Axe 1 : Déclinaison de la trame verte et bleue des territoires lorrains Enjeux pour la préservation & la restauration de milieux naturels emblématiques du territoire du SCoT de l'agglomeration messine Note méthodologique de présentation du projet Candidature à l’appel à projet de la Région Lorraine Février 2011 L'opportunité qui s'ouvre au Syndicat mixte du SCoTAM dans le cadre de l'appel à projet de la Région Lorraine sur la déclinaison territoriale de la trame verte et bleue régionale, nous amène à déposer un projet d'étude dont la méthodologie présentée dans le présent dossier permettrait : • de définir les conditions qui assureront la préservation et la remise en état des continuités écologiques du territoire, • de prendre en compte le Schéma Régional de Cohérence Ecologique tel qu'il a été défini par le Grenelle de l'environnement, • de disposer d'un état initial détaillé afin de répondre à l'impératif d'analyse et d'évaluation de la consommation d'espace, tel que défini dans la loi d'Engagement National pour l'Environnement du 10 juillet 2010, • de préparer la compatibilité des documents d'urbanisme locaux avec le SCoT, notamment concernant le degré de précision des projets d'aménagement et de développement durables des plans locaux d'urbanisme, • dans l'attente de l'approbation du SCoT, de fournir au Syndicat mixte des éléments précis de connaissance qui l'aideront à formuler ses avis sur les documents d'urbanisme en élaboration ou en révision. Afin de faciliter la déclinaison de la trame verte et bleue à différentes échelles territoriales, le Syndicat mixte du SCoT de l'agglomération messine a en outre invité ses intercommunalités membres à s'engager elles aussi dans la définition d'études écologiques plus approfondies. Cette initiative se traduit par la candidature, en articulation avec celle du Syndicat mixte, de la communauté d'agglomération de Metz Métropole et de la communauté de communes du pays d'Orne-Moselle. L'initiative du Syndicat mixte est également soutenue explicitement par plusieurs autres intercommunalités membres, qui ont adopté une délibération en ce sens : communauté de communes du Haut-Chemin, communauté de communes de Maizières-lès-Metz, communauté de communes du Vernois. La communauté de communes du Sillon mosellan se prononcera également lors de son conseil communautaire du 18 février 2011. Lionel FOURNIER Président du Syndicat mixte du SCoTAM Le territoire du SCoTAM et les enjeux liés aux milieux naturels D'une superfice d'environ 113 600 hectares au confluent de la Moselle, de la Seille et de l'Orne, le territoire du Schéma de Cohérence Territoriale de l'Agglomération Messine accueille près de 378 000 habitants. Il est constitué à la fois par un ensemble urbain continu établi le long de la vallée de la Moselle et par des espaces à caractère plus ruraux, constitués de villages et de quelques bourgs centres. L'agglomération messine et la conurbation Moselle-Orne forment les deux principales entités urbaines du territoire. Les forêts couvrent 26 600 ha, soit environ 23% du territoire et les espaces agricoles 64 000 ha (56%). [fig.3] Le Parc Naturel Régional de Lorraine, qui concerne 8 communes du sud-ouest du territoire du SCoT (Ancysur-Moselle, Dornot, Gorze, Gravelotte, Novéant-surMoselle, Rezonville, Vaux et Vionville), regroupe les collectivités locales autour d'un projet de territoire à vocations touristique, naturelle, culturelle et paysagère. fig. 2 : Le territoire du SCoTAM ▲ ◄ fig. 3 : Carte d'occupation des sols : surfaces agricoles et boisées Enjeux pour la préservation et la restauration de milieux naturels emblématiques du SCoTAM page 5 11 intercommunalités associées pour mettre en cohérence leur développement Le périmètre du SCoTAM a été délimité par un arrêté préfectoral du 31 décembre 2002. Il rassemble 11 intercommunalités (une communauté d'agglomération et 10 communautés de communes), soit 151 communes. Ces intercommunalités sont : - la communauté de communes du Pays Orne-Moselle, - la communauté de communes du Sillon mosellan, - la communauté de communes de Maizières-lès-Metz, - la communauté d'agglomération de Metz Métropole, - la communauté de communes du Val de Moselle, - la communauté de communes du Val Saint-Pierre, - la communauté de communes du Vernois, - la communauté de communes d'Accueil de l'Aéroport Régional de Lorraine, - la communauté de communes de Rémilly, - la communauté de communes du Pays de Pange, - la communauté de communes du Haut-Chemin. fig. 4 : Les intercommunalités constituant le SCoTAM ▼ page 6 DÉCLINAISON DE LA TRAME VERTE ET BLEUE DES TERRITOIRES LORRAINS Quatre défis majeurs à relever Un enjeu important : lutter contre l'étalement urbain L'élaboration du SCoT de l'Agglomération Messine coïncide avec un contexte de mutation profonde du territoire. Au cours des quinze ou vingt prochaines années, les collectivités membres seront confrontées à un quadruple défi démographique, économique, sociétal et environnemental. Depuis le début des années 1950, le territoire du SCoTAM a connu un doublement de ses surfaces urbanisées, ces dernières passant de 6 à 13% de la superficie totale du territoire. Cette croissance urbaine, associée au développement des infrastructures, a ponctionné ainsi 14% de la superficie initiale des espaces agricoles. > Un défi démographique La population du SCoTAM a augmenté de 8 400 habitants entre 1999 et 2006, cette croissance ayant principalement bénéficié aux zones périurbaines. Si les conditions actuelles se maintiennent, l’INSEE projette une stabilisation démographique vers 20152020, suivie d’une décroissance de la population. Eviter que l’évolution du pays messin ne s’inscrive dans ce scénario implique donc que le territoire parvienne à relever un véritable défi démographique : gérer le vieillissement de la population résidente, juguler le déficit migratoire chronique en attirant davantage de nouveaux habitants et pour cela, notamment, créer de nouveaux emplois. Au fil des décennies, les types d'occupations du sol les plus consommateurs de foncier agricole ont cependant évolué. Alors que l'habitat constituait la principale source de consommation des terres dans les années 1950-1960, ce sont depuis les années 1990-2000 les activités économiques et les infrastructures qui en sont majoritairement à l'origine. > Un défi économique Depuis plusieurs années, le territoire subit une remise en cause des bases économiques traditionnelles de la région. Les restructurations industrielles, la réforme de la carte militaire de 2008, la réforme générale des politiques publiques engagée par l’Etat, touchent au premier plan un territoire qui s’est historiquement appuyé sur l’Armée, l’administration et l’industrie pour se construire. > Un défi sociétal La hausse annoncée du coût de l’énergie et des matières premières marque en outre l’émergence de nouvelles attentes sociales et constitue un facteur majeur de l’évolution du territoire et de son fonctionnement dans les prochaines décennies. Elles rejoignent par certains aspects les préoccupations environnementales croissantes exprimées par les politiques publiques et par une partie de la population, qu’elles concernent la gestion des ressources naturelles ou la question du réchauffement climatique. Bien que la consommation foncière apparaisse aujourd'hui plus modérée que dans les années 197080, qui avaient connu un développement très rapide de l'urbanisation, la tendance est toujours aujourd'hui à la poursuite de l'étalement urbain. Les documents d'urbanisme ont réservé des surfaces susceptibles de satisfaire les besoins sur 25 années. La question soulevée est de savoir si ces réserves sont véritablement en adéquation avec la conjoncture et les perspectives d'évolution socio-économique. > Un défi environnemental Les axes de réflexion portés par le Grenelle de l’environnement sont au cœur de la réflexion engagée par les acteurs locaux du SCoTAM. Les évolutions législatives et réglementaires en cours renforcent les moyens