VERDIR® est un business model de production et valorisation

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VERDIR
Document de Préparation
Version:13Février2013
1
TABLE DES MATIÈRES
Introduction ......................................................................................................................................................................3
Présentation Générale ......................................................................................................................................................4
Vision.................................................................................................................................................................................7
Mission ..............................................................................................................................................................................8
Objectifs du programme ................................................................................................................................................ 10
VERDIR® a comme objectif… ...................................................................................................................................... 10
Sélection des projets VERDIR® sur base des Indicateurs de Valeur........................................................................... 10
Mesurer la contribution de VERDIR® ......................................................................................................................... 12
Organisation et Management ........................................................................................................................................ 13
Stratégie Marketing ....................................................................................................................................................... 15
Produits et Services / Proposition de Valeur ............................................................................................................. 15
Définir le marché........................................................................................................................................................ 17
Types de projets ......................................................................................................................................................... 20
Distribution ................................................................................................................................................................ 31
Sales ........................................................................................................................................................................... 31
Promotion .................................................................................................................................................................. 31
Stratégie opérationnelle ................................................................................................................................................ 33
Annexe ........................................................................................................................................................................... 36
Funding requirements................................................................................................................................................ 36
Gestion des risques .................................................................................................................................................... 39
2
INTRODUCTION
Le Projet « VERDIR® » (pour « Valorisation de l’Environnement par la Réhabilitation Durable et l’Innovation
Responsable) concerne la reconversion du Bassin liégeois
En effet, la région de Liège cultive la tradition des métiers de l’acier depuis des siècles. Outre l’importante activité de
Recherche sidérurgique au Sart Tilman, c’est aussi à Liège qu’à l’heure actuelle, de nouvelles techniques sont
développées en première mondiale, comme le revêtement de tôles par plasma sous vide, ou le refroidissement des
tôles après recuit à une vitesse de 1000°c par seconde, leur conférant une dureté inégalée. Aujourd’hui, certaines
industries n’ont pu s’adapter aux nouvelles contraintes imposées par la mondialisation. Ainsi, la région est
caractérisée par un certain nombre de friches industrielles et une activité économique en baisse.
S’adapter au changement est donc devenu une priorité pour le Bassin liégeois.
Les friches industrielles, d’une manière générale, entraînent une dégradation de l’environnement, une diminution
de la valeur des propriétés voisines, un éloignement de l’activité économique et de l’emploi. De plus, elles peuvent
constituer une menace pour la santé et la sécurité humaine et environnementale. Au plan social, l’existence de
friches industrielles peut provoquer une détérioration de quartiers, menacer la sécurité publique et réduire la
qualité de vie. Par conséquent, la réhabilitation des sites désaffectés revêt une importance majeure pour
l’aménagement du territoire et pour la mise à disposition d’espaces nouveaux recyclés destinés à l’activité
économique, culturelle et récréative voire à du logement. En ce sens, les espaces urbains, après viabilisation et
moyennant les autorisations urbanistiques nécessaires, peuvent se convertir en opportunité de réduire l’étalement
urbain et les coûts financiers environnementaux qui en découlent.
Les inventaires wallons (SPW-DG04 et SPAQuE) évaluent qu’il existe environ 5.000 friches industrielles,
représentant une superficie totale d’environ 10.000 hectares. 80% de ces friches se situent sur l’axe Sambre-Meuse,
en milieu urbain et périurbain. Pour le bassin liégeois, il s’agit d’une surface totale de 1775 hectares.
Parmi ces sites, il convient de distinguer d’une part 1.500 « sites à réaménager » majoritairement non pollués et
d’autre part 3.500 autres sites considérés comme pollués. La Région wallonne a soutenu le réaménagement de 72
hectares par an de 1995 à 2008. D’après une estimation réalisée en 2008, le coût de réhabilitation des 2.000 sites les
plus pollués s’élèverait ente 2,5 et 5 milliards d’euros (Carnoy & Moric, 2010).
Les possibilités de réhabiliter des friches industrielles sont donc nombreuses: création de logements, espaces
culturels, parc, espaces commerciaux,….
Depuis peu, l’agriculture urbaine devient également un modèle important de rénovation de sites industriels
abandonnés ; elle devient créatrice de nouveaux emplois et de nouvelles activités économiques.
VERDIR s’inscrit donc dans cette dynamique de reconversion des friches via la production de matières vivantes à des
fins alimentaires et non alimentaires. Cette reconversion se veut durable et concernera la plupart des secteurs
traditionnels des activités économiques et sociales (agriculture, architecture, construction, éducation, énergie,
logistique, tourisme, transport, traitement des déchets, …). Verdir vise à repenser ces secteurs en optimisant les
services écosystémiques auxquels ils font appels. Ces différents secteurs seront donc intégrés ensemble de manière
créative et innovante afin de générer un accroissement des rendements par le recyclage de l’eau, des sous-produits
et de l’énergie et par une valorisation maximale de chaque intrant.
3
PRÉSENTATION GÉNÉRALE
Dans ce contexte, brièvement dépeint, l’objectif de VERDIR® est de proposer une réponse créative face à
l’alternative dans laquelle se trouve le Bassin liégeois : péricliter ou se redynamiser. Afin d’aiguiller Liège dans la voie
de la revitalisation, VERDIR® se propose d’axer le redéploiement économique, social et culturel autour des sciences
du vivant et de la culture de la biomasse dans les friches industrielles laissée en désuétude.
POURQUOI ?
Parce que les porteurs du présent projet pensent que l’effet combiné des différentes crises passées, actuelles et
futures auront un impact colossal sur la hausse permanente des prix des denrées alimentaires, non-alimentaires
(dérivées de l’alimentaire) et énergétiques. Les crises majeures identifiées sont les suivantes :
-
L’explosion démographique et la hausse du niveau de vie du pôle asiatique. Ce dernier ayant toujours plus
de bouches à nourrir achète massivement des terres dans le Sud afin d’assurer son approvisionnement.
La stagnation des productions agricoles terrestres : plafonnement voire réduction des zones cultivables, des
rendements agricoles et lenteur de l’innovation technologique.
La crise du système financier qui a vu la chute continue des subventions liées au secteur agricole européen
(1969 :80% ; 1980 :70% ; 2008 :43% : et qui sait ce que nous réserve la coupe budgétaire de 2014 ?)
La crise sociale belge (voire européenne) actuelle où les taux de chômage sont projetés à la hausse.
Ainsi, dans la vision de VERDIR®, la nouvelle industrialisation du bassin liégeois devrait prendre en compte plusieurs
paramètres :
-
La création d’activités économiques innovantes, responsables et durables ;
Un équilibre social entre les emplois hautement qualifiés et peu qualifiés ;
L’indépendance énergétique et l’utilisation de sources renouvelables d’énergie ;
Le marché et le positionnement de nos voisins (provinces belges et pays limitrophes);
Une révolution culturelle : évolution durable des comportements et des habitudes de consommation par la
valorisation de circuits courts ;
La gestion efficiente et prévisionnelle des défis actuels et futurs :
o crise du système financier
o crise énergétique
o crise climatique
o crise alimentaire
FOCUS SUR L’AGRICULTURE URBAINE
Avant toute chose, l’agriculture urbaine, face aux enjeux mondiaux précédemment évoqués, est un secteur dont la
popularité ne cesse de croitre tant au niveau public que privé. À ce titre, les travaux du Schéma de Développement
de l’Espace Régional mettent en avant le fait que Liège et ses alentours possèdent un potentiel de développement
provincial voire transeuropéen fort. Lier les deux est une chance est à saisir.
L’agriculture urbaine constitue donc l’un des piliers fondamentaux du modèle proposé par VERDIR®. C’est pourquoi
il est essentiel de s’y attarder un instant tant ce concept se décline, de par la Terre entière, dans des contextes très
inégaux sur les plans culturel, social, économique et environnemental. Toutefois, force est de reconnaitre que
l’agriculture urbaine soulève de manière univoque certains modèles de recherche agronomique, ses outils et même
ses représentations.
Les premières représentations qu’il convient de préciser sont celles de la durabilité et de la multifonctionnalité :
4
La durabilité, dans un contexte urbain, renvoie à la durabilité « interne » de l’exploitation elle-même mais aussi, et
c’est là qu’est l’importance du présent projet, à la durabilité « externe », c’est-à-dire à la vision et aux missions que
les citoyens, les industriels du secteur et les décideurs publics ont sur la question : quelle est la place de l’agriculture
dans notre paysage citadin ?
En d’autres termes, la place de l’agriculture urbaine dans la planification publique dépend des différents rôles que
celle-ci peut jouer dans l’amélioration du confort de vie de la population. On rejoint alors la notion de
multifonctionnalité de l’agriculture urbaine.
Les diverses fonctions qu’assure, assurera et devra assurer l’agriculture urbaine doivent être le fruit d’une réflexion
globale multidisciplinaire et multi acteurs ; ce que le projet VERDIR® se propose de réaliser, par le présent
document, d’une manière beaucoup plus générale en replaçant l’agriculture urbaine dans un modèle plus vaste de
développement dit de 3e génération.
Ainsi, les activités innovantes et durables envisagées concernent notamment les secteurs suivants :
-
-
-
-
-
Production agricole urbaine à des fins alimentaires (et sa transformation) : association innovante de culture
de poissons et de végétaux en circuit fermé et en revalorisant les déchets pour la production d’énergie ou
de nourriture pour poissons ;
L’écoconstruction : favoriser l’émergence et l’emploi de matériaux biosourcés pour la construction des
bâtiments et développer des quartiers visant l’autonomie des ressources énergétiques par le recyclage des
déchets ;
La logistique et les transports : en visant des circuits courts de distribution via des voies de transports doux
(fleuve, ballon zeppelin), l’association d’acteurs existants (transport via Bepost) et en valorisant localement
les produits transformés (association avec le secteur de l’Horéca) ;
Le secteur social : des activités d’adhésion et d’intégration sociale sont prévues (potagers et coopératives
urbains, citoyenneté participative, partage des ressources humaines, tourisme, éducation, culture et bienêtre via le verdissement) ;
La gestion de l’environnement (dépollution par la phytoremédiation, recyclage total des déchets) ;
La gestion de l’énergie (réacteurs énergétiques microbiens utilisant des déchets et visant l’autonomie
énergétique des activités humaines) ;
La biotechnologique et la pharmaceutique (par la culture de denrées produisant des molécules à haute
valeur ajoutée).
LA COMPLÉMENTARITÉ ET L’INTÉGRATION DES DIFFÉRENTS SECTEURS SONT VISÉES ET CONSTITUENT
EN SOI UNE IMPORTANTE INNOVATION AFIN DE FAVORISER LES SERVICES ÉCOSYSTÉMIQUES.
En étant une plateforme multifonctionnelle, Verdir englobe un portefeuille d’activités auxquelles plusieurs
partenaires participeront. De la production jusqu’à la logistique, VERDIR® activera un écosystème d’organisations
qui permettra de développer une économie à haute valeur ajoutée tant économique que sociale et/ou culturelle.
En effet, les bénéfices de tels projets pour le citoyen relèvent de l’évolution des habitudes et du confort de vie,
plus durables, plus sains tout en valorisant l’esthétisme du cadre de vie liégeois : modes de transport doux,
biodiversité, activités ludiques et récréatives, recyclage des déchets, construction et consommation écologique.
Le consommateur, lui, trouvera dans les denrées, alimentaires ou non-alimentaires, dont la qualité sera
supérieure, une satisfaction double : tout en consommant des aliments sains pour son corps, répondant à ses
besoins, il saura qu’il apporte sa pierre à l’édifice du développement écologique de sa région
Les entreprises, quant à elles, découvriront de nouvelles sources de croissance mais aussi de nouvelles méthodes
de contrôle de leurs coûts et de leurs déchets : qu’il s’agisse des vertus isolantes de la végétalisation murale ou de la
5
valorisation des déchets à des fins énergétiques et même des modes de transports doux réduisant leur empreinte
carbone.
Le partenaire financier public, bénéficiera, entre autres choses, des externalités du projet en termes d’emploi,
de formation de la main d’œuvre et de revitalisation du tissu social et culturel urbain. Le programme VERDIR®
prendra les mesures nécessaires pour assurer un suivi précis de l’allocation des contributions et du progrès de la
réalisation des objectifs sur base d’un tableau de bord contenant les indicateurs de valeur.
Pour sa part, le partenaire financier privé, pourra se réjouir du partage et de l’échange de connaissances et
d’expériences propres à favoriser la diversification et la croissance de ses activités. De plus, il se présentera tel le
précurseur d’un modèle environnemental de développement propre à dynamiser son image et sa notoriété.
6
VISION
VERDIR® est une plateforme mettant en réseau les acteurs qui contribueront à la reconversion du Bassin liégeois en
permettant la production et la valorisation des matières biologiques, alimentaires et non-alimentaires, en zone
urbaine par le biais d’un saut technologique.
VERDIR veut tirer profit des friches industrielles en s’appuyant sur les 3 piliers de la durabilité que sont le respect de
l’environnement, l’équité sociale et la demande économique. Ce programme combinera de manière innovante
l’alimentaire, l’énergie alternative à partir du vivant en s’appuyant sur une plateforme technologique qui combine le
transport fluvial, les circuits-court et technologies récentes de végétalisation. Ces projets ouvriront de nouvelles
perspectives d’emploi.
7
MISSION
L’objectif général de la plate-forme institutionnelle VERDIR® de l’Université de Liège est la reconversion du Bassin
liègeois par la réappropriation et le verdissement de friches industrielles. En redéveloppant une activité
économique et sociale moins dépendante de la mondialisation et axée, d’une part, sur la production de matières
alimentaires et non-alimentaires et de services écosystémiques et, d’autre part, sur la valorisation de produits de
haute valeur ajoutée.
I. Reconversion du bassin industriel liégeois: développement d’un business « modèle reproductible »





