edition tsunami qui veut gagner des neurones

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Autoévaluation
Anesthésiques halogénés
Questions
I
1/ Les agents halogénés sont des hydrocarbures.
A - vrai
B - faux
2/ La liposolubilité des halogénés est surtout augmentée par la présence d'atomes de
fluor sur la molécule.
A - vrai
B - faux
3/ La solubilité des agents anesthésiques halogénés est en règle inversement
proportionnelle à leur puissance anesthésique.
A - vrai
B - faux
4/ Les différences en termes de température d'ébullition et de pression de vapeur
saturante entre les halogénés conditionnent la calibration des vaporisateurs
conventionnels.
A - vrai
B - faux
5/ L'induction de l'anesthésie par voie inhalatoire est plus rapide chez l'adulte que chez
l'enfant.
A - vrai
B - faux
II
1/ L'écart entre concentration alvéolaire et concentration artérielle en halogéné diminue
avec l'âge.
A - vrai
B - faux
2/ Lors d'une induction au masque, l'existence d'un gradient important entre la
concentration inspirée et la concentration expirée suggère que la profondeur
d'anesthésie n'est pas stable.
A - vrai
B - faux
3/ Le coefficient de partition gaz-sang est le seul facteur conditionnant la vitesse
d'endormissement.
A - vrai
B - faux
4/ Les effets cérébraux du desflurane, évalués par l'électroencéphalogramme, sont
obtenus plus rapidement que ceux du sévoflurane et de l'isoflurane.
A - vrai
B - faux
5/ La vitesse d'élimination d’un agent halogéné est essentiellement évaluée par le temps
de décroissance de 70 % des concentrations alvéolaires initiales.
A - vrai
B - faux
III
1/ En circuit à bas débit de gaz frais, le délai d'obtention des concentrations inspirées
désirées peut être évalué par la constante de temps du circuit.
A - vrai
B - faux
2/ La constante de temps d’un circuit à bas débit de gaz frais est le rapport du volume
du circuit sur la fraction inspirée du gaz halogéné utilisé.
A - vrai
B - faux
3/ En circuit à bas débit de gaz frais, la concentration inspirée atteint 50 % de la
concentration délivrée par le vaporisateur au bout de trois constantes de temps.
A - vrai
B - faux
4/ L'effet deuxième gaz consiste en la modification de composition d'un mélange de gaz
dans l'alvéole, due à une diffusion plus importante d'un des deux gaz au niveau de la
membrane alvéolaire.
A - vrai
B - faux
5/ Le contact de la chaux avec le desflurane peut aboutir à la formation de monoxyde
d'azote.
A - vrai
B - faux
IV
1/ La formation de monoxyde de carbone (CO) survient essentiellement lors de
l'utilisation de chaux sodée asséchée.
A - vrai
B - faux
2/ Si l'analyseur de gaz halogénés utilise plusieurs longueurs d'ondes (analyseur
polychromatique), le diagnostic de contamination du circuit avec du CO doit être
évoqué lorsque l'analyseur révèle la présence de plusieurs gaz halogénés.
A - vrai
B - faux
3/ Les agents halogénés ne produisent pas de CO lorsque l'absorption du dioxyde de
carbone (CO2) est réalisée grâce à des granules d'hydroxyde de calcium.
A - vrai
B - faux
4/ La dégradation de l'halothane et du sévoflurane par les bases fortes de la chaux sodée
aboutit à la formation de composés appartenant à la classe des oléfines.
A - vrai
B - faux
5/ Le sévoflurane est l'halogéné dont le métabolisme hépatique est le plus faible.
A - vrai
B - faux
V
1/ À l'exception de l'halothane, aucune toxicité hépatique directe non immunoallergique
n'a été décrite avec les autres agents halogénés.
A - vrai
B - faux
2/ Parmi les agents halogénés actuellement commercialisés, seul l'enflurane est
potentiellement néphrotoxique.
A - vrai
B - faux
3/ L'effet hypnotique global des agents halogénés résulte d'un effet conjoint sur les
structures médullaires et supramédullaires.
A - vrai
B - faux
4/ La concentration alvéolaire minimale (CAM) est augmentée chez la femme enceinte.
A - vrai
B - faux
5/ Les agents halogénés diminuent la latence et l'amplitude des potentiels évoqués
moteurs et somesthésiques.
A - vrai
B - faux
VI
1/ Les agents halogénés augmentent tous le débit sanguin cérébral.
A - vrai
B - faux
2/ Jusqu'à 2 CAM, la régulation du débit sanguin cérébral en réponse aux variations de
PaCO2 est abolie avec l'isoflurane, le desflurane et le sévoflurane.
A - vrai
B - faux
3/ Même en l'absence d'effet de masse au scanner, l'administration de desflurane ou
d'isoflurane s'accompagne d'une élévation de la pression intracrânienne (PIC) chez des
patients opérés de tumeurs cérébrales supratentorielles.
A - vrai
B - faux
4/ L'enflurane peut augmenter la PIC indépendamment de ses effets sur le débit et le
volume sanguin cérébral.
A - vrai
B - faux
5/ La réponse à l'hypoxie est altérée dès 0,1 CAM d'agents halogénés.
A - vrai
B - faux
VII
1/ La réponse ventilatoire à l'hypercapnie est plus altérée avec le sévoflurane qu'avec le
desflurane.
A - vrai
B - faux
2/ L'altération de la réponse ventilatoire à l'hypercapnie est moins marquée chez les
patients souffrant de bronchopneumopathie chronique obstructive car ils sont habitués
à des valeurs élevées de PaCO2.
A - vrai
B - faux
3/ Le caractère irritant du desflurane se traduit par une moindre tolérance du masque
laryngé.
A - vrai
B - faux
4/ Chez l'asthmatique sévère, il faut privilégier l'usage de l'halothane.
A - vrai
B - faux
5/ La chute de pression artérielle observée sous desflurane est liée à un effet dépresseur
myocardique.
A - vrai
B - faux
VIII
1/ Chez l'enfant de moins de 1 an, les effets du sévoflurane sur la pression artérielle sont
moins marqués que ceux de l'halothane.
A - vrai
B - faux
2/ Les agents halogénés dépriment tous la réponse baroréflexe.
A - vrai
B - faux
3/ Avec le sévoflurane, le débit cardiaque diminue pour des concentrations supérieures
ou égales à 1,2 CAM.
A - vrai
B - faux
4/ Lorsqu'un β-bloquant est administré, la fonction systolique est plus altérée sous
isoflurane que sous desflurane.
A - vrai
B - faux
5/ Les agents halogénés peuvent altérer la conduction intracardiaque.
A - vrai
B - faux
IX
1/ Chez les patients coronariens, à l'exception des sujets présentant une atteinte
coronaire tritronculaire, les effets de l'isoflurane, du desflurane et du sévoflurane sur le
pourcentage d'ischémie coronarienne périopératoire sont similaires.
A - vrai
B - faux
2/ Les agents halogénés potentialisent les curares par un effet direct musculaire.
A - vrai
B - faux
3/ Sous sévoflurane, il faut réduire les doses de curares administrées de 60 %.
A - vrai
B - faux
4/ À concentration modérée (< 2 CAM), l'effet de l'isoflurane sur le muscle utérin est
plus marqué qu'avec le sévoflurane.
A - vrai
B - faux
5/ Le desflurane augmente la pression intraoculaire.
A - vrai
B - faux
X
1/ Au cours de l'induction au masque, la valeur téléexpiratoire des concentrations en
sévoflurane permet de déterminer le moment optimal pour l'intubation.
A - vrai
B - faux
2/ L'association de morphiniques au sévoflurane permet d'améliorer les conditions
d'intubation.
A - vrai
B - faux
3/ L'induction au masque sous sévoflurane est une technique qui peut être utilisée chez
les patients ayant des critères d'intubation difficile.
A - vrai
B - faux
4/ Avec le desflurane, le délai de réveil est indépendant de la durée de l'anesthésie.
A - vrai
B - faux
5/ Chez l'enfant, des phénomènes d'agitation sévère ont été décrits après anesthésie par
halogénés (isoflurane, desflurane ou sévoflurane).
A - vrai
B - faux
Autoévaluation
Anesthésiques halogénés
Réponses
I
1/ Les agents halogénés sont des hydrocarbures.
A - vrai : les agents halogénés sont des hydrocarbures dont certaines parties de la molécule sont
substituées à des degrés divers par un atome halogène
2/ La liposolubilité des halogénés est surtout augmentée par la présence d'atomes de
fluor sur la molécule.
B - faux : la liposolubilité des agents halogénés dépend surtout de la substitution d'un atome
d'hydrogène par un atome de brome et à un moindre degré de chlore
3/ La solubilité des agents anesthésiques halogénés est en règle inversement
proportionnelle à leur puissance anesthésique.
B - faux
4/ Les différences en termes de température d'ébullition et de pression de vapeur
saturante entre les halogénés conditionnent la calibration des vaporisateurs
conventionnels.
A - vrai : afin d'éviter le risque de sur- ou de sous-dosage, chaque agent halogéné ne peut être
administré que par l'intermédiaire de son vaporisateur spécifique. Le desflurane, dont la pression de
vapeur saturante est proche de la pression atmosphérique et la température d'ébullition proche de la
température ambiante, doit être administré avec un vaporisateur pressurisé et thermostaté
5/ L'induction de l'anesthésie par voie inhalatoire est plus rapide chez l'adulte que chez
l'enfant.
B - faux : c'est l'inverse. Au niveau pulmonaire, la capacité résiduelle fonctionnelle des enfants
étant plus faible, la dilution de l'agent dans le compartiment pulmonaire est réduite. L'augmentation
des concentrations alvéolaires est plus rapide et la vitesse d'endormissement est donc plus élevée
II
1/ L'écart entre concentration alvéolaire et concentration artérielle en halogéné diminue
avec l'âge.
B - faux : l'écart entre la concentration alvéolaire et la concentration artérielle augmente avec l'âge.
Ceci doit être pris en compte dans l'analyse clinique de la concentration de fin d'expiration
2/ Lors d'une induction au masque, l'existence d'un gradient important entre la
concentration inspirée et la concentration expirée suggère que la profondeur
d'anesthésie n'est pas stable.
A - vrai
3/ Le coefficient de partition gaz-sang est le seul facteur conditionnant la vitesse
d'endormissement.
B - faux
4/ Les effets cérébraux du desflurane, évalués par l'électroencéphalogramme, sont
obtenus plus rapidement que ceux du sévoflurane et de l'isoflurane.
A - vrai
5/ La vitesse d'élimination d’un agent halogéné est essentiellement évaluée par le temps
de décroissance de 70 % des concentrations alvéolaires initiales.
B - faux
III
1/ En circuit à bas débit de gaz frais, le délai d'obtention des concentrations inspirées
désirées peut être évalué par la constante de temps du circuit.
A - vrai
2/ La constante de temps d’un circuit à bas débit de gaz frais est le rapport du volume
du circuit sur la fraction inspirée du gaz halogéné utilisé.
B - faux : la constante de temps est le rapport du volume du circuit sur le débit de gaz frais
3/ En circuit à bas débit de gaz frais, la concentration inspirée atteint 50 % de la
concentration délivrée par le vaporisateur au bout de trois constantes de temps.
B - faux
4/ L'effet deuxième gaz consiste en la modification de composition d'un mélange de gaz
dans l'alvéole, due à une diffusion plus importante d'un des deux gaz au niveau de la
membrane alvéolaire.
A - vrai
5/ Le contact de la chaux avec le desflurane peut aboutir à la formation de monoxyde
d'azote.
A - vrai
IV
1/ La formation de monoxyde de carbone (CO) survient essentiellement lors de
l'utilisation de chaux sodée asséchée.
B - faux : la formation de CO survient essentiellement lors de l'utilisation de chaux barytée
asséchée
2/ Si l'analyseur de gaz halogénés utilise plusieurs longueurs d'ondes (analyseur
polychromatique), le diagnostic de contamination du circuit avec du CO doit être
évoqué lorsque l'analyseur révèle la présence de plusieurs gaz halogénés.
A - vrai : la dégradation de l'agent halogéné en CO aboutit à la formation de trifluorométhane. Ce
dernier est absorbé par une lumière infrarouge et peut être détecté par les analyseurs de gaz
3/ Les agents halogénés ne produisent pas de CO lorsque l'absorption du dioxyde de
carbone (CO2) est réalisée grâce à des granules d'hydroxyde de calcium.
A - vrai
4/ La dégradation de l'halothane et du sévoflurane par les bases fortes de la chaux sodée
aboutit à la formation de composés appartenant à la classe des oléfines.
A - vrai : il s'agit du composé BCDE pour l'halothane et du composé A pour le sévoflurane
5/ Le sévoflurane est l'halogéné dont le métabolisme hépatique est le plus faible.
B - faux : il s'agit du desflurane (0,05 %)
V
1/ À l'exception de l'halothane, aucune toxicité hépatique directe non immunoallergique
n'a été décrite avec les autres agents halogénés.
A - vrai
2/ Parmi les agents halogénés actuellement commercialisés, seul l'enflurane est
potentiellement néphrotoxique.
A - vrai : après anesthésie prolongée avec de l'enflurane, une tubulopathie proximale peut survenir
malgré des fluorémies basses. Cette tubulopathie se manifeste par un trouble de concentration des
urines
3/ L'effet hypnotique global des agents halogénés résulte d'un effet conjoint sur les
structures médullaires et supramédullaires.
A - vrai : dans le neurone, les agents halogénés inhibent in vitro la transmission de l'influx au
niveau synaptique et, à plus fortes concentrations, la propagation axonale de l'influx nerveux
4/ La concentration alvéolaire minimale (CAM) est augmentée chez la femme enceinte.
B - faux : c'est l'inverse
5/ Les agents halogénés diminuent la latence et l'amplitude des potentiels évoqués
moteurs et somesthésiques.
B - faux : les agents halogénés, comme le N2O, allongent la latence et diminuent l'amplitude des
potentiels évoqués, ce qui limite leur utilisation lorsqu'un monitorage médullaire est nécessaire
VI
1/ Les agents halogénés augmentent tous le débit sanguin cérébral.
A - vrai : cet effet est plus marqué avec l'halothane (× 2) et l'enflurane (× 1,5)
2/ Jusqu'à 2 CAM, la régulation du débit sanguin cérébral en réponse aux variations de
PaCO2 est abolie avec l'isoflurane, le desflurane et le sévoflurane.
B - faux
3/ Même en l'absence d'effet de masse au scanner, l'administration de desflurane ou
d'isoflurane s'accompagne d'une élévation de la pression intracrânienne (PIC) chez des
patients opérés de tumeurs cérébrales supratentorielles.
B - faux
4/ L'enflurane peut augmenter la PIC indépendamment de ses effets sur le débit et le
volume sanguin cérébral.
A - vrai
5/ La réponse à l'hypoxie est altérée dès 0,1 CAM d'agents halogénés.
A - vrai
VII
1/ La réponse ventilatoire à l'hypercapnie est plus altérée avec le sévoflurane qu'avec le
desflurane.
B - faux : c'est l'inverse
2/ L'altération de la réponse ventilatoire à l'hypercapnie est moins marquée chez les
patients souffrant de bronchopneumopathie chronique obstructive car ils sont habitués
à des valeurs élevées de PaCO2.
B - faux
3/ Le caractère irritant du desflurane se traduit par une moindre tolérance du masque
laryngé.
B - faux
4/ Chez l'asthmatique sévère, il faut privilégier l'usage de l'halothane.
B - faux
5/ La chute de pression artérielle observée sous desflurane est liée à un effet dépresseur
myocardique.
B - faux
VIII
1/ Chez l'enfant de moins de 1 an, les effets du sévoflurane sur la pression artérielle sont
moins marqués que ceux de l'halothane.
A - vrai
2/ Les agents halogénés dépriment tous la réponse baroréflexe.
A - vrai
3/ Avec le sévoflurane, le débit cardiaque diminue pour des concentrations supérieures
ou égales à 1,2 CAM.
B - faux : en dehors de toute variation de fréquence cardiaque, le débit cardiaque est maintenu sous
sévoflurane jusqu'à 2 CAM grâce à la diminution de postcharge liée à l'effet vasodilatateur
4/ Lorsqu'un β-bloquant est administré, la fonction systolique est plus altérée sous
isoflurane que sous desflurane.
B - faux : c'est l'inverse. Le maintien du débit cardiaque et de la fonction systolique lors de
l'administration du desflurane dépend du maintien ou de l'activation du système nerveux sympathique
5/ Les agents halogénés peuvent altérer la conduction intracardiaque.
A - vrai
IX
1/ Chez les patients coronariens, à l'exception des sujets présentant une atteinte
coronaire tritronculaire, les effets de l'isoflurane, du desflurane et du sévoflurane sur le
pourcentage d'ischémie coronarienne périopératoire sont similaires.
