La Boulimie - Eki-Lib

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La Boulimie :
L’hospitalisation est exceptionnelle. L’approche thérapeutique de
la boulimie n’est pas univoque, elle peut passer par l’association de
plusieurs techniques :
- la psychanalyse
- la psychothérapie psychanalytique
- les groupes de parole
- les thérapies cognitivo-comportementales
Une demande de psychothérapie individuelle est souvent posée
par la personne concernée.
Mais cet abord psychothérapique (qu’il soit de soutien ou
analytique) confronte la boulimique à une situation en tête à tête avec le
thérapeute.
C’est quelquefois difficile à supporter dans le cas de la boulimie.
Aussi peut-on parfois préférer, au moins dans un premier temps, une
approche groupale dans les divers groupes de parole animés par un
psychothérapeute.
Bien sûr la rééducation alimentaire avec les diététiciens et
l’amélioration de l’image du corps ne doivent pas être oubliées.
L’approche psychanalytique, dont l’importance capitale n’est plus
à démontrer, se fera parallèlement et très progressivement.
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Boulimie
Vider un sac de croustilles en regardant la télévision, avoir une rage
de sucreries parce qu’on vit une petite déception et être en mesure
d’arrêter lorsqu’on en a assez… Est-ce qu’on peut qualifier cela de
boulimie? Certainement pas! Appelons cela plutôt de la gourmandise
qui peut vous arrondir un peu et puis après?
La boulimie quant à elle, réfère à un besoin impérieux d’avaler une
grande quantité de nourriture sans nécessairement avoir faim, sans plaisir.
On pourrait qualifier la boulimie comme étant une impulsion qui pousse la
personne a le sentiment de perdre le contrôle sur son comportement
alimentaire : elle a l’impression de ne pas pouvoir s’arrêter de manger ou
de ne pas avoir le contrôle sur ce qu’elle mange ou sur la quantité
d’aliments absorbés. Elle répond à un manque, un malaise intérieur. La
nourriture sert de refuge. La personne boulimique mange souvent seule
et en cachette, se sent terriblement honteuse et coupable à la suite
d’une crise de boulimie, d’où l’utilisation de méthodes compensatoires
visant à contrôler le poids, telles que les vomissements provoqués, l’emploi
abusif de laxatifs, de diurétiques, de lavements ainsi que le recours à des
jeûnes ou à de l’exercice physique pratiqué de façon excessive.
Les personnes boulimiques croient que leur problème relève des
orgies alimentaires mais ces dernières sont dues entre autres aux trop
grandes restrictions alimentaires imposées au corps et aux séances de
purgation, cela devient donc un véritable cercle vicieux.
Les décès causés par la boulimie sont plutôt rares, par contre, ces
jeunes femmes hypothèquent leur santé car plusieurs conséquences
apparaissent : déchaussement des dents, rétention d’eau, lésions du
cœur et des reins, débalancement du système hydoélectrolytique pour
n’en nommer que quelques-unes.
Une note positive à ce tableau : les personnes boulimiques sont
beaucoup plus enclines à demander de l’aide que les personnes
anorexiques.
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En résumé, la boulimie est un désordre alimentaire qui allie une
insatisfaction de son image corporelle et une faible estime de soi à un
trouble du « moi » profond, un problème d’identité aigu. De la boulimie,
plusieurs vont s’en sortir, à la condition d’être patientes et d’accepter de
regarder ses émotions et ses comportements et d’essayer de les
comprendre.
Conséquences :
Physiques
Psychologiques
- Déchaussement des dents
- Fatigue
- Trouble du sommeil
- Œdème
- Perte de potassium et magnésium
- Débalancement du système
hydroélectrolytique
- Dépression
- Dévalorisation, dépréciation
- Fausse perception de l’image
corporelle et des événements
- Anxiété, angoisse
- Changement dans les humeurs
Sociales
- Isolement-retrait social
- Perte du cercle social
- Relation difficile avec sexe
opposé
Économiques
- Coût élevé pour la nourriture (crise
de boulimie)
- Coût associé à l’achat de laxatifs,
diurétiques…
● Faible estime de soi
● Dépression
● Insécurité
● Isolement
● Anxiété
● Irritabilité
● Sentiment de culpabilité
● Perfectionnisme accru
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Comment reconnaître la boulimie
- Il est beaucoup plus difficile d’identifier une personne boulimique parce
que :
● Son poids est généralement « normal »
● Elle s’isole lorsque les crises surviennent
-Par contre, certains indices peuvent être révélateurs comme :
● Mains couvertes de gerçures
● Œdème aux joues
● Dentition détériorée
● Le besoin soudain d’aller à la salle de bain à la fin des repas
● Nourriture cachée
Facteurs prédisposant à la boulimie
- Sensiblement les mêmes que l’anorexie cependant, les personnes qui
vivent de la boulimie ont vécu des situations d’abus sexuels dans plus de
30% des cas.