Reconversion et valorisation des sites actuels (friches industrielles)
Production et valorisation des matières biologiques
Production et valorisation écosystémique (accroissement du rendement par le recyclage de l’eau, des
sous-produits et de l’énergie. Chaque intrants y est valorisé au maximum).
Développement d’un tissu mixte à vocation économique et sociale
Développement d’une intelligence collective basé sur un environnement de qualité et le bien-être
II. Mise en réseau des organisations existantes et créées autour de la Plate-forme VERDIR®: VERDIR® doit dans un
premier temps créer des liens nouveaux et durables entre les acteurs publics et privés autour d’un programme
novateur. Pour y parvenir, elle veut stimuler la créativité en utilisant l’intelligence collective.
III. Volonté de s’inscrire dans un modèle de développement innovant de 3e génération




Complémentarité avec d’autres projets durables
o Décarbonisation axée sur une valorisation optimale des déchets et des sources innovantes
d’énergie
o Production biotechnologique de substances de valeur ajoutée destinée à la pharmacie et
aux nouveaux matériaux
Multidisciplinarité et compétitivité
o Partenariats public/privé/centres de recherche
o Transferts technologiques
Synergies et rentabilité économique du modèle
o Stabilisation et développement des activités existantes
o Production des matières premières « sur place »
Emploi et innovation :
o Par la création de fonctions nouvelles et de métiers qui n’existent pas encore aujourd’hui
 Des formations hautement qualifiantes
 En lien avec des structures d’économie sociale et d’économie latérale
o Par la numérisation de la chaine de valeur
 Capitalisation des savoirs et des forces productives existantes
 Levée des barrières à l’entrée et mise en valeur des métiers de la terre
 Développement d’un système logistique et d’une mobilité durable
 Réduction de l’empreinte carbone
8

Révolution culturelle
o Par la valorisation du circuit court
 Améliorer la qualité de vie et le confort des citoyens liégeois
 Favoriser et pousser à l’évolution des mentalités
et des habitudes de
consommation respectueuse de l’environnement
 Coordination entre producteurs et consommateurs
 Au-delà de l’agriculture et de l’aquaculture urbaine, il y a la volonté de retisser des liens
sociaux, culturels et économiques de proximité à tous les niveaux
o Par l’imaginaire social : le changement sera initié par les porteurs de projet VERDIR mais
négocié, amélioré et renforcé par l’ensemble des parties prenantes (stakeholders)
 Mobilisation de l’idée et de l’épargne citoyenne
 Développement et entretien d’une identité provinciale : afin d’être visible
au niveau européen, Liège doit être considérée et agir comme une
métropole de 600.000 habitants
9
OBJECTIFS DU PROGRAMME
VERDIR® A COMME OBJECTIF…
L’objectif général du projet institutionnel VERDIR® de l’Université de Liège est la reconversion du Bassin liégeois par
la réappropriation et le verdissement de friches industrielles.
Le projet institutionnel VERDIR® se focalise, dans un premier temps, sur le développement durable d’une agriculture
urbaine de qualité via un saut technologique important. En effet, ce projet tire profit des friches industrielles mais
aussi de l’interaction du savoir-faire et des compétences technologiques (génie mécanique, biotechnologies,
intelligence artificielle,…) au sein du Bassin liégeois.
VERDIR® offre également une utilisation durable d’anciens bâtiments et les voies navigables participent à ce
développement responsable en permettant un transport doux et de proximité de produits frais. Le Bassin liégeois
peut rapidement tirer parti de ce contexte pour reconvertir certaines de ces friches industrielles en lieux de
production agricole urbains et péri-urbains à destination de la population, des entreprises agro-alimentaires et/ou
pharmaceutiques. Cette reconversion permettra également la création d’emplois qualifiés, mais aussi l’embauche
de personnes peu qualifiées, en milieu urbain où les taux de chômage sont fréquemment au-dessus de la moyenne.
Enfin, la qualité de vie des citadins sera sensiblement améliorée par l’accès à des produits frais et la transformation
des friches en un paysage plus avenant.
Pour atteindre son objectif général et concrétiser le verdissement du Bassin liégeois, dans les quatre prochaines
années, le projet VERDIR® comporte déjà cinq phases :
1. Une étude de faisabilité du projet afin d’une part, d’évaluer le contexte économique, social, législatif et
environnemental et d’autre part, d’identifier les productions et les technologies à privilégier (2013) ;
2. La formulation de projets de recherche et/ou de développement portés par l’Université et le monde
économique liégeois (2013) ;
3. L’aménagement de plusieurs unités-pilotes dans les bâtiments existants dans les friches industrielles pour
des productions « hors-sol » de biomasse et de produits de haute valeur ajoutée (2013-2015) ;
4. La mise en place d’un réseau labellisé de circuits-courts de distribution pour les producteurs locaux sur
l’ensemble des communes du Bassin liégeois afin d’intégrer les initiatives de l’agriculture urbaine à celles de
l’agriculture de proximité déjà présente (2013-2017) ;
5. L’aménagement d’une unité-pilote de démonstration flottante qui sera en lien avec le GRE et le Musée des
Sciences et Technologies « WIIZ » pour sensibiliser le grand public et le monde économique à l’innovation et
aux possibilités de production et de valorisation liées à l’agriculture urbaine dans le Bassin liégeois (20132017).
SÉLECTION DES PROJET S VERDIR® SUR BASE DES INDICATEURS DE VALEUR
Afin d’enrichir le programme VERDIR® et de bénéficier de la multidisciplinarité des participants, nous organiserons
un appel à propositions auquel chaque faculté sera invitée. L’enregistrement des projets se fera sous forme d’un
formulaire que nous soumettrons aux participants. La réception des formulaires remplis sera confirmée par le
Professeur Haissam Jijakli.
Chacun des candidats de projets sera donné un « score » qui sera validé par le comité de projet. Nous retenons principalement six indicateurs-clés auxquels
une échelle de 1 (potentiel très faible) à 5 (potentiel très élevé) sera appliquée. En effet, prendre en compte plus de critères/indicateurs nous semble non
pertinent car il faut rester focalisé sur l’essence même du projet « VERDIR® ».
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Tableau 1 Sur base des objectifs proposés pour VERDIR, la liste d’indicateurs de valeur servira pour sélectionner les projets « VERDIR »
PROJET […]
Echelle
Donnée
brute 1
qualitative
ou
quantitative
2
3
4
5
1. Faisabilité économique du projet
Le projet est-il économiquement viable ?


Rentabilité (ROI)
Nombre d’emploi directs et indirects générés
2. Proximité
Le projet favorise-t-il les circuits courts ?

