Cours
TS : marie-claude segui Lycée Michelet Montauban
4- La procréation.
Durant la phase lutéale, c’est l’action de LH qui domine et provoque la
transformation du follicule éclaté en corps jaune ce qui permet la production de
progestérone et d’œstrogènes.
La production de FSH et de LH est sous le contrôle de la sécrétion pulsatile de GnRH
(gonadostimuline releasing hormone) = polypeptide.
2- La rétroaction des hormones ovariennes sur le complexe HH.
Le complexe HH agit sur la sécrétion des hormones ovariennes, celles-ci agissent en
retour (= rétrocontrôle) sur le complexe HH.
Le rétrocontrôle est globalement négatif, sauf au moment de l’ovulation :
Au début de la phase folliculaire, le faible taux d’œstrogènes (inférieur à un
seuil) inhibe la sécrétion de FSH et LH : c’est une rétroaction négative.
En fin de phase, le follicule dominant
est devenu un follicule mûr et sécrète
beaucoup d’oestradiol
(taux supérieur à un seuil).
Ce fort taux avertit le complexe HH que
le follicule est à maturité :
il déclenche un pic de LH et FSH.
C’est une rétroaction positive.
En phase lutéale, la progestérone exerce une rétroaction négative sur le
complexe HH, ce qui empêche toute nouvelle croissance folliculaire.
En fin de cycle sans fécondation, le corps jaune dégénère et la chute du taux
d’œstrogènes et de progestérone lève le rétrocontrôle négatif
sécrétion de FSH et LH nouvelle croissance folliculaire.
3- Influence des facteurs externes sur les cycles sexuels
Les neurones de l’hypothalamus sont connectés à d’autres neurones de l’encéphale.
Chez les mammifères les facteurs externes, comme la durée du jour peuvent modifier
le fonctionnement de ce centre, modifier la sécrétion pulsatile de GnRH et influer sur
la fonction de reproduction.