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쎲 ANNALES
5| INSTITUT DE L’EFOM, 2014
Durée de l’épreuve : 90 minutes. Cette épreuve est notée sur 60 points.
Consignes générales :
Ce sujet comporte 60 questions.
Chaque question est notée sur un point.
Il n’y a pas de points négatifs.
Pour chaque question, cinq propositions sont présentées : a, b, c, d, e.
Pour chaque question, il existe au moins une proposition exacte.
Un code génétique est fourni en fin de cahier.
 SUJET DE BIOLOGIE
1. La leu-enképhaline est un pentapeptide produit par certains neurones du système nerveux central
intervenant dans les circuits de la douleur.
Sa séquence en acide aminés est la suivante : Tyr-Gly-Gly-Phe-Leu.
Combien de séquences d’ADN différentes pourraient conduire à la synthèse de ce pentapeptide ?
a) 3
b) 678
c) 64
d) 384
e) Une infinité
2. Sachant que l’on note Q la quantité d’ADN contenue dans une cellule germinale de l’espèce
humaine, quelle(s) est (ou sont) parmi les cellules citées ci-dessous, celle(s) qui contient (ou contiennent) 23 chromosomes et une quantité Q d’ADN ?
a) L’ovocyte I
b) Le spermatocyte II
c) La spermatide
d) Le globule polaire II
e) L’ovocyte II
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3. Parmi les propositions suivantes, concernant l’immunité innée, laquelle (ou lesquelles) est (ou
sont) exactes ?
a) Les cellules sentinelles de l’immunité innée reconnaissant un très grand nombre de structures
antigéniques dont les récepteurs de reconnaissance de motifs moléculaires ou PRR (Pattern
Recognition receptor).
b) L’immunité innée n’entraîne pas de réaction inflammatoire locale.
c) L’immunité innée agit en moins de 3 jours.
d) Les cellules sentinelles de l’immunité innée portent de nombreuses immunoglobulines de
surface.
e) Les cellules sentinelles, activées lors de la réponse innée, produisent des médiateurs chimiques
tels que l’histamine, les prostaglandines et les interleukines.
4. Une jeune fille pubère, non réglée, débute son premier cycle ovarien. On pourra observer au niveau
de ses ovaires :
a) des follicules primaires dans la zone corticale de l’ovaire.
b) un corps jaune développé côtoyant des follicules primaires.
c) des follicules primordiaux.
d) des ovocytes II entourés de plusieurs couches de cellules folliculaires.
e) une cellule unique bloquée en prophase I de méiose.
5. On cherche à ordonner chronologiquement, dans les structures listées ci-dessous, celles qui contribuent à la transmission d’un stimulus visuel, en l’absence de pathologie :
A- Bâtonnets
B- Neurones bipolaires
C- Cônes
D- Cristallin
E- Nerf optique
F- Neurones ganglionnaires
a) E→F→B→C→D
b) D→A→C→F→B→E
c) D→F→B→C→E
d) D→A→B→F→E
e) Aucune des propositions précédentes n’est exacte.
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6. La couleur noire ou blanche du pelage des chats est sous le contrôle d’un gène existant sous deux
versions alléliques. Le pelage noir est lié à l’expression de l’allèle récessif tandis que la couleur
blanche est liée à celle de l’allèle dominant. Une lignée F1 est obtenue par le croisement d’une mâle
blanc de lignée pure et d’une femelle noire. Le croisement réciproque permet d’obtenir des résultats
strictement identiques. Quelle proportion de chats mâles et femelles au pelage blanc, de génotype hétérozygote pour le gène considéré, obtiendra-t-on dans la descendance F2 d’une croisement F1 par F1 ?
a) 1/3
b) 1/2
c) 1/4
d) 2/3
e) 3/4
7. « L’hormone lutéinisante (LH) est responsable chez la femme, au 14e jour de son cycle ovarien,
de l’expulsion d’un ovocyte I tandis que cette même hormone chez l’homme agit sur les cellules de
Sertoli ». Le texte ci-dessus, rédigé par des étudiants, tente de définir le rôle principal joué par l’hormone lutéinisante. Combien d’erreurs pouvez-vous déceler dans ce texte, pour le corriger comme il
se doit, afin d’obtenir une définition exacte de l’hormone LH ?
a) Aucune erreur
b) 1 erreur
c) 2 erreurs
d) 3 erreurs
e) 4 erreurs
Questions 8 à 11
La quantité d’ADN, contenue dans le noyau de certaines cellules d’un organisme, est mesurée à
différentes étapes de leurs cycles cellulaires. Sept d’entre elles sont fléchées dans le graphe du
document 1 ci-dessous.
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Document 1 : Variation de la quantité d’ADN
contenue dans le noyau des cellules d’un organisme au cours du temps.
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Au cours de cette expérimentation, des divisions cellulaires sont parallèlement observées au microscope et photographiées. Trois images sont présentées dans le document 2 ci-dessous.
Légende : A désigne un autosome, X et Y les gonosomes
Document 2 : Images de divisions cellulaires.
8. À quelle(s) étape(s) du graphique du document 1, l’image I du document 2, se réfère-t-elle ?
a) Étape 1
b) Étape 2
c) Étape 3
d) Étape 4
e) Aucune des propositions précédentes n’est exacte.
