1 AUTOCLAVE Rôle de certains éléments : Double enveloppe : joue le rôle d’empêcher la formation de condensat. Condenseur : joue le rôle d’évacuation de la vapeur saturée contenue dans le récipient et de faire chuter la pression et la température. Entretien : Après chaque cycle : retirer toutes les particules solides dans la chambre Nettoyer l’extérieur de l’appareil une fois par jour Faire un nettoyage complet de l’appareil (détergent non abrasif et non chloré. Maintenance : Travaux : Faire le test de fuite pour les appareils avec pompe à vide Contrôle du circuit de vapeur Vérification des mécanismes de fermeture de la porte. Nettoyer et lubrifier si nécessaire. Vérifier les dispositifs de sécurité Nettoyage des filtres (eau et air) Contrôle de l’étanchéité et de la corrosion des vannes et robinet. Contrôle visuel des soupapes de sécurité Pièce de filtrage (vérifier, nettoyer et remplacer si nécessaire) Contrôle de la minuterie et de l’enregistreur Changer l’huile de la pompe Autoclave Avantages Sécurité Rapidité du cycle Absence de toxicité Facilité de surveillance et de validation du processus Application à la plupart des objets médicaux désavantages Ne convient pas : Matériaux thermolabiles Les optiques Matériaux sensibles à l’humidité Sterilisation d’huiles, graisses, paraffines poudre Durée cycle : 45 à 60 minutes L’eau est à bon marché Poupinel : Avantages Inactivation des pyrogènes (T°> 250°C) Absence de corrosion Mise en œuvre simple THIERNO BEUGBAMBA SOW/ CNFTMH désavantages Durée de traitement longue (4-10h) Gamme limitée de matériaux d’emballage Ne convient pas : PROMO 2016-2019 2 pansements et textiles caoutchoucs équipements optiques thermosensibles Cout limité Absence de toxicité Définition : La désinfection est l’action de détruire les germes microbiens d’un objet, de la peau, d’une plaie. BAIN –MARIE C’est un appareil consistant essentiellement en une enceinte étanche en acier inoxydable contenant de l’eau chaude destiné à la culture de micro-organismes, des tests de compatibilité pour des transfusions sanguines… Description : Il est généralement composé des éléments suivants : Des voyants : mise sous tension, fonctionnement, sécurité contre la surchauffe. Un thermostat de régulation thermique Un thermostat de sécurité réglable Un thermomètre dans l’enceinte du bain marie Des thermoplongeurs Entretien : Toutes les semaines : Nettoyer l’enceinte avec un détergent pour acier inoxydable Rechercher toutes traces de corrosion afin de la nettoyer et la polir Tous les trois (3) mois : Vérifier toutes les connexions électriques Détartrage et nettoyage de la chaudière avec une solution d’acide acétique Vérifier la calibration du thermomètre et du thermostat et ajuster les si nécessaire Lubrifier les paumelles du couvercle avec de la graisse silicone Resserrer tous les boulons et écrous LE DISTILLATEUR SOLAIRE C’est une technique passive, nécessitant des moyens limités pour distiller l’eau. Comparaison avec le distillateur électrique : solaire Cout faible L’énergie solaire est gratuit THIERNO BEUGBAMBA SOW/ CNFTMH électrique Cout plus cher L’énergie électrique est payante PROMO 2016-2019 3 Risque de pollution de l’eau distillée Faible rendement Qualité du distillat faible absence de système de contrôle Installation moins facile Risque de pollution faible Rendement important Qualité meilleure Présence de système de contrôle Installation plus facile DISTILLATEUR ELECTRIQUE Définition distillation : On définit « distillation » l’opération au cours de laquelle, après évaporation partielle d’un mélange liquide, on obtient un résidu et une vapeur condensé (distillé). But de la distillation : Elle permet de séparer la phase liquide (distillé) des substances minérales et des impuretés dissoutes dans l’eau. Description du distillateur : Le distillateur d'eau électrique est composé des éléments essentiels suivants : Un premier réservoir dans lequel se fait le chauffage et l'ébullition de l'eau appelé bouilleur ou cucurbite. Il porte les résistances de chauffe ou thermoplongeurs. Il reçoit aussi l'eau à distiller par le biais d'un robinet d'eau et d'une électrovanne servant à arrêter l'eau automatiquement quand il est plein. Il peut être soit en acier inoxydable ou en verre. Un deuxième réservoir appelé condenseur est équipé d'un ou de plusieurs serpentins parcourus par l'eau froide pour favoriser la condensation et l'obtention de l'eau distillée. Le condenseur dessert en eau distillée un troisième réservoir qui est muni soit de contacts à flotteur soit de contacts de niveau pour assurer l'arrêt ou le fonctionnement automatique de l’appareil dans son ensemble selon le niveau du distillat. L'appareil est équipé d'une tuyauterie avec des vannes et robinets, pour l’évacuation d'eau et pour la purge. Un circuit électrique, avec appareillage d'automatisation et de protection, complète le système. Fonctionnement d’un bi-distillateur : C'est un distillateur qui comporte une seconde phase de distillation. L'eau distillée est recueillie d'un premier condenseur et est envoyée dans une seconde cucurbite pour y subir une seconde distillation. L’eau récupérée du second condenseur est un bi- distillat qui est de qualité meilleure que celle du mono-distillat. L'eau est chauffé dans le bouilleur du premier étage, la vapeur monte dans le condenseur, se condense au contact du serpentin de refroidissement et s'écoule dans le bouilleur du deuxième étage. Quand le bouilleur du deuxième étage est rempli de mono-distillat, et dès que le niveau nécessaire est atteint, le contact de niveau met en circuit les résistances de chauffage. La seconde distillation se fait de la même manière que la première. Pièces de rechange et consommables (7) : THIERNO BEUGBAMBA SOW/ CNFTMH PROMO 2016-2019 4 Résistances chauffantes Sonde de niveau (flotteur) Electrovanne Ampoules (Pour voyant) Fusibles Joints d’étanchéité Tuyaux en caoutchouc Entretien : Maintenance préventive : Vider chaque jour ou à la fin de l’utilisation l’enceinte de distillation par le robinet de vidange Installation d’un filtre d’entrée de dimension suffisante avant l’appareil si l’eau présente du sable, des matières en suspension… Enlever régulièrement les dépôts de calcaire dans l’enceinte Installation d’un adoucisseur en amont de l’appareil si l’eau est dure Précautions d’utilisation : Contrôler fréquemment si l’eau circule dans l’appareil lorsque les thermoplongeurs sont alimentés. Contrôle et réglage du robinet de décharge d’eau. Les six sécurités : Coupure d’eau Coupure de courant Surchauffe Récipient collecteur plein Ouverture du couvercle de protection Manque d’eau L’appareil coupe le courant Arrivée d’eau coupée Eau et électricité coupées Eau et chauffage coupées Eau et chauffage coupées Chauffage coupé Les éléments d’un distillateur : Le bouilleur ou cucurbite Le condenseur Le réservoir de stockage de l’eau distillée La tuyauterie Le circuit électrique Appréciation d’un distillat : On mesure la conductivité et vérifier si elle est en conformité avec les prescriptions de CODEX européen. Rôle du « trop plein » Il permet de décharger le liquide excessif à l’extérieur empêchant un remplissage excessif de la cucurbite conduisant à une pollution de l’eau distillée. Rôle du condenseur : Il joue le rôle de transformer la vapeur en eau (distillée) d’où la condensation. Mise en service : THIERNO BEUGBAMBA SOW/ CNFTMH PROMO 2016-2019 5 Fermer le robinet de vidange du bouilleur Ouvrir d’un quart de tour (ou plus) le bouton de commande de la vanne de réglage de l’eau de refroidissement jusqu’à ce que l’eau s’écoule par la conduite d’évacuation (preuve que le bouilleur est plein) Mettre l’interrupteur général sur « marche » Agir sur le bouton de réglage de la vanne d’arrivée d’eau jusqu’à avoir une température stable aux alentours de 70°C. INCUBATEUR COUVEUSE Incubateur : c’est un appareil consistant essentiellement en une enceinte close, aseptique, maintenue à température constante; ou sont placés les prématurés et les nouveaux nées. Les éléments constitutifs : Habitacle Plateau support Châssis Les alarmes Système de pesé (incubateur radian) Système de ventilation Système d’oxygénation Système de chauffage de l’air Système d’humidification de l’air Utilisation : En attente En croissance ou élevage En soins intensifs et réanimation Les différents types : (6) Les incubateurs fermés à régulation thermique de l’habitacle Les incubateurs fermés à régulation thermique cutané Les incubateurs radiants Les tables de