Réforme agraire et développement économique pages 42-50 Rullière G.

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Réforme agraire et développement économique
Rullière G.
Le développement
Paris : CIHEAM
Options Méditerranéennes; n. 11
1972
pages 42-50
Article available on lin e / Article dispon ible en lign e à l’adresse :
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-------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------Rullière G. Réforme agraire et développemen t écon omiqu e. Le développement. Paris : CIHEAM,
1972. p. 42-50 (Options Méditerranéennes; n. 11)
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http://www.ciheam.org/
http://om.ciheam.org/
l
CIHEAM - Options Mediterraneennes
Réformeagraire
et développement
RULLIERE
si, dans Jes
b développement économique, ia
est
souventdonnée à la
c'est en
de la situation dans laquelle se
placés les pays en voie
de développement, dontl'économie est
dominée
l'activité
En effet,
beaucoup
et
que d'm
les institutions économiques et sociales qui enet qui peuvent
on est
la
stacles ou des blocages empêchant ou gênant un
de la
Cette vision, plus
de la seule
définit la
(en
Anglais : land reform), qui dépasse donc
le simple
d'une
des
tellequel'envisagent
s'agit eneffet
aspects : le
exiguës, la
de
des ou
la
de la tel'exploitant,
des
conditions de
des
les, la
dusystèmefiscal,
les
un
ble du
et en
l'établissement
de coopéd'achat ou de vente et la mise en
place ,d'institutions
à l'épagne,
à ia
et au
la notionde
me
n'est pas nouvelle. En fait,
c'est une idée
ancienne qui a changé
de
le passé
était
et
à la suite d'une
volte paysanmne
ou
d'un mouvement
le mécontentement
despaysans en face des conditions peu
satisfaisantes
féodale.Ces
aboutissementavec les
de la
de 1789, de
la
de 1848 et
la
mondiale.
ces
se
objectif
Vémancipation du
paysan
l'abolition du
la
mondiale,
l'objectifdes
s'estdéplacé.
a consisté en l'établissement
42
Options
- 11 -
1972
d'une
avec le développement
économique en
des
hcés
dans
du monde
lal'Eutine et
(sauf
sa
se
fiaient comme
objectif
plutôt ambitieux de
le développement éConomique
La cause de cette modification dans les objectifs tient à la
facilité avec laquelle
se diffuse
: la
et la maladie ne sont plusconsicomme inévitables et le
.d'un
niveau de vie p1.u~ elevé devient de plus
en plus
L'exigence d'une
que les masses paysannes
découle
lieu du
dû à cette situation injustifiable.
,Cette
de conscience plus ou
a modifié le contenu
de ia
ne s'agit pas
seulementd'un
tion
B ceux qui n'en ont: pas.
les moyens 'qui
les
dont ils
ge.
de
se
comme un ensemble de medestinées non seulement à améliode
mais
aussi à
un
de la
La discussion du
la
ne donc, d'une
ou endetcations du paysan (sans
de 3a
des
plus efficaces
obteun
de la
RÉFORMEAGRAIRE
ETDÉVELOPPEMENT
DEL'AGRICULTURE
les pays sous-développés où l'accenta été mis
la nécessitéd'élabode
constitue la
side
Un acnon la seule
de la
absolument
CIHEAM - Options Mediterraneennes
en
vie :
LES
lieu les conditions de
du moins
LES A LA
1"conomie de
et la Ca-.
pacité
destinée à la
de capital pouvant
augmentée dans
un
beaucoupde pays à
ment de la
tête.
A cet effet, les pays sous-développés
classés en deux
gé:
ceux dans lesquels les
disponibles
à la populacoles sont
tion
existante et ensuite ceux
dans lesquels il y a suffisamment de
le
la
est
les exploitations
sont
petites et inefficientes. Avec
un
élevé de paysans souhaitant
que les disponibilités sont faibles, le
fonest en
élevés
dégagés.
