UE10 – Système neurosensoriel Dr Taha Date : 17/01/2017 Promo : DFGSM3 Plage horaire : 14H-17H Enseignant : Dr Saïd TAHA Ronéistes : OMARJEE Mohammad RADJABALY Kayyum Organisation générale du système nerveux central I. Configuration extérieure du cerveau 1. Les scissures A. Face externe B. Face interne 2. Les lobes du cerveau A. Le lobe frontal B. Le lobe pariétal C. Le lobe occipital D. Le lobe temporal E. Lobe du corps calleux F. Lobe de l’insula 3. Commissures inter-hémisphériques A. Corps calleux B. Le trigone, ou fornix C. La commissure blanche antérieure D. La commissure blanche postérieure II. Configuration intérieure du cerveau 1. Ventricules cérébraux A. Ventricules latéraux B. Troisième ventricule 2. Noyaux gris centraux A. Corps striés 3. La fosse cérébrale postérieure 4. Vascularisation cérébrale A. Artère cérébrale antérieure B. Artère cérébrale moyenne C. Artère cérébrale postérieure D. Artère choroïdienne antérieure Dans un souci de lisibilité, tous les schémas du cours ne figurent pas sur cette ronéo. Il est par contre très intéressant d’aller y jeter un œil, pour faciliter la compréhension. Page 1 sur 23 I. Configuration du cerveau L’encéphale est constitué du cerveau mais également du tronc cérébral et du cervelet. Le cerveau est la portion la plus volumineuse (4/5) et la plus hautement différenciée du névraxe. Il est contenu dans l’enveloppe méningée de la fosse cérébrale, séparée de la fosse cérébelleuse par la tente du cervelet. Du point de vue embryologique, il dérive de la première vésicule cérébrale, et porte le nom de Télencéphale (Telencephalon). Une longue scissure inter hémisphérique, sagittale, le sépare en deux hémisphères, droit et gauche, unis: Par les commissures inter hémisphériques (corps calleux et trigone cérébral), Avec le tronc cérébral et le cervelet par les pédoncules cérébraux. Ses dimensions moyennes sont les suivantes: longueur = 17 cm largeur = 14 cm hauteur = 13 cm. Son poids moyen entre1 100 g et 1200g. La surface extérieure du cerveau est parcourue par un certain nombre de reliefs, séparés entre eux par des sillons. Selon leur profondeur, on distingue : Les scissures : régulières, constantes et fixes, elles séparent les lobes du cerveau Les sillons, plus secondaires, moins profonds, qui séparent les circonvolutions (gyrus). Dans certains cas ces dernières forment des lobules (réduits, mais bien délimités) ou des plis de passage (unissant deux lobes ou deux circonvolutions Les incisures, ou scissures courtes, qui forment de simples encoches. 1. Les scissures A. Face externe Au niveau de la face externe du cerveau, on retrouve trois scissures qui délimitent quatre lobes : Scissure de Sylvius ou scissure latérale (sulcus lateralis), la plus importante et la plus profonde qui sépare le lobe frontal et pariétal du temporal. Longue de 11 cm qui s’oriente en bas et en avant. A l’intérieur de cette scissure, on peut trouver l’artère Sylvienne irriguant le lobe frontal et temporal. Lorsqu'on écarte les lèvres de cette scissure, sur la face externe, on aperçoit en profondeur un lobe caché, le lobe de l'insula. Scissure de Rolando ou scissure centrale (sulcus centralis) qui sépare le lobe frontal du pariétal. Oblique en bas et en avant, elle est longue de 9 cm. Sépare en avant le territoire moteur et en arrière le territoire pariétal sensitif. A ce niveau, il y a une petite portion où la scissure s’arrête et forme une communication entre le lobe frontal et le lobe pariétal qu’on appelle l’opercule central, repère pour les chirurgiens. Cet opercule est inconstant. Scissure Perpendiculaire Externe ou pariéto-occipitale (sulcus parietooccipitalis) : située à la partie postérieure de l'hémisphère. Très courte, à 5 cm en avant du pôle occipital. Sépare le lobe pariétal du lobe occipital. Elle est complétée en bas par une incisure : l'incisure Préoccipitale (incisura preoccipitalis). Page 2 sur 23 B. Face interne La face interne du cerveau est plane et verticale, en forme de croissant, et correspond à la scissure interhémisphérique (où passe la faux du cerveau) et s'enroule d'avant en arrière autour des commissures interhémisphériques (véritable pont transversal de substance blanche). On y retrouve trois scissures : Scissure Calloso-Marginale ou du cingulum (sulcus cinguli) : située à la face interne de l'hémisphère, elle présente un trajet en S italique, contient l’artère calloso-marginale et comporte trois portions : Antérieure, oblique en haut et en avant, depuis le bec du corps calleux, Moyenne, en courbe à concavité inférieure, parallèle à la face supérieure du corps calleux, Postérieure, ascendante, en arrière du lobule para central, jusqu'au bord supérieur de l'hémisphère. Elle sépare la région frontale (débordant en médial) du gyrus cingulaire (immédiatement au-dessus du corps calleux) qui a son importance au niveau du système