réanimation Les incubateurs de transport Les enceintes étanches ou bulle Les risques liés à son utilisation : Risque de brulure du nouveau-né Risque d’explosion causé par l’emploi d’éther ou d’alcool pour le nettoyage et la désinfection. THIERNO BEUGBAMBA SOW/ CNFTMH PROMO 2016-2019 6 Risque d’infection et de prolifération bactérienne Risque de chute du nouveau-né Risque d’asphyxie causé par un manque d’oxygène Rôle du circuit intégré TCA 180 : Il joue le rôle de régulateur de température en comparant la température de consigne à celle de l’enceinte. Cette régulation se fait via V5 (T° consigne) et V6 (T° habitacle). Système d’humidification de l’air : Léchage de l’air chauffé sur un bac à eau froide Léchage de l’air chauffé sur un bac à eau chaude Mélange de l’air chauffé à de la vapeur d’eau produite par un évaporateur Réglage de l’humidité : Volet réglant le rapport de débit d’air passant sur le bac d’eau sur le débit direct Réglage manuel de la puissance de chauffage d’un évaporateur Asservissement de l’humidité (comparaison à la consigne de l’humidité mesurée par un hygromètre et action de l’automatisme sur le chauffage de l’évaporateur) Système d’oxygénation : Il permet l’admission contrôlée d’oxygène dans le circuit de ventilation pour augmenter la teneur en oxygène de l’air de l’habitacle. Système de ventilation : De l’air frais extérieur est aspiré et filtré. De plus l’air ambiant de l’habitacle est recyclé dans sa majeure partie. Système de chauffage : Les résistances électriques sont activées par un système de régulation électronique. Pour les incubateurs radiants, il s’agit de plaques chauffantes à rayonnement infrarouge. Les alarmes : Ils permettent d’avertir le personnel soignant en cas de panne secteur, surchauffe, ou température anormale du bébé. Le plateau support : Il constitue le lit de l’enfant, il doit pouvoir être incliner dans un sens ou dans l’autre, ou cassé en deux pour assurer la position assise. Il doit pouvoir coulisser à l’extérieur de l’habitacle pour assurer un bon accès à l’enfant. Le châssis : Il sert de support à l’incubateur et est constitué d’une armoire de rangement de linge et d’autres accessoires. THIERNO BEUGBAMBA SOW/ CNFTMH PROMO 2016-2019 7 Principe de fonctionnement d’un incubateur : De l’air frais est aspiré par le ventilateur. L’air aspiré traverse un filtre antibactérien qui le débarrasse de ses impuretés. L’air purifié est chauffé par les résistances chauffantes. Il va enfin être humidifié par le bac à eau avant qu’il pénètre dans l’habitacle. DEFIBRILLATEUR CARDIAQUE But : resynchroniser les fibres myocardiques se contractant de manière anarchique Principe : le principe est basé sur la charge d’un condensateur et d’appliquer une décharge électrique sur le cœur d’un patient pour permettre au nœud sinusal de reprendre le contrôle des contractions du cœur. Fibrillation : c’est une désynchronisation des fibres myocardiques conduisant à leur contraction désordonnée et anarchique. Les types de défibrillation : Externe : elle consiste à appliquer un choc électrique de brève durée sur le thorax du patient suite à une défibrillation ventriculaire. Interne : elle est réalisée durant une intervention cardiaque. Le choc est directement appliqué sur le cœur du patient. La cardio-version externe : elle est appliquée en dehors des situations d’urgence pour réduire certains troubles du rythme cardiaque. La constitution d’un défibrillateur : Redresseur chargeur Batterie Convertisseur statique Condensateur Deux électrodes Les parties du convertisseur : Onduleur : il transforme le courant continu en courant alternatif. Transformateur élévateur : il permet d’élever la tension. Redresseur : il redresse la tension afin de délivrer une tension continue élevée de l’ordre de 1 à 10KV. Le danger d’appliquer la cardio-version : Le danger est d’appliquer le choc électrique dans une zone dite vulnérable. Maintenance : Dépoussiérage et nettoyage Contrôle périodique du fonctionnement Vérification de l’intégrité des câbles et accessoires Contrôle de la batterie THIERNO BEUGBAMBA SOW/ CNFTMH PROMO 2016-2019 8 Les évolutions du défibrillateur : Défibrillateur associé avec ECG Défibrillateur associé avec ECG, SpO2, CO2 Synoptique : Secteur Redresseur chargeur Batterie électrodes Convertisseur statique c FAUTEUIL DENTAIRE Description : L’unité ou poste de soins dentaire est composé d’un fauteuil patient, d’un porte-instruments composé de modules fonctionnels (micromoteur, turbine, seringue multifonctions, détartreur, bistouri, …) et d’un bloc de rinçage (crachoir, pompe à salive, fontaine avec verre à eau) ; y sont adjoint un éclairage de type opératoire ainsi qu’un tube RX pour la prise de clichés dentaires. Contraintes techniques et d’environnement : Poids Alimentation électrique Alimentation en eau filtré Alimentation d’air comprimé (traité) Alimentation d’aspiration chirurgicale (si prévu) Evacuation des eaux usées Critères techniques et biomédicaux de choix : Possibilité de mouvement du fauteuil Capacité : nombre de modules de porte-instruments Type de commande du fauteuil Evolutivité pour l’insertion de modules ou instruments complémentaires Type de pièces à mains et mode de fonctionnement (air, électrique) Pièces détachées : Electrovanne à eau Electrovanne à air Micromoteur Turbine Seringue multifonction Manomètre à eau Manomètre à air Les consommables : Filtre à air et à eau Ampoule d’éclairage THIERNO BEUGBAMBA SOW/ CNFTMH PROMO 2016-2019 9 Gobelets Films radiologiques Chiffon doux Pinceau doux pinceau Peau de chamois Huile machine Graisse fine Peinture Antirouille Les conséquences d’utilisation de l’air non traité dans le circuit pneumatique de l’unité dentaire : Infection nosocomiale Bouchage des conduits blocage du moteur à air bouchage de la seringue multifonction Les instruments rotatifs : turbine micromoteur à air micromoteur électronique contre angle, pièce à main et fraise Les énergies pour la commande des mouvements : énergie électrique énergie hydraulique Les énergies pour la commande des instruments rotatifs : énergie pneumatique énergie électrique Rôle du dessiccateur : Le dessiccateur sert à sécher l’air car l’air contient des traces d’eau. Le dessiccateur, avec son produit dessicant assure la rétention des molécules d’eau et laisse passer uniquement l’air sec. Les différents types de traitement de l’air des nouveaux compresseurs : le filtrage des impuretés la condensation des molécules d’eau contenues dans l’air le sécheur par adsorption (dessiccateur) ils fonctionnent sans huile et produisent de l’air propre (non pollué) Le système de venturi : THIERNO BEUGBAMBA SOW/ CNFTMH PROMO 2016-2019 10 Avec un passage de l’eau à grand débit à un niveau inférieur. Ce passage de l’eau provoque une faible aspiration au niveau supérieur. On le trouve sur les fauteuils dentaires qui n’ont pas de pompe d’aspiration. Les différents fluides utilisés et leur rôle : air : il sert à commander et faire fonctionner les instruments rotatifs, d’alimenter la seringue multifonction en air frais et chaud. Eau : elle alimente la seringue multifonction en eau froide et chaude, le bloc de rinçage, et de rincer le crachoir. Il permet aussi de créer le système venturi. Huile : son rôle est de commander les mouvements du fauteuil. Les contres angles : Anneau Rotation 2 anneaux oranges (V constante jusqu’à 3.5N) 1 anneau bleu (basse vitesse-couple important) Anneau vert (basse vitesse-couple important) 2 anneaux verts (chirurgie et implantologie) 10.000/180.000trs/mn Multiplicateur ou réducteur M4.5 200/40.000trs/mn Prise direct 80/16.000trs/mn R2.5 20/4.000trs/mn R10 Les vitesses max : Micromoteur électronique : 40.000trs/mn Moteur à air : 25.000trs/mn Turbine : 220.000trs/mn (vitesse max à vide : 350.000trs/mn) Fonction : Seringue multifonction : pulvériser de l’eau et/ou de l’air dans la bouche du patient. Turbine : enlever l’email des dents Contre angle : nettoyer, élargir le canal ou aller à l’intérieur Les deux points essentiels qui font la fiabilité des instruments : La qualité de l’air La qualité de l’eau Maintenance préventive : Fauteuil : Toutes les semaines essais de position avec les boutons de commandes du moteur. THIERNO BEUGBAMBA SOW/ CNFTMH PROMO 2016-2019 11 Dépoussiérage Lubrifier les parties en friction du fauteuil, les axes étriers apparents et la potence. Consigne d’utilisation de sécurité : 1. Ne pas forcer pour introduire l’outil (fraise) dans le porte-outil, utiliser l’instrument prévu à cet effet 