A - vrai
2/ Les agents halogénés potentialisent les curares par un effet direct musculaire.
A - vrai : la potentialisation de l'effet des curares est variable avec l'agent halogéné et le type de
curare utilisé
3/ Sous sévoflurane, il faut réduire les doses de curares administrées de 60 %.
B - faux
4/ À concentration modérée (< 2 CAM), l'effet de l'isoflurane sur le muscle utérin est
plus marqué qu'avec le sévoflurane.
B - faux : à concentration modérée, l'effet sur la musculature lisse utérine est similaire entre les
différents halogénés
5/ Le desflurane augmente la pression intraoculaire.
B - faux : tous les halogénés réduisent la PIO
X
1/ Au cours de l'induction au masque, la valeur téléexpiratoire des concentrations en
sévoflurane permet de déterminer le moment optimal pour l'intubation.
B - faux : La valeur téléexpiratoire des concentrations en sévoflurane reflète mal les concentrations
cérébrales pendant l'induction
2/ L'association de morphiniques au sévoflurane permet d'améliorer les conditions
d'intubation.
A - vrai
3/ L'induction au masque sous sévoflurane est une technique qui peut être utilisée chez
les patients ayant des critères d'intubation difficile.
A - vrai
4/ Avec le desflurane, le délai de réveil est indépendant de la durée de l'anesthésie.
A - vrai
5/ Chez l'enfant, des phénomènes d'agitation sévère ont été décrits après anesthésie par
halogénés (isoflurane, desflurane ou sévoflurane).
A - vrai
Autoévaluation
Étomidate
Questions
1/ Quelles sont les affirmations exactes ?
A - l’étomidate est un hypnotique de structure imidazole très hydrophile
B - le pH et les propriétés physicochimiques de la formulation d’étomidate varient en fonction du
solvant
C - les concentrations plasmatiques de l’étomidate sont très modifiées par des variations du débit
sanguin hépatique
D - le métabolisme de l’étomidate est presque exclusivement hépatique et conduit à des métabolites
inactifs
E - la cirrhose hépatique ne modifie pas la pharmacocinétique de l’étomidate
2/ Quelles sont les affirmations exactes ?
A - les nouveau-nés dont la mère a reçu de l’étomidate lors d’une anesthésie générale pour
césarienne présentent une diminution transitoire de la cortisolémie
B - l’étomidate peut être administré aux patients présentant une porphyrie
C - la cible de l’étomidate est le récepteur MXTA
D - l’étomidate possède un effet analgésique modéré
E - le délai d’apparition de l’effet hypnotique après injection unique chez des patients non
prémédiqués est de 5 à 15 secondes
3/ Quelles sont les affirmations exactes ?
A - après administration d’une dose de 0,3 mg kg–1, l’effet dépresseur central commence à
disparaître au bout de 5 à 9 minutes
B - les myoclonies qui peuvent apparaître chez un patient induit sous étomidate perturbent
l’analyse de l’algorithme BIS et peuvent provoquer des valeurs anormalement élevées
C - l’étomidate n’est pas indiqué comme agent d’induction pour l’électroconvulsivothérapie
D - l’étomidate entraîne une élévation de la pression intracrânienne
E - l’étomidate entraîne une élévation de la pression intraoculaire
4/ Quelles sont les affirmations exactes ?
A - l’étomidate est très tachycardisant
B - l’étomidate, à la dose de 0,3 mg kg–1, augmente le débit coronaire de 19 % sans augmentation
parallèle de la consommation myocardique en oxygène
1
C - l’étomidate inhibe la réponse sympathique déclenchée par le stimulus nociceptif que
représentent la laryngoscopie et l’intubation orotrachéale
D - aux concentrations employées en clinique, l’étomidate n’aurait quasiment pas d’effet inotrope
négatif sur le muscle atrial ventriculaire humain
E - l’étomidate altère grandement le fonctionnement du baroréflexe
5/ Quelles sont les affirmations exactes ?
A - l’étomidate est histaminolibérateur
B - l’étomidate est bronchodilatateur
C - l’étomidate en perfusion continue est contre-indiqué comme agent de sédation en réanimation
D - c’est le solvant qui est responsable des mouvements myocloniques à l’induction de l’anesthésie
par étomidate
E - le taux de réussites d’intubation au premier essai est plus faible avec l’étomidate qu’avec le
thiopental ou le propofol
2
Autoévaluation
Étomidate
Réponses
1/ Quelles sont les affirmations exactes ?
Les réponses sont : B, D
A - faux : l’étomidate est une molécule très lipophile.
B - vrai : lorsque le solvant utilisé est le propylène glycol, la formulation possède un pH de 6,9 et
une osmolarité élevée (> 4 500 mOsm l–1). Lorsque l’excipient est de nature lipidique, le pH et
l’osmolarité sont respectivement de 7,5 et 400 mOsm l–1.
D - vrai : ces métabolites sont éliminés par le rein (85 %) et dans la bile (13 %).
E - faux : la pharmacocinétique est modifiée dans le sens d’une majoration de la fraction libre
(40 %) et d’un allongement de la demi-vie d’élimination par augmentation du volume de distribution
et diminution de la clairance.
2/ Quelles sont les affirmations exactes ?
Les réponses sont : A, E
A - vrai : cette baisse de la cortisolémie persiste 6 heures.
B - faux : l’étomidate a montré un potentiel porphyrinogène chez l’animal et ne doit être administré
aux patients présentant une porphyrie qu’en cas de nécessité absolue.
C - faux : la cible de l’étomidate est évidemment le récepteur GABAA.
D - faux : l’étomidate est un hypnotique pur dépourvu d’effet analgésique.
E - vrai : cet effet est relativement prévisible et reproductible par rapport aux autres agents
d’induction.
3/ Quelles sont les affirmations exactes ?
Les réponses sont : A, B
A - vrai : cette durée d’action courte s’explique du fait de la redistribution rapide de l’étomidate
vers des tissus inactifs, indépendamment des modifications de fonction et de débit sanguin hépatiques.
C - faux : à l’inverse du thiopental, il n’élève pas le seuil épileptogène et prolonge la durée des
crises convulsives. Il est ainsi recommandé chez les patients ayant un seuil épileptogène très élevé ou
des crises de durée courte.
D - faux : c’est l’inverse.
E - faux : l’étomidate a la propriété de réduire la pression intraoculaire de plus de 50 %, de façon
plus importante qu’une dose équianesthésique de thiopental ou qu’une anesthésie inhalatoire. Par
1
rapport au propofol, l’induction anesthésique par étomidate confère une réduction équivalente de la
pression intraoculaire mais une moindre baisse de la pression artérielle moyenne.
4/ Quelles sont les affirmations exactes ?
Les réponses sont : B, D
A - faux : chez l’homme, l’étomidate modifie peu la fréquence cardiaque et induit une diminution
minime (inférieure à 10 %) des pressions artérielles systolique, diastolique et moyenne, de la pression
veineuse centrale, de la pression artérielle pulmonaire moyenne et de la PAPO. Ces variations
hémodynamiques minimes ont été observées chez le patient avec ou sans dysfonction myocardique.
B - vrai : le myocarde est en situation énergétique favorable.
C - faux : l’étomidate n’a pas de propriétés analgésiques. Cette réponse sympathique adrénergique
est susceptible d’entraîner une tachycardie, ainsi qu’une brutale élévation de pression artérielle. De
nombreuses études ont montré l’intérêt de l’association de l’étomidate avec un morphinomimétique
afin de diminuer cette réponse hyperkinétique.
D - vrai : y compris chez des patients insuffisants cardiaques en attente de transplantation.
E - faux : contrairement au propofol et au thiopental, l’étomidate n’altère quasiment pas le
fonctionnement du baroréflexe.
5/ Quelles sont les affirmations exactes ?
Les réponses sont : C, E
A - faux : tout au moins pour sa formulation la plus récente en émulsion lipidique.
B - faux : chez des patients fumeurs, il n’a pas été mis en évidence d’effet bronchodilatateur de
l’étomidate même à forte dose (0,4 mg kg–1).
C - vrai : l’étomidate, comme de nombreux dérivés imidazolés, déprimerait la stéroïdogenèse
intramitochondriale par une inhibition dose-dépendante et réversible de deux enzymes cytochrome
P450 : la cholesterol side chain cleavage enzyme (enzyme de clivage de la chaîne latérale du
cholestérol) et la 11-β-hydroxylase. C’est pourquoi l’étomidate est formellement contre-indiqué en
perfusion continue.
D - faux : c’est bien la molécule et non son solvant qui est à l’origine de cet effet indésirable dosedépendant et minimisé par la prémédication. Il semble que les myoclonies soient liées à une
désinhibition transitoire des structures cérébrales profondes sous-corticales.
2
Autoévaluation
Bloc du plexus cervical
Questions
1/ Indiquer vrai ou faux.
A - le bloc du plexus cervical a pour indication principale l'anesthésie pour la chirurgie de la carotide
B - le plexus cervical est constitué des branches postérieures des quatre premières racines cervicales
C - le plexus cervical superficiel (PCS) est constitué des branches motrices de C1 à C4
D - le nerf phrénique est une branche du plexus cervical
E - les quatre branches formant le PCS passent par un même point situé au niveau du bord supérieur
du muscle sterno-cléido-mastoïdien (SCM)
2/ Indiquer vrai ou faux.
A - l'anesthésie du premier nerf cervical permet de renforcer l'anesthésie sensitive de la partie
supérieure du cou
B - l'identification des apophyses transverses de C2, C3 et C4 suffit pour repérer et anesthésier les
branches antérieures des racines correspondantes
C - les structures nerveuses concernées par le bloc cervical sont proches de la dure-mère et de l'artère
vertébrale
D - l'espace paravertébral permet la diffusion de la solution d'anesthésique local vers des structures
initialement non concernées par le bloc cervical
E - cinq espaces anatomiques latéraux sont décrits au niveau du cou
3/ Indiquer vrai ou faux.
A - l'apophyse transverse de C2 se trouve à 5 cm au-dessous de la mastoïde sur une ligne située 1 cm
en arrière du bord postérieur du SCM
B - les branches antérieures du plexus cervical profond sont essentiellement de nature sensitive
C - la paralysie du nerf phrénique lors de la réalisation d'un bloc du plexus cervical est le plus souvent
asymptomatique
D - la survenue d'une rachianesthésie complète est une complication du bloc du plexus cervical
profond
E - la chirurgie thyroïdienne est la principale indication du bloc cervical
Autoévaluation
Bloc du plexus cervical
Réponses
1/ Indiquer vrai ou faux.
A - vrai. Il est également utile pour la chirurgie mineure du cou.
B - faux. Il s'agit des branches antérieures.
C - faux. Il s'agit des branches sensitives cutanées.
D - vrai. Le nerf phrénique naît de la 4e racine cervicale et plus accessoirement de la 3e et de la 5e
racines cervicales.
E - vrai. Un bloc anesthésique peut donc être effectué à ce niveau.
2/ Indiquer vrai ou faux.
A - faux. Le premier nerf cervical ne donne pas de branche cutanée sensitive au niveau du cou.
B - vrai
C - vrai
D - vrai
E - faux
3/ Indiquer vrai ou faux.
A - faux
B - faux. Les branches antérieures du plexus cervical sont essentiellement motrices et destinées aux
muscles élévateurs de l'omoplate. La stimulation de ces nerfs provoque une élévation et une rotation
interne de l'omoplate se traduisant par un abaissement du moignon de l'épaule.
C - vrai. Une atteinte unilatérale et incomplète survient dans la quasi-totalité des cas. Elle est
favorisée par l'utilisation d'une forte concentration d'anesthésique local. Elle est asymptomatique dans
la plupart des cas et n'entraîne une insuffisance respiratoire aiguë que s'il existe une insuffisance
respiratoire chronique préalable ou en cas de pathologie pulmonaire ou pariétale controlatérale.
D - vrai. La recherche d'un reflux de liquide céphalorachidien doit être systématique et répétée.
E - faux
Autoévaluation
Blocs de la face
Questions
1/ Indiquer la(les) proposition(s) exacte(s) :
A - toute l'innervation sensitive de la face est sous la dépendance de la 7e paire crânienne
B - le ganglion de Gasser émet cinq branches sensitives à destination de la face
C - le plexus cervical superficiel participe à l'innervation sensitive de la face
D - la clonidine est contre-indiquée comme adjuvant pour les blocs de la face
E - la neurostimulation est utilisable pour l'anesthésie du nerf mandibulaire
2/ Indiquer la(les) proposition(s) exacte(s) :
A - le foramen supraorbitaire peut être repéré facilement avec la pulpe du doigt
B - un bloc du nerf supraorbitaire permet d'anesthésier la racine du nez
C - un bloc du nerf supratrochléaire permet l'anesthésie de la zone tégumentaire frontale située audessus de la racine du nez
D - l'abord intraorbitaire du nerf ethmoïdal antérieur est à privilégier par rapport à l'abord
extraorbitaire
E - le trajet du nerf maxillaire est presque toujours extraosseux
3/ Indiquer la(les) proposition(s) exacte(s) :
A - le bloc du nerf maxillaire par voie sus-zygomatique procure une analgésie postopératoire de
qualité après chirurgie du sinus maxillaire
B - la procédure de ponction du nerf infraorbitaire doit débuter par le repérage du foramen
infraorbitaire
C - le bloc du nerf infraorbitaire est de réalisation difficile
D - le bloc du nerf mandibulaire permet d'anesthésier le menton
E - au niveau du nerf mandibulaire, il est possible de réaliser une analgésie continue par un cathéter
périnerveux
4/ Indiquer la(les) proposition(s) exacte(s) :
A - le nerf alvéolaire inférieur est une branche terminale du nerf mandibulaire
B - le nerf alvéolaire inférieur est abordé par voie endobuccale
C - le bloc du nerf grand auriculaire peut être utilisé en urgence pour les plaies du pavillon de
l'oreille
D - l'injection intramusculaire dans les muscles ptérygoïdiens peut entraîner un blocage de
l'articulation temporomandibulaire
E - lorsqu'un cathéter périnerveux est mis en place, le choix se porte plutôt vers une administration
continue à la seringue autopulsée
Autoévaluation
Blocs de la face
Réponses
1/ Indiquer la(les) proposition(s) exacte(s) :
Les réponses sont : C, E
A : faux. Toute l'innervation sensitive de la face est sous la dépendance du nerf trijumeau (5e paire
crânienne ou V) et du plexus cervical superficiel.
B : faux. Le ganglion de Gasser va émettre trois troncs nerveux sensitifs auxquels vient s'ajouter
une branche motrice qui va rejoindre la branche inférieure mandibulaire. On trouve ainsi de haut en
bas : le nerf ophtalmique ou V1, le nerf maxillaire ou V2, le nerf mandibulaire ou V3 avec sa branche
motrice. Chaque nerf détermine ainsi un territoire sensitif correspondant.
C : vrai. Ce plexus, de par ses branches superficielles venant de C2 et C3, participe à l'innervation
sensitive de la face. Il s'agit essentiellement de deux nerfs : le nerf grand auriculaire, originaire de C3
et le nerf petit occipital, issu de C2.
D : faux. La clonidine, utilisée à la dose de 0,5 µg.kg–1, présente peu d'effets secondaires. Elle
exerce des effets voisins de l'adrénaline excepté la vasoconstriction et peut donc être utilisée pour la
face.
E : vrai. Grâce à l'existence d'une branche motrice, une réponse musculaire est aisément
identifiable pour le bloc mandibulaire.
2/ Indiquer la(les) proposition(s) exacte(s) :
Les réponses sont : A, C
B : faux. Le territoire anesthésié concerne surtout la paupière supérieure dans sa quasi-totalité
(exceptés son angle interne et son extrémité latérale), et le front jusqu'à la suture coronale.
D : faux. La technique dite intraorbitaire doit volontairement être écartée car la technique est
délicate, avec un taux d'échec élevé. De nombreux incidents et complications ont été décrits comme
des œdèmes palpébraux, une diplopie transitoire, une parésie de l'orbiculaire et un ptosis transitoire,
une ecchymose au point de ponction contrôlée par une pression de l'angle interne de l'œil, une
hémorragie rétrobulbaire après un bloc nasal pour dacryorhinostomie. La technique extraorbitaire
présente un rapport bénéfice-risque élevé.
E : faux
3 Indiquer la(les) proposition(s) exacte(s) :
Les réponses sont : A, B, D, E
B : vrai. La procédure de ponction débute par le repérage du foramen infraorbitaire avec le doigt et
son marquage au feutre. Le point de ponction se fait au niveau du bord latéral du trou, en essayant de
ne pas blesser les branches nerveuses, classiquement à l'aplomb de la pupille centrée.
C : faux. Le taux de succès du bloc infraorbitaire est proche de 100 %. C'est un bloc superficiel
aisément accessible.
