Introduction
Certains troubles, qui sont a priori invisible chez les
sujets concernés, peuvent rendre particulièrement
difficile certaines activités qui paraissent simples –
comme la lecture ou l’écriture – pour des
personnes non touchées. La dyslexie en fait partie.
Elle est caractérisée principalement par une
difficulté d’apprentissage de la lecture qui survient
en l’absence d’autres facteurs pouvant péjorer cet
apprentissage.
Dans ce travail, nous allons évaluer si les verres
IBS ont un effet sur les enfants dyslexiques, en
particulier s’ils permettent d’améliorer la vitesse de
lecture, en donnant un repère visuel et en
stabilisant la vision.
Pour le P5, notre travail a été de la recherche
littéraire, ainsi que la prise de contact avec les
professionnels concernés directement par le
trouble de la dyslexie, ainsi qu’avec des enfants qui
nous ont été recommandés. L’analyse statistique
se fera dans le travail P6.
Matériel et méthodes
Nous allons effectuer une étude de type Cross-
Over. Les enfants seront répartis aléatoirement
dans deux groupes, et chacun de ces groupes
testera tout d’abord les verres IBS, puis les
placebo, ou inversement. Dans un premier temps,
un examen de vue ainsi que des prises de mesures
pour les lunettes seront effectués sur chacun d’eux.
Les tests de vitesse de lecture que nous avons
sélectionnés nous ont été recommandés par les
logopédistes rencontrés. Il s’agit de tests
d’évaluation de la lecture en fluence (E.L.FE).
Tous les examens, qu’il s’agisse du test visuel ou
des tests de lecture seront effectués au domicile de
l’enfant.
Résultats
Comme cela a été signalé dans l’introduction,
l’analyse statistique sera effectuée dans le travail
P6, au semestre prochain.
Nous pouvons d’ores et déjà préciser que l’étude
comportera un nombre de sujets assez restreint, au
vue des résultats de nos recherches actuelles.
Nous avons jusqu’à présent déjà rencontré trois
enfants, sur lesquels nous avons fait un examen
complet ainsi que la prise de mesure.
Les tests de lecture sont prévus pour le début de
l’année 2014, ainsi que le reste des examens sur
les autres enfants.
Discussion
Durant la première partie du travail, nous avons
contacté diverses institutions spécialisées dont le
CERAS à La-Chaux-de-Fonds et la classe DELTA
de Delémont, spécialisée dans la dyslexie.
Nous avons également fait appel à différents
professionnels de la santé, notamment des
pédiatres et des ophtalmologues, qui par manque
de temps n’ont malheureusement pas pu nous
aider dans notre travail.
Par chance, plusieurs logopédistes se sont montrés
enthousiastes face à notre projet et nous ont
apporté leur aide, qui a été indispensable, pour
trouver des sujets entrant dans les critères de
l’étude.
Cette collaboration permettra, nous l’espérons,
d’obtenir un nombre de participants suffisants pour
le P6, et de mener à bien cette recherche pleine
d’enjeux et d’espoirs.
Littérature
1. Godaux, E., & Chéron, G. (1989). Le
mouvement. Paris : Medsi-McGRAW HILL.
2. Inserm, institut national de la santé et de la
recherche médicale (2007). Dyslexie,
Dysorthographie, Dyscalculie, Bilan des données
scientifiques. Paris : Les éditions Inserm.
3.Quercia, P., & Robichon, F., & Alves da Silva, O.
(2004). Dyslexie de développement et
proprioception. Ahuy : Dicolorgroupe.