M I S E A U P O I N T Les indications actuelles de l’IRM cardiaque Current clinical indications of cardiac magnetic resonance ● J. Garot, C. Roiron, J.L. Monin, P. Guéret, S. Terrazzoni* Points forts ■ L’IRM cardiaque est une technique clinique de référence pour l’imagerie morphologique des cardiopathies congénitales, du péricarde, des masses cardiaques et paracardiaques, et des gros vaisseaux. ■ L’IRM fonctionnelle cardiaque est la technique de réfé- rence pour l’étude de la fonction ventriculaire gauche et droite. ■ L’IRM de contraste au gadolinium est désormais la méthode clinique de référence pour la détermination de la viabilité myocardique, et offre des informations utiles pour le diagnostic étiologique de certaines cardiomyopathies. ■ L’IRM de stress a une valeur diagnostique comparable à la scintigraphie myocardique ou à l’échocardiographie de stress pour la détection de l’ischémie myocardique. ■ L’angiographie non invasive des coronaires par résonance magnétique est du domaine de l’investigation clinique, visant à améliorer sa robustesse et sa valeur diagnostique. Mots-clés : IRM - Fonction ventriculaire - Viabilité myocardique - IRM de stress - Perfusion myocardique. Keywords: MRI - Ventricular function - Myocardial viability Stress cardiac magnetic resonance - Myocardial perfusion. imagerie cardiaque par résonance magnétique (IRM) est utilisée en clinique pour l’imagerie morphologique et fonctionnelle du cœur et des vaisseaux. Cet article synthétise les indications cliniques actuelles de l’IRM en cardiologie. Il s’appuie en grande partie sur la conférence de consen- L’ * Fédération de cardiologie, hôpital Henri-Mondor, Créteil. La Lettre du Cardiologue - n° 396 - juin 2006 sus publiée récemment par le groupe de travail sur l’IRM cardiovasculaire de la Société européenne de cardiologie (1). L’IRM est une technique adaptée à l’imagerie du cœur et des gros vaisseaux pour trois raisons essentielles : la qualité de l’image et la bonne résolution spatiale, la possibilité de caractériser les tissus en fonction de leurs propriétés de relaxation magnétique, la simplification et la standardisation des acquisitions. L’IRM est la méthode de référence pour l’imagerie des cardiopathies congénitales, des tumeurs cardiaques, des gros vaisseaux et du péricarde. L’analyse des volumes ventriculaires, de la masse myocardique, de la fraction d’éjection et de la cinétique segmentaire est de pratique quotidienne. Il en est de même pour l’étude de la perfusion et de la viabilité myocardique par l’IRM de contraste (gadolinium). L’imagerie angiographique non invasive des coronaires peut être utilisée dans les centres experts pour permettre d’exclure une insuffisance coronaire chez les patients à risque faible ou modéré. DÉTERMINATION DE LA FONCTION VENTRICULAIRE L’IRM permet l’étude de l’anatomie cardiaque, des volumes, de la masse et de la fonction ventriculaire gauche et droite (VG et VD). Les séquences utilisées, synchronisées à l’électrocardiogramme (ECG), offrent une imagerie cardiaque dynamique en mode “ciné” avec une bonne résolution spatiale et temporelle, et un excellent contraste entre le sang circulant (hypersignal) et le myocarde (hyposignal). Pour chaque niveau de coupe, 30 à 35 images sont obtenues au cours d’un cycle cardiaque lors d’une apnée de quelques secondes. Les logiciels embarqués permettent une mesure quantitative précise des paramètres de fonction VG, de manière interactive semi-automatisée. Grâce à la qualité de l’imagerie anatomique et à la visualisation des flux turbulents, cette technique permet le diagnostic des complications mécaniques après la survenue d’un syndrome coronaire aigu (insuffisance mitrale, épanchement péricardique, rupture septale, vrai ou faux anévrysme ventriculaire, thrombus, etc.) La technique de marquage myocardique (tagging) permet une analyse encore plus fine de la fonction VG segmentaire, en donnant accès à des paramètres quantitatifs fins de déformation myocardique (2). Des méthodes automatisées de traitement des images autorisent la mesure des paramètres de déformation myocardique en pratique clinique (3). 