glossaire natures urbaines

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GLOSSAIRE NATURES URBAINES Version 1 (21 septembre 2012)
Par Magali Paris enseignante ENSAG chercheuse CRESSON
NB en italique des définitions issues d’ouvrages ou de sites Internet référencés après la citation
@d Méthode développée en Ile-de-France visant à situer les ambitions d’un projet en matière de
développement durable. L’outil comprend notamment l’indicateur biotope : somme des surfaces
pondérés (cf. coefficient de biotope) divisées par la surface du site. http://www.driea.ile-defrance.developpement-durable.gouv.fr/d-amenagement-durable-r-r515.html
AEU Approche Environnementale de l’Urbanisme, analyse d’un site normée par l’ADEME (méthode
développée par l’ADEME et par la région Nord-Pas-de-Calais) et préalable à un projet de ZAC. L’AEU
recouvre 7 thématiques : énergie et climat, déplacement, déchets, eau, biodiversité et paysage, sols
et sites pollués et enfin bruit. http://ile-de-france.ademe.fr/IMG/pdf/plaquette_descriptive_AEU.pdf
APPB Arrêté Préfectoral de Protection de Biotope. Aire géographique protégée par la loi car abritant 1
ou plusieurs espèces protégées. Le Rocher de Comboire est un APPB.
BERNE Convention de Berne. 1982. La Convention vise à promouvoir la coopération entre les États
signataires, afin d'assurer la conservation de la flore et de la faune sauvages et de leurs habitats
naturels, et protéger les espèces migratrices menacées d'extinction. Production des listes rouges
d’espèces protégées.
BIOCENOSE Ensemble des êtres vivants qui coexistent au sein d’un même BIOTOPE.
BIODIVERSITE Diversité, richesse du vivant permettant l’adaptation et l’assurance face aux aléas de
la nature.
BIODIVERSITE ECOSYSTEMIQUE Biodiversité quantitative visant à maximiser le nombre
d’écosystèmes.
BIODIVERSITE FONCTIONNELLE Biodiversité qualitative des structures végétales visant à assurer
le tramage des continuités écologiques cf. TRAME VERTE & BLEUE et ECOLOGIE
FONCTIONNELLE.
BIODIVERSITE GENETIQUE Biodiversité quantitative visant à maximiser le nombre de variétés au
sein d’une même espèce. Taxonomie végétale et animale : Famille > Genre > Espèce > Variété
BIODIVERSITE POSITIVE Qualificatif des édifices, « bâtiments à biodiversité positive », créé par
analogie avec le terme « énergie positive » et qui désigne la capacité du bâti à favoriser la
biodiversité.
BIODIVERSITE SPECIFIQUE Biodiversité quantitative visant à maximiser le nombre d’espèces
animales et végétales
BIOTOPE Milieu de vie cf. HABITAT
BREEAM Building Research Establishment Environmental Assessment Method. Equivalent
britannique de la méthode française HQE (Haute Qualité Environnementale). Contrairement à la HQE,
la biodiversité est une des cibles à atteindre du BREEAM, elle concerne précisémment la préservation
de la biodiversité présente avant le projet, son amélioration via la création de nouveaux habitats et
enfin sa gestion. La certification ne peut pas être obtenue si elle n’est pas réalisée par un écologue
certifié. La cible biodiversité a une pondération très forte : un projet très performant sur cette cible sera
ème
jugé de haute qualité environnementale sur sa note globale. La biodiversité fait partie de la 15
cible
de la méthode HQE : « remboursement de la dette écologique ». La HQE n’impose pas d’écologue
certifié, les analyses ainsi menées sont d’une certification à l’autre très inégales et la pondération de
la cible très faible. La biodiversité est ainsi peu prise au sérieux dans les critères de la méthode HQE.
