Correction de l’écurie 3 d’UE6 Mardi 19 mars 2013 Question 1 : E A. Faux, c'est la définition du CODEX. B. Faux, c'est Aristote. C. Faux, ils acquièrent justement cette exclusivité. D. Faux, un médicament peut contenir plusieurs principes actifs ainsi que plusieurs excipients. E. Vrai. Question 2 : ABD A. Vrai. B. Vrai. Attention à ne pas confondre la molécule avec la source ! C. Faux, elle est d'origine biologique. D. Vrai. E. Faux, elle est régulièrement réévaluée au contraire. Question 3 : BE A. Faux. La procédure de reconnaissance mutuelle permet une harmonisation au niveau européen des AMM déjà enregistrées dans les différents pays. Alors que la procédure décentralisée concerne les médicaments n'ayant pas encore d'AMM en Europe. B. Vrai. Elle peut être retirée, suspendue ou modifiée pour plusieurs raisons. C. Faux !! L'ASMR sert de base pour le prix. Le niveau de SMR est une recommandation pour fixer le niveau de remboursement par la sécurité sociale. D. Faux. Le niveau d'ASMR correspondant a un progrès thérapeutique majeur est le niveau 1. E. Vrai. En se basant sur le niveau de SMR octroyé par la commission de transparence de la HAS. Question 4 : AE A. B. Vrai. Faux, l’utilisation du paracétamol permet uniquement de traiter la douleur et non la cause ! Un médicament peut avoir une action curative (qui soigne la cause), symptomatique (qui soigne les symptômes comme par exemple une douleur) ou préventive (qui prévient la survenue éventuelle d’une pathologie comme par exemple les vaccins). C. Faux, un générique ne possède pas les même excipients que le princeps, c’est d’ailleurs ce qui explique la survenue d’effets indésirables chez certains patients ! La substitution n’est pas un acte anodin et doit se faire en toute sécurité ! D. Faux, une préparation magistrale émane d’une prescription médicale. E. Vrai. Question 5 : B A. Faux, ces études sont réalisées chez l’animal. B. Vrai. C. Faux, aucune espèce animale ne donne les mêmes résultats que chez l’homme. D. Faux, ce qui nous intéresse ici c’est la molécule active ! Le conditionnement n’est pas encore défini à ce stade des études ! E. Faux, avant d’arriver au produit fini, il faut beaucoup plus d’études que les simples précliniques ! Question 6 : ADE A. Vrai. B. Faux, elle se fait sur des volontaires sains => Problème éthique. C. Faux. D. Vrai, le choix de la dose initiale va dépendre des études précliniques. Il faut une dose initiale pas trop toxique ni trop inactive ! Il s’agit d’une dose unique puisque chaque sujet inclus ne reçoit qu’une dose. L’escalade de dose, dépendante des études précliniques, se fait sur d’autres sujets. E. Vrai, on parle également de dose maximale tolérée ou DMT. Question 7 : ACDE A. Vrai, ce sont des essais cliniques démontrant la preuve de l’intérêt d’un médicament expérimental chez le malade B. Faux, ils sont appelés essais-pivots ou essais comparatifs de l’efficacité. C. Vrai. Attention aux effets indésirables rares ! D. Vrai, ou à un médicament de référence. E. Vrai, la population doit représentée celle à qui sera administré le médicament. Question 8 : ADE A. Vrai, antagoniste car empêche l’action du ligand endogène. Compétitif car se fixe au niveau du même site que le ligand naturel. B. Faux, les curares dépolarisants empêchent l’effet de l’acétylcholine. ACh permet l’entrée de Na alors que les curares bloquent l’entrée de Na. C. Faux, ils sont responsable d’une paralysie des muscles striés uniquement. D. Vrai. E. Vrai, il s’agit d’un récepteur canal. Question 9 : BD A. Faux, les benzodiazépines potentialisent les effets du GABA. B. Vrai. C. Faux, l’activation du récepteur GABA-A entraine l’entrée d’ions chlorure. D. Vrai. E. Faux, les barbituriques entrainent une hyperactivation du récepteur GABA-A et donc une hyperpolarisation de la cellule. Attention aux différents termes ! Question 10 : ABCD A. B. C. D. Vrai. Vrai. Vrai, L pour long type Vrai, les canaux calciques de type L permettent la vasoconstriction. Ainsi les médicaments antagonistes entrainent une vasodilatation, E. Faux, les canaux calciques de type L augmentent la force de contraction du muscle cardiaque donc ionotropes positifs. Question 11 : ACE A. Vrai. B. Faux, la modification de la structure de la protéine sera intracellulaire (c’est la modification intracellulaire qui va permettre aux différents effecteurs secondaires possibles, d’entrainer l’effet pharmacologique). C. Vrai. D. Faux, les chaines γ n’existent pas. E. Vrai. Question 12 : ABCDE