#FASN LAB Maintien à domicile : les perspectives du numériques Modération Solange Ménival, Présidente, Cercle des Décideurs Numérique & Santé Pr Gilles Berrut David Guillet Jawad Hajjam Président, Gérontopôle Pays de la Loire Vice-président, URPS Infirmier Pays de la Loire Directeur du développement, Centich Maintien à domicile David Guillet, Vice Président, URPS infirmiers libéraux 2 Santé de demain – numérique- maintien à domicile • Eléments de contexte • Augmentation de la population âgée. • En 2060 les plus de 70 ans x2 => le gouvernement prévoit dans le cadre du plan de solidarité grand âge (2006) d’augmenter le maillage des infirmiers libéraux et les soins à domicile dans les prochaines années. • Développement de l’ambulatoire (+52% entre 1998 et 2008) avec la réduction des durées de séjour. • Déficit de la sécurité sociale : prise en charge à domicile moins coûteuse • Croissance de l’activité libérale infirmière : Les effectifs d’infirmiers libéraux ont augmenté de 146% depuis 1980 (contre 96% pour l’ensemble de la profession infirmière salariés et libéraux) • + 30 % d’IDEL en Pays de la Loire depuis 2010. 3 L’IDEL dans le maintien à domicile • Un rôle de coordination du parcours de soins : Le premier panel d’observation des pratiques à montré que : • IDEL seuls professionnels de santé intervenant quotidiennement au domicile du patient • Les infirmiers sont notamment impliqués dans la coordination entre professionnels pour la prise en charge des personnes âgées dépendantes : pour le dernier patient vu, 81 % déclarent assurer une coordination entre les différents professionnels. • 73 % considèrent qu'il est facile pour eux de se coordonner avec les différents professionnels, et 22 % plutôt facilement. Le numérique peut être un support à la fonction de coordination ( contact sécurisé, traçabilité..) 4 Exemple : prise en charge des plaies chroniques chez les personnes âgées L’URPS des infirmiers libéraux des Pays de la Loire participe à des groupes de travail avec le GCS E. santé sur la mise en place de la plateforme QIMED. Exemple de la Picardie : => Partenariat GCS URPS Lorsqu’un patient présente une plaie chronique, l’infirmière libérale peut lui proposer d’être introduit dans le projet, après en avoir informé le médecin traitant. Les cabinets des infirmiers libéraux ont été équipés de tablettes leur permettant de prendre des photos de la plaie, de les transférer sur leur ordinateur puis de les envoyer à l’équipe de l’hôpital par un dispositif sécurisé. Intérêt pour les IDEL : • • • • La tablette : dossier pour voir évolution du pansement avis d’un expert en direct. Gain de temps et pivot technique Meilleur accès au second recours Gain en compétence : travail sur une forme d’expertise Limite : article 36 ne rémunère que les requis et non les requérants. 5 Exemple : Des pratiques de suivi et de surveillance à domicile Expérimentation de Limoges : Télésurveillance à domicile chez les patients âgés Coordination : Gériatre – Médecin Généraliste – Infirmier libéral Les outils numériques soutien dans ce suivi au domicile 6 Un frein : pas de rémunération pour les requérants • Actuellement le cahier des charges de l’article 36 concernant les télé expertise et télé consultations ne rémunèrent que les requis et non les requérants • En attente du cahier des charges télésurveillance. 7 Quel avenir pour les infirmiers avec les outils numériques ? Le numérique est un soutien pour les IDEL pour: • Avoir plus de lisibilité sur les ressources territoriales • Faciliter une meilleure coordination du parcours du patient • Faciliter l’accès à l’expertise et au second recours (télémédecine) avec un temps de réponse raccourci 8 Léna - Un logement adapté pour une nouvelle autonomie Jawad HAJJAM, Directeur du développement Centre d’Expertise National des TIC pour l’Autonomie et la Santé – Mutualité Française Le CENTICH Le CENTICH, un centre d’Expertise national pour accélérer le développement et l’usage des technologies pour l’autonomie et la santé Innovations et recherche CENTRE D’EXPERTISE NATIONAL DES TECHNOLOGIES DE