jordana2004

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Relations pathologiques œil-dent : point de vue
du stomatologiste et de l’odontologiste
Eye-tooth pathological relationships: dentist and
stomatologist viewpoint
F. Jordana (Chirurgien-dentiste, assistante hospitalo-universitaire,
attachée de recherche)
a,b
, Y. Fronty (Chirurgien-dentiste,
adjoint au chef de service)
c
,
P. Barbrel (Spécialiste des hôpitaux des Armées, chef de service)
d,
*
a
Faculté d’odontologie, Université Bordeaux 2, 16, cours de la Marne, 33000 Bordeaux, France
b
Laboratoire d’anatomie médicochirurgicale appliquée, Université Bordeaux 2,
246, rue Léo-Saignat, 33000 Bordeaux, France
c
Service d’odontologie, Hôpital d’Instruction des Armées Robert Picqué, 351, route de Toulouse, BP 28,
33998 Bordeaux Armées, France
d
Service de chirurgie maxillofaciale et stomatologie, Hôpital d’Instruction des Armées Robert Picqué,
351, route de Toulouse, BP 28, 33998 Bordeaux Armées, France
MOTS CLÉS
Œil ;
Dent ;
Infection focale ;
Uvéite odontogène ;
Cellulite orbitaire
KEYWORDS
Eye;
Tooth;
Focal infection;
Odontogenic uveitis;
Orbital cellulitis
Résumé Les relations pathologiques entre l’œil et la dent sont connues depuis long-
temps, bien qu’elles soient extrêmement rares. Il existe de nombreuses manifestations
oculaires d’origine dentaire (uvéite, cellulite, conjonctivite, trouble de l’accommoda-
tion, larmoiement...). Les séquelles ophtalmiques à long terme d’une pathologie dentaire
peuvent être extrêmement graves : diminution permanente de l’acuité visuelle, diplopie
ou même cécité... Les conséquences d’une infection orofaciale affectant l’orbite et le
système nerveux central peuvent être l’hémiparalysie, voire la mort. Le stomatologiste,
le chirurgien-dentiste et l’ophtalmologiste doivent associer leurs compétences pour
l’établissement d’un diagnostic et la mise en place d’un traitement local et/ou général.
© 2004 Elsevier SAS. Tous droits réservés.
Abstract Pathological relations between the eye and the tooth are known for a long time,
although they are extremely rare. There are many ocular demonstrations of dental origin
(uveitis, cellulitis, conjunctivitis, accommodation disturbances, watering...). Long-term
ophthalmic sequelae of a dental pathology can be extremely serious : permanent
reduction of vision, diplopia or even blindness... Consequences of oro-facial infection
affecting orbit and central nervous system can be hemiparalysy, even death. Stomatolo-
gists, dental surgeons and ophthalmologists should associate their competences for the
diagnosis establishment, and the implementation of a local and/or general treatment.
© 2004 Elsevier SAS. Tous droits réservés.
* Auteur correspondant.
Adresse e-mail : [email protected] (P. Barbrel).
EMC-Dentisterie 1 (2004) 417–428
http://france.elsevier.com/direct/EMCDEN/
© 2004 Elsevier SAS. Tous droits réservés.
doi: 10.1016/j.emcden.2004.06.003
Introduction
Devant une pathologie oculaire, le stomatologiste,
l’odontologiste et l’ophtalmologiste doivent asso-
cier leurs compétences ; de leur étroite collabora-
tion dépend le traitement (local et/ou général)
dispensé au patient. La guérison, l’avenir fonction-
nel de l’œil, la prévention des récidives dépendent
de leur précocité et de l’efficacité du traitement.
Le stomatologiste et le chirurgien-dentiste
jouent un rôle important et doivent donc connaître
les relations entre l’œil et la dent. Ils doivent
établir un diagnostic étiologique et dispenser un
traitement buccodentaire.
Nous verrons tour à tour, après un rapide histo-
rique et un rappel sur les rapports embryologiques
et anatomiques entre l’œil et la dent, l’étiopatho-
génie, les affections dentaires causales, les ta-
bleaux cliniques susceptibles d’être rencontrés.
