
Le calcul fait un certain nombre d'hypothèses qui font de ce maximum un majorant,et non un
maximum atteignable. Des calculs modernes plus élaborés [17], [18] montrent que le
maximum est plus bas. À la limite de Betz, le vent voit sa vitesse divisée par trois;pour
maintenir le même débit, la surface de sortie doit donc être multipliée par trois. On voit que la
courbe du rendement est assez plate, ce qui signifie que le rendement reste assez bon même
quand on s'éloigne significativement de l'optimum.
C'est cette limite théorique appelée limite de Betz qui fixe la puissance maximale extractible
pour une vitesse de vent donnée. Cette limite n'est en réalité jamais atteinte et chaque éolienne
est définie par son propre coefficient de puissance exprimé en fonction de la vitesse relative
"Jo représentant le rapport entre la vitesse de l'extrémité des pales de l'éolienne et la vitesse du
vent.On définit alors un coefficient de pUIssance de l' aérogénérateur par la relation suivante:
on peut donc écrire :
Avec :
Ωtl: est la vitesse de rotation avant multiplicateur (axe lent) et Rp : est le rayon de pale de l'
éolienne.
On note que ce coefficient de puissance Cp peut évoluer pour le même type de turbine en
fonction du nombre des pales 1, 2, 3 et 4, mais sa valeur reste bien en dessous de la limite de
Betz (0.59). Et pour la même turbine ce coefficient peut varier aussi en fonction de l'angle de
calage qui indique le degré d' inclinaison des pales.
Fonctionnement optimal d'une éolienne
La derniere relation du paragraphe ci-dessus indique que la puissance éolienne captée est
proportionnelle au cube de la itesse du vent. Donc, il existe pour la puissance éolienne