Journée inter académique des REP+ - Montpellier, 1er avril 2015 Aix-Marseille, la Corse, Montpellier, Nice, Toulouse Synthèse de l’Atelier 8 : Le dispositif « plus de maîtres que de classes », mise en œuvre et lien avec le travail en équipe et la formation Témoignages de Patrick Cénent, IEN (Manduel – Gard) et d’Arnaud Vincent, Accompagnateur EP (Nîmes – Gard) Points d’appui identifiés Obstacles rencontrés/prévisibles Au départ : avoir un cadre de référence en fonction des objectifs de progrès des élèves. Bien connaître la situation (les CSP, le % de retard …) Viser une amélioration significative des résultats des élèves, en vue de l’acquisition des compétences fondamentales (français, mathématiques) définis sur la base d’indicateurs (avoir recours à des évaluations diagnostiques). Recrutement du maître+ à partir d’un cahier des charges clair et précis un recrutement précoce si possible (connaissance réciproque du maître + et de l’équipe) ; sur poste à profil. Assurer un accompagnement par les équipes de circonscription : désigner un conseiller tuteur ou référent, programmer des réunions de régulation (définir la fréquence de ces réunions), réserver toutes les animations pédagogiques pour le +DMQDC, mettre en place 2 X 2 jours de formation (début et fin d’année) Assurer une formation des formateurs, des maîtres+, des équipes. des pratiques et des mentalités difficiles à faire évoluer (coopération). Un recrutement du maître + tardif, avec pour conséquence une difficulté à s’intégrer dans l’équipe pédagogique. Le risque d’externalisation de la difficulté scolaire avec prise en charge d’élèves en difficulté, à l’instar des RASED (possibilité de confusion). Le risque de détournement de la mission du maître +, avec pour conséquence le non remplacement d’un maître absent, le directeur qui est dans sa classe Écueils à éviter Éviter le saupoudrage, l’émiettement. Éviter de créer une « mini-classe » dans la classe : éviter d’externaliser la prise en charge de la difficulté à l’intérieur de la classe. Recruter un M+ qui ne s’intègre pas dans l’équipe pédagogique de l’école. Recruter un M+ totalement débutant (un T1 par exemple) … un maître expérimenté est préférable. Transformer le M+ en assistant d’éducation Utiliser le dispositif comme variable d’ajustement à la carte scolaire Abandonner le +DMQDC : ne pas mettre en place de suivi, de formation. Exemples de solutions ou pratiques efficientes Se recentrer sur la didactique. Organisation de groupes de compétences (par exemple 3 groupes : CP, CE1 et groupe mixte) permettant une circulation des élèves dans l’année en fonction de leurs progrès. Alterner groupes de compétences, co-intervention (ou animation) … en parallèle des MACCLE Cultiver les pratiques coopératives (Co animation, Co enseignement … termes à définir) mais faire en sorte qu’il y ait pour l’élève, une règle claire (qui est le maître référent) Organiser des ateliers de conversation avec les ATSEM Créer une culture commune au sein de l’équipe pédagogique (intégrant le M+) Assurer la « porosité » des éléments nomades entre les moments de présence du M+ et les moments où la classe est entière. Rentrer dans la mécanique du +DMQDC. Recommandations Respecter le cadre défini, le cahier des charges (en particulier les fondamentaux : cycle 2). Se donner des objectifs évaluables, associés à une lettre de mission signée de l’inspecteur de circo La prise en charge de la difficulté des élèves est avant tout l’affaire de tous, et l’exclusivité du M+ : c’est un projet. Ne pas se faire dévorer par la mise en place des organisations, des emplois du temps. Pendant les premières semaines de septembre, le M+ observe sans intervenir. Utiliser les 18 demi-journées REP+ pour se concerter. Mettre en place une évaluation d ‘école. Avoir le soutien des universités, l’IFÉ S’assurer la coopération des parents S’assurer de l’accompagnement de la CARDIE Prévoir une coordination des maîtres + par un conseiller pédagogique