de tellesconditions, le mécontentement social et l'agitation pditique se développent
que
l'on puisse beaucoup
amélioles conditions
du sol,
dans ces
la solution
manente et satisfaisante
développement des
non
coles
des
desemplois non
second
le dévveloppement
et
du niveau de vie, se
beaucoup plussimple.Les
unités d'exploitation
selon des
mes satisfaisantes, les
de
l'activité économiquepeuvent
la mise en place d'une
économique et sociale dont les
mieux
l'exécutiond'une
les
pensent bien en
maximum
de gain. Cette attitcde aboutit dans beauà la
d'unités de
coupdecas
la dimension
exiguë constitue un
à une augmentation de la
cole.C'est un
auquel beaucoup
de
ne savent pas
le
mas,ou
sespaysannes
adhésion de
politique, les pouà
les
des
avecdes
sloganstelsque
e La
à ceux qui
la cultivent B ou e
à ceux qui
n'enpossbdent pas >>. en
que
sont
dontla
dimension sesit,ueendessous de l'optimum.
s'agit
bien souvent
d'unités
s;edment
subsistance. Cette tendance à l'autosuffisancepeutfinalement
un blocage de la
en empêchant tout
de capitaux
de
peutdonc s'enune incompatibilité
objectifs,
exemple,justice sociale et
de
La conception qu'on peut
de la
influe
conséquent
le développement économique.
analyse du développement
économique, la
appacomme le moyen plus ou moins
un
d'obstacles de
institutionnel qui s'opposent à la
de
et de l'économie tout enplus pasticules Nations Unies, dansune
plaquette publiée en 1951 et intitulée
Q
de ga
obstacles au développement
économique
estimentque ale
obstacle
vient
de la
(en
institutionnel de
en fait des
qui sont liées à deux types de
:
la
des
et
ceux qui définissent les
de l'exploitation
avec le monde éconoet politique fiscale).
La dimension des exploitations
à la méthode utilisée
la
minimum
ble des exploitations il y a beaucoup de
pays dans lesquels un
d'exploitations sont
petites
subsistance
minimum
au
et à sa famille, ou de
plein emploi, ou
Sans
de
exemple). Cette
le
soit d'une
subdivision des exploitations
causée
de la population
la
soit de l'inégalité dans la
,de la
ou
combinaison des deux. L'exsubdivision des exploitations tend
à
dela
que les petits
sont
vie:avec de teliesexploitations, et enconséquence deviennent endettés
des
qui finalement
la
du sol.
La densité dela population
est
élevée dans
comme la
..
conditions
l'exploitation moyenne
petite même si
toute la
était
Néanmoins, les
dimensions
insuffisantes ne sont pas limités aux zones
de densité élevée de population.
pays où une faible densité de popdation
est jointe à une technique peu avancée
peuvent
des
bas.
occidentale et du
classées
comme des pays à densité de population
à technique développéeet à
nus peuélevés ; l'Asie peut êke consicomme unezone de poputation
élevée, de technique peu avancée et de
l'Am&&
peu
que latine et le
situation
en résulte que sont créées des
exploitabions dont la dimension
se situe en dessous de
OptionsMéditerranéennes
-
11
-
43
CIHEAM - Options Mediterraneennes
qu'un but : celui de
du sol qu'il cultive
mage,sans
lité du sol à
le plus possible
son
effets
la
du Sud, les Caà Ceylan et
A
dans
tale, l a
les
de
est dominée
domaines,
et exploités
de décision unique et employant de la
Ce
est connue
sous le
de latifundia
Le .total de telles exploitations atteint,
en
latine, 50 % de la
de ces
ne conviennent pas à la
; aussi la plus
et l'a
été pendantdes
A
on
des petits
de subsistance
Afrique.
de pays à faible population, à technique
et à faibles
Quel que soit le niveau de développement atteint, uno
de l'exploitation
dans la
des
de l'exploitation.
tation de l'exploitation n'est pas associée
à
fonElle
des
payshautement développés,comme
la
l'Asieetles
paysdu
de
causes. El,le a été bien souvent
Jes
voyaient que les
dans
du village.Les
ont été diviséeset
dela
population
kt avec les lois de
succession
la subdivision
de
En
Occidentale, où ia
de la
n'est
pas
les
de succession ont
une influence
décisive,
tandis
qu'en
et en Asie,
de la popdation en est la
cipale cause,
les iois de
succession.