Nous finirons sur l’examen stomatologique et la
conduite à tenir pour le stomatologiste et le
chirurgien-dentiste.
Historique
Les relations pathologiques sont connues depuis
longtemps.
Le Code d’Hamourabi (fondateur de l’empire
babylonien), 2258 avant JC, décrit, dans ses tables,
les relations entre les maladies de l’œil et celles
des dents.
Hippocrate, dans ses Aphorismes périopsos, dé-
finit la relation de cause à effet entre certaines
suppurations intraorbitaires et un foyer infectieux
dentaire.
L’iconographie chrétienne représente volon-
tiers, main dans la main, sainte Apolline (protec-
trice des dents) et sainte Lucie (protectrice des
yeux).
Pour Ambroise Paré, la canine maxillaire corres-
pond à la « dent de l’œil » ou « œillère ». Il définit
les rapports de contiguïté entre les dents et le
globe oculaire.
Des auteurs anglo-saxons dénoncent l’impor-
tance des foyers infectieux dentaires dans la ge-
nèse des infections focales. En 1910, Hunter accuse
la septicité apicale dentaire d’être le point de
départ de nombreuses infections, dans sa confé-
rence publiée dans The Lancet. Ce médecin colonel
anglais prône l’extraction dentaire systématique et
accuse les « mausolées d’or (couronnes, bridges,
onlays...) sur des tombeaux de microbes ».
56
En
1912, Billings énonce sa théorie de l’infection fo-
cale qui repose sur l’essaimage à distance de toxi-
nes bactériennes. Celle-ci serait la cause principale
des troubles à distance. « La bouche est l’ennemie
mortelle de l’œil ». Ces thèses eurent peu d’écho
en France, mais en eurent beaucoup outre-
Atlantique.
27
En 1914, les travaux français de Dor (Lyon) et de
Polliot (Besançon) démontrent le rôle des lésions
apicales, souvent cliniquement muettes, dans
l’étiologie des uvéites. Les extractions dentaires se
multiplient alors.
27
Fromaget publie, en 1924,
d’importants travaux sur les rapports entre lésions
oculaires et lésions dentaires. Les manifestations
oculaires d’origine dentaire ne sont alors plus niées
(Worms et Bercher, Lepoivre, Dechaume, Reilly...).
Ces auteurs prônent une position moins catégori-
que.
27
En 1951, au congrès de l’Association dentaire
américaine, les participants furent unanimes pour
considérer comme minime le danger des infections
focales.
Actuellement, les cliniciens ont une position plus
modérée. L’étiologie dentaire est possible, mais
rare.
Il n’existe que peu d’études récentes documen-
tées sur ce sujet. La littérature existante se résume
souvent à des cas cliniques.
Rapports
Rapports embryologiques
Il existe un lien ontogénique étroit entre l’œil et la
dent.
L’origine embryologique des dents est double :
l’ectoderme du stomodeum est issu du premier arc
branchial, l’ectomésenchyme des crêtes neurales
encéphaliques. De même, le globe oculaire a une
double origine embryologique : l’œil est constitué
d’une vésicule optique, émanation du diencéphale,
qui préside à l’élaboration de la rétine sensorielle
et pigmentaire. Autour de celle-ci, vers le 40
e
jour,
affluent les cellules des crêtes neurales encéphali-
ques qui vont se différencier en enveloppes et
structures périoculaires (choroïde, sclérotique, en-
dothélium de la cornée, cellules pigmentaires de
l’iris...).
11
L’œil et la dent ont donc une origine
embryologique commune : ils dérivent de l’épi-
blaste.
Les éléments ectodermiques de l’œil (cristallin
et rétine) et le développement du maxillaire et de
la mandibule évoluent dans la même période (entre
la cinquième et la septième semaine).
Mais, plus encore, c’est la mise en place des
structures de soutien qu’il faut considérer.