attribués aux documents de planification, à la fois dans la maîtrise de la densité urbaine et la lutte contre l’étalement urbain, mais aussi dans leur rôle de préservation et de remise en état des continuités écologiques, ainsi que de lutte contre le réchauffement climatique. Enjeux pour la préservation et la restauration de milieux naturels emblématiques du SCoTAM page 7 Un réseau hydrographique riche Au cœur du grand bassin versant de la Moselle, le territoire du SCoT bénéficie d'un réseau hydrographique dense (Moselle, Seille, Nied, Orne, etc) et d'importantes masses d'eau souterraines : alluvions de la Moselle, calcaires du Dogger, grès et dolomies du Keuper, bassin ferrifère. > Plusieurs cours d'eau significatifs Le territoire est intégralement compris dans le bassin versant de la Moselle. On peut néanmoins y distinguer plusieurs sous-bassins : - la Moselle et les ruisseaux des côtes : Gorzia, Mance, Ruisseau de Montvaux, Ruisseau de Woippy, Billeron... - la Seille (caractérisée par ses fortes concentrations en chlorures) et ses affluents : Ruisseau de Verny, Ruisseau St-Pierre... - le Ruisseau de Vallières, - l'Orne, coeur d'une ancienne vallée sidérurgique, - la Nied française, affluent de la Sarre, - la Canner. Bien qu'il ne soit pas compris dans l'aire du SCoTAM, le Rupt-de-Mad constitue en outre une ressource majeure d'eau potable pour l'agglomération messine. > Les efforts pour la reconquête de la qualité des milieux aquatiques doivent se poursuivre La qualité de l'approvisionnement en eau est menacée à la fois par les pressions urbaines, industrielles et agricoles, qui induisent une dégradation des milieux aquatiques (pollutions aux nitrates, produits phytosanitaires, solvants chlorés et chlorures). Le réservoir du bassin ferrifère est en outre concerné par une sur-minéralisation due à la dissolution de composants oxydés lors de la période d'activité des mines (sulfates et, dans une moindre mesure, nickel). Cette situation a conduit l'Agence de l'Eau RhinMeuse à reporter l'objectif de "bon état écologique" de 2015 à 2027 pour la Moselle et pour la nappe des calcaires du Dogger, ainsi qu'à fixer des objectifs moins ambitieux pour le réservoir du bassin ferrifère. A ces problèmes de qualité, s'ajoute un schéma de distribution de l'eau complexe. L'ennoyage des mines de fer du nord-ouest du territoire présente néanmoins une perspective sérieuse pour la constitution de nouvelles réserves d'eau potable dans les années à venir, une fois que la minéralisation de l'eau stockée permettra sa potabilité. Pour les élus locaux concernés, il convient néanmoins de considérer avec prudence les conditions de cette exploitation, en raison notamment des risques d'affaissement du sous-sol. > Maîtriser les risques d'inondation L'aléa inondation concerne l'ensemble des principales vallées du territoire : Moselle, Seille et Nied. Des pluies exceptionnelles et prolongées, auxquelles peuvent s'ajouter la fonte des neiges sur le massif vosgien, sont responsables de débordements importants. D'autres cours d'eau, tel le Ruisseau de Vallières, sont également sensibles aux conditions climatiques et susceptibles de déborder malgré l'absence de plan de prévention des risques. L'imperméabilisation croissante des sols accentue l'ampleur de ces manifestations. page 8 DÉCLINAISON DE LA TRAME VERTE ET BLEUE DES TERRITOIRES LORRAINS Une forte diversité biologique et paysagère liée au contexte géologique Le territoire du SCoTAM est situé au contact de plusieurs grandes entités géomorphologiques : vallée de la Moselle, front de côte et buttes témoins, plateau calcaire, plaines humides. Cette situation offre au pays messin des milieux naturels et des paysages très diversifiés : - forêts et pelouses des côtes calcaires de Moselle, - bois, prairies et cultures du Plateau lorrain, dont le sous-sol à dominante argilo-marneuse est empâté par des formations limoneuses qui en font l'intérêt agricole, - prairies alluvionnaires de la vallée de la Moselle, de la Seille et de la Nied, - vallons forestiers des autres affluents de la Moselle, notamment l'Orne et la Mance. > Richesse en habitats naturels Le pays messin tire largement parti, sur le plan écologique, de cette situation de contact au carrefour des grands domaines biogéographiques européens. La nature du sous-sol et les conditions micro-climatiques ont favorisé le développement de nombreuses formations végétales, qui constituent autant d'habitats refuges pour la faune et la flore. Certains d'entre eux présentent une très haute valeur écologique, qui justifie une protection forte des sites sur lesquels ces habitats ont été répertoriés. Il s'agit d'une part des pelouses calcaires à orchidées établies sur les cotes de Moselle, d'autre part des prés-salés ou saumâtres présents dans les vallées de la Seille et de la Nied. Au-delà de ces sites emblématiques, plusieurs autres formations végétales ont également une forte valeur patrimoniale, qui justifierait la mise en œuvre de mesures particulières de préservation ou de gestion : hêtraies calcicoles, forêts de ravin, ripisylves, prairies de fauche mésohygrophiles à Colchique, pelouses pionnières sur débris rocheux, ainsi que certains gazons des bords de lacs et d'étangs. terrains rapportés alluvions récentes /anciennes lehms, limons ou éboulis Aalénien calcaires et marno-calcaires du Dogger schistes, argiles et grès du Toarcien marnes, argiles et calcaires du Lias inférieur et moyen marnes, dolomie et grès du Keuper et du Rhétien marnes et dolomie du Trias moyen fig. 5 : le contexte géologique du territoire ▲ > Evolution des paysages Au nord, les paysages ont été profondément marqués par les activités minières et sidérurgiques, comme en témoigne la vallée de l'Orne, tandis qu'une conurbation s'est développée de part et d'autre de la Moselle, caractérisant deux grandes agglomérations : Metz et Orne – Moselle. On peut également relever des paysages disparus ou menacés, qui constituaient jadis les espaces tampons entre les villages et les zones agricoles adjacentes : vergers, jardins, vigne, prairies de transition. Dans certains secteurs, ceux-ci réapparaissent peu à peu après plusieurs années d'abandon et d'enfrichement. Enjeux pour la préservation et la restauration de milieux naturels emblématiques du SCoTAM page 9 Les grands groupes d'habitats recensés ou potentiels > Le milieu forestier Avec plus de 26 000 hectares répartis à la fois sur le plateau calcaire occidental et sur le Plateau lorrain, les bois et les forêts couvrent près d’un quart de la superficie du territoire du SCoT. Si les côtes de Moselle sont principalement le domaine de la hêtraie, la chênaie-charmaie se développe assez largement sur le Plateau lorrain. Des formations de pente occupent les vallons escarpés tandis que des boisements riverains se sont maintenus le long de plusieurs cours d’eau (ripisylves jouant un rôle d'épuration des eaux et de maintien des sols). Huit grandes alliances végétales forestières peuvent ainsi être identifiées dans le pays messin : -l’Asperulo-Fagenion et le CephalantheroFagenion représentent tous les deux le domaine du Hêtre, correspondant respectivement à sa déclinaison neutrophile et calcicole ; -le Carpinion betuli représente le domaine du Charme et se distingue principalement des groupes précédants par l’absence du Hêtre ; -le Quercion pubescenti-petraeae est le domaine du Chêne pubescent dans les secteurs subméditerranéen, supra-méditerranéen et ses irradiations septentrionales ; -le Tilio-Acerion rassemble des forêts mixtes de pente et de ravins ; -le Salicion albae et l’Alno-Padion comprennent différentes formes de forêts riveraines. Il s’agit soit du domaine du Saule blanc, soit de celui de l’Aulne glutineux ; -le Salicion cineraea représente les bois marécageux. > Les milieux prairiaux et pré-forestiers Pelouses, prairies de fauche, pâtures, friches, mégaphorbiaies, fourrés et fruticées marquent différents stades et différentes formes de développement de la végétation qui, à défaut