Circuits courts (fournisseurs/clients
liégeoise/wallonne)
localisés
en
région
3. Innovation
Le projet est-il innovant (en région liégeoise) ?


Innovation « Produits » ou « Processus »
Innovation technologique ou managériale
4. Durabilité – Ecologie
Le projet est-il durable/responsable/écologique ?
Exemples d’indicateurs pour estimer le caractère durable incluent



Des indicateurs environnementaux (Energie, Emissions CO2,
Eau, Biodiversité, Déchets, Consommation, Energétique
moyenne, Transport, Etc.)
Des indicateurs sociaux (Insertion de personnes défavorisées,
Prise en compte des communautés locales, Etc.)
Des services écosystémiques
5. Multidisciplinarité
Le projet est-il multidisciplinaire ?


Nombre de Facultés, de départements d’enseignement et
recherche ou d’entités structurelles de recherche / disciplines
concernées par le projet
Attention pour être retenu:
o Implication de MINIMUM une discipline de deux secteurs
de recherche de l’ULg (Sciences et Techniques, Sciences
humaines et Sciences de la Santé)
o Implication de partenaires (industriels et publiques, profit
et non-profit)
6. Social
Le projet est-il de nature à modifier l’environnement social ?

Potentiel d’acceptation et d’intégration par les parties
prenantes (citoyens, institutions, entreprises locales, etc.)
11
MESURER LA CONTRIBUTION DE VERDIR®
La valeur ajoutée de VERDIR® ne se mesure pas sur base des projets individuels, mais par l’intégration des parties à
l’ensemble du programme. Même si les résultats de chaque projet peuvent être qualifiés, il est tout sauf évident
d’avoir une compréhension claire sur la façon dont les projets contribuent aux objectifs stratégiques de la région.
Pour que la valeur des projets soit mesurable et comparable, les indicateurs de valeur (voir ci-dessus) développent
et lient la performance de chaque initiative individuelle aux objectifs long-terme de la région liégeoise.
Afin de bien mesurer et de communiquer efficacement les bénéfices de VERDIR®, un tableau de bord permettra à la
gouvernance de VERDIR® d’évaluer les projets “à périmètre constant” et de montrer la contribution du programme
au développement du bassin industriel liégeois. Cette contribution ne se limite pas à la valeur économique, mais
tient compte des « externalités positives », notamment :






