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Promotion n° 1: 2003-2006.
MEMOIRE DE MAITRISE
Option : Pédagogie du texte
SESSION NORMALE / Juin 2006
Présenté et soutenu par
Eustache Roger Koffi ADANHOUNME
Sous la direction de
Professeur Amadé BADINI, directeur
Université de Ouagadougou (Burkina-faso)
Professeur Albert J. NOUHOUAYI, codirecteur
Université d’Abomey-Calavi (Bénin)
MINISTERE DES ENSEIGNEMENTS SECONDAIRE
SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE
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UNIVERSITE DE OUAGADOUGOU
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U F R / S H
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Filière : Développement et Education des Adultes (D ED A)
BURKINA FASO
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Unité - Progrès - Justice
Développement et Education des Adultes
(DEDA)
06 BP 9344 Ouagadougou BURKINA FASO
Tél. +226 50 307064/65 Poste 4076
Ligne directe Tél. /Fax :+226 50 300476
Email : uo.deda@univ-ouaga.bf
L’ÉDUCATION DE QUALITÉ EN MILIEU NON FORMEL.
Contribution de la psychologie sociointeractionniste de Vygotski
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DÉDICACE
A mon épouse Carine Gbèdossessi Modukpè HOUESSINON ;
A ma fille Akpéjé Phérénique Eunice;
A mon fils Sariel Maxence-Cyr;
A tous ceux que j’ai côtoyés au cours de l’écriture de ce mémoire ;
Vers eux tous, frères et amis, je tourne mon regard d’amour et leur dédie mes
modestes lignes lestées néanmoins de bout en bout d’une profonde
conviction en l’avenir de nos peuples.
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REMERCIEMENTS
Je me confonds en action de grâce à me voir au terme de ce parcours atypique. Je
me répands en louanges à l’idée de l’imminence de cette soutenance. Louange à Dieu, à
l’Ineffable Providence qui sait écrire droit sur des lignes courbes. Il me revient alors à
l’instant à l’esprit la pertinence de ces bribes de la théologie apophatique clamée à
l’époque par les pères cappadociens : « O Toi, l’Au-delà de tout... »
Les mots me manquent en effet pour traduire à l’endroit de l’Incommensurable
toute la stature et l’envergure de cette gratitude que je lui dois. A lui revient en dernière
instance l’ouverture des cœurs qui ont bien daigné consoner au rythme même du projet
de cette formation.
Gratitude donc à l’égard de ces hommes et femmes de cœur qui ont été en amont
et en aval de l’éclosion de ces modestes idées.
Gratitude aussi à l’endroit des hommes et femmes aux cœurs rétrécis, rabougris,
aveuglés par leur propre entêtement, par la subtilité de leurs méchancetés ataviques et
par la logique paradoxale de leur irrationalité injustifiable. Veritas odium parit
(Térence)
Il va sans dire que l’écriture de ce mémoire, c’est aussi la souvenance
d’évènements douloureux que nous avons voulus à dessein taire. A ces hommes et
femmes sans coeurs, qui éprouvent du plaisir à faire souffrir, à ces hommes et femmes
au sens biologique réduit du terme, je voudrais implorer et mendier leur attention
indulgente pour qu’ils comprennent enfin que la roue de l’histoire tourne : « Stat crux,
dum volvitur orbis. » Nous devons la faire tourner dans le sens du bien à l’instar de ces
acteurs de l’histoire, de ces personnalités historiques qui ont travaillé à la semence du
bien, à l’avènement de la culture du bien. L’apôtre des gentils rappelle que tout
concourt au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui en ont la crainte.
C’est donc l’occasion pour moi d’associer ces hommes et femmes du bien aux
fruits de leur labeur, de les convier aux agapes de ce festin de gratitudes. Ils sont légions
et je m’en voudrais sincèrement de passer l’identité d’un seul de ces épiphanies du bien
sous le boisseau. Allume-t-on une lampe pour la confiner sous le boisseau ?
Evidemment que non ! Il s’impose à moi en la circonstance d’évoquer leurs souvenirs
heureux à mon endroit. Et je m’associe de tout ur à cette logique tant formelle
qu’existentielle. Je dirais même « instrumentale ». Voilà évoqué notre cher Vygotski à
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qui la psychologie s’est d’ailleurs imposée comme alternative pour comprendre la
nature des mécanismes de la création artistique ainsi que la fonction spécifique de l’art.
il emprunte le détour de la psychologie pour comprendre, en fait pour entrer dans
l’intelligence de l’homme.