56
Le
développement volumétrique et la fusion médiane
418 F. Jordana et al.
des bourgeons faciaux de la cinquième et la sixième
semaines expliquent la contiguïté entre la cavité
orbitaire et la cavité buccale, malgré leur éloigne-
ment topographique. C’est à ce stade de dévelop-
pement de la face que des défauts mineurs de
fusion entre bourgeon nasal interne et bourgeon
maxillaire expliquent l’agénésie, voire l’ectopie de
certains germes dentaires, par dysmigration des
odontoblastes. Leur évolution pourra être à l’ori-
gine d’accidents infectieux ophtalmologiques.
La complexité du développement de la face de
l’embryon explique l’éventualité des malforma-
tions craniofaciales. Anomalies dentaires et oculai-
res coexistent fréquemment dans de nombreux syn-
dromes craniofaciaux, comme le syndrome de
Crouzon, la maladie de Marfan, le syndrome de
Pierre Robin...
17
Rapports anatomiques
Du fait des rapports anatomiques de voisinage entre
l’œil et la dent, une lésion dentaire peut, par
simple contiguïté et par diffusion, provoquer une
atteinte de l’œil.
Rapports osseux
Le maxillaire supporte les dents supérieures dans sa
partie inférieure, entre dans la constitution de la
cavité orbitaire par sa partie supérieure, et com-
prend une cavité centrale : le sinus maxillaire
(Fig. 1). Certains auteurs comme Worms et Bercher
pensent que la propagation d’une infection den-
taire à l’œil doit se faire par le relais sinusien (la
« sinusite latente »).
14
La face supérieure du maxillaire est une fine
lame osseuse, rendue encore plus fragile par la
présence du canal infraorbitaire. La mince sépara-
tion entre sinus maxillaire et cavité orbitaire expli-
que la propagation des infections ou des tumeurs.
Parmi les rameaux vasculonerveux inclus dans la
paroi antérieure du sinus maxillaire, un émanant de
l’alvéole de la canine vient s’ouvrir en avant du
canal lacrymal au niveau de l’angle inféromédial de
l’orbite. C’est par cette voie intraosseuse que peu-
vent se propager, jusqu’au grand angle de l’œil,
des suppurations ayant une origine alvéolaire. Ces
canaux (dits « de Parinaud ») favorisent la diffusion
de l’infection vers l’œil.
Le même périoste recouvre les canalicules den-
taires, le canal lacrymonasal et l’orbite.
63
Le volume des sinus étant variable, les rapports
dents – sinus le sont également. Dents et sinus
maxillaire sont séparés par2à4mmd’os spon-
gieux. Parfois, certains apex font saillie dans le
sinus (sinus procident) ; les dents antrales corres-
pondent aux prémolaires et premières molaires
maxillaires, rarement des deuxièmes et troisièmes
molaires et des canines. De plus, la barrière osseuse
n’est pas perméable. Elle est traversée par de
nombreux pertuis où passent de fines ramifications
des nerfs, artérioles et veinules dentaires. Chez
l’enfant, les germes des dents définitives se super-
posent à ceux des dents déciduales et se trouvent
situés très près de l’orbite ; comme chez l’adulte
dans les cas d’ectopie ou d’inclusion dentaire.
Cette disposition explique la propagation fréquente
des suppurations d’origine dentaire au rebord infé-
rieur de l’orbite chez l’enfant.
39
Rapports vasculaires
Artères
Il existe de nombreuses anastomoses (Fig. 2):
entre l’artère maxillaire et l’artère ophtalmi-
que (branche de l’artère carotide interne) ;
entre l’artère faciale et l’artère ophtalmique
par l’artère angulaire de l’œil.
Le système carotidien externe (destiné à la face,
aux téguments de la tête et à la partie supérieure
de l’axe aérodigestif) participe à la vascularisation
orbitaire.