Attitudes de la personne boulimique
● Changements de l’humeur (dépression, tristesse, culpabilité)
● Autocritique sévère
● Besoin d’être approuvée par les autres pour se sentir bien
● Estime de soi influencé par le poids
● Isolement
● Pensées suicidaires
● Impulsivité
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Profil des personnes ayant un trouble des
conduites alimentaires
● Plus concentré entre 14-25 ans
● 5% après 25 ans
● 90% sont des femmes
● 10% sont des hommes
● 1/3 des personnes vont retourner à des habitudes de vie saines
● 1/3 vont demeurer avec certains comportements problématiques
● 1/3 vont malheureusement demeurer prisonnières de cet enfer et
5% à 20% vont décéder soit de complications graves ou de
suicide
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Parents Proches
Comme parents, vous souhaitez sans aucun doute le meilleur pour
l’avenir de votre enfant. Alors lorsque vous découvrez que ce dernier vit
des difficultés pouvant être associées à un trouble des conduites
alimentaires, il est tout à fait compréhensible que vous ressentiez de la
colère, de la tristesse, de l’incompréhension. Sachez que c’est normal
que vous viviez ces sentiments douloureux. En effet, vous êtes plusieurs à
ressentir beaucoup d’impuissance face à la souffrance de votre enfant et
à être également démunis devant une assiette presque vite ou ne
sachant plus quoi dire quand les aliments disparaissent subitement.
Nous avons voulu transmettre quelques pistes de solutions pouvant
vous guider quant aux attitudes pouvant être aidantes au quotidien et à
celles qui sont à éviter, ne faisant bien souvent qu’augmenter le niveau
de tension et d’anxiété.
Mais comme nous savons pertinemment que c’est souvent « plus
facile à dire qu’à faire », n’hésitez surtout pas à contacter une
intervenante qui saura vous écouter et vous supporter dans vos
démarches.
Ce que l’on doit savoir afin de mieux aider…
Être un parent et assister impuissant à la souffrance de son enfant
est la pire des tortures. Être le conjoint, l’ami, un proche d’une personne
anorexique ou boulimique et la voir se détruire ainsi n’est guère plus
facile.
Dans l’une ou l’autre des situations, les même questions reviennent :
Qu’est-ce que je dois faire? Qu’est ce que je dois dire? Etc.
Voici quelques attitudes qui sauront vous guider dans l’approche et
les actions à poser envers une personne vivant un trouble des conduites
alimentaires.
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Attitudes à éviter, dans la « mesure du possible »
1. Éviter de servir de la nourriture comme moyen de communication,
comme récompense ou punition. Par exemple, il est préférable de lui
demander « comment ça va? », plutôt que de toujours parler du
contenu de son assiette.
2. Éviter de feindre l’indifférence ou ignorer le problème, à long terme,
cela ne règle rien. Bien sûr, si pour une période, c’est le moyen de vous
protéger, de mettre vos limites, c’est correct…
3. Éviter de faire du chantage émotif en vous servant de la nourriture;
c'est-à-dire obliger la personne à augmenter ou à restreindre son
apport alimentaire ne ferait qu’augmenter l’anxiété.
4. Éviter de croire à des solutions miracles. Par exemple : croire que si la
personne mange plus ou moins, le problème sera réglé.
Malheureusement, il n’existe pas de solutions magiques qui font
disparaître le problème instantanément.
5. Éviter de contrôler ce que la personne fait et/ou mange. Il ne faut pas
oublier que la personne défend son territoire, en l’occurrence son
assiette et son corps.
6. Éviter d’imposer ses idées. Il vaut mieux tendre vers une négociation
plutôt qu’une imposition.
7. Ne jamais oublier que l’excès d’insistance appelle l’excès de
résistance.
Attitudes à adopter
1. Avoir une attitude de non-jugement face à ce que la personne nous
dit. C’est sûr, parfois c’est difficile comme parent ou proche, car ce
que l’on voudrait, c’est qu’il n’y ait pas d’anorexie ou de boulimie, mais
dans le moment, cela fait partie de la vie de la personne.
2. Exprimer clairement à l’autre ce que la situation nous fait vivre (je me
sens…, j’ai l’impression que…, etc.) lui donne également la liberté de le
faire à son tour. À ce titre, le message dit en « je » est plus approprié
que le « tu » qui est plutôt accusateur.
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3. Vérifier avec la personne comment elle se sent physiquement et
psychologiquement plutôt que de demander si elle a mangé ou non.
4. Axer la communication sur la responsabilité de la personne : la voir
comme quelqu’un de capable.
5. Encourager les réussites personnelles de la personne. L’anorexie ou la
boulimie n’est qu’un aspect de la personne. Au-delà du problème, elle
possède toujours ses qualités, ses talents, ses forces…
6. Maintenir un discours cohérent de la part de tous les membres de la
famille.
