M I S E A U P O I N T Prise en charge des malformations artérioveineuses cérébrales ● D. Trystram*, F. Nataf**, E. Touboul***, L. Siqueira-Pestana*, J.F. Meder* P O I N T S F O R T S P O I N T S F O R T S ■ Les malformations artérioveineuses ne constituent pas un groupe pathologique homogène : leurs caractéristiques anatomiques sont corrélées avec leur mode d’expression clinique. ■ Le drainage veineux profond et l’existence d’anévrismes proches du nidus sont des caractéristiques des malformations à haut risque hémorragique. ■ La principale indication de traitement d’une malformation artérioveineuse est la prévention d’une complication hémorragique. ■ La prise en charge des malformations artérioveineuses cérébrales doit être multidisciplinaire. ■ Les choix thérapeutiques sont : la microchirurgie, l’embolisation, la radiothérapie en conditions stéréotaxiques ou l’abstention. ■ La stratégie thérapeutique tient compte de l’état du patient, du mode de révélation de la malformation, des caractéristiques anatomiques de la malformation ainsi que des résultats et des risques des traitements proposés. L es malformations artérioveineuses cérébrales (MAVC) sont des lésions vasculaires, habituellement considérées congénitales, définies par l’absence de réseau capillaire normal entre artères et veines. Le traitement des anévrismes artériels, des cavernomes et des anomalies veineuses de développement (ou angiomes veineux) est exclu du cadre de cet article. La fréquence des MAVC est difficile à connaître précisément mais peut être approchée par les résultats d’études autopsiques systématiques américaines rapportant une prévalence d’environ 0,5 %. L’histoire naturelle d’une MAVC donnée est * Département d’imagerie morphologique et fonctionnelle, centre hospitalier Sainte-Anne, Paris. ** Service de neurochirurgie, centre hospitalier Sainte-Anne, Paris. *** Service d’oncologie-radiothérapie, hôpital Tenon, Paris. 40 difficile à préciser, et l’on s’appuie sur des études rétrospectives anciennes ne tenant pas compte des critères anatomiques très précis qu’apporte actuellement l’imagerie. L’idée d’un registre national colligeant les données cliniques et d’imagerie des MAVC est séduisante : il permettrait les études longitudinales et transversales nécessaires à la compréhension de la maladie. Le traitement des MAVC repose aujourd’hui sur trois techniques : la microchirurgie, la radiothérapie stéréotaxique en dose unique et l’embolisation. La prise en charge d’un patient porteur de MAVC est un problème complexe, qui fait intervenir plusieurs spécialités dans une discussion où il faut tenir compte des résultats des traitements proposés et de leurs risques, de l’état du patient, de la symptomatologie ayant amené au diagnostic mais aussi des caractéristiques anatomiques de la malformation. L’objectif de cette revue est de dégager les éléments de réflexion qui nous paraissent essentiels à prendre en compte avant toute décision, l’abstention thérapeutique pouvant dans certains cas représenter à ce jour un choix acceptable. QUELS SONT LES PARAMÈTRES DÉCISIONNELS ? Paramètres cliniques • Mode de présentation de la malformation Les MAVC se compliquent principalement d’hémorragies intracrâniennes (50 à 75 % des cas), de comitialité (25 à 50 % des cas), de céphalées et, plus rarement, de déficits neurologiques progressifs. Plusieurs études ont tenté d’apprécier l’histoire naturelle des MAVC. Leurs résultats, colligés dans la revue de Jomin et coll. (1), sont à interpréter avec circonspection en raison de l’hétérogénéité des séries et de leur caractère habituellement rétrospectif. En ce qui concerne les complications hémorragiques des MAVC, les chiffres suivants sont relevés dans la littérature : risque actuariel (fréquence annuelle de survenue du risque, cumulative pour un même patient) de 2 à 4 % et risque de récidive de 2 à 6 % au cours de la première année suivant l’accident, puis de 2 à 3 % par an. La gravité de ces hémorragies est appréciée de façon diverse selon les auteurs. Il est classique de dire que le taux de mortalité augmente avec le nombre d’hémorragies ; il est respectivement de 10 et 20 % pour les première et troisième hémorragies (2). Hartmann et coll. viennent de monLa Lettre du Neurologue - n° 1 - vol. IV - février 2000 trer que la gravité des récidives hémorragiques est la même que celle de l’accident initial, ce qui est probablement lié à la grande fréquence des hémorragies intraventriculaires, relativement bien tolérées (3). Quoi qu’il en soit, la prévention des accidents hémorragiques demeure l’indication principale de traitement d’une malformation artérioveineuse. Le