limbique. Dans sa partie postérieure, la scissure se courbe vers l’arrière pour séparer de façon nette le pariétal ascendant et le pariétal postérieur. De plus, au-dessus de cette partie postérieure, on a une région qui fait communiquer le frontal ascendant avec le pariétal ascendant; il s’agit du lobule para-central. Scissure Perpendiculaire Interne ou pariéto-occipitale (sulcus parieto-occipitalis), longue et profonde, où elle se termine en arrière du bourrelet du corps calleux. Scissure Calcarine (sulcus calcarinus, du latin calcar : l'éperon) : elle naît au-dessus du pôle occipital, et se dirige vers la scissure perpendiculaire interne. Page 3 sur 23 Vue médiale de l’hémisphère gauche : Le lobe quadrilatère (faisant partie du lobe pariétal) est délimité par la scissure pariéto-occipitale interne ou scissure perpendiculaire interne et séparé du gyrus cingulaire via la scissure sous pariétale. Il se trouve en arrière de la partie postérieure ascendante de la scissure callosomarginale. On voit également ici le lobule para-central, qui fait communiquer le pariétal ascendant et le frontal ascendant. Au niveau de la partie interne du lobe occipital, la scissure calcarine qui permet la séparation la 1° circonvolution occipitale de la 6°. De plus, le cortex à l’intérieur de cette scissure correspond à la projection des voies visuelles : il s’agit de l’aire visuelle primaire. Au niveau de la région temporale interne, la 5° circonvolution temporale subit une sorte d’enroulement qui va définir l’uncus. Ce dernier contient des structures appartenant au rhinencéphale (rôle dans le système limbique). Au niveau pathologique, l’uncus peut s’engager au niveau du trou occipital et donc comprimer le tronc cérébral. On aura essentiellement des problèmes sensitifs tels que l’épilepsie temporale de type « déjà vu »… 2. Les lobes du cerveau Les scissures que nous venons d’évoquer permettent de séparer le cerveau en plusieurs lobes. Ainsi, au sein d’un hémisphère, on aura le lobe frontal, le lobe temporal, le lobe pariétal, le lobe occipital, et, plus profondément, le lobe du corps calleux, et le lobe de l’insula. On voit les structures frontales en rouge, pariétales en bleu. Le rouge foncé représente les structures motrices, tandis que le bleu foncé désigne les structures de la sensibilité cutanée, tendineuse… Derrière cette partie bleu foncée, toujours dans le lobe pariétal, se trouve des aires associatives intervenant dans la sensibilité kinesthésique (proprioception), et des connexions vers le faisceau pyramidal (qui n’est donc pas uniquement constitué de structures motrices). La partie occipitale est en vert, et est le siège de la vision. La partie temporale est en jaune. On voit en mauve le gyrus temporal 5, dont une partie s’associe avec le gyrus cingulaire (en orange) pour former le grand lobe de Broca (mémoire, émotions) Page 4 sur 23 A. Le lobe frontal Limité en arrière par la scissure de Rolando, en bas par la scissure de Sylvius, et en dedans par la scissure callosomarginale, il représente 40 % du poids total du cerveau. Il est volumineux car une grosse partie des analyses et processus se font dans le lobe frontal. Il comprend quatre circonvolutions : Première frontale (F1) ou frontale supérieure (Gyrus frontalis superior) qui se poursuit jusqu'au corps calleux, Deuxième frontale (F2) ou frontale moyenne (Gyrus frontalis medius) ; Troisième frontale (F3) ou frontale inférieure (Gyrus frontalis inferior) occupant le reste du lobe, audessous du sillon frontal inférieur. Elle est formée de 3 régions : la part orbitalis, la pars triangularis, et la pars opercularis. La pars opercularis a un rôle dans le langage, sa dénomination ancienne étant l’aire de Broca. En fait, on s’est rendu compte en faisant de la chirurgie éveillée que cette aire de Broca varie d’un individu à un autre. Les travaux de certaines équipes laissent à penser que l’aire de Broca est éparpillée, jusqu’à 5 cm autour de la pars opercularis. C’est à cause de ça qu’on effectue des chirurgies éveillée, pour s’assurer que l’exérèse d’une tumeur de cause pas de dommage à la parole. Frontale ascendante ou pré-centrale qui est verticale (Gyrus precentralis F4) : entre la scissure de Rolando et le sillon pré-rolandique. Il s’agit du siège des motoneurones. Elle a un rôle moteur pur. A la partie inférieure de la frontale ascendante (FA), on trouve l’opercule rolandique qui permet une continuité entre la FA et la PA. Page 5 sur 23 A la face inférieure du lobe frontal, on distingue 2 structures qui sont séparées par le tractus olfactif : Le gyrus rectus, en dedans du tractus olfactif (ayant un rôle dans l’olfaction) qui interagit notamment avec le système limbique mettant ainsi en relation l’olfaction et la mémoire. Le gyrus fronto-orbitaire, divisé en 4 parties par le sillon en H : le gyrus orbitaire latéral (en dehors du H), médial (en dedans du H), antérieure (entre les barre du H, en avant) et postérieure (entre les barres du H, en arrière). Les stries olfactives latérale et médiale délimitent le trigone olfactif, et la substance perforée antérieure (lieu de passage de vaisseaux), la strie olfactive latérale étant en rapport avec l’amygdale, et médiale en rapport avec le système limbique (dont le nom impropre est Rhinencéphale) B. Le lobe pariétal Limité en avant par la scissure de Rolando, en bas par la scissure de Sylvius, en arrière par la scissure perpendiculaire, il comprend trois circonvolutions : Première pariétale (P1) ou pariétale supérieure; Deuxième pariétale (P2) ou pariétale inférieure comprend deux circonvolutions : Le gyrus supra-marginal embrasse dans sa concavité inférieure l’extrémité postérieure du sillon latéral. Il joue un rôle dans la compréhension des mots, il a donc un contact avec les structures auditives. Le gyrus angulaire (pli courbe) concave en avant, contourne l’extrémité postérieure du sillon temporal supérieur (parallèle). Il joue lui un rôle dans la lecture, et il est relié à l’aire occipitale. Pariétale ascendante ou post-centrale (P3): située en avant du sillon rétro ou rolandique et en arrière de la scissure de Rolando, sensitive. Ce lobe pariétal sera bien délimité par rapport au lobe occipital via une scissure perpendiculaire alors que la limite entre pariétal inférieur et T1/T2 sera moins nette. C. Le lobe occipital Limité en avant et en haut par la scissure perpendiculaire, il ne possède en bas aucune limite nette avec le lobe temporal. C’est le plus petit de tous les lobes, il comprend six circonvolutions numérotées de haut en bas et de dehors en dedans : Première occipitale (O1) ou occipitale supérieure, semblant prolonger la première pariétale. Deuxième occipitale (O2) ou occipitale moyenne, en arrière du gyrus angulaire Troisième occipitale (O3) ou occipitale inférieure, semblant prolonger la troisième temporale. Quatrième occipitale (O4) située sur la face inférieure. Cinquième occipitale (O5) située au-dessous de la scissure calcarine, et encore appelée, du fait de sa forme, le lobule lingual (gyrus lingualis). Sixième occipitale (O6) ou cuneus, de forme triangulaire à sommet antérieur, entre les scissures perpendiculaire interne et calcarine. D. Le lobe temporal Limité en haut par la scissure de Sylvius, en dedans par la fente de Bichat, il communique en arrière sans ligne nette de démarcation avec le lobe occipital. Il comprend cinq circonvolutions numérotées comme celles du lobe occipital : Première temporale (T1) ou temporale supérieure, située au-dessous de la scissure de Sylvius. Sa délimitation avec le lobe pariétal n’est pas nette. Deuxième temporale (T2) ou temporale moyenne, située au-dessous du sillon temporal supérieur. Troisième temporale (T3) ou temporale inférieure, située au-dessous du sillon temporal moyen. Page 6 sur 23 Quatrième temporale (T4) occupant la portion externe de la face inférieure du lobe, en dedans du sillon temporal inférieur, et se continuant en arrière avec la quatrième occipitale pour former le lobule fusiforme ou circonvolution occipitotemporale latérale (gyrus occipito-temporalis lateralis). Cinquième temporale (T5) ou circonvolution de l'hippocampe (gyrus parahippocampalis) séparée de la précédente par le sillon collatéral (sulcus collateralis). Le cinquième temporal : T5 est divisée en 2 parties par le sillon hippocampique : en haut de ce sillon, on trouvera l’hippocampe, et en bas, le gyrus parahippocampique (GPH). A propos du GPH : son extrémité antérieure se recourbe en un crochet, l’uncus, à proximité d’une formation d’origine corticale : le noyau amygdalien. On distingue à nouveau 2 régions : - une en avant de l’uncus, nommée cortex enthorinal, - une en arrière de l’uncus, elle-même divisée à nouveau en 2 par le sillon anté-calcarin (prolongement de la scissure calcarine) : Le gyrus temporo-occipital médian, formé par le prolongement du GPH avec le lobule lingual. Une région au-dessus du sillon qui associée au cortex cingulaire forme le grand lobe de Broca. Le cortex dans le GPH est un néocortex à 6 couches, alors que l’hippocampe (H), forme un archicortex à 3 couches. Une zone nommée région subiculaire fait la transition entre ces deux architectures différentes. Hippocampe Page 7 sur 23 On va passer de 6 à 3 couches, pour arriver à la corne d’Ammon, ou Hippocampe. Il faut imaginer la structures comme 2 tubes qui sont ouverts : au-dessus les champs Ammoniens (cellules pyramidales), et en dessous le gyrus denté (cellules granulaires). Le Gyrus denté va transmettre l’information aux cellules de CA 3, qui va la relayer vers CA 2, CA 1 et le Subiculum. Des collatérales sont envoyées vers l’aire Entorhinale, et recouvrent l’Hippocampe. Tous ces axones constituent l’Alveus, formant donc une fine couche