1 – Anatomie du système respiratoire

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Le système Respiratoire
Introduction
 Comme nous l’avons vu au cours précédent, l’oxygène est un
élément essentiel à la vie. Il est indispensable pour produire de
l’énergie nécessaire à toute activité sportive. Il est donc
primordial que les muscles soient bien alimentés en O2 pour
fonctionner correctement, notamment dans les efforts
prolongés. Toutefois, les dégradations métaboliques qui
accompagnent son utilisation produisent du dioxyde de carbone
qui s’avère toxique pour les cellules.

L’apport de l’organisme en O2 et l’élimination du dioxyde est
déterminé par le système respiratoire.
 C’est ensuite le système cardio vasculaire qui en assure le
transport jusqu’aux organes et muscles.
Comprendre le système qui permet
l’oxygénation des muscles…
 Nous allons d’abord étudier l’anatomie de l’appareil
respiratoire, puis les différentes étapes de la
respiration et des échanges gazeux avant d’étudier la
régulation de ces processus.
 Nous verrons ensuite comment les limites du
système respiratoire déterminent les performances
dans les sports à dominante bio-énergétiques.
 Rappel : L’anatomie est la description des organes et
des muscles. La physiologie est l’étude de leur
fonctionnement.
Voici le sommaire du cours sur
le système respiratoire…
1 – ANATOMIE DU SYSTEME
RESPIRATOIRE
2 – LA VENTILATION PULMONAIRE
3 - LA DIFFUSION ALVEOLO-CAPILLAIRE
4 – LE TRANSPORT DE L’OXYGENE ET DU DIOXYDE
DE CARBONE
Et la suite……
5 – LES MECANISMES DE REGULATION DE LA
VENTILATION
6 – LA RESPIRATION ET LE METABOLISME
ENERGETIQUE
7 – LES FACTEURS LIMITANTS DE LA
PERFORMANCE AU NIVEAU RESPIRATOIRE
Vidéos sur l’appareil respiratoire
L’appareil respiratoire
http://http://www.youtube.com/watch?v=SdCfaCUOdmI
Le fonctionnement des poumons :
http://www.youtube.com/watch?v=JtyH06hVOUM&NR=
1
Le trajet de l’air au travers des bronches :
http://www.youtube.com/watch?v=Qtvajby5uNc&feature
=related
1 – Anatomie du système
respiratoire

