Journées Françaises de Radiologie 2009 Confrontations anatomo-radiologiques

publicité
Journées Françaises de Radiologie
2009
Confrontations
anatomo-radiologiques
entre IRM prostatiques
et pièces de prostatectomie
S.Brunelle, M. Marcy, A. Ruocco
Département d’imagerie médicale
Plan de la présentation
1. Rappels sur l’IRM prostatique :
1.A - Indications de l’IRM, Intérêt dans la prise en charge
des patients présentant un cancer prostatique
1.B - Protocole d’acquisition : séquences, plans de coupe
1.C - Sémiologie du cancer
2. Présentations de cas cliniques
avec corrélations IRM – anapath.
Illustrations de différents points sémiologiques
3. Conclusion
1
Rappels sur l’IRM prostatique
1.A - Indications de l’IRM prostatique
Bilan d ’extension loco-régionale d ’un cancer prostatique cliniquement localisé :
Chez les sujets à risque intermédiaire d’extension extra-prostatique :
délai : min 4 sem après biopsie
-PSA =10-20 ng/ml,
18-53% d ’extension loco-régionale
-Gleason ≥ 7
-TR : stade > T2a (induration ZP) chez un patient ayant des biopsies prostatiques positives
Voire un éventuel indicateur du volume tumoral ?
ou estimation du volume tumoral en longueur de tumeur / longueur totale des prélèvements biopsiques > x %
-
Poursuite de l’élévation du PSA apres biopsies prostatiques négatives :
2 objectifs :
. Améliorer le rendement d’éventuelles nouvelles biopsies :
en orientant les prélèvements vers des cibles précises en particulier dans les espaces antérieurs
. Ou au contraire chercher à avoir un argument supplémentaire pour l’absence de cancer chez le patient
Valeur Prédictive Négative de l’irm pour le cancer de la prostate > 90 %
Beyersdorff D-Patients with a history of elevated PSA levels and negative transrectalUS-guided biopsy / Radiology 2002;224:701-6
Vilanova JC- The value of endorectal MRI to predict +biopsies in intermediate-risk prostate cancer / Eur Radiol 2001 ; 11 : 229-35
Autres :
- sélection éventuelle de patients à ne pas traiter immédiatement au profit d’une surveillance première
- Guidage traitements percutanés ( curiethérapie, cryothérapie, HIFU …)
1.B
Technique et Séquences
Le choix des antennes :
Antennes de surface en réseau phased-array
ou antennes endo-rectales qui permettent une éventuelle analyse spectroscopique
Le choix de la pondération T2 :
Analyse anatomique de la glande : ses dimensions et son volume.
La séquence en pondération T2 permet une bonne différenciation Zone Périphérique
(ZP), Zone de Transition (ZT), Zone Centrale (ZC), Vésicules Séminales (VS)
Séquence de Diffusion et cartographie ADC
Séquence T1 écho de gradient après injection de gadolinium :
DCE – MRI :Dynamic Contrast Enhanced Magnetic Resonance Imaging
Pour analyser la perfusion tissulaire, rechercher des signes de néoangiogénèse
Etude abdomino-pelvienne T1 ou T2 :
A la recherche d’adénopathies iliaques ou lombo-aortiques
( Risque N+ surtout si PSA > 10 ng/ml mais durée séq = 1 min )
Le choix de la pondération
T2
Il existe un contraste
spontané entre les
différentes régions
anatomiques de la glande
Séquence T1 avant gado
Pas de différence
significative de signal
entre ZP et le reste de la
glande
1.B - Nos protocoles
Historiquement les examens ont été réalisés sur 2 appareils d’IRM différents :
les cas présentés en 2e partie viennent indifféremment de l’un ou de l’autre
Actuellement : sur IRM – GE
1,5 t (depuis 2008)
3 plans en T2 : épaisseur 4mm, fov =24 cm, matrice variable (384x320), TR 4660, TE 100, Nex 4 , durée environ 3’30/seq
diffusion : épaisseur 4,5 mm, fov = 40, matrice 128 x 128, TR 5200, TE 88, Nex 1, durée environ 2’20
T1 perfusion après Gd ( séq. Lava) : épaisseur 2,6mm, fov 32, matrice 416x200, durée : 17phases de 14s = 4min
Séquence ganglionnaire : T2 épaisseur 7mm, fov 40, matrice 256x192, TR 3075, TE 90, Nex 1, durée 50sec
Durée totale de l’acquisition : 19 min
Durée totale de l’examen environ 25 min (temps installation …)
Auparavant : sur IRM Phillips 1,5 t
Les séquences de diffusion n’étaient pas réalisées
Anatomie
Selon le modèle de Mc Neal
Mc Neal JE
Regional morphology and pathology
of the prostate
Am J Clin Path 1968 ;49 : 347-57
1.B - Les plans de coupe
L’examen commence toujours par la pondération T2 dans le plan sagittal strict.