2. Introduire la fraise à la main puis ensuite placer la tête de la turbine en position 3. Ne jamais serrer la fraise sur la partie tronconique du mandrin ou porte-outil 4. Ne jamais faire fonctionner la turbine avec des roulements secs de même que sans sa fraise 5. Ne pas toucher une ampoule scialytique avec les doigts 6. Ne pas utiliser de produit corrosif pour nettoyer le crachoir 7. Ne pas laisser le compresseur ni l’appareil sous pression pour un arrêt prolongé 8. Purger le réservoir du compresseur pour un arrêt prolongé 9. Ne pas utiliser de détergent pour le nettoyage du fauteuil 10. Ne pas déclencher la pompe à salive sans ouvrir au préalable l’alimentation d’eau. 11. Ne pas augmenter la pression de la turbine par rapport à la pression spécifiée Micromoteur : Le micromoteur ne requiert aucun entretien mais il est extrêmement important de ne pas fixer des pièces imprégnées de lubrifiant qui risqueraient d’endommager le moteur Les défaillances du système hydraulique : Blocage des électrovannes Flexible fissuré Joint d’étanchéité fissuré Fuite de l’huile Défaillance du refroidisseur hydraulique Avantages et inconvénients : Pneumatique Avantages -air comprimé : se procure facilement, échappement dans l’air -pression faible 7 à 8 bar -force : ≤ 1.000N -vitesse rapide : 50 m/s -pas couteux -installation facile THIERNO BEUGBAMBA SOW/ CNFTMH inconvénients -mauvais contrôle des mouvements -faible lubrification (difficulté d’épuration du fluide et de protection des appareils) -utilisation couteuse -absence de synchronisation de plusieurs mouvements à la fois PROMO 2016-2019 12 Electrique -moteur électrique simple avec des jeux d’engrenages -simple à utiliser -synchronisation de plusieurs mouvements à la fois -vitesse rapide -plus accessible au technicien -utilisation pas couteuse -demande une bonne lubrification -puissance limitée -bruyant -appareil couteux CENTRIFUGEUSE Rôle : c’est un appareil qui effectue la séparation des constituants d’un mélange liquide par la force centrifuge. But : il est utilisé pour accélérer la sédimentation des substances dans les liquides biologiques (sang, urine,…) et de mesurer le taux d’hématocrite. Principe : le principe est basé sur l’utilisation de la force centrifuge. Sous l’effet de l’accélération, les substances sont séparées et se superposent en fonction de leur poids. NB : quand la force centrifuge dépasse la force de gravitation, les tubes sont arrachés de leur support. FCR : c’est une mesure de la capacité de séparation de la centrifugeuse. Cette force dépend du rayon R de la couronne porte-tubes et du nombre N de rotations par minute. FCR = 118.10­7 RN² (FCR en g, R en cm, N en rpm) Description : le corps de l’appareil est métallique avec cuve intérieur en acier inox. L’appareil comprend un moteur monophasé ou triphasé ayant en bout d’arbre un porte-tubes en forme d’étoile ou de couronne et tournant à très grande vitesse. Un accouplement antivibratoire (suspension élastique du moteur) Une isolation intérieur absorbant bruit et vibration. Les nouvelles générations disposent : Chronorupteur Tachymètre digital ou électrique Indications : Déséquilibre Couvercle ouvert ou mal fermé Balais à changer Indicateur de vitesse, temps, température, freinage, programmation Sécurité : THIERNO BEUGBAMBA SOW/ CNFTMH PROMO 2016-2019 13 Masse mise à la terre Couvercle muni d’un interrupteur général interdisant la mise en marche si le couvercle est ouvert ou mal fermé Dispositif de verrouillage électromagnétique du couvercle Dispositif antiparasitaire pour le filtrage des parasites radioélectriques Dispositif de freinage du rotor Moteur série : dans ce moteur, l’induit et l’inducteur sont en série et tous deux feuilletés pour éviter les pertes dues aux courants de Foucault. Le sens de rotation est le même quel que soit le sens du courant d’alimentation. Sa vitesse dépend de la charge. Avantage : ce moteur démarre seul, possède un fort couple au démarrage et une vitesse de rotation élevée (jusqu’à 45000rpm) que l’on peut en outre régler à l’aide d’un rhéostat en série. Inconvénients : il s’emballe à vide, d’où souvent un accouplement fixe avec la charge à entrainer. Il a un mauvais rendement et un faible facteur de puissance. Il y’a également l’usure des balais et la création de parasites radioélectriques. Maintenance préventive (entretien) : d’abord c’est l’entretien courant sur l’appareillage mécanique (nettoyage, dépoussiérage, graissage, vérification de l’équilibre) Tous les 12 mois : Démonter l’appareil et purger Contrôler les balais et les remplacer si nécessaire Nettoyer le collecteur et contrôler son usure Graisser les roulements Contrôler le fonctionnement de l’appareil Nettoyer régulièrement le carter et le bol Mettre de la graisse aux joints du bol après nettoyage Nettoyer le rotor et les accessoires régulièrement A2 ouvert en permanence : si a2 est ouvert en permanence, on n’aura pas la possibilité de contrôler le freinage. Procédé si H1 est remplacé par un simple allumage : on doit disposer d’un chronomètre avec alarme. Apres avoir régler le temps, on appuie simultanément sur le simple allumage et le bouton démarrer du chronomètre. Une fois le temps écoulé, l’alarme sonne et on appuie encore sur le simple allumage pour arrêter la centrifugeuse. Rôle de h2 : c’est une lampe témoin de fonctionnement. Elle signale que l’appareil est en cour de fonctionnement. Principe du dispositif de verrouillage électromagnétique : Quand le moteur tourne, il y’a création d’un champ magnétique qui va occasionner la naissance d’un courant induit. Ce courant alimente la bobine du relais et son contact se ferme. Avec son dispositif d’accrochage, il va verrouiller le couvercle. THIERNO BEUGBAMBA SOW/ CNFTMH PROMO 2016-2019 14 Principe du dispositif de freinage : Pendant le fonctionnement, le moteur de la centrifugeuse tourne. A l’arrêt du fonctionnement, le moteur continue à tourner et devient générateur. Il faut donc transformer l’énergie qu’il génère en chaleur d’où une résistance de freinage. Cette dernière va absorber cette énergie et la dissiper sous forme de chaleur. Maintenance moteur « brushed and brushless »: Brushed (avec charbon) : pour les moteurs avec charbon, le courant passe à travers les charbons à l’induit du moteur. L’inconvénient des moteurs brushed est l’usure des charbons et du collecteur. Ces deux pièces étant constamment en contact, plus le moteur tourne vite plus l’usure est rapide et l’entretien est fréquent. Brushless (sans charbon) : la technologie Brushless ne possède plus de zone de contact, ce qui réduit considérablement l’usure du moteur et l’entretien. Note : il possède certains avantages : Plus économe en énergie Moteur devient chaud moins vite Pas besoin de remplacer les charbons Une plus longue durée de la batterie Utilité : La séparation de deux liquides L’élimination des impuretés La séparation des globules sanguins, sérum La concentration et l’extraction de virus et bactérie Les principaux éléments d’une centrifugeuse : Le moteur La couronne porte-tube La commande Le système de sécurité Le système électrique LE PHOTOMETRE A FLAMME Analyse qu’on peut effectuer : 1. Bilan électrolytique (dosage de N+, K+…) 2. Analyse des gaz du sang (Po2, Pco2…) C’est un appareil utilisé pour faire la mesure du sodium, du potassium et du lithium dans différents milieux biologiques (sang, urine). Sodium et potassium : permettent d’apprécier l’équilibre hydro-électrolytique, de connaitre l’origine d’un déséquilibre biologique. Lithium : contrôle du traitement par les sels de lithium. THIERNO BEUGBAMBA SOW/ CNFTMH PROMO 2016-2019 15 Constitution : Un système d’aspiration des liquides biologiques dilués et des produits d’étalonnage. Une chambre qui assure la nébulisation de la solution à analyser et son mélange avec l’air et le gaz. Un bruleur dont la flamme est alimentée par du butane ou propane Des filtres interférentiels permettant de sélectionner la longueur d’onde d’émission caractéristique de chaque élément. Un système de détection Un compresseur d’air Une bouteille de butane ou de propane Principe : La nébulisation d’un échantillon à travers une flamme entraine une excitation des atomes. En revenant à leur état initial, ceux-ci restituent leur excès d’énergie sous forme de photons. Les photons émis donnent un flux lumineux de longueur d’onde caractéristique de chaque élément. Au travers des filtres interférentiels, celui-ci est envoyé sur le détecteur et le signal sera amplifié et traité pour être