A. B. C. D. E. Vrai. Vrai. Vrai. Vrai. Vrai. Les mycoses étant causées par des champions on utilise des antifongiques pour les traiter. Question 13 : AC A. Vrai, car le transport actif peut se faire contre le gradient de concentration. La diffusion passive est une traversée libre de la membrane. B. Faux. Le passage systémique est possible dans la voie nasale. (Comme dans beaucoup d'autres voies.) C. Vrai. La bile va passer dans le tube digestif, le médicament peut être recapté par le foie et repasser dans la circulation générale. Question 13 (suite) : AC D. Faux. La clairance s'exprime comme un volume sur un temps. E. Faux. On devra administrer Quatre fois la dose que l'on administrerai en intraveineuse. Question 14 : BE A. Faux. Le nombre de récepteur occupé est proportionnel à l'effet du médicament. Au plus il y a de récepteur mis en jeu, plus le signal va être important. B. Vrai. C'est une phrase bizarre qui veut exactement dire : Plus l'EC50 est faible, plus le médicament est dit puissant. C. Faux. La réponse à un médicament peut varier d'un patient à l'autre. En effet il existe de nombreuses variabilités génétiques pour les enzymes, la prise d'autres traitement, allergie etc... Question 14 (suite) : BE D. Faux. Les métaboliseurs rapides vont dégradé très vite le médicament du fait de cytochrome plus actif, il y a donc un risque d'inefficacité. En revanche, chez les métaboliseurs lents, il y a un risque d'accumulation du fait de la difficulté (lenteur) à dégradé les molécules. E. Vrai. A forte dose il est un dépresseur du SNC, il entraînera une somnolence et une diminution de la rapidité des réflexes. Je pense que vous l'avez expérimenté aussi :) Question 15 : DE A. Faux. C’est trop restrictif, il manque les traitements physiques, cures thermales, des règles « hygiéno-diététiques » et d’autres non mentionnées. B. Faux. Il concerne les médicaments à prescription facultatives ainsi que d’autres médicaments conçus spécialement pour une utilisation directe par le patient sans passer par une intervention médicale. Question 15 (suite) : DE C. Faux. L’ordonnance doit être établie après l’interrogatoire complet et l’examen du patient afin de pouvoir rechercher toutes les informations à prendre en compte pour optimiser au maximum la sécurité de la prescription. De plus cela annule l’effet placebo induit par la prise en charge total du patient. La télé prescription est donc exclue hormis cas exceptionnel. D. Vrai. E. Vrai. Question 16 : ABE A. Vrai, le respect de l’indication d’un médicament n’est pas source de sécurité à 100%. Pas de médicaments sans risque ! B. Vrai. C. Faux, la CERP est un laboratoire qui transmet ces informations à l’ANSM. D. Faux, seuls le médecin, le chirurgien dentiste, la sage-femme et le pharmacien ont cette obligation. Les autres peuvent le faire ! E. Vrai. Question 17 : DE A. Faux, elle repose sur 3 arguments : chronologie, sémiologie et bibliographie. B. Faux, c’est par le professionnel de santé, dès qu’il en a pris la connaissance. C. Faux, c’est à l’échelle régionale. D. Vrai. E. Vrai. Question 18 : E A. Faux, la pharmacoépidémiologie se fait dans les conditions réelles d’utilisation et non expérimentales. B. Faux, cette définition a été purement inventée. C. Vrai. D. Faux, on étudie une population cible E. Vrai. Question 19 : AD A. Vrai, toutes ces conditions doivent être réunies. B. Faux, le médecin prescrit et conseille/éduque mais ne délivre pas le médicament. C. Faux, la médecine fondée sur les preuves renvoie à une démarche en 4 étapes : - - formuler une question clinique claire du problème posé par le patient. rechercher dans la littérature les articles cliniques appropriés. évaluer de façon critique l'évidence en ce qui concerne sa validité et son utilité mettre en application les résultats utiles dans la pratique clinique. Le reste est vrai. Question 19 (suite) : AD D. Vrai. E. Faux, la iatrogénie médicamenteuse peut aussi survenir malgré le respect du bon usage du médicament, avec par exemple la survenue d'effets indésirables inattendus (type B). Question 20 : BDE A. Faux, il existe bien deux types de iatrogénie médicamenteuse, mais c'est l'inverse : la iatrogénie évitable est liée à des évènements prévisibles et la iatrogénie inévitable est liée à des évènements imprévisibles. B. Vrai. C. Faux, les interactions médicamenteuses ne sont significatives que dans les cas suivants : index thérapeutique étroit et relation dose-effet importante. Question 20 (suite) : BDE D. Vrai. E. Vrai. Merci et bon courage à tous !!