On définit sur cette séquence un plan axial (T2) strict ou +/- oblique
L’orientation de ce 2e plan tient compte de l’objectif prioritaire de diagnostic
d’un éventuel franchissement capsulaire et on choisit généralement un plan
qui est perpendiculaire à la capsule de la ZP postérieure sagittale.
Puis on définit un troisième plan (T2) qui sera coronal oblique
Cette 3e séquence peut être orientée :
- soit dans le plan du confluent vésiculo-prostatique
- soit dans l’axe du canal anal en vue de corrélation aux images de
l’échographie transrectale au moment des biopsies prostatiques orientées
par l’irm
On notera que les acquisitions en diffusion et perfusion se font dans le même
plan que la 2e séquence (T2 axial)
Définition du plan
axial +/- oblique
Dans le plan du canal anal
Définition du
plan coronal
oblique
Dans le plan du canal anal
Définition du
plan coronal
oblique
Dans le plan du confluent
Vésiculo-prostatique
Dans le plan du canal anal
Définition du
plan coronal
oblique
Canal séminal
Dans le plan du confluent
Vésiculo-prostatique
Canal efférent
Urètre prostatique
Intérêt des corrélations entre les différents plans
Dans la recherche d’un franchissement capsulaire
Intérêt du plan coronal
Selon le siège de l’atteinte tumorale
Si le franchissement existe réellement
il doit être retrouvé sur le plan complémentaire
Intérêt des corrélations entre les différents plans
Dans la recherche d’un franchissement capsulaire
Intérêt du plan coronal
Selon le siège de l’atteinte tumorale
Si le franchissement existe réellement
il doit être retrouvé sur le plan complémentaire
Intérêt des corrélations entre les différents plans
Dans la recherche d’un franchissement capsulaire
Intérêt du plan coronal
Intérêt du plan sagittal
Selon le siège de l’atteinte tumorale
Si le franchissement existe réellement
il doit être retrouvé sur le plan complémentaire
1.C - Sémiologie IRM
du foyer tumoral non microscopique
4 paramètres pour caractériser la lésion :
1. En pondération T2 : l’analyse morphologique
Plage en hyposignal par rapport au signal de la ZP adjacente.
2. En IRM fonctionnelle de perfusion ( DCE – MRI ) :
Hypervascularisation artérielle de type néoangiogenèse
3. En séquence de diffusion :
Diminution du CDA (Coefficient de Diffusion Apparent )
4. En MRSI (Magnetic Resonance Spectroscopic Imaging ) :
Inversion des pics de choline et citrate
1.C - Sémiologie IRM
du foyer tumoral non microscopique
4 paramètres pour caractériser la lésion :
1. En pondération T2 : l’analyse morphologique
Plage en hyposignal par rapport au signal de la ZP adjacente.
2. En IRM fonctionnelle de perfusion ( DCE – MRI ) :
Hypervascularisation artérielle de type néoangiogenèse
3. En séquence de diffusion :
Diminution du CDA (Coefficient de Diffusion Apparent )
4. En MRSI (Magnetic Resonance Spectroscopic Imaging ) :
Inversion des pics de choline et citrate
1.C – sémiologie IRM
Analyse morphologique en pondération T2
Plage en hyposignal T2 : par rapport au signal de la ZP adjacente
De forme variable mais plus souvent lenticulaire ou nodulaire
Sémiologie liés à une atteinte de la zone de transition :
Infiltration tissulaire homogène relativement étendue dans une zone adénomateuse
hétérogène par nature
Pas de liseré périphérique
Infiltration à cheval sur ZT et ZP
Sémiologie liée à l’extension extra-prostatiques
(diapositives suivantes)
1.C – Diagnostics différentiels
en analyse morphologique en pondération T2
Faux positifs de l’IRM et remaniements non-cancéreux de la ZP en pondération T2:
.Prostatite
.Fibrose ( post-radiothérapie…)
.Calcifications
.Remaniements +/- hémorragiques post biopsie
.(PIN : Prostate Intraepithelial Neoplasia ?)
