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Les marchés en
résumé
Novembre 2016
Il est loin d’être certain
que les politiques
économiques de Trump
(« Trumponomics »)
parviendront à accélérer
la croissance économique
américaine de manière
durable.
Contexte
• La perspective d’un accroissement de la relance budgétaire dans la foulée de l’élection
de Donald Trump à la présidence américaine a fait grimper les attentes de reflation et
ainsi remis en question, du moins temporairement, la thèse consensuelle d’une faiblesse
prolongée des taux d’intérêt.
• Les États-Unis se rapprochant du plein-emploi, la combinaison de baisses d’impôt, de
dépenses d’infrastructures et de déréglementation potentielles pourrait stimuler l’activité
économique, et ainsi alimenter l’inflation.
• L’incertitude à l’égard des politiques s’est généralement accentuée aux États-Unis au
lendemain de l’élection, surtout en ce qui a trait au commerce international, à la politique
étrangère et aux priorités de politiques intérieures.
• Le contexte mondial demeure caractérisé par la faiblesse de la croissance et de l’inflation.
Malgré la récente amélioration des données économiques, on ne sait pas encore si les
États-Unis pourront se démarquer à ce chapitre.
• Même si l’on ignore encore les détails du plan de M. Trump en matière de fiscalité et de
dépenses, le contexte macroéconomique mondial nous laisse entrevoir un multiplicateur
budgétaire peu élevé.
Perspectives
• Le dollar s'est généralement apprécié à la suite à l’élection. Les monnaies des pays
émergents, en particulier le peso mexicain, ont été particulièrement touchées. Si l’accord
de libre-échange nord-américain (ALENA) devait être considérablement modifié ou
éliminé, le peso pourrait s’affaiblir encore davantage.
• Si l’administration Trump met en œuvre d’importantes réformes fiscales et augmente
considérablement les dépenses d’infrastructure, les attentes d’inflation pourraient
augmenter et le rythme de resserrement de la Réserve fédérale américaine pour 2017 et
les années suivantes pourrait surprendre les investisseurs par sa rapidité.
• La victoire de M. Trump, qui suit de près le vote sur le Brexit, soulève des inquiétudes
quant à la montée des mouvements populistes partout en occident. Les regards se
tournent maintenant vers le référendum sur la réforme constitutionnelle en Italie qui se
tiendra au début décembre, puis se braqueront sur les élections qui auront lieu aux Pays-Bas (mars), en France (avril) et en Allemagne (fin octobre). • La ligne de conduite qu’adoptera Donald Trump à l’égard du commerce international sera
surveillée de très près étant donné sa rhétorique protectionniste durant la campagne.
Les premiers risques de la nouvelle administration, qui concernent les accusations de
manipulation de la monnaie contre la Chine et la renégociation de l’ALENA, pourraient
donner le ton pour le reste du mandat. • Pour ce qui est des actions, nous préconisons la prudence parce qu’elles sont
généralement pleinement évaluées et que les chocs extérieurs et les flambées de volatilité
boursière sont en hausse.
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Novembre 2016
• La croissance des États-Unis, de l’Europe et de la Chine demeure inférieure aux
tendances – quoique les éventuelles mesures de relance budgétaire aux États-Unis
pourraient changer la donne – et l’étendue des répercussions du Brexit sur l’Europe
demeure encore inconnue.
• La Fed devrait relever les taux lors de sa réunion de décembre, mais le léger
resserrement des conditions financières au lendemain de l’élection a empêché le marché de prendre en compte une accélération du rythme de normalisation des taux.
• Le contexte des marchés émergents s’est légèrement amélioré récemment, mais il
demeure néanmoins fragile. Le risque d’un atterrissage brutal de l’économie chinoise
semble pour le moment écarté, mais comme le rebond est largement attribuable au
crédit, ce n’est peut-être que partie remise.
• Taïwan et la Corée du Sud suivent actuellement des voies divergentes, le futur du
premier étant plus étroitement lié au iPhone et celui de la deuxième dépendant
davantage de Samsung, qui dû procéder à un rappel embarrassant de son téléphone
intelligent vedette. Une grève chez Hyundai et l’effondrement de Hanjin Shipping
ont également nui à l’économie sud-coréenne, tout comme le contexte politique
incertain.
• L’importante dépréciation du yen, survenue peu après l’élection américaine, pourrait
aider les exportateurs japonais, dont les bénéfices ont été malmenés.
Risques
• La croissance mondiale étant déjà inférieure à la moyenne, toute entrave
additionnelle au commerce pourrait la plomber encore davantage.
• Pendant la campagne électorale, Donald Trump a indiqué son intention de
renégocier l’ALENA, d’imposer des mesures de représailles commerciales à la Chine,
d’interrompre le versement des salaires aux travailleurs migrants et de déporter les
immigrants clandestins. Il a également répété à plusieurs reprises qu’il entendait
réduire la présence américaine à l’échelle mondiale.
• Le vent de populisme qui a favorisé la victoire du Brexit et l’élection de Trump
pourrait influencer le référendum et les élections qui auront lieu en Europe au cours
des 12 prochains mois, ce qui pourrait déstabiliser l’Union européenne.
• Les réductions d’impôt proposées par Donald Trump pour stimuler la croissance
pourraient ne pas suffire à insuffler une énergie importante et durable à l’économie
puisqu’il est probable que ces réductions avantageront principalement les plus
nantis, généralement plus portés à épargner, plutôt que les contribuables à revenu
faible ou moyen, historiquement plus susceptibles de consommer. L’absence d’un
multiplicateur budgétaire pourrait considérablement creuser le déficit budgétaire
américain.
• La Chine peine à réduire son endettement ou à éliminer sa surcapacité. La croissance
s’est maintenue à court terme, mais au prix d’un report des réformes nécessaires
pour générer une croissance à long terme durable.
• Les risques géopolitiques feront l’objet de toute l’attention puisqu’une nouvelle
administration prend la barre des États-Unis au début de l’année qui vient. Certains
coins chauds, comme la mer de Chine méridionale, la Corée du Nord ou la Syrie,
pourraient donner du fil à retordre à M. Trump.
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• Les capitaux sortent toujours régulièrement de la Chine et continuent d’affaiblir le
yuan, pour le ramener à son plus bas niveau en huit ans. La dépréciation du yuan
crée des problèmes politiques, au moment où Trump accuse la Chine de manipuler
sa monnaie. Des frictions commerciales pourraient freiner la croissance déjà
anémique de l’économie mondiale.
• L’appréciation du dollar américain pourrait déclencher une autre vague de baisses
des prix des produits de base, ce qui pourrait nuire aux pays émergents qui
exportent ces produits.
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