risque de développer une comitialité est estimé à 18 % après 20 ans, lorsque la comitialité n’est pas la manifestation révélatrice. Ce risque est atténué lorsque le patient a plus de 30 ans, et ce d’autant plus qu’il n’a pas présenté d’hémorragie. Si une crise comitiale peut traduire un saignement mineur et donc faire proposer un traitement de la malformation, pour Castel, l’existence d’une comitialité n’est pas un argument suffisant pour indiquer la cure de la malformation (4). Les déficits neurologiques progressifs, observés en cas de malformations volumineuses, peuvent régresser après réduction de la lésion. Toutefois, les risques d’aggravation de capacités fonctionnelles déjà réduites sont à prendre en compte et peuvent contre-indiquer le traitement (4). • Risques liés à l’état du patient Âge et terrain du patient Plus une malformation se révèle tôt, plus les risques de complications sont grands. En raison du risque hémorragique élevé de MAVC révélées tôt, des traitements “agressifs” seront le plus souvent proposés chez les sujets jeunes. À l’inverse, chez des sujets âgés asymptomatiques, une abstention thérapeutique peut parfois être proposée. L’âge limite, difficile à déterminer, doit tenir compte de l’état physiologique; de plus, le terrain et les antécédents du patient conditionneront les thérapeutiques qu’il sera en mesure de supporter. Grossesse La grossesse favorise-t-elle la rupture des malformations ? L’étude rétrospective de Horton et coll., portant sur 540 grossesses chez 451 femmes ayant une MAVC, montre que la gros- a b La Lettre du Neurologue - n° 1 - vol. IV - février 2000 sesse n’augmente pas de façon significative le risque de première rupture (5). Aucune conclusion ne peut être tirée de cette série à propos des MAVC ayant déjà saigné. Paramètres radioanatomiques • Dimensions de la malformation Selon une idée classique, les MAVC de petit volume se compliqueraient davantage d’accidents hémorragiques que les autres malformations, en raison d’un gradient de pression important entre les secteurs artériel et veineux. Cette notion est discutable, et l’exemple des MAVC traitées par radiochirurgie montre que le taux d’hémorragies ne semble pas plus important après traitement partiel. Il paraît plus judicieux de rappeler qu’une malformation de petite taille n’a souvent pas d’autre mode d’expression que l’hémorragie. Par ailleurs, la taille de la malformation est un élément capital dans la décision thérapeutique ; en effet, le caractère volumineux d’une MAVC est un facteur limitant, quel que soit le traitement proposé. • Radioanatomie et modes de révélation des MAVC De nombreux travaux ont montré que des caractéristiques anatomiques permettent une approche de l’histoire naturelle clinique de chaque lésion et donc de proposer une attitude thérapeutique adaptée, tenant compte du risque individuel (2, 6, 7). Cela met l’accent sur l’intérêt d’un bilan radiologique complet : imagerie par résonance magnétique (IRM), angiographie par résonance magnétique et bilan angiographique comportant un cathétérisme sélectif des pédicules lésionnels pour l’étude des communications artérioveineuses et la recherche d’anévrismes proches du nidus. Hémorragie Les caractéristiques radioanatomiques suivantes sont corrélées de façon positive au risque hémorragique (2, 6) (figure 1) : existence d’anévrismes proches du nidus, topographies ventriculaire et cisternale et mode de drainage (drainage profond, collecteur veineux unique, présence de sténoses). Figure 1. MAVC thalamoventriculaire gauche révélée par une hémorragie ventriculaire. 1a. IRM, coupe axiale pondérée en T1, précisant le siège du nidus. 1b. Opacification de l’artère carotide interne gauche, incidence de profil. La malformation, alimentée par les artères choroïdiennes antérieure et postérieures, se draine de façon exclusive dans le système profond. À noter, la sténose de la veine de drainage à son abouchement dans le sinus droit 41 M I S E A Comitialité La taille importante, la topographie superficielle, cortico-souscorticale, et le drainage veineux superficiel sont les paramètres habituellement retrouvés en cas de malformation associée à une comitialité (figure 2) (8). U P Traitements • Microchirurgie La microchirurgie des MAVC correspond à la dissection extracérébrale de la malformation et à la coagulation successive des afférences artérielles, du nidus et des efférences veineuses. L’exérèse complète, objectif de l’intervention, est obtenue dans 95 à 100 % des cas (4). En dehors des cas d’hématome intracrânien compressif, les indications de la microchirurgie sont guidées en général par le