Communiqué de presse Vendredi 26 avril 2013 Nouveau dispositif régional “Ressources Humaines Export” Aider les entreprises à conquérir des marchés à l’international Adopté hier par la commission permanente, “RH Export” est le nouveau dispositif régional destiné à encourager les TPE et PME bretonnes à exporter. Présentation et illustration dans l’entreprise Keroler de Betton, avec le Vice-président de la Région en charge de l’économie et de l’innovation, Loïg-Chesnais-Girard. Alors que les plus petites entreprises (TPME : moins de 250 salariés) représentent plus de 70% des entreprises exportatrices de Bretagne, la part de leurs exportations n’est que de 40% -soit autant que les entreprises de tailles intermédiaires (ETI) qui ne représentent que 5% des entreprises exportatrices de Bretagne-. Dans ces petites unités, le dirigeant étant souvent le seul décideur export, il manque de temps pour gérer les relations régulières avec ses clients internationaux. Convaincue de l’atout que représentent les exportations pour la santé des entreprises bretonnes, la Région veut dynamiser cette conquête des nouveaux marchés. Elle souhaite en particulier encourager les TPME pour qu’elles se dotent de personnels dédiés et développent ainsi leurs ventes à l’export fortement génératrices de valeur et de pérennité. Le dispositif Ressources humaines Export consiste à épauler les structures qui engageront, à plein temps ou à temps partagé, un assistant export de niveau bac+2 ou ayant une expérience significative sur un poste similaire, ou une ressource expérimentée. S’appuyant sur la base des coûts salariaux sur 12 mois (charges comprises) et plafonnée à 15 000 € qu’il s’agisse de l’embauche d’un assistant ou d’un cadre, l’aide de la Région est de 30% pour une demande individuelle et de 50% pour les entreprises souhaitant recruter une ressource en temps partagé. La Région prévoit ainsi d’aider environ 25 entreprises par an (hors temps partagé). RH export : pour quels employeurs ? RH Export est prioritairement destiné aux TPME en phase de croissance, qu’elles soient ou non déjà présentes à l’international, qui ont des capacités pour progresser à l’export telles que l’innovation, un produit adapté, un chef d’entreprise volontaire… Les entreprises qui le souhaitent pourront faire appel aux groupements d’employeurs répartis sur l’ensemble du territoire pour leurs besoins de compétences à temps partagé. BCI en première ligne pour accompagner les entreprises et la Région Les modalités et critères d’attribution du dispositif ont été établis par un groupe de travail composé de Bretagne commerce international (BCI), la Chambre régionale des métiers et de l’artisanat (CRMA) et le Centre de ressources des groupements d’employeurs. BCI, qui va établir un pré-ciblage des entreprises ayant un potentiel à l’exportation, portera auprès de la Région les établissements qu’il lui semble nécessaire d’aider. Elle jouera également un rôle de relais, avec le CRGE, auprès de tous les groupements d’employeurs. L’évaluation du dispositif, à travers un bilan qualitatif et économique de chaque aide versée, permettra d’apprécier le maintien du poste créé, le développement du chiffre d’affaires export et l’impact sur la structuration de l’entreprise notamment. La Région finance déjà, à hauteur de 30%, les VIE, volontariats à l’international en entreprise. Ce dispositif vise à inciter les PME, exportant ou souhaitant exporter, à embaucher pour une période de 6 à 24 mois un jeune (de 18 à 28 ans) pour une mission à l’étranger. Avec RH Export, qui va plus loin avec l’idée de pérenniser l’activité à l’international, la Région complète son panel d’aides pour épauler les entreprises dans leur projet d’exportation. Contacts : Odile Bruley – Caroline Deghorain – Rose-Marie Louis Accueil presse : 02 99 27 13 54 [email protected] / bretagne.fr/espace-presse L’entreprise Keroler à Betton Fondée en 1969 par un artisan pâtissier, KEROLER s’implante sur la zone artisanale de Betton en 1989. Dès lors, l’entreprise dirigée par Loïc et Annick Fouché, opte pour une démarche résolument innovante et veut allier sécurité, qualité des produits et innovation. Elle travaille selon la procédure dite “HACCP”, depuis le début des années 90, et est certifiée IFS depuis 2006. En même temps, KEROLER s’est dotée d’importants moyens humains et techniques pour proposer sans cesse de nouveaux produits à partir de recettes innovantes ou de procédés de fabrication nouveaux. En 1998, l’usine s’agrandit et emploie une cinquantaine de personnes. Limitée dans son développement à Betton, Keroler crée un deuxième site de production à Bréal-surMontfort. En 2007, Annick et Loïc Fouché, continuent de participer au développement de l’entreprise, notamment dans le cadre de la recherche de recettes ou d’essai hors site, mais ont transmis l’entreprise à leurs trois enfants Jean-Marie, Ronan et Anne. Politique actuelle Keroler propose une gamme des produits très vaste : brownies, cœurs coulants, crumbles, cookies moelleux aux pépites de chocolat, muffins, mandises, pancakes, barres de