Sémiologiquement : sont à priori plutôt bénins :
.Stries perpendiculaires à capsule
.Infiltration à bords linéaires voire configuration triangulaire
1.C – sémiologie IRM :
Plage en hyposignal T2
1.C – sémiologie IRM :
Atteinte de la zone de transition
Infiltration à cheval sur ZT et ZP
1.C
Sémiologie IRM de l’extension extra-prostatiques
.Infiltration graisse périprostatique en continuité avec la lésion intra-glandulaire
.Déformation irrégulière ou spiculée de la capsule
.Interruption de la capsule qui disparaît dans la lésion
.Comblement de l’angle prostato-rectal
.Infiltration et asymétrie des bandelettes vasculo-nerveuses
.Infiltration du sphincter strié à l’apex prostatique
.Asymétrie des vésicules séminales et infiltration en hyposignal T2 en particulier aux pieds VS
Signes moins performants :
.Étendue de la surface de contact entre le nodule tumoral et la capsule > 12 mm :
Se = 75%, Sp=40%
.Déformation régulière de la capsule (asymétrie) : Se = 38%, Sp =70%
1.C – sémiologie IRM :
Franchissement capsulaire – infiltration périprostatique
Histoire clinique : diagnostic positif de cancer sur une
Résection TransUretrale de Prostate (RTUP)
→ 95 % des copeaux sont tumoraux Gleason 3+5
La capsule prostatique n’est plus individualisable
La graisse péri-prostatique est infiltrée dans les 2
plans complémentaires
Résidu tumoral au niveau vésical responsable d’une
dilatation des uretères aux méats
1.C – sémiologie IRM :
Extension extra-prostatique stade T4
Infiltration rétrograde le long du canal éjaculateur
gauche vers le canal efférent
Reliquat tumoral
sur les berges de RTUP
Urètre
Même patient
Plan sagittal T2
Envahissement vésical au niveau des
méats uretéraux
1.C – sémiologie IRM :
Envahissement vs
VS normales : structure serpigineuse en hypersignal T2 liquidien
généralement symétriques
Envahissement VS : Infiltration en hyposignal T2 dans le prolongement
de la lésion prostatique à la base
1.C – sémiologie IRM :
Envahissement vs (2)
1.C – sémiologie IRM :
Franchissement capsulaire - déformation régulière
1.C - Sémiologie IRM
du foyer tumoral non microscopique
4 paramètres pour caractériser la lésion :
1. En pondération T2 : l’analyse morphologique
Plage en hyposignal par rapport au signal de la ZP adjacente.
2. En IRM fonctionnelle de perfusion ( DCE – MRI ) :
Hypervascularisation artérielle de type néoangiogenèse
3. En séquence de diffusion :
Diminution du CDA (Coefficient de Diffusion Apparent )
4. En MRSI (Magnetic Resonance Spectroscopic Imaging ) :
Inversion des pics de choline et citrate
1.B - IRM fonctionnelle de perfusion
DCE – MRI :Dynamic Contrast Enhanced Magnetic Resonance Imaging
Analyse quantitative et qualitative du rehaussement des tissus après
injection de produit de contraste
La néoangiogénèse tumorale donne des comportements de rehaussement
différents de ceux des tissus sains (« normalement » vascularisés).
3 exemples de courbes de rehaussement :
L’analyse porte sur :
- le type de courbe et la surface sous la courbe (TICs)
- l’intensité maximale de rehaussement dans la 1e minute (Emax/1)
- l’intensité maximale de rehaussement sur tout l’examen (Emax)
- la pente la plus inclinée de la courbe de rehaussement (%/s)
- le temps auquel survient le rehaussement maximal (Tmax)
1.B - IRM fonctionnelle de perfusion
DCE – MRI :Dynamic Contrast Enhanced Magnetic Resonance Imaging
Histoire clinique :
Ré ascension du taux de PSA après traitement par
radiothérapie externe.
Analyse morphologique en pondération T2 non
contributive : infiltration séquellaire diffuse de la
prostate en particulier de la ZP
Temps
Séquence
précoce
T1 après
avant injection
gado
de Gado
En IRM de perfusion : individualisation d’un
nodule hypervasculaire à la partie antérieure
gauche de la ZP à l’étage moyen
Intérêt pour un éventuel
traitement focalisé ultérieur ?
1.C - Sémiologie IRM
du foyer tumoral non microscopique
4 paramètres pour caractériser la lésion :
1. En pondération T2 : l’analyse morphologique
Plage en hyposignal par rapport au signal de la ZP adjacente.
2. En IRM fonctionnelle de perfusion de type DCE :
Hypervascularisation artérielle de type néoangiogenèse
3. En séquence de diffusion :
Diminution du CDA (Coefficient de Diffusion Apparent )
4. En MRSI (Magnetic Resonance Spectroscopic Imaging ) :
Inversion des pics de choline et citrate
1.B - Séquences de diffusion
Principe : mesure des déplacements microscopiques des protons de l’eau
( mouvements browniens).
Cette mobilité de l’eau reflète indirectement la microstructure des tissus.
Forte densité cellulaire
Restriction de la diffusion
Faible densité cellulaire
Augmentation de la diffusion
Mesure du CDA ( Coefficient de Diffusion Apparent) dans une cible :
. < 1,1 x 10 ¯ ³ mm² /s : risque significatif de cancer
. > 1,5 x 10 ¯ ³ mm² /s : lésion probablement non cancéreuse
Contribution de la DCE-IRM et du CDA
La nature suspecte de cette
infiltration est confirmée par :
La cartographie de diffusion
L’analyse du rehaussement
Après injection de produit de contraste
Plage en hyposignal T2 de la
majeure partie du lobe gauche
prostatique.