blanchâtre. En postérieur, ils se recourbent, formant la Fimbria, visible dans la partie interne du lobe temporal. Circuit de Papez : Le circuit de Papez est une boucle. Son rôle est la fixation des souvenirs à court terme. Les cellules vont envoyer des informations qui vont recouvrir la corne d’Ammon. Elles vont partir vers le Fornix (commissure inter-hémisphérique décrite plus tard), qui relaie aux tubercules Mamillaires (base du cerveau). Les corps Mamillaires vont projeter vers le Thalamus antérieur (faisceau mamilo-thalamique), qui transmet au Cingulum, qui renvoie à l’aire Entorhinale. Cette aire Entorhinale est donc une aire d’entrée et de sortie des informations. Il y a plusieurs pathologies qui peuvent être responsables d’amnésie. Par exemple, le déficit en vitamine B1 (favorisé par l’alcoolisme, les vomissements chroniques et la grossesse) entraine un syndrome de Korsakoff Atrophie des tubercules mamillaires. D’autres lésions (chirurgicales, traumatiques…), notamment du Fornix, peuvent causer des amnésies. Gyrus temporal supérieur : Le gyrus temporal supérieur (T1) présente une face supérieure très profonde jusqu’à l’insula : l’opercule temporal. Cette face peut être subdivisée en trois régions : Planum polare (en avant vers le pôle temporal) Gyrus temporal transverse antérieur et postérieur de Heschl : sous l’opercule central, ce sont 2 circonvolutions obliques en dedans et en arrière. Elles sont séparées par un sillon temporal transverse. Il faut ouvrir le sillon latéral pour bien les distinguer. Elles correspondent à l’aire auditive primaire (aire 41) qui reçoit les radiations auditives. Planum temporale (plus en arrière). Pour l’hémisphère dominant pour le langage, il comprend l’aire de Wernicke, partie en relation avec l’audition. Page 8 sur 23 Dans cette zone, ce n’est pas tant le cortex qui est important, mais les structures en dessous. Par exemple, le faisceau arqué qui joue un rôle dans la reconnaissance de la parole. Une atteinte de cette région entraine des troubles de compréhension ou un langage aberrant (jargon). E. Lobe du corps calleux = Gyrus cinguli ou circonvolution du corps calleux Uniquement visible sur la face interne, il est formé d'une seule circonvolution. Il se situe entre: La scissure calloso-marginale (en haut) Le sillon du corps calleux (en bas) En s'unissant en arrière à T5, il forme un anneau complet autour des formations inter-hémisphériques, fermé en avant par le trigone olfactif et ses deux racines. Cet anneau porte le nom de lobe limbique de Broca. Plus en dedans, il existe une série de formations atrophiées dérivées de l'écorce cérébrale, et désignées sous le nom de circonvolution intra-limbique. F. Lobe de l’insula Le lobe de l’insula est caché par le cortex temporal, frontal et pariétal. Il faut écarter les deux lèvres de la scissure de Sylvius pour l’apercevoir en profondeur. Il est de forme triangulaire, à sommet antéro-inférieur. Il comprend cinq circonvolutions (Gyri insulae) entourées par le sillon circonférentiel de Reil (Sulcus circularis insulae). Il est divisé en deux parties par un sillon central (Sulcus centralis insulae) : Antérieure, plus étendue, comprenant 3 circonvolutions courtes Postérieure, comprenant 2 circonvolution longues La stimulation de ces cortex provoque des symptômes végétatifs. On a des crises d’épilepsie qui peuvent partir de ces régions (origine = tumeurs, dysplasies), et pouvant être responsable de sensations désagréables (mauvais goût dans la bouche…) 3. Commissures inter-hémisphériques Les hémisphères cérébraux sont unis l'un à l'autre par des formations de substance blanche : les commissures inter hémisphériques, nécessaires à la coordination des deux hémisphères. Elles sont au nombre de trois: Le corps calleux Le trigone cérébral La commissure blanche (antérieure et postérieure) Les plus importantes sont le corps calleux, le trigone et la commissure antérieure. Page 9 sur 23 A. Corps calleux Lorsqu’on écarte les parties supérieures des deux hémisphères, on aperçoit au fond de la scissure interhémisphérique une lame blanche transversale: le corps calleux. Longueur = 8 cm - Largeur = 2 cm - Épaisseur = l cm. De consistance très ferme, de forme quadrilatère, il entoure en arc de cercle le trigone cérébral. On lui décrit 2 faces et 2 extrémités : 2 faces Supérieure (convexe), répondant sur la ligne médiane à la faux du cerveau, et sur les côtés à la portion supra-calleuse de la circonvolution intra limbique Inférieure (concave), unie en arrière au bord postérieur du trigone, et en avant au septum lucidum, séparant les deux ventricules latéraux (les 2 ventricules ne communiquent que par les trous de Monro en passant par le 3e ventricule) 2 extrémités Antérieure : incurvée en bas et en arrière, proéminente, formant le genou (Genou corpori callosi). La lame inférieure est ferme, effilée, et constitue