grading de Spetzler [tableau I (9)]. Les complications possibles sont principalement de deux ordres : complications hémorragiques par mise sous tension de la malformation du fait d’une coagulation trop précoce des veines efférentes ; redistribution rapide du flux sanguin d’une malformation de gros volume vers la circulation cérébrale saine responsable d’un œdème cérébral. On assiste à une réduction de 42 I N T la neurochirurgie pour le traitement des MAVC dans la plupart des centres. Mais les progrès de la microchirurgie permettent l’exclusion de 94 à 100 % des MAVC de petit volume avec un taux de morbidité permanente inférieur à 3,5 % (4). • Embolisation L’embolisation d’une MAVC correspond à l’occlusion de la lésion par une substance fluide (colle à base de cyanoacrylate), polymérisant au contact du sang. L’évolution du matériel de cathétérisme rend possible l’accès à la presque totalité des nidus. L’embolisation est efficace et durable si le matériel d’embolisation va oblitérer le nidus, sans rester proximal sur le versant artériel ni polymériser isolément dans le secteur veineux. L’exclusion de l’ensemble de la lésion est toutefois plus rarement obtenue que par les autres méthodes, le taux d’oblitération complète variant, selon les séries, de 5 à plus de 30 %. Le plus souvent, l’embolisation est associée aux autres modalités. Elle peut être proposée avant chirurgie, ce qui permet de diminuer le grading de Spetzler et les risques chirurgicaux. Plus souvent, l’embolisation est effectuée avant radiochirurgie, et deux indications sont envisagées : la réduction du volume de la malformation de façon à réduire la taille de la cible ; la réduction hémodynamique, puisque l’effet de la radiothérapie semble moins rapide sur les communications à haut débit. Les risques de complications de l’embolisation augmentent avec le nombre de séances et sont variables selon les séries : 5 à 8 % pour les déficits permanents et 1 à 2% pour le risque vital. Ces taux, relativement élevés, tiennent en partie au fait Figure 2. MAVC pariétale gauche révélée par des crises comitiales. 2a. IRM, coupe sagittale, écho de spin, pondérée en T2. Les vaisseaux se traduisent par des structures vides de signal. 2b. Angiographie par résonance magnétique, TOF 3D. Les artères cérébrales antérieure, moyenne et postérieure, dilatées, participent à la vascularisation lésionnelle. 2c et 2d. Opacification de l’artère carotide interne gauche, incidence de profil, temps précoce (c) et tardif (d). Le drainage veineux de la malformation emprunte les veines superficielles. Céphalées Trois paramètres ont pu être corrélés à l’existence de céphalées : la topographie postérieure, pariéto-occipitale, le vol artériel et l’existence d’artères afférentes méningées (8). O Tableau I. “Grading” de Spetzler et Martin (9). Le score, cumulatif, va de 1 à 5. Le grade 1 correspond à un risque chirurgical faible et le grade 5 au risque chirurgical le plus élevé. Paramètres Nombre de points Taille < 3 cm 3 - 6 cm > 6 cm 1 2 3 “Éloquence” cerveau adjacent non éloquent éloquent 0 1 Drainage veineux superficiel profond 0 1 La Lettre du Neurologue - n° 1 - vol. IV - février 2000 que, lorsque les malformations volumineuses sont traitées, elles le sont d’abord par embolisation. Les complications sont d’ordre ischémique, par occlusion d’artères destinées au parenchyme cérébral, ou hémorragique, par gêne du drainage de la malformation secondaire à un passage veineux du matériel d’embolisation. • Radiothérapie en conditions stéréotaxiques La radiothérapie en conditions stéréotaxiques est réalisée en une seule séance, à l’aide de faisceaux convergents qui permettent de délivrer une dose importante dans le volume cible tout en préservant les tissus sains de voisinage. Quelle que soit la source de rayonnement utilisée, le taux d’oblitération à deux ans varie de 60 à 85 %. Par rapport aux deux autres modalités, ce traitement entraîne une oblitération différée de plusieurs mois, et les risques d’hémorragie persistent tant que l’oblitération complète n’est pas obtenue. Les différences observées dans la réponse à la radiothérapie s’expliquent par des raisons morphologiques, la taille de la malformation étant le facteur le plus généralement retrouvé, mais aussi par des raisons techniques : doses, délimitation de la cible, nombre de foyers irradiés au sein de la cible (isocentres) (10). D’autres paramètres nous paraissent jouer un rôle : le siège du nidus et la vitesse circulatoire (11). Dans notre expérience, les meilleures réponses sont obtenues pour les nidus situés en plein parenchyme, par opposition aux lésions cisternales ou