19 M I S E A U P O I N T CARDIOPATHIES ISCHÉMIQUES Perfusion myocardique La technique enregistre 6 à 8 niveaux de coupes tous les deux battements cardiaques de manière continue au cours de la minute suivant l’injection de gadolinium. L’imagerie dynamique de la perfusion myocardique est de bonne qualité, avec une couverture anatomique complète du VG et une bonne résolution spatiale. La résolution temporelle permet de visualiser et d’étudier la distribution myocardique du gadolinium, directement liée à la perfusion myocardique. Cette méthode révèle les altérations de la microcirculation et de la perfusion tissulaire après recanalisation pharmacologique ou mécanique lors d’un syndrome coronaire aigu, avec d’évidentes implications pronostiques (4). Les patients présentant un défaut de perfusion myocardique ont un remodelage ventriculaire et un pronostic péjoratifs par rapport aux patients qui n’ont pas d’obstruction microvasculaire. Les segments myocardiques qui présentent un défaut de perfusion en IRM après revascularisation ne récupèrent pas en termes de cinétique régionale lors du suivi (5). L’étude de la perfusion myocardique au repos par IRM a d’autres applications potentielles. Chez les patients présentant une douleur thoracique compatible avec le diagnostic de syndrome coronaire aigu, la mise en évidence d’un défaut de perfusion myocardique par IRM a une valeur diagnostique ajoutée par rapport aux signes ECG et au dosage de la troponine (6). Rehaussement tardif et viabilité myocardique Durant les 10 à 15 minutes suivant l’injection i.v., le gadolinium s’accumule dans la zone de l’infarctus qui apparaît en hypersignal (figure 1). L’imagerie directe en haute résolution de l’infarctus du myocarde est très sensible et permet la détection des petits infarctus non transmuraux (7), des extensions infracliniques fréquentes au VD, ainsi que des nécroses de l’appareil sous-valvulaire. La supériorité de l’IRM sur les méthodes scintigraphiques est démontrée pour la mise en évidence des nécroses sous-endocardiques (8). En effet, l’IRM permet de déterminer l’extension de la nécrose au sein de la paroi myocardique, du sous-endocarde vers le sous-épicarde. La probabilité de récupération fonctionnelle au décours d’un syndrome coronaire aigu est inversement Figure 1. En haut : patient ayant présenté un infarctus latéral, basal et médian, non transmural (hypersignal, flèches) en vue petit axe et 4 cavités. Images acquises à J3, 10’ après injection i.v. de gadolinium. En bas : patient ayant présenté un infarctus antérieur étendu non transmural (flèches). 20 et étroitement corrélée au degré d’extension transmurale de la nécrose (9). La technique du rehaussement tardif se positionne désormais comme une méthode clinique de référence pour l’évaluation de la viabilité myocardique. L’IRM cardiaque de stress Par l’imagerie dynamique de la perfusion après injection de gadolinium, la mise en évidence d’un défaut de perfusion myocardique (hyposignal) en IRM au cours d’un stress pharmacologique (adénosine ou dipyridamole) a une sensibilité et une spécificité équivalentes à la tomographie par émission de positons pour le diagnostic d’insuffisance coronaire, avec l’angiographie conventionnelle comme méthode de référence (10). L’IRM de stress est réalisée en 30 mn, en une seule séance, avec une bonne tolérance et dans des conditions réglementaires de sécurité. L’étude de la fonction VG régionale segmentaire lors de l’IRM de stress sous dobutamine est validée pour la détection d’une ischémie myocardique, par comparaison à l’échocardiographie de stress (11). Le protocole complet de stress pharmacologique sous dobutamine est réalisé dans des conditions de sécurité équivalentes à celles de l’échocardiographie (40-50 µg/kg/mn, ± 1 mg d’atropine, > 85 % de la fréquence maximale théorique [FMT]). L’IRM offre une meilleure détection des contours myocardiques, une meilleure reproductibilité d’analyse de la fonction VG régionale, et ne souffre pas de problèmes d’atténuation acoustique. Au décours d’un infarctus du myocarde ou en cas de dysfonction VG chronique d’origine ischémique, la présence d’une réserve contractile en ciné-IRM sous faibles doses de dobutamine témoigne de la persistance d’une viabilité myocardique locale (12). Le tableau I résume les indications actuelles de l’IRM dans l’insuffisance coronaire. Tableau