Communauté de Communes du Golfe de Saint-Tropez — Tel 04 94 55 70 38 — Fax 04 94 54 56 39 - [email protected] — Contact : Valérie Perotto OBSERVATOIRE DE L’ECONOMIE TOURISTIQUE DU GOLFE DE SAINT-TROPEZ N° 15 - 2015 FRÉQUENTATION TOURISTIQUE CAPACITÉ D’ACCUEIL MOYENNE DES TARIFS HÔTELIERS EN 2014 DONNEES DE CADRAGE ECONOMIQUE 2012/2013 DANS CE NUMÉRO La fréquentation touristique Volume de fréquentation touristique dans le Golfe de Saint-Tropez obtenu à partir du tonnage des ordures ménagères Sources : DDMA Communauté de Communes du Golfe de Saint-Tropez, Pizzorno Environnement janvier février 2014 24 225 22 828 2013 19 907 12 739 2012 19 743 20 669 mars avril mai juin juillet août 31585 64 473 83 816 108 239 156 483 187 833 33 802 58 465 87 267 97 979 165 279 186 087 34 086 67 342 81 501 106 330 171 374 198 995 septembre octobre novembre décembre 100 077 89 708 103 725 250 000 65 353 56 960 64 189 28 608 22 941 33 804 2014 2013 28 013 20 601 22 324 2012 200 000 150 000 100 000 50 000 0 janvier mars mai Janvier - décembre 2014 : la fréquentation touristique est en légère hausse (+ 5,85 %) par rapport à 2013. Cette augmentation de fréquentation est essentiellement due aux périodes d’avant et d’après saison avec + 10,28 % en avril, +10,47 % en juin, + 11,56 % en septembre et + 14,73 % en octobre. Ces résultats confirment la tendance d’une clientèle qui modifie son mode de consommation des vacances en privilégiant les périodes hors saison. juillet Depuis quelques années, l’arrière saison bénéficie d’une météo fort agréable, de manifestations de qualité permettant ainsi aux professionnels du tourisme d’allonger la saison pour profiter d’une clientèle régionale et de proximité. Entre 1994 et 2014, la baisse de fréquentation touristique avoisine les 23 % sur l’ensemble de la période (- 10,6% entre avril et octobre), atteignant - 21 % en juillet et - 41 % en août. L’érosion de la fréquentation estivale, au profit des ailes de saison, se confirme d’année en année septembre novembre même si le Golfe de Saint-Tropez reste l’un des territoires qui subit le moins cette baisse de fréquentation dans le département et la Région. D’après l’enquête régionale, les conditions climatiques défavorables en juillet, la baisse des départs en vacances, la réduction des dépenses, font que 43 % des professionnels du département estiment que la saison a été un peu inférieure à la saison dernière. La capacité d’accueil touristique en 2014 Sources : Communauté de Communes, Golfe de Saint-Tropez Tourisme, INSEE, CCI Var Pourcentage de lits marchands par commune SainteSaint- Maxime 10% Tropez 8% RayolCanadelsur-Mer 1% Cavalaire 8% Cogolin 4% Gassin 8% Ramatuelle 16% Le Plan de la Tour 2% La Mole 3% La capacité d’accueil marchande comprend l’ensemble des hébergements marchands du territoire en dehors des locations meublées. Depuis 2009, la répartition des lits marchands a peu évolué sur les communes que ce soit à la baisse ou à la hausse : Cavalaire 1 %, Cogolin - 2 %, La Croix-Valmer - 2 %, Gassin + 1 % , SaintTropez + 1 %. Les communes de Grimaud, Sainte-Maxime et Ramatuelle concentrent 59 % de cette offre marchande. La GardeFreinet 3% La CroixValmer 4% Grimaud 33% Fréquentation touristique - Capacité d’accueil 2014 PAGE 2 - BULLETIN 15 Hôtels 14% Campings à la Ferme 3% Pourcentage d’hébergements par catégorie Malgré une offre en hébergements touristiques marchands diversifiée, celle-ci reste inégale sur le territoire. L’hôtellerie de plein air est le mode d’hébergement le mieux représenté du Golfe de Saint-Tropez avec 48 % des lits marchands. Cette offre est répartie sur 3 communes à 79 % : Grimaud 46 %, Ramatuelle 21 % et Cavalaire 12 %. La résidence de tourisme reste un mode d’hébergement bien implanté sur le territoire puisqu’elle représente 21 % des lits essentiellement sur Grimaud 37 %, Sainte-Maxime 18 %, Gassin 16 % et Saint-Tropez 9 %. L’hôtellerie est en troisième position avec 14 % de l’offre en lits marchands (11 % en 2006). Elle est là aussi répartie sur Saint-Tropez 28 %, Sainte-Maxime 20 %, Ramatuelle 15 %, Gassin et La Croix-Valmer 8 %, Grimaud 7 %. A noter ! Le Golfe de Saint-Tropez ce sont aussi 558 restaurants, dont 99 établissements de plages, regroupant plus de 50 000 places assises. 