céréales, roses des sables, aides culinaires salés ou sucrés. Conditionnés pour des professionnels ou pour des consommateurs particuliers, ces produits sont proposés à température ambiante, en frais ou en surgelé. KEROLER est connue des acheteurs de la restauration rapide, de la restauration traditionnelle, des services R&D des grands groupes industriels mais très peu des consommateurs. KEROLER développe les magasins & l’international Sans renier ses origines bretonnes, bien au contraire, l’entreprise ne produit pas de spécialités régionales mais des produits qui sont consommés dans toute la France, en Europe et même ailleurs dans le monde. KEROLER a démarché des clients à dimensions nationale et internationale et distribue ses produits dans toute l’Europe de l’Ouest. Après une douloureuse expérience avec la plus grande chaîne de restauration en France, malgré vingt ans de collaboration, KEROLER a opté pour un développement en 2 axes : le contact direct avec le consommateur et l’international. Elle propose à la vente directe, dans ses magasins Chéri on the cake, des gâteaux, salés ou sucrés, sans conservateur ni additif, en conditionnement familial. Continuant à développer de nouveaux produits, l’entreprise a lancé, en moins d’un an, 15 gâteaux salés et 12 gâteaux sucrés dans ses magasins ! KEROLER veut offrir son savoir-faire et la qualité de ses produits aux clients étrangers. Le personnel s’investit dans ce projet à tous les niveaux : des salariés se forment en anglais depuis plusieurs années, à l’allemand et à l’espagnol. Les échantillons sortent du laboratoire de R&D toutes les semaines et sont expédiés dans le monde entier. Les ventes de Keroler à l’étranger, qui ont beaucoup augmenté ces dernières années et continuent de croître, sont en passe de devenir son principal client. Pour ses démarches, la PME fait appel aux experts de BCI, de la COCEB et d’Altios pour son développement international. Bretagne Commercial international (BCI) Bretagne Commerce international est la structure sur laquelle s’appuient la Région Bretagne et la CCI Bretagne pour internationaliser l’économie bretonne. Issue de la fusion de Bretagne International et CCI International Bretagne, l’association d’entreprises bretonnes se voient confier 2 missions principales : - - aider les sociétés bretonnes dans leur développement à l’international en les informant sur les marchés, leur faisant découvrir des opportunités, les aidant à démarrer et consolider une activité à l’étranger o elle apporte une aide sur mesure aux entreprises : export, partenariat, achats, implantation, formalités douanières et administratives, ressources humaines… o elle organise et fédère la présence des sociétés bretonnes sur des salons internationaux, leur permettant ainsi de profiter de l’effet de groupe “Bretagne” et d’accroître leur visibilité à l’étranger. o en proposant des voyages de découverte de filières à l’international permettant de profiter de l’expérience des autres pays. identifier et accompagner des projets d’investissements étrangers en Bretagne en accompagnant les investisseurs en toute confidentialité et gratuitement dans leurs recherches d’informations sur les possibilités et conditions d’accueil en Bretagne. Avec l’Agence économique de Bretagne, Bretagne Commerce International leur présente des offres de sites et de partenariats conformes à leurs attentes et les accompagne après leur implantation. Proche des entreprises, partout dans le monde Grâce à une proximité sectorielle et géographique, l’équipe basée sur tout le territoire breton comprend les besoins des entreprises et connait parfaitement les rouages des marchés. A l’étranger, Bretagne Commerce International s’appuie sur un réseau de 115 professionnels présents dans plus de 90 pays. Ces relais, choisis pour leur connaissance économique et culturelle du pays, aident à trouver les partenaires locaux adaptés aux projets des entreprises bretonnes et à détecter des projets d’investissement étrangers. Quelques chiffres sur l’international en 2012 les aides régionales à - 28 PME soutenues pour l’embauche d’un volontaire à l’international en entreprise (VIE) dont 37% en Asie, 26% en Amérique du Nord, 18% en Europe et 15% en Afrique et 4% en Russie. - 37% des actions collectives à l’international (présence sur des salons ou missions à l’international) l’ont été en Europe, mais cette destination marque une baisse au profit du Maghreb (16%), de l’Amérique du Nord (13%) et de l’Asie (8%). - L’agriculture (26%) et l’agroalimentaire (24%) restent les 2 secteurs d’activité majoritairement représentés, même s’ils marquent une légère baisse par rapport à 2011. Les TIC (16%), l’industrie nautisme-défense (13%) et l’éolien-environnement (5%) sont, pour leur part, légèrement en hausse. - En 2012, la Région a consacré près de 4 M€ à l’internationalisation des entreprises : 286 entreprises aidées dans le cadre d’actions collectives à l’international (plus de 800 000 €) 28 entreprises soutenus pour un VIE (plus de 242 000 €) 950 entreprises accompagnées par BCI et la CRMA Bretagne (2,9 M€)