9. À quelle(s) étape(s) du graphique du document 1, l’image II du document 2, se réfère-t-elle ?
a) Étape 1
b) Étape 2
c) Étape 3
d) Étape 4
e) Aucune des propositions précédentes n’est exacte.
10. À quelle(s) étape(s) du graphique du document 1, l’image III du document 2, se réfère-t-elle ?
a) Étape 1
b) Étape 2
c) Étape 3
d) Étape 4
e) Aucune des propositions précédentes n’est exacte.
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11. Tout en se référant aux étapes numérotées du document 1, on peut observer dans le noyau d’une
cellule humaine ne représentant, par ailleurs, aucune anomalie du nombre de ses chromosomes :
a) 23 chromosomes bichromatidiens à l’étape 5.
b) 23 chaînes de nucléotides d’ADN à l’étape 7.
c) 23 molécules d’ADN à l’étape 6.
d) 92 chaînes de nucléotides d’ADN à l’étapes 5.
e) 92 chaînes de nucléotides d’ADN à l’étape 6.
12. La protéine P53 est un facteur de transcription régulant certaines fonctions cellulaires importantes comme la mitose ou la mort programmée des cellules. Le gène P53, qualifié de « gène suppresseur de tumeur », est inactivé par mutation dans 50 % des cancers humains. On a répertorié plus
de 1 360 mutations de ce gène. Le document 3, ci-dessous, présente une comparaison, par le logiciel
Anagène, des séquences d’ADN de l’allèle normal (p53_norm.adn) et de l’allèle muté
(p53_mut249.adn) de la protéine P53.
Document 3 : Comparaison des séquences de l’allèle normal et muté du gène P53
par le logiciel Anagène
La mutation portée par l’allèle muté p53_mut249.adn :
a) se situe au niveau du 747e acide aminé.
b) se situe au niveau du 747e nucléotide.
c) est une substitution.
d) est une délétion.
e) ne décale pas le cadre de lecture.
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13. Le document 4 ci-dessous présente une coupe transversale de moelle épinière.
Document 4 : Schéma d’une coupe transversale de oelle épinière
Attribuer les légendes prédéfinies dans le document 4 :
a)
b : neurone sensitif ; d : motoneurone ; e : racine dorsale du nerf rachidien ; f :
motoneurone ; g : corne dorsale de la substance grise ; c : ganglion rachidien ; i : corne
ventrale de la substance grise ; h : substance blanche ; j : interneurone ; a : racine
ventrale du nerf rachidien
b)
f : motoneurone ; b : neurone sensitif ; c : ganglion rachidien ; h : substance grise ; d :
motoneurone ; e : racine ventrale du nerf rachidien ; a : racine dorsale du nerf rachidien ; i : corne dorsale de la substance grise ; j : interneurone ; g : corne ventrale de
la substance grise
c)
d : neurone sensitif ; a : racine dorsale du nerf rachidien ; c : ganglion rachidien ; e :
racine ventrale du nerf rachidien ; f : neurone sensitif ; h : substance blanche ; i : corne
dorsale de la substance grise : j : interneurone ; b : neurone moteur ; g : corne ventrale
de la substance grise
d)
h : substance blanche ; b : neurone sensitif ; c : ganglion rachidien ; e : racine ventrale
du nerf rachidien ; g : corne ventrale de la substance grise ; d : motoneurone ; i : corne
dorsale de la substance grise ; j : interneurone ; a : racine dorsale du nerf rachidien ;
f : motoneurone
e)
c : ganglion rachidien ; f : motoneurone ; d : motoneurone ; e : racine dorsale du nerf
rachidien ; a : racine ventrale du nerf rachidien ; b : neurone sensitif ; g : corne dorsale
de la substance grise ; i : corne ventrale de la substance grise ; h : substance grise ;
j : interneurone
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14. Il y a 450 000 ans, on rencontrait :
a) des primates maîtrisant le feu.
b) des groupes d’Homo habilis.
c) des Néandertaliens ayant acquis une bonne maîtrise du feu et communiquant entre eux par un
langage articulé leur permettant de développer une vie sociale.
d) des groupes d’Homo erectus pratiquant la chasse.
e) des Australopithèques arboricoles.
15. Le tableau du document 5 ci-dessous présente les formules chromosomiques de différentes
espèces diploïdes.
Espèce
Formule chromosomique
Chat
2n = 38
Cheval
2n = 64
Chien
2n = 78
Hamster
2n = 22
Homme
2n = 46
Poule
2n = 32
Renard
2n = 38
Drosophile
2n = 8
Document 5 : Formules chromosomiques de différentes espèces
En vous aidant du document 5, classez, selon le nombre croissant de leurs molécules d’ADN, les six
cellules listées ci-dessous :
1) ovocyte I d’un chat femelle
2) cellule du cristallin humain
3) spermatocyte II de drosophile mâle
4) globule polaire I d’une jument
5) globule polaire II d’une poule
6) spermatozoïde de hamster mâle
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a) 3 – 6 – 2 – 5 – 4 – 1
b) 1 – 4 – 2 – 5 – 6 – 3
c) 3 – 6 – 4 – 2 – 5 – 1
d) 3 – 6 – 5 – 2 – 1 – 4
e) Aucune des propositions précédentes n’est exacte.