d’intervention anthropique, aboutissent généralement à la régénération forestière. Les milieux prairiaux et pré-forestiers sont donc avant tout des espaces "naturels" qui témoignent de l’intensité de l’activité humaine sur le territoire et de la diversité des pratiques qui y ont cours. En laissant la possibilité aux espèces non forestières de recoloniser en permanence de nouveaux espaces, les pratiques agricoles extensives constituent donc un puissant vecteur de maintien et de développement de la diversité biologique sur le territoire. Ainsi, les quatres types d’habitats qui présentent la plus forte valeur écologique sont tous des pelouses ou des prairies. Seize grandes alliances végétales peuvent ainsi être page 10 DÉCLINAISON DE LA TRAME VERTE ET BLEUE DES TERRITOIRES LORRAINS identifiées dans le pays messin parmi les espaces agricoles et pré-forestiers : -l’Alysso-Sedion albi correspond aux pelouses pionnières qui colonisent les dalles rocheuses calcaires ; -le Mésobromion rassemble les pelouses calcaires subatlantiques et médio-européennes semi-arides ; -le Cynosurion représente les pâturages mésophiles fertilisés et régulièrement pâturés ; -l’Arrhenaterion regroupe les prairies de fauche mésophiles et méso-hygrophiles des régions médio-européennes de plaine ; -le Calthion palustris, l’Agropyro-Rumicion crispi et le Filipendulion ulmariae représentent les prairies humides ; -l’Aegopodion podagrariae, l’Alliarion et le Convolvulion sepium forment les lisières forestières et les ourlets riverains ; -le Loto-Trifolion, le Puccinellion distans et le Joncion gerardii se développent sur les sols continentaux plus ou moins salés ; -le Sarothamnion scoparii comprend les landes médio-européennes à genêts ; -le Pruno-Rubion fruticosi et le Berberidion correspondent aux fruticées. -l’Hydrocharition, qui regroupe la végétation aquatique flottante des eaux stagnantes ; -le Magnopotamion, qui représente la végétation aquatique enracinée des eaux stagnantes ; -le Charion fragilis, qui correspond aux tapis immergés de characées. > Les milieux rupicoles Les milieux rupicoles comprennent l’ensemble des biotopes établis sur éboulis, falaises continentales et rochers, ainsi qu’au niveau des grottes ou de tout système cavernicole naturel. Les groupements végétaux qui les caractérisent sont généralement constitués d’espèces pionnières, qui se développent directement sur le substratum rocheux. Les alliances végétales susceptibles d’être présentes sur le territoire du SCoT sont : -le Leontodion hyoseroidis, qui rassemble les groupements établis au niveau des éboulis calcaires thermophiles ; -le Potentillion caulescentis et le Cystopteridion fragilis, correspondant respectivement aux falaises calcaires ensoleillées ou ombragées et fraîches des Alpes et des régions voisines. > Les milieux aquatiques Les milieux aquatiques du pays messin correspondent à l’ensemble des habitats des eaux courantes et des eaux stagnantes du territoire. Ils comprennent les groupements végétaux amphibies ou aquatiques strictes, qu’ils flottent librement à la surface de l’eau ou qu’ils soient enracinés au sol. Différents habitats peuvent ainsi se succéder horizontalement le long des plans d’eau ou des cours d’eau, mais aussi se répartir verticalement à travers la nappe d’eau. Les milieux aquatiques ont fait l’objet de moins d’études biologiques que les milieux terrestres et sont par conséquent moins bien connus. Les informations recueillies au travers de la bibliographie, et notamment de l’inventaire des ZNIEFF n’apportent que des éléments très succincts concernant les habitats rencontrés dans le pays messin. On peut néanmoins estimer qu’au moins une dizaine de grandes alliances végétales sont susceptibles d’être présents sur le territoire du SCoT : -le Ranunculion fluitantis, qui rassemble les différents groupements qui forment la végétation immergée des eaux courantes ; -le Bidention tripartitae et le Chenopodion rubri, qui correspondent aux groupements annuels des vases des rivières, lacs et étangs; -le Littorellion, l’Elatino-Eleocharitenion ovatae et le Juncenion bufonii représentant les communautés amphibies des eaux stagnantes ; Enjeux pour la préservation et la restauration de milieux naturels emblématiques du SCoTAM page 11 Photo Gilles San Martin (www.fr.wikipedia.org) Photo Pascal Dubois (www.pdubois.free.fr) Les milieux à forte valeur écologique abritent généralement une faune et une flore qui peuvent leur être assez spécifiquement inféodées. Constituées d'espèces menacées et protégées, elles peuvent être plus ou moins sensibles aux évolutions de leurs habitats naturels et nécessiter des mesures de gestion ou de préservation appropriées. En s'appuyant sur la liste des espèces menacées et en considérant celles qui sont protégées au niveau européen, une trentaine d'espèces "patrimoniales" ont été recensées au niveau du territoire du SCoT : végétaux, invertébrés, poissons, amphibiens, mammifères et oiseaux. Photo Christian Fischer (www.fr.wikipedia.org) > Végétaux supérieurs Orchis musc, Orchis grenouille, Laser à feuilles à trois lobes. > Odonates et lépidoptères Agrion de mercure, Cuivré des marais, Damier de la succise, Ecaille chiné. > Poissons Lamproie de Planer, Chabot commun. Photo Marek Szczepanek (www.fr.wikipedia.org) Photo Marie Jullion (www.fr.wikipedia.org) > Amphibiens Sonneur à ventre jaune, Triton crêté. > Mammifères Grand Rhinolophe, Petit Rhinolophe, Grand Murin, Vespertilion à oreilles échancrées, Vespertilion de Bechstein, Noctule commune, Lynx boréal, Castor d'Europe. > Oiseaux Une douzaine d'espèces parmi lesquelles la Grue cendrée, le Butor étoilé, le Milan royal, le Busard des roseaux. La préservation de ces espèces passe, bien souvent, par celle de leurs habitats et des continuités écologiques qu'elles utilisent pour s'abriter, se nourrir et se reproduire. Pour être efficaces, les politiques de préservation ne doivent donc pas se restreindre à protéger des sites, mais également à maintenir les corridors de déplacement et les conditions propres à assurer le développement des populations (refuges, nourriture en quantité suffisante, etc). Photo Thomas Kraft (www.fr.wikipedia.org) Agrion de mercure Cuivré des marais Sonneur à ventre jaune Grand Rhinolophe Butor étoilé Milan royal page 12 Une trentaine d'espèces à forte valeur patrimoniale DÉCLINAISON DE LA TRAME VERTE ET BLEUE DES TERRITOIRES LORRAINS La trame verte et bleue : un réseau pour enrayer le perte de biodiversité La trame verte et bleue du SCoTAM a été mise en évidence en 2010 par le Cete de l'Est. Elle met en relation les différents réservoirs de biodiversité que compte le territoire et permet de mettre en exergue les besoins en matière de restauration écologique. - cinq sites Natura 2000 : Pelouses du pays messin, Vallons de Gorze et grotte Robert Fey, Pelouses de Lorry-Mardigny et Vittonville, Pelouses et vallons forestiers du Rupt-de-Mad, Secteurs halophiles et prairies humides de la vallée de la Nied ; - trois Arrêtés de Protection de Biotope (APB) : Cavité Robert Fey, Pelouses de Lorry-Mardigny, Milieux humides de la vallée de la Seille. - une quarantaine d'Espaces Naturels Sensibles (ENS) gérés par le Conseil Général de la Moselle. > Réservoirs de biodiversité Le territoire du SCoT comporte une quarantaine de zones d'inventaires : ZNIEFF (Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique) et ZICO (Zones importantes pour la conservation des oiseaux). Les ZNIEFF font l'objet d'un inventaire piloté par le Muséum National d'Histoire Naturelle et peuvent être considérées comme des témoignages de la valeur écologique du territoire. Elles sont une source d'informations précieuses pour l'établissement de la trame verte et bleue. > Les continuités écologiques L'étude menée par le Cete de l'Est a permis d'identifier quatre types de continuums écologiques et de les représenter cartographiquement à une échelle 1/50 000e. Certains espaces font par ailleurs l'objet de mesures de protection réglementaires