Morphologiquement suspecte en
raison du chevauchement ZP – ZT
Qui retrouve une nette asymétrie de
captation du produit entre la zone
suspecte et le parenchyme sain
adjacent
Contribution de la DCE-IRM et du CDA (2)
La cartographie de diffusion
Confirment le caractère
suspect de l’anomalie
L’analyse du rehaussement
Après injection de produit de contraste
Nodule fortement en hyposignal
T2 dans la ZP à l’étage moyen du
lobe droit prostatique.
1.C - Sémiologie IRM
du foyer tumoral non microscopique
4 paramètres pour caractériser la lésion :
1. En pondération T2 : l’analyse morphologique
Plage en hyposignal par rapport au signal de la ZP adjacente.
2. En IRM fonctionnelle de perfusion de type DCE :
Hypervascularisation artérielle de type néoangiogenèse
3. En séquence de diffusion :
Diminution du CDA (Coefficient de Diffusion Apparent )
4. En MRSI (Magnetic Resonance Spectroscopic Imaging ) :
Inversion des pics de choline et citrate
1.B - MRSI
Principe : détection in vivo de la présence de métabolites actifs au sein d ’un organe.
On observe dans les cellules cancéreuses prostatiques :
- Une augmentation du métabolisme de Choline et des Phospholipides
- Diminution du métabolisme du Citrate
Necessite l’utilisation d’antennes endorectales
1
Fast Spin Echo T2
MRSI
2
Scheidler J - Prostate cancer : localization with 3D- proton MRSI, clinicopathologic study / Radiology 1999; 213 : 473-80
1.B – 3D MRSI
Spectroscopie 3D : screening automatique de l ’ensemble du volume prostatique
Fast Spin Echo T2
3D-MRSI
Scheidler J - Prostate cancer : localization with 3D- proton MRSI, clinicopathologic study / Radiology 1999; 213 : 473-80
2
Présentations de cas cliniques
avec corrélations IRM – anapath.
Illustrations de différents points sémiologiques
Légendes
Sur les coupes
anatomopathologiques :
Les contours indiqués
correspondent :
- Traits pleins bleus : au
contourage de structures
bénignes
- Traits pleins noirs : au
contourage des foyers
carcinomateux
- Traits pointillés :
contourage de la ZT
Cas n° 1
Quelle est votre analyse sémiologique ?
Patient âgé de 60 ans.
PSA à 5.8, rapport 13 %.
Biopsies prostatiques: 3 biopsies positives sur 10,
score de Gleason 3 + 2.
Axial T2
Cas n° 1
Axial T2
Patient âgé de 60 ans.
PSA à 5.8, rapport 13 %.
Biopsies prostatiques: 3 biopsies positives sur 10, score de Gleason 3 + 2.
Cas n° 1
Patient âgé de 60 ans.
PSA à 5.8, rapport 13 %.
Biopsies prostatiques: 3 biopsies positives sur 10, score de Gleason 3 + 2.
Plage
suspecte car
homogène et
relativement
étendue, en
hyposignal T2
dans la ZT
Axial T2
Cas n° 1
Patient âgé de 60 ans.
PSA à 5.8, rapport 13 %.
Biopsies prostatiques: 3 biopsies positives sur 10, score de Gleason 3 + 2.
Plage
suspecte car
homogène et
relativement
étendue, en
hyposignal T2
dans la ZT
Axial T2
Cas n° 1
Patient âgé de 60 ans.
PSA à 5.8, rapport 13 %.
Biopsies prostatiques: 3 biopsies positives sur 10, score de Gleason 3 + 2.
Plage
suspecte car
homogène et
relativement
étendue, en
hyposignal T2
dans la ZT
Axial T2
Déformation
du bord
antérieur de la
glande en
rapport avec
une infiltration
tissulaire
anormale
prenant son
origine dans la
ZA
Cas n° 1
Patient âgé de 60 ans.
PSA à 5.8, rapport 13 %.
Biopsies prostatiques: 3 biopsies positives sur 10, score de Gleason 3 + 2.
Plage
suspecte car
homogène et
relativement
étendue, en
hyposignal T2
dans la ZT
Axial T2
Déformation
du bord
antérieur de la
glande en
rapport avec
une infiltration
tissulaire
anormale
prenant son
origine dans la
ZA
Cas n° 1
Patient âgé de 60 ans.
PSA à 5.8, rapport 13 %.
Biopsies prostatiques: 3 biopsies positives sur 10, score de Gleason 3 + 2.
Plage
suspecte car
homogène et
relativement
étendue, en
hyposignal T2
dans la ZT
Axial T2
Déformation
du bord
antérieur de la
glande en
rapport avec
une infiltration
tissulaire
anormale
prenant son
origine dans la
ZA
Contours antérieurs
normaux de la prostate
Cas n° 1
Patient âgé de 60 ans.
PSA à 5.8, rapport 13 %.
Biopsies prostatiques: 3 biopsies positives sur 10, score de Gleason 3 + 2.