I. Indications de l’IRM dans l’insuffisance coronaire. Indication Classe Évaluation fonction VG et VD globale, masse Fonction VG régionale, repos et dobutamine Perfusion myocardique, IRM de stress Angiographie coronaire non invasive (sténoses coronaires) Angiographie coronaire non invasive (anomalies de naissance des coronaires) Angiographie coronaire non invasive (perméabilité des pontages) Vélocité du flux coronaire Imagerie de la paroi artérielle Infarctus récent et chronique Viabilité myocardique Thrombus ventriculaire CIV IM (infarctus aigu) Syndrome coronaire aigu I II II III I II Inv Inv I I II III III Inv – Classe I : information clinique utile, technique appropriée, peut être utilisée en première intention, littérature abondante. – Classe II : information clinique utile, souvent appropriée, d’autres techniques peuvent apporter une information similaire, littérature plus limitée. – Classe III : information clinique utile, mais peu utilisée, car d’autres techniques sont adaptées et adéquates. – Classe Inv : potentiellement utile, en cours d’investigation clinique. La Lettre du Cardiologue - n° 396 - juin 2006 M CARDIOPATHIES CONGÉNITALES L’IRM est la technique de choix en complément de l’échocardiographie pour l’étude des cardiopathies congénitales. Elle permet une étude anatomique unique par son approche tridimensionnelle, mais aussi l’analyse des flux, des défects et des shunts en les quantifiant (rapports de shunts). Les techniques angiographiques 3D sont adaptées pour mettre en évidence les anomalies vasculaires, de retour veineux, notamment. Le tableau II résume les principales indications. Tableau II. Indications de l’IRM dans les cardiopathies congénitales. Indication Évaluation initiale et suivi des cardiopathies congénitales de l’adulte Shunts (QP/QS) Cardiopathies congénitales complexes Anomalies du retour veineux pulmonaire ou systémique CIA (ostium primum et secundum) Anomalies des valves atrio-ventriculaires Ebstein, CAV CIV associée à d’autres anomalies complexes Anévrysmes et diverticules ventriculaires Volumes, masse et fonction ventriculaires Sténose pulmonaire supravalvulaire Sténose aortique supravalvulaire Malposition des gros vaisseaux Anévrysme de Valsalva Coarctation aortique Canal artériel Anomalies de naissance des coronaires Atrésie pulmonaire Classe I I I I II II II I II I II I I I I I I I Même classification que tableau I. Péricarde, gros vaisseaux Le péricarde apparaît sur les séquences spin-écho rapide pondérées T1 comme une séreuse fine (< 2 mm) en hyposignal, entourée de graisse épicardique et péricardique (hypersignal). Une épaisseur de plus de 4 mm est anormale et évoque une péricardite chronique. Le retentissement de la pathologie péricardique Tableau III. Indications de l’IRM dans la pathologie des gros vaisseaux. Indication Diagnostic et suivi des anévrysmes de l’aorte thoracique, syndrome de Marfan Dissection aortique aiguë Diagnostic et suivi des dissections aortiques chroniques Hématome aortique intrapariétal Ulcère aortique pénétrant Bicuspidie Anatomie et flux de l’artère pulmonaire Origine des gros vaisseaux Artères carotides Veines pulmonaires Même classification que tableau I. La Lettre du Cardiologue - n° 396 - juin 2006 Classe I II I I I II I I I I I S E A U P O I N T peut être évalué sur les images de ciné-IRM par l’analyse de la cinétique du septum ou la mesure du débit aortique (tableaux III et IV). L’IRM est bien adaptée à l’imagerie des gros vaisseaux, pour l’imagerie de la paroi (aorte, sang noir) ou l’imagerie angiographique (tableau III, figure 2). Tableau IV. Indications de l’IRM dans la pathologie péricardique, les tumeurs cardiaques et les cardiomyopathies. Indication Péricardite constrictive Tumeurs cardiaques et péricardiaques Thrombus ventriculaire CMH apicale CMH non apicale CMD (diagnostic différentiel avec origine ischémique) DVDA Cardiomyopathie restrictive Hémochromatose, thalassémie Non compaction Classe II I II I II I I II I II Même classification que tableau I. Figure 2. Exemples de pathologies aortiques : anévrysme de l’aorte ascendante (à gauche), dissection de l’aorte ascendante avec faux chenal thrombosé antérieur (flèches, au milieu), et ulcère athéromateux pénétrant de l’aorte thoracique