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16. Des expériences d’électrostimulations sont réalisées sur une fibre nerveuse isolée. Un enregistrement de la variation de la différence de potentiel (ddp) est présenté dans le document 6 ci-dessous.
Document 6 : Enregistrement d’un potentiel d’action
D’après les informations du document 6, quelle(s) est (ou sont) la (ou les) proposition(s) exacte(s) ?
a) Ce potentiel d’action a pu être enregistré suite à une stimulation efficace de la fibre nerveuse
isolée.
b) La phase 2 de ce potentiel d’action correspond à la phase de dépolarisation de la fibre
nerveuse.
c) Avec une stimulation d’intensité plus forte, appliquée sur la fibre nerveuse, l’amplitude du potentiel d’action aurait été augmentée.
d) Le temps écoulé, entre la stimulation et le début de la phase 1, correspond au temps de repolarisation de la fibre nerveuse.
e) La phase 1 ne correspond pas à la phase de repolarisation de la fibre nerveuse.
Questions 17 à 19
La mélanine, pigment responsable de la coloration de la peau, est synthétisée en plusieurs étapes
à partir d’un acide aminé précurseur, la tyrosine. Cette synthèse est sous le contrôle de plusieurs
gènes au sein des mélanocytes de l’épiderme. La mélanine, une fois synthétisée, est stockée dans
des cellules voisines, les kératinocytes.
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Le document 7, ci-dessous, retrace la biosynthèse de la mélanine du mélanocyte jusqu’à son lieu
de stockage, le kératinocyte.
Document 7 : Biosynthèse de la mélanine dans le mélanocyte suivie de son stockage
au sein du kératinocyte
L’albinisme est une maladie génétique, autosomale récessive, liée à l’absence de synthèse de
mélanine dans l’épiderme. On a identifié des mutations affectant uniquement les gènes codant
pour les deux premières étapes de la chaîne de biosynthèse : les enzymes E1 et E2 (document 7).
Le gène a, situé sur le chromosome 1, existe sous deux formes alléliques, l’allèle a1 permet
l’élaboration d’une enzyme E1 fonctionnelle tandis que l’allèle a2, muté, conduit à l’arrêt de la
chaîne de biosynthèse et à l’absence de mélanine dans les mélanocytes.
Le gène b, situé sur le chromosome 17, existe, lui aussi, sous deux formes alléliques notées b1
pour l’allèle normal codant pour l’enzyme E2 et b2 pour l’allèle muté.
17. D’après les informations ci-dessous, combien d’écritures de génotypes différents sommes-nous
susceptibles de proposer afin d’aboutir au phénotype « peau pigmentée » ?
a) 2
b) 3
c) 6
d) 9
e) Aucune des propositions précédentes n’est exacte.
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18. Quel(s) génotype(s) peut (ou peuvent) correspondre à un individu albinos ?
a) b) c) d) e) 247
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19. Une portion de la séquence nucléotidique (n° 510 au n° 556) du brin transcrit de l’allèle a1 est
proposée dans le tableau du document 8 ci-dessous.
Document 8 : Séquence de nucléotides n° 510 au n° 556 du brin transcrit de l’allèle a1
La séquence ADN de l’allèle a1 comporte deux exons qui s’étendent des nucléotides n° 510 au
n° 521 puis des nucléotides n° 540 au n° 548. Ces deux exons seront conservés dans la séquence
de l’ARNm lors de la maturation post-transcriptionnelle d’excision-épissage.
a) ...Thr – Arg – Phe – Ser – Lys – Asn – Ser – Asn – Pro – Cys – Val – Gln – Thr – Arg – Thr...
b) ...Met – Gln – Ala – Gln – Thr – Cys – Val – Pro – Asn – Leu – Lys – Asn – Leu – Lys – Ala...
c) ...Met – Gln – Ala – Gln – Lys – Asn – Leu...
d) Thr – Arg – Asn – Ser – Ile – Gln – Thr...
e) Aucune des propositions précédentes n’est exacte.
20. Parmi les propositions suivantes, concernant la méiose, laquelle (ou lesquelles) est (ou sont)
exacte(s) ?
a) Pour les espèces diploïdes, la méiose est une division spécifique des cellules germinales.
b) Toutes les espèces diploïdes peuvent effectuer un brassage intrachromosomique.
c) La méiose, chez la femme, s’achève uniquement s’il y a fécondation du gamète femelle par un
spermatozoïde.
d) Une non-disjonction des paires de chromosomes homologugues, se produisant en première division de méiose, entraîne la formation d’une cellule aneuploïde sur les quatre cellules obtenues en
fin de méiose.
e) Le noyau des cellules issues de la 2e division de méiose contient un nombre de diploïdes de
chromosomes recombinés.
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21. Les acides nucléiques sont des macromolécules organiques présentant une organisation précise :
a) les nucléotides de l’ADN se différencient de ceux de l’ARN uniquement par leur sucre.
b) le nucléotide est constitué d’un sucre, d’une base azotée parmi les cinq possibles et d’un groupement phosphate.
c) l’unité élémentaire des acides aminés est le nucléoside.
d) les rapports A/G et T/C dans l’ADN sont égaux à 1 quelle que soit l’espèce choisie.
e) au sein de la molécule d’ADN, les nucléotides complémentaires s’associent grâce à des liaisons
covalentes.