7. Être à l’écoute tout simplement.
Et surtout, ne pas oublier d’être aussi à l’écoute de soi, donc se réserver
des zones de plaisir, du temps pour soi…
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Planning Familial
La Boulimie
► Qu’est-ce que la boulimie?
Vivre des crises de boulimie, c’est perdre le contrôle de ce que l’on
mange et de la quantité avalée. C’est, par exemple, entamer un cake
ou un paquet de biscuits et ne pas pouvoir s’arrêter de manger tant qu’il
en reste. Si cela arrive de façon espacée, ce n’est pas forcément de la
boulimie, on peut alors parler de troubles alimentaires, mais c’est à
surveiller.
► D’où vient ce besoin de manger, souvent sans faim?
C’est une histoire ancienne. Le bébé qui a connu, dans le ventre
de sa mère, une ambiance feutrée, une température agréable, a aussi
été nourri de façon régulière sans jamais ressentir ni faim ni frustration.
Lorsqu’il naît, il se trouve confronté au bruit, au froid, aux manques.
C’est avec un biberon que ses besoins seront calmés (provisoirement).
Devenu grand, il aura à vivre des soucis quotidiens qui vont
réveiller des angoisses anciennes.
Manger est un mécanisme de défense pour tenter de faire taire nos
angoisses.
► Comment se vit la boulimie?
La préoccupation constante de leur poids amène certaines
personnes à éliminer par tous les moyens possibles l’excès de calories
ingérées. Certaines se font systématiquement vomir après chaque
épisode de compulsion alimentaire, d’autres utilisent des laxatifs ou des
diurétiques; à cela s’ajoute souvent l’utilisation de coupe-faim et la
pratique d’exercices physiques compulsifs, sans oublier les différents
régimes successifs et souvent anarchiques.
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Ces comportements sont souvent vécus dans une grande solitude à
laquelle s’ajoute une anxiété d’être découverte et d’avoir à affronter le
jugement des autres. Un sentiment de honte empêche souvent ces
personnes de parler de leurs difficultés à qui que ce soit et ce, souvent
pendant des années, ce qui les amène parfois à un retrait ou à un
isolement des activités normales.
La peur de prendre du poids peut devenir alors une obsession mais,
quoi qu’il en soit, leur image corporelle est généralement très perturbée,
voire inexistante.
► Quels traitements?
On ne peut pas parler d’un traitement efficace dans tous les cas de
boulimie.
Il est important d’adapter à chaque individu, selon sa
personnalité et en fonction de l’historique de son trouble, un traitement
qui lui correspond. D’autre part, il est indispensable que la demande soit
claire et que l’on puisse sentir un vrai désir d’entreprendre une démarche
qui peut s’avérer longue et difficile.
Tout traitement en psychothérapie peut alors être entrepris sous
forme individuelle ou en groupe. Il s’agit alors de comprendre puis
d’apprendre à gérer les causes fondamentales. Un suivi nutritionnel
donnera des repères indispensables à une progression de la
psychothérapie; à l’inverse, l’avancée dans la compréhension de ce qui
se vit permettra à la personne de trouver des ressources pour mieux gérer
sa nourriture au quotidien.
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La Boulimie :
C’est un trouble du comportement alimentaire qui peut apparaître
au cours de l’adolescence mais qui peut se prolonger bien au-delà de
cette période.
La boulimie se manifeste par des crises, des accès qui ne peuvent
être contrôlés et qui se répètent avec une fréquence variable : plusieurs
par jours à quelques uns par mois. Ces accès sont précédés d’une
période de tension, d’une angoisse qui peut être déclenchée par des
événements extérieurs. La personne concernée n’a plus qu’une idée en
tête : se remplir de nourriture le plus vite possible et le plus possible.
L’après-crise est marquée par des phénomènes physiques très
désagréables : nausées, douleurs abdominales, gonflement, fatigue mais
aussi par un profond malaise psychique : sentiment de culpabilité d’avoir
perdu le contrôle de soi-même.
La boulimie ne s’accompagne pas toujours de prises de poids; dans
certains cas, les crises se terminent par des vomissements provoqués et
des périodes de restriction alimentaire de type anorexique peuvent
alterner avec des périodes de boulimie. C’est pourquoi l’entourage de la
personne concernée peut tarder à prendre conscience du phénomène.
Le boulimique a souvent conscience du caractère pathologique de son
comportement alimentaire mais a beaucoup de difficulté à en parler.
La boulimie en France, quelques chiffres.
La boulimie se vit dans la honte et dans le secret.
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Crises de Boulimie :
- Rythme des crises : de plusieurs par semaine à quelques unes par
mois.
- La pré-crise : excitation, angoisse, lutte contre le désir de manger
et échec.
