SNP – Sémiologie des états psychotiques
08/12/2014
ACHILLE Jonathan L3
CR : AUDOUARD Justine
SNP
Dr MAUREL. M
10 Pages
Sémiologie des états psychotiques
Avant toute chose, j'aimerais signaler que ce n'était pas la prof qui devait nous faire cours à la base.
Elle a donc été pris un peu de court et a fait son cours en fonction de 3 diaporamas différents qu'elle avait sur
son ordi d'où la désorganisation de certaines parties. J'ai fait au mieux, bon courage.
En France et en Europe, on trouve de vieilles classifications il y a une série de maladies délirantes
(psychoses : penser pour parler aux martiens). Dans ces maladies délirantes, les gens n'étaient pas conscients
que ce qui leur arrivait n'était pas normal. On a plein de variétés de psychoses différentes
Ex : PHC (Psychose Hallucinatoire Chronique), bouffée délirante aiguë (BDA), paraphrénie
Par opposition aux névroses (lavage de mains compulsifs), où ils étaient conscients que ça n'allait pas.
Pour les Américains, les choses sont beaucoup plus simples. Il y a d'un côté la schizophrénie (et
maladies apparentées) et de l'autre côté les troubles bipolaires
Les deux sont en réalité le long d'un continuum et ce sont deux maladies qui fonctionnent de lame
façon. Elles ont les mêmes statistiques en épidémiologie génétique. On sait plus de choses sur le
fonctionnement de la schizophrénie que sur les troubles bipolaires
A. Évolution des états psychotiques aigus : Trouble bipolaire (TB) ou schizophrénie (SCHZ)
I. Introduction :
Multiples dénominations
Absence de stabilité catégorielle
Absence d'écho dans les pays anglo-saxons
Défaut d'études épidémiologiques et thérapeutiques
Contraste / pratique
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Plan
A. Évolution des états psychotiques aigus : Trouble bipolaire ou schizophrénie
I. Introduction
II. Aspects cliniques
III. Modèle de vulnérabilité
IV. Aspects évolutifs
V. Conclusion
B. Schizophrénie : Quelques données essentielles
I. Épidémiologie
II. Clinique
III. Neurobiologie
IV. Évolution
SNP – Sémiologie des états psychotiques
II. Aspects cliniques :
(Cette diapo est passée mais la prof ne l'a presque pas lu, il faut juste retenir la phrase en gras)
Bouffées délirantes polymorphes (BDA)
Début brutal
Délire polymorphe (thèmes et mécanismes)
Rétrocession rapide
Psychoses réactionnelles
Lien avec événement déclenchant
Dépendance et intelligibilité
Psychoses psychogéniques
Rôle du terrain
Tant que cela rentre rapidement dans l'ordre, c'est un facteur en faveur d'un trouble bipolaire
III. Modèle de Vulnérabilité :
En épidémiologie générale :
Le risque de schizophrénie est arrondi à 1%
Le risque de trouble bipolaire est arrondi à 1% également
La population des apparentés de 1er degré de personnes atteintes de schizophrénie (1 parent atteint)
auront un risque de 10%
Les enfants de 2 parents schizophrènes ou bipolaires (assez rare car certains symptômes ne favorisent
pas la parentalité. En particulier le retrait social, les retraits affectifs ou émotionnels et une
hypofertilité). Dans cette population, 30% des personnes sont touchées
Si on prend 2 jumeaux homozygotes = Si l'un des deux est atteint de la maladie, l'autre à 50% de
chances d'être malade. Ce qui signifie qu'il y a une forte influence de la génétique mais pas de l'ordre du
100%
C'est le phénomène de vulnérabilité qui intervient : L'existence d'émergence de la maladie est un
conjonction entre une vulnérabili génétique (plus ou moins marquée avec une notion de seuil) et également
des facteurs environnementaux (stress)
Il y a trois grandes familles de stress :
Les choses désagréables de la vie que l'on ne peut pas changer
Ex : Service militaire, rupture sentimentale (le plus fréquemment), P1
Les grands changements
Ex : Immersion totale dans un nouveau pays
Coping
= Stratégie d'ajustement, vient de l'anglais to cope with « faire avec » « se débrouiller avec »
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IV. Aspects évolutifs :
Psychose
Schizophrénie
TAB (Trouble affectif bipolaire)
+ Une infinité de formes intermédiaires entre les deux
Récidive
Guérison
Évolution à 5 ans
Après un épisode aiguë, il y a plus d'un tiers des patients qui sont guéris.
a) Symptômes psychotiques et manie :
Présents chez plus de 50% des TB
Il y a une grande fréquence des idées délirantes de grandeur
Absence de spécificité des symptômes (hallucinations, désorganisation idéique, idées délirantes non
congruentes, catatonie)
Mauvais pronostic
NB : La catatonie est un symptôme très fréquent. Il y a suppression des mouvements, conservation des
attitudes. On parle « d'oreiller psychique » (lorsqu'on lève l'oreiller au patient il peut garder la position
plusieurs heures).
