XIIIème Congrès National de Diabétologie 27-28-29 mai 2011 Prise en charge g de Diabète de type yp 2 : de la Metformine au Basal Bolus Professeur A. BOUDIBA. Chef de Service de Diabétologie - CHU Mustapha 28 mai 2011 Approches Thérapeutiques Précarité Traitements T i classiques l i Biguanides Metformine Sulfonylures / Glinides Glib l id Glibenclamide Gliclazide Inhibiteurs alpha Gl Glucosidases id Insuline Animales – Humaines Mesures Hygiéno diététiques Banalisation B li ti de l’abondance Diabète Traitements T i modernes d Consolidation Glimepiride Gli i id Gliclazide Glinides ⇒ Mono prise ⇒ GPP IAG ⇒ Intolérance I lé Thiazolidinidiones Inhibiteurs du système ⇒Effets IIaires Endocanabinoïde (Ri (Rimonabant) b ) Incrétines Analogues GLP1 Inhibiteurs PEP4 (Di til Dylpeptidase) (Dipeptil D l tid ) Analogues Rapides / Lents Stylos injecteurs Recommandations ADA EASD 2008 Medical Managment of Hyperglycemia in type 2 Diabetes: A Consensus Algorithm For The Initiation and Adjustment of Therapy David M. Nathan Diabetes Care Decem. 2008 MHD + Metformine Au Diagnostic MHD + Metformine 1° Etape + SH / Glinides ⇓ MHD + Metformine I li Basale B l + Insuline HbA1c ≥ 7% 2° Etape ⇒ HbA1c ≥ 7% MHD + Metformine + Pioglitazone MHD + Metformine + Agonistes GLP 1 MHD + Metformine Intensification Insuline 3° Etape MHD + Metformine + Pioglitazone Pi lit + SH MHD + Metformine + Insuline Basale Metformine et Événements Cardio-vasculaires Relative riisk reductiion vs. diett group (% %) Les leçons de l’UKDPS ADRE MI ACM DRD Stroke 20 PVD MV 14 * p = 0,0023 10 + p = 0,01 0 -10 -7 ± p = 0,011 -8 -20 -16 -20 -21 -26 -30 -29 -32 32 -40 -50 -36 * -39 † ‡ Metformin -42 -41 -44 § Sulfonylures or insulin § p = 0,017 Effets Vasculo-Protecteurs de la Metformine Macrovascular mechnisms Microvascular mechnisms ¾ Adiposity ¾Insulin resistance ½ Fibrinolysis ¾Plaque lipid p deposition Improved plasma lipid profile ¾Oxidative stress ¾ Inflammation Improved endothelial function ¾ AGE ¾ Hyperglyceamia (glucotoxicity) Improved capillaryl microcirculatory function METFORMINE ET INSUFFISANCE CARDIAQUE ~ Réduction significative du risque de mortalité sous Metformine / I. Cardiaque • Registres Européens Andersson C. Metformine treatment is associated with a low risk of mortality in diabetic patients with heart failure. Diabetologia 2010. P = 0,02 • Registre g Américain ((REACH)) Ruossel R. Reduction of athero thrombosis for continued health (Reach) registry investigators. Metformine use and mortality among patients with diabetes. diabetes ↓ mortalité 31% (P = 0,006) Arch. Inter. Med. 2010. De la Contre Indication Absolue → Contre Indication Relative Metformine : I. Cardiaque stable / Fx rénale normale Can ncer mortallity rate/10000 patientt-years Metformine et Risque de Cancer Évidence Clinique q 12 Adjusted hazard ratio 1.3 (95% CI 1.1 to 1.6) p=0.012 p 10 8 6 4 2 0 Metformin (n=6969) Sulfonylures (n=3340) Ìd d’un un tiers : ration 1,6 1 6 SH VS MET SASKATCHEWAN : Health database. Diabetes Care 2006 UKDPS : Ì 29% (p = 0.33) échantillon faible Metformine et Cancer Exercice Hypoxia/ischaemia Inactive Thr-172 ½ AMP : ATP ratio AMPK ½Binding of AMP to AMPK ½Phosphorylation ½Ph h l ti of Thr-172 by LKB1 ½Activation ½ of AMPK ½Energy expenditure ¾ Energy storage Active LKB1 P Thr-172 AMP AMPK LUO Z. AMPK, the Metabolic Syndrom and Cancer. Trends in pharmacological Sciences 2005. 