le bec (Rostrum corpori callosi) Postérieure : incurvée, arrondie, épaissie en un cordon transversal épais : le bourrelet (Septum corpori callosi) Il peut être filiforme, voire absent dans certaines malformations. Par exemple, quand on a une hydrocéphalie, le corps calleux est moins épais dû à la tension du liquide céphalo rachidien. Les fibres du corps calleux vont s’étaler de façon étendue aussi bien au niveau de la région frontale que de la région temporo-pariétale et occipitale. On décrit le forceps mineur ou antérieur (1), et le forceps majeur ou postérieur (2). Le forceps majeur est très développé et couvre les régions comme les ventricules latéraux et la corne occipitale. B. Le trigone, ou fornix Sous-jacent au corps calleux, il est de forme triangulaire (d’où son nom), concave en bas, avec un sommet antérieur et une base postérieure plus mince. Il est disposé en voûte que supportent quatre piliers. Longueur = 3 cm - Largeur = 1 cm - Epaisseur = 0,5 cm On lui décrit deux faces et quatre piliers : 2 faces : Supérieure : légèrement convexe, unie sur la ligne médiane au septum lucidum Inférieure : répondant à la toile choroïdienne supérieure du 3e ventricule. Cette toile choroïdienne va arriver de la fente de Bichat (espace qui est au-dessus de la tente du cervelet). Lors du développement embryonnaire, l’épendyme s’invagine à l’intérieur de cette structure et des vaisseaux suivent pour former la toile choroïdienne et le plexus choroïde. 4 piliers : deux partent de l’angle antérieur de son corps et deux des angles postéro-latéraux. Petit rajout du ronéiste: Le fornix relie l’hippocampe aux corps mamillaires. Il constitue une voie à la fois intra et inter-hémisphérique. C. La commissure blanche antérieure En avant et en dessous des piliers antérieurs du trigone, elle fait communiquer la partie interne des deux lobes temporaux (amygdales). Page 10 sur 23 D. La commissure blanche postérieure En avant de l’épiphyse, elle fait communiquer les deux lobes Occipitaux. Sa fonction est peu décrite, on sait qu’elle a un rôle dans la lecture. Récap des commissures inter-hémisphériques Petit topo sur quelques fibres d’association (intra-hémisphériques) : Fibres d’association courtes, en U, qui vont réunir une région à l’autre, mais qui sont contiguës Faisceau longitudinal supérieur/ faisceau arqué, que l’on retrouve au niveau du carrefour temporal (région de Wernicke). S’il est lésé, on a des troubles de la parole. Faisceau longitudinal inférieur Faisceau fronto-occipital supérieur (inconstant) Faisceau unciné, qui fait communiquer la région frontale avec la région temporale. A gauche, l’atteinte de ce faisceau entraine d’importants troubles, notamment une apathie des jambes (à prendre en compte lors des lobectomies par exemple). Faisceau cingulaire, ou gyrus cingulaire Faisceau longitudinal inférieur = faisceau temporo-occipital. On ne connaît pas exactement son rôle II. Configuration intérieure du cerveau 1. Ventricules cérébraux Page 11 sur 23 Il y a deux ventricules latéraux. Sur un ventricule latéral, on décrit une corne frontale, une corne temporale, une corne occipitale, ainsi qu’une région intermédiaire : le carrefour ventriculaire (carrefour des 3 cornes). Le 3e ventricule communique avec ces structures par le trou de Monro. En arrière, l’aqueduc de Sylvius fait communiquer le 3e ventricule avec le 4e. L’aqueduc de Sylvius est important en pathologie dans les troubles de résorption du liquide céphalorachidien. A cause d’une malformation ou d’une tumeur, il est réduit et ne peut pas drainer le LCR, ce qui entraine une dilatation des 3 ventricules au-dessus (= hydrocéphalie tri-ventriculaires). Parmi les traitements, on a la ventriculocisternostomie : on fait rentrer une caméra et on ouvre le plancher du 3 en ventricule pour faire sortir le LCR. Il est ainsi résorbé autour du cerveau. Le 4e ventricule est interposé entre le bulbe et le cervelet. Il s’ouvre dans « la grande citerne » de la fosse cérébrale postérieure par le trou de Magendie et par les deux trous de Luschka. Au-delà, le LCR diffuse dans les espaces sous-arachnoïdiens et autour des hémisphères. Les cavités ventriculaires sont tapissées d’une membrane épendymaire, au contact de laquelle se trouvent les plexus choroïdes. Ils sécrètent le LCR. Ils sont logés dans la toile choroïdienne supérieure (accolement des deux feuillets de la pie-mère). On retrouve : Les plexus choroïdes latéraux dans la lumière des ventricules latéraux Les plexus choroïdes médians dans le 3e ventricule A. Ventricules latéraux Les cornes sont obliques en avant, en bas et en dehors. Il est aussi important de connaître les rapports des ventricules qui peuvent être des structures dangereuses lors des chirurgies. Corne frontale : Limites : 3 cm en arrière du pôle antérieur du lobe frontal et en avant des 2 trous de Monro. Page 12 sur 23 On