Pour
plus
de
renseignements
sur
BREEAM
et
biodiversité :
http://projects.bre.co.uk/biodiversity/W005_edited.pdf. Une nouvelle méthode française est en cours
d’élaboration, ELAN, et concerne la qualité écologique du contexte, le potentiel biologique de la
propriété, les agréments et services biodiversité valorisés et l’engagement à préserver la faune et la
flore du site : http://www.biodiversite-positive.fr/moe/referentiel-bbp-attentes-du-maitre-douvrageobjectifs/
CASBEE Méthode japonaise d’évaluation environnementale cf. LEED
COEFFICIENT DE BIOTOPE Pour toute nouvelle construction, les plans locaux d’urbanisme exigent
une surface de pleine terre (enjeux d’absorption des eaux de pluie, de limitation des îlots de chaleur,
de biodiversité…). Le coefficient de biotope permet de donner des équivalences pondérées à des
systèmes hors-sol comme les toitures et façades végétales par rapport à de la pleine terre. Si ce
coefficient est souvent dit « outil qualitatif », il ne l’est absolument pas car il considère uniquement
l’épaisseur du substrat et l’angle de la paroi végétale. La structure de la paroi n’est absolument pas
prise en compte et c’est principalement elle qui nous permet de déterminer sa qualité
environnementale. Le PLU de Grenoble est de plus très peu ambitieux à ce sujet par rapport à
d’autres : il considère les cheminements piétons, les aires de jeux, les espaces plantés en pleine
terre, les toitures-terrasses végétalisées avec 50 cm de terre, les dalles de couverture végétalisées
avec 50 cm de terre équivalente à de la pleine terre et ne donne un coefficient de pondération de 0,5
que pour les toitures-terrasses végétalisées type toundra et les dalles de couverture végétalisées type
toundra (=toiture végétalisée extensive). Source : http://infos.grenoble.fr/plu/Sommaire/D/D_1_UMD.pdf. Le PLU de Montreuil (93) pose quant à lui des ambitions plus importantes : Coefficient de 0,6
pour les toitures terrasses végétalisées intensives, ou sur dalle, d’une profondeur d’un minimum de 80
cm et de 0,20 pour les espaces réalisés en toiture terrasse végétalisée extensive, d’une profondeur
inférieure
à
0,80
mètre,
ou
en
murs
végétalisés.
Source :
http://www.montreuil.fr/fileadmin/user_upload/Files/Demarches/permis_de_construire/plu/5annexes/5-7-prescriptions/5-7-illustrations-du-reglement-modifiee.pdf Ainsi quand à Grenoble, on
juge qu’une toiture végétalisée intensive de seulement 50cm équivaut à de la pleine terre, à
Montreuil il faudra en produire 5 fois plus pour atteindre la surface règlementaire de pleine
terre ! Dans le PLU de Paris, on trouve des coefficients équivalents à ceux de Montreuil, mais une
différence entre toiture et mur végétalisés (justifiée par l’angle de la paroi végétale plus ou moins
« apte » à recueillir les eaux de pluie) : Spt (Cefficient Surface de pleine terre)=1, Sve (Coefficient
Surface végétalisé d’une épaisseur >80cm)=0,5, Stv (Coefficient surface de toiture végétalisée d’une
épaisseur <80cm)=0,3 et Smv (Coefficient Surface de mur végétalisé)=0,2. La surface végétalisée
supplémentaire (Svp) se calcule ainsi : Svp=Spt+Sve(0,5)+Stv(0,3)+Smv(0,2). Cf. document de
l’APUR à propos du volet végétalisation du PLU de Paris (Atelier Parisien d’Urbanisme) (
http://www.apur.org/sites/default/files/documents/4P13.pdf
DHFF Directive (Européenne) Habitat Faune Flore. 1992. Protéger les habitats pour protéger les
espèces. Identification de ZNIEFF, aire géographique, qui abritent les espèces protégées. La DHFF
s’appuie notamment sur la Directive oiseau (ZPS Zone de Protection Spéciale pour les oiseaux) et a
pour conséquence les zones Natura 2000 (ZSC Zone Spéciale de Conservation). Toute action sur les
ZNIEFF ou les zones Natura 2000 doit être assortie d’un document qui atteste des mesures prises
pour concilier activités humaines et habitat(s) à protéger. Il est possible d’obtenir des dérogations. Des
sanctions pénales (emprisonnement, amende et confiscation de matériels) peuvent être prises si la loi
n’est pas respectée.