D : vrai. Lorsque le territoire du nerf mandibulaire est bloqué en totalité, plusieurs zones sont
anesthésiées. En superficie, il s'agit de la lèvre inférieure, de la zone cutanée mandibulaire et
temporale latérale, du menton, du pavillon de l'oreille dans sa zone antérieure. En profondeur, il s'agit
des dents inférieures, des deux tiers antérieurs de la langue, de l'os mandibulaire.
4/ Indiquer la(les) proposition(s) exacte(s) :
Les réponses sont : A, B, C, D
B : vrai. C'est la procédure dite à l'épine de Spix.
D : vrai. Le diagnostic est porté devant une ouverture buccale limitée et un trismus.
E : faux. Actuellement, le choix se porte plutôt vers des injections discontinues et avec un
anesthésique local à faible concentration.
Autoévaluation
Blocs de la paroi abdominale
Questions
1/ Quelles sont les affirmations vraies ?
A - les blocs de la paroi abdominale à la bupivacaïne 0,25 ou 0,50 % procurent une analgésie
postopératoire de 24 heures en moyenne
B - utilisée en infiltration, la durée d’action de la ropivacaïne est supérieure à celle obtenue avec la
bupivacaïne
C - l’innervation de la paroi antérieure de l’abdomen et des muscles grands droits est assurée par
les nerfs thoraciques inférieurs
D - le bloc paraombilical, situé autour de l’ombilic, permet d’anesthésier le dermatome innervé par
la 10e paire de nerfs intercostaux
E - lors de la réalisation d’un bloc paraombilical, la perception d’un ressaut signe le franchissement
de l’aponévrose antérieure du muscle grand droit
2/ Quelles sont les affirmations fausses ?
A - le bloc paraombilical peut être utilisé seul pour l’anesthésie dans la cure de hernie ombilicale
B - la traversée de l’aponévrose viscérale est une complication possible des blocs de la paroi
abdominale
C - le nerf ilio-inguinal innerve aussi la partie supérieure de la fesse
D - l’infiltration de la zone d’incision chirurgicale permet d’améliorer l’efficacité du bloc inguinal
et ilio-hypogastrique
E - lors d’une infiltration pariétale continue par cathéter, l’anesthésique local peut être administré
en continu, avec des bolus si besoin
Autoévaluation
Blocs de la paroi abdominale
Réponses
1/ Quelles sont les affirmations vraies ?
Les réponses sont : C, D et E
C : ces nerfs sont issus des racines T7 à T12.
2/ Quelles sont les affirmations fausses ?
La réponse est : C
Autoévaluation
Anesthésie locale et locorégionale dans la chirurgie du périnée
Questions
1/
A - les distributions nerveuses sensitives et motrices du périnée sont similaires dans les deux sexes
B - la fosse iliorectale constitue un espace de diffusion qui est utilisé pour réaliser le bloc pudendal
par voie transpérinéale
C - le nerf pudendal possède trois branches terminales
D - pour la réalisation du bloc pudendal, la voie transpérinéale est associée à une plus grande
efficacité que la voie transvaginale
E - l'infiltration transpérinéale du nerf pudendal est surtout utilisée pour l'analgésie postopératoire
2/
A - le bloc paracervical associé à un bloc pudendal peut être utilisé pour l'analgésie après
hystérectomie par voie vaginale
B - dans le bloc pénien, il faut utiliser une association d'adrénaline diluée et d'un anesthésique local
pour assurer une puissance analgésique suffisante
C - dans le bloc pénien, la quantité d'anesthésique local utilisée est de 0,2 à 0,6 ml kg–1
D - le bloc du cordon spermatique est utilisé dans la chirurgie du prépuce
E - dans le bloc du cordon spermatique, les formes adrénalinées des anesthésiques locaux peuvent
être utilisées
3/
A - le bloc périprostatique permet la réalisation de gestes simples sous endoscopie urétrale
B - l'infiltration de la cicatrice d'épisiotomie permet de traiter les douleurs chroniques après
épisiotomie
C - le traitement chirurgical de la bartholinite est une bonne indication du bloc pudendal
D - pour la chirurgie de la partie antérieure du pelvis, une infiltration périnéale profonde par
infiltration multisite est toujours nécessaire
E - le repérage par neurostimulation du nerf pudendal permet de diminuer la quantité
d'anesthésique local administrée
Autoévaluation
Anesthésie locale et locorégionale dans la chirurgie du périnée
Réponses
1/
A - vrai
B - vrai
C - vrai. Le nerf hémorroïdal (ou rectal inférieur), le nerf périnéal et le nerf dorsal de la verge ou du
clitoris.
D - faux
E - vrai
2/
A - vrai
B - faux. Quel que soit l'anesthésique local utilisé, la distribution terminale de la vascularisation
contre-indique l'usage d'une forme adrénalinée.
C - vrai
D - faux. Ce bloc est essentiellement utilisé pour la chirurgie du contenu scrotal : testicule,
épididyme et canal déférent.
E - faux
3/
A - vrai. Il peut s'agir par exemple d'une résection prostatique d'importance modérée (30 g en
moyenne), de la résection endovésicale de tumeur de vessie péritrigonale, de l'urétrotomie interne ou
de la pose de prothèses endoprostatiques, etc.
B - vrai
C - faux
D - faux
E - vrai
Autoévaluation
Sympathomimétiques : pharmacologie et indications thérapeutiques
en réanimation
Questions
1/ Indiquer la ou les proposition(s) exacte(s).
A - les sympathomimétiques augmentent le volume d'éjection systolique et la pression artérielle
systémique
B - la dopamine est un précurseur de la noradénaline
C - les catécholamines ont une structure chimique commune
D - les cellules chromaffines libèrent uniquement de la noradrénaline dans la circulation sanguine
E - l'hydroxylation de la tyrosine est une réaction lente, qui constitue l'étape limitant la biosynthèse
de la noradrénaline
2/ Indiquer la ou les proposition(s) exacte(s).
A - dans les cellules chromaffines de la médullosurrénale ou des neurones adrénergiques, la
noradrénaline est transformée en adrénaline par une réaction de méthylation
B - les récepteurs noradrénergiques α-2 sont localisés en présynaptique et les récepteurs α-1 en
postsynaptique
C - une substance agoniste α exerce soit un effet α-1, soit un effet α-2
D - la phényléphrine a un effet α-2 prédominant
E - les chefs de file des agonistes α-1 et α-2 sont respectivement la prazosine et la yohimbine
3/ Indiquer la ou les proposition(s) exacte(s).
A - la stimulation du récepteur α-1 par la noradrénaline provoque l'ouverture des canaux calciques
ROC
B - dans le muscle lisse, la contraction est modulée par la calmoduline, la myosin light chain
kinase et la protéine kinase C
C - dans le cœur, la contraction est essentiellement modulée par la troponine C et la tropomyosine
D - la synthèse de la dopamine passe par les mêmes étapes que celles de la noradrénaline
E - l'adrénaline est métabolisée et éliminée par le cytochrome P450 hépatique
4/ Indiquer la ou les proposition(s) exacte(s).
A - l'adrénaline a des effets directs sur les récepteurs, indépendants de la libération de
noradrénaline endogène
1
B - l'adrénaline est fréquemment l'objet d'un phénomène de tachyphylaxie
C - l'adrénaline ne doit pas être associée avec les autres agents sympathomimétiques car cela
potentialise les effets inotropes
D - l'adrénaline est le plus puissant stimulant des récepteurs α
E - la noradrénaline n'a aucun effet sur le secteur vasculaire veineux
5/ Indiquer la ou les proposition(s) exacte(s).
A - la noradrénaline expose fréquemment au phénomène de tachyphylaxie
B - la noradrénaline est l'agent vasoconstricteur utilisé en première ligne chez les patients en choc
septique
C - avec la dopamine, la stimulation des récepteurs α commence à la dose de 1 µg kg–1 min–1
D - la dopamine est indiquée dans les chocs avec bas débit cardiaque et/ou résistances vasculaires
systémiques abaissées
E - l'isoprénaline agit de façon indirecte sur les récepteurs
6/ Indiquer la ou les proposition(s) exacte(s).
A - l'isoprénaline a un effet vasopresseur prédominant
B - l'isoprénaline est indiquée dans l'état de mal asthmatique en cas d'échec des β-2 mimétiques
C - la dopexamine s'emploie à des doses de 0,5 à 3 µg kg–1 min–1
D - la dopexamine a un effet inotrope positif puissant
E - l'éphédrine est inefficace si les stocks de noradrénaline sont épuisés
7/ Indiquer la ou les proposition(s) exacte(s).
A - la phényléphrine a un effet antiarythmique au niveau auriculaire
B - la phényléphrine augmente le travail cardiaque par augmentation de la postcharge
C - le préalable indispensable à l'utilisation clinique des agents sympathomimétiques est l'obtention
d'une précharge ventriculaire optimale par une expansion volémique
D - pour la noradrénaline et la dopamine, une voie veineuse centrale est préférable afin d'éviter tout
risque de diffusion avec nécrose cutanée à partir d'une voie périphérique
E - l'association d'un agent inotrope positif et d'un agent vasodilatateur est intéressante chez les
sujets hypertendus
8/ Indiquer la ou les proposition(s) exacte(s).
A - la dopamine est utilisée en priorité dans le choc hémorragique
B - pour l'adrénaline, l'effet chronotrope est plus marqué à forte dose que pour des doses faibles
C - le choc cardiogénique est le plus souvent secondaire à un infarctus du myocarde aigu
2
D - l'administration de faibles doses de dopamine à des patients de réanimation à risque élevé
d'insuffisance rénale aiguë protège contre l'apparition d'une dysfonction rénale
E - en cas de bronchospasme intense chez un patient intubé, l'instillation intratrachéale d'adrénaline
peut être proposée
3
Autoévaluation
Sympathomimétiques : pharmacologie et indications thérapeutiques
en réanimation
Réponses
1/ Indiquer la ou les proposition(s) exacte(s).
Les réponses sont : A, C, E
B - faux. Longtemps présentée comme précurseur de la noradrénaline, la dopamine est
actuellement considérée comme un neuromédiateur à part entière.
C - vrai. Les catécholamines ont une structure chimique commune caractérisée par un noyau
pyrocatéchol, sur lequel se fixe une chaîne latérale azotée variable selon la substance.
D - faux. Les cellules chromaffines libèrent à la fois de la noradrénaline et de l'adrénaline.
2/ Indiquer la ou les proposition(s) exacte(s).
La réponse est : A
B - faux. Anciennement, les récepteurs α-1 et α-2 étaient différenciés selon leur localisation,
présynaptique pour les α-2 et postsynaptique pour les α-1. L'existence de récepteurs α-1
présynaptiques et α-2 postsynaptiques rend cette classification désuète.
C - faux. Toute substance agoniste α exerce à la fois un effet α-1 et un effet α-2, d'importance
variable selon la substance considérée. Un coefficient est attribué à chaque agoniste. Il est égal au
rapport entre le pouvoir agoniste α-1 et le pouvoir agoniste α-2.
D - faux. La phényléphrine a un effet agoniste α-1, 31 fois plus puissant que son effet α-2.
E - faux. Les chefs de file des agonistes α-1 et α-2 sont respectivement la phényléphrine et la
clonidine. La prazosine et la yohimbine sont respectivement les chefs de file des antagonistes α-1 et α2.
3/ Indiquer la ou les proposition(s) exacte(s).
Les réponses sont : A, B, C, D
A - vrai. Il résulte de cette action l'afflux d'ions Ca++ à l'intérieur de la cellule.
C - vrai. La calmoduline agit surtout sur la régulation d'autres réactions métaboliques.
E - faux. L'adrénaline est éliminée par voie rénale et métabolisée rapidement par la monoamine
oxydase (MAO) et la catéchol-O-méthyl-transférase (COMT), ou recaptée dans les granules de
stockage. Son utilisation en perfusion intraveineuse est donc recommandée.
1
4/ Indiquer la ou les proposition(s) exacte(s).
La réponse est : A
D - faux. Il s'agit de la noradrénaline.
E - faux. Elle augmente le retour veineux via une veinoconstriction.
5/ Indiquer la ou les proposition(s) exacte(s).
Les réponses sont : B, D
A - faux. Le phénomène de tachyphylaxie est très rare avec la noradrénaline.
C - faux. Elle commence dès 5 µg kg–1 min–1.
D - vrai. Elle est également employée comme traitement adjuvant à l'expansion volémique à la
phase initiale des chocs hypovolémiques.
E - faux. L'effet est direct sur les récepteurs et l'isoprénaline possède l'activité inotrope positive la
plus puissante de toutes les catécholamines.
6/ Indiquer la ou les proposition(s) exacte(s).
Les réponses sont : B, C, E
A - faux. L'isoprénaline n'est pas un agent vasopresseur.
C - vrai. Au-delà de cette dose, il existe un risque d'hypotension et de tachycardie.
D - faux. L'effet inotrope positif est faible.
E - vrai. C'est le cas de l'insuffisance cardiaque évoluée ou des états de choc prolongés.
7/ Indiquer la ou les proposition(s) exacte(s).
Les réponses sont : A, B, C, D, E
A - vrai, par action quinidine-like
8/ Indiquer la ou les proposition(s) exacte(s).
Les réponses sont : C, E
A - faux. Il n'existe aucun consensus pour la catécholamine à utiliser en priorité dans le choc
hémorragique. La dopamine a longtemps été utilisée en première intention. La noradrénaline tend
actuellement à être préférée.
B - faux, c'est l'inverse
C - vrai. Il peut également être lié à l'évolution terminale des cardiopathies dilatées, à une
myocardite aiguë, à une valvulopathie, à une tamponnade, à une embolie pulmonaire massive, à des
lésions traumatiques cardiaques ou des gros vaisseaux, à une intoxication, à des troubles du rythme, ou
à une cardiomyopathie.
D - faux. À cette absence d'effet sur l'insuffisance rénale aiguë, il faut ajouter la mise en évidence
d'effets adverses de la dopamine : aggravation de l'ischémie splanchnique, hypopituitarisme, baisse
2
des hormones thyroïdiennes T3 et T4, diminution de la sécrétion d'hormone de croissance, baisse de
LH, anomalies des lymphocytes T, altérations de la commande ventilatoire.
3
Autoévaluation
Préoxygénation en anesthésie
Questions
1/ Quelles sont les affirmations exactes ?
A - la capacité résiduelle fonctionnelle (CRF) représente le principal site de réserve en oxygène
(O2) de l’organisme
B - une préoxygénation (PO) avant l’induction de l’anesthésie générale permet chez l’adulte de
maintenir une apnée de 3 à 6 minutes avant que n’apparaisse une désaturation artérielle
C - trois minutes de PO multiplient les stocks tissulaires en O2 par un facteur 2
D - la fraction de fin d’expiration de l’O2 (FeO2) est un bon reflet de l’oxygène tissulaire
E - une FeO2 de 90 % indique habituellement une oxygénation alvéolaire à 90 %
2/ Quelles sont les affirmations exactes ?
A - la grossesse est à l’origine d’une diminution de la ventilation par minute
B - la préoxygénation en O2 pur diminuerait par trois le nombre des atélectasies pulmonaires chez
le sujet sain
C - l’augmentation de la consommation d’oxygène du patient obèse contribue à accélérer la
survenue d’une hypoxie lors d’une apnée
D - le délai de survenue d’une désaturation lors de l’apnée est raccourci chez l’obèse, et ce délai est
d’autant plus court que l’obésité est prononcée
E - chez les enfants en apnée, une désaturation survient d’autant plus vite qu’ils sont jeunes
3/ Quelles sont les affirmations exactes ?
A - les réserves d’oxygène chez un adulte sain sont d’environ 500 ml
B - en l’absence de PO, l’hypoxémie s’installe après 2 à 4 minutes d’apnée
C - la dénitrogénation de l’ensemble de l’organisme requiert 5 à 7 minutes
D - une concentration d’oxygène dans les poumons égale ou supérieure à 0,90 est un critère
d’oxygénation optimale
E - la qualité de la PO peut être évaluée par le chiffre de la saturation pulsée en oxygène (SpO2)
4/ Quelles sont les affirmations exactes ?
A - la PO peut retarder le diagnostic d’intubation accidentelle de l’œsophage
B - la PO réalisée après l’induction peut provoquer une distension gastrique
C - la réalisation par le patient de quatre inspirations profondes en 30 secondes est aussi efficace
sur l’oxygénation sanguine qu’une respiration normale de 3 à 5 minutes
1
D - chez la femme enceinte, la durée requise pour dénitrogéner les poumons est augmentée
E - la grossesse diminue l’efficacité de la PO
5/ Une PO de 3-5 minutes en ventilation spontanée dans le volume courant permet
d’allonger le délai d’apnée, sans hypoxie notable, d’environ :
A - trois fois chez l’adulte sain
B - quatre fois chez l’enfant en bas âge
C - deux fois chez la femme enceinte
D - deux fois chez l’emphysémateux sévère
E - deux fois chez l’insuffisant cardiaque
2
Autoévaluation
Préoxygénation en anesthésie
Réponses
1/ Quelles sont les affirmations exactes ?