22. Le xoroderma pigmentosum est une maladie caractérisée par une sensibilité extrême aux ultraviolets (UV) induisant des lésions cutanées et oculaires.
a) Le xeroderma pigmentosum se traduit par la non-réparation des dimères de thymines qui
s’accumulent au sein de l’ADN.
b) Une des causes du xeroderma pigmentosum est la mutation du gène de la tyrosine codant pour
l’enzyme intervenant dans la synthèse de la mélanine.
c) Le xeroderma pigmentosum est une maladie génétique rare.
d) Des mutations spontanées de l’ADN sont à l’origine de certaines formes de cancer.
e) Aucune des propositions précédentes n’est exacte.
23. La cellule de Leydig :
a) possède des récepteurs à la FSH (hormone folliculo-stimulante).
b) synthétise l’AMH (hormone antimüllérienne).
c) sécrète la LH (hormone lutéinisante).
d) occupe l’intérieur du tube séminifère. De forme pyramidale, elle s’étend de la paroi jusqu’à la
lumière du tube.
e) sécrète de la testostérone.
24. Parmi les propositions suivantes, concernant les lymphocytes, laquelle (ou lesquelles) est
(ou sont) exacte(s) ?
a) Au niveau histologique, tous les lymphocytes au repos sont morphologiquement semblables.
b) Au niveau histologique, tous les lymphocytes au repos sont morphologiquement différents.
c) Les cellules de la lignée lymphocytaire présentent les mêmes marqueurs membranaires.
d) Au niveau fonctionnel, leurs mécanismes de réponse à un antigène sont identiques.
e) Au niveau histologique, ce sont des cellules arrondies de grande taille (15 à 30 μm) possèdant
un petit noyau.
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25. Parmi les propositions suivantes, concernant le cycle cellulaire, laquelle (ou lesquelles) est
(ou sont) exacte(s) ?
a) L’ADN est sous sa forme la plus décondensée pendant l’interphase.
b) L’activité transcriptionnelle nucléaire est nulle pendant l’interphase.
c) La réplication de l’ADN a lieu pendant l’interphase.
d) La réplication de l’ADN s’effectue selon un mode conservatif.
e) Dans une cellule humaine, en fin de phase G2, on dénombre 46 chromosomes bichromatidiens.
Questions 26 et 27
Dès les premiers jours de son implantation dans la muqueuse utérine, l’embryon sécrète une
hormone l’HCG (Hormone Chorionique Gonadotrope humaine), glycoprotéine formée de deux sousunités α et β, agissant par voie sanguine en stimulant le corps jaune ovarien de la femme enceinte.
L’HCG fœtale, présente dans le sang maternel, passe dans les urines sans être dégradée et pourra y
être détectée par un texte immunochimique de grossesse présenté dans le document 9 ci-dessous.
Document 9 : Test immunochimique de grossesse basé sur la détection de l’HCG urinaire
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26. En référence au document 9, la ligne horizontale dans la fenêtre F1 correspond à :
a) la fixation des anticorps anti-HCGα colorés sur les anticorps anti-anticorps.
b) la fixation des anticorps anti-HCGα colorés sur les anticorps anti-HCGβ incolores.
c) la fixation des anticorps anti-HCGβ incolores sur les anticorps anti-HCGα colorés.
d) la fixation de la molécule d’HCG sur les anticorps anti-HCGα colorés fixés eux-mêmes sur les
anticorps anti-anticorps.
e) la fixation de la molécule d’HCG sur les anticorps anti-HCGα colorés fixés eux-mêmes sur les
anticorps anti-HCGβ incolores.
27. En référence au document 9, la ligne verticale dans la fenêtre F1 correspond à :
a) la fixation de la molécule d’HCG sur les anticorps anti-HCGα colorés puis sur les anticorps antianticorps.
b) la fixation de la molécule d’HCG sur les anticorps anti-HCGβ colorés puis sur les anticorps antiHCGα incolores.
c) la fixation de la molécule d’HCG sur les anticorps anti-corps.
d) la fixation de la molécule d’HCG sur les anticorps anti-HCGα colorés puis sur les anticorps antiHCGβ incolores.
e) aucune des propositions précédentes n’est exacte.
28. Un patient souffre d’une angine bactérienne. Afin de lui prescrire un traitement efficace, le
médecin demande à ce que soit réalisé un antibiogramme.
Un prélèvement est réalisé au laboratoire. La souche bactérienne (notée Z) est mise en culture sur
un milieu nutritif gélose dans une boîte de Pétri. Au bout de plusieurs jours, un tapis bactérien
uniforme recouvre la gélose.
Cinq pastilles d’antibiotiques de différentes classes, notées de A à E sur le schéma du document 10
ci-dessous, sont déposées sur le tapis bactérien.
Document 10 : Résultat de l’antibiogramme réalisé sur la souche bactérienne Z
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L’analyse de l’antibiogramme permet au médecin d’en déduire que :
a) la souche bactérienne Z est sensible aux antibiotiques Cet E.
b) l’antibiotique C pourra être prescrit au patient.
c) la souche bactérienne Z est résistante aux antibiotiques A, B et D.
d) la souche bactérienne Z est résistante aux antibiotiques C et E.
e) pour être aussi efficace que l’antibiotique B, l’antibiotique A devra être utilisé à plus forte
concentration.