ou contractuelles, qui peuvent d'ailleurs parfois se superposer : sites Natura 2000, Arrêtés de protection de biotope, etc. On recense ainsi sur le territoire : • Les continuums forestiers, facilement identifiables, occupent une position nord/sud en relation avec la géologie locale. Ils sont étendus et dans un bon état de conservation. Les continuums forestiers ne sont pas menacés en raison de leur ◄ fig 6 : espaces d'inventaires et espaces protégés sur le territoire du SCoTAM Enjeux pour la préservation et la restauration de milieux naturels emblématiques du SCoTAM page 13 Ces milieux sont menacés par la fermeture (s'ils ne sont pas gérés, les boisements progressent), l’urbanisation, l’agriculture intensive, et enfin par les pratiques qui s’y déroulent (loisirs motorisés principalement). • Les continuums prairiaux et des vergers périurbains regroupent les prairies (permanentes ou temporaires), les prés-vergers et les vergers périvillageois, qui correspondent à du petit parcellaire regroupant des lambeaux de vigne, des prairies, friches ou jardin potagers mêlés aux vergers. fig. 7 : les grandes continuités écologiques du territoire du SCoTAM (source Cete) statut ; toutefois, la gestion forestière intensive affecte fortement la biodiversité forestière. Plus vulnérables, les petits îlots forestiers privés jouent un rôle fonctionnel déterminant au niveau des réseaux écologiques. Les continuums boisés des côtes et avant côte de Moselle, celui des côtes du Trias moyen et les corridors médians (Bois de l'Hôpital, ensemble des bois de Tremery, Flévy et Ennery) présentent des isthmes forestiers étroits qui constituent des zones de fragilité à renforcer. Localement, des discontinuités imputables aux infrastructures de transport (LGV, autoroutes et routes principales) mériteraient d'être effacées. • Les continuums aquatiques et des zones humides sont représentés par les vallées inondables de la Moselle, de la Seille, de la Nied et de l'Orne et, secondairement, par le réseau des affluents associés. L'état de conservation de ces corridors est inégal. Selon les caractéristiques locales, ces continuums peuvent être une barrière, un filtre ou un corridor. L’Agence de l'Eau Rhin Meuse et l'ONEMA ont une connaissance de la qualité du réseau aquatique, des zones humides et des obstacles à l'écoulement. • Les continuums thermophiles sont associés aux coteaux calcaires et ensoleillés principalement sur le versant Est de la Moselle. La sous-trame prairiale est étendue. Elle forme une nappe de qualité biologique variable, plus proche d'une matrice que d'un corridor. Les vergers périvillageois regroupent une grande variété de situations et sont menacés par l’urbanisation et les aménagements fonciers agricoles. Quelques fragments de corridors thermophiles sont dispersés en "pas japonais" sur le territoire du SCoTAM. Ils apparaissent sous forme d'ilots continentaux noyés dans une matrice agricole. L'enjeu biologique de ce continuum est élevé (ils abritent des espèces très spécialisées de la faune et de la flore sauvage). page 14 Principales causes de perte de biodiversité Sur le territoire du SCoTAM Diminution des espaces naturels (urbanisation) Augmentation de la tâche urbaine (+115% en 55 ans) Fragmentation des espaces naturels Grandes infrastructures linéaires (A31, A4, voies ferrées) et mitage urbain Changement climatique +1,2°c entre 1960 et 2009 Introduction d'espèces invasives Renouée du Japon et Solidage principalement Pour plus d'informations sur le territoire du SCoTAM, vous pouvez télécharger le diagnostic complet produit en 2010 sur www.scotam.fr DÉCLINAISON DE LA TRAME VERTE ET BLEUE DES TERRITOIRES LORRAINS Principaux corridors d’étude En considérant le travail réalisé à la fois dans le cadre de la trame verte et bleue régionale [fig.1] et dans la trame verte et bleue du SCoTAM, le Syndicat mixte propose un projet d'étude visant à compléter et préciser la cartographie de la sous-trame forestière d'une part et de la sous-trame prairiale, comportant les vergers périvillageois, d'autre part. Pour la sous-trame forestière, le Syndicat mixte du SCoTAM souhaite néanmoins se concentrer sur les îlots forestiers et les boisements linéaires qui permettent les continuités écologiques, et non sur les grands massifs qui bénéficient déjà de mesures de protection ou de gestion adaptées. L'échelle retenue est le 1/25 000e. Plusieurs raisons motivent ce choix : - La trame bleue est bien identifiée et sa caractérisation à des niveaux inférieurs est facilitée par un accompagnement d'organismes institutionnels tels que l'Agence de l'Eau et l'ONEMA. -La sous-trame thermophile représente un enjeu biologique fort mais des surfaces limitées. Engager des diagnostics à l'échelle du 1/25 000e nécessiterait un investissement lourd. Par ailleurs, la Région Lorraine a réalisé un travail important sur le sujet en 2010. - Il en va de même des milieux rupicoles, très localisés, qui ne peuvent pas constituer un sujet d'intérêt commun à l'ensemble des intercommunalités du SCoTAM. Les sous-trames forestières, prairiales et des vergers périvillageois offrent, quant à elles, un intérêt partagé par l'ensemble des intercommunalités. S'agissant de milieux sous pression, ils voient leur surface se réduire et se situent néanmoins à la marge des sujets de préoccupations d'organismes institutionnels. D'où l'intérêt d'offrir aux acteurs locaux intervenant sur le territoire du SCoTAM (intercommunalités, communes, partenaires institutionnels, acteurs de l'aménagement, etc) un diagnostic précis, une définition des enjeux et la déclinaison de principes de protection et de restauration à mettre en oeuvre sur ces milieux. > Intérêt de ce choix au regard des exigences de la loi Grenelle II Une meilleure connaissance des vergers, milieux prairiaux et forêts permettra d'aider à la définition des objectifs chiffrés de la consommation d'espaces naturels, agricoles et forestiers sur le territoire et de fournir une base pour l'évaluation ultérieure de ces objectifs. > Pertinence de ce choix au regard des enjeux concernant les habitats d'intérêt communautaire La sous-trame forestière est susceptible de concerner une vingtaine d'habitats d'intérêt communautaire, dont 8 habitats prioritaires recensés ou potentiellement présents sur le territoire (forêts de pente ou boisements riverains). La sous-trame prairiale est susceptible de concerner, quant à elle, une dizaine d'habitats d'intérêt communautaire, dont 6 habitats prioritaires recensés ou potentiellement présents sur le territoire (prairies calcicoles et prés salés). Ensemble, ce sont environ les trois quarts des habitats d'intérêt communautaire du territoire du SCoTAM qui peuvent être concernés par ces approfondissements d'étude. Disposer d'une connaissance plus précise de la localisation de sites à forts enjeux permettra de mieux les prendre en compte lors de la conception des politiques d'aménagement et d'urbanisme et, par conséquent, de ralentir l'érosion de la biodiversité. > Pertinence de ce choix au regard des enjeux concernant les espèces patrimoniales La majorité des espèces patrimoniales du territoire du SCoTAM sont directement inféodées à des habitats forestiers, prairiaux ou aux vergers périurbains, qui constituent soit leur gîte habituel (flore, lépidoptères, oiseaux), soit des sites de chasse (chiroptères). > Une source d'informations pour étayer les travaux réalisés à l'échelle régionale Les études menées dans le cadre du SCoTAM pourront être utilisées par la Région Lorraine dans le cadre de l'établissement de sa trame des milieux humides (pour les prairies hygrophiles) et de sa trame forestière. Les milieux étudiés permettront, en effet, de disposer d'un aperçu significatif de la biodiversité de plusieurs grandes entités géomorphologiques régionales et d'établir des liens avec les intérêts écologiques des territoires voisins. Enjeux pour la préservation et la restauration de milieux naturels emblématiques du SCoTAM page 15 La sous-trame forestière La