affiché sur l’afficheur. Comment pallier l’instabilité de la flamme : Il convient de pratiquer le dosage par étalonnage interne. Principe : Il repose sur l’ajout en quantité parfaitement connue et unique, dans toutes les solutions étalons et tous les échantillons, d’une molécule qui sert de référence durant les phases de l’analyse (lithium pour doser le sodium et le potassium) NB : le passage d’un gaz à l’autre nécessite des réglages des débits de l’air et du gaz. Les consommables : Solution étalon et étalon interne Solution de rinçage Bouteille de gaz Tuyau de pompe Entretien : Rincer l’appareil en aspirant de l’eau distillée après chaque utilisation Détendre les tuyaux de pompe du mélangeur- diluteur après chaque utilisation Aspirer la solution de rinçage de façon programmée en fonction de l’utilisation. NB : Biochimie : spectrophotométrie, photomètre de flamme, automate de biochimie Une accumulation de sels pourrait perturber le signal. Pour corriger on envoie un signal inverse. THIERNO BEUGBAMBA SOW/ CNFTMH PROMO 2016-2019 16 L’appareil utilise des filtres spécifiques alors que le spectrophotomètre utilise le prisme ou le réseau. Il faut toujours mettre le bruleur en marche avant de mettre l’échantillon. Si on change de gaz sans changer de bruleur (bus), on risque de ne pas atomiser suffisamment l’échantillon. Présence d’un détecteur sans filtre pour la sécurité. Une absence de flamme est détectée et il coupe le gaz. L’eau contenue dans l’air doit être éliminée pour éviter les perturbations de même que les sels. Le masque d’air évite toute perturbation du signal. Mélangeur-diluteur : la proportionnalité dépend de la section des tuyaux. Le grand tuyau est plongé dans la base (ex Li) et les deux petits sont plongés dans les tubes de Na et K. Propane est plus dangereux que le butane car il n’a pas d’odeur. Il existe deux types de photomètre à flamme à savoir : absorption atomique et absorption moléculaire. SPECTROPHOTOMETRE C’est un appareil utilisé au labo pour déterminer la présence ou la concentration d’une substance dans une solution. Analyse qu’on peut faire avec : 1. Bilan lipidique 2. Glycémie 3. Dosage de l’urée et de la créatinine 4. Dosage d’enzymes Les éléments de base ou les plus importants de l’appareil : La source lumineuse Selon le type de spectrophotomètre, la source lumineuse peut être une lampe à tungstène émettant dans le visible ou une lampe à arc au deutérium émettant dans l’ultraviolet. Certains fabricants équipent les spectrophotomètres avec des lampe à xénon de longue durée qui une lumière pulsée dans le visible et dans l’ultraviolet. L’énergie du rayonnement émis par une lampe au tungstène se situe entre 2600 et 3000°K Le monochromateur C’est un ensemble d’éléments qui sert à disperser la lumière blanche en radiations de différentes longueurs d’ondes, dont l’une est utilisée pour lire le résultat de l’analyse. En général, il a une fente d’entrée qui limite le rayonnement lumineux produit par la source et THIERNO BEUGBAMBA SOW/ CNFTMH PROMO 2016-2019 17 le confine dans une zone déterminée, un jeu de miroir pour transmettre la lumière au travers du système optique, un élément qui permet de séparer les radiations en différentes longueurs d’ondes (prisme ou grille de diffraction) et une fente de sortie pour sélectionner la longueur d’onde qui illuminera l’échantillon. Avantage des grilles de diffraction : capable d’éliminer la dispersion non linéaire et d’être insensibles aux changements de température. Le porte-échantillon Ce dispositif sert de support aux échantillons à analyser. Le système détecteur Le système reçoit la lumière transmise par l’échantillon et la convertit en signal électrique d’intensité proportionnelle à l’énergie reçue. Le choix du détecteur dépend : gamme de longueur d’onde, sensibilité et vitesse de la réponse requise. Le système de lecture Le signal qui quitte le détecteur subit diverses transformations. Il est amplifié et transformé pour que son intensité devienne un pourcentage proportionnel de la transmittance ou de l’absorbance. Il existe des systèmes de lecture analogique (échelle de lecture) et numérique (écran). Les phénomènes sur lesquels se basent la spectrophotométrie : La transmittance (T) « T=It/Io » L’absorbance (A) « A=ƹ.L.C » Les conditions d’installation : Surface plane, dure et stable Loin des appareils vibrants et des sources de chaleur Hors des jets d’eau et éclaboussures Loin des champs magnétiques et rayonnements électromagnétiques Environnement sans poussière, onduleur, espace autour, prise électrique compatible et pièces climatisée. Entretien : Hebdomadaire rinçage interne avec une solution détergente ou fongicide. Semestriel dépoussiérer l’intérieur de l’appareil remplacer le cordon d’aspiration et les tuyaux de la pompe nettoyer la cuve de mesure THIERNO BEUGBAMBA SOW/ CNFTMH PROMO 2016-2019 18 Annuel nettoyer la source de lumière et le capteur remplacer la lampe si nécessaire remplacer la pile si possible Le matériel nécessaire pour l’entretien : chiffon doux et détergent doux souffleur et ampoule pile et étalon jeu de tournevis et testeur électrique Effet Peltier : C’est un effet thermoélectrique consistant à un phénomène physique de transfert de chaleur en présence d’un courant électrique. Inspection de l’environnement de l’appareil : Vérifier prise de courant reliée à la terre prise en bon état et ne se trouve pas à plus de 1.5m de l’appareil le voltage est approprié et ne s’écarte pas de plus de 5% polarité de la prise est correcte Remplacement de l’ampoule : vérifier que l’ampoule ne fonctionne pas éteindre le spectrophotomètre débrancher le câble d’alimentation défaire les vis de fixation du couvercle du compartiment de la lampe défaire les vis de fixation du support de la lampe défaire les vis de fixation des fils de raccordement électrique de la lampe installer une nouvelle lampe ayant les mêmes caractéristiques procéder à l’inverse pour le remontage et étalonner après. Les 11 entretiens préventifs: 1) 2) 3) 4) 5) 6) nettoyer l’extérieur de l’appareil (les boutons de commandes et l’écran) inspecter et nettoyer le câble d’alimentation vérifier que la lampe est propre et en bon état vérifier l’état du fusible de protection mettre l’appareil en configuration de fonctionnement allumer l’appareil et laisser le chauffer pendant cinq minutes Vérifier : les témoins lumineux fonctionnent les indicateurs de lecture restent sur zéro la source lumineuse fonctionne 7) effectuer un test de courant de fuite sur ON et OFF THIERNO BEUGBAMBA SOW/ CNFTMH PROMO 2016-2019 19 vérifier le pole de mise à la terre et vérifier que la polarité est correcte vérifier que la polarité est correcte sans mise à la terre vérifier la polarité inverse sans à la terre 8) étalonner le panneau de contrôle selon les instructions du fabricant 9) mesurer la sensibilité de l’appareil 10) faire un test suivant la loi de BEER 11) remettre le spectrophotomètre dans sa configuration initiale si l’étalonnage a été réalisé avec succès Remplacement des piles : vérifier que l’indicateur de batterie faible apparait sur l’écran éteindre l’appareil débrancher le câble ouvrir le logement des piles et les enlever nettoyer les contacts électriques mettre de nouvelles piles ayant les mêmes caractéristiques refermer le logement des piles rebrancher, allumer et régler la date et l’heure A quoi dépend le choix de la longueur d’onde : Il dépend du réactif utilisé Type de spectrophotomètre : Bi-faisceau ou bi chromatique : un détecteur, il se base sur le système comparatif (plus sophistiqué). Il y’a alternance des deux signaux. deux détecteurs, il se base sur le système différentiel Mono-faisceau : un seul détecteur et un seul faisceau Les pannes courantes et solutions : Panne Appareil ne fonctionne pas Clavier ne répond pas Les ports ne fonctionnent pas Lecture difficile Imprimante bloquée La cuve ne loge pas correctement Lecture fluctuante THIERNO BEUGBAMBA SOW/ CNFTMH Causes Câble non branché, fusible sauté, tension insuffisante Initialisation incomplète, une commande activée lors du démarrage Initialisation incomplète, câble mal connecté Contraste mal réglé, l’éclairage de fond a grillé Bourrage de papier Cuve de mauvaise taille Interférence sur la lumière PROMO 2016-2019 20 Valeur négative, pas d’absorbance Pas d’échantillon, cuve mal placée, sélection longueur d’onde incorrecte, étalonnage erroné Comparaison photomètre et spectrophotomètre : photomètre 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. spectrophotomètre 