29. On étudie chez la souris un caractère mutant défini par la présence d’une queue coudée. Quatre
couples de souris ont été croisés. Leur phénotypes et ceux de leur descendance (F1) sont indiqués
dans le tableau du document 11 ci-dessous. [N] est le phénotype normal, [C] le phénotype « queue
coudée ».
Croisement
1
2
3
4
Parents
F1
Femelle
Mâle
Femelle
Mâle
[N]
[C]
[C]
[N]
[C]
[N]
[N]
[N]
100 % [C]
50 % [C], 50 % [N]
100 % [C]
100 % [N]
100 % [N]
50 % [C], 50 % [N]
100 % [C]
100 % [N]
Document 11 : Phénotypes des F1 issus de différents croisements
a) Le gène déterminant la forme de la queue est porté par un autosome. L’allèle « queue coudée »
[C] est dominant par rapport à l’allèle normal [N].
c) Les deux parents du croisement 2 sont de lignée pure.
d) Toutes les femelles issues du croisement 3 sont hétérozygotes pour l’allèle normal.
e) Le génotype du parent femelle du croisement 4 est (N//C).
30. Au sein d’une espèce donnée :
a) les mutations sont à l’origine de la duplication des gènes.
b) le répertoire immunologique est commun à tous les individus.
c) les mutations sont à l’origine du polyallélisme.
d) les mutations sont à l’origine du brassage génétique.
e) une mutation par délétion de 3 nucléotides contigus peut provoquer un décalage du cadre de
lecture du ribosome au cours de la traduction.
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31. Le réflexe myotatique :
a) est une réponse physiologique nécessaire au maintien de la posture.
b) n’est pas observé lors de l’examen clinique d’un patient accidenté qui présente une section
haute de sa moelle épinière.
c) est une réponse involontaire.
d) est un réflexe médullaire.
e) se définit comme le relâchement d’un muscle en réponse à son propre étirement.
32. On s’intéresse à deux caractères, la longueur des ailes et la couleur du corps, chez une population de drosophiles. Chaque caractère est sous le contrôle d’un gène existant sous deux versions
alléliques. Ces 2 gènes sont génétiquement liés.
Une lignée F1 est obtenue par le croisement de drosophiles mâles de race pure, aux ailes longues
(allèle vg+) et au corps gris (allèle b+), avec des drosophiles femelles de race pure, aux ailes vestigiales (allèle vg) et au corps noir (allèle b).
Les drosophiles F1 issues de ce croisement ont toutes les ailes longues et le corps gris.
On croise des mâles et des femelles de cette lignée F1, on obtient une génération F2 de drosophiles.
On précise qu’il n’existe pas de corring-over lors de la formation des gamètes chez les drosophiles
mâles.
Dans la génération F2, on aura :
a) 1/16 des individus au phénotype ailes vestigiales – corps noir.
b) 3/16 des individus au phénotype ailes longues – corps gris.
c) 3/16 des individus au phénotype ailes vestigiales – corps noir.
d) 9/16 des individus au phénotype ailes longues – corps gris.
e) aucune des propositions précédentes n’est exacte.
33. La réponse inflammatoire :
a) précède la réponse immunitaire adaptative.
b) se met en place généralement après la réponse immunitaire adaptative.
c) est une réponse immunitaire innée.
d) peut parfois, à elle seule, suffire à empêcher la prolifération de l’agent pathogène.
e) se manifeste par quatre signes caractéristiques : rougeur et adénome avec chaleur et douleur.
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34. Le phénotype d’un individu :
a) correspond à l’ensemble des gènes contenus dans le noyau de ses cellules.
b) correspond à l’ensemble des caractères observables tant sur le plan morphologique, physiologique ou biochimique de cet individu.
c) correspond à l’ensemble de ses gènes et des caractères morphologiques, physiologiques et
biochimiques observables.
d) est généralement associé à la présence de protéines structurales et enzymatiques produites par
cet individu.
e) permet toujours d’en déduire son génotype.
35. Cette espèce d’Homininé a existé il y a 1,6 million d’années environ et s’est éteinte il y a
150 000 ans. Il s’agit de :
a) Homo habilis.
b) Homo erectus.
c) Homo neanderthalensis.
d) Homo sapiens.
e) Homo sapiens.
e) aucune des propositions précédentes n’est exacte.
36. La moelle osseuse est :
a) un réservoir de cellules souches à l’origine des cellules du système immunitaire.
b) un organe lymphoïde secondaire.
c) l’organe lymphoïde dans lequel les lymphocytes T acquièrent leur maturité.
d) l’organe lymphoïde dans lequel les lymphocytes B matures sont stockés dans l’attente d’une
éventuelle rencontre avec leur antigènes.
e) l’organe lymphoïde dans lequel les lymphocytes B effectuent leur maturation.
37. L’acétylcholinestérase est :
a) un neurotransmetteur.
b) un neuromédiateur.
c) un neurotransmetteur intervenant dans le réflexe myotatique.
d) une molécule se fixant sur les récepteurs membranaires postsynaptiques de l’acétylcholine.
e) une enzyme agissant dans la fente synaptique.
