JFR 2013 - 4346 - Corrélations radio-histologiques en sénologie - Corrélations pronostiques dans les cancers du sein 1e partie Mis à jour le 17/12/2014 par SFR De la classification OMS à la classification moléculaire des cancers Orateur : Gaëtan MAC GROGAN Objectifs Classer les cancers du sein en fonction de leur profil moléculaire Transposer cette classification en pratique clinique Expliquer ce que sont les tumeurs de phénotype luminal Expliquer ce que sont les tumeurs de phénotype triple négatif Montrer quelles sont les implications diagnostiques et thérapeutiques Messages à retenir on peut transposer partiellement a classification moléculaire des cancers du sein en utilisant l'histologie et l'immunohistochimie les tumeurs Luminal A sont RE+, RP+, Her2 non surexprimé et ont un index de proiferation bas Il y a 2 types de Tumeurs Luminal B. Celles qui sont RE+, RP+, Her2 non surexprimé et ont un index de proiferation élevés ou celles qui sont RE+, RP+, Her2 surexprimés quelque soit l'indx de prolifération Parmi les tumeurs RE négatives on distingue celles qui sont triple négatives (RE-, RP- et Her2 non surepxrimé) et les tumeurs Her2 enrichies (RE-, RP- et Her2 surexprimé) les tumeurs basales sont triple négatives Résumé Les 10 dernières années ont vu une modification radicale de notre façon d’appréhender le cancer du sein. Les avancées en biologie moléculaire ont permis de montrer que le cancer du sein, auparavant classé selon les types histologiques, n’est pas une maladie univoque mais un ensemble d’entités très hétérogènes sur le plan moléculaire.