ECOLOGIE DU PAYSAGE Champ de l’écologie qui remonte aux années 40 et qui étudie les relations
entre structure du paysage et processus qui y prennent place et ceux à plusieurs échelles.
ECOLOGIE FONCTIONNELLE Champ de l’écologie étudiant le déplacement des espèces d’un
noyau de biodiversité à un autre en passant par les circulations linéaires (corridors) et de type pas
japonais
ECOSYSTEME Terme créé dans les années 30 pour désigner l’unité de base de la nature. L’échelle
de l’écosystème va du tronc d’arbre à la planète (cf. JARDIN PLANETAIRE). Un écosystème se
compose d’un BIOTOPE et d’une BIOCENOSE
ESPECE A LARGE SPECTRE S’adapte dans n’importe quelles conditions contrairement à l’espèce
endémique
ESPECE COMMENSALE « Domestique » à l’homme, qui trouve un habitat propice sur les milieux
anthropisés, sur lesquels l’homme a eu une action. Cf. MESSICOLE et RUDERALE
ESPECE ENDEMIQUE Espèce végétale ou animale localisée dans une aire restreinte
ESPECE INDIGENE Originaire du pays où elle se trouve
ESPECE MESSICOLE Liée aux cultures, prend comme habitat les terres retournées.
ESPECE PIONNIERE Capable de coloniser un milieu instable, c’est souvent le cas des espèces
envahissantes qui ont un large spectre, c’est-à-dire qui sont très peu exigeantes.
ESPECE RUDERALE Liée aux décombres, espèce de friche
ETHNOLOGIE Champ des sciences humaines et sociales qui étudie les caractères de certains
groupes d’humain afin de comprendre les structures et les évolutions de la société. Par extension,
l’ethnobotanique et l’ethnoécologie s’attache à comprendre les structures et les évolutions de la
société via le filtre de la botanique ou de l’écologie et ainsi de nos rapports à la nature.
GRENELLE GrenelIe de l’environnement dit Grenelle 1 (2007) Ensemble d’engagements. Grenelle II
(2010) Lois portant « engagement national pour l’environnement ». Mise en application des lois créés
par le Grenelle de l’environnement, le Grenelle 1, visant notamment à produire régionalement une
trame verte et bleue ou SRCE.
HABITAT Type de biotope décrit en fonction de sa morphologie (milieu ouvert, fermé et humide) et/ou
de l’espèce animale ou végétale qu’il accueille, les êtres vivants étant caractéristiques des milieux
qu’ils habitent et contribuant à le modifier pour qu’il réponde à leurs exigences. L’aire géographique
d’un biotope peut être infiniment petit (certains insectes comme le pique-prunes par exemple) comme
très grand (avifaune). Les plantes s’adaptent à leur milieu de vie en fonction de 3 critères : le PH
(plante acidophile ou calcicole), la luminosité (plante héliophile ou ombrophile) et l’humidité (plante
hygrophile ou xérophile) sur lesquels influent la composition du sol, la topographie et les strates
végétales. L'habitat est un concept utilisé pour décrire l'endroit, les caractéristiques du « milieu » —
dans lequel une population d'individus d'une espèce donnée peut normalement vivre et s'épanouir.