52 % d’entre eux sont ouverts plus de 10 mois pas an. Résidences de Tourisme 21% Hôtellerie de Plein Air 48% Chambres d'hôtes 1% Gîtes 1% Villages Vacances 12% Le parc hôtelier du Golfe de Saint-Tropez représente 25 % du parc hôtelier varois. L’hôtellerie haut de gamme est très fortement représentée avec 40 % des chambres contre 21 % au niveau départemental. L’hôtellerie d’entrée de gamme ne représente que 11 % de l’offre du territoire contre 36 % à l’échelle du Var. Globalement les hôtels sont de capacité modérée avec 25 chambres en moyenne (seuls 5 hôtels ont plus de 90 chambres à Saint-Tropez et Sainte-Maxime). Il est à noter que 59 % de l’hôtellerie du bassin est indépendante. Hôtels 2,62% La capacité d’accueil touristique est constituée à 81,54 % de lits en résidences secondaires (212 950 lits, recensement INSEE 2011) contre 18,46 % de lits marchands (48 210 lits). Entre 1999 et 2014 le nombre de lits en résidences secondaires a augmenté de 25 %. Le nombre de résidences principales a quant à lui augmenté de 19,6 %. Dans le même temps, le nombre de résidences secondaires dans le département du Var a augmenté de 10,5 % et le nombre de résidences principales de 19, 5 %. Résidences de Tourisme 3,83% Villages Vacances 2,18% Résidences secondaires et logements occasionnels 81,54%* Gîtes 0,21% Chambres d'hôtes 0,29% Hôtellerie de Plein Air 8,81% Campings à la Ferme 0,53% Ces résultats confirment bien la qualité plutôt résidentielle de l’économie du Golfe de Saint-Tropez par rapport au reste du département. * Résidence Secondaire et logement occasionnel - définition INSEE : « Une résidence secondaire est un logement utilisé pour les week-ends, les loisirs ou les vacances. Les logements meublés loués (ou à louer) pour des séjours touristiques sont également classés en résidences secondaires. La distinction entre logements occasionnels et résidences secondaires est parfois difficile à établir, c'est pourquoi, les deux catégories sont regroupées ». Evolution du parc d’hébergements dans le Golfe de Saint-Tropez 2000 / 2014 140 136 2014 42 590 47 2000 2014 hôtels 2000 46 2014 résidences de tourisme 17 9 2000 2014 villages vacances 2000 33 846 35 35 25 22 2000 2014 2000 2014 hôtellerie de plein air camping à la ferme résidences seco ndaires 56 550 résidents permanents au 1er janvier 2015 (INSEE) Tarifs moyens des hôtels dans le Golfe de Saint-Tropez en 2014, basés sur les hôtels adhérents à l’agence de promotion « Golfe de Saint-Tropez Tourisme » Prix moyen d’une nuit en chambre d’hôtel en saison (juillet - août) et basse saison (avril-juin /septembre-octobre) 653 € saison 326 € basse saison 368 € 312 € 298 € 215 € 322 € 192 € 102 € 39 € Hôtel 5* Hôtel 4* Hôtel 3* Hôtel 2* Hôtel NC Fréquentation touristique - Capacité d’accueil 2014 Les pri x moyens ci-après sont c d tarifs p alculés sur la es prix ro b a d h é r posés dans le ase des e s hôtels comme n t s rcialisa a u servi ce tion de Saint-T ro G A noter pez Tourisme. olfe de : la caté NC co gorie d rr e hôtelleri espond plutô s hôtels t à un e haut d e e gamm e. PAGE 3 - BULLETIN 15 Données de cadrage économique 2012/2013 du Golfe de Saint-Tropez Entreprises inscrites au Registre du Commerce et des Sociétés (RCS) en 2012 Golfe de SaintTropez Commerce 1 963 Industrie 897 Services 2 678 Total 5 538 Natures 2010 36,25 % Co mmerce 35,45% Var 16 191 7 883 20 571 44 645 Golfe de Saint-Tropez 2010 47,92 % Servi ces 48,36% Ind ustri e 16,20% L’économie résid en Saint-Tropez bé tielle, du Golfe de néficie d’une très forte attractivité pour les entrepr ises qui va au delà du territoire 48,36% 46,08% Var 35,45% 36,27% 2010 15,83 % 16,20% 17,66% L’activité économique du bassin, comme pour le Var, est dominée par les services et le commerce. L’industrie* arrive en 3ème position. Le Golfe de Saint-Tropez se situe derrière Provence Méditerranée (21 770) et Var Est (6 373) en terme d’entreprises inscrites au RCS. Commerce Industrie Services *Définition : Relèvent de l'industrie les activités économiques qui combinent des facteurs de production (installations, approvisionnements, travail, savoir) pour produire des biens matériels destinés au marché. Evolution des entreprises inscrites au RCS dans le Golfe de Saint-Tropez - années 2007/2012 Natures Commerce Industrie Services Total 1er janvier 1er janvier 1er janvier 1er janvier 2007 2008 2009 2010 1 851 1 899 1 864 1 930 768 810 810 843 2 157 2 321 2 461 2 551 4 776 5 030 5 135 5 324 Le Golfe de Saint-Tropez est le 3ème bassin des entreprises inscrites au RCS avec 12,4 % des entreprises varoises. 