La prospérité économique
L’innovation des services et modèles de business, incluant le besoin de nouvelles formations
L’implication et engagement des citoyens
L’accroissement de la mobilité sociale
Les externalités environnementales positives du développement durable
L’augmentation du confort et de la qualité de vie
Figure 1 : Installer un tableau de bord permettra à la gouvernance de VERDIR® d’évaluer les projets “à périmètre constant” et de montrer la
contribution du programme au bassin industriel liégeois
12
ORGANISATION ET MANAGEMENT
Afin de gérer le programme VERDIR®, nous proposons d’installer 4 niveaux de gouvernance avec leur propre niveau
de responsabilité. Le Conseil d’Administration, ou CA, de l’Université de Liège a identifié le programme VERDIR®
comme étant une plateforme en son sein, afin d’asseoir son ancrage universitaire ; et a décidé de l’organiser de
manière souple, en se limitant, à ce stade, aux principes qui seront définis et formalisés en fonction du
développement du projet et des nécessités.
Le CA a approuvé la mise en place d’un comité stratégique, d’un comité de pilotage et de son Bureau.
Le comité stratégique aura pour mission, notamment, d’évaluer et de valider les stratégies de recherche et de
développement, que propose le comité de pilotage, au sein de la plateforme VERDIR®. Il assurera également
l’évaluation et la validation du rapport d’activités de ladite plateforme. La présidence et la vice-présidence seront
assurées, respectivement, par le Recteur Bernard Rentier et par une personnalité liégeoise extérieure à l’Université.
Le comité stratégique se réunira au minimum deux fois par an.
Le comité de pilotage aura pour mission, notamment, de mettre en place et de coordonner les projets au sein de la
plateforme VERDIR®. Il se réunira au minimum une fois par mois et sera présidé par le Vice-recteur Eric Haubruge. Le
comité de pilotage constitue en son sein un Bureau, présidé par le Vice-recteur, qui sera en charge de la gestion
journalière de la plateforme.
Une étude de faisabilité du programme VERDIR® a débuté au mois de février 2013. Le Professeur Haissam Jijakli a
été désigné comme coordinateur de cette étude.
Il conviendra vraisemblablement, en outre de constituer ultérieurement d’autres structures de valorisation (spin-off,
A.S.B.L., etc.) afin de permettre le développement de certains axes plus particuliers.
13
Tableau 2 Gouvernance de VERDIR®
Comité Stratégique
Comité de Pilotage
Bureau du Comité de
Pilotage
Comité de suivi de
l’Etude de faisabilité
Equipe de Projet
Participants
Responsabilité
•
Bernard Rentier (Prés.)
•
•
Didier Moreau
Validation
des
stratégiques
•
Personnalités extérieures à identifier
•
Communication
externes
•
Eric Haubruge (Prés.)
•
•
Bernard Rentier
Définition de la mission de
VERDIR
•
Jean-François Leroy
•
•
Pierre Wolper
Alignement des facultés et
allocation des ressources
•
Robert Halleux
•
•
Haissam Jijakli
Détermination des projets
pouvant rentrer dans Verdir
•
Charles Mélard
•
Communication en interne
•
Marc Mormont
•
Quanah Zimmerman
•
Fernand Dimidschstein
•
Les Doyens de l’ULg
•
Les Présidents des Conseils sectoriels de recherche
•
Eric Haubruge (Prés.)
•
•
Jean-François Leroy
•
Robert Halleux
Gestion
du
programme
VERDIR® (planning, scope,
ressources, qualité)
•
Pascale Lecocq
•
Haissam Jijakli
•
Charles Mélard
•
Quanah Zimmerman
•
Nathalie Crutzen
•
Haissam Jijakli (Coord.)
•
•
Bernard Rentier
•
Eric Haubruge
Gestion de l’Etude de faisabilité
(planning, scope, ressources,
qualité)
•
Jean-François Leroy
•
Thomas Froehlicher
•
Nathalie Crutzen
•
Jacques Germay
•
Jacques Pélerin
•
Aude Niffle
•
Réalisation des projets
•
Logan Moray
•
•
Steve Goossens
•
Jean-François Willaert
Préparation et maintenance
des outils de gestion du
programme (business case,
planning)
décisions
aux
parties
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STRATÉGIE MARKETING
PRODUITS ET SERVICES / PROPOSITION DE VALEUR
VERDIR® COMME PLATEFORME DE TRANSFORMATION
Verdir se veut être une plateforme ouverte qui gérera un portefeuille de projets de reconversion d’un bassin
industriel en collaboration avec des partenaires, tout en redéveloppant une activité économique sur des friches
industrielles. Le projet institutionnel VERDIR® se focalise, dans un premier temps, sur le développement durable
d’une agriculture urbaine de qualité via un saut technologique important.
En effet, ce projet tire profit des friches industrielles mais aussi de l’interaction du savoir-faire et des compétences
technologiques (génie mécanique, biotechnologies, intelligence artificielle,…) au sein du Bassin liégeois. VERDIR®
offre également une utilisation durable d’anciens bâtiments et les voies navigables participent à ce développement
écologique en permettant un transport doux et de proximité des produits frais.
Le Bassin liégeois peut rapidement tirer parti de ce contexte pour reconvertir certaines de ces friches industrielles en
lieux de production agricole urbains et périurbains à destination de la population, des entreprises agro-alimentaires,
pharmaceutiques, de la construction. Cette reconversion permettra également la création d’emplois qualifiés, mais
aussi l’embauche de personnes peu qualifiées, en milieu urbain où les taux de chômage sont fréquemment audessus de la moyenne. Enfin, la qualité de vie des citadins sera sensiblement améliorée par l’accès à des produits
frais et la transformation des friches en un paysager plus avenant.
Figure 2 VERDIR® se concentre sur la reconversion du bassin industriel avec un portefeuille de projets et partenaires
Les phases 1 et 2 ont débuté depuis le début de cette année 2013. L’étude de faisabilité (Phase 1), d’une durée de 6
mois, a été prise en charge financièrement par le Pôle MÉCATECH afin de réaliser, dans un premier temps :
15
1. L’identification de sites à réhabiliter dans le Bassin liégeois et la sélection d’un site pilote emblématique
pour démarrer le projet VERDIR® ;
2. La détermination des productions en biomasse à vocation alimentaire et/ou non alimentaire à implanter et
le choix des technologies de production ;
3. L’évaluation de la faisabilité économique et législative ;
4. L’élaboration d’un business plan basé sur cette étude.
Simultanément à la réalisation de l’étude de faisabilité, l’Université de Liège met en place un comité de pilotage qui
aura comme mission de développer et de coordonner l’ensemble de la plate-forme VERDIR®. Ce comité de pilotage,
en collaboration avec la Chaire « Sustainability » financée par la société Accenture, identifiera les lignes de force des
différents acteurs universitaires et locaux pour la formulation de projets innovants, capables de déboucher sur des
développements économiques et sociaux au sein du Bassin liégeois (Phase 2).
Tout au long de la chaîne de valeur du vivant, le projet VERDIR® identifiera des opportunités qui accélèrent la
reconversion des sites du bassin industriel.
Figure 3 Identification de projets au long de la chaîne de valeur
VERDIR® EST UN BUSINESS MODEL DE PRODUCTION ET VALORISATION ÉCOSYSTÉMIQUE
L’intégration des secteurs d’activités et de leurs unités de productions (les unes dépendant des sous-produits des
autres) et le fonctionnement même de chaque unité (Aqaponie, Micro-élevage, lombricuture, pile bactèrienne, …)
font effectivement de VERDIR® une plate-forme Ecosystémique. (voir figure xx).
Chaque ressource est utilisée au maximum et les déchets sont recyclés d’une manière ou d’une autre (par exemple
par un digesteur à biogaz qui produit du compost comme résidu ou en servant de nourriture à d’autres organismes).
Ainsi, les unités de productions interraggissent de façon à tourner en circuit fermé et autonome.
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DÉFINIR LE MARCHÉ
CLIENTS
En étant une plateforme multifonctionnelle, Verdir englobe un portefeuille d’activités auxquelles plusieurs
partenaires participeront. De la production jusqu’à la logistique, VERDIR® activera un écosystème d’organisations
qui permettra de développer une économie à haute valeur ajoutée tant économique que sociale et/ou culturelle.
Figure 4 Les clients de VERDIR®
17
LA VALEUR PROPOSÉE
« Pour quelle raison les partenaires et les clients potentiels veulent-ils participer au
programme VERDIR® ? »
POUR LE CITOYEN
Le climat social actuel est celui d’une prise de conscience de l’importance du développement durable et des affaires
écologiques. Cependant, les mentalités n’ont pas encore évolué et les attentes en matière d’environnement sont
vastes et floues. De ce fait, le citoyen assimile avant tout la durabilité à une amélioration substantielle de son
confort de vie et c’est à VERDIR® que revient la tâche de poser les prémices d’une révolution culturelle et sociale
que l’on peut qualifier de 3e génération.
La valeur proposée par VERDIR® pour le citoyen est donc celle d’une amélioration du confort de vie et d’une
responsabilisation face aux défis que présente la durabilité. Ce confort se décline, en fonction du projet, selon des
modalités telles que l’accès à l’emploi et à la formation (notamment lors de la création de nouveaux métiers), un
environnement de vie plus verdoyant et plus sain, une mobilité sociale accrue, la mise en place d’activités
éducatives et la valorisation esthétique et fonctionnelle du patrimoine local (par le réaménagement de sites et/ou
espaces publics).
POUR LE PARTENAIRE INDUSTRIEL
La valeur proposée par VERDIR® peut prendre, ici aussi, différentes formes adaptées aux besoins du partenaire,
telles qu’une diminution de coûts, la création de nouvelles sources de revenus et/ou l’accès facilité au réseau de la
plate-forme VERDIR®.
À cela, peut encore s’ajouter le transfert technologique, issu des différents partenariats, favorisé par les acteurs
alors interconnectés : la multidisciplinarité et les synergies ainsi créées, convergent les actions disparates et
individuelles, seront plus que vraisemblablement, une plus-value de poids tant d’un point de vue financier
(rentabilité) que social et culturel : l’image/identité verte consécutive aux actions durables réalisées par le
partenaire au sein de la région sera une modification de fond et non une action marketing liée à un quelconque
phénomène de mode.
Tableau 3 Identification des segments de clients et partenaires de VERDIR®
Secteurs d’Industrie
La valeur ajoutée de Verdir
Exemples d’acteurs principaux
Biotechnologie
R&D, connaissance du réseau des Producteurs
d’énergie,
projets
et
des
ressources d’épuration des eaux,
universitaires.
Pharmaceutiques
et
Pharmaceutiques.
Pharmaceutique
Génie génétique, production de Société Pharmaceutiques et Para
molécules en milieu contrôlé.
Pharmaceutiques.
Agriculture
Nouveaux
métiers,
nouvelles Entreprises
habitudes de consommation, tissage piscicoles
de liens sociaux produit de haute
qualité.
agricoles,
société
Société
Para
horticoles,
18
Distribution agricole
Distribution locale, circuits courts Epicerie sur site, bateau magasin,
utilisation des voies navigable.
utilisation de véhicules propres.
Associations agricoles
Mise à disposition de ressources Coopératives, ONG.
commune (technicien, chercheur,
ingénieur), gestion des fournisseurs
des formations.
Energie
VERDIR® exploitera les ressources
alternatives disponibles (solaire,
éolienne, géothermiques) pour
minimiser sa consommation voir
devenir producteur.
Gestion de déchets
Gestion Ecosystémique dans laquelle Sociétés d’épuration des Eaux,
les déchets sont exploités jusqu'à la épandages
agricoles
production de compost.
commercialisation de compost.
Restaurants
Produits de qualité biologique, Brasserie, restaurant, bar à jus.
variétés rare de grandes valeurs
gustatives
Écoles, crèches et hôpitaux
Vulgarisation,
guidées.
Huiles essentiels
R&D, biotechnologie
Eco-construction
Expertise du Génie Rural et du CIMÈDE, Entrepreneurs
réalisant
GeMMe, R&D.
des maisons passives, architectes,
urbanistes, architectes paysager,
entreprises de construction.
Emballage
Legislation sur le conditionnement – NMC, PROPAC.
Agroalimentaire.
formation,
Fournisseurs d’électricité achatvente),
Installateur
panneaux
photovoltaïques,
installateur
d’éolienne.
visites GIGA, CHR, Hopital de la citadelle
écoles primaires et secondaires
Pharmacie, Para-pharmacie magasin
bio, hôpitaux.
POUR LE CONSOMMATEUR
La problématique citoyenne est indissociable de la problématique de consommation. Ainsi, on se retrouve face à un
nouveau type de consommateur : le consom’acteur. Ce dernier, d’après une récente étude menée par le CRIOC1, est
de plus en plus intéressé par l’origine (géographique et sanitaire) des denrées consommées, leur mode de
production (biologique) et de distribution, le tout dans un souci environnemental.
Dès lors, pour répondre à ces questions, VERDIR® se propose de valoriser la consommation durable, notamment via
ses projets d’agriculture urbaine, par la mise en place de circuits courts de façon à garantir et favoriser la stabilité
1
Le CRIOC, Attentes de consommation, 2012, étude consultable à l’adresse http://www.crioc.be/files/fr/6742fr.pdf
19
des prix, la proximité, la qualité, la fraicheur et l’origine naturelle des denrées alimentaires proposées, tout en
mettant un point d’honneur à minimiser l’empreinte carbone des techniques de production et modes de
distribution utilisés.
Grâce aux produits issus des partenaires de VERDIR®, le consom’acteur saura qu’il prend soin de sa santé et qu’il
apporte sa pierre à l’édifice du développement durable et écologique de sa région.
POUR L’INVESTISSEUR
L’investisseur public rentabilisera son investissement par la génération d’emplois directs mais aussi indirects
qu’occasionnera VERDIR® et ce, sans prendre en compte le caractère social et culturel des futures externalités
positives. En effet, en plus de gagner en esthétique par la revitalisation de friches industrielles laissées en
désuétude, la revitalisation du tissu social et économique profitera au confort de vie de l’ensemble des stakeholders
du Bassin liégeois. C’est investissement, bien au-delà d’un projet, vise à participer à l’élaboration d’un nouveau
mode de vie plus durable, plus viable.
L’investisseur privé, pour sa part, sera d’avantage intéressé par la décentralisation et les perspectives de
diversification de ses activités dans un Bassin liégeois « 2.VERT ». Au-delà d’un développement économique du
business, c’est une place d’avant-gardiste qui attend l’investisseur privé dans la mesure où, il sera l’un précurseur
associé à la mise en place d’un nouveau mode de développement durable : il assoira, de ce fait, sa notoriété et se
positionnera de façon plus avantageuse sur un marché dont il sera le pionnier.
Qui plus est, l’investisseur public ou privé, en rejoignant VERDIR®, entrera dans un réseau où les relations avec
d’autres investisseurs et partenaires se feront dans un esprit de complémentarité et de partage des connaissances
plutôt que dans un esprit de concurrence.
TYPES DE PROJETS
VERDIR® veut promouvoir la production du vivant (biomasse végétale et animale) à des fins alimentaire et non
alimentaire par le biais d’activités urbaines durables, innovantes, participant au respect de l’environnement et
intégrant le tissu social. VERDIR® propose un éventail d’activités et de produits qui concernent de nombreux
secteurs (cf. figure 5). Précisons que chacun des points évoqués ci-dessous constitue, en soi, un projet à part entière
qui peut déboucher sur une activité économique t/ou sociale. VERDIR® se veut donc créateur d’emplois, notamment
en Gestion, Formation, Vente, Guides, Recherches et Développement (R&D), Agriculture, Elevage, Constructions,
Végétalisation, Biotechnologie, Logistique, Transports, Analyses, Maintenance, Gardiennage.
20
III -Construction et paysage
I-Agriculture Urbaine
Agro matériaux
Toitures végétalisés
Murs végétaux
Climat de production
Espaces verts
Aquaculture, Pisciculture,
Aéroculture, Myciculture.
Micro élevage
Production d’Agro Matériaux
IX-Agroalimentaire
Transformation
Restauration
VII-Formation
V-Logistique
Approvisionnement
Distribution
Circuit Court
Magasin sur site
II -Social
Nouveaux métiers
Potagers communautaires
Coopérative agricole urbaine
Partage des ressources humaines
Emplois
Formations continues
Recherches
Vulgarisation
X-Energie
VI-Biotechnologie
Productions innovantes
IV- Environnement
Réacteurs Bactérien/Microalgues
Molécules à grande valeur
ajoutée
Génie Génétique
Technologie du bâtiment
Eolien, solaire
Traitement des
déchets
Analyse des sols
Dépollution
Gestion de l’eau
VIII-Tourisme Vert
Parcours guidés sur site
Visite à thèmes
Espace événementiel
Figure 5 Secteurs d’activité concernés par VERDIR
I.
L’AGRICULTURE URBAINE
LA PRODUCTION DE TYPE AQUAPONIQUE
L’un des piliers fondamental de l’aspect « culture du vivant » de VERDIR® est de promouvoir la production
alimentaire notamment via l’aquaponie.
L’aquaponie consiste à irriguer une culture végétale avec les eaux d’une pisciculture. Les plantes consomment, pour
croître, les déchets produits par les poissons en croissance. Ce cycle va servir d’activité centrale autour de laquelle
plusieurs activités de production, de vente, de formation, d’accueil, de distribution et de services vont s’intégrer.
Dans ce type de production indoor, la culture végétale sert de régénérateur pour la pisciculture qui elle-même
fournit les engrais organiques nécessaires à la production de biomasse végétale : les produits sont frais, de qualité
biologique et disponible toute l’année.
21
Figure 6 Principe de fonctionnement de l’aquaponie.
Il s’agit de cultures hydroponiques et aéroponiques sous lumière artificielle et en climat contrôlé. Ces systèmes
réduisent les durées de culture en optimisant les conditions de croissance (laitue en 30 jours de la germination à la
récolte).
En appliquant cette technique en circuit fermé, VERDIR® soutient la production de poisson, de légumes et d’autres
dérivés végétaux de façon durable.
Cette production peut être réalisée par des petites entreprises, voire par une coopérative qui réaliserait l’installation
aquaponique et la mettrait à disposition de particuliers afin de réaliser des potagers sociaux. Ces particuliers
auraient leurs propres potagers urbains, pour leur consommation et/ou l’approvisionnement du circuit. C’est une
façon d’intégrer le projet dans la cité et de créer du lien social (voir II – Activités d’intégration).
LA PRODUCTION DE GRAINES GERMEES
Les graines germées sont de plus en plus populaires en alimentation humaine, à la fois pour leur propriétés
nutritionnelles mais aussi pour leur aspect ludique et décoratif. Les graines germées comestibles sont très variées :
- céréales : avoine, blé, épeautre, maïs, orge, millet, seigle...
- légumineuses : alfalfa (luzerne), fenugrec, haricots, lentilles, pois chiches, haricots mungo (soja vert)
- mucilagineuses : cresson, lin, roquette, moutarde...
- oléagineuses sésame, tournesol...
- légumes : basilic, betterave, brocoli, carotte, céleri, chou, épinard, fenouil, persil, radis, trèfle...
LA PISCICULTURE
La pisciculture profitera du filtre biologique végétal, la qualité de l’eau sera maintenue par une production végétale
continue ou par l’utilisation de réacteurs bactériens et à micro algues.
Il est possible d’élever des Tilapias (Oreochromis niloticus), des Perches (Perca fluviatilis), des truites (Salmo trutta
trutta ou Salmo trutta fario), des écrevisses (américaines, et européennes).
22
LES MICRO-ÉLEVAGES
L’élevage de lapins et de volailles est adapté au milieu urbain, les résidus de cultures peuvent être ajoutés à
l’alimentation et les déchets produits par ce type d’élevage peuvent alimenter des réacteurs à micro-organismes ou
la lombriculture (voir : IV-Environnement – Traitement des déchets) et des unités de bio-méthanisation.
Dans la même optique, le compost résultant peut être commercialisé ou servir à la restauration des sols pour
étendre la production agricole en culture sur sol outdoor.
Ce type d’élevage peut également concerner les insectes. S’ils sont nourris de manière adéquate, ils constitueront
une source biologique de nourriture pour les poissons. Outre des rendements en protéines très élevés, cette source
est nécessaire, entre autres, pour l’obtention du « Label Bio ».
Une diversification liée à cette idée peut déboucher sur la mise en place d’une apiculture sur la production de
denrées alimentaires telles que le miel ou gelée royale et sur la production de denrées non-alimentaire telles que les
reines-abeilles.
Des formations et la création de petites coopératives peuvent ici aussi être envisagé.
LA MYCICULTURE
Parmi les bâtiments existants, certains ne possèdent pas d’éclairage naturel ou sont en sous-sol. Il est possible de
développer des cultures de champignons en pratiquant ici aussi la gestion du climat de culture (voir : VIBiotechnologie).
LA FLORICULTURE
En complément à l’activité précédente mais en la développant au-delà, la mise en place d’une production de fleurs
et de plantes au niveau du Bassin liégeois permettra d’assurer une livraison rapide de produits fraichement cueillis
et même de fleurs en pot.
INTÉGRATION DE LA CEINTURE VERTE DES PRODUCTEURS
Les activités agricoles évoquées ci-avant seront développées en parfaite complémentarité avec l’existant. En effet,
certains producteurs de la ceinture verte développent également une agriculture durable et plus respectueuse de
l’environnement. VERDIR® ne se veut pas concurrent de ces producteurs et espère au contraire être un facteur
d’intégration de ces activités, notamment en leur faisant bénéficier d’une plateforme logistique locale et
performante favorisant le transport doux des produits frais (cf. secteur VI : la logistique)
II.
LES ACTIVITÉS D’INTÉGRATION SOCIALES ET CULTURELLES
LES POTAGERS AGRICOLES URBAINS
Il s’agirait d’une coopérative qui réaliserait l’installation aquaponique et la louerait à des particuliers afin de réaliser
potagers sociaux. Les locataires se verraient allouer un nombre de mètres de zone de culture et devraient respecter
un cahier des charges. Une formation leur sera donnée (voir : VII-Formations). Ceci permettrait aux particuliers
d’avoir leurs propres potagers urbains, pour leur consommation et/ou l’approvisionnement de la coopérative. C’est
une façon d’intégrer le projet dans la cité et de créer du lien social.
23
LA CRÉATION DE COOPÉRATIVES URBAINES
Celles-ci rassembleraient les différents secteurs de production et mutualiseraient les moyens.
BARGE DE PRODUCTION POUR SENSIBILISER ET FORMER
Ce doit être une vitrine à l’attention des liégeois, visible et représentative de l’identité de VERDIR®.
LE PARTAGE DES RESSOURCES HUMAINES
Autant dans le secteur de la formation que dans la gestion technique des sites de production. En effet le temps de
travail sur chaque projet ne justifie pas toujours un temps plein et une personne peut avoir en charge plusieurs
implantations. VERDIR propose de mettre en place pour les entreprises une plate-forme en ressource humaine
pouvant répondre à leur besoin en temps-partiel et/ou saisonnier. Pour la formation, les personnes formées qui ont
acquis de l’expérience peuvent servir de tuteur à de jeunes recrues.
LA CRÉATION D’ESPACES LUDIQUES ET RÉCRÉATIFS : FOCUS SUR L’ÉVÉNEMENTIEL
Ce point, directement en lien avec le point VIII – tourisme vert, envisage la création d’un espace événementiel. Une
salle de fêtes, un espace d’exposition d’arts thématiques divers et variés ainsi qu’un musée retraçant l’histoire de
l’industrie liégeoise sont autant d’idées qui ont le mérite d’être exposées. Une salle destinée à des concours
culinaires, une halle de foires aux artisans sont d’autres pistes qu’il convient d’étudier avec attention.
Dans le même ordre d’idées, pourquoi ne pas joindre l’utile à l’agréable en examinant la possibilité de créer une
pêcherie : zone de pêche indoor favorisant à la fois la discipline sportive et l’élevage de poissons destinés à la
transformation alimentaire ;
La création d’amphithéâtres de cours liés aux besoins nouveaux d’une faculté ou d’un département universitaire
n’est pas à négliger.
III.
LA CONSTRUCTION ET L’AMÉNAGEMENT DES PAYSAGES
GESTION DES CLIMATS DE CULTURES ; TECHNOLOGIE DU BÂTIMENT,
L’objectif est de concevoir des modules de contrôle des différents paramètres de cultures (t°, eau air, HR, EC, pH)
ainsi que celui des machines (pompes, lampes, ventilateurs, humidificateurs, extracteurs) adaptable aux différentes
situations.
FAVORISER L’USAGE DES AGRO-MATÉRIAUX
Parce que ceux-ci qui participent à la fixation du CO2 et font l’objet d’une production régionale. Les espèces
végétales les plus souvent utilisées en tant qu’Agro-Matériaux sont des plantes pérennes (Miscanthus, l’herbe à
éléphant ; Salix, les saules) et des plantes annuelles (Cannabis sativa, le chanvre).
Cette production peut à la fois participer à la dépollution et servir à la fabrication d’agro-matériaux. Un projet
introduit par plusieurs partenaires wallons dont l’ULG se donne trois objectifs :
24