1. Source lumineuse (ampoule) 2. Monochromateur 3. Porte échantillon 4. Système détecteur 5. Système de lecture système d’aspiration chambre de nébulisation bruleur filtre système de détection compresseur bouteille de butane ou propane Loi de beer-lambert : L’intensité transmise décroit de façon exponentiel en fonction de la largeur de la cuve et de la concentration. NB : Photomètre : le choix de la longueur d’onde est limité à cause des filtres. Pour les lampes halogène, la position du filament peut faire la différence. Filtre : système dispersif déjà codé. Tout ce est gras absorbe les ultraviolet (UV) Le réactif choisi avec l’échantillon doit être complémentaire avec la longueur d’onde. Ne pas toucher la cuve avec la main, on risque d’y laisser des traces et les traces provoquent une dispersion de la lumière. On aura des pertes. MICROSCOPE C’est un instrument de précision et un outil de diagnostic de premier ordre dans le domaine des soins de santé, notamment dans les spécialités comme l’hématologie, la bactériologie, la parasitologie, et pour la formation des professionnels. Les types : microscope en lumière directe : La lumière blanche émise par une lampe est concentrée l’échantillon et la traverse. Son intensité sera plus ou moins absorbée en fonction de la coloration. Les molécules vont interagir avec la lumière en absorbant certaine longueur de la lumière. THIERNO BEUGBAMBA SOW/ CNFTMH PROMO 2016-2019 21 Microscope en contraste de phase : Le principe est basé sur le déphasage des différents rayons lumineux. Microscope à fluorescence (une chambre noir est nécessaire) : Par un système de filtre, on isole la longueur d’excitation. Certaines molécules ont la propriété d’émettre de la lumière quand on les éclaire avec une longueur d’onde supérieur. La lumière émise est captée, filtrée et observée. Les systèmes du microscope : Système de support : Pied Potence Revolver porte-objectifs Platine Chariot qui permet de déplacer l’échantillon Système de grossissement : Oculaire Objectif Système d’éclairage : Source lumineuse Miroir Condenseur Diaphragme Filtres Système de réglage : Vis macro et micro Vis de montée et descente du condenseur Vis de centrage du condenseur Barrette du diaphragme Molette du chariot Problèmes potentiels avec les microscopes : Poussière et encastrement (les impuretés créent des interférences et affecte la qualité de l’image) Condenseur : Règle la façon dont la lumière est concentrée ou contrastée sur l’échantillon à examiner. Miroir : Il réfléchit directement la lumière appliquée sur leur surface grâce à leur revêtement. Les anciens sont exposés à la corrosion alors que les nouveaux ont une couche protectrice. Platine porte-objet : THIERNO BEUGBAMBA SOW/ CNFTMH PROMO 2016-2019 22 Contrôle la position de l’échantillon à observer. Entretien : Après utilisation : 1. Nettoyer l’objectif 100 avec de l’huile à immersion en utilisant du papier optique ou, à défaut du coton hydrophile. 2. Nettoyer la platine porte-objet et le condenseur 3. Mettre le rhéostat au minimum et éteindre le système d’éclairage. 4. Couvrir le microscope d’une housse ou le mettre dans sa boite ventilée et éclairée. Une fois par mois : 1. Enlever la poussière du corps de l’appareil. Vérifier que tous les éléments sont en bon état, propre et bien ajuster. 2. Vérifier l’environnement (T°, humidité, ventilation) 3. Contrôle de la qualité de l’alimentation électrique, l’intégrité des fusibles, des câbles et de l’ampoule. Tous les six mois : 1. Procéder à une inspection visuelle générale du microscope, vérifier que tous les éléments sont en bon état, propres et bien ajustés 2. Vérifier que de bonnes conditions de ventilation, de température et d’humidité sont maintenu à ou le microscope est installé. 3. Contrôler la qualité de l’alimentation électrique, l’intégrité des câbles, des fusibles et de l’ampoule. Maintenance : 1. Vérifier l’ajustement de la platine mécanique (platine-porte objet). Elle doit se placer selon les axes XY et garder la position choisie par l’operateur. 2. Tester le mécanisme de mise au point. Le foyer choisi par l’operateur doit rester stable. La hauteur doit rester celle choisie par l’operateur. 3. Vérifier le fonctionnement du diaphragme. 4. Nettoyer tous les éléments mécaniques. 5. Lubrifier le microscope selon les recommandations du fabriquant. 6. Vérifier l’ajustement des clips porte lames. 7. Vérifier l’alignement optique. En milieu chaud ou sec le principal problème qui affecte le microscope est la poussière car elle endommage les systèmes optiques et mécaniques. THIERNO BEUGBAMBA SOW/ CNFTMH PROMO 2016-2019 23 Précautions pour éviter la poussière en milieu chaud : 1. Toujours protéger le microscope avec une housse en plastique lorsqu’il n’est pas utilisé. 2. Après utilisation, nettoyer le microscope en soufflant de l’air à l’aide d’une poire en caoutchouc. 3. Si la poussière adhère à la surface des lentilles, essayer de l’enlever avec du papier optique mais en frottant doucement pour ne rayer la lentille. Procédures de nettoyage : Le matériel nécessaire : Morceau de tissu usage et un mouchoir fin et doux. Papier spécial lentille, papier absorbant. Peau de chamois sinon un chiffon non pelucheux Petit flacon de xylène (pour l’huile à immersion). House en plastique (ou en faire une en plastique). Poire en caoutchouc et un pinceau à polis fin. Les objectifs et condenseur Objectif à sec, souffler sur la lentille (avec le poire) ensuite, avec un linge doux, essuyer dans un mouvement transversal et non circulaire. Objectif à immersion, essuyer l’huile avec du papier absorbant. Si les traces sont anciennes, imbiber légèrement de xylène, et ensuite essuyer avec du papier sec. Tous les soirs, avant de ranger l’appareil, enlever les poussières des objectifs en soufflant et ensuite passer le pinceau doux. Les oculaires Nettoyer la face supérieure de la lentille avec du papier absorbant. Nettoyer au pinceau fin la lentille inferieure. Miroir et filtres en verre Il sera nettoyé avec un chiffon doux et un alcool. Support et platine Nettoyer à la peau de chamois, pas de xylène. Démonter la platine si possible et nettoyer avec du papier absorbant imbibé de graisse (tous les mois). NB : s’il manque un objectif sur le revolver. Il faut boucher avec du coton pour éviter la poussière et les pertes de lumière. A ne jamais faire : 1. Nettoyer à l’alcool les lentilles des objectifs, des oculaires et du condenseur 2. Faire tremper les lentilles dans l’alcool ou le xylène THIERNO BEUGBAMBA SOW/ CNFTMH PROMO 2016-2019 24 3. 4. 5. 6. 7. 8. 9. Utiliser du papier ordinaire pour nettoyer les lentilles Poser les doigts sur les lentilles des objectifs et des oculaires Nettoyer au xylène le support ou la platine Nettoyer l’intérieur des oculaires et objectifs avec du chiffon et du papier Laisser le tube d’observation ouvert sans les oculaires Ranger le microscope dans sa boite en bois si le climat est chaud et humide Soulever le microscope par la potence avec une main NOTE : La goutte d’huile permet de focaliser la lumière car la lentille est petite c'est-à-dire l’objectif est grand (x100). Plus le pouvoir séparateur est grand plus la lentille est petite d’où la nécessité de l’huile. Les amortisseurs des objectifs permettent de noyer les objectifs. Caractéristiques d’un objectif : 170/10/0.25 170 : chiffre standard en mm (entre oculaire et objectif) 10 : pouvoir d’agrandissement 0.25 : pouvoir séparateur LES VENTILATEURS Un ventilateur : c’est un appareil relié aux voies aériennes du patient destiné à améliorer, augmenter ou assurer la ventilation pulmonaire. Quand l’utiliser : Quand le patient ne plus assurer une fonction respiratoire spontanée suffisante. Il doit être placé sous ventilation artificielle. Ventilation artificielle : du point de vue physique, elle réalise un transfert gazeux périodique entre deux systèmes mécaniques. Le ventilateur L’ensemble thoraco-pulmonaire du patient NB : Élément nécessaire pour ce transfert (une source de gaz) Source de gaz pour le ventilateur: Gaz comprimé alimentant l’appareil (2 bar qui sera régulé pour une insufflation correcte du patient sans risque de traumatisme) Un système mécanique comprimant un mélange gazeux prélevé à la pression atmosphérique (la pression finale est régulé par le système mécanique : soufflet, turbine, piston par commande pneumatique ou électrique) Accessoires indispensables pour un ventilateur : THIERNO BEUGBAMBA SOW/ CNFTMH PROMO 2016-2019 25 Un système