ventriculaires, et pour les malformations à vitesse circulatoire lente. Les complications de la radiothérapie en conditions stéréotaxiques sont rares et semblent liées en partie à la dose totale administrée, à la topographie profonde de la lésion, mais surtout au volume traité. La mortalité est nulle, et la morbidité avec traduction clinique est estimée à moins de 3 %. Parmi les lésions décrites après radiothérapie, il faut distinguer les anomalies de signal au niveau de la substance blanche, avec ou sans prise de contraste, observées en imagerie par résonance magnétique, en général résolutives (7 à 10 %) et les exceptionnelles radionécroses (1 à 2 %). Le risque de complications neurofonctionnelles peut être, dans une certaine mesure, limité en incluant à la dosimétrie des zones d’“interdiction” sur des structures sensibles adjacentes à la cible : faisceau pyramidal, voies optiques, trigone, tronc cérébral. QUEL SCHÉMA THÉRAPEUTIQUE PROPOSER ? La décision de traiter et le choix du traitement constituent un problème complexe, chaque malformation possédant ses propres caractéristiques et probablement sa propre histoire naturelle. Il n’y a pas actuellement d’attitude consensuelle, et l’expérience des équipes de chaque site influence la décision. Traitement unique ou association de plusieurs modalités ? • Traitement unique Lorsque l’on considère les malformations artérioveineuses dans leur ensemble, la radiochirurgie s’est imposée comme le preLa Lettre du Neurologue - n° 1 - vol. IV - février 2000 mier traitement à discuter devant une malformation de 30 mm de longueur maximale, en raison de son faible risque de complications et de son taux de réussite relativement important. Mais cette approche globale ne nous semble pas adaptée, et il nous paraît souhaitable que la décision s’appuie sur les résultats de l’étude radioanatomique. S’il s’agit d’une MAVC à haut risque hémorragique, un traitement à effet immédiat s’impose : microchirurgie ou embolisation. Lorsque la malformation ne présente pas un risque hémorragique élevé et que, par sa topographie et son volume, elle offre une cible acceptable, la radiothérapie est le traitement de première intention. • Traitement multidisciplinaire Lorsque la prise en charge d’un patient est décidée, un traitement ne peut être proposé que s’il est efficace, le taux d’échec devant, pour Castel, être inférieur à 10 % (4) ; cela a amené à combiner les traitements. Toutefois, une association thérapeutique ne peut être envisagée que si les risques cumulés ne dépassent pas 1 % pour la mortalité, 6 % pour la morbidité (en d’autres termes, qu’ils ne soient pas supérieurs aux risques de la malformation elle-même). Il n’y a pas de règle universellement admise, et l’expérience respective des équipes semble prévaloir. Faut-il traiter toute la malformation ? Pour la majorité des auteurs, un traitement dont l’objectif ne serait pas l’éradication de la malformation ne doit pas être entrepris. En effet, en cas de MAVC traitée par radiothérapie, le risque de nouveau saignement reste inchangé tant que la malformation n’est pas totalement oblitérée. Des situations rendent cependant acceptable l’idée d’un traitement partiel : – une malformation volumineuse, responsable d’un déficit neurologique progressif ou d’une épilepsie ; – une malformation à haut risque hémorragique, dont le siège rend difficile une exérèse chirurgicale, pour laquelle une embolisation “ciblée” du secteur à haut risque peut constituer un traitement palliatif. Surveillance des patients traités Prendre en charge une malformation artérioveineuse, c’est prendre en charge un malade sur une période très longue, et il faut non seulement communiquer au patient un plan précis du traitement mais lui faire comprendre la nécessité d’un suivi clinique et de contrôles par imagerie répétés. C’est l’objectif de l’indispensable consultation préthérapeutique. La qualité des informations obtenues en IRM a considérablement allégé les contrôles radiologiques des patients traités par radiothérapie. Une angiographie de contrôle, à la disparition des images IRM, reste nécessaire pour affirmer l’éradication de la malformation. Des recanalisations de malformations préalablement embolisées ont été décrites. Consécutives à des occlusions trop proximales, elles rendent indispensable le contrôle radiologique à distance de malformations jugées oblitérées sur l’angiographie effectuée 43 M I S E A U après le traitement endovasculaire. Un agrandissement des malformations après traitement, en particulier chirurgical, peut correspondre à une angiogenèse. Ce phénomène toucherait exclusivement les sujets jeunes, de moins de 20 ans, et ne serait plus à redouter au-delà. ■ R É F É R E N C E S P O I N T 4. Castel J.P. Radiochirurgie des malformations artérioveineuses cérébrales. Stratégie thérapeutique. Cancer Radiother 1998 ; 2 : 180-90. 