descendante sur une image extraite d’une séquence d’angiographie tridimensionnelle (flèche, à droite). Masses cardiaques et paracardiaques Le ciné-IRM est la technique de choix pour l’imagerie morphologique, la précision des rapports anatomiques (tableau IV). Les techniques de caractérisation tissulaire permettent d’identifier un lipome, un myxome, et de différencier un thrombus. La prise de contraste oriente vers une pathologie bénigne ou maligne. Autres cardiomyopathies L’IRM est précise et reproductible dans l’évaluation de la morphologie et de la fonction VG et VD. Au cours des cardiomyopathies, l’IRM de contraste offre des aspects qui, bien que non spécifiques, permettent d’orienter vers une pathologie (tableau IV). Les cardiomyopathies dilatées primitives sont caractérisées, outre les paramètres morphologiques et de fonction ventriculaire, par l’absence de rehaussement tardif, qui les différencie des cardiomyopathies dilatées d’origine ischémique, ou par des prises de contraste nodulaires prédominant dans le sous-épicarde et évoquant alors une étiologie virale (13) (figure 3). Au cours des cardiomyopathies hypertrophiques, l’IRM permet l’imagerie morphologique détaillée, la mesure de la masse VG 21 M I S E A U P O I N T Figure 3. Patient présentant une myocardite. Images acquises 10’ après injection i.v. de gadolinium. Les prises de contraste sont nodulaires, plutôt vers le sous-épicarde, et prédominent sur la paroi inféro-latérale (flèches). ainsi que la mise en évidence d’une hypertrophie régionale (apicale), de l’obstruction sous-aortique, du mouvement systolique antérieur de la valve mitrale, des déformations myocardiques réduites et de l’infiltration fibreuse, qui revêt une valeur pronostique particulière (14). L’IRM permet également de suivre les patients après ablation septale. L’IRM représente une technique de choix pour l’exploration d’une dysplasie arythmogène du VD (15). Elle révèle les infiltrations graisseuses au niveau du myocarde VD sur les images pondérées T1, les anomalies de cinétique VD en ciné-IRM, l’amincissement pariétal du VD, les structures trabéculaires dysplasiques, les anévrysmes sacculaires, ainsi que la fibrose sur les images tardives après injection de gadolinium. Ces lésions sont particulièrement fréquentes au niveau de l’infundibulum pulmonaire. Dans les cardiomyopathies restrictives, l’infiltration du myocarde par de la fibrose ou d’autres tissus peut se traduire par une fonction systolique et une cavité VG de taille normale, une dysfonction diastolique sévère et une dilatation biauriculaire. L’IRM permet la caractérisation tissulaire au cours de ces processus pathologiques en mettant en évidence des granulomes sarcoïdosiques (hypersignal T2, hypersignal tardif après injection de gadolinium), des rehaussements tardifs nodulaires de dépôts amyloïdes, un hyposignal T1 et T2 dans l’hémochromatose, associé à un hyposignal hépatique marqué, ou une fibrose endomyocardique. nécessitant pas l’injection d’agent de contraste. Le sang circulant apparaît en hypersignal. Les images sont acquises en diastole. La saturation de la graisse supprime l’hypersignal épicardique et renforce ainsi le contraste entre l’artère coronaire et les tissus environnants. Ce type de séquence ne peut être réalisé en apnée. Une succession d’impulsions de radiofréquence permet de détecter la position de la coupole diaphragmatique droite et de synchroniser les acquisitions sur les mouvements respiratoires (écho-navigateur), durant environ 5 à 15 mn pour chacune des deux artères coronaires. Dans le cadre d’une étude internationale, la valeur diagnostique et la robustesse de l’ACRM ont été évaluées par comparaison à l’angiographie conventionnelle pour la détection des sténoses coronaires (16). La valeur prédictive négative pour éliminer une lésion significative du tronc commun ou des lésions tritronculaires est de 100 %. La valeur prédictive négative pour éliminer toute pathologie coronaire est de 81 %. L’efficacité diagnostique globale de l’IRM est de 72 %. Ces résultats encourageants sont obtenus dans des centres experts et ne peuvent être extrapolés à la pratique générale. Il est recommandé de réserver cette technique aux patients à risque faible ou modéré de présenter