- La crise proprement dite : ingestion gloutonne, souvent sans
mastication, de nourriture variable en
grande quantité. Suivie ou non de
vomissements provoqués avec parfois
un certain rituel.
- La post-crise : fatigue et malaises divers en particulier intense
remords et sentiment de honte. Les
comportements alimentaires en dehors des crises
boulimiques sont eux-mêmes perturbés : anorexie,
restriction alimentaire, alimentation déséquilibrée.
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La Boulimie en France :
Pour des raisons notamment culturelles, l’image du corps et l’estime
de soi sont des préoccupations primordiales chez les femmes très jeunes,
et dans diverses couches socio-économiques.
Elles sont donc particulièrement concernées par des conduites
alimentaires pathologiques. Il existe même des groupes à risque :
danseuses, mannequin, etc.
La prédominance féminine est donc très importante : sur dix
boulimiques, neuf sont des femmes. 2% de la population féminine
générale et 4 à 8% de la population féminine étudiante (soit environ
220 000 femmes jeunes) souffrent de boulimie active dans notre pays.
Dans 70% des cas les boulimiques gardent un poids normal. L’âge
de début se situe soit à l’adolescence soit vers 18-20ans.
Mais n’oublions pas cependant que 1 cas de boulimie sur 10 est
masculin.
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L’hyperphagie :
Il existe d’autres désordres alimentaires moins graves que l’anorexie
et la boulimie, comme l’hyperphagie qui est une prise excessive
d’aliments. Celle-ci peut être d’origine familiale ou résulter de mauvaises
habitudes alimentaires, en particulier elle peut être la conséquence de
régimes trop restrictifs. Elle peut prendre la forme d’agapes transitoires et
occasionnelles ou se présenter comme un grignotage permanent.
L’Hyperphagie et la Boulimie présentent des tableaux assez
différents. Contrairement à la boulimie, l’hyperphagie ne se présente pas
sous forme de crises aiguës suivies de vomissements et ne comporte pas
de comportements compensatoires comme la prise de purgatif, le jeûne,
ou l’exercice physique excessif. C’est plutôt une forme de grignotage
permanent ou une prise de quantité d’aliments largement supérieure à la
moyenne alimentaire avec total déséquilibre nutritionnel qui amène bien
évidemment une prise de poids plus ou moins importante.
Ce type de comportement alimentaire est souvent causé par une
dépression réelle exprimée ou non. Cette frénésie alimentaire sert
justement de consolation, de compensation à un état dépressif qui fait
que l’on se sent anxieux, seul, fatigué ou que l’on s’ennuie.
La mise en place de régimes restrictifs dans ce contexte dépressif
est inefficace et aggrave souvent le syndrome.
Seules les
psychothérapies (psychanalytiques) et éventuellement un traitement
antidépresseur ont fait preuve d’une efficacité.
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Atmedica – L’anorexie mentale prépubertaire
Troubles des conduites alimentaires
L’anorexie mentale
prépubertaire
E. Olivry, M. Corcos
Service du Pr. Ph. Jeammet, Institut
Mutualiste Montsouris, 42, boulevard
Jourdan, F 75014 Paris.
La survenue de l’anorexie mentale avant la puberté est rare.
Chaque étude, malgré souvent de nombreuses années de recrutement
ou par le biais d’études rétrospectives, ne présente en général qu’une
vingtaine de cas, soit globalement un nombre de cas annuel de 1.
Cette forme touche davantage les garçons qui représentent entre
20 et 30% des patients atteints.
Généralement, l’âge moyen de début des troubles se situe autour
de 11 ans et la symptomatologie est globalement identique à celle
observée dans la forme classique de l’adolescence.
Certaines différences ont pu être notées sur lesquelles les avis
restent contradictoires. Assez logiquement, S.G. Gowers [1] observe que
les anorexiques prépubères sont significativement plus jeunes, plus minces
et plus petites au moment du démarrage de l’anorexie. Généralement,
l’amaigrissement est considéré comme rapide et important, supérieur à
25% du poids initial, et si, pour certains, ce n’est pas le cas, la cachexie est
de toute façon toujours plus marquée, peut-être en raison d’une
répartition
différente
du
tissu
adipeux
avant
la
puberté.
Dysmorphophobie et méconnaissance de la maigreur seraient par contre
moins importantes.
L’élargissement de la conduite de restriction alimentaire à
l’absorption de boissons a été signalé, concernant principalement des
enfants ayant débuté précocement la maladie, pour lesquels une
certaine gravité pourrait être envisagée.
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Parmi les comportements de contrôle du poids inappropriés, on
note la rareté de l’utilisation de laxatifs ou de médicaments ainsi que
l’association avec des signes boulimiques.
Outre la dépression B. Jacobs et S. Isaacs [2] remarquent la
fréquence élevée des actes auto-agressifs parmi les jeunes anorexiques
qui vont de scarifications à des intoxications médicamenteuses, qui
frappe par rapport au taux habituellement faible de passages à l’acte
dans cette tranche d’âge.