Les réponses sont : A, B
B - vrai : à l’inverse, en air ambiant, la PaO2 de patients sains atteint 74 mmHg dès la 30e seconde
d’apnée, et 60 mmHg à 60 secondes.
C - faux : trois minutes de PO multiplient les stocks tissulaires en O2 par un facteur 15.
D - faux : la FeO2 est un reflet de l’oxygène alvéolaire. L’oxygénation tissulaire est difficilement
mesurable.
E - faux : une FeO2 de 90 % indique habituellement une oxygénation alvéolaire à 95 %.
2/ Quelles sont les affirmations exactes ?
Les réponses sont : C, D, E
A - faux : la grossesse est à l’origine d’une augmentation de la ventilation par minute liée à une
stimulation centrale par la progestérone.
B - faux : c’est l’inverse.
E - vrai : du fait d’une CRF réduite et d’une consommation d’oxygène élevée.
3/ Quelles sont les affirmations exactes ?
Les réponses sont : B, D
A - faux : elles sont de 1 500 à 2 000 ml, dont environ 400 à 500 ml dans les poumons, 800 à
1 000 ml dans le sang et 300 ml dans les tissus
C - faux : la dénitrogénation tissulaire totale requiert plusieurs heures. Cinq à 7 minutes
représentent le temps de dénitrogénation pulmonaire.
E - faux : avant oxygénation, la SpO2 est trop proche de sa valeur maximale pour être un bon
indicateur d’oxygénation.
4/ Quelles sont les affirmations exactes ?
Les réponses sont : A, B, C, E
A - vrai : en l’absence de capnographe.
C - vrai : cependant la dénitrogénation étant moins bonne, la désaturation se fait plus rapidement.
D - faux : c’est l’inverse, du fait de la baisse de la CRF. Les poumons sont dénitrogénés en 2
minutes.
1
E - vrai : chez la femme enceinte, la PO n’offre que 10 à 15 secondes de protection contre
l’hypoxémie.
5/ Une PO de 3-5 minutes en ventilation spontanée dans le volume courant permet
d’allonger le délai d’apnée, sans hypoxie notable, d’environ :
Les réponses sont : A, E
A - vrai : il passe de 2-3 minutes à près de 10 minutes
B - faux : une hypoxie survient en moins de 100 secondes
C - faux : une désaturation peut déjà s’observer après 60 secondes
D - faux : les poumons ne sont pas encore saturés d’oxygène après 10 minutes de préoxygénation
2
Autoévaluation
Échographie transœsophagienne
Questions
1/ Indiquez la (les) proposition(s) exacte(s).
A - avant la réalisation de l'échographie par voie transœphagienne (ETO) et chez un patient vigil et
à jeun, l'anesthésie locale après gargarisme (lidocaïne gel 5 %) doit être renouvelée jusqu'à la perte du
réflexe nauséeux
B - chez certains patients, une antibioprophylaxie est nécessaire avant la réalisation d'une ETO
C - lors d'une ETO, en position œsophagienne, la sonde orientée vers l'avant, la première structure
visualisée est l'oreillette droite
D - concernant les agents transmissibles conventionnels, le niveau requis de désinfection de la
sonde d'ETO est un « niveau intermédiaire »
E - étant donné le contact des sondes d'ETO avec les organes lymphoïdes oropharyngés, il est
recommandé d'utiliser une gaine de protection à usage unique
2/ Indiquez la (les) proposition(s) exacte(s).
A - il n'existe pas de contre-indications à la réalisation d'une ETO
B - l’évaluation échographique du ventricule droit (VD) ne présente aucun intérêt en préopératoire
C - un rapport de surfaces VD/VG (ventricule gauche) en incidence des 4 cavités supérieur à 0,6
témoigne d'une dysfonction ventriculaire droite
D - la veine cave supérieure (VCS) n'est pas accessible en ETO
E - une variabilité respiratoire de la VCI supérieure à 50 % en ventilation spontanée a été proposée
comme indicateur de pression basse dans l'oreillette droite (POD < 10 mmHg)
3/ Indiquez la (les) proposition(s) exacte(s).
A - l'évaluation de la fonction ventriculaire droite par Doppler tissulaire prend une importance
croissante par rapport aux mesures conventionnelles des surfaces, des volumes ou de la fraction
d'éjection
B - la précharge ventriculaire gauche ou degré de distension des fibres ventriculaires en fin de
diastole, est matérialisée par la taille du ventricule mesurée en coupe petit axe passant par les piliers
C - un indice de collapsibilité de la VCS supérieur à 36 % permet de prédire l’augmentation de
débit cardiaque après remplissage
D - les altérations de la fonction diastolique sont à l’origine de près de 50 % des défaillances
cardiaques
1
E - en pratique clinique, l'indice de performance ventriculaire le plus rapidement mesurable et bien
corrélé à la fraction d'éjection est la vitesse de propagation du flux transmitral
4/ Indiquez la (les) proposition(s) exacte(s).
A - le débit cardiaque peut être approché soit par méthode volumétrique, soit par l’analyse de
vitesses en Doppler
B - la méthode Doppler consiste à calculer le débit cardiaque comme le produit de l'intégrale temps
vitesse du flux dans la chambre de chasse du VG (ITV sous-aortique) par la surface de cette chambre
de chasse et par la fréquence cardiaque
C - l'échographie transœsophagienne permet le monitorage du débit cardiaque
D - la pression de distension des cavités cardiovasculaires est évaluée par la pression transmurale
(PTM) du myocarde
E - une hypoxémie se majorant avec l'augmentation de la PEP et se corrigeant avec l'abolition de
celle-ci est fortement évocatrice de foramen ovale perméable (FOP)
5/ Indiquez la (les) proposition(s) exacte(s).
A - selon les dernières recommandations américaines, l'ETO n'est pas recommandée lors de la
chirurgie de réparation valvulaire (plastie)
B - lors de la chirurgie de plastie mitrale, l'échographiste se doit de rechercher une pathologie
associée, en particulier un insuffisance aortique ou un Systolic Anterior Motion (SAM)
C - la fonction de la valve aortique est mal évaluée en échographie transthoracique (ETT) par le
Doppler continu
D - la survenue peropératoire d'une anomalie de la cinétique segmentaire détectée par l'ETO est
associée à la survenue d'un infarctus en postopératoire
E - la dysfonction ventriculaire gauche aiguë se traduit par la baisse de la fraction de
raccourcissement de surface (FRS) ou l'apparition, ou l'aggravation, d'un trouble segmentaire
6/ Indiquez la (les) proposition(s) exacte(s).
A - l'ETO, lors d'une chirurgie d'embolie artérielle, est nettement plus performante que
l'échographie transthoracique (ETT)
B - l'incidence de l'embolie gazeuse veineuse (EGV) est de 25 % à 45 % des cas lorsque l'outil
diagnostique est l'ETO
C - l'ETO a un intérêt particulier dans le diagnostic du shunt droite-gauche recherché par épreuve
de contraste
D - chez les patients présentant une embolie pulmonaire avec surcharge droite, on retrouve à l'ETO
dans près de 60 % des cas un thrombus dans l'artère pulmonaire
E - l’ ETO ne présente aucun intérêt en cas d'arrêt circulatoire
2
3
Autoévaluation
Échographie transœsophagienne
Réponses
1/ Indiquez la (les) proposition(s) exacte(s).
Les réponses sont : A, D, E
D - vrai : il s'agit de la séquence suivante : lavage, nettoyage avec un détergent, désinfection par
une solution à base de glutaraldéhyde, rinçage, séchage.
E - vrai : celle-ci doit avoir le marquage CE. Si la gaine reste intègre, et donc l'endoscope non
contaminé par les liquides biologiques, une désinfection de bas niveau est suffisante entre deux
patients (nettoyage par une simple lingette imprégnée de détergent sans aldéhyde).
B - faux : aucune antibioprophylaxie n'est nécessaire avant la réalisation d'une ETO.
C - faux : la première structure visualisée est l'oreillette gauche. À 0°, on distingue deux incidences
basales et la vue « 4 cavités ». En position gastrique moyenne, à 0°, on distingue la vue transgastrique,
perpendiculaire aux piliers de la valve mitrale, et la vue transgastrique profonde équivalente à la « 5
cavités » en échographie transthoracique (ETT). Orientée vers l'arrière, l'ETO permet l'exploration de
la crosse et de la portion descendante de l'aorte thoracique.
2/ Indiquez la (les) proposition(s) exacte(s).
Les réponses sont : C, E
C - vrai : le VD perd alors sa forme triangulaire classique.
A - faux : les contre-indications sont dominées par la pathologie œsophagienne médicale sévère
(cancer, sténose, diverticule, varices à haut risque hémorragique ou récemment traitées par ligature),
ainsi que par la chirurgie ORL, œsophagienne ou gastrique récente. Les antécédents de radiothérapie
cervicale ou thoracique exposent au risque de perforation et l'ETO ne doit alors être envisagée que si
l'indication est incontournable (endocardite sur valve mécanique par exemple) et que l'examen est
pratiqué par les opérateurs les plus experts. Cet examen est à proscrire chez le patient non intubé à
estomac « plein », en raison de l'anesthésie locale de la région oropharyngée, ainsi que chez les
patients porteurs d'une tumeur ORL dyspnéisante ou d'une fracture cervicale instable non stabilisée.
Enfin l'utilisation de sonde « adulte » pour des sujets de moins de 40 kg majore le risque de
traumatisme œsophagien.
B - faux : sa pathologie, isolée ou associée à la dysfonction du ventricule gauche (VG), a un impact
indépendant sur le pronostic et son évaluation a notamment été proposée dans la stratification du
risque coronarien par épreuve d'effort.
1
D - faux : elle se repère en suivant le tronc de l'artère pulmonaire depuis l'incidence œsophagienne
supérieure passant par les vaisseaux de la base et en remontant doucement la sonde. La VCS se situe
en avant du tronc de l'artère pulmonaire droite.
3/ Indiquez la (les) proposition(s) exacte(s).
Les réponses sont : A, B, C, D
A - vrai : ces dernières mesures sont trop dépendantes des conditions de charge.
C - vrai : cet indice est probablement le plus fiable pour identifier les situations franches de
précharge dépendance.
D - vrai : cette évolution a conduit à redéfinir les critères diagnostiques. Ces critères ont peu
d'impact thérapeutique en soi, si ce n'est qu'ils attirent l'attention sur la possibilité de survenue d'un
œdème aigu du poumon cardiogénique alors que la fonction systolique est normale.
E - faux : l'indice de performance ventriculaire le plus rapidement mesurable, et bien corrélé à la
fraction d'éjection avec laquelle il est souvent confondu, est la fraction de raccourcissement de surface
(FRS). Bien que la FRS soit dépendante de la précharge et surtout de la post-charge, c'est un paramètre
souvent utilisé pour estimer la performance globale du ventricule gauche.
4/ Indiquez la (les) proposition(s) exacte(s).
Les réponses sont : A, B, D, E
D - vrai : cette pression dépend de la pression intravasculaire ou intracardiaque (PIC) et de la
pression intrathoracique (PIT) selon la relation : PTM = PIC - PIT
5/ Indiquez la (les) proposition(s) exacte(s).
Les réponses sont : B, E
A - faux : l'ETO est recommandée pour la chirurgie de réparation valvulaire mais aussi pour le
remplacement valvulaire avec une valve sans pivots (stentless) et la chirurgie valvulaire pour
endocardite infectieuse.
B - vrai : le SAM correspond à une aspiration de la grande valve mitrale par effet venturi lors de la
systole. Celui-ci peut apparaître après l'intervention, en particulier lorsque la taille de la grande valve
mitrale est importante (< 3 cm) et que le rapport de taille entre la valve antérieure et postérieure est
petit (proche de 1, c'est-à-dire une valve antérieure de même taille que la postérieure).
D - faux : l'ETO n’est pas un moyen de monitorage de l'ischémie myocardique peropératoire en
chirurgie non cardiaque. En revanche, elle a toute sa place pour la prise en charge d'un patient à faible
réserve coronarienne ou porteur d'une myocardiopathie ischémique hypokinétique.
E - vrai : elle correspond à l'aggravation d'une myocardiopathie hypokinétique au cours de
l'anesthésie, ou d'anomalies connues de la cinétique segmentaire, ou d'une dysfonction valvulaire,
mitrale le plus souvent.
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6/ Indiquez la (les) proposition(s) exacte(s).
Les réponses sont : A, C, D
B - faux : l'incidence de l'EGV est de 25 % à 45 % des cas lorsque l'outil diagnostique est la
FeCO2, mais de 75 % à 100 % lorsque l'on utilise l'ETO.
E - faux : dans une étude récente, une ETO a été pratiquée chez 25 patients en asystolie. Neuf
patients présentaient une embolie pulmonaire, objectivée par ETO dans 8 cas. Grâce à ce diagnostic,
deux patients ont pu être sauvés, l'un par thrombolyse, et l'autre par embolectomie chirurgicale.
3
Autoévaluation
Analgésie postopératoire chez l’adulte
(ambulatoire exclue)
Questions
1/ Concernant la douleur postopératoire, quelles sont les affirmations exactes ?
A - l’intensité de la douleur est directement corrélée à l’importance de l’agression tissulaire
chirurgicale
B - il a été montré que la fermeture de la cicatrice opératoire par des agrafes cutanées était moins
pourvoyeuse de douleurs en postopératoire que la suture par surjet intradermique
C - la douleur postopératoire est moins intense si l’appendicectomie est réalisée par cœliochirurgie
par rapport à une incision de type Mac Burney
D - les morphinomimétiques possèdent à la fois des effets anti- et pronociceptifs
E - chez certains patients, une anxiété constitutionnelle peut majorer les phénomènes douloureux
postopératoires
2/ Concernant l’évaluation de la douleur, quelles sont les affirmations exactes ?
A - chez l’adulte, l’hétéroévaluation de l’intensité de la douleur doit être privilégiée
B - en postopératoire, l’échelle visuelle analogique (EVA) est la méthode de référence
C - l’EVA peut être utilisée a posteriori pour quantifier une douleur
D - l’EVA permet d’évaluer la douleur de repos et la douleur dynamique (toux, mobilisation, etc.)
E - l’échelle verbale simple (EVS) est une échelle catégorielle de la douleur comprenant cinq
niveaux
3/ Concernant les échelles d’évaluation de la douleur, quelles sont les affirmations
exactes ?
A - l’échelle numérique (EN) et l’EVS tendent à sous-estimer l’intensité de la douleur en
postopératoire
B - pour les douleurs très intenses, il existe une très bonne corrélation entre l’autoévaluation de la
douleur par le patient et l’évaluation par un observateur à l’aide d’une EVA
C - les méthodes d’hétéroévaluation sont réservées aux patients non communicants
D - l’échelle Doloplus est une échelle d’hétéroévaluation utilisée chez le vieillard
E - l’échelle Doloplus est une échelle d’hétéroévaluation utilisée chez le nouveau-né
1
4/ Concernant le paracétamol, quelles sont les affirmations exactes ?
A - le mécanisme d’action antalgique du paracétamol est périphérique au niveau des récepteurs
monoaminergiques
B - la dose maximale de paracétamol est de 60 mg kg-1 j-1
C - la concentration plasmatique analgésique efficace du paracétamol est de 10 à 20 mg ml-1
D - la toxicité hépatique du paracétamol s’exprime, chez un sujet de poids normal, pour une dose
de 150 mg kg-1 en une prise unique
E - l’intérêt de l’association morphinique-propacétamol n’a pas été démontré en termes d’efficacité
analgésique
5/ Concernant les AINS, quelles sont les affirmations exactes ?
A - l’effet d’épargne morphinique des anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) est constant quel
que soit le type de chirurgie
B - le paracétamol associé à la codéine a la même efficacité analgésique que les AINS
C - après césarienne, les AINS majorent le risque hémorragique
D - la puissance analgésique des AINS d’action anti-COX-2 est supérieure à celle des AINS
classiques non sélectifs
E - les coxibs se caractérisent par un rapport d’inhibition COX-2/COX-1 élevé
6/ Concernant le néfopam, quelles sont les affirmations exactes ?
A - le néfopam est un mélange racémique
B - le néfopam n’a aucun effet d’épargne morphinique
C - l’administration lente du néfopam ou son administration avant le réveil permettent de réduire
l’incidence des nausées et vomissements induits par ce produit
D - le néfopam prévient et traite le frisson postopératoire
E - le néfopam est utilisé chez l’adulte à la dose de 15 à 20 mg en injection intraveineuse lente
7/ Concernant l’analgésie, quelles sont les affirmations exactes ?