Plage
suspecte car
homogène et
relativement
étendue, en
hyposignal T2
dans la ZT
Axial T2
Déformation
du bord
antérieur de la
glande en
rapport avec
une infiltration
tissulaire
anormale
prenant son
origine dans la
ZA
Confirmation de la suspicion d’extension
extra-prostatique sur l’incidence
complémentaire
Zone antérieure
ADK 4+4= 8, Haut grade
- - -Zone de transition,
ADK 3+3= 6
Corrélations anatomiques :
Projection de la
tumeur sur l’IRM
Infiltration tumorale
Zone de transition
Urètre
A retenir :
Cas n° 1
On peut observer un franchissement capsulaire bien que le taux de
PSA était initialement < 10 ng/ml
Le cancer de la ZA peut ne pas avoir de traduction en seqT2
La tumeur dans la ZT s’étend dans la zone fibro-musculaire
antérieure sans traduction en modification de signal
individualisable
Ce sont les signes d’extension extra-prostatique antérieure qui
permettent d’envisager avant la chirurgie l’étendue réelle de la
tumeur et notamment son caractère bilatéral
Petite question anatomique :
Cas n° 2
Où est la prostate ? ☺
Quels sont ses contours ?
Quelle est cette zone ? Et cette structure ?
Ceci
n’est pasest
la ici
prostate
!
La prostate
!
Capsule prostatique
Tissu graisseux
Faisceau de fibres musculaires lisses
Cette zone correspond à de la graisse extra-prostatique antérieure
Cette structure correspond à un faisceau de fibres musculaires lisses
Qui relie chez certains patients les sphincters musculaires de la vessie et de la prostate
C’est le
« detrusor apron »
Cas n° 2
A retenir :
Ce n’est pas ici
que doivent se rechercher les franchissements capsulaires antérieurs
Cas n° 2
A retenir :
Ce n’est pas ici
que doivent se rechercher les franchissements capsulaires antérieurs
Mais ici
Autre exemple de faisceau de fibres
musculaires antérieures…
Cas n° 3
Quelle est votre analyse sémiologique ?
PSA = 7,2 ng/ml avec un rapport à 20 %.
Biopsies de prostate il y a 5 semaines.
Adénocarcinome de score de Gleason 3 + 3, avec 2 biopsies+/7 dans le lobe droit
Axial T2
Axial T1 avant Gado
Cas n° 3
PSA = 7,2 ng/ml avec un rapport à 20 %.
Biopsies de prostate il y a 5 semaines.
Adénocarcinome de score de Gleason 3 + 3,
avec 2 biopsies+/7 dans le lobe droit
Zone musculaire antérieure normale
dans le prolongement du sphincter
vésical
Volumineuse plage en hyposignal
T2 dans la ZP qui serait suspecte
Si elle n’était pas en hypersignal
T1 avant gado
Autre plage de même type mais de
signal moins intense
Cas n° 3
Il semble y avoir des remaniements hémorragiques post
biopsiques qui empêchent toute analyse morphologique en
pondération T2
La cartographie de diffusion
Ne mettent pas en
évidence de lésion
suspecte
L’analyse du rehaussement
Après injection de produit de contraste
Corrélations anatomiques :
Repères anatomiques pour
les corrélations :
- Zone Fibro musculaire ant
La prostatectomie
a été faite
2 mois après l’IRM
Corrélations anatomiques :
Repères anatomiques pour
les corrélations :
- Zone Fibro musculaire ant
La prostatectomie
a été faite
2 mois après l’IRM
La taille des foyers tumoraux était
trop petite pour avoir une
traduction en Diffusion ou DCE-IRM
Même si les atteintes tumorales
avaient été plus volumineuses les
remaniements post-biopsiques ne
nous auraient pas permis de les
voir en pondération T2
Adénocarcinome multifocal
Présence de 4 foyers tumoraux
invisibles en IRM car :
- soit dans la Zone Antérieure
- soit dans les remaniements post-biopsiques
- Structures glandulaires
dans l’adénome
La zone remaniée en
pondération T1, T2 présente
un aspect strictement
normal en anapath
Cas n° 3
A retenir : -Les remaniements hémorragiques peuvent
persister au delà de 4 semaines après des
biopsies prostatiques et empêcher toute
analyse morphologique en pondération T2
Si la taille de la tumeur est suffisante :
-La DCE-IRM n’est à priori pas perturbée par les
remaniements hémorragiques.
-Par contre on ne sait pas dans quelle mesure ceux
ci peuvent altérer les paramètres de diffusion dans
les tissus sains comme néoplasiques
-Certains auteurs évaluent la perte d’efficacité de
l’IRM à 50% quand elle est réalisée APRES les
biopsies et préconisent de faire l’examen avant,
en particulier chez les patients ayant initialement un
taux de PSA > 10ng/ml
Cas n° 4
Quelle est votre analyse sémiologique ?
patient de 62 ans, Taux de PSA = 5.4 ng/ml.