1959 Metformine Metformine 2011 Choix des Antidiabétiques Oraux Quel avenir pour les insulino-secreteurs ? Les sulfamides hypoglycémiants ⇓ De l’adaptation au pré conditionnement ischémique à la protection cardio-vasculaire cardio vasculaire Action β-pancréatique sélective • Gliclazide • Glimepiride • Glinides Protection cardio-vasculaire ? Gli l id (Etude Gliclazide (E d Advance Ad ↓ 13% décès) Risk of death differs according to type of oral gluco lowering therapy in patients with diabetes and a previous myocardial infarction. Europe. Heart J. 2009. n = 8220 (ANTCD IDM sous monothérapie entre 1997 2006) / 1377 Décès Dé è (16,4%) (16 4%) Risque Relatif Glimepiride Repaglinide Glipizide Glibenclamide Tolbutamide 1,33 1 24 1,24 1,37 1,34 1,40 Choix des Antidiabétiques Oraux Les Inhibiteurs L I hibi de d l’Alpha l’Al h Glucosidase Gl id Acarbose : Meta Analyse Européenne -35% 35% dd’événements événements cardiovasculaires (P = 0,0061) et risque d’IDM (P = 0,012) HANEFELD. Eur heart J. 2004. Les Thiazolidinediones Le versant de l’insulino-résistance - Un éclairage physiopathologique - Une déception thérapeutique ? Troglitazone Hépatite Rosiglitazone Risque Cardiaque Pioglitazone ? NASH ⊕ Choix des Antidiabétiques Oraux L’émergence des incrétines ? - Agents A t insulino i li secreteurs t plus l sélectifs él tif - Actions modulés (cellules βeta-cellules Alpha (Glucagon) - Actions extra pancréatiques - Protection cardiovasculaire - Actions anti-Apoptosiques… Physiologie de l’effet incrétine ↑Satiété / réduction de la prise alimentaire Ralentissement R l ti t de d la vidange gastrique GLP-1 ↑ Masse M β ll l i β-cellulaire et prolifération Amélioration de l’insulino-sécrétion Réduction de la production hépatique de glucose ↓ Glucagon Amélioration de la glycémie à jeun et post-prandiale Les incrétines Physiologie et physiopathologie du DT2 – la place de l’axe l axe entéro-insulaire glucose intraveineux Sujets contrôles 80 Insu uline (mU/L) 40 20 * * * * * * * Insuline (mU U/L) 80 60 glucose oral Patients diabétiques type 2 60 40 20 0 * * * 0 Temps (min) Temps (min) *P≤0,05 par rapport à la valeur correspondante en réponse au glucose L’effet « incrétine » est diminué chez les patients diabétiques de type 2. Incrétines GLIPTINES Agent inhubiteurs de la DPP-4 (dipeptidyl peptidase-4) Ils prolongent la bio activité du GLP-1 ett GIP Exemples : Sitagliptine, Vitagliptine HbA1c : baisse de - 0,4 à - 0,9% * INCRÉTINO-MIMÉTIQUES Analogues GLP-1 Exemple : Exénatide Liraglutine programme LEAD* phase III 1 a 6 Monothérapie / combinaison, bénéfiques HbA1c - Poids - 0,7 à – 1,4% * GILBERT MP., PRATLEY RE., Efficacy and safety on incretin-based therapies in patients ti t with ith type t 2 diabetes di b t mellitus. llit Am. A J. J Med. M d 2009, 2009 122 ; S11 – S24. S24 ** NEUMILLER JJ., CAMPBELL RK., Liraglutide : a once daily in incretin mimetic for the treatment of type 2 diabetes mellitus. Ann. Pharmacother. 