A - en cas d’insuffisance rénale et d’utilisation de morphine, on observe une accumulation du
principal métabolite de la morphine, le morphine-6-glucuronide (M6G)
B - la titration morphinique est l’étape préalable à la mise en place d’une analgésie contrôlée par le
patient par voie intraveineuse
2
C - la codéine subit une dégradation en morphine et en M6G
D - la puissance analgésique du dextropropoxyphène est supérieure à celle de l’aspirine
E - le risque de dépression respiratoire de la nalbuphine évolue parallèlement à l’analgésie
8/ Concernant la buprénorphine et le tramadol, quelles sont les affirmations exactes ?
A - la buprénorphine ne doit plus faire partie des protocoles d’analgésie postopératoire
B - l’affinité du récepteur mu pour le tramadol est 10 fois plus faible que pour la morphine
C - le tramadol n’a pas d’effet analgésique chez les patients porteurs d’un déficit enzymatique
constitutionnel en CYP2D6
D - la cimétidine interfère avec le métabolisme hépatique du tramadol
E - la biodisponibilité du tramadol par voie orale est de 30 à 40 %
9/ Concernant les morphiniques, quelles sont les affirmations exactes ?
A - à la dose de 0,5 à 1 mg kg-1, la kétamine produit une analgésie de 90 à 120 minutes
B - la kétamine interagit avec de très nombreux récepteurs dont les récepteurs NMDA
C - une dose unique de 0,1 à 0,3 mg de morphine intrathécale procure une analgésie de 3 à 6 heures
D - le fentanyl est le seul opiacé qui possède, en France, l’autorisation de mise sur le marché pour
la voie péridurale
E - en chirurgie orthopédique réglée articulaire, l’ajout d’un morphinique aux anesthésiques locaux
renforce l’analgésie postopératoire
10/ Concernant les différentes techniques d’analgésie, quelles sont les affirmations
exactes ?
A - après réparation de la coiffe des rotateurs, l’analgésie par cathéter plexique permet une
rééducation fonctionnelle intensive immédiate
B - le bloc sciatique distal au creux poplité est considéré comme la technique de référence après
chirurgie articulaire majeure du genou
C - le concept d’analgésie multimodale repose sur l’hypothèse que l’association de deux ou
plusieurs produits ou techniques analgésiques permet d’améliorer la qualité de l’analgésie ou de
réduire l’incidence de leurs effets secondaires par comparaison à l’utilisation isolée de l’un ou l’autre
D - l’association d’un analgésique non morphinique à une analgésie locorégionale (ALR) aux
anesthésiques locaux (AL) apporte un gain analgésique par comparaison à l’ALR seule
E - les douleurs neuropathiques répondent très bien aux morphiniques
3
11/ Concernant les douleurs chroniques, quelles sont les affirmations exactes ?
A - après chirurgie herniaire, un patient sur deux aurait des douleurs chroniques au niveau du site
opératoire
B - la cholécystectomie par cœliochirurgie permet de supprimer les douleurs chroniques observées
après laparotomie sous-costale
C - la chirurgie thoracique est une chirurgie pourvoyeuse de douleurs chroniques après
thoracotomie
D - l’incidence des douleurs chroniques après thoracotomie est significativement réduite lorsqu’une
analgésie péridurale thoracique est utilisée en périopératoire
E - de faibles doses intraveineuses de kétamine s’opposent aux phénomènes d’amplification
temporelle des stimulations nociceptives au niveau de la corne postérieure de la moelle
4
Autoévaluation
Analgésie postopératoire chez l’adulte
(ambulatoire exclue)
Réponses
1/ Concernant la douleur postopératoire, quelles sont les affirmations exactes ?
Les réponses sont : D et E.
A : Faux : la douleur est extrêmement variable d’un opéré à l’autre. À titre d’exemple, 10 à 15 %
environ des opérés ne souffrent que peu ou pas en postopératoire ; B : Faux : c’est l’inverse ; C :
Faux : aucun bénéfice en termes d’analgésie n’apparaît en faveur des techniques endoscopiques pour
les chirurgies peu invasives, ne comportant par définition qu’une incision limitée, comme
l’appendicectomie ou la chirurgie herniaire ; D : Vrai : l’usage de ces agents comporte donc le risque
de générer des phénomènes d’hyperalgésie. C’est notamment le cas avec le rémifentanil, dont l’effet
pronociceptif apparaît rapidement et pourrait favoriser l’apparition de cette hyperalgésie
postopératoire.
2/ Concernant l’évaluation de la douleur, quelles sont les affirmations exactes ?
Les réponses sont : B, D et E.
A : Faux : chez l’adulte, c’est l’autoévaluation de l’intensité de la douleur qui est privilégiée ; elle
repose sur les échelles unidimensionnelles : l’échelle visuelle analogique (EVA), l’échelle verbale
simple (EVS) ou l’échelle numérique (EN) ; B : Vrai : échelle la plus universellement employée en
postopératoire, l’EVA est consacrée « méthode de référence » par une circulaire qui la rend obligatoire
pour l’ensemble des professionnels de santé ; C : Faux : l’EVA n’a aucune valeur rétrospective et ne
doit pas être utilisée a posteriori ; E : Vrai : les EVS paraissent moins sensibles que l’EVA car elles
n’offrent qu’un nombre limité de réponses, de surcroît facilement mémorisables par le patient. L’EVS
reste cependant une méthode simple et valide dans le contexte postopératoire.
3/ Concernant les échelles d’évaluation de la douleur, quelles sont les affirmations
exactes ?
Les réponses sont : C et D.
A : Faux : l’EN et l’EVS tendent à surestimer son intensité : B : Faux : les douleurs de niveau élevé
sont régulièrement sous-estimées par l’observateur.
1
4/ Concernant le paracétamol, quelles sont les affirmations exactes ?
Les réponses sont : B et D.
A : Faux : son mécanisme d’action est central, au niveau de la corne postérieure de la moelle, où il
intervient dans les phénomènes de transmission et de contrôle de l’information nociceptive liés au
système des acides aminés excitateurs et du monoxyde d’azote ; C : Faux : on ignore la concentration
analgésique efficace du paracétamol, contrairement à sa concentration antipyrétique ; E : Faux : l’effet
d’épargne morphinique est retrouvé dans de nombreux types de chirurgie, notamment orthopédique,
après ligamentoplastie du genou, arthrodèse rachidienne et en chirurgie gynécologique.
5/ Concernant les AINS, quelles sont les affirmations exactes ?
Les réponses sont : A et E.
B : Faux : les AINS sont plus efficaces que le paracétamol seul ou associé à la codéine ou au
dextroproxyphène ; D : Faux : la sélectivité ne diminue pas l’efficacité analgésique mais ne
l’augmente pas non plus : la puissance analgésique est comparable à celle des AINS traditionnels, non
sélectifs ; E : Vrai : ce rapport d’inhibition COX-2/COX-1 élevé diminuerait l’incidence des effets
gastriques, rénaux et sur l’hémostase, sans altérer leur efficacité analgésique et anti-inflammatoire.
6/ Concernant le néfopam, quelles sont les affirmations exactes ?
Les réponses sont : A, C, D et E.
A : Vrai : analgésique central non morphinique de la classe des benzoxazocines, le néfopam est un
mélange racémique qui agit sur les voies monoaminergiques en inhibant la recapture de la sérotonine
et la noradrénaline ; B : Faux : le rapport d’équianalgésie à la morphine varie de 1 : 2 à 1 : 3 et l’effet
d’épargne morphinique varie de 20 à 50 % selon les études ; D : Vrai : à la dose de 0,15 mg kg–1, son
effet est supérieur à celui de la clonidine (à 3 µg kg–1), sans induire de retard de réveil ni d’effets
hémodynamiques.
7/ Concernant l’analgésie, quelles sont les affirmations exactes ?
Les réponses sont : A, B, C et E.
A : Vrai : en cas d’insuffisance rénale, on assiste à l’accumulation de M6G, 40 fois plus actif que la
morphine ; C : Vrai : les individus métaboliseurs faibles (7 % des Européens, 15 % des Asiatiques) ne
peuvent pas bénéficier de la codéine.
2
8/ Concernant la buprénorphine et le tramadol, quelles sont les affirmations exactes ?
Les réponses sont : A, C et D.
A : Vrai : sa durée d’action est longue et la dépression respiratoire est difficile à antagoniser avec la
naloxone. Par voie i.v. , elle reste intéressante pour l’analgésie postopératoire chez des opérés ou des
parturientes toxicomanes bénéficiant préalablement d’une substitution par la buprénorphine ; B :
Faux : l’affinité du récepteur mu pour le tramadol est 6 000 fois plus faible que pour la morphine ; en
revanche, le tramadol est dégradé par le cytochrome hépatique P2D6 en dérivé O-déméthylé ou M1,
pharmacologiquement actif et 200 fois plus affine pour le récepteur mu que la molécule mère ; C :
Vrai : 8 % environ des sujets dits caucasiens ne produisent pas de dérivé M1 ; D : Vrai : il existe un
risque d’interférence médicamenteuse au niveau du cytochrome hépatique avec divers agents comme
la carbamazépine qui réduit de 50 % la demi-vie terminale du tramadol, avec la cimétidine qui
l’augmente ou avec la quinidine, inhibiteur sélectif du CYP2D6, qui augmente la concentration de
tramadol et diminue celle de M1 ; E : Faux : la biodisponibilité par voie orale varie de 70 à 90 %. Elle
approche 100 % lors de prises itératives et augmente également si le tramadol est pris
concomitamment à des aliments.
9/ Concernant les morphiniques, quelles sont les affirmations exactes ?
Les réponses sont : A, B et E.
B : Vrai : la kétamine bloque les récepteurs NMDA présents dans la corne postérieure de la
moelle ; C : Faux : une dose unique de 0,1 à 0,3 mg de morphine procure une analgésie de 24 à 48
heures. Le risque de dépression respiratoire, patent de la 3e à la 15e heure, est réduit en ne dépassant
pas la dose de 0,3 mg ; D : Faux : il s’agit du sufentanil ; E : Vrai : l’utilisation repose sur la mise en
évidence de récepteurs morphiniques périphériques au niveau des neurones afférents sensitifs
primaires ainsi que des cellules inflammatoires intra-articulaires. Différents agents peuvent renforcer
l’analgésie des anesthésiques locaux, qu’il s’agisse de la morphine, du fentanyl (100 µg) ou du
sufentanil (8 à 10 µg), voire du tramadol.
10/ Concernant les différentes techniques d’analgésie, quelles sont les affirmations
exactes ?
Les réponses sont : A et C.
A : Vrai : l’inconvénient de cette technique est l’existence quasi systématique d’un bloc phrénique,
amputant la fonction ventilatoire de 25 %, sans conséquences chez le sujet sain mais contre-indiquant
cette technique chez l’insuffisant respiratoire ; B : Faux : il s’agit bien sûr du bloc continu du nerf
fémoral ; C : Vrai : l’action des différentes thérapeutiques analgésiques s’exerçant par des mécanismes
3
sur des sites différents, périphériques ou centraux, la combinaison de plusieurs produits peut avoir des
effets additifs ou synergiques ; E : Faux : les douleurs neuropathiques ne répondent
qu’incomplètement aux morphiniques et ces patients doivent recevoir fréquemment des associations
médicamenteuses : antiépileptiques, antidépresseurs tricycliques, etc.
11/ Concernant les douleurs chroniques, quelles sont les affirmations exactes ?
Les réponses sont : A, C, D et E.
A : Vrai : il s’agit d’un motif relativement fréquent de recours aux centres de la douleur. Les
douleurs sont habituellement de type neuropathique, mais des dysesthésies non douloureuses ou des
zones d’hypœsthésie inguinales sont rapportées chez 25 % des patients ; D : Vrai : le plus important
est probablement de mettre en place précocement une analgésie efficace et d’éviter tout hiatus
analgésique de l’induction jusqu’à la fin de la période douloureuse postopératoire ; E : Vrai : il s’agit
du « wind-up » des Anglo-Saxons.
4
Autoévaluation
Analgésie contrôlée par le patient (ACP) chez l’adulte
Questions
1/ Parmi ces propositions, indiquez laquelle (lesquelles) est (sont) exacte(s) :
A - la surveillance par oxymétrie de pouls est indispensable chez les malades qui bénéficient d'une
analgésie contrôlée par le patient (ACP)
B - après chaque changement de poche ou de seringue, la surveillance clinique doit être renforcée
C - la valve antireflux sur la voie de perfusion de la pompe pour ACP permet d'éviter
l'accumulation de produits dans la tubulure
D - en ACP, l'efficacité de la morphine est très largement supérieure à celle des morphiniques
liposolubles
E - la titration morphinique est une étape nécessaire avant la mise en place d'une ACP
2/ Parmi ces propositions, indiquez laquelle (lesquelles) est (sont) exacte(s). Pour l'ACP :
A - la dose moyenne de bolus pour la morphine se situe entre 0,01 et 0,02 mg kg–1
B - la période réfractaire varie entre 15 et 20 minutes
C - l'administration continue de morphine a été abandonnée
D - la dose limite a été abandonnée
E - le patient toxicomane est une contre-indication absolue
3/ Parmi ces propositions, indiquez laquelle (lesquelles) est (sont) exacte(s) :
A - la décision d'arrêter une ACP repose sur la consommation de morphine et l'évaluation de la
douleur
B - l'analgésie sous-cutanée contrôlée par le patient est efficace pour le traitement des douleurs
chroniques
C - pour un niveau d'analgésie comparable, la consommation d'opiacés est significativement plus
élevée lors d'une analgésie péridurale contrôlée par le patient (APCP) par rapport à l'ACP
intraveineuse
D - parmi tous les morphiniques, pour l'APCP, c'est la morphine qui doit être privilégiée
E - le fentanyl est le seul opiacé possédant l'AMM pour la voie péridurale
1
4/ Parmi ces propositions, indiquez laquelle (lesquelles) est (sont) exacte(s) :
A - en APCP, l'administration continue a été abandonnée
B - l'analgésie transdermique contrôlée par le patient utilise le fentanyl
C - l'incidence des accidents de dépression respiratoire ayant nécessité l'administration de naloxone
est évaluée à 1 %
D - les épisodes de désaturation (SpO2 inférieure à 95 %) sont plus fréquents avec le sufentanil
qu'avec la morphine
E - l'incidence des nausées et vomissements sous ACP est significativement plus importante avec la
morphine qu'avec les agents liposolubles
2
Autoévaluation
Analgésie contrôlée par le patient (ACP) chez l’adulte
Réponses
1/ Parmi ces propositions, indiquez laquelle (lesquelles) est (sont) exacte(s) :
Les réponses sont : B, C, E.
B. Vrai : après chaque changement de poche ou de seringue, les paramètres de surveillance doivent
être évalués de manière rapprochée et itérative, en moyenne toutes les 15 minutes pendant 1 heure,
afin de pouvoir détecter très rapidement une erreur de concentration de la solution ou de
programmation de la pompe.
C. Vrai : la présence d'une valve antireflux doit faire partie du cahier des charges pour l'acquisition
d'une pompe d'ACP.
E. Vrai : quand le patient est soulagé par la dose titrée, cela signifie que la concentration
plasmatique efficace de morphine est atteinte et que cette concentration sera ensuite maintenue par le
patient lorsqu'il déclenchera les bolus suivants.
A. Faux. La surveillance est clinique et l'oxymétrie de pouls ne se justifie que chez les patients
ayant un risque particulier. Ils sont alors admis en unité de soins intensifs ou de réanimation.
D. Faux. La plupart des travaux ont montré l'absence de différence nette entre les divers
morphiniques, que l'on considère leur efficacité ou la nature des effets adverses. L'efficacité de la
méthode repose plus sur la dose de bolus et sur la durée de la période d'interdiction que sur la nature
de l'agent.
2/ Parmi ces propositions, indiquez laquelle (lesquelles) est (sont) exacte(s). Pour l'ACP :
Les réponses sont : A, C, D.
A. Vrai : cette dose peut être augmentée ou diminuée de 25 à 30 % en raison d'une inefficacité ou,
au contraire, de l'apparition d'effets adverses.
C. Vrai : considéré comme essentiel il y a quelques années, ce paramètre de réglage a été
abandonné dans la quasi-totalité des cas pour l'ACP intraveineuse postopératoire. La perfusion
associée n'offre aucun avantage par comparaison au mode bolus simple, puisqu'elle n'améliore ni la
qualité d'analgésie, ni la qualité du sommeil. En revanche, elle expose au risque de dépression
respiratoire.
B. Faux : la durée de la période réfractaire (ou période d'interdiction) varie de 5 à 10 minutes selon
la dose du bolus et le délai d'action du morphinique utilisé. Au plan pharmacologique, cette durée
correspond au délai d'obtention du pic maximal d'effet analgésique pour l'agent utilisé. Elle ne doit pas
être trop longue pour éviter l'insatisfaction du patient, ni trop courte afin d'éviter tout surdosage.
