Etudes de cas mer Noire

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COMMENT EXPORTER LES HYDROCARBURES ?
1-Les routes pour exportateur les hydrocarbures iraniens sont nombreuses mais ne sont pas toutes possibles. Il y
a les routes du Caucase. C'est-à-dire passer par l'Azerbaïdjan, la Géorgie, la mer Noire, puis les détroits turcs. Mais
sur cette piste, il y a le conflit du Haut-Karabagh.
2-Les routes pour exportateur les hydrocarbures iraniens sont nombreuses mais ne sont pas toutes
possibles. Par l'ouest, c'est-à-dire l'Irak, la Syrie, puis le Liban et la Méditerranée, il est impossible de construire
des gazoducs et des oléoducs.
3-Les routes pour exportateur les hydrocarbures iraniens sont nombreuses mais ne sont pas toutes
possibles. Avec la Turquie, les rivalités sont trop importantes dans les deux puissances du régional.
4-Les routes pour exportateur les hydrocarbures iraniens sont nombreuses mais ne sont pas toutes
possibles. Par sud du pays, golfe Persique, puis le canal de Suez ou même par le cap de Bonne-Espérance, le
trajet est trop long et trop cher.
5-Les routes pour exportateur les hydrocarbures iraniens sont nombreuses mais ne sont pas toutes possibles. La
meilleure solution semble donc être le passage par l'Arménie, la Géorgie, la Mer Noire et la Méditerranée. C'est là
la route la plus courte, et moins coûteuse, et c'est celle pour le moment emporté les faveurs des investisseurs,
et même du gouvernement iranien.
UN PAYS RICHE EN HYDROCARBURES
L'Iran dispose d'importantes réserves d'hydrocarbures. Au niveau du pétrole, il y a un quatrième rang mondial
derrière le Venezuela, l'Arabie Saoudite et le Canada, avec 9,3% du total des réserves prouvées de pétrole de la
planète. En 2016, sa production a atteint 3 600 000 barils par jour. Et 70% de cette production est
exportée. Principalement vers l'Asie (la Chine, l'Inde, le Japon, la Corée du Sud), mais aussi désormais vers
l'Europe.
En gaz, on the place to first rang mondial, avec 18,2% du total des réserves prouvées dans le monde.
Mais cet immense potentiel est peu exploité. Parce que le gisement est géant de South Pars n'est pas
encore totalement développé. Pour ce qui est des infrastructures et des infrastructures, ils sont
maintenant disponibles pour l'Asie, l'Europe ou l'Europe.
Articles
La mer Noire : une petite mer aux grands enjeux
stratégiques
17/05/2015
|
http://www.diplo-mates.com/single-post/2015/05/17/La-mer-Noire-une-petite-mer-aux-grands-enjeux-strat%C3%A9giques
Emma DUREUX, SITE : DIPLOMATES
La Mer Noire est une mer quasi-fermée, reliée à la Méditerranée par le détroit de
Bosphore et des Dardanelles. Depuis la Guerre Froide, ses enjeux stratégiques suscitent
l’intérêt croissant des Etats riverains (Turquie, Bulgarie, Roumanie, Ukraine, Russie et
Géorgie auxquels on a coutume d’ajouter la Moldavie), de l’Union Européenne et de
l’OTAN, ainsi que dles Etats-Unis.
Le contrôle des détroits de la mer Noire
Contrôler un détroit, c’est s’assurer de garder un œil sur le transport maritime qui y passe.
En l’occurrence, le détroit des Dardanelles et celui du Bosphore appartiennent à la Turquie
depuis le traité de Montreux en 1936. Mais ces détroits sont des « eaux internationales »
pour les navires de commerce : en temps de paix, la Turquie n’a pas le droit d’en empêcher
le passage, mais peut inspecter les navires et leur imposer des droits de passage.
Chaque année, environ 50 000 navires passent par le détroit de Bosphore, dont plus de 8
000 transportent du gaz naturel liquéfié (GNL) et du pétrole. A nouveau, par le contrôle de
ces deux détroits, la Turquie bénéficie d’une source de revenus confortable, ce qui
souligne le caractère stratégique de leur possession.
Des hydrocarbures peu exploités : vers une guerre des oléoducs ?
On peut considérer que la mer Noire comme « la route de la soie » du 21e siècle car
plusieurs gazoducs et oléoducs traversent déjà cette zone vers l’Europe, très dépendante
de ce trafic. Les hydrocarbures qui transitent par la mer Noire proviennent de la Russie
(Sibérie) et de la mer Caspienne (Bakou), mais passent par des pays de transit riverains,
tels que la Géorgie et la Turquie : pétrole et gaz sont une source de revenus très
profitables pour ces pays, qui connaissent grâce à elle une transformation économique
importante.
Un nouveau projet de gazoduc (de la Russie à la Turquie sous la mer Noire) a été lancé,
le Turkish Stream par Vladimir Poutine en décembre 2014, suite à l’annulation par
Gazprom du projet South Stream qui devait alimenter l’Europe sans passer par l’Ukraine,
comme l’actuel gazoduc Brotherhood.
Le port de Sébastopol : reflet des tribulations de la Russie
La flotte russe est à Sébastopol depuis 1997 lorsque que la Russie a signé un accord avec
l’Ukraine pour y stationner jusqu’en 2042, moyennant une réduction de 30% de la facture
d’énergie de l’Ukraine sur ses importations d’hydrocarbures. Mais la révolution de Maïdan
(2013-2014) a débouché sur la crise de Crimée en mars 2014 : depuis, celle-ci et la ville-
territoire de Sébastopol sont russes (96% de oui au référendum), de quoi retrouver une
influence importante sur la mer. Etre propriétaire de ce port apporte en effet à la Russie la
possibilité d’une intervention militaire rapide en cas de conflit ou de menace, par exemple
lors du conflit avec la Géorgie en 2008.
Enjeux de la paix et de la sécurité de l’UE
Depuis que l’UE s’est agrandie à la Roumanie et la Bulgarie en janvier 2007, la Mer Noire
est devenue l’objet d’une « politique de voisinage », d’autant que chaque année, l’UE voit
des migrants illégaux passant par Constanta (Roumanie) et la frontière sud de la Grèce. De
plus, au vu des instabilités croissantes dans cette région, l’UE se sent de plus en plus
responsable et souhaite vivement accompagner les Etats-Unis dans leur rôle de
« protecteur ». Par exemple, la « synergie de la mer Noire » est une initiative européenne
pour favoriser la coopération régionale avec et entre les pays bordant la mer Noire.
Le jeu des Etats-Unis
La stratégie américaine dans la Mer Noire est de contrecarrer la Russie et son influence.
Les Etats-Unis ont notamment soutenu en 1997 l’Organisation régionale GUAM (Géorgie,
Ukraine, Azerbaïdjan et Moldavie) ainsi que les révolutions pro-démocratiques en Géorgie
(2003, révolution des Roses) et Ukraine (2004, révolution Orange).
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