Veines
Il existe des anastomoses (Fig. 3):
entre la veine ophtalmique supérieure et le
tronc thyro-linguo-facial par la veine angu-
laire. La veine ophtalmique supérieure se jette
dans le sinus caverneux, ce qui explique la
possibilité des thrombophlébites craniofacia-
les ;
Figure 1 Rapports osseux œil-dent. 1. Cavité orbitaire ; 2. sinus
maxillaire.
419Relations pathologiques œil-dent : point de vue du stomatologiste et de l’odontologiste
entre la veine ophtalmique inférieure et le
plexus ptérygoïdien (qui draine les plexus orbi-
taire, sinusaux et péridentaires et qui possède
des anastomoses avec le sinus caverneux) par
la veine infraorbitaire ;
entre les veines ophtalmiques supérieure et
inférieure.
De plus, les veines faciale et angulaire sont dé-
pourvues de valvules ; le sens du courant sanguin
peut s’inverser.
Vaisseaux lymphatiques
Les nœuds lymphatiques submandibulaires, au
nombre de trois à six de chaque côté, reçoivent les
lymphatiques des paupières et de la conjonctive,
de la joue, des lèvres, des gencives et du plancher
buccal.
Pour Larmande et al.
32
, l’absence de système
lymphatique orbitaire semble exclure toute propa-
gation de l’inflammation par voie lymphatique.
Pour cet auteur, il est exceptionnel qu’une infec-
tion dentaire entraîne une cellulite orbitaire par
l’intermédiaire d’une septicémie.
Rapports nerveux
L’innervation sensitive de l’œil et des dents est
assurée par la V
e
paire des nerfs crâniens, le nerf
trijumeau, par sa racine sensitive (racine supé-
rieure, la plus volumineuse).
L’innervation de l’œil et des arcades dentaires
est donc sous la dépendance des branches du triju-
meau, le nerf le plus réflexogène de l’organisme.
36
Le trijumeau est en connexion étroite avec la plu-
part des nerfs crâniens (nerf facial, nerf oculomo-
teur, nerf trochléaire), des nerfs cervicaux, des
systèmes sympathique et parasympathique.
Ainsi, toute irritation de la pulpe, qui est très
riche en fibres neurovégétatives, entraîne une at-
teinte trigéminale et sympathique. Cela peut occa-
sionner ensuite un accident oculaire réflexe.
Rapports cellulaires
Les espaces celluleux font largement communiquer
la région jugale et le plan musculaire des paupiè-
res.
Au niveau de l’apex de la canine et des premières
prémolaires, prend naissance une coulée cellulaire
verticale, qui s’étale dans la région génienne
haute, s’allonge dans le sillon nasogénien pour
aboutir à l’angle médial de l’œil. Seul le rebord
orbitaire sépare les tissus celluleux orbitaire et
nasogénien. Une ostéite diffuse du maxillaire peut
ainsi intéresser l’orbite. Le tissu nasogénien se
poursuit dans le tissu celluleux lâche de la paupière
inférieure. Cela explique la diffusion rapide de
certaines cellulites aiguës géniennes vers l’angle
médial de l’œil et la présence alors d’un œdème
palpébral. Le tissu celluleux de la région infra-
temporale peut être infecté directement par une
dent de sagesse supérieure et propager l’infection
au tissu celluleux de l’orbite, par voie postérieure.
Figure 2 Rapports vasculaires artériels œil-dent. 1. Artère
maxillaire ; 2. artère carotide externe ; 3. artère ophtalmique ;
4. artère angulaire ; 5. artère faciale ; 6. artère maxillaire.
Figure 3
Rapports vasculaires veineux œil-dent. 1. Veine jugu-
laire interne ; 2. veine jugulaire externe ; 3. sinus caverneux ; 4.
veine ophtalmique supérieure ; 5. veine ophtalmique inférieure ;
6. veine angulaire ; 7. veines ptérygo-ophtalmiques ; 8. veines
ptérygocaverneuses ; 9. plexus ptérygoïdien ; 10. veine faciale.
420 F. Jordana et al.
Ceci est exceptionnel, sauf en cas de participation
veineuse.