Retentissement sur la croissance
Ph. Jeammet et al. [3] ont publié 8 observations d’anorexie
associée à un retard de croissance. Pour eux, il s’agit d’une particularité
liée à la survenue avant la puberté, qui ne serait pas directement en lien
avec les troubles nutritionnels, mais, sur certains points, plus proche du
« nanisme de détresse » décrit par L. Kreisler. Le retard de croissance
signe l’existence d’un démarrage précoce de l’anorexie et est associé à
une gravité potentielle liée aux troubles narcissiques et aux perturbations
de la relation d’objet plus marqués chez ces patients.
G. Russel [4] qui note également la fréquence d’un retard de
croissance, observe que la reprise de la croissance est possible et le gain
de taille peut se situer entre 2 et 5 cm dans quelques cas, à condition de
survenir avant l’âge de 17 ans.
L’importance des antécédents
L’existence d’antécédents personnels de troubles alimentaires a
été notée par plusieurs auteurs allant de 20% (M.C. Mouren-Simeoni et al.
[5]) à 42% pour B. Jacobs et S. Issacs [2] comparé à 2 groupes contrôles,
anorexiques pubères (15%) et névrosés prépubères (13%).
Sont aussi repérés des troubles du comportement ou des troubles
du comportement ou des troubles relationnels par B. Jacobs et S. Isaacs
[2] plus fréquents chez les prépubères quelle que soit leur pathologie. On
peut imaginer que ces antécédents de troubles du comportement
peuvent être liés aussi à des difficultés à résoudre les conflits psychiques,
que la période de latence n’a pas réussi à se mettre en place
correctement et que refoulement et symbolisation n’ont pu fonctionner
normalement.
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Enfin, W. Warren [6] signale la plus grande fréquence des traits
obsessionnels (50% contre 25%), ce qui n’est pas sans être lié à la forte
représentation masculine de l’anorexie mentale prépubertaire. Une
symptomatologie prémorbide phobo-obsessionnelle présente dans 37%
des cas est également retrouvée par M.C. Mouren-Simeoni et al. [5] et G.
Walford et N. McCune [7].
Une légère élévation de l’anxiété (50% de patients anxieux contre
17% dans un groupe contrôle d’anorexiques pubères) a été également
remarquée.
L’environnement
Il ne semble pas exister d’antécédent familial spécifique ou plus
fréquemment retrouvé dans la forme prépubertaire de l’anorexie, même
si des difficultés alimentaires antérieures chez un membre de la famille
semblent plus fréquentes, entre 20 et 30%. Par contre, les antécédents
d’obésité ou de régime sont identiques entre les deux formes d’anorexie.
Une tendance à observer une plus grande fréquence
d’événements majeurs se dégage pouvant expliquer en partie la
précocité du déclenchement de l’anorexie, ces événements étant
considérés comme une alternative au stress représenté par la puberté.
Néanmoins, même si le déclenchement de l’anorexie reste à distance de
la puberté, celle-ci peut garder son pouvoir événementiel propre.
Globalement, les anorexiques prépubères expriment davantage et plus
ouvertement une anxiété autour de la sexualité [1, 2] tandis que la
possibilité d’une relation sexuelle comme facteur déclenchant semble
beaucoup moins fréquente.
Principalement abordé par A. Fosson et al. [8], B. Jacobs et S. Isaacs
[2] et Ph. Jeammet et al. [3], le fonctionnement familial des anorexiques
prépubères ne semble pas différer fondamentalement de celui des
familles dans lesquelles se trouve une adolescente anorexique. La
composition familiale est identique, les patientes vivent le plus souvent
chez leurs parents, plus que les anorexiques adolescentes, en raison
probablement de leur tranche d’âge.
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Particularités
Néanmoins, pour Ph. Jeammet et al. [3], les formes avec retard de
croissance présentent en plus quelques caractéristiques :
● un climat émotionnel « chargé de tension et d’affects
violents, ni parlé, ni même agi au niveau d’une
expressivité comportementale. Les mères luttent par
la rigidité contre une dépression ancienne, peu
élaborée psychiquement […] les pères oscillent entre
la fuite, l’indifférence feinte, ou une violence qu’ils
craignent également de ne pas contenir » ;
● la difficulté de mobiliser cette situation ;
● l’existence d’un fonctionnement psychotique
prévalent chez les pères tandis que les mères restent
dans le registre névrotique ;
● la difficulté pour les pères d’assumer leur rôle œdipien
avec des mouvements de retrait ou de positon
contre-œdipienne incestueuse ;
● une grande difficulté familiale à gérer le conflit et
l’agressivité.