http://www.biodiversite-positive.fr/concept-dhabitat/
JARDIN DE RESISTANCE Par jardin de résistance il faut entendre l’ensemble des espaces publics et
privés où l’art de jardiner – qu’il s’agisse de jardins vivriers ou de jardins d’agrément, de parcs urbains
ou d’espaces d’accompagnement de la ville, de territoires appartenant au tissu de la cité ou à celui de
la campagne – se développe selon des critères d’équilibre entre la nature et l’homme sans
asservissement aux tyrannies du marché mais avec le souci de préserver tous les mécanismes vitaux,
toutes les diversités – biologiques ou culturelles – dans le plus grand respect des supports de vie
(eau, sols, air) et dans le plus grand souci de préserver le bien commun et l’humanité tributaire de ce
bien commun. http://www.gillesclement.com/
JARDIN EN MOUVEMENT Le Jardin en Mouvement tire son nom du mouvement physique des
espèces végétales sur le terrain, que le jardinier interprète à sa guise. Des fleurs venant à germer
dans un passage mettent le jardiner devant le choix de savoir s’il veut conserver le passage ou
conserver les fleurs. Le Jardin en Mouvement préconise de conserver les espèces ayant décidé du
choix de leur emplacement. Ces principes bouleversent la conception formelle du jardin qui, ici, se
trouve entièrement remise entre les mains du jardinier. Le dessin du jardin, changeant au fil du temps,
dépend de celui qui entretient, il ne résulte pas d’une conception d’atelier sur les tables à dessin.
http://www.gillesclement.com/
JARDIN PLANETAIRE Le Jardin Planétaire est un concept destiné à envisager de façon conjointe et
enchevêtrée : la diversité des êtres sur la planète et le rôle gestionnaire de l’homme face à cette
diversité. Le concept de Jardin Planétaire est forgé à partir d’un triple constat : la finitude
écologique, le brassage planétaire et la couverture anthropique. http://www.gillesclement.com/
JARDIN PLANETAIRE Théorie du paysagiste Gilles Clément. Le Jardin Planétaire est une manière
de considérer l’écologie en intégrant l’homme –le jardinier- dans le moindre de ses espaces. La
philosophie qui le dirige emprunte directement au Jardin en Mouvement : « Faire le plus possible
avec, le moins possible contre ». La finalité du Jardin Planétaire consiste à chercher comment
exploiter la diversité sans la détruire. Comment continuer à faire fonctionner la « machine » planète,
faire vivre le jardin, donc le jardinier. http://www.gillesclement.com/
LEED « Leadership in Energy and Environmental Design ». Méthode américaine d’évaluation
environnementale. L’approche Leed s’intéresse indirectement à la biodiversité à travers la
minimisation des impacts sur le site : Cible n°1 Sustainable Sites = Site selection and development
are important components of a building’s sustainability. The Sustainable Sites category discourages
development on previously undeveloped land; seeks to minimize a building's impact on ecosystems
and waterways; encourages regionally appropriate landscaping; rewards smart transportation choices;
controls stormwater runoff; and promotes reduction of erosion, light pollution, heat island effect and
construction-related
pollution.
http://www.usgbc.org/DisplayPage.aspx?CMSPageID=1989.
L’approche japonaise CASBEE (« Comprehensive Assessmant System for Building Environnemental
Efficiency ») est très similaire à l’approche LEED en matière de biodiversité. Il est fait allusion de
manière indirecte à la biodiversité, la notion de biotope y est présente dans la cible n°1 Insertion dans
le territoire, il y est visé la préservation des biotopes présents et la création de nouveaux.
http://www.archilink.com/~fm/CLASSE4E&E08/FOV7-0011B297/FOV7-0011B2BA/FOV70011E3DB/FOV7-0011E3DD/analyse%20casbee.pdf
MESURES COMPENSATOIRES Mesures vivant à compenser ou contrebalancer les impacts négatifs
d’un projet sur l’homme et la nature. Ces mesures s’expriment le plus souvent à travers la re-création
des habitats détruits.
NOYAU Réservoir de biodiversité. Le noyau est entouré d’un espace tampon.