caractériser les propriétés physico-chimiques et mécaniques des végétaux et optimiser le système de
minéralisation pour obtenir un bio-granulat répondant aux exigences définies par le parrain industriel
(isolation thermique, résistance, durabilité) ;
développer des conditions de culture de végétaux en terrains contaminés, permettant d’obtenir des
produits concassés, susceptibles de convenir dans la fabrication d’agro-matériaux
maîtriser la contamination et les risques sanitaires et environnementaux des produits utilisés pour la
production des agro-matériaux.
INSTALLER DES TOITURES VERTES ET VÉGÉTALISER LES FAÇADES
L’effet isolant est reconnu et l’aspect esthétique indéniable.
AMÉNAGER DES ESPACES VERTS LORSQUE LA PROXIMITÉ AVEC LE TISSU URBAIN EST FORTE
En effet, la croissance des villes étant continue, ces zones que l’on aménage aujourd’hui seront englobées d’ici 20
ans.
IV.
BIOTECHNOLOGIE, RECHERCHES APPLIQUÉES ET DÉVELOPPEMENT
RÉACTEURS MICRO-BACTÉRIENS ET/OU À MICRO-ALGUES
Dans ces réacteurs les micro-organismes ont pour tâche première de purifier les eaux usées ; mais dans le même
temps, ils dégagent de l'hydrogène susceptible d’alimenter une pile à combustible susceptible de produire de
l'électricité. Enfin, pour croître, notons que les micro-organismes dévorent d'énormes quantités de CO2.
Des réacteurs de ce type ont déjà été installé sur quelques bâtiments de Paris par une société crée en 2010. La
recherche dans ce domaine peut permettre la valorisation de toutes les eaux usées urbaines (celles des sites et
pourquoi pas celles de la ville de Liège) dont le traitement est aujourd’hui couteux.
LA CULTURE DE DENRÉES NON-ALIMENTAIRE À PLUS HAUTE VALEUR AJOUTÉE
Le développement de cultures permettant la production de molécules à plus haute valeur ajoutée favorisera la
collaboration avec les industries pharmaceutiques et biotechnologiques. De la même manière, la recherche et génie
génétique pourraient se pencher sur l’usage de micro-organismes photosynthétiques ou bactériens pour leur
production.
Ainsi, l’identification de productions végétales aux vertus médicinales ou d’intérêt scientifique permettrait
l’implantation d’activités pharmaceutiques et biotechnologiques dans le Bassin liégeois. Loin d’être concurrentes
avec le tissu industriel déjà installé, ces implantations pourraient être des lieux de diversification des activités pour
les entreprises locales intéressées, qu’elles soient gérées par elles-mêmes ou non.
Dans une mesure similaire, les entreprises actives dans la production d’huiles essentielles ayant des valorisations
dans les secteurs médicaux, paramédicaux, cosmétiques et même phytopharmaceutique ne sont pas à négliger.
25
V.
GESTION DE L’ENVIRONNEMENT
LE TRAITEMENT DES DÉCHETS PASSE PAR LA VALORISATION DANS LE CONCEPT VERDIR®.
Les Micro-Elevages (lapins, volailles), les élevages d’insectes, la lombriculture et la myciculture peuvent consommer
tous les résidus de cultures (racines, feuilles). Selon l’homogénéité des déchets de ces élevages, ces derniers seront
valorisés par les piles bactériennes, les réacteurs à micro-algues ou un digesteur qui produira du bio méthane.
Les lisiers pauvres résiduels peuvent être épandus sur champs.
L’ANALYSE DES SOLS ET DES SURFACES INDUSTRIELLES
Une analyse indépendante des sols et des surfaces disponibles devra être faite et des actions de dépollutions
devront être engagées. Sur les 1775 ha de friches et de bâtiments industriels liégeois répertoriés, le niveau et la
nature des pollutions sont variables.
Des chercheurs de l’Université de Liège et du Centre de Recherche Agronomique-Wallon travaillent, à l’heure
actuelle, sur la capacité que possèdent certaines plantes à fixer, dégrader et accumuler les polluants et
particulièrement les métaux lourds.
Figure 7 Arabidopsis halleri
Figure 8 Thlaspi caerulescens
Ce sont des plantes qui accumulent jusqu’à 1% de leur masse en métaux lourds prélevés dans les sols. Une fois
récoltées, incinérées les cendres concentrent les métaux.
Un projet de dépollution par les plantes peut être piloté par la plateforme VERDIR® et participer ainsi à la
réhabilitation des sols du Bassin liégeois selon un mode nouveau, plus vert et vraisemblablement moins couteux.
En outre la production d’agro-matériaux peut allier dépollution et production (voir I-Agriculture Urbaine).
LES BESOINS EN EAU
Les besoins en eau des activités agricoles seront assurés par trois sources : la Meuse, l’eau de pluie et l’eau de ville.
Ces trois sources ont des caractéristiques différentes mais l’eau de pluie est très adaptée à l’agriculture urbaine car
celle-ci est pauvre en sels : ces derniers ont trop tendance à s’accumuler dans les circuits fermés. Dès lors, la
récupération et le stockage d’eau de pluie seront encouragés.
L’AMÉNAGEMENT DURABLE DES SITES ET L’ÉCOCONSTRUCTION
L’aménagement durable des sites et l’éco construction seront les thèmes suivis sur l’ensemble des sites, des
bâtiments et des friches impliqués dans le projet VERDIR®. Ils seront aménagés pour une utilisation rationnelle,
durable et efficace de l’énergie.
26
D’une part, ils seront aménagés en amont de toute activité selon un cahier des charges précis, ce qui créera de
l’emploi indirectement dans le secteur de la construction écologique. L’aménagement interne des lieux doit être
innovant et flexible. À ce titre, les réalisations effectuées par une société liégeoise nommé CIMÈDE doivent inspirer
VERDIR® et présenter un modèle d’aménagement intérieur durable et passif reproductible.
D’autre part, une isolation partielle peut se faire par l’installation de murs végétaux. Pour cette expertise, des
recherches menées à Gembloux Agro-Bio Tech sont disponible et promeuvent une pratique qui fixe le carbone, isole
les bâtiments et embellit nos paysages urbains.
VI.
LA LOGISTIQUE
L’APPROVISIONNEMENT EN MATIÈRES PREMIÈRES
L’Approvisionnement des différentes activités impliquera de nombreux secteurs d’activités déjà présents dans le
Bassin liégeois : construction, pisciculture, élevage, biotechnologie sont autant d’installations qu’il faudra réaliser et
dont il faudra maintenir le fonctionnement. La mise en avant des collaborations avec les producteurs de matières
premières locaux est une priorité.
À ce titre, des modes de distribution doux devront être pensés, créés et valorisés.
LES MODES DE TRANSPORT DOUX
Comme évoqué à maintes reprises, VERDIR® veut s’intégrer et participer à un changement des habitudes de
comportement de la population urbaine liégeoise. Dès lors, le système logistique de distribution envisagé doit être à
la hauteur de l’innovation, de l’originalité et de la complémentarité des projets envisageables. En ce sens, le système
de distribution doit permettre le transport de denrées tant alimentaires que non-alimentaires et utiliser les canaux
de distribution actuels afin de s’intégrer dans le tissu social existant. Quel qu’il soit, le système de distribution
envisagé valorisera les circuits-courts.

