vie professionnelle Les collaborations interprofessionnelles E. Senbel* D evant l’évolution attendue de la démographie médicale (réduction du nombre de médecins, répartition inégale sur le territoire), la loi “Hôpital, Santé, Patient, Territoires” évoque la possibilité du développement des collaborations interprofessionnelles pour les soins primaires (article 17). Il est mentionné que ces expérimentations doivent faire l’objet d’un projet soumis à l’Agence régionale de santé (ARS), dans le respect du cahier des charges élaboré par la Haute Autorité de santé (HAS). En quoi cela consiste-t-il précisément et dans quelle mesure le rhumatologue est-il concerné ? Définition et historique * Rhumatologue, Marseille. Avant tout, on distingue les “délégations de tâches”, pour lesquelles le transfert se fait sans formation, du donneur au receveur (par exemple, la vaccination antigrippale, qui représente en fait la perte d’un acte au profit d’une autre profession sans contrepartie), du véritable “transfert” avec formation du receveur, correspondant bien plus au schéma de collaboration interprofessionnelle. Cette dénomination a été retenue par la HAS, car la notion de transfert ou de délégation implique que la responsabilité de l’acte incombe encore au médecin. Si l’on refait l’historique de ce qui a été étudié en France, on en trouve les premières traces tangibles en 2003, dans le rapport d’étape Berland, qui traite du “transfert de tâches et de compétences entre les professions de santé”, et propose de créer le métier d’infirmière clinicienne spécialisée en soins primaires. Celle-ci “participerait au sein de cabinets de groupe à la prise en charge de patients dans le cadre du conseil, de l’éducation, de la prévention, du suivi de traitements”. Cela conduit l’Afssaps puis la HAS à colliger les expérimentations réalisées en France et à produire, après une analyse des témoignages des professionnels de santé, un rapport établissant les bases méthodologiques pour la réalisation d’un cahier des charges (avril 2008), puis un rapport de synthèse sur les nouvelles formes de coopération entre professionnels de santé (juin 2008). 36 | La Lettre du Rhumatologue • N° 350 - mars 2009 En résumé, les expérimentations conduites (13 au total) ont porté sur : ➤➤ un acte technique : échographie (thyroïdienne, abdominale, etc.), échocardiographie (estimation d’une partie des paramètres cardiaques : taille des parois, flux et volumes cardiaques), exploration fonctionnelle digestive (pHmétrie ambulatoire des 24 heures, manométrie œsophagienne, etc.) ; ➤➤ une consultation centrée sur la prévention et le dépistage : mise à disposition, dans des cabinets de groupe de médecins, d’une infirmière de santé publique (ASALEE [Action de santé libérale en équipe] : prévention, éducation thérapeutique du malade pour diabétiques de type 2), consultation diététique pour les malades diabétiques de type 2, entretien pré-don du sang ; ➤➤ des expérimentations couvrant un segment de prise en charge (évaluation de l’état de santé du malade en vue de la reconduction d’un traitement, identification d’un problème et élaboration d’une solution pour le résoudre en vue de la reconduction de la chimiothérapie en neuro-oncologie et en pathologie prostatique) ou des maladies chroniques (évaluation clinique et paraclinique du malade avec une hépatite chronique ou malade hémodialysé en centre). Dans ces expérimentations, il a été possible de modifier la répartition des tâches entre médecins et professionnels paramédicaux, dans des conditions satisfaisantes de qualité et de sécurité pour les patients. Exemples à l’étranger Le degré de compétence des paramédicaux diffère notablement d’un pays à l’autre, et le mode de fonctionnement global du système varie de l’ultra­ libéral au “tout-étatisé”. Cela influe sur le mode de rémunération des acteurs et sur leur niveau d’inter­ vention. L’objectif est d’ailleurs différent dans les pays à système de santé onéreux (États-Unis) où la réduction des coûts est obtenue par la substitution (l’auxiliaire médical fait “à la place du médecin” pour vie professionnelle un salaire moins élevé), et dans les pays à faible performance (Grande-Bretagne) où l’augmentation de la qualité résulte de la coopération