2009; 43 : 1433-44. LEAD program: reductions in HbA1c with ith liraglutide. li l tid Significant *vs. * s comparator; compa ato #change in HbA1c from f om baseline for fo overall o e all population pop lation (LEAD (LEAD-4,-5) 4 5) add-on add on to diet and exercise failure (LEAD-3); or add-on to previous OAD monotherapy (LEAD-2,-1) Marre et al. Diabetic Medicine 2009;26;268–78 (LEAD-1); Nauck et al. Diabetes Care 2009;32;84–90 (LEAD-2); Garber et al. Lancet 2009;373:473–81 (LEAD-3); Zinman et al. Diabetes Care 2009;32:1224–30 (LEAD-4); Russell-Jones et al. Diabetologia 2009;52:2046–55 (LEAD-5); Buse et al. Lancet 2009; 374:39–47 (LEAD-6) Effect of liraglutide on systolic blood pressure in i type t 2 diabetes. di b t All subjects. ***p≤0.0001, **p<0.001, *p<0.05 vs. comparator Marre et al. Diabetic Medicine 2009;26;268–78 (LEAD-1); Nauck et al. Diabetes Care 2009;32;84–90 (LEAD-2); Garber et al. Lancet 2009;373:473–81 (LEAD-3); Zinman et al. Diabetes Care 2009;32:1224–30 (LEAD-4); Russell-Jones et al. Diabetologia 2009;52: 2046–55 (LEAD-5); Buse et al. Lancet 2009; 374:39–47 (LEAD-6) Liraglutide: strong and uniform effect on body b d weight i ht across all ll LEAD trials. t i l All subjects. *Significant vs. comparator Marre et al. Diabetic Medicine 2009;26;268–78 (LEAD-1); Nauck et al. Diabetes Care 2009;32;84–90 (LEAD-2); Garber et al. Lancet 2009;373:473–81 (LEAD-3); Zinman et al. Diabetes Care 2009;32:1224–30 (LEAD-4); Russell-Jones et al. Diabetologia 2009;52: 2046–55 (LEAD-5); Buse et al. Lancet 2009; 374:39–47 (LEAD-6) L. MONNIER. Actions comparées de différents hypoglycémiants non insuliniques lorsqu’ils sont associés à l’insuline chez des diabétiques de type 2. Med. Mal. Metab. Sept. 2010. A l Analogues Δ HbA1c (% %) 0 Acarbose GLP-1 -0.5 Gliptine SU TZD Met 0.3 à 0.5% -1 0.5 à 1 % -1.5 1 à 1.5 % -2 4 à 6 Kg 1.5 à 2 % Δ Poids (Kg) 4 1 à 2 Kg 2 0 0 Kg 0 Kg -1 Kg -4 -0 Variation des doses d’insuline 4 à 6 Kg ? ↓ Options Combinatoires Privilégier les combinaisons ayant le moins d’incidence sur le prise pondérale → Gain 1 unité d’IMC ↑ 13% risque cardio-vasculaire (registre Suédois). ELG OLASSON K ELG. K. Ri Risk k off cardiovascular di l disease di and d mortality in over weight and obese patients with type 2 diabetes. Diabetologia 2009. → Effets sur le poids même minimes sont bénéfiques sur le plan cardio cardio-vasculaire vasculaire. Ken FU JIOKA. Benefits of modeste weight loss in patients with type 2 diabetes. D Ob D. Ob. A And dM Metab. t b 2010. 2010 Insulinothérapie dans le DT2 De la Metformine A l’insuline ? Quelle place à cette alternative ? Arguments → Intervention intensive → rémission prolongée ? Résultats controversés / Involution de l’insulino-sécrétion est variable /multifactorielle. (pas dd’impact impact à moyen et long terme) → Optimisation plus rapide sans limites posologiques / potentiel effet délétère des Sulfamides hypoglycémiants (non démontré)? Il est plus logique de tenir compte de l’état lésionnel du patient et de son niveau d’équilibre sous ADO / de son adhérence. Conclusion : L’initiation de l’insulinothérapie doit s’aligner plus dans la promptitude de son indication dès le 11° échec aux ADO combinés dans les limites de notre pratique. C’est le