une maladie coronaire, mais pour lesquels le diagnostic doit être écarté. Enfin, un nombre important de patients coronariens sont porteurs d’endoprothèses coronaires et ces résultats ne peuvent s’appliquer à ce type de patients en raison des artéfacts de susceptibilité magnétique liés à la présence des stents. L’ACRM représente, avec le scanner multibarrette, la technique de référence pour la détection et le diagnostic des anomalies de naissance des coronaires (17). Dans ce cadre, l’IRM permet de bien préciser le trajet et les rapports anatomiques des artères coronaires anormales. L’IRM permet également de déterminer la perméabilité des pontages aorto-coronaires ou des pontages mammaires (18). L’IRM cardiaque est désormais de réalisation simple et standardisée. À côté de l’imagerie morphologique, cette modalité joue un rôle clinique de plus en plus important pour l’analyse du muscle cardiaque (fonction, perfusion, viabilité) dans la prise en charge des cardiopathies ischémiques et non ischémiques. ■ CARDIOPATHIES VALVULAIRES L’échocardiographie est la technique de référence. L’IRM permet de mesurer la surface aortique par planimétrie dans les sténoses aortiques, de mesurer la vitesse maximale du jet par contraste de phase. Elle permet l’appréciation semi-quantitative du volume d’une fuite mitrale ou aortique, en précisant son mécanisme. Bibliographie 1. Pennell DJ, Sechtem UP, Higgins CB et al. Clinical indications for cardiovascular magnetic resonance: consensus panel report. Eur Heart J 2004;25:1940-65. 2. Zerhouni EA, Parish DM, Rogers WJ, Yang A, Shapiro EP. Human heart: tagging with MR imaging. A method for noninvasive assessment of myocardial motion. Radiology 1988;169:59-63. 3. Garot J, Bluemke DA, Osman NF et al. Fast determination of regional myo- ANGIOGRAPHIE NON INVASIVE DES CORONAIRES PAR RÉSONANCE MAGNÉTIQUE (ACRM) La séquence acquiert un volume contenant plusieurs coupes d’environ 1 mm d’épaisseur, sans espacement, et dont la résolution spatiale est inframillimétrique. Il s’agit d’une séquence 3D ne 22 cardial strain fields from tagged cardiac images using Harmonic Phase (HARP) magnetic resonance imaging. Circulation 2000;101:981-8. 4. Wu KC, Zerhouni EA, Judd RM et al. The prognostic significance of microvascular obstruction by magnetic resonance imaging in patients with acute myocardial infarction. Circulation 1998;97:765-72. 5. Gerber BL, Garot J, Bluemke DA, Wu KC, Lima JA. Accuracy of contrastenhanced magnetic resonance imaging in predicting improvement of regional myocardial function in patients after acute myocardial infarction. Circulation 2002;106:1083-9. La Lettre du Cardiologue - n° 396 - juin 2006 M 6. Kwong RY, Schussheim AE, Rekhraj S et al. 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Parmi ces affirmations, lesquelles sont exactes ? a. l’angiographie coronaire non invasive des coronaires permet de détecter et quantifier les sténoses sur les coronaires épicardiques c. l’IRM cardiaque peut être réalisée chez les patients porteurs de stents coronaires ou de valves cardiaques mécaniques. d. au cours d’une cardiomyopathie dilatée hypokinétique, l’absence de prise de contraste tardive est en faveur d’une origine ischémique e. dans ce contexte, l’étiologie virale se traduit souvent par une prise de contraste nodulaire C FM a. préciser les caractéristiques d’une masse cardiaque ou paracardiaque b. déterminer avec précision la masse et les volumes ventriculaires c. quantifier l’importance d’une embolie pulmonaire d. déterminer la viabilité myocardique e. quantifier une fuite mitrale b. l’IRM de perfusion au cours d’un stress pharmacologique a une valeur diagnostique égale à la scintigraphie myocardique RÉPONSES 1. L’IRM a une grande valeur diagnostique en clinique pour : La Lettre du Cardiologue - n° 396 - juin 2006 16. Kim WY, Danias PG, Stuber M et al. Coronary magnetic resonance angiography for the detection of coronary stenoses. N Engl J Med 2001;345:1863-9. 1. a, b, d ; 2. b, c, e. AUTOQUESTIONNAIRE 15. Tandri H, Saranathan M, Rodriguez ER et al. Noninvasive detection of myocardial fibrosis in arrythmogenic right ventricular cardiomyopathy using delayed-enhancement magnetic resonance imaging. J Am Coll Cardiol 2005;45: 98-103. 23