sous-trame forestière du SCoTAM est constituée à la fois de grands massifs boisés et d'entités de plus petites dimensions, en pas japonais. • Les grands massifs, d'une superficie supérieure à 500 hectares, sont localisés essentiellement au niveau des côtes de Moselle ; plusieurs d'entre eux approchent ou dépassent même le millier d'hectares d'un seul tenant : massif forestier de Moyeuvre (2 950 ha), massif forestier d'Ancy (1 340 ha), forêt de Vaux (742 ha), etc. Le corridor des côtes de Moselle apparaît globalement bien préservé. Les principaux obstacles aux déplacements de la faune sont liés à des infrastructures routières, mais ils sont le plus souvent franchissables. La seule discontinuité majeure est constituée par la vallée de l'Orne, qui isole le massif de Moyeuvre des grandes entités forestières situées plus au sud. A l'échelle régionale, l'atténuation de cette rupture permettrait de faciliter la mise en relation des forêts septentrionales du Pays-Haut avec celles, plus méridionales, de la plaine lorraine. • Au niveau de l'avant-côte de Moselle, les entités forestières sont de dimension intermédiaire (de quelques dizaines à quelques centaines d'hectares) : bois d'Orly, bois de la Goulotte, bois du Sabré, bois St-Nicolas, bois de Curel et du Douar, etc. Elles présentent encore une bonne cohésion et les déplacements des espèces demeurent possibles tant que les milieux ouverts qui les séparent sont favorables. L'autoroute A31 représente un obstacle linéaire nord-sud au sein même de cette entité, mais est franchissable ponctuellement. La Moselle et la voie ferrée créent en revanche une vraie discontinuité entre l'avant-côte et les côtes de Moselle. fig. 8 : fragmentation du continuum forestier (source Cete) • A l'est du territoire, le corridor du Trias moyen présente une densité forestière décroissante du nord vers le sud. La forêt domaniale de Villers-Befey (1 438 ha) constitue l'unité boisée la plus importante, en prolongement direct de la forêt d'Hunolstein (2 430 ha). Au sud, se trouvent des entités de taille intermédiaire (bois de Cheuby, bois de Lorraine/ Lambany, bois de Lue, bois de Bonfey, forêt de Courcelles-Chaussy). Au-delà, les entités de plus de 100 ha se font de plus en plus rares et les distances qui les séparent sont de plus en plus importantes. Dès lors, les continuités ne peuvent être assurées que grâce à des boisements de petite taille (< 50 ha, voire <10 ha), qui forment des relais pour la faune au cours de ses déplacements. Les espaces ouverts sont toutefois de moins en moins favorables et on peut estimer que le corridor s'interrompt au-delà de Bazoncourt. fig. 9 : continuum forestier issu de l'application Idrisi (source Cete) page 16 La destruction de ces îlots-relais est susceptible de provoquer le délitement de ce corridor dans sa partie méridionale. Il existe donc un enjeu fort de préservation des bosquets dans ce secteur. La restauration des continuités avec les entités situées plus au sud permettrait en outre de renforcer les relations avec les corridors médians du territoire du SCoT. DÉCLINAISON DE LA TRAME VERTE ET BLEUE DES TERRITOIRES LORRAINS • Les corridors médians comprennent peu d'entités forestières qui dépassent une centaine d'hectares. Les plus significatives sont : au sud, le bois de l'Hôpital (531 ha) ; au nord, la forêt de Trémery (656 ha) et les bois de Champion/Saint Jean (400 ha). La majeure partie du continuum forestier est constituée d'unités boisées de moins de 50 ha, implantées en "pas japonais". Certaines liaisons semblent toutefois fragilisées et des discontinuités doivent exister au niveau de ces corridors, en raison soit de la présence de milieux ouverts peu favorables au déplacement des espèces, soit de la menace que représente le développement de l'urbanisation. Les secteurs qui semblent les plus concernés sont situés : - au nord-est (Peltre - Jury) et au sud du bois de l'Hôpital (Verny - Pommérieux) ; - entre le corridor de l'hôpital et celui des avantcôtes de Moselle (aux alentours de Coin-surSeille). Des études plus fines sont nécessaires afin de confirmer ces hypothèses et de préciser le rôle joué par les différents micro-boisements qui composent ces corridors médians. • L'établissement d'une continuité reliant le massif forestier de Moyeuvre à la forêt de Trémery constituerait également un atout pour la trame verte du SCoTAM. Une telle continuité pourrait être envisagée en s'appuyant sur le bois de Saint-Hubert et la forêt de Blétange, mais une grande partie des espaces concernés est située en dehors du territoire. fig. 10 : schéma du continuum forestier et de ses discontinuités (source Cete) Enjeux pour la préservation et la restauration de milieux naturels emblématiques du SCoTAM page 17 La sous-trame prairiale La matrice prairiale du SCoTAM est établie sur l'ensemble du territoire. D'une qualité très hétérogène (qui n'a pas pu être évaluée dans l'étude du Cete), elle concerne à la fois les pâtures, les prairies de fauche permanentes ou temporaires, ainsi que les vergers périurbains. Les forêts des côtes de Moselle, les espaces urbanisés de l'agglomération messine et du sillon mosellan, ainsi que les grandes cultures agricoles du Pays-Haut et du plateau lorrain, constituent les principales trouées dans la sous-trame prairiale. Les principaux linéaires fragmentants identifiés sont constitués par les grandes infrastructures routières et ferroviaires. La matrice paraît interrompue ou fragilisée dans plusieurs secteurs, en particulier à l'est de Maizeroy, à l'est de Mécleuves, au sud d'Ars-Laquenexy, à l'est de Trémery, au niveau du vallon de Montvaux, au sud d'Augny, à l'ouest de Sillegny, entre Alémont et Solgne. Ces premiers repérages, issus d'un travail en cabinet, doivent être confirmés par une approche plus fine et, le cas échéant, complétés par un travail de terrain. page 18 fig. 11 : schéma du continuum prairial et de ses discontinuités (source Cete) DÉCLINAISON DE LA TRAME VERTE ET BLEUE DES TERRITOIRES LORRAINS Principaux secteurs à enjeux Au regard de la première analyse effectuée par le Cete, plusieurs secteurs du territoires semblent présenter des enjeux particuliers de préservation ou de restauration des continuités relatives aux sous-trames forestière et prairiale : Secteurs B, C : enjeux de préservation des continuités forestières Secteurs F, G, H : enjeux pour conforter ou restaurer les continuités forestières Secteurs A, D, E : enjeux de restauration des continuités forestières Secteurs I, J, K, L, M, N, O : enjeux pour conforter ou restaurer la matrice prairiale fig. 12 : Secteurs à enjeux résultant de l'étude de la trame verte et bleue du SCoTAM Enjeux pour la préservation et la restauration de milieux naturels emblématiques du SCoTAM page 19 page 20 DÉCLINAISON DE LA TRAME VERTE ET BLEUE DES TERRITOIRES LORRAINS Méthodologie envisagée Approfondissement de la connaissance de la sous-trame forestière L'effort portera essentiellement sur une connaissance plus fine des îlots forestiers et des linéaires boisés, plus vulnérables que les grands massifs compacts et d'un seul tenant. Ces ilots sont fragiles, pas toujours protégés dans les documents d'urbanisme (facilement déclassés lors d'une révision/modification de PLU) et leur intérêt économique est peu important. Ils présentent pourtant un intérêt considérable dans les réseaux écologiques : - corridors en "pas japonais" entre les continuums forestiers permettant le déplacement des grands mammifères ; - boisements linéaires (haies bocagères, fruticées, lisières) permettant le déplacement de plus petits mammifères, tels que les chiroptères vers leurs zones de chasse ; - ripisylves le long des cours d'eau, permettant à la fois le déplacement d'espèces et jouant des fonctions écologiques dans la gestion des ressources hydriques. Il est ainsi envisagé de constituer : • une cartographie au 1/25 000e de la sous-trame forestière du territoire, • une typologie des boisements, • une identification des îlots forestiers et une hiérarchisation