prochain recours et non le dernier. Insulinothérapie dans le DT2 Pourquoi une initiation précoce ¾ Effets limités des ADO pour l’obtention rationnelle des objectifs en termes d’HbA1c. Kahn S Kahn. S.E. E Glycemic durability of rosiglitazone, rosiglitazone metformin or glyburide… N. Eng. J. Med. 2006. ¾ Avènement des analogues lents : l’insulinisation plus aisée / mieux adaptée. Dailey. E. Optimum management of T2 diabets timely introduction optimization p and intensification of basal insulin. Diabetes Obesity and Metabolism 2008. ¾ Importance d’un traitement intensif précoce sur l’avenir vasculaire. • Leçons des études antérieures (Mémorial study, study DCCT, DCCT UKDPS • Confirmation actuelle : études Post-UKDPS / ADVANCE / ACCORD VADT… (EASD – ADA 2008). Insulinothérapie Pourquoi : initier insuline a partir de 7% d’HbA1c si échec aux ADO • Entre 7% et 8% ~ durée variable (~ 4 ans)⇒ temps non négligeable en termes d’évolution ou de survenue de complications cardio-vasculaires. • Etude: CGMS HbA1c entre 7% et 8% : 2 anomalies - Remontée glycémique en fin de nuit ( phénomène de l’aube) - Derivés prolongées après le petit déjeuner (aube prolongé) Monnier L. the loss of post-prandial control precedes stepwise degradation of fasting with worsening diabetes. Diabetes care 2007.30-263-9 Insulinothérapie dans Le DT2 Initiation de l’insuline Le Versant Basal - Option O ti unanimement i t admise d i • Études le confirment • Adhérence praticien / patient • Importance I pratique i de d fixer fi 1 glycémie l é i à jeun j et 1 seule l insuline le soir (Bed-Time) - Fix Fast First - Efficacité Effi i é du d schéma hé « Bed-Time B d Ti » (reste ( une référence) éfé ) • Meilleure maîtrise de la GAJ Fluctuations glycémiques nocturnes en rapport avec la néoglucogenèse hé i hépatique, relèvement lè des d hormones h hyperglycémiantes h l é i en rapport avec leurs cycles nycthéméraux sont plus aisés à contrôler par l’insuline / moins dépendantes des apports alimentaires. • Riddle iddl :Efficacy ffi off bed-time b d i NPH with i h day d time i sulfonylurea for subgroup of the diabetes subjects. D. Care 1998. G Glucose e La GPP est responsable de la détérioration du contrôle glycémique à long terme La Complémentarité de l’I l’Insulinothérapie li thé i Prandiale P di l Glycémies (mg/dL) Echec ADO Bedtime Insuline ± ADO 400 Mealtime Insuline ± ADO Basal--Bolus Insuline ± ADO Basal 300 200 100 0 0800 Insuline prandiale di l 1200 1600 2000 2400 0400 0800 Heures Insulinothérapie à l’État Actuel L’optimisation Insuffisante Glucose Control Among Patients Using and not Using Insulin : a systematic y review of HbA1c at entry y in 93 clinical trials, 2000 – 2004. A. De Leiva , A.D. Toft , K.B. Frandsen. Diabetologia (2006) 49 : [Suppl1]1-755. n = 15833 25 • 7864 insulin – naifs 9.07% • 8149 insulin – treated 8.51% 20 Frequency HbA1C Clinical reality 15 10 5 0 6.00 7.00 8.00 9.00 10.00 11.00 12.00 13.00 Distribution of mean HbA1C 0.5% Target values ? Intensification du Traitement et Contrôle Glycémique : OBJECTIFS PLUS DIFFICILES A ATTEINDRE The Panorama Pan-Europen Survey : glycaemic control and treatment patterns in i patients i with i h type 2 diabetes. di b P. P