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38. Les fresques pariétales de la grotte de Lascaux, en Dordogne, datent de 17 000 ans. Elles constituent un site majeur du paléolithique supérieur, avec celles d’Altamira en Espagne du nord. Ces
fresques sont l’œuvre :
a) d’Homo habilis.
b) d’Homo erectus.
c) d’Homo neanderthalensis.
d) d’Homo sapiens.
e) d’Australopithecus boisei.
39. Un fragment d’ADN double brin a été isolé et contient 15 % d’adénine. L’analyse précise de
ce fragment révèlerait :
a) que celui-ci ne contient pas d’uracile.
b) qu’il possède 35 % de guanina, s’il s’agissait d’un ADN double brin.
c) que la quantité de cytosine peut être de 20 %, s’il s’agit d’une bactérie génétiquement modifiée.
d) que sur les 100 nucléotides, on décompte la présence de 15 nucléotides à adénine.
e) que le rapport A + T > 1.
G+C
40. L’immunité adaptative repose sur la reconnaissance spécifique d’un antigène.
a) L’épitope est une partie limitée de l’antigène.
b) Chaque clone cellulaire de lymphocytes est capable de reconnaître plusieurs épitopes.
c) Le récepteur exprimé par les lymphocytes T (TCR) est capable de reconnaître un antigène naïf.
d) Le lymphocyte B reconnaît l’antigène lorsque celui-ci est présenté en association avec le
complexe majeur d’histocompatibilité (CMH).
e) Le récepteur exprimé par les lymphocytes B (BCR) est un récepteur à localisation nucléaire.
41. Les primates :
a) sont caractérisés par la présence du pouce opposable.
b) sont apparus il y a environ 10 millions d’années.
c) englobent le groupe des hominoïdes.
d) sont des espèces essentiellement arboricoles. Ils ont conservé de nombreux caractères primitifs
comme la présence de griffes, mieux adaptées pour leurs déplacements dans les arbres.
e) sont caractérisés par un développement important des aires visuelles cérébrales.
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쎲 ANNALES
42. La phagocytose :
a) est un mécanisme faisant intervenir les récepteurs du complexe majeur d’histocompatibilité
(CMH) qui reconnaissent les molécules de la paroi bactérienne.
b) peut être réalisée par les granulocytes et les cellules dendritiques.
c) permettra d’exposer à la surface des cellules dendritiques un peptide bactérien associé à une
molécule du CMH.
d) est une réaction nécessaire pour la mise en place de la réponse immunitaire adaptative.
e) permet l’élimination des bactéries, des pathogènes unicellulaires et des virus.
Questions 43 et 44
Des études cytologiques et moléculaires ont permis d’établir l’origine des espèces de blés cultivés
à partir des espèces sauvages :
- Le croisement entre les deux espèces sauvages Triticum monococcum (2n = 14 chromosomes)
et Triticum speltoides (2n = 14 chromosomes) a formé une espèce cultivée : Triticum turgidum
(4n = 28 chromosomes).
- Le croisement entre Triticum tauschii (2n = 14 chromosomes) et Triticum turgidum a formé une
seconde espèce cultivée, Triticum aestivum (6n = 42 chromosomes).
43. On désigne respectivement par M, S et T le stock haploïde des chromosomes des blés Triticum
monococcum, Triticum speltoides et Triticum tauschii.
Comment présenter le contenu chromosomique de chaque espèce de blé ?
a) MM pour Triticum speltoides.
b) SS pour Triticum speltoides.
c) MMTT pour Triticum turgidum.
d) MMSSTT pour Triticum aestivum.
e) MMSS pour Triticum turgidum.
44. a) Le blé Triticum aestivum provient de l’union de deux gamètes, produits par deux espèces, l’une
à 14 chromosomes et l’autre à 28 chromosomes.
b) Le blé Triticum aestivum provient de l’union d’un gamète à 7 chromosomes d’une espèce de
blé avec un gamète à 14 chromosomes d’une autre espèce, suivie d’un doublement du nombre
des chromosomes de l’hybride formé.
c) Le blé Triticum turgidum est une espèce polyploïde.
d) Le blé Triticum aestivum présente, pour un gène donné, quatre exemplaires de celui-ci.
e) Le croisement entre Triticum speltoides et Triticum tauschii est qualifié d’hybridation.
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45. La méiose :
a) permet des brassages d’allèles entre chromatides sœurs.
b) permet de passer d’un état diploïde à un état haploïde dès la première division.
c) comporte une prophase I plus longue que celle de la mitose.
d) comporte une division équationnelle suivie d’une division réductionnelle.
e) s’effectue à partir des cellules somatiques des gonades pour les espèces diploïdes.
46. Un antibiotique :
a) est spécifique d’un seul type de bactérie.
b) peut être un agent mutagène à l’origine des résistance bactériennes.
c) peut être responsable d’une évolution des populations bactériennes par sélection naturelle.
d) est parfois inefficace car la souche bactérienne peut y être sensible.
e) est utilisé couramment pour détruire les virus.