Le système respiratoire est composé de l’arbre respiratoirenommé ainsi car il représente un arbre à l’envers- et des
poumons.
 L’arbre respiratoire est constitué :
 des voies aériennes supérieures (le nez et l’arrière-nez appelé
le naso-pharynx, la bouche et l’arrière-bouche appelé oropharynx et le larynx qui est le carrefour situé entre la bouche et
l’œsophage).
 de la trachée qui est un gros conduit constitué d’une vingtaine
d’anneaux cartilagineux (le cartilage est un élément à la fois
rigide et flexible). Elle permet le passage de l’air vers les
poumons.
 Deux bronches principales desservent ensuite le poumon droit
et le poumon gauche. Chacune des bronches se subdivise en
arrivant au poumon en bronches lobaires puis segmentaires.
Puis elles se subdivisent en bronches de plus en plus petites.
Anatomie des poumons
 Les poumons sont constitués :
 des bronchioles sont fines comme des cheveux et se
terminent par de minuscules sacs plein d’air
appelées alvéoles pulmonaires.
 des alvéoles pulmonaires qui sont au nombre de 200
millions représente une surface de 100 à 200 m2 si
elles étaient étalées. Lors de l’inspiration, ce sont ces
petits sacs qui se gonflent puis qui se vident lors de
l’expiration.
 Les alvéoles sont entourés sur leurs parois de
vaisseaux sanguins très fins : les capillaires.
 C’est à travers de leur paroi que se font les échanges
gazeux. L’O2 passe dans le sang.
La plèvre
 Le poumon droit est constitué de trois lobes,
le gauche de deux. La face interne du
poumon gauche présente un emplacement
où se loge le cœur.
 La plèvre est une mince membrane qui
tapisse, à la fois, la paroi intérieure du thorax
et le côté externe des poumons. Entre les
deux feuillets de la plèvre, une infime quantité
de liquide permet aux poumons de glisser
doucement à l’intérieur de la cage thoracique.
L’excès de liquide est appelé pleurésie.
2 – La ventilation pulmonaire :
 Les systèmes respiratoires et cardio-vasculaires assurent
ensemble une fourniture efficace de l’oxygène à tout
l’organisme. De plus, ils permettent le transport de l’O2 et du
dioxyde de carbone.
 Ce transport implique au moins quatre processus distincts :
 La ventilation pulmonaire est le mouvement des gaz dans et
hors des poumons.
 La diffusion alvéolo-capillaire qui est l’échange des gaz entre les
poumons et le sang.
 Le transport de l’O2 et du dioxyde de carbone par le sang vers
les cellules puis vers le cœur
 Le passage des gaz du secteur capillaire vers le secteur
tissulaire CAD les échanges gazeux périphériques.
La respiration pulmonaire
 Le premier de ces processus est aussi appelé
respiration pulmonaire car il concerne les
mouvements des gaz entre l’organisme et le milieu
extérieur par l’intermédiaire des poumons et du
sang. Une fois passés dans le sang, les gaz peuvent
voyager à travers tout le corps vers les différents
tissus et organes.
 Le quatrième temps de la respiration commence.
Ces échanges gazeux entre le sang et les tissus sont
appelés respiration cellulaire. C’est le système
circulatoire qui assure la liaison entre la respiration
pulmonaire et la respiration cellulaire.
La ventilation pulmonaire
 La ventilation pulmonaire est le processus
par lequel l’air entre et sort des poumons.
L’air est aspiré par le nez et par la bouche
vers les poumons.
 La respiration nasale présente l’avantage de
réchauffer et d’humidifier l’air inspiré lors de
son passage dans les cavités nasales.
Le trajet de l’O2 dans l’arbre
respiratoire
 Du nez et de la bouche, l’air traverse le
pharynx, le larynx, la trachée, les bronches et
les bronchioles, avant d’atteindre les alvéoles
où s’effectuent les échanges gazeux.
 Les poumons sont protégés des côtes par la
plèvre, ce qui réduit les frictions lors des
mouvements respiratoires.
L’inspiration
 L’inspiration est un phénomène actif faisant
intervenir le diaphragme et les muscles intercostaux
externes.
 Les côtes et le sternum se déplacent sous l’action
des muscles intercostaux externes. Les côtes se
soulèvent vers le dehors (comme une anse de seau,
augmentant le diamètre latéral du thorax) et le
sternum se soulèvent vers l’avant( comme le levier
d’une pompe à eau en augmentant le diamètre
antéro-postérieur du thorax).
L’inspiration (suite)
 Dans le même temps, le diaphragme se contracte et
s’abaisse, poussant le contenu de la cavité
abdominale vers le bas (augmentation du diamètre
vertical du thorax) .
 Lors d’un exercice épuisant demandant une
expiration forcée, l’inspiration est réalisée grâce à la
mobilisation d’autres muscles comme les scalènes,
les sterno-cléido-mastoïdiens et les pectoraux. Leurs
contractions permettent une élévation plus
importante des côtes.
L’expiration
L’expiration est un procédé passif résultant de la relaxation des
muscles inspiratoires et du retour élastique du tissu pulmonaire.
 Le relâchement des muscles inspiratoires permet une élévation
intrapulmonaire et oblige à l’expiration.
 Au repos, la pression pulmonaire est égale à la pression
atmosphérique. Lorsque les muscles inspiratoires se
contractent, les poumons gonflent, ce qui se traduit par une
pression pulmonaire inférieure à la pression atmosphérique. En
conséquence, lors de l’inspiration, l’air pénètre dans les
poumons pour équilibrer les pressions.
 A la fin de l’inspiration, le thorax est dilaté, avec une pression
pulmonaire égale à la pression atmosphérique. Le relâchement
des muscles inspiratoires baisse le volume thoracique et donc la
pression pulmonaire devient supérieure à la pression
atmosphérique.