2 biopsies positives /14 pour un adénocarcinome de Gleason 3+3.
Délai de 5 sem entre IRM et biopsies prostatiques
Axial T2
Axial T1 avant Gado
Cas n° 4
patient de 62 ans, Taux de PSA = 5.4 ng/ml.
2 biopsies positives /14 pour un adénocarcinome de Gleason 3+3.
Délai de 5 sem entre IRM et biopsies prostatiques
Il existe 2 infiltrations suspectes
en hypoS plus marqué dans la ZP
Axial T2
La ZP présente de façon diffuse un
remaniement de signal homogène et
modéré en hyperS T1 et hypoS T2
Axial T1 avant Gado
Fibres musculaires
lisses du stroma,
Pas de glande
Hyperplasie adénomateuse de la zone
de transition
Glandes prostatiques dilatées
Adénocarcinome
3+3= 6
zone périphérique
Glandes prostatiques dilatées
Corrélations anatomiques :
Une des 2 lésions suspectes en IRM s’est révélée
négative (fibres musculaires)
L’autre lésion suspecte était bien un cancer
La ZP en hypersignal T1 diffus correspond à des
glandes prostatiques dilatées
Zone d’hyperplasie glandulaire qui sert de
repère anatomique pour les corrélations
Cas n° 4
A retenir : une hypothèse :
Un hypersignal T1 avant gado n’est pas forcément
synonyme de lésion hémorragique
Les remaniement de signal diffus et modéré en
hyperS T1 et hypoS T2 de la ZP peuvent ne pas
correspondre à des remaniements
hémorragiques post biopsiques mais peut-être à
des lésions d’hyperplasies glandulaires
Cas n° 5
A quoi correspondent ces remaniements de la ZP ?
Striations en hyposignal T2 modéré dans la ZP
Parfois visibles avant les biopsies de prostate
Striations de la zone périphérique
Zone de Transition
On retrouve des
structures
anatomiques
susceptibles de
correspondre aux
images linéaires
de l’IRM
Striations de la zone périphérique
Zone de Transition
Attention :
Trajet vasculaire
On visualise toujours les
séquelles des biopsies
extemporanées de
bandelettes vasculonerveuses qui n’ont rien à
voir avec nos striations
On retrouve des
structures
anatomiques
susceptibles de
correspondre aux
images linéaires
de l’IRM
Cicatrice fibreuse
Cas n° 5
A retenir :
Les striations en hyposignal T2 que l’on visualise
souvent dans la ZP ne correspondent pas à des
infiltrations tumorales.
En effet, les foyers carcinomateux ne s’organisent
jamais en architecture linéaire comme on pourrait le
voir dans le cancer du sein par exemple ( le long des
canaux galactophoriques…)
Ces structures linéaires en IRM correspondent soit à
des structures vasculaires soit à des structures
fibreuses sans rapport avec les antécédents de
biopsies prostatiques
Cas n° 6
Quelle est votre analyse sémiologique ?
Patient de 56 ans.
PSA = 6 ng/ml.
Biopsies prostatiques: 3 biopsies positives sur 12 à droite, Gleason 3 + 3
Toucher Rectal (TR) = stade T2a (induration 1 nodule à droite)
Axial T2
Coronal T2
Cas n° 6
Patient de 56 ans.
PSA = 6 ng/ml.
Biopsies prostatiques: 3 biopsies positives sur 12 à droite, Gleason 3 + 3
Toucher Rectal (TR) = stade T2a (induration 1 nodule à Droite)
Hyposignal normal de la ZA
Plage en hyposignal T2 intense
suspecte
Canal efférent
dans la ZP du lobe droit
de topographie sous capsulaire
expliquant à priori le TR
Vésicules séminales
Cas n° 6
Patient de 56 ans.
PSA = 6 ng/ml.
Biopsies prostatiques: 3 biopsies positives sur 12 à droite, Gleason 3 + 3
Toucher Rectal (TR) = stade T2a (induration 1 nodule à Droite)
Hyposignal normal de la ZA
Plage en hyposignal T2 intense
suspecte
Canal efférent
dans la ZP du lobe droit
de topographie sous capsulaire
Vésicules séminales
expliquant à priori le TR
Respect de la graisse
péri-prostatique
pas d’argument pour un
franchissement capsulaire
Ceci n’est qu’un vaisseau
péri-prostatique
Cas n° 6
Corrélations anatomiques :
La zone musculaire antérieure est assez prononcée
Cas n° 6
Corrélations anatomiques :
La zone musculaire antérieure est assez prononcée
L’urètre ( en forme de V )
Cas n° 6
Corrélations anatomiques :
La zone musculaire antérieure est assez prononcée
La zone suspecte en IRM
correspond bien a un foyer carcinomateux en anapath
L’urètre en forme de V
Cas n° 6
Corrélations anatomiques :
La zone musculaire antérieure est assez prononcée
La zone suspecte en IRM
correspond bien a un foyer carcinomateux en anapath
L’urètre en forme de V
un second foyer tumoral
est présent dans le lobe
controlatéral au même
niveau que le premier !