L’INFORMATION ET DE LA COMMUNICATION POUR L’AUTONOMIE ET LA SANTE Le CENTICH facilite l’innovation en associant tous les acteurs de la chaîne de valeur des besoins aux usages. Production Besoins et usages Distribution Un habitat anticipatif, adapté et évolutif Aller au-delà des normes d’accessibilité pour un confort d’usage qui prenne en compte toutes les déficiences ou les pertes d’autonomie liées à l’âge et qui prévoit dès sa conception une configuration pour intégrer progressivement les équipements, produits et services. Prendre en compte l’aménagement des accès extérieurs et des communs, la performance énergétique, la sécurisation, l’interaction avec l’offre de soins et de services de proximité et bien entendu une domotique et des équipements numériques adaptés et raisonnés. Etre situé dans un environnement accessible, constitué de commerces et de services publics, maillé de transports collectifs et proche de voisins facilement mobilisables. De la domotique vers un habitat connecté La « période domotique » a permis de progresser dans le perfectionnement des équipements en allant bien au-delà du concept traditionnel «d’installation électrique». Un système de contrôle d’environnement va permettre d’automatiser les lumières et les volets, de thermo réguler, de gérer l’énergie, de sécuriser les accès, de gérer la vidéophonie, les diffusions sonores, les alarmes intrusion… autant de fonctionnalités qui font partie des équipements d’une habitation de nouvelle génération. De la domotique vers un habitat connecté La possibilité technique de faire un diagnostic à distance et de générer des commandes à l’aide d’outils tels que le smartphone ou l’ordinateur permet simplement une télégestion du logement et un contrôle à distance : en termes de consommation d’énergie et de régulation de température, mais aussi de sécurité, de prévention et d’intervention en cas d’accident, etc. Couplé à des interfaces de commandes, des dispositifs de communication, de téléassistance ou de télésanté le système évolue du confort vers la compensation de la perte d’autonomie, l’assistance voire même le soin ou le suivi médical à distance. De la domotique vers un habitat connecté Permettre au résident de vivre dans le logement dans des conditions qui optimisent l’autonomie dans les actes de la vie quotidienne (entrer, sortir, se déplacer dans son logement, interagir avec son environnement, manger, se reposer, communiquer, se laver, se soigner, s’amuser…), la sécurité et bien entendu le confort acceptable et d’autre part soutenir, voire coordonner les interventions des professionnels qui l’accompagnent au quotidien. Mais aussi… soutenir le lien social, favoriser l’interaction avec le quartier, accompagnent l’ouverture vers l’extérieur, maintenir le lien avec les proches : la famille, les amis ou les voisins ... ELDERIS La box connectée, E-Lio Les perspectives du numérique L’enjeu aujourd’hui n’est pas d’intégrer l’ensemble des fonctions tout de suite mais plutôt de créer les conditions pour le faire progressivement en fonction des moyens du résident pour la partie confort et des besoins du résident pour la partie autonomie ou santé. Il est donc important de prévoir un équipement de base dans chaque logement afin de gérer et d’automatiser dans un premier temps les lumières, les volets, le chauffage et la vidéophonie et de permettre à l’évolution du système bien qu’il existe de plus en plus de possibilités de faire évoluer les services rendus par le système par communication sans fil. Léna, un Logement Evolutif pour une nouvelle autonomie Le logement intègre contrôle d’environnement, TIC et objets connectés pour le maintien de l’autonomie et le suivi de la santé. Il sécurise la mobilité, facilite la téléassistance, la communication et le lien social, prévient la chute, monitor, facilite et sécurise la médication, l'alimentation et simplifie le quotidien en articulant aides humaines et aides Léna, un Logement Evolutif pour une nouvelle autonomie Léna, un Logement Evolutif pour une nouvelle autonomie MERCI ! Jawad HAJJAM [email protected]