PASSAGE A FAUNE Dispositifs visant à permettre le passage des animaux, parallèlement ou
perpendiculairement à une infrastructure de transport. http://www.setra.equipement.gouv.fr/Routes-etpassages-a-faune-40-ans.html et http://www.voreppe.fr/IMG/pdf/routes_et_environnement.pdf
PLANTE ENVAHISSANTE La colonisation de l’espace par des plantes envahissantes (via
reproduction sexuée ou asexuée) est une des causes d’appauvrissement de la diversité de notre
patrimoine naturel. Certaines plantes exotiques (non indigènes) envahissent lentement notre territoire
et posent de réels problèmes de santé, c’est le cas bien connu de l’ambroisie qui est à l’origine de
nombreux
cas
d’allergie.
http://www.gentiana.org/sites/commun/generique/fckeditor/File/plantes_envahissantes_isere.pdf
PLANTE MELLIFERE Qui secrète un nectar recherché par les insectes pollinisateurs.
POLITESSE ARCHITURALE « La politesse des maisons. Portes chaleureuses, porches accueillants,
escaliers pour grimper et s’asseoir, perrons discrets ou somptueux, balcons fleuris, la maison, dans la
ville, s’occupe de l’autre, connu ou inconnu ». Définition de Renée Gailhoustet dans Chaljub,
Bénédicte (2009). La politesse des maisons : Renée Gailhoustet, architecte. Actes Sud, p.68
PUITS Noyau « piégé » du fait de son enclavement via des coupures formées par les infrastructures
routières et ferroviaires et les zones dense, hautes et minérales. Cf. solution du PASSAGE A FAUNE.
Un puits écologique est constitué lorsqu’un élément attire une ou plusieurs espèces (physique,
chimique, alimentaire), que cet élément permet à l'espèce de se développer rapidement à court
termes mais n'est pas viable à long terme car l'élément n'est pas durable ou épuisable. Un quantité
massive individus est alors précipitée dans le "piège" écologique. http://www.biodiversitepositive.fr/lexique/puits-ecologique/
REDI Réseau Ecologique du Département de l’Isère, trame verte et bleue à l’échelle départementale,
préalable au RERA. Réalisée en 2001 par le bureau d’étude Econat selon la méthodologie des
continuums (aire de déplacement hypothétique d’une espèce cible, par exemple la sanglier est
l’espèce cible du continuum forestier). Le REDI propose 3 continuums : thermique, hydraulique et
forestier. REDI=>RERA=> SRCE http://www.corridors-isere.fr/754-llll.htm
RERA Réseau Ecologique Rhônes-Alpes, trame verte et bleue à l’échelle régionale, préalable au
SRCE. Démarrage en 2007, mise en ligne des cartes en 2010. En plus du travail déjà effectué avec le
REDI, rajouts de continuums caractéristiques des milieux de montagne et des obstacles et passages.
Le RERA propose une trame écologique potentielle qui représente l’ensemble des continuums
cumulés. Les ZNIEFF n’arrivent qu’en surimpression (sur un calque différent) de la trame écologique
potentielle car l’enjeu n°1 du RERA est une approche des espaces de nature ordinaires. Le RERA
comprend 7 continuums : des zones extensives et de lisière, des milieux aquatiques et humides, des
zones rocheuses, des milieux thermophiles secs, forestier de basse altitude, forestier et d’alpage de
haute
altitude,
pelouses
et
landes
subalpines.
http://www.cartorera.rhonealpes.fr/
et
http://biodiversite.rhonealpes.fr/spip.php?rubrique60
SERVICES ECOSYSTEMIQUES (DE LA BIODIVERSITE) Par définition, les services
écosystémiques sont les bénéfices que les hommes tirent des écosystèmes. Quatre catégories de
services sont été identifiés : 1) les services support, 2) les services d’approvisionnement, 3) les
services
de
régulation, 4) les
services
culturels
et
sociaux.