86 % du tissu économique représenté est constitué de microentreprises ayant moins de 5 salariés, 93,4 % ont un effectif inférieur ou égal à 10 salariés. Sainte-Maxime, Saint-Tropez et 1e janvier 2011 1 970 868 2 608 5 446 Entre 2007 et 2012, le nombre d’entreprises du secteur du commerce a peu progressé voire diminué (-0,3 % entre 2011 et 2012). L’activité des services domine la nature des activités économiques présentes sur le territoire suivie de près par le commerce. Cette représentativité est sensiblement la même sur le plan départemental. Depuis 2007, le nombre d’entreprises inscrites au RCS a augmenté de 16 %, avec une progression de 24 % pour 1e janvier 2012 1 963 897 2 678 5 538 Cogolin constituent les principaux pôles économiques du Golfe de SaintTropez regroupant à elles trois 57 % des emplois dont 22 % pour SainteMaxime, 19 % pour Saint-Tropez et 16 % pour Cogolin. Entreprises inscrites au RCS par commune dans le Golfe de Saint-Tropez 2012 eprises Le nombre d’entr a évolué de inscrites au RCS et 2012 contre 10 20 tre en % 3,2 et 2010. Le 6,6 % entre 2008 ation cré la de tassement d’entreprises est à des essentiellement dû cières, le an fin es qu problémati loyers... les x, au manque de loc 2010 1245 1148 656 475 739 673 487 1142 677 327 329 244 251 118 L’évolution du nombre d’entreprises amène les observations suivantes : Même si en valeur réelle le nombre est peu important, ce sont les communes de La Mole et du Plan de la Tour qui affichent la plus forte progression d’entreprises créées Sainte-Maxime (+5 %) et Saint-Tropez restent les communes qui rassemblent le plus d’entreprises sur territoire. Les activités de service dominent à Sainte-Maxime tandis que le commerce, de détail notamment, reste en tête à Saint-Tropez. L’industrie est concentrée sur la zone d’activité de Camp Ferrat à Sainte-Maxime 166 180 110 57 43 254 262 49 45 Grimaud connaît une progression notable : + 62 entreprises, soit + 9,1 %. Avec 739 entreprises, elle reste la troisième ville du Golfe de Saint-Tropez à accueillir les entreprises inscrites au RCS dont 22 % sont à caractère industriel. Cogolin qui accueille une activité économique à l’année arrive en 4ème position avec 673 entreprises réparties en majorité sur trois zones d’activités. Cavalaire, Gassin, Ramatuelle et La Croix-Valmer sont dominées par les activités de service, tout comme au Plan de la Tour, La Garde-Freinet, La Mole et Rayol-Canadel-sur-Mer. La filière nautique est essentiellement concentrée sur PortCogolin, Port-Grimaud, Cogolin et Grimaud. Fréquentation touristique - Capacité d’accueil 2014 1185 PAGE 4 - BULLETIN 15 Nature des entreprises artisanales inscrites au Registre de Métiers (RM) en 2012 Le Golfe de Saint-Tropez représente 9,8 % des entreprises artisanales du Var. Les entreprises du secteur du bâtiment aussi bien sur le plan local que départemental. Les entreprises des services arrivent au second plan et la production est en troisième position. L’image du territoire est très proche de celle du département en terme de représentativité des entreprises. A noter : seules sont prises en compte les entreprises inscrites au RM et non pas celles ayant la double immatriculation (RM et RCS). Nombre d’entreprises artisanales inscrites au Registre de Métiers (RM) par commune en 2012 Cavalaire 137 257 Cogolin Gassin 54 Grimaud 133 La Croix-Valmer 81 La Garde-Freinet La Mole 56 29 Le Plan de la Tour 75 Ramatuelle Rayol-Canadel-sur-Mer 42 Le secteur des métiers dans le Golfe de Saint-Tropez représente 9,8 % des entreprises artisanales du département du Var. Ce sont les entreprises du bâtiment qui dominent la typologie du territoire (62,8%) comme au plan départemental. 