3– La diffusion alvéolo-capillaire
 La diffusion alvéolo-capillaire correspond aux
échanges de gaz entre les poumons et le sang. Elle
concerne deux compartiments : les alvéoles et les
capillaires pulmonaires.

Elle permet :
 - de restaurer la concentration en oxygène du sang
artériel.
 - d’éliminer le gaz carbonique du sang veineux.
Les alvéoles
 Le sang provenant des différents organes retourne
au cœur droit par les veines caves supérieure et
inférieure puis gagne les poumons par les artères et
les capillaires pulmonaires. Ces derniers forment un
réseau très dense tout autour des alvéoles.
 Ce sont des vaisseaux de calibre minuscule, parfois
du diamètre d’un globule rouge. A leur niveau, les
globules rouges circulent le plus souvent un par un,
ce qui augmente leur temps de contact avec le tissu
pulmonaire et améliore l’efficacité des échanges.
L’air et le sang pulmonaire sont donc en contact très
étroit sur une vaste surface qui s’avère
particulièrement favorable aux échanges.
La circulation sanguine
 Le sang qui arrive dans les capillaires
pulmonaires est appauvri en oxygène. Au fur
à mesure de sa circulation, il se charge en
oxygène avant de quitter les poumons et de
regagner la circulation systémique.
 Au repos, la circulation sanguine à travers
les poumons est assez lente et inefficace,
notamment en raison de la pesanteur.
La consommation d’O2 d’un sujet

A l’exercice, la consommation d’un sujet normal peut atteindre
45 ml d’O2 par mn et par kilo de poids de corps et plus de 90 ml
pour les sportifs de haut niveau spécialisé dans les sports
d’endurance (cyclistes, skieurs de fond sont les meilleurs).
 L’accroissement du flux sanguin pulmonaire associé à
l’élévation de la pression artérielle améliorent sensiblement la
perfusion des poumons.

Les athlètes entraînés dont les capacités aérobie sont très
importantes ont des capacités de diffusion de l’oxygène plus
élevés. C’est le résultat d’une augmentation du débit cardiaque,
d’une augmentation de la surface d’échanges alvéolo-capillaire
et d’une réduction des résistances à la diffusion.
4 – Le transport de l’oxygène et du
dioxyde de carbone
 L’oxygène est transporté dans le sang sous
deux formes : soit combiné à l’hémoglobine
des globules rouges, soit sous forme dissoute
dans le plasma ( pour environ 2 %).
 En conséquence, le sang transporte sous
forme liée l’essentiel de l’O2 aux organes.
La capacité de transport de l’O2
 Chaque molécule d’hémoglobine peut transporter 4
molécules d’O2. La capacité de transport de l’O2 par
le sang correspond à la quantité maximale d’O2 que
le sang peut transporter. Le facteur primordial est la
concentration en hémoglobine.
 Cette concentration est de 14 à 18 g d’hémoglobine
pour 100 ml de sang chez l’homme et 12 à 16 g pour
100 ml chez la femme. Chaque gramme
d’hémoglobine peut se combiner avec 1, 34 ml
d’oxygène. La capacité maximale d’oxygène par le
sang est donc de 16 à 24 ml d’O2 pour 100 ml de
sang lorsque le sang est totalement saturé en O2.
Le dioxyde de carbone
 Le dioxyde de carbone est essentiellement
transporté dans le sang sous forme d’ions
bicarbonate, ce qui limite l’acidose en évitant
la formation d’acide carbonique.
 Une petite partie est également transporté
sous une forme dissoute par le plasma.
Les facteurs influençant la fourniture
et la consommation d’oxygène :
 La fourniture d’O2 et la consommation d’O2 dépend
essentiellement de trois facteurs :
- de la concentration sanguine en oxygène
- du débit sanguin
- des conditions locales (en milieu humide
notamment comme en Guadeloupe).
 Dès le début d’un exercice, chacun de ces trois
facteurs doit s’ajuster pour répondre à l’augmentation
des besoins musculaires en O2.
L’exercice entraîne une augmentation du débit
sanguin musculaire.
 Plus les muscles actifs sont perfusés, mieux ils
prélèvent l’oxygène,(d’où l’importance d’avoir un
réseau de capillaires développées au niveau
musculaire) ce qui est le cas lorsque le débit sanguin
augmente.
 Enfin, plusieurs facteurs musculaires locaux peuvent
intervenir, notamment lorsque la température du
corps augmente et en cas d’acidose lactique. Dans
ce contexte, ces facteurs facilitent la dissociation de
l’oxyhémoglobine, cad la livraison de l’oxygène aux
muscles actifs.
L’élimination du dioxyde de carbone :
 L’activation du métabolisme oxydatif
musculaire conduit à la production du dioxyde
de carbone.
 Les échanges en dioxyde de carbone au
niveau tissulaire répondent aux même lois
que l’oxygène. Simplement, il quitte les
muscles par les veines systémiques, passe
dans le cœur puis est évacué via les artères
pulmonaires par les capillaires pulmonaires,
au niveau des poumons.
5 – Les mécanismes de régulation de
la ventilation
 Les muscles respiratoires sont activés par des
motoneurones eux-mêmes soumis au contrôle des
centres respiratoires (inspiratoires et expiratoires)
localisés au niveau du bulbe rachidien (encéphale).
 Ces centres définissent le rythme et l’amplitude de la
respiration en envoyant régulièrement des ordres aux
muscles respiratoires.
 Au repos, ces centres envoient un influx aux muscles
inspirateurs via les nerfs de la respiration (nerfs
phréniques) permettant une respiration à un rythme
de 15 à 20 fois/mn.
L’évaluation quantitative de la
ventilation pulmonaire