d’humidification des gaz inspirés. Il permet d’insuffler le patient un gaz saturé en vapeur d’eau à une température voisine de 30° Des systèmes de mesure nécessaires à la surveillance (mesure de la pression et du débit expiratoire) Les éléments de sécurité et de monitorage : Monitorage des données du patient : Surveillance des débits de gaz expirés (spiromètre) Surveillance de la concentration en CO2 Surveillance de la saturation en O2 (SaO2) Surveillance des gaz halogénés Monitorage des données du ventilateur : Analyse du gaz insufflé afin de contrôler les concentrations (dépend du type de circuit) Surveillance de la pression dans le circuit (alarme HP et BP) Eléments de sécurité : Alarme signalant la baisse de la pression nominale d’alimentation des gaz Alarme signalant la baisse la baisse ou l’absence de la tension d’alimentation secteur. Le mélangeur de sécurité : Il assure le mélange d’O2 et N2O avec une concentration minimum de 21% d’O2 qui sera insufflé au patient. Pourquoi minimum 21% d’O2 : Car le N2O, a forte concentration pourrai réagir avec l’hémoglobine et le détruire. Il y’a alors risque d’anémie pour le patient donc mort des cellules par manque d’O2 qui peut conduire à la mort du patient. Les règles de sécurité du mélangeur : Eviter un mélange avec moins de 21% d’O2 (FiO2) Couper l’alimentation de N2O en cas d’absence d’O2 Avoir un système de protection des boutons de réglage En cas de coupure de l’alimentation du N2O, il sera remplacé par l’O2 et une alarme se déclenche Humidificateur : Il a pour rôle d’humidifier et de réchauffer le gaz issu du ventilateur Pourquoi : Pour éviter les complications pulmonaires et les déperditions thermiques NB : seul les appareils à circuit ouvert en anesthésie nécessite un humidificateur. THIERNO BEUGBAMBA SOW/ CNFTMH PROMO 2016-2019 26 IMAGERIE MEDICALE NOTE : Système de déplacement de la grille : 1. Système manivelle-bielle 2. Système magnétique Organe qui bouge : Pour éviter la superposition d’image, on diminue le temps de pose. Les rainures sur l’anode permettent d’éviter les fissures dues à l’augmentation de la température qui provoque sa dilatation. Quand on agit sur le KV, on modifie la vitesse d’accélération des électrons ainsi on agit sur leur longueur d’onde. Quant aux mAs, on agit sur la quantité de rayon X. Les trois éléments technologiques d’un tube à RX : 1. Cathode : source d’électrons 2. Une différence de potentiel 3. Une cible métallique : anode L’ensemble contenu dans une enceinte sous vide et une gaine plombée comportant une fenêtre laissant passer le faisceau de RX. Pourquoi le vde : C’est pour avoir la maitrise du flux électronique arrivant sur l’anode 1. Vitesse des électrons 2. Nombre d’électrons/unité de temps 3. Section du faisceau d’électron L’inconvénient d’avoir du gaz à l’intérieur : Les électrons accélérés vers l’anode entreraient en collision avec les molécules de ce gaz, ce qui leur ferai perdre de l’énergie cinétique et provoquerait la formation d’électrons secondaire éjectés des molécules de gaz par ionisation. Ceci causerait de grandes variations dans l’intensité du courant tube et dans l’énergie des RX produits. Objectif du vide : Avoir un contrôle précis et séparé du nombre et de la vitesse des électrons accélérés. Constitution de la cathode : Un ou deux filaments permettant de créer une source d’électrons Une pièce de concentration ou focalisation qui assure l’accueil et le maintien en place du ou des filaments Effet de charge : Les électrons émis par le filament forment un petit nuage autour du filament. Cet amas de charges négatives est appelé charge d’espace. Ce nuage négative tend à empêcher l’émission d’autres électrons par le filament tant qu’ils n’ont pas acquis une énergie thermique suffisante pour surpasser les forces d’attraction crée par la charge d’espace. Effet de charge d’espace : C’est cette tendance de la charge d’espace à limiter l’émission d’un plus grand nombre d’électrons par le filament THIERNO BEUGBAMBA SOW/ CNFTMH PROMO 2016-2019 27 Caractéristiques des filaments : 1. Spirale métallique constitué de tungstène (Z=74) ; diamètre=0.2mm ; hélice de 0.2mm de diamètre ; 1cm de long 2. Température de fusion élevée 3. Bonne conduction thermique 4. Abondant 5. Chauffage du filament à 2350°C par un courant basse tension (5-10V) et intensité élevée (10A) 6. L’émission électronique est proportionnelle à sa surface et au carré de l’intensité de chauffage 7. Le choix du filament dépend de la définition souhaitée de l’image (donc de la taille du foyer optique) Caractéristiques de la pièce de concentration : 1. Bloc de molybdène (Z=42) creusé de deux gouttières contenant les filaments 2. Focalise les électrons vers la ou les pistes de l’anode 3. Détermine la forme rectangulaire du foyer thermique sur l’anode 4. Empêche la déformation des filaments lors de l’échauffement Pièce de concentration biaisée : Elle est portée à un potentiel plus négatif que le filament et permet de diminuer la taille du foyer thermique. Il permet aussi d’optimiser l’homogénéité du foyer thermique Constitution de l’anode : 1. Suffisamment dense (Z élevé) pour favoriser la production de RX (effet de freinage) 2. Température de fusion élevée pour résister aux T° secondaires aux interactions électroniques 3. Bonne conductrice thermique pour évacuer rapidement la chaleur Anode fixe : 1. En cuivre (bon conducteur de chaleur) 2. Contenant au centre une pastille de tungstène très dense 3. Pour les tubes de faible puissance (tube dentaire) Anode tournante : 1. Les tubes de moyenne et forte puissance Les différentes parties : 1. Couple rotor-stator 2. Axe de transmission 3. Disque Avantages d’une anode tournante : 1. Répartition de la chaleur sur l’ensemble du disque, ce qui favorise le refroidissement pendant la rotation 2. Le changement du point d’impact des électrons est constant et donc l’usure moindre Le vieillissement du tube : THIERNO BEUGBAMBA SOW/ CNFTMH PROMO 2016-2019 28 1. Détérioration du filament par diminution de son diamètre se traduisant par une augmentation des mA 2. Cratérisation : diminution du rayonnement utile et augmentation des constantes 3. Altération du disque : anode fissurée 4. Métallisation interne du ballon qui devient conducteur (court-circuit) Disque standard : risque de fissures par dilatation thermique Disque relaxé : risque de fissures par dilatation thermique diminué Foyer thermique : Il correspond au point d’impact des électrons sur le disque de l’anode = source de rayonnement X Ses dimensions sont déterminées par la taille du filament et l’inclinaison de la piste du disque La charge thermique augmente avec les dimensions du foyer thermique : ce qui autorise un temps de pose court Foyer optique ou virtuel : correspond à la projection géométrique du foyer thermique Forme carré Sa taille détermine la taille de l’image Petit foyer (0.6*0.6mm à 1*1mm) : extrémités Grand foyer (1.2*1.2mm à 2*2mm) : tps de pose court, flou cinétique diminué Grand foyer : 1. charge thermique importante 2. temps de court très court Utilité : diminuer le flou cinétique Inconvénient : génère un flou géométrique néfaste à la définition de l’image petit foyer : 1. charge thermique moindre 2. temps de pose rallongé Utilité : diminution du flou géométrique et augmentation de la définition de l’image Inconvénient : génère un flou cinétique rôle de la gaine plombée du tube : 1. protection mécanique de l’enveloppe du tube 2. protection du personnel contre le rayonnement de fuite rôle de l’huile : 1. refroidissement 2. isolation les paramètres techniques permettant d’évaluer les performances d’un tube à X : 1. puissance nominale : applicable pendant 0.1S sur l’anode froide d’un tube alimenté en tension constante THIERNO BEUGBAMBA SOW/ CNFTMH PROMO 2016-2019 29 2. puissance max : que l’on peut appliquer au tube pendant un tour d’anode. Elle dépend : métal de la piste d’anode taille du foyer optique (0.6mm2, 50KW et 2mm2, 150KW) diamètre du disque de l’anode (augmente avec le diamètre) vitesse de l’anode 3. dissipation thermique : quantité max de chaleur que l’anode peut éliminer pendant une minute. 4. capacité thermique max : quantité max de chaleur que peut supporter l’anode. 5. tensions crêtes : tensions extrêmes (ex : 40 à 150KV) limite de sécurité du tube à RX : Elle est déterminée à partir de l’abaque de charge du tube. Caractéristiques d’un tube radiogène : 1. Puissance P(KW)=U(KV)*I(mA) 2. Charge thermique HU=mA*KW*t(S) 3. Capacité de dissipation thermique (UC/min ou HU/min) Les fonctions assurées par le générateur HT : Assure toutes les fonctions propres à l’alimentation du tube à RX 1. 