interprofessionnelle. On retrouve cependant la même problématique dans tous les systèmes, ce qui oriente les collaborations vers la prise en charge des maladies chroniques avec promotion de l’éducation thérapeutique. Par ailleurs, plus la densité médicale est faible et moins la hiérarchie est marquée, plus se mettent en place facilement des transferts importants. Les modalités de mise en place diffèrent ainsi selon les pays. En Allemagne et aux Pays-Bas, on a opté pour des “assistantes de médecin”, nombreuses mais faiblement formées et rétribuées, essentiellement dédiées à des tâches administratives. En Suisse, la délégation est un “sujet tabou”. Il n’existe d’ailleurs pas d’infirmière libérale. En Italie, il y a pénurie d’infir­mières, celles-ci n’étant par ailleurs pas très bien formées. Le problème serait plus de transférer des tâches des infirmières vers des administratifs, car les activités d’accueil, de prise de rendez-vous, etc., occupent 69 % du temps de travail de l’infirmière. Parmi les pays les plus avancés dans ce domaine, on trouve principalement le Québec et la GrandeBretagne. On peut citer la création, en 2000, de groupes de médecins de famille au Québec, auxquels sont associés des infirmières aux compétences étendues (prévention, promotion, dépistage, gestion de cas, suivi systématique des clientèles vulnérables, etc.) et une dizaine de médecins. Ces infirmières praticiennes ont toutes suivi une formation de niveau master et bénéficient de ce fait d’une grande autonomie. Ces groupes offrent une gamme de services médicaux de première ligne, 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7. Ils ont été créés pour améliorer l’­accessibilité aux soins et pour promouvoir la prise en charge globale des patients et la continuité des soins. Ce modèle inspire largement les politiques actuelles, mais l’extension de la formation des infirmières n’est pas à l’ordre du jour pour des raisons économiques, du fait à la fois du coût de cette formation, mais aussi de la rémunération qu’elle entraîne. Pourtant, il est important, comme la HAS le suggère, de revoir la formation des professionnels de santé en identifiant plusieurs niveaux de compétence des paramédicaux. L’écart important entre la formation d’un médecin (11 ans) et celle d’une infirmière (3 ans) crée un cadre trop rigide, qu’il est important d’assouplir par des formations adaptées. Ainsi, ces professions paramédicales pourront devenir plus attrayantes grâce à la reconnaissance de nouvelles compétences et à l’évolution des carrières. Au Royaume-Uni, si la place des infirmières dans le secteur des soins primaires est ancienne, elle s’est encore développée depuis 15 ans. Les réformes engagées dans ce secteur comportent un système d’incitations financières pour encourager les cabinets de médecins généralistes à recruter des infirmières. Les infirmières réalisent dans ce cadre des consultations de premier recours pour des problèmes mineurs, le suivi des malades chroniques stabilisés ou une activité d’éducation et de promotion de la santé. Dans de nombreux pays (Royaume-Uni, Pays-Bas, Norvège, Finlande, États-Unis ou Canada), au-delà des soins primaires, la réalisation des examens d’échographie est assurée par des manipulateurs, sous la responsabilité d’un médecin radiologue. De même, les endoscopies digestives peuvent être réalisées par des infirmières préalablement formées. Un système relativement avancé existe en Catalogne, avec délégations claires, responsabilités assignées et compétences identifiées. Cela a nécessité la réorientation de la formation infirmière, avec résolution de plus de problèmes au niveau des soins primaires. Un quart des consultations sont gérées par l’infirmière. À noter : le système est fondé uniquement sur le salariat. On trouve aussi des auxiliaires infirmiers formés en 2 ans. Le spécialiste n’est accessible qu’après consultation auprès du médecin généraliste. Ce type de filière a malheureusement tendance à devenir la règle en Europe. La France vient d’ailleurs de perdre son premier rang de système de santé depuis la réforme de 2004, qui a instauré la désignation du médecin traitant. On ne trouve nulle part de système dans lequel les collaborations au niveau du médecin spécialiste sont