Au point de vue évolutif
Il est possible de distinguer 3 groupes :
● une évolution favorable dans 28% des cas, c’est-àdire, normalisation de la conduite alimentaire et
adaptation psycho-affective satisfaisante ;
● défavorable dans 36% des cas avec la persistance du
comportement anorexique, une vie émotionnelle
restreinte et la récidive d’épisodes dépressifs ;
● intermédiaire dans 37% des cas, comprenant soit la
persistance de manies alimentaires soit des difficultés
relationnelles ou des troubles psychopathologiques.
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Des critères corrélés avec l’existence d’un mauvais pronostic sont :
le jeune âge au moment de la prise en charge et du début des troubles,
le nombre et la durée de l’hospitalisation, l’existence de symptômes
dépressifs au début des troubles, les familles monoparentales, ou celles où
l’un des parents a été marié précédemment, ou celles où cohabitent
plusieurs générations ensemble, un niveau social défavorisé, l’association
avec un retard de croissance.
Les formes prépubertaires avec retard de croissance individualisées
par Ph. Jeammet et al. [3] ont, selon eux, un pronostic défavorable en
raison de « la difficulté à mobiliser le symptôme et à obtenir une reprise
pondérale et staturale » et de « la massivité des modalités de
fonctionnement mental et relationnel du type anorexique et de la
discrétion des modalités défensives appartenant à d’autres niveaux ».
Enfin, si dans l’anorexie de l’adolescent, la mortalité est estimée aux
alentours de 7 à 10%, dans la forme prépubertaire, W.J. Swift [9], dans sa
revue de la littérature, obtient un taux de mortalité en moyenne de 3,2%
entre 0 et 18%. Il semble que ni le stade pubertaire ni l’âge ne semblent
particulièrement modifier ces résultats.
Conduite thérapeutique
Le traitement est
l’adolescence, avec ses
l’égard du maintien d’un
dans la cohérence et la
majeurs de ce dernier.
le même que celui de l’anorexie de
intervenants pluridisciplinaires. La fermeté à
contrat de poids minimal et la persévérance
continuité du traitement sont les deux atouts
Ph. Jeammet et al. [3] mettent en relief certains points plus
spécifiques à ce tableau, en particulier lors de l’association avec un
retard de croissance. Le fonctionnement psychique souvent plus massif
entraîne souvent des attitudes de refus ou de déni de la part de la
patiente qui rendent l’alliance thérapeutique souvent difficile. Étant
donné le jeune âge et le mode de fonctionnement, l’alliance avec les
parents se révèle absolument nécessaire et parfois très efficace. Le mode
de relation et l’investissement massif du cadre soignant rend la séparation
souvent difficile avec des rechutes, par exemple à la sortie de l’hôpital.
La nécessité du maintien du contrat thérapeutique tel qu’il a été défini au
départ est le gage pour la patiente de la fiabilité des soignants. La
prescription par les soignants du maintien des investissements leur facilite
la méconnaissance et leur évite d’être contrainte de les dénier, ceci tant
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qu’elles ne peuvent assumer la reconnaissance et l’expression de leur
désirs, ce qui demande un long travail psychothérapique préalable.
Une réponse au symptôme présenté s’impose dans la réalité et
amène donc souvent la thérapie en second lieu, en association avec un
suivi par un psychiatre.
Conclusion
Si certaines formes peuvent se rapprocher de l’anorexie de
l’adolescence par leur début, en fait, très proche des premières
modifications pubertaires, pour les autres, on peut y voir un signe de
gravité dans la mesure où elles témoignent alors d’un échec de la
période de latence à tenir à distance les conflits.
La plus grande fragilité narcissique de ces patientes et leur
dépendance plus étroite à l’égard du milieu familial ne rendent même
pas nécessaire, pour remettre en cause leur équilibre, l’impact
traumatique de la puberté. Il suffit de sa seule perspective, du premier
événement traumatique, du moindre conflit pour les décompenser.
Le fonctionnement psychique de ces patientes n’est pas sans
évoquer les personnalités dites à risque de désorganisation
psychosomatique qui présentent également une fragilité narcissique
importante, une carence du préconscient et des capacités de
représentation.
On peut s’interroger sur l’existence de troubles des interrelations
précoces, notamment, de l’existence d’une « dépression essentielle
primaire » lorsque la « fonction maternelle primaire » a pu être défaillante.
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Bibliographie :
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L’anorexie mentale :
La boulimie et l’anorexie sont deux troubles que l’on peut associer
et qui peuvent alterner chez certaines personnes mais qui sont
fondamentalement différents.
C’est également un trouble du comportement alimentaire
survenant principalement chez les adolescentes plus jeunes que les
boulimiques (entre 12 et 20 ans) qui se traduit par :
- un amaigrissement
- une perte d’appétit, un refus de manger
- une aménorrhée (interruption des règles).
