un aeroplane allemand

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L’aviation durant la première guerre mondiale.
Introduction :
L’aviation n’apparaît qu’une dizaine d’année avant la première guerre
mondiale. C’est avec le premier vol sur la manche de Bériot en 1909 que l’avion est
reconnu comme moyen de transport. A l’origine, le premier rôle de l’aviation est
la reconnaissance de l’ennemi (il guide aussi les tirs de l’armée). Petit à petit, on
lui introduit des mitrailleuses et des bombardiers pour en faire une arme
redoutable. On assiste ainsi à une révolution de l’art militaire.
A l’aube de la grande guerre, la France mobilisait, sur le front occidental, 156
avions et l’Angleterre 63, soit un total de 219 appareils. L’Allemagne en possédait
258. Ces avions étaient des monoplans et des biplans dont la vitesse maximale
approchait les 120 km/h. Les avions les plus performants plafonnaient à 3000 m.
Ces appareils étaient fabriqués en série mais aucun n’était armé. Leur rôle se
limitait à la reconnaissance.
Les batailles aériennes :
La première bataille aérienne a eue lieu le 5 octobre 1914 dans la région de
Reims (vers le nord-est de la France).
« C’était le 5 octobre 14. J’étais sergent à l’escadrille V 24 et j’avais Louis Quénault comme mécanicien.
On était sur un biplan Voisin et on allait vers Reims. Pour la première fois, on nous avait monté une
mitrailleuse Hotchkiss, dont Quénault était chargé. Jusque-là, quand on croisait un boche, on s’approchait
le plus près possible et on se tirait dessus à la carabine. Ce jour-là, peu après Chalons, en voilà un, de
boche. Il se présente avec sa carabine, et Quénault se met à tirer… tac…tac…tac… L’autre, il n’avait
jamais vu ça et il n’a jamais eu l’occasion de le revoir. Le pilote touché, l’avion est tombé. Voilà. Bon,
maintenant je me sauve ! »
 Extrait du chapitre consacré à Robert Granseigne par Roger Biot dans l’ouvrage
« Fameux Normands, Normands fameux »
Cette bataille fut gagnée par les français Quénault et Frantz ayant abattu un
équipage allemand.
Le rôle de la chasse est plus spectaculaire et plus connu. Malgré la première
victoire française, il faut arriver au premier avril 1915 pour voir Rolland Garros
abattre un appareil allemand à l’aide d’une mitrailleuse tirant à travers l’hélice.
Cette innovation apporte un gain de précision de tir. D’ailleurs, les allemands
parviennent rapidement à voler ce système et l’améliorent.
Cependant, il fallut attendre 1915 pour avoir des bombardements efficaces.
Le premier bombardement réussi eut lieu de jour le 27 mai 1915 sous les ordres du
commandant de Goys sur des usines allemandes. En 1916, devant la riposte
allemande, le bombardement de jour fut abandonné au profit du bombardement de
nuit au cours duquel apparaissent les bases du guidage radio.
Il faudra attendre 1916 et les grandes batailles de Verdun ou de la Somme
pour que l'on trouve des combats aériens à grandes échelles.
Pour échapper au tir désormais continu des mitrailleuses adverses, les pilotes
doivent maîtriser toutes les figures de combats aériens, car une fois touchés, ils
n'ont plus aucun moyen de s'en sortir : pas de parachutes, pas de siège éjectable.
Pour abattre l'ennemi chacun a sa tactique, par exemple Georges Guynemer,
pilote et capitaine dans l’aviation française grimpe très haut et fond sur sa cible
qu'il tire à bout portant : « Je vois, je pique, je tire…et couic ! »
Les différents avions de la guerre :
Les premiers avions :
Avion français, Voisin 3
Avion allemand, Aviatik BI
Ces deux avions sont des biplans, l’avion allemand est plus lourd que l’avion
français car l’arrière de l’avion allemand est plus lourd. Ces avions peuvent
transporter deux passagers.
Les avions de la fin de guerre :
Avion allemand, Fokker D.VII
Avion français, Nieuport 28
Avion français, SPAD S.XIII
À la fin de la guerre, il y a :
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4 500 avions français ;
3 500 avions britanniques ;
2 500 avions allemands.
http://allogomail.free.fr/_un_premier_bond_de_laviation_qui_se_perpetue_d.html
http://tnhistoirexx.tableau-noir.net/pages12/premiereguerreaviation.html
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