formalisées. Expérimentations de la HAS Le cahier des charges des expérimentations de la HAS, qui conditionne la mise en place de nouvelles collaborations interprofessionnelles, s’articule autour de 4 grands chapitres. Une démarche projet et une formalisation rigoureuse Dans le pilotage du projet, le rôle pivot du médecin est souligné à de nombreuses reprises. Il s’agit ­d’apprendre à s’appuyer sur des compétences spécifiques, sans que cela remette en cause sa légitimité La Lettre du Rhumatologue • N° 350 - mars 2009 | 37 vie professionnelle dans la prise en charge. De même, la valorisation du rôle de “professionnel de santé expert” revient ­régulièrement comme le moteur principal de la réussite de cette collaboration. Les expérimentations montrent que les freins culturels s’estompent dès lors que le professionnel de santé expert a prouvé la légitimité de son intervention par une amélioration de l’organisation et de la prise en charge du patient. Pour ce faire, la HAS recommande : ➤➤ une communication claire sur la complémentarité des compétences ; ➤➤ une analyse de l’organisation actuelle pour mieux dimensionner le projet en fonction des contraintes pratiques ; ➤➤ un pilotage réalisé par deux personnes complémentaires : un leader médical et un coordonnateur opérationnel ; ➤➤ la formalisation du projet, pierre angulaire de cette démarche collective. La formalisation permet une clarification nette des positionnements et du fonctionnement a priori, et un consensus en amont sur tout le processus. Il est préférable que l’ensemble des acteurs principaux soient intégrés le plus vite possible dans la conception et la mise en œuvre du projet. La formalisation précise et écrite du projet, selon les différentes étapes énumérées ci-dessous, favorise sa reproductibilité, indépendamment des personnes associées : ➤➤ clarification et finalité du projet ; ➤➤ définition précise de la fonction et du positionnement dans l’organisation ; ➤➤ description exhaustive des pratiques et des responsabilités de chacun ; ➤➤ type de patients pris en charge ; ➤➤ élaboration et validation collectives des protocoles et procédures ; ➤➤ identification des moyens nécessaires : formation, construction des outils de suivi et de coordination ; ➤➤ typologie des lieux, organisation du temps ; ➤➤ définition des méthodes permettant l’évaluation des pratiques. Cette formalisation doit cependant être réactive dans le temps, avec une place réservée aux initiatives, afin de favoriser l’émergence sécurisée des “bonnes idées qui méritent d’être généralisées”. Des acteurs motivés et formés La HAS insiste sur la relation de confiance nécessaire entre les médecins et les autres professionnels de santé. Cela justifie un volontariat de la part du 38 | La Lettre du Rhumatologue • N° 350 - mars 2009 professionnel ainsi qu’une sélection par les médecins, et privilégie les paramédicaux jouissant d’une expérience de la pathologie ou de la pratique à mettre en œuvre. Des qualités personnelles sont requises : appétence pour la formation, motivation à s’investir dans de nouvelles fonctions, conscience de son rôle et de ses limites et capacité à travailler en collaboration. La formation sera assurée par la pratique (compagnonnage) avec une période d’observation, des études de cas, une période de mise en pratique avec le médecin, puis sans le médecin, avec contrôle a posteriori. Cela permet entre autres au professionnel de proposer des stratégies thérapeutiques, et d’identifier des situations dans lesquelles l’intervention du médecin responsable est nécessaire. Une étape de formation théorique est aussi nécessaire, afin de maîtriser la pathologie concernée ainsi que les stratégies thérapeutiques recommandées. Il faut définir le “point d’équilibre” entre formation théorique et formation pratique, afin de rendre les acteurs de santé confiants en leur niveau de compétence. Une prise en charge globale et pluridisciplinaire Des outils doivent être inventés et une information doit accompagner leur mise en place. Le protocole doit définir le temps de validation par le médecin (systématique ou par intervalle selon la pratique concernée) et le médecin autorisé à superviser (référent, médecin présent, etc.). Il faut éviter le désinvestissement du médecin, ne