Le médecin traitant contacté par téléphone qui connait M. D depuis plus de 20 ans précise qu’il vit de façon
parfaitement autonome mais lors de la dernière consultation, il l’a trouvé quelque peu perturbé.
De plus le médecin a constaté qu’il existé quelques troubles mnésiques et des difficultés dans l’orientation
temporelle.
N’ayant pas de place d’hospitalisation et vu que Mr D se sent très bien le médecin urgentiste le laisse renter
à domicile.
Il sort avec un rendez-vous pour un bilan neuropsychologique et une consultation dans un centre mémoire.
Le lendemain Mr nous est adressé en HDT, sa voisine qui rentrait des courses l’a trouvé en équilibre sur le
balcon de son appartement du 2ème étage.
Il lui a lancé je veux en finir, ils sont encore là. Il alerte le voisin de M. D qui est un pompier.
A son arrivé dans le service, ses propos sont confus, il est totalement désorienté et ne se souvient pas de sa
tentative de défenestration.
Le bilan biologique ne révèle aucune particularité. Quelques jours plus tard se sentant rassurer dans le
service il nous dis se sentir menacer chez lui.
Il est selon ses dires, sur écoute, des hommes veulent le tuer et quand il sortant il voyait bien que sont appart
était visité et était sûr d’une chose c’est qu’ils veulent le tuer. Le diagnostic de syndrome démentiel débutant
est ensuite étayé par les propos de la voisine ;
Selon elle cela fait des mois qu’il a commencé à perdre la tête.
Il est tombé plusieurs fois chez lui et est venu demander de l’aide en prétextant qu’il y avait des hommes
chez lui. Un fois dan l’appart la voisine a constaté qu’il n’y avait personne.
Enfin il se perdait et rentrait souvent en plein nuit. Son unique frère plus âgé vit à 500km.
Ses voisins se sentent démunis.
Questions : 1. Peut-on parler d’un acte suicidaire ?
2. Quels éléments cliniques permettent d’établir un diagnostic de délire tardif et de démence ?
3. Pourquoi les examens complémentaires réalisés aux urgences sont importants et pourquoi ?
4. Quelle PEC infirmière proposez-vous pour ce patient ?
B. Réponses :
1. Peut-on parler d’un acte suicidaire ?
Non car délire, hallucination entrainant une angoisse
Mais peut-être oui car il existe des troubles démentiels qui pourrait engendrer une dépression qui pourrait
engendrer un suicide
2. Quels éléments cliniques permettent d’établir un diagnostic de délire tardif et de
démence ?
On pensait qui c’était une psychose (état délirant tardif = psychose)
2 psychoses arrivent très tard : état délirant tardif et la paranoïa.
- Début brutal
- Hallucination
- isolement
- DTS
- Troubles mnésiques
- Hallucination
- Propos confus
- Syndrome persécutoire délire