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revue de presse spécialisée
résumé
et
a n a ly s e
d’articles
sélectionnés
Infectiologie
BON APPETIT !
Le mouton, le bœuf, le porc et le cheval ne sont
pas – en France – les seuls animaux dont la chair
consommée crue ou peu cuite peut être source de
maladies (toxoplasmose, téniasis, trichinellose).
La consommation de certains poissons – peu cuits
ou préparés sous forme de carpaccio ou de marinade – peut être également responsable de
botriocéphalose (poissons carnivores d’eau
douce) ou d’anisakidose (poissons d’eau de mer).
Des cas sporadiques de ces deux affections
sont de plus en plus souvent signalés en
France. La première donne lieu à une symptomatologie assez marquée, associant des douleurs abdominales et des troubles du transit
(ayant parfois motivé à plusieurs reprises fibroscopie et coloscopie). La seconde se manifeste
généralement, dans sa forme aiguë, par des douleurs abdominales intenses pseudo-ulcéreuses
et, dans sa forme chronique, par un tableau
classique de granulome éosinophile se présentant sous la forme d’une tumeur colique.
J. Dupouy-Camet et T. Ancelle. Zoonoses parasitaires
transmises par la chair animale en France. La lettre de
l’infectiologue, XVII, 5 : 143-9.
Quelques brèves...
❏ Environ 130 000
Tel est le nombre de Français traités chaque
année pour un téniasis d’origine bovine ;
nombre estimé par la consommation du
médicament spécifiquement indiqué : le
niclosamide. Rappelons que cette affection
conduit parfois à des douleurs abdominales
intenses (épigastralgies, pseudocoliques
hépatiques...) motivant la consultation de
spécialistes et la réalisation d’examens
complémentaires coûteux (endoscopie
digestive, échographie...).
J. Dupouy-Camet et T. Ancelle. Zoonoses parasitaires transmises par la chair animale en France.
La lettre de l’infectiologue, XVII, 5 : 143-9.
❏ Porc... biologique ?
Les partisans de l’agriculture biologique vont
être déçus ! Le porc élevé en plein air – au
contact des sources naturelles... de parasites –
est plus fréquemment porteur de toxoplasmes ou de trichines que le porc élevé en
batterie.
J. Dupouy-Camet et T. Ancelle. Zoonoses parasitaires transmises par la chair animale en France.
La lettre de l’infectiologue, XVII, 5 : 143-9.
❏ Pyélonéphrite aiguë et grossesse :
quelle antibiothérapie ?
Le traitement des pyélonéphrites aiguës au
cours de la grossesse doit être précoce,
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agressif et prolongé (trois semaines).
Il impose l’hospitalisation et une antibiothérapie parentérale par ampicilline + acide
clavulanique ou céphalosporine de troisième
génération. Dans les cas sévères, l’adjonction d’un aminoside (antibiotique
classiquement contre-indiqué au cours
de la grossesse) peut se discuter...
O. Thiébaugeorges et Ph. Judin. Infections urinaires et grossesse. La lettre du gynécologue, 271 :
32-4.
❏ Sarcoïdose : une maladie infectieuse ?
Le rôle exact des mycobactéries dans
le développement de la sarcoïdose reste
à définir, mais il est probable que, dans
certains cas, ces agents pathogènes jouent
un rôle déterminant (déclenchant) dans
la physiopathogénie de cette affection.
J. Salomon et C. Perronne. Les hypothèses infectieuses de la sarcoïdose. La lettre de l’infectiologue, XVII, 6 : 165-8.
❏ La prudence paie !
En dix ans, le risque d’accidents d’exposition
au sang (AES) a diminué de près de 80 %,
passant de 0,32 à 0,07 AES par infirmier et
par an...
J.C. Lucet et J.P. Sollet. 12e Congrès de la SHEA.
La lettre de l’infectiologue, XVII, 6 : 184-90.
❏ Fièvre au retour de voyage
Aussi surprenant que cela puisse paraître,
très peu de travaux se sont penchés sur les
causes de fièvre au retour de voyage. Une
étude australienne s’y est intéressée et
montre que les plus fréquentes d’entre elles
sont : le paludisme (27 %), les infections
respiratoires (24 %)... dont bon nombre de
cas de grippe, les gastroentérites (14 %), la
dengue (8 %), la typhoïde (3 %) et l’hépatite A
(3 %). Dans 9 % des cas, le diagnostic
demeure indéterminé...
E. Caumes. Fièvre au retour de voyage. La lettre de
l’infectiologue, XVII, 6 : 192.
Antibioprophylaxie
en odontostomatologie
Quels sont les sujets à risque infectieux ?
Quels sont les actes pour lesquels une antibioprophylaxie est recommandée et pour
lesquels l’intérêt d’une antibioprophylaxie
n’est pas reconnu ou n’est pas justifié, chez
les sujets “sains” et chez les sujets à risque
infectieux ?
Quelle antibioprophylaxie prescrire ?
Toutes ces questions trouvent des réponses
claires et précises dans un document de
l’AFSSAPS reproduit dans La lettre de
l’infectiologue (XVII, 5 : 152-5).
À vos modems !
Correspondances en médecine - n° 4, vol. III - octobre/novembre/décembre 2002
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