pas refaire le travail du professionnel expert et intégrer le temps de supervision dans l’organisation générale. Ces obstacles sont à anticiper lors de la “protocolisation”. Nécessairement, sera abordée la modification du cadre du prescrit. Cette responsabilité nouvelle peut constituer un changement de position vis-à-vis du médecin, s’accompagnant d’un risque d’épuisement. Une organisation revisitée Une organisation stable, menée pas à pas, sans dispersion (éviter de mener plusieurs expériences à la fois) est souhaitable. Celle-ci peut parfois se faire à moyens constants, sachant que la mise en place de l’expérimentation sera forcement accompagnée d’une surcharge de travail. vie professionnelle Un besoin nouveau de coordination apparaît : certaines expérimentations ont nécessité un bureau chargé de la gestion, de la coordination, de la mise en place des évaluations, du suivi d’indicateurs et d’élaboration du protocole, parfois assisté par un cabinet de consultants. On met l’accent sur la reconnaissance du temps dédié à l’établissement de comptes-rendus et au partage d’informations, ainsi qu’à la mise en place de procédures d’alerte. La circulation de l’information par le biais de dossiers partagés et d’une normalisation de comptes-rendus est une condition nécessaire. Il ne faut pas non plus négliger l’information du patient, qui doit connaître le statut du professionnel qui le prend en charge. Un obstacle en ville peut être la disjonction entre l’activité principale du médecin en cabinet et des infirmières au domicile. Le développement de structures communes apparaît donc déterminant. L’évaluation du projet lors de sa mise en place, en cours de réalisation et à l’issue de celle-ci, est au final une donnée prépondérante. Celle-ci devra démontrer la faisabilité, l’acceptabilité, la sécurité et une qualité de soins au moins équivalente à la pratique courante. Une vraie démarche d’évaluation des pratiques professionnelles (EPP) et l’exploration des enjeux économiques compléteront la validation de cette expérimentation. Accompagner la mise en place de ces collaborations Dans tous les cas, les limites sont d’ordres démographique (nombre insuffisant d’infirmières qualifiées pour prendre le relais du médecin), économique (dans le schéma de paiement à l’acte, on n’arrive pas à placer le coût de la collaboration) et structurel (le travail en dehors de structures complique la mise en place de la collaboration). Voici quelques-unes des réponses proposées. Redéfinir le rôle des infirmiers Cela consiste à modifier le cadre juridique d’exercice des infirmières, en redéfinissant leur domaine de compétences par des “missions”, comme pour les sages-femmes, plus que par des listes d’actes autorisés (109 à ce jour, définis dans l’article L.4161 du code de la santé publique). On pourrait ajouter que l’augmentation du nombre global des infirmières et/­ou une meilleure répartition géographique doivent aussi être envisagées. Créer des filières de formation complémentaires La HAS propose 3 niveaux de formation des paramédicaux : ➤➤ un socle commun minimal équivalent à l’actuel diplôme d’État (DE) des infirmières ; ➤➤ un approfondissement dans un domaine particulier (par exemple, infirmière en hémodyalise) : un infirmier spécialisé en suivi de biothérapie pourrait être envisagé à cet échelon ; ➤➤ un nouveau référentiel métier de niveau master (par exemple, infirmière spécialisée dans le suivi en cancérologie, infirmière assistante en rhumatologie) : ce niveau serait particulièrement adapté aux collaborations interprofessionnelles. Revoir la rémunération des professionnels de santé Plusieurs pistes sont à évaluer : ➤➤ attribuer des enveloppes par pathologie avec des contrats de répartition entre professionnels de santé impliqués ; ➤➤ financer les frais fixes de fonctionnement de maisons de santé, permettant soit le salariat du paramédical par le médecin, soit le transfert de certaines tâches à moindre coût sans perte de revenu pour le médecin ; un financement spécifique à la mise en place du système, coûteux en temps et en organisation, est prévu. Ces différents aspects économiques favoriseraient des structures de travail communautaires en cabinets de groupes ou en centres de santé avec spécialistes