décrit 3 parois : Supérieure : c’est la voûte de la corne frontale, en rapport avec la face inférieure du corps calleux. Médiale : répond au Septum pellucidum (fine lame de substance blanche comprise entre le corps calleux en haut et le trigone en bas.) Les deux cornes frontales sont accolées sur leur portion interne. En avant, elles sont séparées l’une de l’autre par l’interposition du corps calleux car le Septum pellucidum disparaît. En cas d’hydrocéphalie, ce dernier peut être ouvert chirurgicalement et faire communiquer les 2 ventricules. Latérale : concave en dehors, car la tête du noyau caudé fait fortement saillie sur la paroi ventriculaire. Corps ventriculaire : Limites: En arrière des trous de Monro, il s’étend jusqu’au carrefour ventriculaire. Parois: Supérieure : face inférieure du corps calleux Latérale : corps du noyau caudé Médiane : Septum pellucidum. En arrière, il disparaît. Le Fornix s’accole au corps calleux Inférieure : le plancher du corps ventriculaire entretient des rapports complexes avec les structures avoisinantes. On décrit de dehors en dedans : Le sillon thalamo-strié, sillon creusé entre le corps du noyau caudé et la partie interne de la face dorsale (supérieure) du thalamus. La face dorsale du thalamus, marquée par le par le sillon choroïdien déterminé́ par les plexus choroïdes du plancher du corps ventriculaire. Le corps du trigone, rapport le plus interne du plancher du corps ventriculaire. Carrefour ventriculaire : Le carrefour ventriculaire correspond à la zone de communication des 3 cornes des ventricules latéraux. Parois : En avant : le Pulvinar (extrémité́ postérieure du thalamus, volumineuse) et la partie descendante du corps du noyau caudé́ . En dedans : l’épithélium épendymaire et la partie médiane de la fente de Bichat. A ce niveau les plexus choroïdes forment un renflement, ou glomus, qui sécrète beaucoup de LCR. Latéralement : les fibres du corps calleux. Corne temporale Les 2 cornes temporales s’étendent dans les lobes temporaux et sont écartées l’une de l’autre par l’interposition du tronc cérébral. Elles ont un trajet en bas, en avant et en dehors, et longeant la partie latérale de la fente de Bichat. L’Hippocampe est visible depuis l’intérieure de la corne temporale. Page 13 sur 23 Longue de 3 ou 4 cm, la corne temporale apparait comme un croissant à concavité́ inféro-interne à la coupe verticale. On lui décrit 3 parois : Le toit, qui est en rapport avec la queue du noyau caudé́ et la partie sous lenticulaire de la capsule interne (substance blanche). La face interne, uniquement formée par l’épithélium épendymaire, qui s’étend du plancher au toit de la corne temporale. Cette paroi répond à la partie latérale de la fissure choroïdienne (fente de Bichat, limitée par le mésencéphale en dedans et la corne temporale du ventricule en dehors). L’artère choroïdienne antérieure alimente les plexus choroïdes de la corne temporale du ventricule latéral à ce niveau. Le plancher, convexe vers le haut. On lui décrit de dehors en dedans l’éminence collatérale et l’Hippocampe. L’éminence collatérale est une saillie latérale du plancher, déterminée par le sillon collatéral (T4/T5). La plus fréquente des chirurgies pour traiter les crises d’épilepsie est la chirurgie trans-ventriculaire. A partir du ventricule, on passe par la région de la fissure Sylvienne. En écartant les lobe temporal et frontal, on a accès à la partie intérieure du lobe temporal. La corne occipitale Du carrefour ventriculaire elle s’étend sur 2 ou 3 cm en arrière, au niveau du lobe occipital. Elle ne possède pas de plexus choroïde. A la coupe verticale, elle présente deux parois : supéro-externe et inféro-interne. Paroi supéro-externe : Convexe vers le haut, elle est en rapport avec le Tapetum en dedans et les radiations optiques en dehors. Le Tapetum représente des fibres d’associations en provenance du corps calleux vers la région temporo-occipitale. Les radiations optiques sont les fibres des derniers neurones acheminant l’information visuelle depuis le thalamus jusqu’à la scissure Calcarine. Elles peuvent être atteintes en chirurgie, si on aborde directement la corne occipitale troubles visuels. Paroi inféro-interne : Elle présente deux parois convexes vers le haut. On décrit de haut en bas : Le bulbe, saillie formée par le forceps majeur du corps calleux. L’ergot de Morand saillie formée par la scissure Calcarine B. Troisième ventricule C’est une dilatation de la cavité́ épendymaire diencéphalique, impaire, symétrique et médiane, située entre les deux thalamus. Il correspond à un carrefour de drainage des ventricules latéraux par les foramen interventriculaire droit et gauche (=trous de Monro). Il communique en bas avec le 4e ventricule par l’aqueduc de Sylvius. Dans son toit, il contient des plexus choroïdes qui secrètent le LCR. Page 14 sur 23 Il est très étroit et