Risques liés auxanimaux autres que les insectes (Extrait des recommandations du Haut Conseil de la Santé Publique - 2015) À l’exception des animaux répondant aux conditions réglementaires d’importation (espèces dont le commerce est autorisé, statut sanitaire et vaccinal faisant l’objet d’un certificat officiel), l’importation d’animaux domestiques ou sauvages est strictement interdite et peut donner lieu à des sanctions pénales et financières lourdes. Animaux venimeux Les animaux venimeux (serpents, autres reptiles, batraciens, poissons, coquillages) provoquent des envenimations ou des intoxications. Il est recommandé de ne pas toucher ces animaux. Toute piqûre ou morsure qui entraîne des troubles importants nécessite une visite au service des urgences le plus proche. Mammifères et oiseaux Les lésions causées par morsure ou coup de bec sont les dommages les plus importants causés par les mammifères et les oiseaux, mais de nombreuses zoonoses peuvent également être transmises à l’être humain. Certaines sont graves voire mortelles. La règle générale est de ne pas approcher les animaux, même familiers, même jeunes, même morts, de ne pas les caresser et de consulter rapidement en cas de morsure, de griffure ou de léchage sur une peau lésée ou une muqueuse. Dans ce cas, il est important de laver la plaie ou la zone léchée à l'eau et au savon, d'appliquer un antiseptique, puis de contacter les structures médicales locales qui prendront si besoin des mesures de prophylaxie post-exposition. LA RAGE : La vaccination préventive (dite avant exposition) se pratique à raison de 3 injections par voie intramusculaire aux jours J0, J7, J21 ou J28, dans le deltoïde chez l’enfant et l’adulte ou dans la face antérolatérale de la cuisse chez l’enfant en bas âge. Il n’y a plus de rappel à 1 an et 5 ans plus tard. Cependant, pour les voyageurs exposés au risque rabique (en cas de morsure) lors d’un voyage dans une zone à risque et qui ont reçu une primo-vaccination en 3 injections, 2 doses de vaccins sont recommandées, à J0 et J3, mais sans injection d’immunoglobulines spécifiques. Pour les professionnels exposés comme les personnels des services vétérinaires, des fourrières, des centres de quarantaine ou ceux qui peuvent être amenés à manipuler des chauves souris dans les centres de soins à la faune sauvage ou ceux qui peuvent être exposés dans les laboratoires à des concentrations élevées de lyssavirus vivants, les rappels vaccinaux et le suivi sérologique sont fonction du risque faible ou élevé en matière d’exposition (pour de plus amples renseignements à ce sujet, nous consulter directement). www.pasteur-lille.fr