cours chap 1 - SOS

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Partie 2 :La procréation.
Chap.1 :
La fonction reproductrice chez la femme.
Appareil génital féminin
A l’aide des documents 1 et 2 page 84 :
Citer les principaux évènements du cycle féminin ?
Indiquer les principaux organes concernés par le fonctionnement. I. Un fonctionnement cyclique.
A. Une activité ovarienne cyclique
Observation de coupe d’ovaire au microscope (livre)
DÉBUT DU SCHÉMA-BILAN.
L’observation de coupes d’ovaires montre que les gamètes femelles, ou ovocytes, sont entourés de plusieurs en‐
veloppes de cellules folliculaires (thèques) formant un ensemble appelé follicule ovarien. Au cours du cycle ovarien, ces follicules évoluent : • Durant la phase folliculaire (14 premiers jours), plusieurs follicules évoluent jusqu’à la formation de follicules cavitaires. Un seul achèvera sa croissance et deviendra mûr, les autres dégénèrent. • Lors de l’ovulation, (14ème jour), l’ovocyte est expulsé de l’ovaire et est recueilli dans une trompe. • Durant la phase lutéale (14 derniers jours), les cellules du follicule se chargent de lipides et forment un corps jaune. En absence de fécondation ce corps va régresser et un nouveau cycle reprendra. B. Un cycle utérin synchrone du cycle ovarien.
1. Un cycle menstruel
Document calendrier règles page 84
Observation microscopique de l’endomètre + tableau pour graphique.
Jour du cycle
1
3
5
10
15
18
21
28
Epaisseur de l'endomètre(mm)
3
2
1
2
3
3
3,5
3
L’utérus est un organe creux. Sa paroi musculaire (myomètre), est tapissée intérieurement d’un tissu appelé muqueuse utérine ou endomètre. Son évolution est également cyclique. L’épaississement de l’endomètre permet l’accueil de l’embryon, si la nidation n’a pas lieu, il y élimination par‐
tielle de la muqueuse. Un cycle débute par la destruction de la muqueuse : les menstruations ou règles. Le maillage de la glaire cervical permet la circulation des spermatozoïdes lors des périodes d’ovulation.
Les cycles utérin et ovarien semblent synchronisés, comment cela est‐il contrôlé ? 2. Un cycle sous contrôle hormonal.
Etude document 2 page 88
L’ovariectomie, ou ablation des 2 ovaires, provoque un arrêt de l’évolution cyclique de l’utérus. Ccl : Les ovaires contrôlent le cycle utérin. La greffe d’ovaires sous la peau entraîne un fonctionnement cyclique normal de l’utérus. Les troubles dus à l’o‐
variectomie ont disparus. Les ovaires agissent donc par l’intermédiaire du sang. L’injection d’extraits ovarien à une souris ayant subit une ovariectomie provoque un développement de l’endo‐
mètre sans variations cycliques. Hormone : substance chimique véhiculée par le sang et les autres liquides du milieu intérieur. Elle est synthétisée et secrétée par des cellules endocrines regroupées en glande endocrine. Elle atteint la plupart des tissus mais une hor‐
mone donnée n’agit que sur certaines cellules : les cellules cibles, capables de détecter sa présence grâce à des ré‐
cepteurs spécifiques. L’activité des cellules cibles se trouve alors modifiée. Le système endocrinien. Ce protocole : ablation, greffe, injection d’extraits démontre que la communication entre ovaires et utérus est hormonale. Docs 3 et 4 page 89. Les ovaires produisent deux types d’hormone : les oestrogènes et la progestérone. Taux d’hormone p91 à mettre en relation avec les phases du cycle.
Phase folliculaire : oestrogènes sont produits par les follicules. Ils stimulent la croissance de la muqueuse uté‐
rine. Pic œstrogènes avant l’ovulation, il est responsable de la modification de la glaire cervicale. Phase lutéale : corps jaune produit oestrogènes + la progestérone, qui est responsable de la formation de la dentelle utérine et inhibe les contractions du muscle utérin et induit resserrement de la glaire cervicale. La dégénérescence du corps jaune entraîne la chute du taux de progestérone induit le déclenchement des règles. L’utérus = organe cible des H ovariennes. LA PROGESTÉRONE ET LES OESTROGÈNES AGISSENT SUR DES CELLULES CIBLES DE L’UTÉRUS.
LES HORMONES OVARIENNES PERMETTENT AINSI L’ÉVOLUTION SYNCHRONE DES ORGANES REPRODUCTEURS : LA MUQUEUSE UTÉRINE EST PRÊTE À RECEVOIR UN ÉVENTUEL EMBRYON PEU APRÈS LA
PÉRIODE D’OVULATION.
Transition : Des facteurs environnementaux et psychologiques peuvent intervenir sur le déroulement des cycles. Les ovaires sont‐ils sous le contrôle d’autres organes ?? II. La régulation de la fonction reproductrice.