Les 2 foyers tumoraux n’ont pas le même signal en IRM
et n’ont pas la même structure en anapath
ADK 3+3=6
Pas de glandes normales
ADK 3+3=6,
Interposition de
glandes normales
dans le foyer
cancéreux
Cas n° 6
A retenir :
Les foyers tumoraux prostatiques
peuvent avoir en IRM une intensité
de signal différente
Y compris chez un même patient
Y compris dans un même secteur
( comme la ZP )
Cas n° 7
Quelle est votre analyse sémiologique ?
Patient de 57 ans avec un taux de PSA à 7.2 ng/ml et un rapport à 14 %.
Biopsies prostatiques il y a 3 mois →
Adénocarcinome de score de Gleason 3+3, 4 biopsies positives sur 15
Axial T2
Cas n° 7
Patient de 57 ans avec un taux de PSA à 7.2 ng/ml et un rapport à 14 %.
Biopsies prostatiques il y a 3 mois →
Adénocarcinome de score de Gleason 3+3, 4 biopsies positives sur 15
ZA d’aspect normal
Adénome dans la ZT
Avec des zones glandulaires en
hypersignal T2 intense
Cas n° 7
Patient de 57 ans avec un taux de PSA à 7.2 ng/ml et un rapport à 14 %.
Biopsies prostatiques il y a 3 mois →
Adénocarcinome de score de Gleason 3+3, 4 biopsies positives sur 15
ZA d’aspect normal
Adénome dans la ZT
Avec des zones glandulaires en
hypersignal T2 intense
Et des zones de signal moins intense
Cas n° 7
Patient de 57 ans avec un taux de PSA à 7.2 ng/ml et un rapport à 14 %.
Biopsies prostatiques il y a 3 mois →
Adénocarcinome de score de Gleason 3+3, 4 biopsies positives sur 15
ZA d’aspect normal
Adénome dans la ZT
Avec des zones glandulaires en
hypersignal T2 intense
Et des zones de signal moins intense
Prenant parfois des formes nodulaires
Sans pour autant revêtir de caractère
suspect dans l’architecture normale
d’un adénome
Cas n° 7
Patient de 57 ans avec un taux de PSA à 7.2 ng/ml et un rapport à 14 %.
Biopsies prostatiques il y a 3 mois →
Adénocarcinome de score de Gleason 3+3, 4 biopsies positives sur 15
ZA d’aspect normal
Adénome dans la ZT
Avec des zones glandulaires en
hypersignal T2 intense
Et des zones de signal moins intense
Prenant parfois des formes nodulaires
La ZP est hétérogène avec de petites plages
qui sont en hyposignal T2 très modéré
Sans pour autant revêtir de caractère
suspect dans l’architecture normale
d’un adénome
Cas n° 7
Zone fibro-musculaire antérieure
Foyer carcinomateux de la
Zone Antérieure,
de score 3+3=6
Invisible en IRM et
histologiquement avec des
glandes tumorales dilatées
Hyperplasie léiomyomateuse para-urétrale
ZA d’aspect normal
Corrélations anatomiques
Zone de Transition
ZA d’aspect normal
Zone de Transition
Repères anatomiques : urètre et leiomyomes
Corrélations anatomiques
ZA d’aspect normal
Zone de Transition
2 des 3 zones
Repères anatomiques : urètre et leiomyomes
Corrélations anatomiques
en hyposignal T2 modéré
correspondent à du parenchyme
glandulaire prostatique normal
Le foyer tumoral principal était invisible en IRM (dans une ZT par nature hétérogène)
Le petit foyer tumoral de la ZP avait en pondération T2 le même aspect que les 2
autres plages qui elles étaient histologiquement tout à fait normales
ZA d’aspect normal
Zone de Transition
2 des 3 zones
Repères anatomiques : urètre et leiomyomes
Corrélations anatomiques
en hyposignal T2 modéré
correspondent à du parenchyme
glandulaire prostatique normal
Cas n° 7
A retenir :
Un foyer tumoral dans une hyperplasie
adénomateuse de la ZT peut être complètement
invisible en pondération T2
La ZP peut présenter des plages en hyposignal
T2 modéré qui s’avéreront être histologiquement
normales ( remaniements post biopsiques ?)
Un foyer carcinomateux peut présenter le
même aspect en pondération T2 que ces
plages normales.
Mais les courbes de rehaussement en
perfusion et la cartographie ADC apportent
généralement une aide pour faire la différence.
Cas n° 8
Quelle est votre analyse sémiologique ?