39
Le globe oculaire évolue dans une atmosphère
celluleuse à l’intérieur d’une cavité osseuse bien
plus grande que lui. Cela lui permet une grande
mobilité, mais aussi la diffusion des processus sep-
tiques au sein du cône orbitaire et vers l’étage
moyen de la base du crâne.
56
Étiopathogénie
Les interactions sont le plus souvent hypothétiques
ou établies par la disparition de l’affection oculaire
après traitement de la pathologie dentaire, a pos-
teriori.
Elles expriment une réalité clinique quotidienne
et justifient un examen buccodentaire systémati-
que pour une pathologie oculaire dont l’étiologie
n’est pas connue.
Manifestations réflexes
Elles seraient dues à la richesse des connexions
anastomotiques nerveuses (nerf trijumeau et sys-
tème sympathique). Pour Lepoivre et Raison
36
, cha-
que fois qu’une pulpe dentaire est irritée, il y a
atteinte trigéminale et sympathique.
Elles sont très souvent évoquées pour expliquer
certaines manifestations fonctionnelles chroni-
ques : douleur, troubles de l’accommodation, pho-
tophobie, blépharospasme.
17
Manifestations oculaires infectieuses
de voisinage
Il s’agit de la propagation, le plus souvent aux
annexes, d’un foyer infectieux, par extension de
proche en proche (périoste, sinus, fosse infra-
temporale et fente fissure orbitaire inférieure) ou
par voie veineuse rétrograde.
Dans le rapport de la Société française d’ophtal-
mologie de 1986, concernant les neuropathies opti-
ques, Hamard et al.
23
, se basant sur l’article de
François et Van Oye sur les uvéites et les névrites
optiques
20
, considèrent que l’infection par conti-
guïté (par voie osseuse, périostée, par le sinus
maxillaire) est exceptionnelle ; pour l’infection
focale (propagation par voie sanguine jusqu’à
l’œil), cet auteur rappelle qu’aucun germe n’a été
mis en évidence au niveau de l’œil. Dans son rap-
port de 1997, la Société française d’ophtalmolo-
gie
17
considère la propagation par contiguïté
comme la cause principale des atteintes oculaires
d’origine dentaire.
Manifestations immunitaires
Des réactions allergiques de type humoral I, II, III ou
de type retardé IV semblent être la cause dans les
uvéites, les vascularites rétiniennes et les neuropa-
thies optiques observées lors de pathologies dentai-
res. Les antigènes bactériens et la nature antigéni-
que de biomatériaux dentaires en seraient à
l’origine, le typage immunogénétique human
leukocyte antigen (HLA) B27 les favoriserait.
17
Pour Hamard et al.
23
, c’est la théorie la plus
souvent admise actuellement. Seul, alors, le foyer
infectieux dentaire compte et son siège importe
peu.
Il est probable qu’une cause infectieuse puisse
entraîner des phénomènes immunitaires secondai-
res, analogues à ceux rencontrés au cours des uvéi-
tes non infectieuses et responsables de la pérenni-
sation de l’inflammation intraoculaire. Il paraît
donc impossible de dissocier les causes infectieuses
des mécanismes purement immunitaires.
35
Affections dentaires responsables
de complications ophtalmiques
L’étiologie dentaire peut apparaître plus ou moins
évidente selon les signes retrouvés lors de l’examen
clinique et radiologique.
6,64
Causes dentaires
Les causes dentaires sont répertoriées dans le Ta-
bleau 1.
Causes péridentaires et diverses
Elles sont plus rarement retenues (Tableau 2).
Tableaux cliniques
L’orbite est la cible favorite des manifestations
ophtalmologiques de la pathologie dentaire. Elle
doit ce privilège à sa proximité anatomique, à la
richesse de ses connexions vasculonerveuses et à
son hétérogénéité tissulaire.
17
Atteintes infectieuses
Au niveau des paupières
Œdèmes et abcès palpébraux inférieurs. Par conti-
guïté d’une dent infectée.
Au niveau du rebord orbitaire
Ostéopériostite aiguë.
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