47. Parmi les propositions suivantes, concernant les cellules immunitaires, laquelle (ou lesquelles)
est (ou sont) exacte(s) ?
a) Les plasmocytes ont un réticulum endoplasmique dense rempli d’immunoglobulines.
b) Un lymphocyte T mature naïf peut quitter la moelle osseuse pour rejoindre un organe lymphoïde
secondaire.
c) Un lymphocyte B mature naïf peut quitter la moelle osseuse pour rejoindre un organe lymphoïde
secondaire.
d) Les plasmocytes naïfs peuvent quitter la moelle osseuse pour rejoindre un organe lymphoïde
secondaire.
e) Les lymphocytes matures ont une activité transcriptionnelle supérieure à celle des cellules
souches de la moelle osseuse.
48. Les fibres nerveuses du nerf optique :
a) sont issues de la rétine.
b) en provenance de l’œil droit se projettent entièrement au niveau du cortex occipital de l’hémisphère gauche.
c) en provenance de l’œil droit se projettent partiellement au niveau du cortex frontal de l’hémisphère fauche.
d) sont constituées des axones des photorécepteurs.
e) sont constituées des axones des neurones ganglionnaires.
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쎲 ANNALES
49. Parmi les propositions suivantes, concernant l’activité du noyau, laquelle (ou lesquelles) est (ou
sont) exactes ?
a) Au cours de la mitose, les brins d’ADN sont répliqués sous l’action d’une enzyme,
l’ADNpolymérase, en suivant le principe de complémentarité des bases azotées.
b) Dans l’espèce humaine, chez les individus de sexe masculin, l’appariement des chromosomes
sexuels se fait au niveau des centromères.
c) Chez la femme, la méiose se termine au moment de l’ovulation.
d) Les erreurs de réplication de l’ADN, non corrigées, sont à l’origine de mutations.
e) Au cours de l’anaphase I de la méiose, on observe un clivage des centromères.
50. Parmi les propositions suivantes, concernant la cellule dendritique, laquelle (ou lesquelles) est
(ou sont) exacte(s) ?
a) Le monocyte, sous l’influence de certains facteurs, peut devenir une cellule dendritique.
b) La cellule dendritique intervient au cours de la réponse immunitaire innée.
c) La cellule dendritique est un macrophage.
d) La cellule dendritique sécrète de l’interleukine.
e) La cellule dendritique est un acteur de la réponse immunitaire adaptative.
51. Dans l’espèce humaine, l’observation de certains caryotypes révèle la présence d’anomalies
chromosomiques. Identifier dans la liste ci-dessous le (ou les) cas d’aneuploïdie ?
a) 46, XX
b) 47, XXX
c) 45, XO
d) 46, XY
e) 44, XY
52. Les lymphocytes T auxiliaires :
a) présentent à leur surface un récepteur CD-8 acquis lors de leur maturation dans le thymus.
b) présentent à leur surface un récepteur T (TCR).
c) sont incapables de sécréter de l’interleukine.
d) sont incapables de reconnaître un antigène.
e) permettent l’activation des lymphocytes B en plasmocytes.
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53. Chez l’homme, la méiose se déroule au sein des testicules. Le document 12 illustre une méiose
d’une cellule d’un tube séminifère où seule la paire de chromosomes 18 est représentée.
Document 12 : Répartition des chromosomes 18 au cours de la spermatogenèse
Suite à l’analyse du document 12, on peut déduire que :
a) une anomalie s’est produite au cours de la méiose I.
b) une anomalie s’est produite au cours de la méiose II.
c) si le gamète n° 1 (document 12) féconde un ovule normal, le zygote deviendra un individu
atteint d’une trisomie 21.
d) si le gamète n° 3 féconde un ovule normal, le zygote deviendra un individu monosomique.
e) d’un point de vue génétique, les gamètes n° 1 et n° 2 sont strictement identiques.
54. Le phénotype sauvage de l’éléphant de la savane africaine (espèce Loxodonta africana) est caractérisé par la présence d’incisives supérieures, à croissance continue, appelées « défenses ». Le déterminisme de la croissance des incisives est sous la dépendance d’un gène porté par le chromosome X.
Chez les individus porteurs d’une mutation de ce gène, la croissance des incisives est inhibée ce qui
conduit à un phénotype « sans défense ».
Chez les éléphants, les défenses servent principalement à la quête de nourriture, lors des combats
et pour la protection des petits. Elles confèrent ainsi un avantage reproductif aux individus qui en
sont porteurs. Cependant en Afrique, le commerce de l’ivoire a contribué au déclin de ces populations
d’éléphants. Afin de préserver cette espèce, des parcs nationaux ont été créés comme le parc d’Addo
en Afrique du Sud en 1931.
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Les documents 13 et 14 présentent les résultats de recensement de la population d’éléphants dans
cette région d’Afrique du Sud entre 1900 et 2007.
