La ZAC Seguin-Rives de Seine : un espace - Boulogne

publicité
Céline Dubreuil
[email protected]
Cohérence végétale
ZAC Seguin – Rives de Seine
Plan de l’intervention
•
•
•
La ZAC Seguin – Rives de Seine : un espace relai pour certaines
espèces
Stratégie végétale et éléments de définition liés au patrimoine végétal
Gestion envisagée
Eléments de définition
Une plante indigène a colonisé le territoire d’étude par des moyens
naturels et s’oppose à la notion de plantes étrangères introduites.
Certaines espèces sont assimilées indigènes soit du fait d’une introduction
ancienne, soit du fait d’une introduction plus récente, mais réalisée à
grande échelle et se propageant dans la flore indigène.
Une plante naturalisée est originaire d’une autre région, ici une autre
région que l’Ile-de-France, introduite fortuitement ou volontairement mais
se propageant sur les mêmes modes qu’un plante indigène.
La forme horticole conduit à une modification de l’espèce originelle, avec
des implications variables sur les chaines alimentaires. Par exemple la
modification du pistils, des étamines, de la corolle ou de la couleur peut
influencer l’activité des butineurs.
La ZAC Seguin-Rives de Seine : un espace relai pour les espèces
La biodiversité des Hauts-de-Seine est essentiellement de l'ordre de la "nature
ordinaire".
Elle joue pourtant un rôle considérable :
• pour assurer un continuum écologique entre des sites emblématiques ;
• pour améliorer la qualité de vie en ville ;
• pour la sensibilisation des populations urbaines.
670 espèces de
végétaux supérieurs
sont identifiées ; 164
espèces d'oiseaux ; 330
espèces d'insectes…
La ZAC Seguin-Rives de Seine : un espace relai pour les espèces
Zone nodale (refuges et
dispersion des espèces)
(fortes potentialités d’accueil pour la
biodiversité : ex. boisements de coteaux) )
Espaces naturels relais : Parc de
Billancourt
(potentialités d’accueil pour la biodiversité plus faibles)
Matrice
urbaine :
Paris
Zone d’extension,
zones « tampons »
Corridors de dispersion,
de déplacement mais
aussi… de vie (Ex. : Seine)
CONTINNUUM
La ZAC Seguin-Rives de Seine : un espace relai pour les espèces
Par exemple :
> les amphibiens (complexe grenouilles vertes)
> les micromammifères
> le cortège des oiseaux des parcs, jardins et des
boisements
Sittelle torchepot – Sitta europaea
> les Insectes
la Mante Religieuse, protégée en
Ile de France et présente à l’Île
Saint Germain, associée aux
milieux ouverts.
Grenouille rieuse – Rana ridibunda (Photographie prise sur site)
La stratégie végétale sur la ZAC
196 espèces végétales différentes seront
employées sur la ZAC, dont :
-108 espèces « indigènes » vraiment locales,
c’est-à-dire présentes en Ile de France, dont 1
protégée nationale, 7 protégées régionales et 8
espèces non protégées mais déterminantes de
ZNIEFF (assez rares à très rares).
-34 indigènes en France (par exemple des plantes
plutôt méditerranéennes), dont 5 protégées
nationales,
-52 espèces horticoles (ou cultivars/ formes
horticoles d'espèces indigènes).
Aucune espèce invasive n’a été recencée
Ce qui est BIEN, en termes de biodiversité, c’est que nous disposons d’une forte
proportion d’espèces indigènes.
La stratégie végétale sur la ZAC
Dans les autres espaces publics, il y a aussi une vraie corrélation entre la diversité
des espèces et le nombre de plantes utilisées :
UNITES :
ESPECES :
N
N
IH
IH
I
I
EH
EH
E
E
N : Naturalisée
IH : indigène en Île-de-France mais forme horticole
I : indigène (autochtone) en île de France
E : présent en France mais hors Ile-de-France
EH : espèce présente en France mais seulement à l'état naturalisé en Île-de-France
La stratégie végétale du Parc de Billancourt
Dans le Parc de Billancourt ouest, il y a une vraie corrélation entre la diversité des
espèces et le nombre de plantes utilisées :
UNITES :
ESPECES :
N
N
IH
IH
I
I
EH
EH
E
E
N : Naturalisée
IH : indigène en Île-de-France mais forme horticole
I : indigène (autochtone) en île de France
E : présent en France mais hors Ile-de-France
EH : espèce présente en France mais seulement à l'état naturalisé en Île-de-France
La Zac Seguin – Rives de Seine : une conception intégrée
•Respect du Plan de Prévention des Risques Inondation,
•Gestion alternative des eaux de pluie,
•Création d’espaces diversifiés favorisant une large palette végétale apte à
accueillir certains groupes faunistiques (petits biotopes fonctionnels).
•Limiter l’utilisation des engrais et des phytosanitaires.
La Boire ou : ‘le jardin submersible’
Le Parc de Billancourt : une gestion différenciée
•Ensemble du parc : Gardiennage et entretien quotidiens,
•surveillance des débits et des niveaux des étendues d’eau
•Lieux jardinés : entretien horticole « intégré » : compost plutôt que engrais,
désherbage mécanique, thermique ou manuel plutôt que chimique, utilisation de
plantes couvre-sol, de paillage, arrosage automatique réduit aux lieux jardinés.
•Lieux à tendance « nature » : large présence de vivaces régionales,
pérennisation des strates (…herbacées/arbustes/arbres…), interventions plus
extensives, plus tardives. Engrais proscrits. Phytocides proscrits. Existence d’un
‘espace tampon’.
Le Parc de Billancourt : une gestion différenciée
ZOOM sur la gestion de Marais – 3600 m2
• Maintien de la profondeur d’eau optimale
• Enlèvement de la végétation morte visible
• Enlèvement immédiats des flottants
• Un fauchage et un faucardage extensif
• Vivaces : Division et repiquage des touffes, circonscription
de développement végétal
• Algues : écrémage
• Bris de glace
Merci de votre attention
Téléchargement