La jeune fille manifeste, malgré un état de dénutrition, une grande
activité physique et intellectuelle, un refus de la fatigue, un certain état
d’excitation. Certes l’anorexique a des problèmes avec la nourriture mais
elle en a surtout avec son corps.
Comme si sa devise secrète était :
d’esprit ».
« moins de corps et plus
La sérénité qu’affiche l’adolescente anorexique est toujours
frappante. Elle mène un véritable combat pour faire diminuer ce corps
qui prend trop de place et qu’elle perçoit comme une menace. En ne
mangeant pas, l’anorexique organise et contrôle un vide qu’elle situe au
niveau corporel afin de se défendre d’un vide au niveau psychique.
Malgré une perte de poids importante (qui peut aller jusqu’à 50% du
poids normal pour l’âge) l’anorexique se trouve toujours trop grosse et son
désir éperdu de minceur la pousse à un comportement mettant en
danger sa propre existence (restriction alimentaire, jeûne, prise de
diurétique, de laxatif, vomissements).
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Les restrictions
alimentaires :
La restriction alimentaire est la base de tous les régimes
amaigrissants.
S’ils sont bien conduits, équilibrés, justifiés et sous
surveillance médicale ils peuvent aider les personnes dont le surpoids
pose un problème psychologique et physique. Mais hélas « prise de
poids » puis « perte excessive » par restriction alimentaire désordonnée
sont souvent à la base du fameux « Yo-Yo » qui fait passer le poids du
corps d’un excès à l’autre. Et ce déséquilibre peut être la première étape
d’un trouble du comportement alimentaire.
L’anorexique organise sa lutte contre ce corps « qui prend trop de
place » par une conduite alimentaire restrictive qui peut, dans un premier
temps prendre la forme d’un simple régime hypocalorique.
Mais sans que l’anorexique ou que sa famille n’en prenne
réellement conscience (sauf si la conduite alimentaire a pu être
précédée de l’arrêt des règles ou d’une modification du comportement
de la jeune fille), celle-ci va conduire son corps, par une restriction
alimentaire de plus en plus importante (et tout un ensemble de mesure
destiné à accélérer l’amaigrissement comme les laxatifs, les diurétiques et
les vomissements répétés), à un état squelettique dont elle ne perçoit pas
la gravité. Déséquilibre biologique, malaise, chute de tension pourront la
conduire jusqu’à l’hospitalisation.
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L’anorexie :
Quels sont les traitements?
Ils vont d’une première prise de contact avec un psychothérapeute
pour établir un dialogue et entamer un processus de compréhension
dans certains cas, jusqu’à l’hospitalisation d’urgence dans d’autres cas.
- L’hospitalisation s’impose lorsque le diagnostic vital est en
jeu. Elle répond à trois principes :
- restauration d’un état physique ne mettant plus la
patiente en péril.
- isolement de son milieu pathogène.
- établissement d’une prise en charge
psychothérapique.
Viendront aussi une rééducation du mode d’alimentation,
éventuellement une approche corporelle pour réconcilier l’anorexique et
son corps, des groupes de paroles tant pour les parents que, pour les
patient(e)s eux-mêmes.
Le psychodrame psychanalytique est aussi fréquemment employé,
avec de bons résultats.
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Anorexie
L’anorexie ou le syndrome de la « poupée Barbie », relève
principalement d’un problème d’identité relié à une faible estime
personnelle, d’une mauvaise perception de son image corporelle et une
vulnérabilité face à la vie et ses changements.
On estime actuellement à 1% la prévalence de l’anorexie chez les
jeunes femmes de 12 à 25 ans. Quant à la boulimie, la prévalence serait
trois fois plus élevée. Mais ceci est sans compter celles qui refusent
d’admettre qu’elles ont un tel problème même si leur apport calorique ne
dépasse jamais 300 calories ou que la salle de bain est devenue presque
un lieu de résidence.
La petite fille perfectionniste, performante, qui a un souci élevé du
contrôle extrême, celle qui recherche constamment l’approbation
d’autrui et l’amour à tout prix est la victime parfaite pour l’anorexie et,
une fois prise dans ses filets, le combat est amorcé.
La lutte contre la faim donne à l’anorexique un sentiment de
contrôle et de toute puissance sur ce corps qui lui déplaît tant. Pour la
jeune fille, arriver à contrôler sa nourriture c’est arriver à contrôler sa vie.
Cela se traduit par un refus de manger qui entraîne une perte de
poids souvent considérable de même que l’arrêt des menstruations. À
ces premiers indices, s’ajoutent une peur de voir des formes disgracieuses
déformer son corps, une hyperactivité et une obsession pour tout ce qui
concerne la nourriture et les calories.
À la base du problème, on remarque une dynamique familiale où il
y a absence de communication ou une communication implicite au sein
de ses membres, présence d’abus sexuels, de rôles et de limites mal
définis. Voilà autant de caractéristiques de comportements familiaux
prédisposants. À cela, s’ajoute une société qui lapide l’obésité et vénère
la minceur, l’évolution du rôle féminin, la pression sociale, la mode
actuelle, etc.