2. 3. 4. Haute tension Chauffage du filament Rotation de l’anode Les réglages de KV, mA et temps de pose Circuit de sécurité du HT : Respect des charges Contrôle de refroidissement, de rotation de l’anode, etc. Générateur haute fréquence : Avantage : 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 1. 2. Fonctionne avec une tension continue d’entrée variable Puissance crête élevée avec une fréquence de fonctionnement non audible Système de refroidissement aussi simple de possible afin d’accroitre la fiabilité Un encombrement et une masse réduits vu que le générateur sera placé sur la guatry Tension de sortie réglable Rendement élevé Topologie et contrôle les plus simples possibles Quelques règles de bonne conduite : Rester à l’écoute du personnel utilisateur lors d’un appel Soyez présent lors de l’intervention du service après vente et perfectionnez vous en contact avec lui 3. Informez-vous auprès du personnel du service après vente : La localisation de l’ensemble des fusibles externes et internes THIERNO BEUGBAMBA SOW/ CNFTMH PROMO 2016-2019 30 La méthode pour ouvrir les panneaux donnant accès aux parties de l’équipement rentrant dans le cadre de vos interventions Le lieu des points de mesure électrique pouvant être vérifier de votre part 4. Utilisez vos propres sens pour identifier l’avarie : La parole pour s’enquérir La vue pour constater L’ouïe pour percevoir des bruits anormaux L’odorat pour sentir des odeurs particulières 5. Accordez vous un moment de réflexion avant d’intervenir et étudier la documentation technique si nécessaire 6. Pensez aux risques d’électrocutions ; conserver donc l’équipement tant que possible déclenché 7. Ne vous exposez pas inutilement à la radiation, portez un tablier et des gants de protection et fermer le diaphragme 8. Chercher la relation entre le symptôme de la panne et le circuit spécifique concerné 9. Vérifier en tout premier l’ensemble des fusibles que vous connaissez et le fonctionnement correct de l’alimentation 10. Si vous suspectez une rupture de conducteur dans un câble, tortillez-le doucement tout en maintenant la commande défectueuse pour identifier le lieu de rupture 11. N’intervenez à l’intérieur du pupitre de commande ou dans n’importe quel autre circuit qu’en connaissance de cause 12. Ne touchez pas aucun réglage des curseurs 13. N’accéder pas au circuit haute tension, le risque d’électrocution est latent 14. Ne répétez pas le remplacement d’un fusible, informez le service après vente 15. N’augmentez pas le calibre et ne réparez pas un fusible 16. Ne procédez pas à modification intérieur sans l’accord du fournisseur 17. Marquez les conducteurs avant de les déconnecter 18. Ne déplacez jamais des conducteurs d’une borne à une autre 19. Soyez attentif à la disposition des pièces avant leur démontage, faites un croquis si nécessaire 20. Veillez à ne pas perdre les vis 21. Essai après intervention par l’utilisateur 22. Ne pas nettoyez au pinceau le pupitre 23. Conservez la documentation technique à un lieu sur 24. Maintenez le dossier technique à jour 25. Exigez du service après vente un rapport détaillé de son intervention Maintenance préventive pouvant être exécutée par le service technique interne (semestrielle) : Activités courantes : 1. Nettoyage, vérification de la mobilité, resserrage des vis et boulons, ajustage et lubrification de certaines parties des équipements auxiliaires tel que table et statif vertical avec potter, colonne porte tube et table basculante avec sériographie 2. Nettoyage des rails THIERNO BEUGBAMBA SOW/ CNFTMH PROMO 2016-2019 31 3. Vérification du bon état des câbles acier et chaines pour la suspension des parties mobiles 4. Vérification de l’entrée correcte et de la bonne isolation des câbles 5. Vérification de la connexion du câble de mise à la terre à l’électrode externe et aux appareils 6. Vérification de la bonne isolation de l’équipement Activités spécifiques : A. 1. 2. 3. 4. B. 1. 2. 3. C. Vérification de la bonne fixation : Des butées de fin de course de la colonne porte tube Du chariot guide plafonnier de la colonne porte tube Du tube à RX et du diaphragme Des équipements auxiliaires au sol, plafond et contre les murs Vérification du bon fonctionnement : De l’arrêt automatique de la table basculante en position verticale, horizontale et trendelenburg Des freins mécaniques ou électromagnétiques Des contacts poussoirs, interrupteurs et sélecteurs Directives pour la localisation de pannes classiques : Vérification préliminaire : 1. Présence de l’alimentation et tension réseau correct 2. Etat de l’ensemble des fusibles 3. Bruits symptomatiques 4. Rotation de l’anode Essai de commander la graphie : 5. Sans potter 6. En changeant de foyer 7. En changeant de tube les différents paramètres à contrôler lors d’un contrôle qualité en radiologie : 1. générateur HT : tension d’entrée isolation galvanique tension de sortie courant de sorti 2. tube à RX : collimation alignement linéarité reproductibilité précision pouvoir de résolution homogénéité 3. cassette : THIERNO BEUGBAMBA SOW/ CNFTMH PROMO 2016-2019 32 propreté contact étanchéité sensibilité 4. développeuse : sensitométrie température des bains temps de développement 5. chambre noire : étanchéité lampe température et hygrométrie 6. négatoscope : propreté luminosité couleur et température du tube principaux facteurs d’influences pour améliorer la qualité de l’image radiologique : Equipement de la chaine de radiologie Générateur Tube à RX cassette Développeuse Chambre noire négatoscope Outils techniques de contrôle qualité Multimètre Fréquencemètre Testeur de sécurité KV pic mètre Thermomètre Hygromètre oscilloscope milieux Ressources humaines Ressources documentaires Humidité Température plombage Ingénieurs biomédicaux Techniciens biomédicaux radiologues Doc techniques des équipements Guide des bonnes pratiques RSQM de l’équipement Protocole de contrôle qualité radiologie numérique vs radiologie analogique : numérique source radiogène corps irradié support variable mais pas de film lecture post-processing THIERNO BEUGBAMBA SOW/ CNFTMH analogique Source radiogène Corps irradié Couple écran-film Développement Visualisation sur négatoscope PROMO 2016-2019 33 visualisation sur écran envoi (film, CD room, Web) archivage électronique Envoi Archivage Radiologie numérique : l’ensemble des techniques permettant d’obtenir des images numérisées. En radiographie, la numérisation peut se faire : en scannant le film qui a été développé suivant la méthode traditionnelle (analogique). Cette technique est importante dans le contexte de l'archivage des clichés. en scannant une plaque phosphore réutilisable qui a été marquée par l'image radiologique. On fait référence à ces systèmes en tant que « CR ». en utilisant des détecteurs indirectement ou directement sensibles aux rayons-X tels que les détecteurs linéaires fonctionnant avec des lignes de diodes, des détecteurs fonctionnant sur base de caméras CCD ou des panneaux plans utilisant des capteurs CMOS, des galettes de silicium amorphe (@-Si) ou des galettes de sélénium amorphe (@-Se). On parle généralement de « DR » En radioscopie, la numérisation se fait en temps réel et seule la troisième méthode est possible. On trouve principalement des systèmes à amplificateur de brillance ou à panneaux plans. De manière générale, par rapport à la radiologie traditionnelle sur film, la radiologie numérique permet : de se passer des consommables et des produits chimiques ; d'obtenir une meilleure qualité d'image notamment grâce aux possibilités offertes par le filtrage numérique ; de donner accès à plus d'information de par la meilleure résolution de contraste (l'œil ne peut voir qu'environ 200 niveaux de gris ; les numérisations s'effectuent sur entre 4000 (12 bits) et 65000 (16 bits) niveaux de gris suivant les appareils qui peuvent être ramenés à des niveaux accessibles l'œil de manière optimisée suivant l'information recherchée) ; le stockage et l'envoi des informations via support numérique Un capteur plan est un appareil qui permet d'obtenir instantanément une image radiologique numérique lors de la prise d'une radiographie. On fait généralement référence à l'appareil sous les vocables DR pour « Digital Radiography » ; contrairement aux systèmes dits « à cassette » (écran ERLM) nommés CR pour « Computed Radiography ». THIERNO BEUGBAMBA SOW/ CNFTMH PROMO 