Nouvelles de l’industrie pharmaceutique Communiqués des conférences de presse, symposiums, manifestations organisés par l’industrie pharmaceutique Étude ATHENA sur le dépistage des papillomavirus humains Une infection persistante à papillomavirus humain (HPV) est la principale cause de cancer du col chez la femme, les 14 HPV de haut risque étant impliqué dans plus de 99 % des cas de cancer du col dans le monde. Les données d’une nouvelle étude d’homologation américaine ATHENA (Addressing THE Need for Advanced HPV Diagnostics), menée par Roche, ont été présentées lors de la 26e Conférence internationale sur le papillomavirus, qui s’est tenue à Montréal (Canada). Menée chez plus de 47 000 femmes, l’étude est conçue pour répondre à des questions médico-scientifiques sur l’importance de l’identification de génotypes à haut risque du HPV dans le dépistage du cancer du col et pour fournir des informations cliniques sur des génotypes spécifiques du HPV faisant courir aux femmes un risque très élevé de cancer du col. Dans l’étude ATHENA, 1 femme sur 10 âgée de 30 ans et plus, reconnue positive au HPV des génotypes 16 et/ou 18 avec le test COBAS 4800 HPV, présentait un précancer du col alors que le test de Pap (Papanicolaou test) s’était révélé normal. Ces données montrent à quel point le génotypage du HPV est important si l’on veut évaluer le risque de cancer du col avec plus de précision, notamment en ce qui concerne les deux génotypes faisant courir le risque le plus élevé (16 et 18), et souligne les limites de la cytologie seule (Pap) dans le dépistage des précancers du col. Cette étude révèle que des femmes positives au(x) HPV 16 et/ou 18 avec le test cobas 4800 HPV, mais chez lesquelles le test de Pap était normal, courent le même risque de précancer du col que des femmes testées positives à l’un des 14 génotypes du HPV à haut risque avec un test de Pap équivoque (ASC-US, Atypical Squamous Cells of Undetermined Significance). La positivité au test de Pap étant largement considérée comme comportant un risque de précancer justifiant un examen immédiat, on saisit toute l’importance qu’il y a à rechercher les génotypes 16 et 18 du HPV chez les femmes avec test de Pap normal. L’étude ATHENA a également démontré que le test cobas 4800 HPV de Roche Diagnostics est le seul test HPV en cours d’étude aux États-Unis qui permette une détection groupée de 12 génotypes à haut risque du HPV (types 31, 33, 35, 39, 45, 51, 52, 56, 58, 59, 66 et 68) et une détection individuelle des deux génotypes 16 et 18. Roche a lancé le test cobas 4800 HPV avec certification CE en 2009. Le test n’est pas encore disponible aux États-Unis. C.P. AGENDA décembre-janvier | 2010-2011 8 janvier 2011 – Hôtel lutétia, Paris – Dix-huitième Journée scientifique du Collège de gynécologie médicale de Paris-Île de France sur les actualités en chirurgie gynécologique (prolapsus, grossesse, sénologie). Renseignements : Mme Annie Lebarbe. Tél./fax/répondeur : 01 44 40 26 53. E-mail : [email protected] 7-8 février 2011 – Palais des Arts et des Congrès, 25, avenue Victor-Cresson, 92130 Issy-les-Moulineaux – 9es Journées du Collège national des sages-femmes (CNSF). Renseignements : Frédérique Teurnier, 1, impasse du Moulin-des-Rosettes, 94120 Fontenaysous-Bois. 21-26 janvier 2011 – Guadeloupe (Grande-Terre) – XXVIes Journées de techniques avancées (JTA) en gynécologie obstétrique, PMA, périnatologie et pédiatrie. JTA-Organisations : 17, avenue du Dr Arnold-Netter, 75012 Paris. Tél. : 01 43 07 29 05. Fax : 01 43 07 43 90. E-mail : [email protected] 36 | La Lettre du Gynécologue • n° 357 - décembre 2010 LG-déc10.indd 36 13/12/10 08:15