Le
exploitants
les
du
ment d'un pays B
En Asie, la
Jusqu'à une .d.ate
de la moitié
de
était exploitée
des
utilisant quelques
loués
'44
à eux
les
des
soit des
quelques
ou
tive et des
sans
Ce type d'utilisation du sols'oppose
tout à faitauxconditions
et
auxconditions du
Les
vallonnées
mieux
le
et
sont intensivement cultivées
des méthodes manuelles,ce qui
la couche
du sol, tandis que le fond des vallées qui
à ba
est utilisé
les bêtes. Si les exploitations
de moyenne
un
dans l'économie, la
et la
étaient soit les
soit des
quelquespays,
comme le
les données
statistiques font défaut, mais en
et de l'Egypte, du Liban et de
où la
possèdent ia
le
également dans
pays
latine,
en
où 60 % des
louées à des
; au
cependant, le
n'estpas
ce qui
les niveaux de vie
et
Le
limitant
l'expansion des petites et moyennesexploitations est
la
capitauxquiempêche
le petit exploitant
exploitation.
Le mét.ayage est une
de
le
tage de la
donné au
d'un pays à
même
d'un pays, un
ge inégal
le
le
étant une
Enfin, dans
latine, dans
de
du
,de l'Asie, le
cé
des
en
pays, les
exploitants n'ont.aucun
légal justifiant la
d u sol qu'ils occupent,
qu'iln'existe aucun système d'imou
les
sont
années dans
de ,deux ou
ce qui finalement se
constitue un
défaut de la
que l'absence
signifie
que la
dans l'exploitationn'est
couet
et
et
Les
pas
Une
les
conditions .dumétayage et du
dans ia
des pays sous-développés.
Les
de
se font
une
base
légal
et obligations.
quelques paysdu
le paysan ne peut mêmepas
la ,même
que le
année Sà
ou son
donne les
les plus
aux
les plus
C'est
quoi le paysan est amené à
- II - Février 1972
la
d'une
Cette situation se
quemment dans les
latine.
les pays du
une situtation plus compliquée se
pas accompli
et
queles
d'utilisation de
l'eau ne sont pas légalement définis. En
sucomme
des
lesquelles il n'est pas possible de
un
de
A moins que
les coûts des
et
les
justice soient abaissés, l'éta-
.
'
CIHEAM - Options Mediterraneennes
blissement
le petit exploitant et
joue
LE
Les
un bilan
Unies, 16 nations ont
les
tendant à
les Nationsdepuis 1945
des occadu sol à
une
du sol :
vie,
Tchécoslovaquie, Egypte,
Finlande, Allemagne,
Japon,
Espagne,
la
Yougoslavie.
cespays
lespaysasiatiques,
pales
du statut
de
combien la
les
sont a'aet une
les
'du faitde
les
sila
du sol
petits exploitants
Vinvestissement
l'exploitation. En fait, les
blèmes du sous-développement ne peuvent
si un
plus
de
de l'économie,estenvisagé.
les
et dans ceux
du
les
quences sociales ont été des gains de
venu et 9l'établissement d'un statut
les
exploitants ne disposant
que d'un volumeinsuffisant
de
et
sans
En
latine, les
à
et de
Là où
les
la
ont été
accompagnées de bonification
commeenEgypte,
Finlande,
Japon,
Espagne et
il
est attendu un
duction
d'une
plus intensive.
Lesaspects
des
ne doiventpas
négligés.
le manque de fonds et la
de
le
et impliquentsouvent le
de la
aux
que le
d'achat de l'exploitation a été fixé à des
niveauxqui
la
.dans une
Cela limite évidement
lespossibilités de
des
En
unmouvemnt
spontané
a essayé de
cet
obstacle en
vodes
sans'aucune
pays
des
une
que les
de
doivent le comendu
la
ves, la consolidation d'exploitations
mentées,
d'exploitations
beaucoup
ments appliquantune
de
ces
et
des
Action
la
Les
types
l'installation
velles
à
de
de noula colonisation
depays à pays.
les pays économiquement développés, oìi
les
et les capitauxsont
ment abondants, les
oscillent
la
d'installation et
le bail à
les payssous-développés,
il en est
En
se
Ainsi
exemple, au
équivalent à des conditions de
pleine
aux cultiindividuels.
le
(Soudan), lancé en 1925, le
louedes
aux
et les cède en location
à ces mêmes
ou à
comme
avec
cipation aux bénéfices. Le Fonds de
veloppement de
constitue le chef
le
de logements,
de magasins,d'installations de stockage
de la
tion. Les
qu'il encaisse
une
Options Méditerranéennes
- 11 -
sont affectés à desdépenses de
social.