de d Pablos-velasco P bl l andd al. l EASD 2010 % ob bjectifs non n atteints HbA1c ≤ 7% 5156 Patients 8 Pays 100 80 60 63,8% 40 38,5% 20 0 n= 11,9% MHD 556 10,9 m = 36,7% 46,5% 24% 1ADO 1698 33,3% 2 ADO 1358 26,6% 3 ADO 389 ± 7,6% Injection ADO 1102 21,6% Insulinothérapie dans le Diabète de Type 2 ETUDE ENTRED (FRANCE) G. REACH in J. Diabétologie 2007 HbA1C > 8% 1 ADO 2 ADO 3 ADO TRT MIXTE INSULINE SEULE NOTRE EXPERIENCE Equilibre satisfaisant I exclusive 16,5% TRT / Mixte 11,1% 2 Injections 23% ≥ 3 Injections 32,5% 13% 28% 42% 44% 46% Moyen 39,8% 46,3% 45% 33,7% ? Mauvais 43,7% 42,7% 32% 33,8% Diabcare Algérie M. BELHADJ., R. MALEK., A. BOUDIBA., E. LEZZAR., D. ROULA., F SEKKAL F. SEKKAL., S S. ZINAI ZINAI. Médecine des Maladies Métabolique. 1/4/Février/2010. Étude transversale prospective multicentrique : Évaluation contrôle et prise en charge du diabète n = 997 (86% DT2) Insulinothérapie 45,9% HbA1c < 7% ⇒ 18 7% 18,7% IDMPS (2° Vague) International Diabetes Management Practices Study ∗ ∗ 27 Pays EUROPE Insulinisation 30% HbA1c < 7 % - 36,7% Panorama Pan – Europe Survey . EASD 2010 • Insulinisation • HbA1c HbA1 < 7% ADO + Insuline 26,3% Insuline seule 19,6% ASIE 28% AMERIQUE LATINE 28% 37% 40% ∗∗ Ressource use associated with type 2 Diabets in Asia,, latin America,, the middle east and africa : results from the IDMPS. A. RINGBORG and Al. The International Journal of Clinical Practice. July 2009, 63 7, 997, 1007. ∗∗∗ Recrutement Hospitalier / Pratique courante. Moyen orient Afrique ***? 30% 31% ALGERIE • Insulinisation • HbA1c HbA1 < 7% 31% 38% LES LIMITES DE L’INTENSIFICATION Longévité et niveaux d’HbA1c GRAIG J. Survival as a function of HbA1c in people with type 2 Diabetes : a retrospective cohorte study. Lancet 2010 1° COHORTE (ADO) 27965 Décès 2834 Seuils critiques HbA1 HbA1c 1 – 6,42% DECILS ⇒ à 10 – 10,47% 10 47% 2° COHORTE (I + ADO) 20005 2035 6,38% 10 56% 10,56% 7,54 , — 7,5% , — 7,55 , ~ Moindre risque Tenir compte de « l’âge vasculaire » UKPDS, ACCORD, ADVANCE, VADT : contrôle glycémique intensif vs traditionnel dans le diabète 2 Étude Nb pts Fin étude Type de patients Durée moyenne intervention HbA1 c T0 HbA1c Fin/bras classique HbA1c Fin/ bras intensif Décès (%) intensif/ standard Effets associés à intensification Hypoglycémies bras intensif (%/an) UKPDS n = 5102 1998 Nouveau diabète,, 53 ans 10 ans 7,1 % 7,9 % 7,0 % 1,8/1,8 (-) microvasc. (-) macrovasc. Su 1,4 %/an Ins 1,8 %/an ACCORD n = 10251 2008 Diabète >10 ans Haut risque CV, 63 ans 3,5 ans 8,1 % 7,5 % 6,4 % 5,0/4,0 (-) microvasc. (+) décès (-) évts CV 4,6 %/an ADVANCE n = 11140 2008 Diabète > 8 ans Haut risque CV, C 66 ans 5 ans 7,2 % 7,3 % 6,5 % 8,9/9,6 (-) microvasc. ( ) évts (-) é C CV 0,7 %/an VADT n = 1791 2008 Diabète 11,5 ans Haut risq e CV risque CV, 60 ans, 97 % d'hommes 6 ans 9,4 % 8,4 % 6,9 % 10/10 microvasc. ~4 %/an légèrement (+) décès CV (–) évts CV Cliff J Bailey. Glycaemic control: how intensive? EASD 2008. Insulinothérapie Barrières à l’intensification l intensification HYPOGLYCÉMIES : UN FREIN MAJEUR ET PERMANENT → Risk factor for symptomatic hypoglyceamia. Credit study (UK) EASD 2010 DT2 / 2510 / Insuline • BMI Bas (P< 0,0021) • Normalisation Rapide p • HbA1c (P < 0,0001) • Intensification TRT (P<0,0001) • Activité physique (P= 0,0063) 0 0063) I. Basale seule / moins de risque → Panorama Pan.European Survey : Impact of severe hypoglyceamia. C. BRADLEY. 