Patient âgé de 61 ans,
PSA à 14, rapport 16 %
Biopsies prostatiques réalisées 7 semaines avant l’IRM : toutes
les biopsies sont positives, occupant 30 à 40 % des
prélèvements, score de Gleason 3 + 3
Axial T2
Cas n° 8
Patient âgé de 61 ans,
PSA à 14, rapport 16 %
Biopsies prostatiques réalisées 7 semaines avant l’IRM : toutes les biopsies sont
positives, occupant 30 à 40 % des prélèvements, score de Gleason 3 + 3
Hypertrophie adénomateuse importante de la ZT
Plage en hyposignal T2 marqué dans la ZP du lobe droit
Axial T2
Cas n° 8
Patient âgé de 61 ans,
PSA à 14, rapport 16 %
Biopsies prostatiques réalisées 7 semaines avant l’IRM : toutes les biopsies sont
positives, occupant 30 à 40 % des prélèvements, score de Gleason 3 + 3
Hypertrophie adénomateuse importante de la ZT
Débordant la ligne médiane mais ne concernant à priori
pas la totalité de la ZP du lobe gauche
( en contradiction avec les biopsies qui sont toutes + ! )
Plage en hyposignal T2 marqué dans la ZP du lobe droit
Axial T2
Respectant la capsule et les espaces graisseux périglandulaires en regard
Attention : ces 2 régions ne correspondent pas à des
épaississements septaux dans les VS
Mais à du volume partiel sur les canaux efférents
En réalité les VS présentent un aspect normal en
pondération T2
Résultats :
Hyperplasie
adénomateuse
Adénocarcinome
de score 3+3=6
Pas de différence
architecturale entre
les côtés G et D
Les 2 vésicules séminales présentent une infiltration tumorale diffuse
Architecture normale de la VS
Infiltration tumorale diffuse
Corrélations anatomiques
Les repères anatomiques dans la ZT confirment que les 2
coupes anatomiques et IRM sont superposables
Corrélations anatomiques
Les repères anatomiques dans la ZT confirment que les 2
coupes anatomiques et IRM sont superposables
Aussi bien sur l’urètre
Corrélations anatomiques
Les repères anatomiques dans la ZT confirment que les 2
coupes anatomiques et IRM sont superposables
Aussi bien sur l’urètre
Que sur les zones d’hyperplasie glandulaire
Corrélations anatomiques
Les repères anatomiques dans la ZT confirment que les 2
coupes anatomiques et IRM sont superposables
Aussi bien sur l’urètre
Que sur les zones d’hyperplasie glandulaire
Corrélations anatomiques
Les repères anatomiques dans la ZT confirment que les 2
coupes anatomiques et IRM sont superposables
Aussi bien sur l’urètre
Que sur les zones d’hyperplasie glandulaire
Une partie de la tumeur n’était pas visible en pondération T2
Cas n° 8
Aussi bien avant injection de Gd
Qu’après
Cette différence entre les
côtés G et D de la tumeur
n’avait pas de traduction en
DCE-IRM
Et sur les courbes…
Cas n° 8
Cette différence entre les
côtés G et D de la tumeur
n’avait de la même façon
pas de traduction en
Cartographie de diffusion
et analyse des Coefficients
de Diffusion Apparents
Les mesures de CDA ne sont pas
superposables sur les côtés G et D
de la même tumeur !
Cas n° 8
A retenir :
La prostatectomie a été réalisée 2 mois et demi après
l’IRM ce qui semble un délai un peu court pour une
progression tumorale dans l’intervalle.
-Ceci pose la question d’une éventuelle influence des
remaniements post biopsiques dans le comportement
différents en IRM des 2 côtés d’une tumeur strictement
identique en anapath.
- Ne pas oublier de regarder les VS en DCE-IRM même
si elles sont morphologiquement normale en pondération
T2
L’atteinte tumorale des 2 VS n’avait pas de traduction en
pondération T2 . A posteriori il existait des zones de
rehaussement suspect en DCE – IRM qui dans ce contexte
de volume tumoral important avec toutes les biopsies
positives auraient pu nous orienter vers le diagnostic
d’envahissement tumoral des VS( stade T3b)
3
CONCLUSION
CONCLUSION
1. Retenir : les 4 paramètres sémiologiques qui permettent
d ‘analyser en IRM la glande prostatique :
- l’analyse morphologique en pondération T2
Et les 3 plans de coupe utiles pour la recherche d’un franchissement capsulaire
- La DCE-IRM ( de perfusion)
- l’analyse des Coefficients de Diffusion Apparents
- ( Et éventuellement la spectro-IRM )
2. Ne pas oublier que c’est la concordance de tout ou partie de ces critères qui
permet d’analyser correctement un examen et qu’en particulier en aucun
cas la pondération T2 n’est suffisante pour affirmer qu’une région est saine.
3. Etre conscient des difficultés potentielles et possiblement importantes
générées par les biopsies prostatiques antérieures.
Essayer par conséquent dans la mesure du possible d’élargir l’intervalle
entre les 2
voire de réaliser l’IRM avant les biopsies ce qui augmentera du même coup la
rentabilité des prélèvements.
Merci pour votre attention
Téléchargement