Au
la
d'eau
limite
dela
zone cultivée et empêche une
plus intensive de
déjà mises en
En
les lois de colonisation
donnent
aux
à condition que
soit mise en
dix
ans.
quoi, l'exploitant devient
de
mise en
sous
pendant dix ans, la
ne soit pas aliénée.
En
des
de
sont
Au
la
pleine
individuelle est
la
de la
ait été
Aux
dela
dionalede l'&le de
été
la deuxième
mondiale afin
desdissidents ou des
aux zones
peuplées de Luzon.
Les
habituellesmises à la dispositiondes colons s'élèvent à 8 hecta; la pleine
est immédiateLe
et le développementdes
du colon.
sont mis à
Le souci
les conditions de
une plus
du
est loin
Cette
est
selonqu'il
s'agitdes pays développés ou despays
sous-développés.
lespays les plus
avancés, le
se posemaintenant est de
élevé de
et
un taux élevé de
les
45
1972
CIHEAM - Options Mediterraneennes
la
effective.
est
et
des
de la
Le même
existe encequi
le
des
les pays avancés, le
des
ges qui
de façon significative
niveau, peut
les
fonà ne pas
dans l'exploitation ou à
l'exploitation du sol. Cela
peut
à une sous-exploitation ou à une
exploitation inefficace.
les zones
le
consiste
à
les
à des niveaux
à
de
En Asie,cinqpays
ont éla-
sont employés (1 ou 2
exploitation).
deszones
ciale intensive,néanmoins,
3es
loués peuvent
la majoles pays sous-développés,
blème de la
des conditions
d'emploiest
nettement
de
celui des pays avancés où les
bien
nisés. souvent, i1 existe
mouvement syndical. Les conditionsde l'emet
l'exode
est
telles conditions,qui
la
des
conditions de
en
font
souvent défaut dans les payssous-dévede
loppés. La où il existe un
SOUS-
le
plus à obteil
que
et
de compensation
En oule
des de bonnes conditions de
l'absence
syndicales
Cette Jégislation a été
et des
insuffisants
duite comme une
du
dent dfficile l'application de ces
de
de
choses, la législation a aboli les
plus, dans les pays en voie de déà
ou
celui
conditions
la vente veloppement, il existe un
des
de ia
aux
pays les plusavancés,
les
dans le déun
;
veloppement économique et social.
si elles sont efficacement appliquées, elbeaucoup
de
les peuvent
sé- exemple,
minimales d'emploi et
à
En effet, une plus fixent des
quionttoutechance
du
doit
à de
Evidemment, une telle
l'exploitant quibénéficieainsi d'un sta- peu
besoin
accompagnée
tut social plus élevé. Elles constituent les action
consistant
plus
des
la
qui peuvent
dans le exemple à
ce qui
de
le en
monde, antant que celles
et les
de
(qui
sont les
beaucoup de pays, les
dans ces
mêmes
eà
les possibilitésd'acpays).
L'exécution de
a été con- cession à la
en
fiée dans ces pays à des institutions ad- fité aux
des exploitations ou
spéciales,
des
Là ou les
ces facilitant l'obtention de
des
ne
pays
la
pas de nouvel.les unités
une
les
bénéficient
conditionde la
et
dans la
où le
dela
la fonction économiActions
les conditions de
que de
et conduit à invesle sol, l'emploise
et
conditions
loué occupe une place infé- de l'emploi.