Document 13 : Nombre total d’éléphants recensés dans la région en 1900, 1931 et 2007
Document 14 : Proportion d’éléphants femelles à phénotype « sans défense » dans la région
en 1900, 1931 t 2007
260
Suite à l’analyse des documents ci-dessus, on peut déduire que :
a) de 1900 à 1931, le nombre d’éléphants dans cette région d’Afrique a été divisé par 100 environ
à cause du braconnage.
b) de 1900 à 1931, le pourcentage de femelles avec un phénotype « sans défense » a fortement
augmenté grâce à un mécanisme évolutif : la sélection naturelle.
c) la dérive génétique peut expliquer l’augmentation du nombre de femelles « sans défense »
après 1931 dans le parc d’Addo.
d) entre 1900 et 1931, les éléphants femelles avec un phénotype « avec défenses » présentaient
un avantage sélectif.
e) de 1931 à 2007, le pourcentage de femelles avec un phénotype « sans défense » a augmenté
car ces femelles ont un avantage sélectif par rapport aux individus avec défenses.
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55. On peut dire du cortex visuel qu’il :
a) est définitivement structuré dès la naissance.
b) est constitué de plusieurs aires spécialisées.
c) peut se réorganiser par plasticité cérébrale.
d) est situé au niveau de la partie antérieure des hémisphères cérébraux.
e) est situé au niveau de la partie occipitale des hémisphères cérébraux.
56. Le document 15 présente les résultats d’un dosage d’anticorps dirigés contre l’antigène A ou
contre l’antigène B chez un patient.
Document 15 : Évolution de la quantité d’anticorps anti-A et d’anticorps anti-B au cours du temps
Suite à l’analyse du document 15, on peut en déduire que :
a) l’évolution de la quantité d’anticorps anti-A après la première injection d’antigène A s’explique
de la même façon que l’évolution de la quantité d’anticorps anti-B après l’injection d’antigène B.
b) après l’injection d’antigène B, il y a sélection, prolifération, différenciation des lymphocytes
spécifiques de l’antigène B en cellules effectrices et en lymphocytes mémoire.
c) suite au 2e contact avec l’antigène A, la prolifération importante des lymphocytes B mémoire
spécifiques de l’antigène B assure une protection efficace de l’organisme contre l’antigène A.
d) l’augmentation de la quantité d’anticorps anti-A lors du 2e contact avec l’antigène A, s’explique
par le fait que les lymphocytes B mémoire, spécifiques de l’antigène A, prolifèrent plus rapidement
que des lymphocytes naïfs et se différencient en plasmocytes.
e) l’évolution de la quantité d’anticorps anti-A après la deuxième injection d’antigène A s’explique
par la sélection, la prolifération et la différenciation des lymphocytes spécifiques des antigènes A
et B.
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57. Pour se multiplier et assurer la synthèse de ses différents constituants, le VIH (virus de l’immunodéficience humaine) utilise les mécanismes de transcription et de traduction de la cellule hôte. Une
molécule antivirale, l’IDC16, a été développée afin de limiter la prolifération de ce virus. Pour
comprendre le mode d’action de cette molécule, on cultive des cellules infectées par le VIH en
présence ou en absence d’IDC16. On recherche ensuite les protéines virales spécifiques du VIH
(protéine p24) et les ARN spécifiques du virus dans ces 2 cultures. Les résultats sont présentés dans
les documents 16 et 17 ci-dessous.
Document 16 : Dosage de la protéine p24 dans les deux milieux de culture
Document 17 : Recherche des ARN pré-messager (ARNpm) et messager (ARNm)
spécifiques du virus dans les deux miieux de culture
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Les résultats des documents ci-dessus montrent que :
a) l’IDC16 inhibe la transcription de l’ADN viral.
b) l’IDC16 inhibe la réplication de l’ADN viral.
c) l’IDC16 inhibe la maturation de l’ARN pré-messager viral.
d) l’IDC16 inhibe la traduction des ARN messagers.
e) l’IDC16 inhibe l’entrée de l’ARN viral dans la cellule hôte.
58. Soit l’arbre généalogique suivant où I1 et III4 sont atteints d’hémophilie (gène porté par le
chromosome X) :
a) L’hémophilie est une maladie qui se transmet selon un mode récessif.
b) II2 est obligatoirement porteur de l’allèle malade.
c) Le génotype de l’individu III3 est hétérozygote pour ce caractère.
d) La probabilité que III2 soit porteuse saine est ½.
e) IV1 a une probabilité de ½ d’être atteint d’hémophilie si sa mère est porteuse saine.
59. Parmi les propositions suivantes, concernant l’hérédité autosomale récessive, indiquer celle(s)
qui est (sont) exacte(s) :
a) il existe une transmission verticale de l’allèle muté.
b) elle touche préférentiellement les garçons.
c) la découverte d’une transmission père-fils nous oriente vers ce mode de transmission.
d) des sujets atteints peuvent avoir des parents sains.
e) le risque d’avoir la maladie pour un enfant dont les deux parents sont hétérozygotes est de ¼.
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60. Chez l’Homme, on peut dire que :
a) les fibres nerveuses présentes dans un nerf rachidien sont forcément des prolongements de
cellules dont les corps cellulaires sont situés dans les ganglions rachidiens ou spinaux.
b) les dendrites d’un motoneurone transmettent des messages afférents au corps cellulaire de ce
neurone.
c) les dendrites des neurones impliquées dans le réflexe myotatique collectent les informations en
provenance de nombreux neurones.
d) la substance grise du système nerveux central doit son nom aux neurones qui la composent
dont les prolongements cellulaires sont amyélinisés.
e) aucune des propositions précédentes n’est exacte.
Annexe
Le code génétique
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