itinérants et personnels infirmiers fixes, ce qui résoudrait du même coup le problème des “déserts médicaux” et celui de la collaboration. Les freins actuels ne sont pas négligeables en pratique de ville. Le paiement à l’acte valorise l’exercice individuel et n’encourage pas les médecins à transférer une partie de leur activité vers d’autres professionnels. Ainsi, l’exemple de la coopération entre ophtalmologues et orthoptistes a révélé que l’équilibre économique, avec la prise en compte du salaire du professionnel paramédical, n’était atteint que pour les médecins en secteur 2. Consciente de cet état de fait, la HAS prône une évolution du mode de rémunération des libéraux vers des “schémas mixtes”, comprenant un financement global de la prise en charge de certains patients. La Lettre du Rhumatologue • N° 350 - mars 2009 | 39 VIE PRoFESSIoNNELLE Le cas des rhumatologues Concernant la rhumatologie, l’ensemble des travaux analysés ci-dessus permet de proposer des projets selon le cahier des charges de la HAS. Sur le plan clinique, les rhumatismes inflammatoires chroniques, l’ostéoporose et la lombalgie chronique représentent des pathologies se prêtant particulièrement bien à ces projets, puisqu’il s’agit de pathologies chroniques avec une dimension d’éducation thérapeutique majeure, une possibilité d’interventions adaptées selon le niveau de compétence des acteurs de santé, et des référentiels existants satisfaisants sur lesquels s’appuyer pour “protocoliser” les collaborations. On citera par exemple, pour les rhumatismes inflammatoires chroniques : la décision de poursuite d’un traitement de fond ou de son éventuelle modification, la gestion des effets indésirables d’une biothérapie ; pour l’ostéoporose : l’évaluation des facteurs de risque et la suggestion de prescription d’une ostéodensitométrie, le suivi de l’observance d’un traitement anti-ostéoporotique ; pour la lombalgie chronique : l’évaluation du risque de passage à la chronicité de la pathologie évoluant depuis plus de 1 mois. Il serait possible de développer le versant médicotechnique. On pourrait ainsi imaginer former des infirmières ou des paramédicaux pour des actes simples et “protocolisables” (réalisation et surveillance de tractions vertébrales, échographie articulaire dans les rhumatismes inflammatoires, etc.). Conclusion Les collaborations interprofessionnelles sont un formidable champ d’exploration pour résoudre le problème de la démographie médicale et de l’aménagement territorial. La mise en place d’une expérimentation en rhumatologie, sans négliger les freins et contraintes juridiques, économiques et structurelles, ainsi que les nécessaires modifications du cadre actuel de l’exercice médical et paramédical, sont une nécessité afin de se “tenir prêt” pour répondre à cette nouvelle façon d’appréhender l’exercice médical. La rhumatologie se prête volontiers à cette nouvelle organisation du fait de la variété des pathologies chroniques, de l’effort de “protocolisation” effectué ces dernières années et de la nécessité de lutter contre la “catastrophe démographique” qui nous attend. À nous de faire l’effort de concevoir et de mettre en place des projets pertinents et motivants pour dégager l’avenir de notre spécialité et valoriser la rhumatologie. ■ Pour en savoir plus… • Nouvelles formes de coopération entre professionnels de santé. Rapport de synthèse des évaluations quantitatives et recueil de l’avis du malade. HAS juin 2008 [www. has-sante.fr]. • Bases méthodologiques pour la réalisation d’un cahier des charges. HAS avril 2008 [www.has-sante.fr]. • Les pratiques actuelles de coopération : analyse des témoignages des professionnels de santé. HAS décembre 2007 [www.has-sante.fr]. • Coopération des professions de santé : le transfert de tâches et de compétences. Rapport d’étape présenté par le Pr Yvon Berland, 2003. 40 | La Lettre du Rhumatologue • N° 350 - mars 2009 • Délégation, transferts, nouveaux métiers… Comment favoriser des formes nouvelles de coopération entre professionnels de santé ? Recommandation HAS en collaboration avec l’ONDPS, avril 2008. • Paul C, Fainsilber P. La France est-elle prête au transfert de tâches en médecine générale ? La revue du praticien. Médecine générale 2005;682-3:223-5.