Le
tant au point de vue économique
la
estcaque social dans la
des activités
une
inégalité dans
mé- la
et
et
Un
extensive du sol, commec'est
le cas
effectif de
dans
pays de
latine
l'objectif
de et du
a pas,
la condition de tous ceux qui sont enga- les
de possibilitésd'améliogés dans
doit
en
conditions d'emploi
les besoins des
destistatut. Les
et
se nées à
plus
occasions
de cette
où desconditions plus
de
combinées
loués å une intensification
des
systèmes
de
dans le total de ceux
engagés
dans
comme les moyens
pays à lesplus
à
la depays.
de subsistance, mande de
et à
à augla famille
toclte la
les
et à
les
les exploitations fa- conditions de
miliales hautement mécanisées des pays
Le dévploppemantdesemplois
non
développés comme les Etats-Unis, peu de
à
l'exécution de
loués
tains
la
une législation
; plus
estenvisagé le
la
~
l
OptionsMéditerranéennes
-
l1
-
1972
emploi et chômage
CIHEAM - Options Mediterraneennes
duvillage,
la
l'installation
tion, aident à
et
peuvent
cela peut
de l'emploi et des
les
familles ;
2s
de façon définitive
Enfin, des
dedéveappliqués
payscombinésavecdes
de
doivent
à
dans
efficace des conditions des
loués.
Actions
l'attention en
ce
le
et
exploitations
tout l a dimension des
La
desdimenla
sions optimales, de façon à
de
constitue
unephasede
la politique
qui n'est
en
Néanmoins,ce
aspects
dans beaucoup de pays où il est
les moyens de
la
sentation d'une
socialeacceptable, fondéeen
individuelle et l'exploitation
familide,
avec
l'exigence
du
et économique.
quelques pays ce
a été
une combinaison
des économies
échelle dans le
et du
domaine de k
maintien d'une
indépendante,comme
exemple dans le
cas du
les exploitations
les peu
a été plutôt inefficace.
les
où il y a peu ou pas de
à
de
le
les
à
consiste
disposant de peu
en les conseildu
ou
les
comme
au
Canada, ou enfin à
petites
exploitations ou
de
exploitations
avec les besoins
dudéveloppementéconomique,comme
en
dela
les pays où la
population
la
est
dégades
de dides
1e
le seul moyen de
le
des
exploitations
non-économiques.
La diun
de l'économie à
développementéconomique à long
meest la seule solution
La consolidation desexploitations, le
constituent
les
la
les niveaux de vie. En
au
au Japon la consolidationest
à
une active
de la population. La
etla
acitve de la population
cok sont les élémenw qssentids#un
l'on veut
la
au minimum.
le
de
Les
lesquels chaque
celle
peut
identifiée, et un
des
à ces
sont d'un
impliquant
des
changements
du sol, ou des
à la
tels
et
sont également
utiles aupointde
vue
et
fiscal (assiette et
l'impôt).
plus, ils donnentune
aux
qui
et à
tous ceux qui
à des
sactions
et
Là mêmeles
la
facilitent
Les
et
font
complètement défautdans beaucoup de
pays,tandisque dans
ou
sont
defaçonpeu satisfaisante.
lespays
admettent l'utilitéd'un
et d'un
bien établi. Néanmoins,
les
lents.
dans la
Les
Elles
actions
le
et les actionsfiscales.
1.e
la
des pays ont mis
en place des institutions publiques de
destinées à
des
aux
le
joué
telles institutions
avec le
développement du pays.
les pays
Options
- 11 - Février 1972
les plusavancés,
ques se
à desdemandes
les institutions publi-
qui,
nesontpas
convenablementsatisfaites
les
vées existantes.
En
comme dans
pays
de l'Asie,.de
de
latine,
un
beaucoup
plus actif dansla
dits, soit en agissant
ou
soutenues
disoit en ,aidant ou en
ou
cesinstitutions.
banques
ou
société de
publicsont
établies
du
Ainsi, le gou-
du
et du Finance(ACCFA) en1952
et
législationspéciale,
la
et l'activité de banques de
Le but de
qui
100 pesosest
a un capital socialde
à
à
elle et à
des
des
et des
pays, le capital des
banques publiques ou des sociétés de
est
goufondsspéciaux ou
affectations.