Il va sans dire que mon cœur chante « magnificat » et déborde de sincères
reconnaissances à l’égard de ces âmes généreuses que j’ai rencontrées plus
particulièrement au cours de cette formation duale qui s’est soldée par l’écriture de ce
mémoire. Je reste donc sensible avec déférence à la bienveillance de tous ceux qui ont
suivi et encouragé son écriture, ceux qui, d’une manière ou d’une autre, ont rendu
possible cette soutenance. Ce sont en prime abord nos institutions de provenance et les
structures d’accueil au nombre desquelles on peut ranger nos formateurs de l’Université
Uni-mail de Genève via l’Institut pour le Développement et de l’Education des Adultes
de Genève en Suisse. Nous les remercions pour la qualité de leurs enseignements
pointus qui nous ouvrent la porte de nouvelles problématiques à la pertinence avérée,
qui nous convient à résoudre des problèmes jusqu’ici restés sans solution ; bref à nous
poser les vraies questions en matière d’éducation de qualité. Ayant appris beaucoup par
eux, nous leur en savons gré.
Je pense à l’instant au Professeur Antonio Faundez et à ses collaborateurs de
l’Institut pour le Développement et de l’Education des Adultes de Genève (IDEA) à
savoir Carlo Santarelli, Edivanda Mugrabi, Alexander Freeman. A ce titre, j’associe
mes formateurs lors des séminaires de Genève et durant les cours intensifs organisés à
l’UFR/SH/DEDA de l’Université de Ouagadougou. Ils ont pour noms François
Audigier, Jacques Vonèche, Jeanette Friedrich, Annick Flückiger, Jean Brun, Christian
Souchon, Adama Ouédraogo, Mathias Marschall, Mamadou Zongo, Félix Compaoré,
Maxime Compaoré, Jean-Paul Bronckart, François Vodoz, Murielle Backer. Que ceux
que le sort contraint à la discrétion, veuillent bien m’en excuser.
Je ne saurais taire les noms des responsables du Porojet DEDA (Bouréima
Ouédraogo, le chef dudit projet, Jacques Nanéma, son responsable académique et
Isidore Zoma, son coordonnateur administratif et logistique) auxquels j’associe
évidemment ceux des autorités académiques de l’Université de Ouagadougou tels que
Messieurs Justin Koutaba et Moussa Willy Bantenga, respecteur directeur de l’UFR/SH
et directeur adjoint de ladite unité de formation et de recherches.
Je remercie plus particulièrement les Professeurs Amadé Badini et Albert J.
Nouhouayi, respectivement directeur et codirecteur de ce mémoire qu’ils ont accepté de
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guider en dépit de leurs multiples occupations. Merci infiniment à eux pour leur
compréhension combien collaboratrice. A ce titre, j’associe mon formateur Jacques
Nanéma à qui je voue une amitié et ceci pour la raison que seule sa passion
philosophique de type dionysiaque peut décrypter. Qu’ils reçoivent ici toute ma
gratitude pour l’attention spéciale dont ils m’ont fait montre tout au long de cette
formation qui a accouché de ce modeste mémoire lesté de convictions.
Jusqu’à présent, deux convives de renom brillent par leur absence aux agapes de
ce festin de gratitudes. Je voudrais décliner avec déférence leur identité. Pour ne pas les
nommer, il s’agit de l’homme de vision qu’est Monsieur Julien Ayayi AYIVI et de la
dame de cœur, à l’envergure humaine impressionnante Madame Bolly Barry Koumba.
Une dame à l’esprit de finesse et de géométrie. Deux qualités rarement associées chez le
commun des mortels. Une digne africaine qui fait notre fierté commune à tous. Une
dame de la race des signares à qui nous vouons respect et considération.
« (…) les signares à l’ombre verte des vérandas de Joal.
Les signares aux yeux surréels comme un clair de lune sur la grève. »
Kalos ê alêthéia ... Daignez Madame vous sentir honorée par ce modeste mémoire
à l’écriture tâtonnante.
Monsieur Julien Ayayi AYIVI. L’homme de vision, dis-je. Un homme à qui je
dois beaucoup. Un acteur de l’histoire qui traverse de part en part mon existence de
chercheur opiniâtre. Une épiphanie de la Raison assise à cheval ; le cheval de nos
destinées africaines ; bref un homme de convictions qui ne sait reculer en face d’aucun
obstacle, qu’il soit d’origine épistémologique, substantialiste ou globalement existentiel.
« Stat crux dum volvitur orbis » Merci infiniment à lui qui a compris les russes de la
Raison en oeuvre dans notre histoire collective à l’apparence délétère. S’il avait quelque
chose à tirer de l’écriture nonchalante de ce mémoire, cela devrait lui revenir
entièrement. Justice oblige ! A lui qui a été en amont et en aval de cette soutenance, je
tiens à rendre témoignage urbi et orbi. Merci infiniment à lui, l’alpha et oméga de notre
participation à cette formation. « Spiritus ubi vult spirat »
Merci également à mes ami(e)s inscrit(e)s dans la même formation. Ils sont du
Burkina Faso, Haïti, Congo Démocratique, Niger et du Bénin. Merci à eux tous pour la
convivialité collégiale partagée à Zamdogo/Zongona que nous n’oublierons pas de si
tôt, à cause de cette chaleur hospitalière africaine partagée et assumée au “Pays des
Senghor L. S., Chants d’ombre, Paris, Seuil, 1945
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