1
E. Faux : la contre-indication est relative si un contrat moral clair peut être passé avec le patient sur
l'utilisation du dispositif à des fins exclusivement analgésiques. Ceci suppose également que le
prescripteur admette, lors de la programmation et des ajustements ultérieurs, que les besoins en
opiacés d'un toxicomane non sevré sont supérieurs à ceux des patients non toxicomanes.
3/ Parmi ces propositions, indiquez laquelle (lesquelles) est (sont) exacte(s) :
Les réponses sont : A, B.
A. Vrai : il s'agit d'une décision thérapeutique arbitraire basée sur divers critères d'efficacité : faible
consommation de morphine (< 15 mg j–1), douleur résiduelle faible (< 30 mm sur une échelle visuelle
analogique)
B. Vrai : cette voie est intéressante pour le traitement ambulatoire et à domicile des douleurs
chroniques, en particulier (mais non exclusivement) des douleurs d'origine cancéreuse
C. Faux : c’est l'inverse. L'épargne peut atteindre 50 % avec le fentanyl après chirurgie abdominale
lourde. Par comparaison à l'ACP intraveineuse, l'APCP associe anesthésique local et opiacé.
D. Faux : ce sont les agents liposolubles qui sont privilégiés compte tenu de leur cinétique et d'un
coefficient de partage élevé qui permet un passage plus rapide de la barrière méningée et une fixation
rapide sur les structures lipidiques du névraxe. Le corollaire en est une durée d'action plus courte que
celle des hydrosolubles.
E. Faux : il s'agit du sufentanil.
4/ Parmi ces propositions, indiquez laquelle (lesquelles) est (sont) exacte(s) :
La réponse est : B.
C. Faux : l'incidence est évaluée à 0,1 %. Elle doit être prévenue par la titration et l'adaptation
individuelle des doses, par la programmation de la pompe et par une surveillance régulière des opérés.
D. Faux : c'est l'inverse.
E. Faux : les nausées et vomissements sont significativement plus importants avec les agents
liposolubles (fentanyl, alfentanil, sufentanil : 30 à 40 %) qu'avec les agents hydrosolubles (morphine,
péthidine : 10 à 20 %).
2
Autoévaluation
Complications des positions opératoires
Questions
1/ Au coude, le nerf ulnaire est fréquemment lésé par un mécanisme compressif :
A - lorsque l’avant-bras est en abduction et en supination
B - lorsque l’avant-bras est en abduction et en pronation
C - lorsque l’avant-bras est le long du corps en position neutre
D - lorsque l’avant-bras est en abduction et en position neutre
E - le nerf ulnaire n’est jamais lésé au coude car il est protégé dans la gouttière épitrochléenne
2/ Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont vraies ?
A - le décubitus dorsal s’accompagne d’une diminution de la CRF
B - le décubitus latéral aggrave considérablement la perte de CRF acquise lors du décubitus ventral
C - lors d’une anesthésie générale, la diminution de CRF répond à des mécanismes compressifs qui
prédominent dans les zones supérieures du poumon
D - la surface des atélectasies précoces lors de l’induction d’une anesthésie générale est corrélée à
la FIO2
E - l’induction anesthésique du sujet obèse en proclive de 30° a prouvé son efficacité dans la
prévention des hypoxémies par atélectasies
3/ Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont vraies ?
A - en décubitus ventral, la pression abdominale peut comprimer la veine cave inférieure
B - en décubitus ventral, le positionnement transversal correct des billots est sous le thorax et les
crêtes iliaques
C - en décubitus latéral droit, un billot doit être impérativement positionné en regard de la fosse
lombaire droite
D - la position assise favorise le retour veineux et améliore l’index cardiaque
E - seuls les sujets insuffisants cardiaques sont victimes de complications hémodynamiques
posturales
4/ Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont vraies ?
A - la principale cause de lésion cornéenne peropératoire est le défaut d’occlusion palpébrale
B - l’adjonction de larmes artificielles à l’occlusion palpébrale peropératoire est indispensable
C - les lésions ophtalmologiques par compression oculaire sont responsables de névrite optique
ischémique
1
D - les lésions ophtalmologiques par névrite optique ischémique sont un infarctus du nerf optique
E - les lésions par oblitération centrale de la rétine entraînent des cécités le plus souvent bilatérales
5/ Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont vraies ?
A - une durée d’intervention supérieure à 6 heures et une perte sanguine supérieure à 1 l sont des
facteurs de risque de névrite optique ischémique peropératoire
B - l’augmentation de la pression veineuse oculaire est maximale lors de l’association du décubitus
ventral et du Trendelenburg
C - la responsabilité positionnelle indépendante du décubitus ventral est prouvée dans la genèse de
névrites optiques ischémiques
D - une cécité par oblitération de l’artère centrale de la rétine est transitoire
E - les atteintes oculaires peropératoires sont constamment symptomatiques
6/ Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont vraies ?
A - les facteurs favorisant la survenue de lésions cutanées peropératoires sont le maintien de la
posture plus de 3 heures et l’instabilité hémodynamique
B - en décubitus ventral, une compression abdominale peut provoquer une rhabdomyolyse
C - le décubitus dorsal simple n’entraîne jamais de lésions cutanées
D - l’hypothermie peropératoire prévient la survenue de rhabdomyolyses
E - une flexion forcée de la tête est prévenue par le positionnement de deux travers de doigts entre
le menton et le sternum
7/ Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont vraies ?
A - la mise en position de repos des articulations est un moyen de prévention des douleurs
articulaires postopératoires
B - chez le sujet arthrosique, l’apparition de lésions articulaires postopératoires est fréquente
C - l’installation correcte en position de lithotomie s’accompagne d’une surélévation simultanée
des deux membres inférieurs
D - en décubitus ventral, la tête peut être tournée latéralement
E - le bon positionnement du malade associé à une surveillance peropératoire constante permet
d’éviter la survenue de complications positionnelles
2
Autoévaluation
Complications des positions opératoires
Réponses
1/ Au coude, le nerf ulnaire est fréquemment lésé par un mécanisme compressif :
La réponse est : B
2/ Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont vraies ?
Les réponses sont : A, D, E
3/ Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont vraies ?
Les réponses sont : A, B
4/ Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont vraies ?
Les réponses sont : A, D
5/ Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont vraies ?
Les réponses sont : A, B
6/ Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont vraies ?
Les réponses sont : A, B, E
7/ Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont vraies ?
Les réponses sont : A, C, D
1
Autoévaluation
Sécurité électrique au bloc opératoire
Questions
1/ Parmi les affirmations suivantes, lesquelles sont vraies ? Lorsqu’une installation
électrique répond au schéma TT :
A - le neutre est relié à la terre
B - les masses sont reliées à la terre
C - l’alimentation est interrompue dès le premier défaut
D - en cas de court-circuit, un sujet en contact avec la masse n’est pas traversé par le courant
E - elle comporte un dispositif différentiel résiduel (DDR)
2/ Parmi les affirmations suivantes, lesquelles sont vraies ? Lorsqu’une installation
électrique répond au schéma IT :
A - le neutre est isolé
B - les masses sont reliées à la terre
C - l’alimentation est interrompue dès le premier défaut
D - un contrôleur permanent d’isolement (CPI) est indispensable
E - un court-circuit est impossible
3/ Parmi les affirmations suivantes, lesquelles sont vraies ?
A - l’électrochirurgie utilise les courants de haute fréquence
B - le mode monopolaire ne permet que la coagulation
C - le mode bipolaire est contre-indiqué chez le patient porteur d’un stimulateur cardiaque
D - la technique de coagulation sous jet d’argon ne transmet aucun courant électrique à l’organisme
E - lors de l’utilisation d’un bistouri à ultrasons, les températures atteintes sont inférieures à celles
obtenues avec un bistouri électrique
4/ Parmi les affirmations suivantes, lesquelles sont vraies ?
A - en mode veille, un téléphone mobile émet des ondes électromagnétiques
B - en France, la circulaire de 1995 interdit l’usage des téléphones fonctionnant à la norme CT2
dans les établissements de santé
C - le marquage CE sur les appareils électromédicaux signifie « compatibilité électromagnétique »
2
D - les incidents liés aux interférences électromagnétiques relèvent de la matériovigilance et
doivent être déclarés à l’Afssaps
E - en France, les techniques de communication sans fil, dites Wireless LAN, sont interdites dans
les établissements de santé
5/ Parmi les affirmations suivantes, lesquelles sont vraies ?
A - l’alimentation de remplacement (groupes électrogènes) assure une autonomie de 48 heures
B - l’autonomie d’un scialytique (batteries) est d’au moins 1 heure
C - la masse d’un appareil électrique de classe II doit être raccordée à la terre
D - un appareil électrique de classe III est alimenté par une très basse tension de sécurité
E - les appareils électriques de classe I sont interdits dans un bloc opératoire
Autoévaluation
Sécurité électrique au bloc opératoire
Réponses
1/ Parmi les affirmations suivantes, lesquelles sont vraies ? Lorsqu’une installation
électrique répond au schéma TT :
Les réponses sont : A, B, C, E. A : vrai, ce type d’installation électrique dénommé « Schéma TT »
er
(1 T pour liaison du neutre à la terre et 2e T pour liaison des masses à la terre) est couramment utilisé
pour l’alimentation domestique. Pour des raisons techniques, dans le réseau électrique public alimenté
par EDF, le conducteur « neutre » de l’alimentation est relié à la terre. B : vrai. C : vrai, par exemple,
en cas de court-circuit, si un sujet est en contact avec la masse, le courant passe préférentiellement par
la prise de terre dont l’impédance est faible, et le disjoncteur différentiel qui détecte cette fuite
interrompt l’alimentation. D : faux, la mise à la terre des masses permet l’écoulement préférentiel du
courant par le conducteur de protection. Une partie du courant peut s’écouler à la terre en passant par
un sujet en contact avec la masse. E : vrai, en régime TT, le DDR est un élément essentiel de la
protection des personnes contre les risques d’électrisation par contacts indirects
2/ Parmi les affirmations suivantes, lesquelles sont vraies ? Lorsqu’une installation
électrique répond au schéma IT :
Les réponses sont : A, B, D. A : vrai, on peut interposer, entre l’alimentation générale dont le
neutre est à la terre et celle d’un appareil électrique, un transformateur de séparation. L’alimentation
secondaire est alors isolée de l’alimentation générale, le conducteur de phase et le conducteur neutre
ne présentent pas de différence de potentiel par rapport à la terre. Ce type d’alimentation est nommé
« Schéma IT » (I pour neutre isolé ou impédant et T pour liaison des masses à la terre). B : vrai. C :
faux, l’intérêt du neutre isolé est d’assurer la continuité de l’alimentation électrique en cas de survenue
d’un premier défaut d’isolement. L’alimentation n'est interrompue que lors d'un deuxième défaut. D :
vrai, le CPI est indispensable, il permet de s’assurer que l’alimentation est bien isolée. En cas de
survenue d’un premier défaut, le CPI donne l’alerte. E : faux, si un deuxième défaut survient alors que
le premier n'est pas corrigé, il y a court-circuit
3/ Parmi les affirmations suivantes, lesquelles sont vraies ?
Les réponses sont : A, E. A : vrai, l’électrochirurgie utilise l'effet thermique des courants HF (> 300
kHz) qui entraîne un échauffement des tissus en fonction de leur impédance, de l'intensité du courant
et du temps d'application. B : faux, le mode monopolaire permet la coagulation et la section. C : faux,
1
le mode bipolaire est recommandé chez le patient porteur d’un stimulateur cardiaque. D : faux, sous
l’effet d’une tension élevée, l’argon ionisé devient conducteur et le courant circule depuis l’applicateur
jusqu’aux tissus. E : vrai, les températures atteintes (50-100 °C) sont inférieures à celles obtenues avec
l’électrochirurgie classique (100-400 °C) d’où un risque moindre de charbonnage, de dégagement de
fumées et de brûlure des organes de voisinage
4/ Parmi les affirmations suivantes, lesquelles sont vraies ?
Les réponses sont : A, D. A : vrai. B : faux, la norme CT2 concerne la transmission numérique
entre la base et le (s) combiné (s) d’un téléphone fixe. Elle n’est pas concernée par la circulaire de
1995. C : faux, le marquage CE (communauté européenne) d’un dispositif médical témoigne de sa
conformité aux normes et directives européennes permettant sa mise sur le marché européen. D : vrai,
dans le cadre de la matériovigilance, les utilisateurs doivent déclarer toute anomalie de fonctionnement
d’un
appareil
électromédical
susceptible
d’être
imputée
à
un
défaut
de
compatibilité
électromagnétique. E : faux, les techniques de communication dites Wireless LAN (Wireless, sans fil
et LAN abréviation de local area network) se développent dans les établissements de santé, car elles
ont fait l’objet d’études pour s’assurer de leur fiabilité et de leur absence d’impact significatif sur le
fonctionnement des appareils électromédicaux
5/ Parmi les affirmations suivantes, lesquelles sont vraies ?
Les réponses sont : A, B, D. A : vrai, l’alimentation de remplacement, généralement constituée par
un ou plusieurs groupes électrogènes dont le démarrage est automatique sur un manque de tension
secteur, doit assurer la continuité de l’alimentation électrique d’activités ciblées pendant au moins 48
heures. B : vrai, en cas de défaillance de l’alimentation normale et de celle de remplacement,
l’éclairage opératoire est alimenté par une source de sécurité dont le temps de commutation
automatique n’excède pas 0,5 seconde et dont l’autonomie est d’au moins 1 heure. C : faux. D : vrai.
E : faux, le bistouri électrique, le ventilateur d’anesthésie, le moniteur de surveillance cardiaque et le
moniteur de pression non invasive sont des appareils électromédicaux de classe I
2
Autoévaluation
Anesthésie du patient porteur d’un stimulateur cardiaque
et/ou d’un défibrillateur implantable
Questions
1/ À propos des sondes :
A - les sondes bipolaires sont moins sensibles aux interférences électromagnétiques
B - une sonde bipolaire peut être programmée en mode unipolaire pour la stimulation et la
détection
C - certaines sondes sont imprégnées de stéroïdes
D - la stimulation atriobiventriculaire pour resynchronisation nécessite qu’une des trois sondes soit
introduite par voie artérielle
E - un défibrillateur implantable comporte au maximum deux sondes
2/ Concernant les caractéristiques d’un défibrillateur implantable :
A - tous les défibrillateurs possèdent une fonction de stimulation antibradycardie
B - un défibrillateur peut délivrer un choc électrique d’une énergie qui peut atteindre 40 J
C - un stimulateur double chambre peut stimuler l’oreillette et le ventricule droit
D - l’application d’un aimant sur un défibrillateur désactive la fonction de reconnaissance des
troubles du rythme ventriculaire
E - un défibrillateur ne possède jamais d’asservissement de sa fréquence de stimulation
3/ Concernant les modalités de fonctionnement d’un stimulateur cardiaque :
A - en mode AAI, la lettre I signifie que la survenue d’une activité spontanée auriculaire inhibe la
stimulation du ventricule
B - en mode VVI, l’asservissement de la fréquence de stimulation du ventricule à l’effort est
impossible
C - la commutation automatique de mode correspond au passage du mode DDD au mode VVI en
cas de tachycardie par réentrée électronique
D - lorsqu’une hystérésis de fréquence est réglée à 50 b min–1, la fréquence de stimulation ne peut
pas dépasser cette valeur
E - le mode DDD ne comporte jamais d’asservissement de la fréquence à l’effort
4/ L’application d’un aimant sur un stimulateur cardiaque simple chambre (VVI) peut :
A - réduire une tachycardie par réentrée électronique
B - permettre de récupérer une stimulation efficace en cas d’élévation du seuil
1
C - être totalement inefficace en cas de programmation « Magnet off »
D - provoquer le passage en mode asynchrone
E - favoriser la reprogrammation du stimulateur par des interférences électromagnétiques exogènes
5/ Concernent les précautions à prendre lors d’une intervention chirurgicale chez un
patient porteur d’un stimulateur cardiaque :
A - l’usage du bistouri à ultrasons est contre-indiqué
B - la désactivation de la fonction d’asservissement de la fréquence est recommandée
C - une surveillance instrumentale du pouls est indispensable
D - une antibioprophylaxie est systématique
E - un aimant doit être disponible
6/ Concernent les précautions à prendre chez le porteur d’un défibrillateur cardiaque
double chambre implanté en position pectorale droite :
A - la tomodensitométrie thoracique est contre-indiquée
B - avant une séance de lithotripsie, la fonction antitachycardie doit être désactivée
C - le monitorage de la curarisation peut se faire au poignet homolatéral
D - le bloc axillaire avec repérage par neurostimulation est contre-indiqué
E - les troubles psychologiques à type d’angoisse sont fréquents
2
Autoévaluation
Anesthésie du patient porteur d’un stimulateur cardiaque
et/ou d’un défibrillateur implantable
Réponses
1/ À propos des sondes :
Les réponses sont : A, B, C
C : vrai, la pose d’une sonde endocardique entraîne une réaction inflammatoire de l’endocarde à
son contact, responsable d’une élévation transitoire du seuil de stimulation. Pour limiter ce
phénomène, l’extrémité de la sonde peut être imprégnée de dexaméthasone à libération prolongée.