de l'importance de ces derniers en fonction de leur rôle fonctionnel dans les flux fauniques et floristiques, • une proposition d'actions de restauration des milieux là où des discontinuités apparaissent dans la soustrame. Les îlots forestiers seront caractérisés en terme : -de surface et linéaire de lisière, ainsi que de compacité ; - de qualité et structure des peuplements (utilisation possible de la base IFN); - d'environnement : contact avec une matrice prairiale, des labours, une zone humide, etc ; - d'isolement : distance par rapport aux continuums ou îlots voisins ; - de vulnérabilité. Le lien avec leurs caractéristiques phytosociologiques (détermination des associations végétales qui y sont représentées) ne pourra vraisemblablement pas être établi de manière systématique à l'échelle du territoire du SCoTAM. Seuls des relevés de terrain ponctuels peuvent être envisagés sur les sites qui présenteront un fort potentiel. La déclinaison de la trame à l'échelle des intercommunalités pourra en revanche être l'occasion d'approfondir davantage la connaissance locale des habitats. Enjeux pour la préservation et la restauration de milieux naturels emblématiques du SCoTAM page 21 Approfondissement de la connaissance de la sous-trame prairiale et des vergers La trame verte et bleue établie par le Cete de l'Est identifie une trame prairiale, mais sans entrer dans le détail, ni même distinguer les prairies permanentes des prairies temporaires. Or, il existe une grande diversité de situation en termes de localisation (sur pentes, en ceinture de village...), d'hydromorphie (prairie humide, prairie sèche), de fonction et d'usages (prairie de pâture ou de fauche) ou de niveau d'intensification (sols amendés ou non). Le projet consiste donc à préciser ces connaissances et à les mettre à disposition des intercommunalités et des communes qui le souhaitent pour la déclinaison de la trame verte et bleue aux échelles territoriales inférieures. Pour les vergers et les vignes, la problématique est identique. Ces derniers offrent eux aussi une forte diversité : établis sur pente, ceinturant les villages, en position de pénétrante dans le bâti, etc. La variabilité porte sur la densité, l'accompagnement des vergers (potagers, prairie de fauche, pâture, friche), la naturalité, l'âge (en liaison avec la richesse biologique, les vergers vieillissants, avec caverne, constituent des habitats pour les insectes, les oiseaux, les petits mammifères), ainsi que la dynamique d'évolution de la végétation (friche herbacée, friche élevée, etc). Le Syndicat mixte du SCoTAM propose : • la constitution d'une cartographie au 1/25 000e de la sous-trame prairiale du territoire, • la constitution d'une cartographie au 1/25 000e des vergers et des vignes du territoire, avec les milieux qui leur sont associés, • une typologie détaillée des prairies et des vergers, • la hiérarchisation des espaces suivant le mode d'intervention qui peut y être mené (entretien, nouvelles plantations, etc), • une proposition d'actions de restauration des milieux là où des fragilités ou des lacunes apparaissent dans la sous-trame. Les prairies seront caractérisées selon : - le niveau hydrique des sols : prairies humides, mésophiles, sèches ; - leur présence temporaire ou permanente ; - leur positionnement : sur pente, terrain plat ; - leur dimension et de leur isolement : distance par rapport aux prairies voisines ; - leur environnement : contacts avec les milieux voisins; - leur vulnérabilité et les possibilités de conservation et d'amélioration. Il ne sera pas possible a priori de caractériser de manière systématique leur niveau d'intensification (apports d'engrais organiques ou minéraux), ni leur fonction (fauche ou pâture). Pour l'établissement de la typologie, quelques prairies choisies sur le territoire pour leur exemplarité seront toutefois décrites en terme d'intensification et de fonction. De la même façon que pour les boisements, le lien avec leurs caractéristiques phytosociologiques (détermination des associations végétales qui y sont représentées) ne pourra pas non plus être établi de manière systématique à l'échelle du territoire du SCoTAM. Seuls des relevés de terrain ponctuels peuvent être envisagés sur les sites qui présenteront un fort potentiel. La déclinaison de la trame à l'échelle des intercommunalités pourra être l'occasion d'approfondir à la fois la connaissance locale des habitats, le degré d'intensification des prairies et leur usage. Les vergers et les vignes seront caractérisés selon : - leur positionnement, - la nature des sols, - leur taille, leur densité et leur morphologie, - leur dynamique d'évolution et leur degré de fermeture (vergers ou vignes exploités, en manque d'entretien, à l'abandon, enfrichés, reconquis par la forêt), - leur environnement, la pénétrabilité et la nature des espèces forestières, - l'occupation des sols dominante sous les arbres, - la présence ou non d'annexes bâties (abris de jardins), - la présence et l'importance des clôtures et le degré d'accessibilité. page 22 DÉCLINAISON DE LA TRAME VERTE ET BLEUE DES TERRITOIRES LORRAINS Déroulement de la mission d'étude La mission d'étude se déroulera sur une période d'environ 12 mois, en cinq étapes. Les deux premières étapes peuvent être réalisées en cabinet, c'est à dire en dehors de la période d'étude de la végétation. L'affinage des sous-trames nécessitera en revanche des observations de terrain et sa réalisation doit donc tenir compte des périodes durant lesquelles la végétation caractérise le mieux les milieux étudiés : - avril à juin pour les forêts, - mai à octobre pour les vergers et les vignes, - mai à septembre pour les prairies. Il est donc possible de prévoir un décalage dans l'avancement des différents volets de l'étude. > Recensement et représentation cartographique préalable au 1/25 000e des espaces naturels Sur la base d'une analyse et d'une interprétation des outils de photographie aérienne et des cartes topographiques disponibles (IGN), le prestataire sera chargé de dresser un recensement cartographique de l'ensemble des espaces naturels relevant des sous-trames étudiées. L'échelle retenue (1/25 000e) est suffisamment fine pour permettre l'identification des bosquets, des continuités boisées linéaires et des vergers périurbains. La dynamique des espaces et le caractère permanent ou temporaire des prairies pourra être approché notamment à travers une étude comparative de clichés d'années différentes. L'étude des milieux thermophiles menée au niveau régional sera exploitée pour la sous-trame prairiale. > Etablissement de la typologie des milieux et choix des échantillons représentatifs Les données de contexte micro-local (topographie géologie, positionnement par rapport au réseau hydrographique ou à d'autres milieux, etc) permettront de dresser une typologie au sein des différentes sous-trames. Chaque espace naturel identifié au cours de la première étape sera intégré dans cette typologie en fonction de ses caractéristiques les plus marquantes. Pour chaque type d'espace, quelques échantillons jugés particulièrement représentatifs seront selectionnés et feront l'objet d'une analyse plus approfondie lors de l'étape suivante. Le choix de ces échantillons, notamment au niveau géographique, tiendra compte des démarches engagées au niveau des intercommunalités du SCoTAM afin d'être complémentaire avec les études détaillées des soustrames menées par ces dernières. fig. 13 : la photographie aérienne constitue un outil fondamental pour engager la cartographie et une typologie des milieux naturels Une réunion de rendu intermédiaire sera organisée à l'issue de cette étape afin de valider la cartographie, la typologie et le choix des échantillons. > Affinage des sous-trames et concertation Les échantillons représentatifs retenus feront l'objet d'un approfondissement d'analyse. Des relevés de terrain ponctuels seront réalisés afin de caractériser les forêts et les prairies au niveau des associations végétales, de