5. Horton J.C., Chambers W.A., Lyons S.L. et coll. Pregnancy and the risk of hemorrhage from cerebral arteriovenous malformations. Neurosurgery 1990 ; 27 : 867-71 ; discussion 871-2. 6. Nataf F., Meder J.F., Roux F.X. et coll. Angio-architecture associated with haemorrhage in cerebral arteriovenous malformations : a prognostic statistical model. Neuroradiology 1997 ; 39 : 52-8. 7. Willinsky R., Lasjaunias P., Terbrugge K., Pruvost P. Brain arteriovenous malformations: analysis of the angio-architecture in relationship to hemorrhage (based on 152 patients explored and/or treated at the hôpital de Bicêtre between 1981 and 1986). J Neuroradiol 1988 ; 15 : 225-37. B I B L I O G R A P H I Q U E S 8. Meder J.F., Nataf F., Delvat D. et coll. Radioanatomie des malformations artério-veineuses cérébrales. Cancer Radiother 1998 ; 2 : 173-9. 1. Jomin M., Lejeune J.P., Blond S. et coll. Histoire naturelle et pronostic spontané des malformations artérioveineuses cérébrales. Neurochirurgie 1993 ; 39 : 205-10 ; discussion 210-1. 9. Spetzler R.F., Martin N.A. A proposed grading system for arteriovenous mal- 2. Marks M.P., Lane B., Steinberg G.K., Chang P.J. Hemorrhage in intracerebral 10. Touboul E., Al Halabi A., Buffat L. et coll. Single-fraction stereotactic radio- arteriovenous malformations : angiographic determinants. Radiology 1990 ; 176 : 807-13. therapy : a dose-response analysis of arteriovenous malformation obliteration. Int J Radiat Oncol Biol Phys 1998 ; 41 : 855-61. 3. Hartmann A., Mast H., Mohr J.P. et coll. Morbidity of intracranial hemorrhage in patients with cerebral arteriovenous malformation. Stroke 1998 ; 29 : 931-4. 11. Meder J.F., Oppenheim C., Blustajn J. et coll. Cerebral arteriovenous mal- formations. J Neurosurg 1986 ; 65 : 476-83. formations: the value of radiologic parameters in predicting response to radiosurgery. AJNR Am J Neuroradiol 1997 ; 18 : 1473-83. ✁ A À découper ou à photocopier B O N N E Z - V O U S ! Tarif 2000 Merci d’écrire nom et adresse en lettres majuscules ❏ Collectivité............................................................................... à l’attention de............................................................................ ❏ Particulier ou étudiant Dr, M., Mme, Mlle......................................................................... Prénom........................................................................................ Pratique : ❏ hospitalière ❏ libérale FRANCE / DOM-TOM et EUROPE ÉTRANGER (autre que EUROPE) ❐ 380 F collectivités (57,93 €) ❐ 500 F collectivités (91 $) ❐ 300 F particuliers (45,73 €) ❐ 420 F particuliers (76 $) ❐ 190 F étudiants (28,96 €) ❐ 310 F étudiants (56 $) joindre la photocopie de la carte ❏ autre ....................... POUR RECEVOIR LA RELIURE .................................................................................................... ❐ 70 F avec un abonnement ou un réabonnement ❐ 140 F par reliure supplémentaire (franco de port et d’emballage) Code postal................................................................................. MODE DE PAIEMENT Ville.............................................................................................. ❐ par carte Visa Pays ............................................................................................. ou Eurocard Mastercard Signature : Tél. .............................................................................................. Avez-vous une adresse E-mail : oui ❏ non ❏ Sinon, êtes-vous intéressé(e) par une adresse E-mail : oui ❏ non ❏ Merci de joindre votre dernière étiquette-adresse en cas de réabonnement, changement d’adresse ou demande de renseignements. (10,67 €, 13 $) (21,34 €, 26 $) N° Date d’expiration ❐ par virement bancaire à réception de facture (réservé aux collectivités) ❐ par chèque (à établir à l’ordre de La Lettre du Neurologue) EDIMARK - 62-64, rue Jean-Jaurès - 92800 Puteaux Tél. : 01 41 45 80 00 - Fax : 01 41 45 80 25 - E-mail : [email protected] Votre abonnement prendra effet dans un délai de 3 à 6 semaines à réception de votre ordre. Un justificatif de votre règlement vous sera adressé quelques semaines après son enregistrement. L N - Vo l . I V - n ° 1 Adresse ....................................................................................... 1 abonnement = 19 revues “on line” 44 La Lettre du Neurologue - n° 1 - vol. IV - février 2000