D : faux, la stimulation ventriculaire gauche se fait par l’intermédiaire d’une sonde introduite dans
une branche du sinus coronaire.
E : faux, il existe des défibrillateurs cardiaques implantables avec stimulation atriobiventriculaire
pour resynchronisation, dits « triple chambre ».
2/ Concernant les caractéristiques d’un défibrillateur implantable :
Les réponses sont : A, B, C, D
C : vrai, les stimulateurs double chambre comportent deux sondes intracardiaques, l’une atriale et
l’autre ventriculaire.
E : faux, la fréquence de stimulation de la fonction antibradycardie peut être asservie.
3/ Ces propositions concernent les modalités de fonctionnement d’un stimulateur
cardiaque :
La réponse est : toutes les réponses sont fausses
A : faux, la lettre I signifie que la survenue d’une activité spontanée auriculaire inhibe la
stimulation de l’oreillette.
B : faux, elle peut se faire grâce à un capteur d’activité (mode VVI/R).
C : faux, la commutation automatique de mode correspond au passage du mode DDD au mode VVI
en cas de tachycardie atriale pour éviter que la stimulation ventriculaire ne suive le rythme des
oreillettes.
4/ L’application d’un aimant sur un stimulateur cardiaque simple chambre (VVI) peut :
Les réponses sont : B, C, D, E
A : faux, la tachycardie par réentrée électronique est une complication des stimulateurs double
chambre.
1
D : vrai, il s’agit d’un comportement classique sous aimant mais non systématique.
E : vrai, le risque est plus théorique que réel.
5/ Ces propositions concernent les précautions à prendre lors d’une intervention
chirurgicale chez un patient porteur d’un stimulateur cardiaque :
Les réponses sont : B, C, E
A : faux, il est au contraire recommandé.
D : faux : la seule présence d’un dispositif implantable ne justifie pas une antibioprophylaxie.
6/ Ces propositions concernent les précautions à prendre chez le porteur d’un
défibrillateur cardiaque double chambre implanté en position pectorale droite :
Les réponses sont : C, E
C : vrai, du fait de la proximité et de la localisation des électrodes utilisées lors du monitorage de la
curarisation, aucune interférence n’est à craindre.
D : faux, en pratique, le risque d’interférence et de choc inapproprié est minime. En cas de doute,
on peut désactiver le défibrillateur avec un aimant.
2
Autoévaluation
Exposition professionnelle au protoxyde d’azote et aux vapeurs
anesthésiques - Conséquences pour la santé et l’environnement –
Prévention
Questions
1/ Parmi les affirmations suivantes, lesquelles sont exactes ?
A - la forme oxydée de la vitamine B12 est le coenzyme de la méthionine synthétase
B - la toxicité du N2O est concentration- et temps-dépendante
C - la circulaire ministérielle de 1985 qui fixe les concentrations maximales admissibles s’impose
aux directions des établissements de santé
D - le badge GABIE est destiné à la mesure individuelle de l’exposition au N2O
E - la mesure du N2O dans l’air expiré par le personnel a été évaluée comme indicateur biologique
d’exposition
2/ Parmi les affirmations suivantes, lesquelles sont exactes ?
A - le sévoflurane peut être responsable d’hépatites auto-immunes
B - l’exposition à l’halothane contre-indique l’allaitement au sein
C - les halogénés participent à l’effet de serre
D - les seuils limites d’exposition au sévoflurane et au desflurane sont fixés à 2 ppm par la
circulaire ministérielle de 1985
E - des cas d’hyperthermie maligne par exposition professionnelle aux halogénés ont été rapportés
3/ Parmi les affirmations suivantes, lesquelles sont exactes ?
A - la norme NF S 90-351 de juin 2005 définit quatre niveaux de renouvellement de l’air ambiant
en fonction du degré de pollution par les gaz et vapeurs anesthésiques
B - les cartouches de charbon actif retiennent exclusivement les halogénés
C - un SEGA fonctionnel réduit de 80 à 90 % l’exposition aux gaz anesthésiques
D - un SEGA « actif » peut se raccorder au vide médical
E - un SEGA doit être systématiquement vérifié lors de l’ouverture de la salle
1
4/ Parmi les affirmations suivantes, lesquelles sont exactes ?
A - l’usage d’un circuit filtre et d’un bas débit de gaz frais réduit la pollution par les gaz
anesthésiques
B - l’usage d’un double masque impose l’utilisation conjointe d’un système d’évacuation des gaz
C - l’utilisation d’un masque laryngé occasionne un niveau de pollution sensiblement identique à
celui mesuré lorsque la trachée est intubée
D - la norme européenne EN 740 fixe le débit de fuite maximal tolérable des ventilateurs munis
d’un circuit filtre à 150 ml min–1
E - l’utilisation du mélange équimolaire d’oxygène et de protoxyde d’azote (MEOPA) dans des
locaux non adaptés dépourvus de dispositif d’extraction des gaz occasionne des niveaux d’exposition
au N2O de plusieurs centaines de ppm
5/ Parmi les affirmations suivantes, lesquelles sont exactes ?
A - le dosage des fluorures urinaires a été validé pour la surveillance biologique de l’exposition au
sévoflurane
B - le dosage des halogénés et/ou de leurs métabolites dans les urines est couramment utilisé pour
la surveillance de l’exposition professionnelle
C - la mesure en routine des niveaux d’exposition aux gaz anesthésiques est indiquée
D - la loi fait obligation au chef d’établissement de prendre des mesures pour assurer la sécurité et
protéger la santé physique et mentale de ses salariés
E - le Code du travail fait obligation au médecin du travail d’exercer une surveillance médicale
renforcée (SMR) chez certains salariés
2
Autoévaluation
Exposition professionnelle au protoxyde d’azote et aux vapeurs
anesthésiques
Conséquences pour la santé et l’environnement - Prévention
Réponses
1/ Parmi les affirmations suivantes, lesquelles sont exactes ?
Les réponses sont : B, E. A : faux, le coenzyme de la méthionine synthétase est la forme réduite et
non la forme oxydée de la vitamine B12. Le N2O inactive la vitamine B12 en oxydant son atome de
cobalt. B : vrai. C : faux, à la différence des décrets et des arrêtés d’application, les circulaires ne
s’imposent pas administrativement. D : faux, le badge GABIE est destiné à la mesure individuelle de
l’exposition aux halogénés. E : vrai.
2/ Parmi les affirmations suivantes, lesquelles sont exactes ?
Les réponses sont : C, D. A : faux, le principal métabolite du sévoflurane, l’hexa-fluoroisopropanol, est rapidement éliminé dans les urines et n’est pas immunogène. B : faux. C : vrai. D :
vrai, en 1985, le sévoflurane et le desflurane n’étaient pas commercialisés en France et en l’absence de
réactualisation de la circulaire de 1985, on considère que le seuil de 2 ppm s’applique à tous les
halogénés utilisés dont le sévoflurane et le desflurane. E : faux, à la connaissance des auteurs, aucun
cas d’hyperthermie maligne secondaire à une exposition professionnelle aux halogénés n’a été
rapporté dans la littérature.
3/ Parmi les affirmations suivantes, lesquelles sont exactes ?
Les réponses sont : B, C, E. A : faux, la norme NF S 90-351 de juin 2005 définit quatre niveaux de
renouvellement de l’air ambiant en fonction du degré d’aérocontamination. Son objectif essentiel est la
prévention des infections nosocomiales. B : vrai. C : vrai. D : faux, un SEGA actif se raccorde
exclusivement à une prise de vide qui lui est spécifique. E : vrai.
4/ Parmi les affirmations suivantes, lesquelles sont exactes ?
Les réponses sont : A, B, C, D, E. A : sous réserve d’utiliser de faibles débits de gaz frais. B : vrai.
C : vrai. D : vrai. E : alors que la pollution par les gaz anesthésiques est relativement bien contrôlée
dans les blocs opératoires modernes, l’utilisation du MEOPA dans des locaux dont le renouvellement
de l’air est limité et en l’absence de dispositif d’extraction des gaz est responsable d’une exposition au
N2O qui dépasse largement le seuil de 25 ppm.
5/ Parmi les affirmations suivantes, lesquelles sont exactes ?
Les réponses sont : D, E. A : faux. B : faux. C : faux, la mesure des gaz anesthésiques dans
l’atmosphère de travail n’est pas réalisable en routine. Elle est justifiée lors de l’ouverture d’un
nouveau bloc, lors de l’installation d’un dispositif d’extraction, et, plus particulièrement, lorsque le
personnel rapporte des symptômes susceptibles d’être liés à l’exposition aux gaz anesthésiques. D :
vrai. E : vrai, une SMR doit être exercée notamment chez le personnel travaillant de nuit ou exposé
aux radiations ionisantes. Dans le cadre de l’exposition aux agents anesthésiques halogénés, une SMR
peut être justifiée en application de l’arrêté du 11 juillet 1977 concernant les travailleurs exposés aux
dérivés halogénés.
Autoévaluation
Hypothermie peropératoire non provoquée chez l'adulte
Questions
1/ Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont exactes ?
A - l'hypothermie peropératoire reste le plus souvent modérée
B - les pertes par évaporation, au niveau de la plèvre et du péritoine, sont plus importantes qu'au
niveau cutané
C - la réapparition, vers 34,5 °C, de la vasoconstriction thermorégulatrice explique la stabilisation
de la température centrale
D - la chirurgie laparoscopique permet de limiter l'importance de l'hypothermie
E - l'hypothermie peropératoire est significativement plus marquée chez les patients obèses
2/ Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont exactes ?
A - chez le patient hypotherme, la vasoconstriction est la première des réponses thermorégulatrices
qui réapparaît lors de la phase de réveil de l'anesthésie
B - chez le patient hypotherme, lors de la vasoconstriction du réveil, les taux plasmatiques
d'adrénaline sont significativement plus élevés que ceux mesurés chez les patients normothermes
C - la probabilité de survenue du frisson n'est pas dépendante de la température centrale
D - l'hypothermie favorise le saignement chirurgical
E - l'hypothermie peropératoire est plus marquée chez les patients diabétiques souffrant d'une
dysautonomie neurovégétative
3/ Les propositions suivantes concernent le traitement de l'hypothermie lors du réveil ;
lesquelles sont exactes ?
A - les morphiniques permettent de réduire le frisson à des doses compatibles avec la ventilation
spontanée
B - la clonidine supprime le frisson de manière dose-dépendante
C - le tramadol (1 ou 2 mg kg–1) et le néfopam (20 mg) administrés par voie intraveineuse ont une
efficacité moindre que la clonidine
D - une augmentation de 4 °C de la température cutanée équivaut à une augmentation de 2,5 °C de
la température centrale
E - la vasoconstriction thermorégulatrice diminue l'efficacité du réchauffement cutané
4/ Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont exactes ?
A - la production de chaleur est diminuée sous anesthésie générale
1
B - les seuils de vasoconstriction et de déclenchement du frisson sont diminués sous anesthésie
générale
C - les pertes de chaleur sont diminuées sous anesthésie générale
D - la phase initiale de diminution de la température centrale est essentiellement en rapport avec
une négativation du bilan calorique
E - l'anesthésie péridurale et la rachianesthésie entraînent une hypothermie comparable à celle qui
est observée sous anesthésie générale
5/ Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont exactes ?
A - le réchauffement et l'humidification de l'air inspiré sont la technique la plus efficace pour
limiter la déperdition peropératoire de chaleur
B - en chirurgie abdominale, l'utilisation de deux couvertures électriques peut s'avérer aussi
efficace que celle de couvertures avec convection d'air chaud
C - la température maximale acceptable pour une couverture chauffante est de
43 °C
D - le réchauffement de 1 l de sang de 4 °C à 37 °C nécessite la moitié de la production calorique
endogène d'un patient sous anesthésie générale
E - le réchauffement à 37 °C de 1 l de cristalloïdes conservés à 21 °C n'entraîne pratiquement pas
de coût calorique
6/ Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont exactes ?
A - lorsque l'on administre du propofol en perfusion continue, à la température centrale de 34 °C, la
concentration plasmatique est majorée d'environ 30 % par rapport à sa valeur en situation voisine de la
normothermie
B - à 35 °C, la durée d'action du vécuronium est pratiquement doublée
C - à 34 °C, la durée d'action de l’atracurium n'est pas plus élevée qu'à 37 °C
D - après chirurgie colorectale, le délai de récupération complète du score d'Aldrete, en salle de
surveillance postinterventionnelle, est presque deux fois plus long quand les patients sortent en
hypothermie de la salle d'opération que lorsqu'ils sortent avec une température centrale voisine de la
normale
E - il a été montré qu'après chirurgie colorectale réglée, les patients hypothermes en fin
d'intervention ont un risque d'infection pariétale plus élevé que les patients normothermes
7/ Les propositions suivantes concernent les opérés de plus de 65 ans ; lesquelles sont
exactes ?
A - le métabolisme basal est plus élevé que chez le sujet jeune
B - l'hypothermie peropératoire est plus marquée que chez le sujet jeune
2
C - sous anesthésie générale, le seuil de vasoconstriction des frissons est plus abaissé que chez le
sujet jeune
D - sous anesthésie générale, le seuil de déclenchement des frissons est plus élevé que chez le sujet
jeune
E - lors du réveil, la réponse noradrénergique à l'hypothermie entraîne plus régulièrement une
augmentation de la pression artérielle systolique et diastolique
3
Autoévaluation
Hypothermie peropératoire non provoquée chez l'adulte
Réponses
1/ Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont exactes ?
Les réponses sont : A, B, C.
A : la température en peropératoire est rarement inférieure à 34 °C.
D : faux, la laparoscopie évite l'exposition des viscères à la température ambiante et donc les pertes
thermiques qui y sont liées. Cependant, la perte calorique entraînée par le réchauffement et
l'humidification au niveau du péritoine de grands volumes de CO2 froid et sec utilisé pour créer le
pneumopéritoine pourrait favoriser l'installation d'une hypothermie plus marquée. Au total, il n'a pas
été montré de différence dans l'évolution de la température centrale entre les deux types d'abords
chirurgicaux.
E : faux, à l'état de veille, les patients obèses sont en situation de vasodilatation relative pour
faciliter l'élimination de la chaleur qui est gênée par le pannicule adipeux qui joue un rôle d'isolant
thermique. Les conséquences de l'induction de l'anesthésie sur le tonus vasomoteur sont donc moins
marquées chez ces patients.
2/ Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont exactes ?
Les réponses sont : A, D, E.
A : cette vasoconstriction intéresse principalement les shunts artérioveineux des extrémités (doigts,
orteils, nez). Elle confine la production de chaleur au compartiment central et réduit les pertes vers
l'extérieur, et peut se prolonger plusieurs heures.
B : faux, il est seulement observé une augmentation significative des taux plasmatiques de
noradrénaline et ce, durant les trois premières heures postopératoires.
C : faux, la fréquence de survenue du frisson est d'autant plus élevée que le patient est plus
hypotherme.
D : l'hypothermie altère les mécanismes physiologiques des différentes étapes de l'hémostase,
pouvant ainsi favoriser le saignement chirurgical. À l'inverse, plusieurs études randomisées ont montré
que le maintien de la normothermie en peropératoire permet une réduction statistiquement
significative des besoins transfusionnels.
E : la cause principale semble être une altération de la réponse vasoconstrictive thermorégulatrice.
Le seuil de cette réponse sous anesthésie générale est plus bas chez les patients souffrant d'une
dysautonomie et son délai de réapparition retardé. La phase II, où les pertes de chaleur sont
prédominantes, est donc plus longue et le déficit calorique peropératoire plus important.
1
3/ Les propositions suivantes concernent le traitement de l'hypothermie lors du réveil ;
lesquelles sont exactes ?
Les réponses sont : A, B.
A : la péthidine est plus efficace, à doses équianalgésiques, que la morphine ou le fentanyl dans le
traitement du frisson. La péthidine a la singularité d'abaisser le seuil de déclenchement du frisson à un
niveau nettement inférieur à celui du déclenchement de la vasoconstriction, à la différence des autres
agents de l'anesthésie, morphiniques compris, qui abaissent ces deux seuils de façon comparable. La
dose habituelle est de 25 mg.
B : cette action s'explique par un abaissement du seuil du frisson (≈ - 0,5 °C pour un bolus de
75 µg) plutôt que par une action propre de la clonidine sur le frisson lui-même.