préciser sur une base floristique le degré d'intensification des espaces et de mieux identifier leurs facteurs d'évolution et leur résilience. Ces travaux se dérouleront tout au long de la période de développement de la végétation (avril à septembre). Ils s'accompagneront d'un travail de concertation avec des personnes ressources et acteurs locaux afin de confronter et compléter les résultats obtenus avec les connaissances qui ont pu déjà être constituées sur le territoire. Cette étape donnera lieu à l'établissement de zooms (cartographie au 1/10 000e) au niveau des secteurs présentant les plus forts enjeux. Un rendu intermédiaire d'étude clôturera cette étape. Enjeux pour la préservation et la restauration de milieux naturels emblématiques du SCoTAM page 23 > Identification des enjeux, des ruptures et des risques de ruptures, des facteurs d'évolution et des potentialités de restauration Pour chaque type de milieu, le prestataire analysera les enjeux et les facteurs possibles d'évolution. Il identifiera les stades d'évolution où sont atteints les optimums de diversité biologique et les mesures de gestion qui peuvent être proposées pour le conserver. Les ruptures dans les sous-trames seront mises en évidence, ainsi que les risques de ruptures possibles en cas de dégradation des espaces. Une hiérarchisation pourra être établie en fonction de la vulnérabilité des milieux et des pressions qui les affectent. L'analyse débouchera sur une identification des espaces en voie de reconquête et des potentialités de restauration des milieux. > Finalisation Les données recueillies lors de la troisième et de la quatrième étape viendront enrichir la cartographie et la typologie initiale. Le rendu final de l'étude comprendra : - un rappel de la méthodologie d'étude et des difficultés particulières ou limites rencontrées lors de la mission, - un recueil cartographique présentant les deux sous-trames au 1/25 000e, couvrant l'ensemble du territoire du SCoTAM ; la cartographie mettra en évidence les ruptures et discontinuités constatées au niveau de chaque sous-trame ; - la typologie complète par milieu : chaque type fera l'objet d'une fiche descriptive qui rappellera ses caractéristiques, son intérêt global pour la biodiversité, les facteurs d'évolution et la dynamique de la végétation dans lequel il s'inscrit, les risques auxquels il est exposé, ainsi que les actions qui peuvent être engagées pour restaurer les espaces dégradés et améliorer leur diversité biologique ; - les zooms cartographiques au 1/10 000e réalisés sur les échantillons représentatifs ; ils seront accompagnés des relevés faune-flore qui auront été le cas échéant effectués, ainsi que des préconisations éventuelles pour pallier aux menaces et améliorer la valeur écologique du site, en lien avec les milieux avoisinants. page 24 DÉCLINAISON DE LA TRAME VERTE ET BLEUE DES TERRITOIRES LORRAINS Démarches parallèles et suites à donner à la mission d'étude > Déclinaison à l'échelle intercommunale La communauté d'agglomération de Metz Métropole et la communauté de communes d'Orne-Moselle se portent volontaires pour décliner, à une échelle intercommunale et en articulation avec le SCoTAM, la trame verte et bleue régionale. Afin d'optimiser la conduite simultanée de ces différentes démarches, il leur a été proposé d'adopter une méthodologie qui permette : - de décliner sur leur territoire à une échelle 1/10 000e une ou plusieurs sous-trame(s) étudiée(s) par le Syndicat mixte du SCoTAM ; - d'affiner certains éléments de la typologie en approfondissant des dimensions qu'il était difficile de généraliser à l'échelle du territoire du SCoT : connaissance plus fine des habitats forestiers ou prairiaux, détermination du niveau d'intensification et de la fonction des prairies et des vergers, etc ; - le cas échéant, d'étudier une ou plusieurs soustrame(s) supplémentaire(s), en fonction des spécificités du territoire. Le calendrier prévisionnel proposé offre la possibilité d'un enrichissement mutuel des études menées à l'échelle du territoire du SCoTAM et à l'échelle intercommunale. Tout au long de l'avancement des études, le Syndicat mixte du SCoTAM mettra à disposition des intercommunalités différents éléments issus de sa propre démarche : -cahier des charges pour la consultation du prestataire, - typologie des milieux réalisée pour les soustrames étudiées, - liste des échantillons représentatifs qui feront l'objet d'une analyse plus fine, puis données collectées sur ces espaces, - enjeux, risques de rupture et facteurs d'évolution des différents types de milieux. Cela leur permettra de bénéficier de données de base et de pouvoir davantage axer leur méthodologie sur une approche de terrain, plus pertinente à cette échelle. Pour profiter au mieux de cette mutualisation de connaissances et de moyens, les représentants des intercommunalités engagées dans la démarche seront associées au comité de pilotage de l'étude menée à l'échelle du SCoT. > Intégration des résultats de l'étude au document d'orientation et d'objectifs (DOO) du SCoT L'atelier stratégique "trame verte et bleue" mise en place au sein du Syndicat mixte du SCoTAM sera chargé de définir le degré de prescription du DOO en matière de protection d'espaces naturels, de maintien de la biodiversité, de préservation et de remise en bon état des continuités écologiques. Il sera également chargé d'établir les orientations sur ces différents aspects. Les résultats de l'étude permettront d'alimenter ces réflexions à partir de données concrètes sur la biodiversité du territoire et sur les menaces auxquelles sont effectivement soumis les différents milieux naturels. > Participation à la création d'indicateurs de la consommation d'espace et au suivi de la cohérence écologique du territoire Le recensement précis des richesses écologiques du territoire au niveau des milieux naturels étudiés aidera à établir les indicateurs de suivi de la consommation d'espaces naturels sur le territoire du SCoTAM. Ces indicateurs pourront ainsi intégrer à la fois une composante quantitative (évolution des surfaces des différents types de milieux, hiérarchisés le cas échéant suivant leur sensibilité) et qualitative (création de nouvelles ruptures ou restauration de continuités écologiques, évolution de la biodiversité globale des milieux, etc). Ils pourront alimenter également un futur observatoire de la cohérence écologique. > Prise en compte de la trame verte et bleue à l'échelon communal Au cours de l'année 2011, l'Agence d'urbanisme d'agglomérations de Moselle engagera une réflexion sur les modalités possibles d'intégration de la trame verte et bleue dans les documents d'urbanisme communaux et dans les études réalisées par l'Aguram pour le compte des collectivités adhérentes. L'étude permettra de mieux comprendre les enjeux de préservation des espaces et, par conséquent : -d'aider à établir une évaluation plus ciblée des incidences des choix effectués dans le parti d'aménagement et dans leur traduction réglementaire ; Enjeux pour la préservation et la restauration de milieux naturels emblématiques du SCoTAM page 25 - de définir plus précisément les outils réglementaires adaptés pour répondre aux différents enjeux de préservation ou de remise en état des continuités écologiques. supports tels que les parcours d'interprétation, la création de nouvelles promenades, la publication de brochures et de guides de randonnée naturalistes, etc. Les résultats seront tenu à disposition des communes du territoire du SCoTAM (notamment sous une forme SIG). Ils permettront de nourrir et d'enrichir les échanges entre le SCoTAM et les communes, ainsi que les travaux de la commission "cohérence des documents d'urbanisme" lors de la préparation des avis que celle-ci sera amenée à émettre sur les PLU. Dans sa "carte des balades natures", Metz Métropole utilise déjà depuis plusieurs années la découverte du patrimoine naturel et culturel de l'agglomération comme invitation à porter un regard nouveau dans