présente : Une paroi antérieure (bord antérieur) Une paroi postérieure (bord postérieur) Deux parois latérales Un plancher Un toit Paroi antérieure Elle est formée de haut en bas par : Les colonnes du Fornix (piliers antérieurs du trigone) qui s’enfoncent ensuite dans les parois latérales du 3e ventricule jusqu’au plancher. La lame terminale, très fine, tendue entre le bec du corps calleux en haut et le Chiasma optique en bas. Elle permet, chirurgicalement, de rentrer dans le 3e ventricule en cas de tumeurs (craniopharyngiome, tumeur intra ventriculaire pure…) Elle est croisée horizontalement par la commissure antérieure, qui relie les 2 lobes temporaux et passe en avant des colonnes du Fornix. Paroi postérieure Elle est centrée par la glande pinéale (= épiphyse), qui présente deux prolongements : Supérieur : elle se divise en deux faisceaux de substance blanche (les stries médullaires gauche et droite = Habenula). Elles cheminent en avant, à la jonction des faces interne et supérieure du thalamus. Le toit du troisième ventricule est tendu entre ces deux faisceaux. Inferieur : elle redescend vers les Colliculi (tubercules quadrijumeaux) et est traversée par la commissure postérieure. Les Colliculi jouent un rôle très important au niveau de l’éveil. Leurs lésions en chirurgie peuvent causer des troubles (patient qui mettent plusieurs mois avant de se réveiller. GP = Commissure postérieure TQ = Tubercules quadrijumeaux Parois latérales Elles sont verticales, parcourues par un sillon curviligne à convexité inférieure : le sillon de Monro. Elles contiennent de grandes régions fonctionnelles. Chaque paroi est constituée : Du thalamus, au-dessus du sillon de Monro De l’hypothalamus, région de la paroi latérale et du plancher en avant des corps mamillaires Du sous-thalamus, en arrière de l’hypothalamus et sous le sillon de Monro Chaque paroi latérale est traversée par un pilier antérieur du trigone. Elles sont creusées par le trou de Monro, qui est limité en arrière par le thalamus et en avant par la colonne du Fornix (QCM !) Page 15 sur 23 Plancher Il comprend d’avant en arrière : Le chiasma optique, issu de l’anastomose des nerfs optiques L’infundibulum, qui se prolonge en bas par la tige pituitaire Les corps mamillaires Le tuber cinereum, formé par la partie du plancher comprise entre le chiasma et les corps mamillaires. C’est la partie charnue du mésencéphale Le tegmentum mésencéphalique (partie centrale du mésencéphale) L’orifice de l’aqueduc de Sylvius Toit du troisième ventricule (Diapo du cours, mais non traitée) La membrana tectoria est formée par l’épithélium épendymaire tendu entre les deux stries médullaires (habenula). Elle est recouverte par la pie-mère. La pie-mère télencéphalique, après avoir tapisser le corps du corps calleux, passe sous le splenium (bourrelet du corps calleux), puis plus en avant sous le Fornix (trigone) et le plancher des ventricules latéraux. Elle forme à ce niveau le feuillet télencéphalique de la toile choroï dienne supérieure. A la hauteur des trous de Monro, elle se réfléchit et tapisse le toit du V3 (feuillet diencéphalique). Au total, elle forme une invagination en doigt de gant entre les structures diencéphaliques et télencéphaliques. Elle constitue la partie médiane de la fissure choroï dienne (fente de Bichat). Cette fissure correspond à un espace sous arachnoïdien dans lequel circule des artères choroï dienne qui alimenteront les plexus choroïdes du troisième ventricule et des ventricules latéraux Fente de Bichat = fissure choroïdienne C’est une dépression créée entre le télencéphale et le diencéphale, à l’intérieur de laquelle la pie mère (épendyme) s’insinue pour former la toile choroïdienne et les plexus choroïdes supérieurs. Sa forme et celle d’un fer à cheval disposé entre les hémisphères, et encerclant dans sa concavité antérieure les pédoncules cérébraux. Le plexus choroïde est vascularisé par : L’artère choroïdienne antérieure (branche de la carotide interne) Les artères choroïdiennes postéro-latérale et postéro-médiane (branche de la cérébrale postérieure). Si on ouvre le plexus choroïde, on a la veine cérébrale, qui est la jonction entre la veine septale et la veine thalamo-striée, ce qui donne la veine cérébrale interne. Page 16 sur 23 2. Noyaux gris centraux Beaucoup de diapo (Thalamus…) non traités car ces notions sont bien revues dans d’autres chapitres. A. Corps striés Traités + en détail quand on fera le cours sur la motricité On distingue le Globus Pallidus (Pallidum) et le Putamen, plus à l’extérieur. Associé au noyau caudé, le Putamen forme le Striatum. La partie antérieure du Striatum donne le noyau accumbens, qui joue un rôle dans la dépendance. Tout le reste de la structure interviendra dans la motricité. Le noyau caudé contourne le thalamus, et il va y avoir un contact permanent entre Pallidum, Putamen et noyau