La valorisation du fleuve : commerce fluvial
La vente de la production peut se faire directement sur le site par la mise en place d’une épicerie de proximité, d’un
salon de consommation de type restaurant, bar à jus ou autre entreprise de type HORECA.
La vente peut également se faire sur des marchés publics, dans des lieux de dépôts communs, par des livraisons à
domicile et/ou en épicerie spécialisée.
La proximité des voies navigables constitue un atout permettant la réalisation d’un nouveau concept initié par
VERDIR® : le magasin flottant. Une péniche collecterait les productions sur les différents sites et serait à quai en ville
sur la Meuse. Elle serait visible, accessible et reconnaissable par sa toiture végétale.
27

La valorisation du fleuve : last miles delivery
Un autre projet de distribution doux consiste en une utilisation alternative du fleuve : le transport et la livraison de
denrées de type « colis », tels que proposés ci-dessus, via la mise à quai de vélos électriques. La péniche
transporterait les véhicules dotés de remorques en différents points stratégiques de la ville de Liège dans un
premier temps (et pourquoi ne pas étendre à l’ensemble du cours d’eau par la suite ?) afin de délivrer les colis de
nourriture et autres paquets aux particuliers, aux commerces du centre-ville et aux restaurants de façon à
décongestionner le trafic urbain.
À terme, ce projet de mobilité pourrait s’étendre aux productions des agriculteurs, coopératives, associations et/ou
entreprises partenaires afin d’assurer leur « last miles delivery ». La valeur ajoutée de la plateforme VERDIR, dans
son aspect logistique en serait rehaussé.

Last mile delivery : collaboration en centre urbain
À ce niveau, pourquoi ne pas envisager une collaboration. En effet, l’expertise de B-Post en matière de livraison à
domicile est sans pareil. Pourquoi ne pas la valoriser ? Dans quelle mesure ne peuvent-ils pas diversifier leur type de
livraison ?
Dans le même esprit, un projet de distribution
favorisant la mobilisation des participants consiste
en la mise à disposition de distributeurs
automatiques identiques à ceux existants pour la
vente de pain et le stockage de colis postaux.
Ces distributeurs seraient placés en divers points
stratégiques de Liège tels que les arrêts de bus les
plus fréquentés, les stations de tramway, la gare
des Guillemins et autres lieux de transit de
voyageurs/travailleurs par exemple.
28
VII.
LA FORMATION
La formation est l’un des métiers de l’Université de Liège. Le dialogue entre les facultés sera favorisé par les projets
de la plate-forme VERDIR et permettra le développement de nouvelles filières d’enseignement afin d’offrir aux
étudiants une formation répondant aux métiers d’avenir: agriculture urbaine, architecture de l’environnement et
Écologie systémique. Les filières de formation déjà existantes pourront intégrer les thématiques liées à VERDIR
Ces métiers mettent en avant la production de manière intensive, sur de petites surfaces en recyclant et valorisant
au maximum les ressources et les produits. Le facteur « INTEGRATON » est ici essentiel.
En effet, il faut être capable de soutenir des rythmes de production importants en flux tendu et donc de
dimensionner les systèmes associés pour un fonctionnement cohérent.

La création d’un centre de formation
La vulgarisation scientifique et la valorisation des métiers du futur passent par la mise en place d’un centre de
formation sur site et de visites éducatives. Grace à VERDIR® les activités de type social que l’on peut développer,
autour de la production agricole urbaine durable notamment, sont nombreuses : l’Aquaponie, l’Hydroponie,
l’Aéroponie, les élevages de volailles et de lapins sont réalisables à l’échelle domestique. De ce fait, toute personne,
école, quartier, riverain, enfant ou ainé qui voudrait se lancer dans une de ces productions jouirait d’un site
d’initiation et de formation. Ces formations seraient réalisées, par exemple, par des agriculteurs ou par du personnel
enseignant de l’ULg , désireux de partager leur savoir-faire.
Ces formations peuvent, à terme, être reconnues et valorisées par la Région wallonne comme filière de formation à
des métiers nouveaux tels que le maraichage urbain.
Pourquoi ne pas imaginer la création, par la plateforme VERDIR®, d’un fascicule ‘L’aquaponie pour les Nuls’ à
l’instar de la célèbre série de livres de vulgarisation.
Quoi qu’il en soit, au final, il s’agit de créer des activités à vocation socioculturelle destinées à initier l’évolution des
mentalités et la révolution des comportements par des achats responsables, des économies d’énergie, le choix de
produits locaux et la valorisation de toutes les ressources de proximité.
L’EXPLORATION : DÉFI DE LA R&D
Toute nouvelle activité génère des questions et des sujets de recherche : on pense ici à l’amélioration des processus
(valorisation des déchets), à la diversification des productions (nouvelles molécules), utilisation de nouvelles
ressources (conditionnement de l’air par la géothermie). Autant de défis à relever pour nos facultés.
VIII.
TOURISME VERT ET PUBLICITÉ
Le réaménagement des sites grâce au projet VERDIR® et le développement de ce nouveau concept de vie doivent
être promus à tous les niveaux:


Au niveau de la ville de Liège tout d’abord
mais aussi au niveau de la région et du pays
Ce projet ambitionne de servir de modèle et espère donc de susciter un intérêt nouveau de la part de nos voisins
européens : objectifs et but nouveaux de société.
Il faut donc faire la publicité de cette réalisation et organiser des visites du projet d’ensemble et aussi selon des
thèmes particuliers (Agriculture, dépollution, biotechnologies, passé historique des friches industrielles,…).
29
IX.
AGRO-ALIMENTAIRE: TRANSFORMATION, CONDITIONNEMENT ET RESTAURATION
LA CRÉATION D’ABATTOIRS
Des abattoirs pour volailles et poissons devront être installés dès que la production le justifiera. Avant toute chose,
une étude doit être menée pour identifier les abattoirs locaux existants afin de cerner les possibilités de partenariat
ainsi que les conditions particulières liées à l’installation de telles installations en milieu périurbain : notamment
concernant la gestion des déchets, des odeurs …).
Une diversification potentielle et souhaitable de ce type d’activité consisterait en l’intégration d’usines de
transformation des matières premières en produits finis tels que le séchage et/ou le fumage de poisson, l’utilisation
de l’huile à des fins culinaires (bouillons et fonds de sauce), la transformation des légumes en boissons et
jus/soupes/sauces.
LE CONDITIONNEMENT
VERDIR® produit des aliments frais destinés à un circuit de distribution court. De ce fait, en termes de
conditionnement, d’agrégation et de traitement, VERDIR® veillera à respecter le cahier des charges en vigueur au
niveau européen. En cela les règlements Européens 852 2004, 853 2004 et les Arrêtés Royaux du 22-déc-2005
relatifs aux règles d’hygiène pour les denrées alimentaires sont primordiales.
(Le travail lié à ces règlementations pourrait être effectué sur place)
Les travaux réalisés par des entreprises telles que NMC et PROPAC doivent
aider à imaginer les possibilités futures de collaboration et de développement
d’emballage biotechnologique des denrées alimentaires à l’instar de ce qui est
d’ores et déjà réalisé en Grande-Bretagne par une entreprise nommée
Riverford Organic Farm .
LA RESTAURATION
L’aménagement des sites doit attirer le public par les espaces vert, les animaux, les magasins mais aussi les
brasseries et autres restaurants dérivés tels que les bars à smoothies qui permettraient de vendre une partie de la
production tout en éduquant les citoyens sur les bienfaits de la consommation durable tant pour leur corps que
pour la planète.
En lien direct avec les projets liés à la culture d’insectes, pourquoi ne pas envisager un restaurant spécialisé dans la
cuisine d’insectes, cuisine riches en vitamines et protéines trop méconnue dans nos contrées.
X.
L’ÉNERGIE
LA GESTION DE LA LUMIÈRE
L’agriculture Urbaine proposée dans le projet VERDIR®, est une production qui utilise la lumière artificielle pour ses
cultures végétales. Le développement d’un éclairage LED (light-emitting diode) horticole permet de densifier la
production dans la mesure où ce dernier émet beaucoup plus de chaleur. Ainsi les distances entre les plantes et
l’éclairage sont réduites et il est possible de superposer des niveaux de production. En outre la consommation de
30
cette nouvelle technologie est 8 fois inférieure à l’éclairage par des lampes Métal halide (haute pression) qui
représentent ce qui se fait de mieux dans la précédente génération.
La mise en place d’une telle culture et la valorisation de ce procédé peuvent, à terme, engendrer des possibilités de
commercialisation directement liées au point IV– gestion de l’environnement et écoconstruction.
L’AUTONOMISATION ÉNERGÉTIQUE
Les sites doivent être équipés, en fonction de leur orientation, de panneaux photovoltaïques et d’éoliennes pour
s’alimenter et alimenter le réseau général. En effet la région maîtrise aujourd’hui techniquement et financièrement
ces ressources. Les négliger est hors propos.
S’ajoute à cela, la production issue des piles bactériennes (voir : VI-Biotechnologie).
DISTRIBUTION
Ce point a déjà fait l’objet de développement dans la partie V- Logistique de la section précédent. Toutefois, il
convient d’insister ici sur une autre facette de la logistique de distribution à savoir la valorisation des canaux
existants et la création de nouveaux canaux plus écologiques et durables de type circuit-court.
La distribution de la plateforme VERDIR®,  intégrer la distribution des producteurs locaux : économie d’échelles
et diminution des couts
SALES
PRICING
Dans la mesure où une partie des projets de VERDIR® misent sur l’innovation et la culture indoor, ces derniers
disposeront d’une surface au sol nettement inférieure à celle de grands producteurs : la production anticipée ne
sera pas suffisante pour maintenir le niveau de compétitivité au niveau des prix. De ce fait, et par absence
d’économie d’échelle, le modèle VERDIR® se distinguera de ses compétiteurs par la haute valeur ajoutée des
denrées produites ; et ce, tant au niveau de la qualité intrinsèque des produits (valeur nutritive et goût) qu’au
niveau des techniques de production écologiques et des circuits courts de distribution (réduction des coûts).
Ainsi, la différenciation vers le haut ou sophistication consistera à proposer une offre plus élaborée que l'offre de
référence qui sera vendue à un prix plus élevé. Toutefois, en tenant compte des techniques innovantes de
l’agriculture urbaine indoor ici proposée, les denrées labélisées VERDIR® auront un prix stabilisé sur l’ensemble de
l’année dans la mesure où ce dernier ne sera plus soumis aux effets de saisonnalité.
Note: Carte de fidelité pour les Liégeois qui donne des avantages quand on achète des
produits frais chez les partenaires de VERDIR®
PROMOTION
I. Du point de vue des consommateurs, pour que ces derniers perçoivent leurs achats comme avantageux, le coût
total sur l’année devra être inférieur à celui qui actuellement dépensé pour des achats similaires. Et, dans la mesure
31
où la rationalité des consommateurs est une variable indépendante, il est envisageable de mettre en place un
système de fidélité à destination des consommateurs liégeois uniquement : une carte de type discount.
Ajoutons que cette mesure sera d’autant plus intéressante et valorisée dans l’hypothèse où l’on fait appel à
l’épargne privée locale (ou crowd funding) : cela constituera alors un investissement rapidement rétribué d’une part,
et une façon de s’assurer de leur mobilisation et de leurs achats d’autre part.
II. Pour satisfaire tant les consommateurs que les citoyens et les industries partenaires, on peut envisager la création
d’un journal/magazine mensuel métropolitain dans lequel on trouverait par exemple :
-
des conseils pratiques, notamment sur les techniques enseignées dans le centre de formation,
des interviews accordées aux CEO des entreprises partenaires afin de promouvoir leur activité (focus
mensuel sur un partenaire)
un état des lieux de la recherche et du développement technologique durable réalisé dans les départements
du même nom
des bons de réduction et autres avantages
un guide des événements réalisés dans le mois
les menus du/des restaurants, bar et entreprises dérivées de l’Horéca
Ce mensuel aurait pour but d’accompagner et de promouvoir un mode de consommation et des comportements
durables afin que les mentalités évoluent dans un cadre défini qui ne leur apparaisse pas comme flou et abstrait
mais les éduque de manière éclairée.
III. La mise en place d’un site Internet : plateforme marketing commune supportée par l’ensemble des acteurs avec
possibilité d’interactions en ligne : vente, forum, blog, conseils divers et variés, etc.
IV. Comme évoqué au point VI-3, il est envisagé d’employer les toitures des péniches utilisées pour assurer le
transport des denrées produites par les partenaires de la plateforme VERDIR®. Ce bateau mettra en avant les
capacités agricoles de divers supports et favorisera la prise de conscience de relative simplicité de l’agriculture
urbaine : pourquoi ne pas également en faire un commerce et/ou un centre de formation fluvial ?
V. La mise en place d’un espace événementiel à vocation de salle d’exposition, de salle de fête et/ou de musée
permettrait d’attirer des citoyens sur le site pour diverses occasions telles qu’une fête saisonnière ou tout autre
concours. Dans la même idée, la mise en place des visites éducatives servent le même objectif de promotion sociale
de la plateforme VERDIR®.
32
STRATÉGIE OPÉRATIONNELLE
L’objectif du document est de préparer le terrain pour collecter les projets qui s’inscriront dans la philosophie de
VERDIR®. En tant qu’une plateforme pour soutenir des initiatives selon sa vision, l’opérationnalisation de VERDIR®
dépendra largement du contenu des projets retenus. Afin d’installer VERDIR® de façon que la programme soutienne
au maximum les projets, notre approche prévoit une phase « établir la planification stratégique » dans lequel les
candidats de projets seront identifiés et qualifiés selon les critères mentionnées dans le Error! Reference source not
found..
Figure 9 Approche et planification
Chaque candidat de projet décrira sa contribution selon la vision de VERDIR® en remplissant un document de
régistration qui contient entre autres :






Une description du projet
L’approche générale du projet
La contribution du projet à VERDIR® (scoring des indicateurs de valeur)
Le plan de travail du projet
Description des budgets et besoins du projet
Indication des bénéfices et externalités positives du projet
Au même temps, l’équipe de projet continuera à construire les éléments de la plateforme VERDIR®. Cet effort
consistera à :