été édictées dans
pays
des fonds
les institutions publiques : aceptationdefonds
de bons
l'Etat,associationavecdes
banques ou
des institutions
les comde
des pays
en voie de développement ont essayé de
47
CIHEAM - Options Mediterraneennes
à
de
-
d'exigence de
:
les dépenses sai-
(jusqu'k 5 ou 7 ans)
l'achat de bétail et de
l'achat de sol et la
d'exploitation.
disponibles,des
dififcultés institutionnelles ou légales ont
souvent obligéces institutions à
à un ou deux de ces
types de
En
le
à
été
négligé.
quelques pays, la législation s'est
occupée de
le
montant desdettes,de
destaux
maximum,
les duet desdispositions selonlesquelles
total d'un
ne doit pas
le montant du
souvent
aide substantielle aux
dans quelques pays.
peu utilisée comme
moyen
une politique
se
la
du sol. En Egypte,
néanmoins, un
établi
les
dépassant 100 becpays ont adopté des mefiscales
lation de
et
les
maines.
quelques pays, les
absentéistes sont taxés plus
que les
Tésidents. Les plus values non gagnées sont
ou
soumises à une imposition
à la taxation des gains en capital. Les
impôts
successions
peuvent
obliles
à
de
domaine afin
îe montant des
; en
l& impôts
sont
aussi bien que les impbts e
s
l
pays,
fis-
cales ont été
ou
et
exemple,
l'exemption
des
et de
en
cas d'échange de
est
le
pays
des
ou même des exoaux
types
gique,
L sti-
Les
3e
cent bien souvent
la
sous-cultivée ou non cultivée à
taux
plusélevés ; en
les
nouvellement mises en
ou améliol'objet d'une détaxation ,totale ou
; de mêmedes
.déductions exceptionndes
admises au sujet du
capital investi en
Quoique l'objectif deces
soit
limité et
assez faible,
qu'u.ne
que les impôts
la population
fait que la fiscalité
sentiellement
le
la consommation (douane,
d'accise) et exclut le
le
-
11
-
Février 1972
LES
EFFETS
DES
PROGRAMMES
DERÉFORMEAGRAIRE
la
supposent
son
duction dans un
un
venu et desniveaux de vie plus élevés
les
ainsi que
les
de l'activité éConomique.
telleshypothèses
Evidemment, les effets d'un
simple
complexe de
deceux d'un
un
colonisation
de
de
de
calité,etc.
Effets immédiats ou
Le
de
de fis-
à court terme
peut
tion
tendant à
les
à
la
causesagissantisolément
ou simultanéil peut y
du
taux
ta.nt de la
du taux des
ges et de l'impôt
à la suite de la
Ensuite, la
peut
lecas où il
n'y a pas d'incitation à
les habitudes de consommation soit
nelles, soit de faible niveau, et
ainsi la
En
lieu,
les
auà
la
cun
CIHEAM - Options Mediterraneennes
si le
ainsidégagé ne
peut pas
utilisé à
des biens
deconsommation
et de
essentiel. Enfin, l'absence
des nouveaux
ou des nouveaux
peut emla
soit
peut égaledes
stades d'application de la
ment
:
- les nouveaux
ou les
nouveaux
des
indemnités
aux .anciens
ne
de moyens suffisants
à la place des anciens
d'in;
- une
de la
mages peut
affectée à la consommation et non à la
A moins
de
soient
du
taux del'investissement
peut
assez longue. Et si les
nouveaux exploitants continuent à contout
de
qui se
dégage, il ne peut pas se
un
lèvement du taux d'investissement. La
population
doncdene
de vie se
immédiatement.
ne
conséquentque si la consommationde
biensessentielsest
duction les
à
d'un
côté, si les
ne
peuventpas
desbiens de consommation, ils ne
pas incités à
(en
consommation). Ceci est
les zones qui
ne sont pas
un
de
Aussi,
cole et
que les
(ce qui doit se
de la
actionséducatives,
mise enplace d'institutionsconseillant
les
des
de façon à
la fonnation du capital ;
- enfin en liant la
de développement de l'économie.