1/4 des entreprises artisanales du territoire dépendent du secteur des services (plus d’un quart pour le Var). Enfin, comme sur le plan départemental (9,7 %), le secteur de la production est faiblement représenté (10,6 %). De nombreuses entreprises artisanales sont implantées dans les zones d’activités de SainteMaxime, Saint-Tropez, Grimaud et La Croix-Valmer. 16 Saint-Tropez 73 Sainte-Maxime 334 Zones et parcs d’activités dans le Golfe de Saint-Tropez Parcs et zones d’activités : ce sont 9 sites implantés sur 7 communes, soit 663 entreprises réparties sur 131 hectares. En 2012, le département du Var comptait 123 parcs d’activités répartis sur 1 965 hectares, totalisant 4 600 entreprises et 45 000 salariés. Le Golfe de Saint-Tropez représente 7 % de ces zones d’activités. Communes Cogolin Zones d'activités Superficies Nombre d'entreprises Parc St Maur 23ha 114 Artisanat, BTP, services Font Mourier 9ha 20 Commerce, services Valensole 3h 15 Commerce, services 7,7ha 22 Artisanat, services 101 Industrie, BTP, artisanat, services, commerce 3ha 51 Artisanat, services La Croix-Valmer Le Gourbenet La Mole Parc d'activités du Grand Pont Parc d'activités Ramatuelle Le Colombier Lot 1 : 17ha Lot 2 : 0,9ha Sainte-Maxime Camp Ferrat 27ha 20 14 230 Saint-Tropez Saint-Claude 5ha 76 Grimaud 35h Vocations Artisanat, services Industrie, artisanat, services, Commerce, artisanat, services L’activité agricole L’activité agricole reste une composante importante de l’économie du Golfe de Saint-Tropez malgré un ralentissement en raison de la forte pression foncière. Les terres agricoles représentent 5 700 hectares, soit 13 % de la superficie du bassin. La viticulture est très implantée avec 517 exploitations sur les 678 exploitations agricoles recensées. 3 700ha sont consacrés à l’activité viticole avec une croissance des superficies classées en AOC (Appellation d’Origine Contrôlée) de plus de 77 %. La filière bénéficie d’un réseau de caves coopératives et particulières dynamique et structuré, représentant ainsi un fort potentiel de développement économique et paysager. Le maraîchage, l’élevage, le miel, l’olive (en développement) démontrent une activité diversifiée et de qualité. Le secteur des pépinières est aussi bien implanté dans le Golfe de Saint-Tropez. Un terroir de qualité, un climat exceptionnel, des zones de production préservées, une agriculture faite de traditions (châtaigne, liège…), des circuits courts de distribution, un potentiel touristique important, sont autant d’atouts qui permettent le maintien de cette activité sur le territoire. Conclusion Le tissu économique du Golfe de Saint-Tropez peut être caractérisé comme une économie résidentielle au regard des activités essentiellement tournées vers les services destinés aux résidents permanents comme aux touristes. Cette économie regroupe les activités de commerce et réparation automobile, commerce de détail et réparations, bâtiment, transport ferroviaire, transport routier de voyageurs, agences de voyages, activités financières, activités immobilières, services aux particuliers, éducation, santé, action sociale et administration. Il ne faut pour autant pas négliger la notion de flux de revenus captés par l’extérieur par des personnes résidant sur le territoire à un moment donné mais dont les revenus n’y proviennent pas : les retraités, les touristes, les résidents secondaires… Le développement économique du Golfe de Saint-Tropez peut être fondé sur sa capacité d’attraction de populations à fort pouvoir d’achat. Ainsi, près de 60 % des entreprises immatriculées au RCS et 63 % des entreprises du RM dans le Golfe de Saint-Tropez rentrent dans la catégorie de l’économie dite résidentielle. L’activité économique du Golfe de Saint-Tropez repose très fortement sur une monoactivité, certes rémunératrice, mais également créatrice d’emplois précaires en raison de la forte saisonnalité. L’activité touristique est quasi monovalente puisque principalement liée au balnéaire (agrément) et orientée vers le segment individuel loisirs. Le manque d’équipements structurants, surtout en matière de tourisme d’affaires, ne permet pas l’allongement de l’activité en dehors de la période estivale. Fréquentation touristique - Capacité d’accueil 2014