L’évaluation quantitative de la ventilation pulmonaire est le
domaine de la spirométrie : elle se réalise au cours d’épreuves
respiratoires à l’aide d’un appareil appelé spiromètre.

► Le volume courant est le volume échangé lors d’une
respiration normale au repos : 0,5 litre.
► Le volume de réserve expiratoire est atteint en expiration
forcée : 1,5 litre
► Le volume de réserve inspiratoire est atteint en inspiration
forcée : 1,5 à 2 litres.
► Le volume total est de 3,5 à 4 litres et peut aller jusqu’à 8
litres chez les sportifs de haut niveau : c’est la capacité vitale.
► Le volume résiduel est le volume d’air que l’on peut
rejeter lors d’une expiration forcée. La capacité vitale + le
volume résiduel représentent la capacité pulmonaire totale.





L’impact du taux de dioxyde sur les
centres inspiratoires
 La respiration n’est pas uniquement sous
contrôle nerveux.
 Les modifications chimiques, notamment les
variations de concentration en dioxyde de
carbone sont enregistrés par des récepteurs
chimiques ( chémorécepteurs) qui donnent
l’information aux centres inspiratoires.
 En conséquence, toute augmentation du
taux de dioxyde de carbone ou de baisse du
taux d’O2 dans le sang stimule les centres
inspiratoires.
Le rôle de la volonté sur la
respiration
Notre volonté permet d’agir sur la respiration. Néanmoins, dans
des cas extrêmes comme les apnées prolongées, le contrôle
volontaire peut être surpassé par le contrôle involontaire : le
centre inspiratoire donne l’ordre d’inspirer et nous oblige à
respirer contre notre volonté.

Ces mécanismes sont essentiels car l’objectif de la
respiration est non seulement de fournir à l’organisme l’oxygène
dont il a besoin mais également de maintenir les concentrations
en gaz et en pH sanguin (il est neutre à 7.0 : il est dit basique / Il
y a acidose lorsqu’il est supérieur à 7 / Tant que le pH est
inférieur à 50 % des possibilités max du sujet, il varie peu.