caudé. Ce dernier est en relation avec le corps amyloïde (amygdale temporale). Noyau lenticulaire Il est situé́ en pleine substance blanche entre les capsules interne et externe, un peu en dehors du noyau caudé́ et sur un plan plus antérieur que le thalamus. Page 17 sur 23 Le noyau lenticulaire revêt la forme d'une pyramide à base latérale, dont le sommet pointe vers le genou de la capsule interne (QCM). C’est à dire que la partie interne du noyau lenticulaire est en regard des projections des faisceaux cortico-nucléaires. Sa partie externe d'origine Télencéphalique constitue le Putamen, qui est séparé́ de sa partie médiale, ou pallidus, d'origine diencéphalique, par la lame médullaire latérale. Le globus pallidus est partagé en deux segments latéral et médial par la lame médullaire médiale. Le noyau lenticulaire a une coloration gris brun au niveau du Putamen et une coloration gris pâle au niveau du pallidus. On peut situer le noyau lenticulaire par rapport à la capsule interne. On voit le bras antérieur, le bras postérieur. Le sommet est en regard du genou de la capsule interne. Les connexions décrites entre le noyau caudé et le noyau lenticulaire deviennent de plus en plus épaisses au niveau de la partie antérieure. On a ce qu’on appelle le noyau accumbens, qui a son rôle dans l’addiction. 3. La fosse cérébrale postérieure Revu en détail dans de prochains cours aussi. Page 18 sur 23 Il faut jusque connaître les limites de la fosse cérébrale postérieure : En haut, limité par la tente du cervelet, avec le foramen oval (de Pacchioni) En bas, l’orifice ou foramen Magnum qui livre passage à la région bulbo médullaire Leur intérêt réside dans la pathologie : lors d’un engagement des amygdales cérébelleuses, ils compriment le tronc cérébral. S’il s’agit d’un engagement de l’uncus, il va appuyer sur les pédoncules cérébraux ainsi que des vaisseaux et on va se retrouver en mort cérébrale (pas cool, le patient le vit mal). 4. Vascularisation cérébrale Voies d’apport: Artères carotides internes Artères vertébrales (Tronc basilaire) Communication entre les deux systèmes : cercle artériel du cerveau = polygone de Willis. Le polygone de Willis fait communiquer la circulation antérieure (carotide interne) avec la circulation postérieure (cérébrale postérieure) grâce à la communicante postérieure. D’autre part, on a une autre communication en avant, entre 2 artères cérébrales antérieures, qui est la communicante antérieure. Il y a toujours possibilité d’avoir un apport d’un côté ou de l’autre grâce à cette communication. A. Artère cérébrale antérieure Origine : Carotide interne Trajet : basal vers la scissure inter-hémisphérique, contourne le corps calleux, donne une branche = artère calloso-marginale Terminaison : artère péri-calleuse (au-dessus du corps calleux). Page 19 sur 23 Territoire : Lobe frontal et pariétal (face interne et une petite partie de la face externe) Les 7/8 antérieur du corps calleux (il dit « 7/3 » à l’oral, aucune idée de ce que ça veut dire) Tête du noyau caudé Partie inférieure du bras antérieur de la capsule interne. B. Artère cérébrale moyenne = Sylvienne Origine: Artère carotide interne Trajet: traverse l’espace perforé antérieur (en dessous du lobe frontal, vers la partie postérieure et en dehors du tractus olfactif) jusqu’au début du sillon latéral puis croise l’insula. Elle va donner des branches pour l’insula. Terminaison: Artère du gyrus angulaire Territoire superficiel: face latérale des lobes frontal, pariétal et temporal Territoire profond (=artères lenticulo-striées, qui partent dès le début de l’artère cérébrale moyenne): Capsule externe Capsule interne (moitié sup du bras antérieur et bras postérieur) Putamen Pallidum externe Noyau caudé́ (moitié externe de la tète et du corps) C. Artère cérébrale postérieure Page 20 sur 23 Origine: Tronc basilaire Trajet: contourne le mésencéphale, Terminaison : sillon calcarine par l’artère Calcarine Territoire superficiel : Temporal inféro-interne Occipital interne Gyrus cingulaire (notamment l’isthme) Splénium du corps calleux Territoire profond : Thalamus (partie sup et postérieure) Sous-thalamus Pédoncules cérébraux Plexus choroïde Hippocampe En jaune le territoire de l’artère Sylvienne, en bleu la cérébrale antérieure, en vert l’artère cérébrale postérieure. D. Artère choroïdienne antérieure : Page 21 sur 23 Elle rentre par la fissure choroïdienne au niveau mésencéphalique. Origine : artère carotide interne Trajet : vers l’uncus de l’hippocampe, contourne le mésencéphale, suit la fissure choroïdienne Terminaison : plexus choroïde jusqu’au carrefour du ventricule latéral Territoire profond : Capsule interne (genou et bras postérieur) Globulus pallidus interne Queue du noyau caudé Territoire superficiel : Hippocampe Uncus Amygdale Bandelette optique Qcm’s Page 22 sur 23 /!\ This is it /!\ Page 23 sur 23