2016-2019 34 Suivant le principe physique utilisé, ces capteurs se divisent en deux grandes familles : les capteurs à conversion directe : les rayons-X sont directement transformés en signal électrique (technique CMOS) ; les capteurs à conversion indirecte : les rayons-X sont transformés en lumière (technologies silicium ou sélénium amorphes) qui est à son tour transformée en signal électrique. acquisition Stockage sur phosphore film Numérique traitement visualisation différents protocoles Console, CD, film et algorithmes Analogique film stockage Stockage dans pacs Diffusion WEB film manifestation de l’usure normale d’un tube à RX : 1. une perte de la puissance radiante nécessitant une augmentation progressive des paramètres (cette perte est due à l’état de la piste rendu rugueux sous l’effet du bombardement et de la chaleur) 2. une rupture d’un filament restreignant les activités à l’utilisation d’un seul foyer DR (capteur direct) : conversion directe avec scintillateur + photoconducteur CR vs DR : CR (poudre ou cristaux) K7 à placer et à lire Usure car manipulation pour lecture Moins cher Remplacement facile DR (capteur direct) Pas de K7 mais un support fixe dans la table Peu d’usure car pas de manipulation Cher Remplacement peu facile AUTOMATE D’HEMATOLOGIE Permet de réaliser l’hémogramme (étude cytologique quantitative et qualitative du sang circulant) 1. 2. 3. 4. 5. les applications au labo (diagnostic clinique) anémie infection inflammation leucémie thrombocytose THIERNO BEUGBAMBA SOW/ CNFTMH PROMO 2016-2019 35 6. dopage 7. thrombopénie Composition du sang : 1. plasma 55% (90% d’eau, 10% sels minéraux, vitamines, nutriments, hormones, anticorps, protéines de coagulation et déchets) 2. cellules sanguines 45% (RBC, WBC, PLT) rôle du diluant : il joue le rôle de conducteur la pompe : elle crée la dépression qui assure l’aspiration du fluide types ou principes de comptage : Il existe deux principes de comptage : 1. principe Coulter ou la variation d’impédance L'appareil utilise les variations d’une résistance électrique afin de déterminer la taille des cellules sanguines. Les cellules en passant à travers une ouverture déplacent un volume égal de fluide conducteur. De plus un courant électrique est appliqué au niveau de cette ouverture. Chaque passage d'une cellule à travers l'ouverture provoque alors une augmentation de la résistance électrique. Cette augmentation est traduite en impulsions électriques dont la hauteur est directement proportionnelle au volume cellulaire. La détermination de la taille de la cellule est donc basée sur le déplacement du liquide et on obtient par conséquent la mesure du volume cellulaire (c'est-à-dire le VGM) directement. Le nombre de globules rouges est déterminé par le total d’impulsions enregistrées. Le taux d’hématocrite est alors déduit selon la formule : Ht = GR3VGM/10. 2. la méthode optique Elle associe la cytométrie en flux et la diffraction lumineuse. La source de lumière peut être un laser ou une lampe au tungstène La cytométrie en flux consiste globalement à faire défiler une à une des cellules devant un faisceau laser. Plus précisément, on utilise d'abord un système d'hydro-focalisation qui va permettre de canaliser les cellules et de les faire passer en file indienne. Lors de leur passage à travers le laser, elles émettent des signaux lumineux qui sont analysés par l'ordinateur associé au cytomètre. Ces signaux peuvent être de plusieurs natures comme par exemple une diffraction de la lumière par la cellule qui est alors liée à sa taille ou un signal de THIERNO BEUGBAMBA SOW/ CNFTMH PROMO 2016-2019 36 fluorescence émis spontanément par la cellule ou parce qu'elle a été marquée par un antigène, une coloration... le rôle des réactifs en hématologie : 1. le diluant : c’est une solution électrolytique saline et tamponnée. Rôle : il permet la dilution et la préparation des échantillons à analyser. Il assure aussi une dynamique de flux optimale dans l’ensemble des systèmes hydrauliques de l’appareil. Son action électrolytique aide au comptage des cellules par impédance. Il est également utilisé pour stopper les réactions chimiques de certains autres réactifs et lors des cycles de rinçage et nettoyage des systèmes hydrauliques. 2. Le nettoyant ou cleaner : l’action combinée d’une enzyme protéolytique et d’un détergent Rôle : il assure l’élimination des résidus protéiques et empêche les tubes hydrauliques de s’encrasser et/ou de se bloquer grâce à l’action combinée d’une enzyme protéolytique et d’un détergent La lyse : Rôle : elle brise la membrane cellulaire des érythrocytes. L’ajout d’agent surfactant libère l’hémoglobine. Le fer contenu dans les GR est oxydé et les complexes obtenus sont quantifiés par la méthode spectrophométrique (550nm) La basolyse : Rôle : elle brise la membrane des leucocytes à l’exception des basophiles. La différenciation entre les basophiles et les autres noyaux leucocytaires est effectuée par mesure du volume (impédance) Le fluocyte : Rôle : il contient une coloration spécifique aux acides nucléiques. Les molécules de coloration traversent la membrane et se fixent aux acides ribonucléiques. La leucodiff/ l’eosinophix : Rôle : lyse les érythrocytes, stabilise les leucocytes dans leur forme originelle et teinte les noyaux des éosinophiles avec une coloration spécifique. La réaction est stoppée par le diluent après un temps prédéfini. THIERNO BEUGBAMBA SOW/ CNFTMH PROMO 2016-2019 37 La réticulo : Rôle : il contient une coloration spécifique aux acides nucléiques. Les molécules de coloration traversent la membrane et se fixent aux acides ribonucléiques. ENTRETIEN GENERAL Entretien journalier - Nettoyer l’extérieur de l’appareil, y compris les touches de commande et l’écran - Vérifier qu’il n’y a pas de bulles d’air dans les tuyauteries de réactifs - Vérifier toujours les fuites de réactifs dans le circuit hydraulique - Vérifier toujours les fuites d’air ou de vide dans le circuit - Eviter les allumages et extinctions intempestifs - Eviter la pollution des réactifs par la poussière - Ne pas tirer sur le bec d’aspiration après aspiration - Mélangez soigneusement l’échantillon avant emploi - Respecter la procédure de Shut Down - Recouvrir l’appareil avec une housse Entretien hebdomadaire • Effectuer un rinçage interne avec une solution détergente ou fongicide • Nettoyer et rincer les bacs de mesure • Nettoyer les transducteurs • Nettoyer la vanne d’échantillonnage Entretien semestriel • Dépoussiérer l’intérieur de l’appareil • Remplacer les cordons des pompes de l’appareil Entretien annuel • Remplacer les tuyauteries hydrauliques • Remplacer les joints des seringues • Remplacer la lampe et les fusibles si nécessaire MATERIEL NECESSAIRE 1. Chiffon doux 2. Eau distillée 3. Solution de nettoyage préconisée THIERNO BEUGBAMBA SOW/ CNFTMH PROMO 2016-2019 38 4. Détergent doux 5. Souffleur 6. Gants 7. Rotateur de tubes 8. Etalons, contrôles 9. Jeu de tourne vis 10. Testeur électrique GUIDE DE DEPANNAGE ELECTROCARDIOGRAPHE (ECG) C’est un appareil qui permet d’avoir un électrocardiogramme afin de faire le diagnostic des affections du myocarde et celui des troubles du rythme cardiaque ou de surveiller en continue l’ECG d’un patient dans le cadre du monitorage. Dérivation : C’est le tracé continu obtenu à partir d’une paire d’électrode. Les types de dérivation : Wilson (V1,V2,V3,V4,V5,V6) Goldberger (aVF,aVR,aVL) Einthoven (D1,D2,D3) Les types d’ECG: ECG une piste (permet d’enregistrer successivement des 12 dérivations de l’ECG) ECG trois pistes (enregistrer simultanément 3 dérivations) ECG six pistes ou plus (acquisition simultanée des 12 dérivations) THIERNO BEUGBAMBA SOW/ CNFTMH PROMO 2016-2019 39 Synoptique: Calibration Filtre Câble Électrodes Circuit isolation et protection Sélection des dérivation Préamplificateur Amplificateur de puissance Enregistrement graphique Les perturbations du tracé ECG : 1. 2. 3. 4. 5. 6. La fréquence 50Hz Le patient La prise de terre Le réseau d’alimentation Tremblement musculaire Instabilité de la ligne isoélectrique Entretien et maintenance : 1. 2. 3. 4. 5. Dépoussiérage et nettoyage Remplacement du papier Remplacement des batteries Entretien des stylets Vérifier l’intégrité du câble patient Les consommables recommandés : 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. Câble patient Stylet Batteries Rouleau de papier thermosensible Electrodes Bracelet Tube de pate conductrice THIERNO BEUGBAMBA SOW/ CNFTMH PROMO 2016-2019 Marqueur d’événement