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En résumé, on ne peut convenir d’une seule cause mais d’un
ensemble de facteurs propices au développement d’un désordre
alimentaire telle que l’anorexie.
Conséquences :
Physiques
Psychologiques
- Ostéoporose précoce
- Perte de densité osseuse
- Débalancement hormonal
- Lanugo (c'est-à-dire qu’un duvet
vient recouvrir le corps)
- Déficience des organes (reins,
cœur)
- Dépression
- Dévalorisation, dépréciation
- Difficulté à se concentrer
- Fausse perception de son image
corporelle et des événements
- Anxiété, angoisse
- Irritabilité
- Changement dans les humeurs
Sociales
- Isolement-retrait social
- Perte d’emploi
- Perte de cercle social
- Relations difficiles avec sexe
opposé
Économiques
- Coût élevé pour l’hospitalisation
- Perte de revenus si elle travaille et
doit être hospitalisée
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Savais-tu que :
● Priver son corps de calcium, de magnésium ou de vitamines peut
nuire au bon fonctionnement de ton organisme (troubles
cardiaques, ostéoporose, anémie, etc.)
● 50 à 75% des jeunes femmes sont obsédées par la minceur, et de
ce nombre, au moins 10% vont devenir anorexique ou boulimique.
● Utiliser des laxatifs régulièrement et en grande quantité peut te
causer des troubles digestifs, de l’irritation aux intestins tout en
risquant de te déshydrater.
● Les vomissements répétés provoquent des ulcères, l’inflammation
de ton œsophage, la détérioration de l’émail de tes dents, etc.
● L’exercice physique pratiqué à outrance ne fait qu’affaiblir ton
corps et accélère son processus de détérioration.
● Plus tu sous-alimenteras ton corps et plus l’angoisse et l’anxiété
augmenteront.
● Ton corps étant privé d’un apport alimentaire adéquat et régulier,
il doit abaisser son métabolisme de base afin de pallier aux
carences énergétiques. Par exemples, ta capacité de te
réchauffer sera diminuée, tes battements cardiaques seront
ralentis, etc.
● Ton poids peut varier de 1 à 5 lbs dans une même journée
(rétention d’eau, constipation, etc.) donc, il n’est vraiment pas
recommandé de se peser plusieurs fois par jour car cela ne fera
qu’augmenter et alimenter ton obsession de la minceur.
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http://www.maisoneclaircie.qc.ca/questionnaire.html
Pour bien répondre aux questions, tu dois commencer chaque
phrase par « généralement »
OUI
1. Je suis terrifiée à l’idée d’être grosse?
2. J’évite de manger lorsque j’ai faim?
3. Je m’impose des activités physiques intenses pour
brûler des calories?
4. J’accorde une importance majeure à l’opinion que
les autres ont de moi?
5. Je fais des excès alimentaires avec le sentiment de ne
pas pouvoir m’arrêter?
6. Je me sens coupable après avoir mangé?
7. Je suis convaincue que je serais plus heureuse si j’étais
plus mince?
8. Je me pèse plusieurs fois par jour?
9. J’ai l’impression que la nourriture contrôle ma vie?
10. Je me fais vomir après avoir mangé?
11. J’évite de manger en présence d’autres personnes?
12. Je dépense la majorité de mon argent pour l’achat
de nourriture, laxatifs, diurétiques…?
13. Je crois qu’en m’alimentant normalement, je
deviendrai grosse?
14. Je me cache pour manger?
15. Je suis obsédée par mon poids et les calories?
16. J’éprouve de la difficulté à contrôler mes impulsions?
17. Je me sens déprimée, anxieuse et mal dans ma
peau?
18. J’aime que mon estomac soit vide?
19. J’ai une faible estime de moi?
20. Je désire être la meilleure en tout, être parfaite quoi!
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NON
http://www.maisoneclaircie.qc.ca/comment.html
Comment détecter le problème
Vous désirez évaluer si vos comportements alimentaires sont
synonymes de préoccupations ou d’obsession? Voici un questionnaire
qui saura vous éclairer… On se retrouve plus tard.
[Questionnaire]
Vous êtes un parent, un(e) ami(e), un proche et vous désirez savoir
comment reconnaître les comportements associées à un trouble des
conduites alimentaires? Voici quelques informations qui pourront vous
renseigner.
Anorexie
- Comment reconnaître l’anorexie?
- Facteurs précipitants ou prédisposant à l’anorexie
- Attitudes de la personne anorexique
Boulimie
- Comment reconnaître la boulimie?
- Facteurs prédisposant à la boulimie
- Attitudes de la personne boulimique
Trouble des conduites alimentaires
- Profil des personnes ayant un trouble des conduites alimentaires
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