Effets à long
A long
les
ont eu le temps
de
effets, la
tion et les
de
peuvent
Cela peut
:
- d'uneefficience économique plus
des exploitations individuelles ;
- d'une
sociale diffédes communautés
consécutive à une
des
cequi à
endes effets
le
dit, la
- d'une
plus
effi?
la i
suite d'une utilisation effective
des techniques d'éducation,
tation, de
Cependant, le
dès
une
ce
de la
et
ne peut
que
des techniques aboutissantsoit à une
de la
à son intensification,
celan'estpas
suffisant :
que si
une
de la population quitte
le volume de
limité. Les
les défauts de la
élevés, taux d'inélevés, exploitations peu
bles,
peuvent
annulés
manque de
à l'ofcapital et
de
abondante. La
mentation devient
sans effet.
Cela souligne le fait que dans les pays
et non
il faut que
lesnouveaux
et les nouveaux
puissent
des
dits, non seulement
descapimentdu
en longue pétaux soient accumulés,maisaussi
dépend évidemment de
queles
soient inci.tés li- tion de
de
de
En d'au- façon que joue
il faut qu'une
des
et
à la suite de
s
l
de l'activité économisoit
à
ca- e
que.
ces
pital.
cela, il nefautpasquela
tion
peut
la
consommation s'élève
tive
pays, ce qui ne signifie
Le
dans ce sens,
pas que ne doivent pas
en condes
enlançant
les
d'aménagement
ou comla
excédenpopulation.
ce domaine, le
est
peut et
des initiatives.
les pays où
Les effets
des
à la populationsontabondanpeuvent
tes mais où le capital est
des
peu atténués :
sont innchoix desmoyens et des tiles.Néanmoins, dans de telleszones,
des
l'extension dela
cultivéeet le
d'une
de l'utilisation du sol, ne sont
;
des
pas suffisants
la
l'adoption de
techniet
le dévelopques fiscales ;
pement
des
Options
- l1
-
Février 1972
CIHEAM - Options Mediterraneennes
et la Thaïlande
les
exemple, où les
pas, un sys-
tème
défectueuse avec tout ce que cela
économiques
et d'inégalités sociales, s'opposent à une
augmentationde la
et gêne la
économiquegénéEnfin, il ne faut pas
que l'accontinuel de la
avec un
de la
ductivité
peuun abaissementdes
voie de conséquence des
débouchés
notamment dans le secsondéveloppement,
ce qui doitt
bués).Ainsi, la solution des
des pays sous-développés
seulement dans le
cole. En
toute
doit
accompagnée d'un
pas à
tutionnelles
on veutque
conftinue à
des
à
instisi
le
Les
la
le mondecontempo-
En beaucoup de pays,des
économique et politique puissante. Le condans les communautés
est
obstade, spécialement
le
une
ne
si un minimum d'adhésionn'estpas
obtenu des
à moins
d'emla
Enfin, les obstacles
et économiques sont les plus
de tous. En
€ait, ils sont
le manque de
semble
le plus
Les
imposées äux
du
paiement des indemnités, de la mise en
place de nouvelles institutions s'occupant
de l'exéoution de la
les
dépenses de développement
aux
l'inà cause du manque
et de facilités de
des
de
constitue
obstacle
Enfin, les coûtsdu
ment des
desschémas de colonisation,
élevés. En
toutes les
quiaccompagnent et
la
me
coûtent également
Le
manquede
peut
le
limitant
.
plicationd'une
titude des
En définitive, le
dela
à
la
a
au
ces
années,
une plus
signification
nale.
ces
conditions
il est
évident
que le
de la
ne
à
l'action
nion
de
ments.
côté,
n'est
pas
sont appliquées ; elles
dans
Cela suppose que toute
doit
une intense
de façon à déles
et à
la
entendu,
celaexige
institutionndle
defaçonque
l'application du
de développement soit
Néanmoins, la
de toute
séme
de
d'obstacles.
Ceux-ci
peuvent
classés en
:
et techniques, politiques et sociaux, économiques et
Au point de vue
Yobstacle
dans l'absence de
pmsonnel qualifié et dans le manque
de données Statistiques
la situation de
Au pointde vuepolitique,l'.opposition des
à toute
éventuelle
peut empêquecelle-ci
soit mise en
est logique que les
acquis s'opposent à toute tentative de
-
11
-
Février 1972
suppose :
- un
intense de
lesmoyens
à
le développement de
;
- une volontébien
d'acles disciplines
que
exige ;
- la
moyens adaptés à
la situation de chaque pays ;
- une action
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