Cf.
http://www.natureparif.fr/attachments/observatoire/Annexes/Annexe5.pdf
Exemple
de
services
écosystémiques: qualité des eaux, pollinisation, prévention des inondations, amélioration du cadre de
vie…
SRCE Schéma Régional de Cohérence Ecologique, trame verte et bleue à l’échelle régionale actée
par le Grenelle de l’Environnement. Le RERA est une ébauche du SRCE.
SUBSTRAT Volume dans lequel se trouvent les racines.
TIERS PAYSAGE Théorie du paysagiste Gilles Clément. Le Tiers-Paysage –fragment indécidé du
Jardin Planétaire- désigne la somme des espaces où l’homme abandonne l’évolution du paysage à la
seule nature. Il concerne les délaissés urbains ou ruraux, les espaces de transition, les friches,
marais, landes, tourbières, mais aussi les bords de route, rives, talus de voies ferrées, etc … A
l’ensemble des délaissés viennent s’ajouter les territoires en réserve. Réserves de fait : lieux
inaccessibles , sommets de montagne, lieux incultes, déserts ; réserves institutionnelles : parcs
nationaux, parcs régionaux, « réserves naturelles ». Le terme de Tiers-Paysage vient d’une analyse
paysagère du site de Vassivière en Limousin commandée par le Centre d’Art et du Paysage de
Vassivière en 2003. L’analyse montre le caractère binaire de ce paysage :d’un côté l’ombre avec les
exploitations forestières dominées par le douglas, paysage réglé par l’ingénieur forestier ; de l’autre
côté la lumière avec les exploitations agricoles principalement vouées à l’élevage, paysage réglé par
l’ingénieur agronome. Si la masse ombre-lumière semble couvrir tout le territoire elle ne le révèle pas
dans son entier. Si par ailleurs on s’avise d’en recenser les espèces on s’aperçoit que leur nombre,
très bas, ne révèle pas la diversité moyenne attendue pour le secteur analysé. Un troisième ensemble
constitué, à Vassivière, de landes, tourbières, ripisylves, côtes abruptes, bords de routes, accueille la
totalité des espèces chassées des terres exploitées, capables de vivre sous ce climat et sur ce terrain.
http://www.gillesclement.com/
TRAME VERTE & BLEUE « La Trame verte et bleue est une mesure phare du Grenelle
Environnement qui porte l’ambition d’enrayer le déclin de la biodiversité au travers de la préservation
et de la restauration des continuités écologiques. (…) La Trame verte et bleue est un outil
d’aménagement du territoire qui vise à (re)constituer un réseau écologique cohérent, à l’échelle du
territoire national, pour permettre aux espèces animales et végétales, de circuler, de s’alimenter, de
se reproduire, de se reposer... En d’autres termes, d’assurer leur survie, et permettre aux
écosystèmes de continuer à rendre à l’homme leurs services. Les continuités écologiques
correspondent à l’ensemble des zones vitales (réservoirs de biodiversité) et des éléments (corridors
écologiques) qui permettent à une population d’espèces de circuler et d’accéder aux zones vitales. La
Trame verte et bleue est ainsi constituée des réservoirs de biodiversité et des corridors qui les
relient. » Définition issue du site Internet du MEDDE (Ministère de l’Environnement du Développement
Durable et de l’Energie) http://www.developpement-durable.gouv.fr/-La-Trame-verte-et-bleue,1034.html et http://www.trameverteetbleue.fr/
ZNIEFF Zone Naturelle d’Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique. Aire géographique de
superficie variable qui présente un intérêt biologique élevé. ZNIEFF de type 1 : aire limitée abritant au
moins une espèce ou un milieu naturel remarquable ou rare. ZNIEFF de type 2 : Grands ensembles
naturels offrant des potentialités biologiques importantes et notamment de circulation pour la faune
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