8 pays / n = 5156. Audit of Diabetes dependent quality of life. (QOL)) (Q P< 0.001 Hypoglycemic Fear Survey (HF) P< 0.001 1 seule Hypog. / 12 mois ⇒ Impact négatif sur l’optimisation. DIABÈTE ET INSULINOTHÉRAPIE Rate R Ratio vs no on diabetiics « LA HANTISE DU CANCER » Diabetes and insulin duration and cancer incidence : A register linkage study in Denmark. B. Carstensen. EASD - 2010 5 0 5. All Malignant M li Neoplasms N l 2 3 2 .0 4 1 1.0 0 .5 0 2 4 6 D é diabète Durée di bèt 30.000 Cancers Effet de l’Insuline > début du traitement (RR 2 1,5 (3 - 4 ans) 1 Non Diabétique 1i bé i 2- Début de l’Insuline après le diagnostic 3- 2 ans après le diagnostic 4- 5 ans après le diagnostic 8 10 12 Variabilité Glycémique chez le Diabétique Problématique et conséquences • Diabète : affection chronique particulière Variabilité glycémique complexe, multifactorielle difficile à maîtriser ît i en permanence. 1 26 g/l 1,26 1 1,1 g/l Variabilité Glycémique Conséquences UN FACTEUR PREDICTIF DU RISQUE CARDIO-VASCULAIRE ¾ Fasting plasma glucose variability predicts 10 years survival of t pe 2 diabetes patients. type patients Theverona Diabetes Study. MICHEL MUGGE O. D. Care 2000 n = 1400 (56 – 74) DT2 / suivi 10 ans. CV : coefficient ffi i t de d variation i ti de d la l GAJ : predicteur di t indépendant i dé d t de la mortalité cardio-vasculaire. CV = Paramètre utile dans le traitement ¾ Fluctuation l i off hoemoglobin h l bi A1C, is i associated i d with i h higher hi h incidence i id Of cardiovascular disease in diabetes with type 2 diabetes. R. BOUCHI Japon EASD 2010 n = 689 : variations HbA1c et évènements CV (micro–macro angio) • Quartiles : 1 2 3 4 • ECV : 4,9% 8,7% 17,1% 26,2% P < 0.001 Indépendamment de la moyenne d’HbA1c Variation HbA1c ⇒ Facteur de risque Variabilité Glycémique et Risque Micro Angiopathique (DCCT) Percentile of mean HbA1c Percentile of HbA1c variability Relative risk of retinopathy progression over the range of patients within the 0 – 97.5 th Centile of mean A1C after adjusting for A1C SD, using the 2.5th centile as a reference (A) And for A1C SD after adjustment for mean A1C (B). kILPATRICK. Diabetes Care, volume 31, number 11, novembre 2008. Variabilité Glycémique Solutions • En dehors des limites acceptables, la VG est délétère tant, sur le plan métabolique ét b li que sur la l progression i ett l’aggravation l’ ti des d complications li ti notamment cardio-vasculaires. Il est important de : → ss’aligner aligner dans une stratégie anti hyperglycémiante plus efficace et permanente → s’impliquer dans une intervention personnalisée dynamique, personnalisée, dynamique adaptée au concept pathogénique et évolutif de la maladie. → de dépister et corriger tous les facteurs exogènes et endogènes qui peuvent influencer sur les variations glycémiques. Une éducation thérapeutique efficace • Une auto surveillance glycémique active • Auto surveillance Glycémique Problématique q – Importance p Utilité / Efficacité / Coût • Passer de l’auto surveillance glycémique passive → Autocontrôle vrai Relation d’équilibre • Vecteur de motivation de prise en charge d’une maladie asymptomatique « Créer des symptômes de cette maladie silencieuse » GRIMALDI. Tant que ce patient peut marcher, voir et n’a pas de douleurs, il ss’attribue attribue un statut clinique faussement rassurant. rassurant L’auto surveillance doit se substituer à un contrôle interne déficient avec l’hyperglycémie asymptomatique et l’alerte hypoglycémique progressivement émoussée. • Doit s’inscrire dans une demande d’éducation thérapeutique : Buts / Horaires / Fréquence q / Signification g des résultats / Corrections. angoisse • Auto surveillance glycémique mal adaptée dépenses inutiles Éducation Thérapeutique Une stratégie d’accompagnement indispensable et permanente pour la prévention de la qualité des soins 1 26 1,26 Dysglycémie 1,10 IGT Sujet apparemment sain Prévention Prise de conscience Favoriser les transformations Malade Pivot du traitement Urgence Accélérer les transformations Autonomie Auto-soins Raisonnement Décisions Projet de vie Education Thérapeutique ? En quête d’organisation Patient P i – Education Ed i : IImpact on care out comes, resources consumption i and d absenteeism. International Diabetes Management Practices Study (IDMPS). J.J. Gagliardino. DT2 : n = 11384 27 pays (Asie , Europe Est, Amérique Latine EDUCATION Oui BMI Normal TAD < 80 HbA1c < 7% LDL < 1g Triglycéride < 1,5 Proteunurie Ul è Pied Ulcère Pi d Visite chez le spécialiste TRT / Insuline Auto surveillance : - GAJ - GPP Absentéisme 28,3% 36,5% 38,1% 39,5% 52,7% 16,6% 2 4% 2,4% > de 21 % > de 40% > de 10% > de 52% < de 15% P< 0,001 P Non 24,4% 32,3% 35,8% 33% 49% 18% 3 5% 3,5% « ESSAYER DE FAIRE MARCHE ARRIERE » La connaissance du mode de vie de nos ancêtres nous éclair pour Prévenir toutes ces maladies Nutriments P tid % Protides Glucides % Lipides % Acides Gras Poly-insaturés Saturés Paléolithique 33 46 20-25 USA 12 46 36-40 Experts 12 58 <30 1.41 <0.50 1 Cholestérol (mg) ( g) Fibres (g) Na (mg) Ca (mg) Acide Ascorbique (mg) 480 100-150 690 1500 2000 1500-2000 440 480 20 2300-6900 740 87 <300 30-60 1100-3300 800 1600 800-1600 60 D’après p EATON S.B. Paleolithic nutrition. N. Eng. g J. Med. 1985; 512, 283-8 DU PALEOLITHIQUE A L’HOMOECONOMICUS A. BOUKERCHE. Quotidien d’Oran Dec. 2009. ENTRE RECOMMANDATIONS ..… ET PRATIQUE CLINIQUE PATIENT - Niveau socioéconomique - Coût - Complexité - Priorités PRATICIEN - Motivation - Rémunération lieu d’exercice - Formation - Attitudes SYSTEME DE SANTE - Organisation O i ti - Transition Public/Privé - Ressources Personnel spécialisé Plateaux techniques Éducation thérapeutique garante d’une bonne prise en charge MALADIE - Mesures hygiénohygiéno diététiques - Complexité - Comorbidité - Relais R l i multi li disciplinaire Diabète Type 2 : L’éternel incompris… Education Thérapeutique Sulfonylures Glinides Inhibiteurs Alpha Glucosidase Activité physique Educattion Théraapeutique Metformine Education n Thérapeeutique Diététique Inhibiteurs DPP 4 (Dipeptil-Dipeptidase) Analogues GLP1 Rimonabant Orlistat Education Thérapeutique Thiazolidinediones INSULINE Sibutramine Metformine Insuline