b) Signes neurologiques :
Anomalies neurologiques fines qui sont classiques dans la schizophrénie et moins de les TB
Astéréognosie, rapidité mouvements stéréotypés, marche en tandem, opposition des doigts, défaut d’extinction
SCHZ et TB << Témoins
Pas de spécificité
Certains troubles plus fréquents dans les TB
c) Dimensions symptomatiques :
Echelle PANSS (Positive And Negative Symptoms Scale) construite pour la schizophrénie
Analyse factorielle compréhensive Assessement of symptoms and history
Patients SCHZ et TB et familles
Un épisode délirant aiguë n'est en aucun cas représentatif de ce qu'il va développer après
Facteur positif, négatif, désorganisé présent dans tous les cas
BPRS (Brief Psychiatric Rating Scale) est une échelle utilisée en psychiatrie qui comporte 24 items. Ces items
sont eux-mêmes notés de 1 à 7. C'est la plus vieilles échelle pour évaluer les symptômes psychotiques
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d) Clinique : Aspects évolutifs
Au début d'évolution et ou en fin d'évolution, les deux maladies (schizophrénie et TB) sont très
difficiles voir impossibles à différencier
Début et Fin d'évolution : tableaux cliniques similaires
Évolution diagnostique
Patients SCHZ → TA (Trouble Affectif) 10%
Patients TA → SCHZ 5%
Pronostic fonctionnel : TB > TSA > SCHZ
→ Ces troubles n'ont pas de spécificité qualitative. Ce sont des problèmes transverses
Les troubles cognitifs ont le même profil que les troubles ci dessus
Avant, les seuls agents anti-psychotiques qu'on avait été des D2 (dopamine) bloqueurs type
neuroleptique classique.
Après, sont arrivés des anti-psychotiques atypiques qui relançaient la circulation dopaminergique en
particulier dans le circuit négro-strié et permettaient donc d'éviter un certain nombre d'effet secondaire des
neuroleptiques comme le syndrome parkinsonien.
NB : Autre effet secondaire des neuroleptiques, Trouble de la motivation
e) Au total :
Les symptômes psychotiques ne sont pas utiles au diagnostic
Importance seulement pronostique
Importance de la réévaluation diagnostique
Recherche de signes en faveur de TB
V. Conclusion :
Psychoses brèves
Validité clinique
Validité nosographique
Indistinctions symptomatiques des deux principales psychoses
B. Schizophrénie : quelques données essentielles
I. Épidémiologie :
Risque = 1%
Parent atteint, R = 10%
2 parents atteints, R = 30%
Jumeaux homozygotes, R = 50%
Sur le plan de l'évolution, ce qui est intéressant à noter c'est que la fréquence de ces maladies est stable depuis
le plus loin que l'on puisse dater.
On peut se demander pourquoi le pourcentage est stable alors que ce sont des maladies qui entrainent une
hypofertilité (surtout pour la schizophrénie)
Culture, race, socio-économique
Exemple de taux plus important :
Schizophrénie / TB : chez certaines communautés comme les amishs
Schizophrénie : lors d'augmentation des facteurs de stress et des changements culturels. On a remarqué
un pic dans la première génération des migrants de guinée.
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II. Clinique :
PANSS Positive And Negative Symptoms Scale
Sous échelle positive (7)
Sous échelle négative (7)
Echelle de psychopathologie générale (16)
a) Sous échelle positive :
Chaque item va être évalué en posant aux malades une question et les résultats vont nous donner un
chiffre qui va de 1 à 7 (absence → présence à un degré extrême)
La ligne de démarcation est à peu près à 4
À partir du moment le symptôme induit une traduction comportementale, on bascule dans la partie
sévère de l'échelle.
Donc sous l'échelle positive, 7 items :
Idée délirantes
= Croyances non fondées (vient à nous). Les mécanismes qui vont concourir à cette idée délirante sont
très différents de ceux qui concourent avec la superstition qui se fait dans l’imbibition d'un milieu (ça
s'apprend).
Hallucinations
Cliniquement l'idée délirante et les hallucinations sont liées
On retrouve 3 mécanismes délirants : HII
Hallucinations
Sensorielle = Elle a les caractéristiques d'une sensation normal
Auditives
Visuelles
Cénesthésiques
Olfactives
Gustatives
Psychosensorielles = Elle perd le caractère normal de localisation
Psychiques auditives (verbales)
Automatisme mental. Ce cas précis est quand la voix vient de l'intérieur de la tête C'est une
Hallucination auditive intrapsychique
Commande hallucinatoire. Les voix lui demandent de faire quelque chose
Dans ces hallucinations psychosensorielles, il y a toutes les bizarreries.
Ex : Je peux lire dans vos pensées, je peux vous envoyer mes pensées, le présentateur tv dit ce
que je lui demande de dire et ce qu'il dit a une signification cachée qui m'est exclusivement
destinée
Interprétation
= La conception est bonne. Il analyse bien la situation qui lui fait face mais il en fait une
interprétation erronée
Ex : Il y a 3 voitures bleues en bas de chez moi, je suis Dieu
Intuition délirante
Ex : Ce matin je me suis réveillé et j'ai senti que j'étais Dieu
(+Imagination)
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