l'environnement lors de la pratique de la randonnée pédestre. > Valorisation pédagogique et touristique des apports de l'étude Une meilleure connaissance de la biodiversité du territoire peut être valorisée à la fois sur le plan pédagogique et touristique, au travers de différents page 26 L'étude permettra de fournir, à n'en point douter, de nouveaux sujets d'émerveillement au promeneur curieux qui sillonnera le territoire. Assurément, un vrai potentiel pour l'attractivité résidentielle de la région messine ! DÉCLINAISON DE LA TRAME VERTE ET BLEUE DES TERRITOIRES LORRAINS sept Etude à l'échelle du SCoTAM Eligibilité du projet Etude(s) à l'échelle intercommunale Rédaction du cahier des charges de l'étude et de l'appel d'offre réunion préparatoire Appel d'offre Appels d'offres Analyse des offres et choix du prestataire réunion de lancement Recensement et représentation cartographique préalable des espaces naturels au 1/25 000e Typologie des milieux et choix des échantillons réunion Rédaction des cahiers des charges et des appels d'offre Analyse des offres et choix des prestataires réunion de lancement Optionnel : [ Recensement et typologie des sous-trames supplémentaires ] d'étape juin juillet Affinage des sous-trames et concertation Relevés ponctuels de terrain et cartographie des secteurs à enjeux au 1/10 000e Etude détaillée des sous-trames (études de terrain) déc nov oct sept août 2012 mai avril mars février janv déc nov oct 2011 août juillet juin Calendrier de réalisation réunion d'étape Enjeux, risques de rupture, facteurs d'évolution Finalisation (notamment carto au 1/25 000 ) rendu final de l'étude e Cartographie des sous-trames et des milieux représentatifs au 1/10 000e et risques de rupture Enjeux pour la préservation et la restauration de milieux naturels emblématiques du SCoTAM page 27 Coûts estimatifs d’étude Temps estimé (jours) Coût estimé (HT) Approfondissement de la connaissance de la soustrame forestière 33 26 000 € Approfondissement de la connaissance de la soustrame prairies et vergers périurbains - volet "prairies" 39 31 000 € Approfondissement de la connaissance de la soustrame prairies et vergers périurbains - volet "vergers" 46 37 000 € TOTAL 118 94 000 € page 28 DÉCLINAISON DE LA TRAME VERTE ET BLEUE DES TERRITOIRES LORRAINS Pilotage du projet Le Syndicat mixte du SCoT de l’agglomération messine, maître d’ouvrage du projet Le Syndicat mixte est en charge de l’élaboration et du suivi du Schéma de cohérence territoriale de l’agglomération messine. Syndicat mixte du SCoT de l’agglomération messine Harmony Parc - 11 boulevard Solidarité 57 070 METZ Personnes impliquées dans le projet : > Angélique HARMAND Responsable du Syndicat mixte du SCoTAM [email protected] > Marie VAXELAIRE 03 87 39 89 89 www.scotam.fr Chargée de mission au Syndicat mixte du SCoT [email protected] L’Agence d’urbanisme d’agglomérations de Moselle, assistant au maître d’ouvrage L’Aguram est, depuis 2008, chargée des études permettant d’élaborer le SCoT. Elle bénéficie en outre d’une mission d’assistance technique méthodologique et juridique auprès du Syndicat mixte. Agence d’urbanisme d’agglomérations de Moselle Immeuble Ecotech - 3 rue Marconi 57 070 METZ 03 87 21 92 85 www.aguram.org Personnes impliquées dans le projet : > Benoît LEPLOMB Chargé d’études environnement, pôle Observation des évolutions urbaines [email protected] > Constant BERROU Chargé d’études planification pôle Planification suprammunale [email protected] Enjeux pour la préservation et la restauration de milieux naturels emblématiques du SCoTAM page 29 Marie VAXELAIRE Angélique HARMAND Chargée de mission au Syndicat mixte du SCoTAM Votre référente pour ce projet Chef de projet SCoTAM Responsable du Syndicat mixte du SCoTAM Fonctions actuelles Fonctions actuelles Maîtrise d'ouvrage de la mission d'étude proposée dans le cadre du présent appel à projet. Pilotage de la démarche de projet et des études d'élaboration du SCoT. Fonctions et expériences antérieures Fonctions et expériences antérieures • 2008 : pour le compte du MEEDDAT, mission d'établissement d'une méthodologie de cartographie des ruptures de continuité entre réseaux écologiques et infrastructures en Alsace (Strasbourg). • 2003-2005 : enseignant vacataire à l'Université de Metz - cours magistraux et TD. Urbaniste & environnementaliste Géographe - urbaniste En charge du suivi du SCoT depuis janvier 2011 : coordination des études, instruction des demandes d'avis et de dérogation, relation avec les partenaires et organismes tiers. • 2009-2010 : chargée de mission au Parc naturel régional des Vosges du Nord - déclinaison de la logique trame verte et bleue au territoire des Vosges du nord (modélisation sur la sous-trame forestière) puis en charge de la révision de la charte et des bases de données. Gestion administrative et financière du Syndicat mixte du SCoTAM depuis 2007, gestion des relations avec les élus, les personnes publiques associées et la population. • 2003-2007 : chargée d'études en urbanisme, responsable de la cellule urbanisme à l'Atelier des Territoires, bureau d'études à Metz réalisation d'études en urbanisme / aménagement et suivi administratif et financier des affaires, encadrement de la cellule urbanisme composée de 4 chargées d'études - études ZAC, PLU et autres études urbaines : reconversion de sites, études de faisabilité, études d'entrée de ville. • 2002-2003 : assistante d'étude à l'Institut lorrain d'études et d'évaluation des politiques publiques (IL2E, Metz). • 2001 : chargée d'études au CETE de l'Est, Metz réalisation du volet "urbanisme et aménagement" de l'espace du bilan environnemental relatif à l'autoroute A19, 5 ans après sa mise en service. • 2000-2001 : assistante de chargé de mission au sein de la Sodevam Nord Lorraine, société d'économie mixte (Yutz). Formation Formation • Master Aménagement, urbanisme et développement des territoires, Université de Strasbourg • DESS Méthodes quantitatives en aménagement et en gestion de l'espace, Université de Metz • Licence professionnelle d'animateur agri environnement, Université de Metz • Licence et maîtrise de Géographie, mention aménagement, Université de Metz • Licence pluridisciplinaire de Lettres, Arts et Sciences humaines, Université de Metz CV détaillé en annexe page 30 CV détaillé en annexe DÉCLINAISON DE LA TRAME VERTE ET BLEUE DES TERRITOIRES LORRAINS Benoît LEPLOMB Constant BERROU Chargé d'études environnement à l'Aguram Chargé d'études planification à l'Aguram Fonctions actuelles Fonctions actuelles Co-animation de l'atelier "Trame verte et bleue" du SCoT. En charge de la maîtrise d'oeuvre des études d'élaboration du SCoT. Fonctions et expériences antérieures Fonctions et expériences antérieures Environnementaliste Chargé de la réalisation et du suivi des études en environnement depuis 2006. Refonte de l'observatoire de l'environnement de Metz Métropole. • 2004 : stage au SMICTOM Nord Haute-Marne - étude de faisabilité d'une plate-forme de compostage. Urbaniste Elaboration et suivi de documents d'urbanisme, assistance technique aux communes de l'agglomération messine depuis 2007. • 2002-2007 : chargé d'études principal en urbanisme réglementaire et environnement, au sein d'un bureau d'étude (Epinal) planification communale, études de faisabilité environnementale, études d'impact. • 2000-2001 : chargé d'études, groupe Caisse des dépôts et consignations (Rennes, Lille) - mission de définition du potentiel en investissement dans le cadre du Fonds de renouvellement urbain. Formation • Master Aménagement du territoire - environnement, Université d'Artois Formation • DESS Urbanisme et gestion des villes, Institut d'Urbanisme de Paris • Ingénieur-maître en Génie de l'environnement, • MST Urbanisme et aménagement, Institut de Géoarchitecture (Brest) • BTSA Gestion et maîtrise de l'eau • Licence de Sciences naturelles, Université de Rennes I Université de Franche-Comté Enjeux pour la préservation et la restauration de milieux naturels emblématiques du SCoTAM page 31