La chute du pH sanguin est surtout dû à la mise en jeu du
métabolisme anaérobie lactique.
La ventilation à l’exercice
A l’exercice, l’augmentation de la ventilation se fait en deux
phases : une augmentation quasi-immédiate suivie d’une autre
plus progressive.

Au début de l’exercice, la ventilation augmente
immédiatement en réponse à la stimulation des centres
inspiratoires générée par l’activité musculaire elle-même.
Ensuite, la ventilation augmente plus progressivement
en réponse à l’augmentation de température et aux
modifications chimiques dans le sang ( + de dioxyde de
carbone, lactatémie en hausse).

A l’arrêt de l’exercice, alors que la demande énergétique
tombe rapidement à sa valeur de repos, la ventilation reste
élevée. Cette situation induit que ce sont surtout les paramètres
chimiques du sang et sa température qui régulent la baisse de
la ventilation.

6 – La respiration et le métabolisme
énergétique
 Nous allons étudier la relation entre la consommation d’oxygène
et la respiration car elles sont étroitement liées.

Lors d’un exercice progressivement croissant, la ventilation
augmente proportionnellement à l’intensité de celui-ci. A un
moment donné, la ventilation s’accroît de façon
disproportionnée par rapport à la demande en O2.
 Le niveau où cette inflexion est constatée est appelée seuil
ventilatoire. Il se situe entre 55 et 70 % du VO2 Max. On
constate que ce seuil correspond à l’apparition des lactates, au
seuil aérobie. Seuil lactique et seuil ventilatoire coincident donc.
 L’augmentation de la ventilation est destinée à éliminer le
dioxyde de carbone en excès et à tamponner l’acidose.
7 – Les facteurs limitants de la
performance au niveau respiratoire
 Comme toute activité tissulaire, la ventilation
pulmonaire et le transport des gaz dans l’organisme
nécessite de l’énergie. L’activité des muscles
respiratoires peut mobiliser plus de 15 % de la
consommation d’oxygène totale contre 2 %
seulement au repos.
 Ce sont les muscles intercostaux, les muscles
abdominaux et le diaphragme qui consomment l’O2
pour ventiler.
Les muscles respiratoires sont bien moins fatigables
que les muscles des membres.
 Il s’avère que la respiration ne peut constituer un
facteur limitant chez les sujets de très haut niveau à
consommation maximale d’oxygène
exceptionnellement élevée ou chez les personnes
souffrant d’affections respiratoires (asthmatiques par
exemple dont l’asthme s’accompagne
systématiquement d’une bronchoconstriction et d’une
œdème de la muqueuse bronchique, ce qui entraîne
des résistances accrues à l’écoulement de l’air).
 En revanche, chez les personnes ayant une faible
activité sportive, la respiration ne constitue pas un
facteur limitant de la performance.
Pollution et respiration
 La pollution atmosphérique peuvent influer
sur les performances sportives. Les agents
polluants principaux sont le monoxyde de
carbone, l’ozone et les oxydes de soufre.
Lorsque la couche atmosphérique stagne audessus d’une ville, certains polluants
atteignent des concentrations dangereuses.
Danger du monoxyde de carbone
 Le monoxyde de carbone est un gaz inodore qui
pénètre très rapidement dans le sang et qui peut
s’avérer mortel.
 En effet, l’affinité de l’hémoglobine pour le monoxyde
de carbone est 240 fois supérieure à celle pour l’O2.
 Dans le cas où un sportif inspire des quantité
importantes de monoxyde de carbone (taux supérieur
à 4,3 %), les exercices à VO2 Max sont altérés.
Attention à l’ozone
 C’est l’ozone (O3), qui est l’ oxydant photochimique
le plus courant. Il est responsable de nombreux
troubles fonctionnels tels que irritation des yeux,
oppression, essoufflement et nausées.
 Il affecte tout particulièrement les voies respiratoires,
notamment une baisse de la fonction pulmonaire et
de la ventilation.
 On note également une baisse des échanges
alvéolaires, ce qui empêche les exercices aérobie à
haute intensité.
C’est la fin du cours……
Merci de votre attention!
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