Identifier les sites à exploiter en collaboration avec la SPI
Estimer les besoins de ressources physiques
Estimer les besoins de ressources humaines et évaluer les modes d’organisation
Rechercher les modes de financement
BESOINS DES RESSOURCES HUMAINES
Dans ce type de projets, l’économie et la mobilisation sociale prend tout son sens. En effet, il s’agit véritablement de
répondre à des besoins observés dans la société liégeoise. Dans cette optique, les activités économiques liées à
33
l’économie sociale utiliseront l’économie comme un véritable outil social : qu’il s’agisse de l’embauche de personnes
peu/pas qualifiées ou la valorisation des agriculteurs et autres producteurs partenaires associés.
En effet, VERDIR ambitionne de fédérer et de gérer des intérêts économiques communs. À ce titre, la structure
légale de VERDIR répondra aux besoins et à finalités identifiées dans les projets choisis qui constitueront le
portefeuille vraisemblablement par la création de modèles coopératifs : A.S.B.L, réseau, coopérative.
Quelle que soit la forme identifiée pour chapeauter et fédérer les diverses activités économiques, les profits dégagés
par les activités réalisées seront, selon des modalités qu’il conviendra de définir, partiellement réinvesties dans le
projet global :
-
Centre de formation et d’emploi
Halle couverte gérée par les agriculteurs
Serres et jardins publics : lieux d’apprentissage, de repos et/ou de quiétude
Activités éducatives
Embellissement et verdissement des sites
Plateforme logistique
Plateforme événementielle
o Événements thématiques (fête d’halloween, fête printanière, etc.)
o Espace d’exposition et musée de l’histoire industrielle liégeoise
En d’autres termes, développer, ensemble, avec les différents partenaires sociaux, les associations et autres
initiatives privées/publiques, des actions permettant la mobilisation commune du savoir-faire, de la volonté, de la
fierté et de l’expérience des multiples stakeholders dans le but de recréer collectivement des liens sociaux à tous
les niveaux en mettant un point d’honneur à œuvrer pour un avenir enviable synonyme d’emploi, de valeurs
durables et de fierté locale.
Par exemple, VERDIR® pourrait servir comme plateforme d’innovation sociale, qui forme et embauche en créant de
nouveaux emplois avec une valeur économique ajoutée
Note : Chaque Projet Verdir définira ses besoins sur bases des candidatures de projets
34
LÉGISLATION ET RÉGUL ATION
En termes de conditionnement, d’agrégation et de traitement, VERDIR® veillera à respecter le cahier des charges en
vigueur au niveau européen. En cela les règlements Européens 852 2004, 853 2004 et les Arrêtés Royaux du 22-déc2005 relatifs aux règles d’hygiène pour les denrées alimentaires sont primordiales. (Le travail lié à ces
règlementations pourrait être effectué sur place)
Législation belge
Législation wallonne (transport fluvial notamment)
35
ANNEXE
FUNDING REQUIREMENTS
Alors que la crise a annulé des années de progrès économique et social et révélé les faiblesses structurelles de
l’économie européenne, le monde continue d'évoluer rapidement et les défis à long terme, comme la
mondialisation, la pression sur les ressources et le vieillissement, s’intensifient.
La Commission Européenne estime que ces problèmes peuvent être surmontés, à condition que l'Europe s'engage
sur la voie de la transformation qui fera d'elle un marché plus innovant et plus respectueux de l'environnement,
favorisant le bien-être social.
La stratégie Europe 2020 vise à développer une croissance "intelligente, durable et inclusive" s'appuyant sur une
plus grande coordination entre les politiques nationales et européennes, mettant en avant trois priorités majeures
pour renforcer l'économie européenne:



Développer une économie fondée sur la connaissance et l’innovation,
Promouvoir une économie plus efficace dans l'utilisation des ressources, plus verte et plus compétitive,
Soutenir une économie à fort taux d’emploi favorisant la cohésion économique, sociale et territoriale.
SUBSIDES 2
LES FONDS STRUCTURELS EUROPÉENS



Le sous-programme JASPER : Assistance technique pour aider les régions éligibles à un financement par les
Fonds structurels au titre de l’objectif «Convergence» : grands projets d'infrastructures. Enveloppe de 30
milliards € à destination des grandes entreprises et des autorités régionales/locales.
Le sous-programme JEREMIE : Cadre d'une série d'aides visant à améliorer l’accès des PME dans les 27 Etats
membres aux financements et au développement du micro-crédit dans les domaines de l’environnement,
des nouvelles technologies et du développement local.
Le sous-programme JESSICA : Cadre d'une série d'aides pour promouvoir l'investissement durable, la
croissance et l'emploi dans les régions urbaines d'Europe, dans le cadre de la politique de cohésion de
l'Union européenne. Enveloppe de 1,6 milliards € pour les PME et autorités locales actives dans le
développement local.
LES FONDS FEDER : SUBVENTIONS POUR LE DÉVELOPPEMENT DURABLE DU SECTEUR AGRICOLE ET
FORESTIER ET DES TERRITOIRES RURAUX. ENVELOPPE DE 55 MILLIARDS €
o
Le sous-programme LEADER : Subventions disponibles au niveau local pour le développement et le
dynamisme accru des territoires par la diversification des activités et la qualité de vie en zone rurale.
Enveloppe de 13 milliards € pour les pouvoirs publics et PME.
LE FONDS SOCIAL EUROPÉEN
2
Les négociations budgétaires européennes pour la période 2014-2020 étant toujours en cours, les masses chiffrées sont celles
qui ont été octroyées pour la période 2007-2013. Elles sont donc présentes à titre de repère indicatif.
36


Le sous-programme Objectif compétitivité et emploi : Subventions dans le cadre de programmes nationaux
sectoriels ou régionalisés de soutien à la création d’emplois et à l'inclusion sociale. Enveloppe de 75 milliards
€
Le sous-programme de Développement Humain et Social : Programme thématique d’aide et de
développement extérieur en faveur du développement humain et social dans les domaines: éducation,
santé, égalité entre les hommes et les femmes, cohésion sociale, emploi, enfance et jeunesse et culture.
Enveloppe de 502 millions € à destination des PME, ASBL, Universités et autorités locales.
LE FONDS EUROPÉEN POUR L’EFFICACITÉ ENERGÉTIQUE :

Fonds destiné à soutenir des initiatives en matière d’efficacité énergétique et d’énergies renouvelables : 265
millions €.
LE PROGRAMME ESPON

Subventions dans le cadre de l'Observatoire en réseau de l'aménagement du territoire européen, réseau de
coopération entre instituts nationaux d'aménagement du territoire qui se concentre sur l'observation et
l'analyse des tendances de développement territorial et régional en Europe. Enveloppe de 47 millions €
pour les universités et centres de recherche.
LE FONDS LIFE +

Subvention pour des projets environnementaux innovants qui contribuent à renforcer la politique
communautaire éponyme. Enveloppe de 243 millions € : autorités, PME et universités.
LE PROGRAMME MANAGENERGY

Initiative pour la promotion et d'échange des meilleures pratiques en matière de gestion d'énergie à
destination des autorités locales : fournir un soutien européen aux activités locales dans l'énergie et le
transport et faciliter la réflexion globale sur les thématiques locales et soutenir les acteurs locaux dans le
processus de renforcement de leurs capacités.
LE PROGRAMME ENERGÉTIQUE EUROPÉEN POUR LA RELANCE (PEER)

Subventions aux projets dans le domaine de l'énergie pour contribuer à la relance économique, la sécurité
d'approvisionnement énergétique et à la réduction des émissions de gaz à effet de serre. Budget de 4
milliards €
LE FONDS EUROPÉEN POUR LA PÊCHE

Subventions dans le cadre de projets nationaux, destinées à assurer le développement durable du secteur
européen de la pêche et de l'aquaculture. Enveloppe de 4 millions €
LA BANQUE EUROPÉENNE D’INVESTISSEMENT

La ligne de crédit: Prêts destinés aux intermédiaires financiers pour financer des projets de petite et
moyenne ampleur : dont le coût est inférieur à 25 millions d'euros; jusqu'à 50% de son coût total; dans
certains cas, ce plafond peut être porté à 100%. Les domaines concernés sont l’énergie, les transports, les
nouvelles technologies et l’environnement. L’enveloppe est de 40 milliards €
37

Mécanisme de financement de structure : investissements et garanties pour les projets réalisés par des
grandes entreprises dans les domaines cités au point précédent. L’enveloppe est de 4 milliards €
LE PROGRAMME-CADRE À L’INNOVATION

Subventions pour l'innovation des PME (y-compris l'éco-innovation), l'utilisation généralisée des
technologies de l'information, des énergies renouvelables et le renforcement de l'efficacité énergétique.
Enveloppe de 3,62 milliards €.
LE PROGRAMME-CADRE DE RECHERCHE ET DE DÉVELOPPEMENT TECHNOLOGIQUE (PCRD)




50 milliards €
Le programme Agriculture et Biotech : subventions pour des projets de recherche sur la production, la
consommation durable de ressources biologiques grâce aux sciences du vivant et aux biotechnologies.
Enveloppe de 314 millions € contenant notamment :
Le Programme EUROSTARS : Programme spécifique de soutien à la recherche et développement pour les
PME de haute technologie, financé grâce à l'article 169, dans le cadre du PCRD Capacités. Enveloppe de 400
millions €
Le Programme Coopération Energie : Subventions pour projets de recherche sur le développement de
technologies rentables pour rendre l’économie énergétique de l’Europe plus durable. Enveloppe de 382
millions €
LE PROGRAMME VOITURE INTELLIGENTE

Subventions pour le développement et l'utilisation de systèmes intégrés et intelligents, utilisant les
nouvelles technologies de l'information et de communication (TIC). Enveloppe de 45 millions € à destination
des PME, grandes entreprises et universités.
L’EUROPE DEVELOPMENT BANK :
o
o
Prêts et garanties accordés à des projets sociaux d’investissement pour développer les milieux
urbains défavorisés et les régions rurales en perte de vitesse.
Prêts et garanties destinés à des projets d'investissement dans l'environnement. Subventions
européennes accordées pour renforcer la cohésion sociale en Europe et protéger l'environnement
en Europe.
LE FONDS DE TRANSPORT TRANS-EUROPÉEN

Dans la mesure où la Belgique est considérée comme un pays de transit, elle va pouvoir profiter des fonds
européens destinés au développement des voies et projet de transport transeuropéens : ports maritimes,
transport fluvial et chemins de fer. L’enveloppe est budgétée à 32 milliards €.
LE PROGRAMME INTERREG

soutien à la coopération entre Régions européennes transfrontalières. Les subsides concernent les activités
économiques, sociales et environnementales transfrontalières en faveur du développement territorial
durable. Enveloppe de 5,6 milliards €
38
LE PROGRAMME RÉGIONS, ACTRICES DE CHANGEMENT ECONOMIQUE (RACE)

Subventions pour la création et l'animation de réseaux pour un échange de bonnes pratiques concernant la
modernisation économique et la compétitivité. Enveloppe de 375 millions € : autorités, PME, universités et
centres de formation.
LE PROGRAMME URBACT

Subventions dans le cadre du programme d’échange d’expériences entre villes européennes dont le but est
de promouvoir l’échange de bonnes pratiques entre les villes des programmes URBAN I et II et les villes
bénéficiaires d’un projet-pilote. Budget de 11,5 millions €
RÉSEAU EUROPÉEN DE SOUTIEN NUMÉRIQUE AUX PME (EBSN)


Plateforme de services pour renforcer et coordonner le soutien aux PME dans l'utilisation du commerce
électronique.
Subventions européennes pour des programmes visant à stimuler l'échange et le transfert de connaissances,
à fédérer les experts européens en e-business et leur faire partager leurs expériences et bonnes pratiques
en matière de soutien numérique aux PME.
GESTION DES RISQUES
<<A COMPLETER>>
Affectation des friches à une nouvelle attribution ?
39
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