Schéma système endocrinien….HYP et HT. A. Un contrôle hypothalamo - hypophysaire
1. L’hypophyse.
Schéma
L’hypophyse est située sous l’encéphale, elle est constituée de deux parties distinctes : • L’hypophyse antérieure glandulaire ou antéhypophyse • L’hypophyse postérieure nerveuse ou posthypophyse souris témoins
hypophysectomie
(ablation de l’hypophyse)
hypophysectomie
+ injections d’extraits hypophysaires (LH et FSH) en
concentrations adaptées
activité ovarienne normale et développement
normal cyclique de la
muqueuse utérine
(endomètre)
pas d’activité ovarienne
(pas de sécrétions hormonales et pas d’ovulation) et
absence de développement
de la muqueuse utérine
reprise de l’activité ovarienne (sécrétions hormonales et ovulation) développement normal cyclique de la
muqueuse utérine
ovariectomie et hypophysectomie
+ injections d’extraits hypophysaires (LH et FSH)
en concentrations adaptées
pas de développement de la
muqueuse utérine
Analyse d’expériences sur souris.(ci-dessus)
Conclusion : Le fonctionnement des ovaires est sous contrôle hormonal de l’antéhypophyse. Les extraits agis‐
sent uniquement sur les ovaires, qui à leur tour produisent oestrogènes et progestérone. L’hypophyse secrète deux hormones, les gonadostimulines : la LH (Luteinizing Hormone)et la FSH (Follicle Sti‐
mulating Hormone). Document 1 page 92 taux de LH et FSH selon cycle
METTRE SUR SCHÉMA-BILAN.
Explications : • Pendant la phase folliculaire : la FSH stimule la multiplication des cellules folliculaires. La LH stimule la pro‐
duction d’œstrogènes par les cellules folliculaires. • Pendant la phase lutéale : le taux de LH diminue mais suffit à maintenir une sécrétion de progestérone et d’œstrogènes par le corps jaune. La FSH renforce l’action de la LH Expérience : Chez un animal hypophysectomisé, une injection régulière et continue de FSH et LH en doses moyennes, permet une reprise du développement des follicules et de la production d’œstro‐
gène, mais n’entraîne pas d’ovulation. Au bout de quelques semaines, une seule injection supplémentaire de LH en dose beaucoup plus importante, déclenche une ovulation. Expériences effet du pic LH (ci-dessus)
En faible quantité les 2 hormones permettent le fonctionnement des ovaires, excepté l’ovulation. Celle‐ci est provoquée par une forte dose de LH : Le pic de LH au 14ème jour déclenche l’ovulation, on parle de décharge ovulante. Il déclenche également la pro‐
duction de progestérone par les cellules folliculaires.
2. L’hypothalamus.
Schéma :
L’hypothalamus est une zone de l’encéphale située juste au‐dessus de l’hypophyse. TD : relation HT et HP
Les neurones hypothalamiques libèrent dans la circulation sanguine « porte‐hypophysaire » une neurohor‐
mone, la GnRH qui stimule les sécrétions hypophysaires. TD de transition.
Les pulses (décharges) de GnRH modulent les sécrétions de LH et FSH dans la circulation générale. Comme l’HT contrôle l’HYP on qualifie l’ensemble : de complexe hypothalamo‐hypophysaire. Transition : On voit bien que le cycle n’est pas imposé par l’HT, dont le fonctionnement, quoique pulsatile, est très irrégu‐
lier. Est‐ce l’interaction entre HP et ovaires a un rôle dans cette cyclicité ? B. Un rétrocontrôle ovarien.
1. Rétrocontrôle négatif.
Page 94 document 1.
Chez un sujet normal, les secrétions d’hormones ovariennes inhibent les productions de FSH et de LH par l’hypo‐
physe. La fréquence des pulses de GnRH augmentent également : Les hormones ovariennes inhibent la production de GnRH par l’HT LE
COMPLEXE HYPOTHALAMO-HYPOPHYSAIRE DÉTECTE EN PERMANENCE LES VARIATIONS DES TAUX
SANGUINS DES HORMONES OVARIENNES.
EN FONCTION DES TAUX
ALORS SON ACTIVITÉ : ON PARLE DE RÉTROCONTRÔLE.
UNE RÉTROACTION NÉGATIVE :
DÉTECTÉS, LE COMPLEXE MODIFIE
UNE
AUGMENTATION DU TAUX DES HORMONES OVARIENNES EST SUIVIE D’UNE DIMINUTION DE LA
UNE
CHUTE DU TAUX DES HORMONES OVARIENNES ENTRAÎNE UNE AUGMENTATION DE LA LIBÉRA-
SÉCRÉTION DES GONADOSTIMULINES.
TION DES HORMONES HYPOPHYSAIRES.
DE CETTE MANIÈRE, LES
TAUX D’HORMONES OVARIENNES SONT STABILISÉS.
2. Rétrocontrôle positif.
TD :
QUELQUES
JOURS AVANT L’OVULATION, LE TAUX D’ŒSTROGÈNE AUGMENTE, UNE RÉTROACTION
NÉGATIVE DEVRAIT SE PRODUIRE MAIS C’EST L’INVERSE QUI SURVIENT.
PLUS LE TAUX
D’ŒSTROGÈNE AUGMENTE PLUS LES SÉCRÉTIONS DE LH ET FSH AUGMENTENT. CETTE RÉTROACTION EST DITE POSITIVE. ELLE PERMET L’APPARITION DU PIC DE LH ET LE DÉCLENCHEMENT DE L’OVULATION.
SUITE À L’OVULATION, LA
RÉTROACTION REDEVIENT NÉGATIVE.
C. Influence des facteurs environnementaux.
Des facteurs environnementaux peuvent influencer l’activité du complexe hypothalamo‐hypophysaire (exemple : durée du jour et de la nuit). L’hypothalamus est constitué de neurones. Ces derniers sont en communication avec d’autres parties du cerveau où parviennent différentes informations. Le fonctionnement de l’hypothalamus peut être modifié par ces informations. Le système est dit intégrateur car il prend en compte des informations internes (rétrocontrôle) et exter‐
nes (environnement) 
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