D : faux, schématiquement, une augmentation de 4 °C de la température cutanée équivaut à une
augmentation de 1 °C de la température centrale. Ceci peut expliquer que le réchauffement cutané, par
rayonnement infrarouge ou par convection forcée d'air chaud, n'est efficace que chez des sujets
modérément hypothermes.
4/ Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont exactes ?
Les réponses sont : A, B, E.
A : sous anesthésie générale, la production de chaleur et la consommation d'oxygène sont
diminuées d'environ 30 %.
B : normalement, le seuil de vasoconstriction est de l'ordre de - 0,1 °C et le seuil de déclenchement
des frissons de l'ordre de - 0,4 °C. Sous anesthésie générale, ces seuils sont respectivement de - 2,5 °C
et de - 3,5 °C.
C : faux, sous anesthésie générale, les pertes de chaleur sont augmentées par augmentation de près
de 7 % des pertes d'origine cutanée qui représentent 70 à 80 % des pertes caloriques totales.
D : faux, la phase initiale de diminution de la température centrale est liée à une vasodilatation
périphérique qui entraîne une redistribution de chaleur du compartiment central vers le compartiment
périphérique.
E : ceci est dû principalement à deux mécanismes : la levée de la vasoconstriction dans le territoire
bloqué entraîne une redistribution initiale de chaleur du compartiment central vers le compartiment
périphérique. Il existe aussi un abaissement du seuil de vasoconstriction et de déclenchement des
frissons qui est moins marqué que sous anesthésie générale. D'autre part, quand surviennent les
frissons, ils ne se produisent qu'au niveau des membres supérieurs et ils sont donc moins efficaces car
ils ne concernent qu'une masse musculaire réduite. Ceci explique notamment que, sous anesthésie
rachidienne, le réchauffement est plus long à se produire qu'après anesthésie générale.
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5/ Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont exactes ?
Les réponses sont : B, D.
A : faux, les pertes caloriques liées au réchauffement, par le patient, des gaz inspirés et à leur
humidification ne représentent qu'environ 10 % des pertes caloriques alors que les pertes cutanées
représentent 80 à 90 % des pertes caloriques peropératoires.
C : faux, les normes européennes sont de 40 °C.
D : la production calorique endogène d'un patient sous anesthésie générale est de l'ordre de 70 % de
celle du même patient au repos (100 watts). Or, il faut 35 watts pour réchauffer ce litre de sang.
E : faux, un tel réchauffement nécessite 18 watts, soit le quart de la production calorique d'un
adulte maintenu sous anesthésie générale.
6/ Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont exactes ?
Les réponses sont : A, B, D, E.
A : cela est lié au ralentissement des processus métaboliques lors de l'hypothermie.
B : l'hypothermie renforce l'action des curares non dépolarisants. Ceci est lié à un allongement de
leur durée d'action qui est d'origine pharmacodynamique et qui s'observe avec tous les curares non
dépolarisants. À cela s'ajoute un ralentissement de son élimination plasmatique qui explique que l'effet
de l'hypothermie sur la durée d'action du vécuronium est plus marqué que dans le cas de l’atracurium.
C : faux, à 34 °C, contrairement à ce que l'on observe avec le vécuronium, l'index de récupération
(25-75 %) de l’atracurium n'est pas modifié car cet index dépend uniquement de la vitesse
d'élimination plasmatique du produit. Or, la pharmacocinétique de l'atracurium est indépendante de la
température dans la zone comprise entre 34 °C et 37 °C (réaction d'Hoffman). En revanche,
l'atracurium, comme les autres curares non dépolarisants, a son action renforcée par l'hypothermie, ce
qui est responsable d'un allongement de sa durée d'action.
D : le métabolisme de la plupart des produits de l'anesthésie est ralenti quand il existe une
hypothermie centrale. D'autre part, l'augmentation spontanée de la température centrale est lente, de
l'ordre de 0,5 °C h–1.
E : l'hypothermie diminue en effet l'efficacité de la réponse immunitaire non spécifique, diminue
l'activité bactéricide des phagocytes et augmente la virulence bactérienne.
7/ Les propositions suivantes concernent les opérés de plus de 65 ans ; lesquelles sont
exactes ?
Les réponses sont : B, C, E.
A : faux, chez les sujets âgés, le métabolisme basal est moins élevé que chez les sujets jeunes et la
production de chaleur est donc plus faible.
3
B : pour la raison précédente et pour les raisons qui sont développées dans les deux réponses
suivantes.
C : chez l'adulte, sous anesthésie générale, le seuil de vasoconstriction est abaissé à 34,5 °C. Il est
plus bas de 1 °C chez le sujet âgé.
D : faux, sous anesthésie générale, le seuil de déclenchement des frissons est abaissé à 33,5 °C. Il
est abaissé de 1 °C supplémentaire chez le sujet âgé. C'est parce que le métabolisme basal est plus bas
et le seuil de vasoconstriction et de déclenchement du frisson sont plus abaissés par l'anesthésie
générale que chez le sujet jeune que l'hypothermie peropératoire est plus importante chez le sujet âgé.
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Autoévaluation
Complications respiratoires postopératoires
Questions
1/ Quelles sont les propositions exactes ?
A - la survenue d'une CRPO multiplie la durée de séjour hospitalier par un facteur de quatre par
rapport au groupe sans complication
B - une diminution des réflexes laryngés a été mise en évidence après intubation courte
C - il n'a pas pu être mis en évidence de relation entre la fréquence des complications pulmonaires
postopératoires et l'existence d'une curarisation résiduelle postopératoire en SSPI
D - l'effet dépresseur des agents anesthésiques est plus marqué pour les muscles pharyngés que
pour le muscle diaphragmatique
E - une diminution de calibre de la filière pharyngée est encore observée chez de nombreux patients
après chirurgie digestive, alors que le contrôle de l'activité neuromusculaire par train de quatre montre
une décurarisation presque complète
2/ Quelles sont les propositions exactes ?
A - la pratique de la préoxygénation et de l'induction à FiO2 égale à 1 est associée à la présence de
zones d'atélectasies du parenchyme pulmonaire
B - la pathologie respiratoire obstructive chronique favorise la survenue d'atélectasies en
peropératoire
C - l'âge est un facteur contributif à la survenue d'atélectasies pulmonaires en peropératoire
D - il est clairement démontré que la présence d'une atélectasie est un facteur contributif à la
survenue d'une CRPO
E - la réduction des volumes pulmonaires intéresse non seulement la capacité vitale et la capacité
résiduelle fonctionnelle, mais aussi les débits expirés maximaux et les débits expirés maximaux en
1 seconde
3/ Quelles sont les propositions exactes ?
A - le retour vers des valeurs normales des volumes pulmonaires après chirurgie digestive se fait
environ en 1 à 2 semaines
B - l'incidence des atélectasies postopératoires est directement liée à la méthode utilisée pour les
mettre en évidence
C - l'échographie pulmonaire est actuellement l'outil de référence dans le diagnostic des atélectasies
pulmonaires postopératoires
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D - la fibroscopie bronchique avec aspiration est le traitement le plus pertinent pour traiter une
atélectasie
E - parmi les différentes méthodes de diagnostic bactériologique, l'analyse qualitative d'un
prélèvement de sécrétions trachéales est spécifique mais de sensibilité faible
4/ Quelles sont les propositions exactes ?
A - la durée optimale du traitement des pneumopathies postopératoires est actuellement de 7 jours
B - après chirurgie œsophagienne, la souffrance du greffon gastrique et une éventuelle fistule
anastomotique sont recherchées de principe devant un tableau d'insuffisance respiratoire aiguë fébrile
C - il semble que l'application d'une VS-PEP à des patients hypoxémiques en période
postopératoire de chirurgie digestive diminue la fréquence d'intubation, de survenue d'une
pneumopathie, de sepsis, et la durée d'hospitalisation en soins intensifs
D - l'âge n'est pas un facteur prédictif de survenue d’une CRPO
E - un test de toux positif (toux récurrente après une première toux provoquée) est un facteur
prédictif de survenue de CRPO
5/ Quelle est la proposition exacte ?
A - la maladie asthmatique est un facteur de risque de survenue d’une CRPO
B - le bénéfice de l'arrêt du tabac en termes de CRPO n'est pas immédiat
C - l'optimisation en préopératoire de la fonction ventriculaire gauche réduit le risque de survenue
de CRPO
D - l'obésité est un facteur indépendant de survenue d’une CRPO
E - l'incidence de l'apnée obstructive du sommeil sur les CRPO est élevée
6/ Quelles sont les propositions exactes ?
A - l'alcoolisme chronique est un facteur de risque de survenue de CRPO
B - la survenue d’une insuffisance respiratoire postopératoire peut être le signe révélateur d’une
complication chirurgicale
C - la durée de la chirurgie, à l'exception de la chirurgie cardiaque, influence le risque de CRPO
D - la réalisation d'explorations fonctionnelles respiratoires (EFR) en préopératoire permet de
prédire la survenue de CRPO
E - la présence d'une hypoalbuminémie est un facteur prédictif de survenue d'une CRPO
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Autoévaluation
Complications respiratoires postopératoires
Réponses
1/ Quelles sont les propositions exactes ?
Les réponses sont : A, B, D, E
A - vrai : et par deux par rapport au groupe ayant une complication cardiaque.
B - vrai : cette altération survient aussi après utilisation d'un masque laryngé, excluant une lésion
de la branche afférente de l'arc réflexe trachéal comme mécanisme du trouble laryngé. Le processus
hypothétique serait une stimulation mécanique continue des récepteurs laryngés ou une inhibition de
l'arc réflexe par la stimulation chirurgicale.
C - faux : ceci a été retrouvé chez des patients âgés opérés de chirurgie digestive.
D - vrai : cet effet est dose-dépendant et conduit à une diminution du calibre des voies aériennes
supérieures à l'inspiration, voire à une obstruction. Il peut ainsi persister en période postopératoire
immédiate une menace sur la perméabilité des voies aériennes supérieures, dépendante de la
concentration résiduelle d'agent anesthésique.
2/ Quelles sont les propositions exactes ?
Les réponses sont : A, E
A - vrai : et d’autant plus que la FiO2 est élevée.
D - faux : si une relation causale existe entre la présence d'atélectasies et des effets secondaires tels
qu'une diminution de compliance pulmonaire, une baisse de l'oxygénation sanguine, une augmentation
des résistances vasculaires pulmonaires, et le développement de lésions inflammatoires, la
responsabilité de ces condensations dans les CRPO reste à établir.
3/ Quelles sont les propositions exactes ?
Les réponses sont : A, B
A - vrai : les facteurs d'amplification de cette réduction des volumes pulmonaires sont une chirurgie
proche du diaphragme, une chirurgie par laparotomie, une obésité associée.
B - vrai : quand elles sont recherchées systématiquement par tomodensitométrie pulmonaire, elles
sont observées dans 85 % des cas après chirurgie abdominale, et 100 % après chirurgie thoracique.
Cette incidence diminue de moitié quand c'est une hypoxémie qui fait pratiquer une radiographie
pulmonaire. Elle peut même passer complètement inaperçue, et rester une entité purement
radiologique.
C - faux : la tomodensitométrie est actuellement l'outil de référence. Cependant l'échographie se
révèle un outil très pertinent pour les condensations pulmonaires des zones déclives, en particulier les
1
zones rétrocardiaques du poumon gauche qui passent volontiers inaperçues à la simple radiographie
pulmonaire.
D - faux : la bronchoscopie avec aspiration n'a pas d'avantage démontré dans le traitement des
atélectasies sur la kinésithérapie. Les moyens à disposition pour traiter une atélectasie sont donc la
kinésithérapie associant le drainage postural, les aspirations après manœuvres de désencombrement, la
spirométrie incitative, les insufflations pulmonaires maximales, la ventilation en pression positive
intermittente et enfin la bronchoscopie avec aspiration.
4/ Quelles sont les propositions exactes ?
Les réponses sont : B, C, E
5/ Quelle est la proposition exacte ?
La réponse est : B
A - faux : l'incidence des CRPO n'est pas plus élevée chez les patients asthmatiques
comparativement à l'ensemble des patients sans facteur de risque.
B - vrai : une abstinence de 5 à 8 semaines est nécessaire. Ce délai apparaît logique quand on sait
que l'augmentation du volume de sécrétions bronchiques induite par le tabac persiste après son arrêt,
que la récupération des fonctions de défense immunitaire du poumon alvéolaire est retardée, ainsi que
celle de la fonction de clairance ciliaire.
C - faux : aucune étude ne permet d'affirmer que l'optimisation préopératoire de la fonction
cardiaque diminue ce risque.
E - faux : si le rôle de la présence d'un syndrome d'apnée du sommeil dans la difficulté de gestion
des voies aériennes supérieures est bien connu, son incidence sur les CRPO est incertaine.
6/ Quelles sont les propositions exactes ?
Les réponses sont : A, B, C, E
A - vrai : le rôle causal de l'intoxication chronique est fortement suggéré par la diminution de la
fréquence de CRPO observée après arrêt de l'intoxication 1 mois avant l'acte chirurgical. La
modification de l'immunité induite par l'absorption chronique serait le mécanisme explicatif.
C - vrai : avec un seuil autour de 3 heures.
D - faux : les EFR (comme la gazométrie artérielle) n'ajoutent pas d'information supplémentaire à
l'analyse du risque de CRPO par rapport à l'examen clinique.
E - vrai : l'albuminémie est un meilleur marqueur de risque que les index anthropométriques
nutritionnels, car elle représente l'effet de l'agression pathologique sur la déplétion
protéinoénergétique.
2
Autoévaluation
Nausées et vomissements postopératoires
Questions
1/ Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont exactes ?
A - les afférences vers le centre du vomissement passent exclusivement par une zone gâchette
chémosensible (chemoreceptive trigger zone ou CTZ)
B - plus de 30 % des patients opérés en chirurgie ambulatoire ont des nausées et des vomissements
postopératoires (NVPO)
C - les NVPO peuvent durer plusieurs jours
D - les facteurs de risque des nausées isolées sont strictement les mêmes que ceux à l'origine de
NVPO
E - les NVPO surviennent pour moitié après la 6e heure postopératoire
2/ Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont exactes ?
A - la chirurgie gynécologique expose particulièrement aux NVPO
B - l'inexpérience du chirurgien a été identifiée en tant que facteur de risque de NVPO
C - certains antibiotiques exposent aux NVPO
D - la durée d'action des analgésiques centraux n'intervient pas dans leur potentiel émétogène
E - l'antagonisation de la curarisation augmente l'incidence de NPVO
3/ Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont exactes ?
A - les anesthésies intraveineuses totales sont plus émétisantes que les anesthésies par inhalation
B - après anesthésie locorégionale, le risque émétique est similaire à celui observé après anesthésie
générale
C - dans le score simplifié d'Apfel, les facteurs de risque de NVPO identifiés sont : le sexe féminin,
le statut de non-fumeur, les antécédents de NVPO ou de mal des transports, l'administration de
morphiniques en postopératoire
D - pour la prophylaxie des NVPO, la plupart des études comparant les antagonistes des récepteurs
5– HT3 conclut à la supériorité du dolasétron sur l'ondansétron
E - les principaux effets secondaires des antagonistes des récepteurs 5-HT3 sont des manifestations
extrapyramidales
4/ Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont exactes ?
A - pour ce qui concerne l'ondansétron, la dose appropriée en prévention comme en traitement des
NVPO est de 4 mg par voie intraveineuse
B - un métabolisme accéléré de l'ondansétron pourrait expliquer que certains patients ne répondent
pas à cette thérapeutique
C - des taux de réponse équivalents sont obtenus avec des doses moindres lorsque les sétrons sont
injectés juste avant le réveil anesthésique plutôt qu'en début d'intervention
D - l'effet antiémétique du dropéridol est surtout net en cas d'association avec le propofol
E - il a été montré que le dropéridol n'est efficace dans la prévention des NVPO que chez les
femmes
5/ Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont exactes ?
A - en chirurgie laparoscopique ambulatoire, 5 mg de dexaméthasone assurent une prévention plus
efficace que 10 mg de métoclopramide
B - la dexaméthasone à la dose de 8 mg possède un effet prophylactique du même ordre que celui
de l'ondansétron
C - les benzamides n'ont pas démontré leur efficacité
D - une concentration de l’oxygène dans l’air inspiré (FiO2) de 80 % durant l'intervention et
maintenue 2 heures en salle de surveillance postinterventionnelle (SSPI) permet de réduire l'incidence
des NVPO de moitié au décours de colectomies
E - l'hydratation préopératoire n'a pas d'effet sur l’incidence des NVPO
6/ Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont exactes ?
A - l'éphédrine (0,5 mg kg–1 intramusculaire) a montré un effet antiémétique prophylactique
équivalent à celui du dropéridol (0,04 mg kg–1 intramusculaire)
B - la forme orale lyophylisée de l'ondansétron a une cinétique d'action comparable à celle de la
voie intraveineuse
C - une stratégie multimodale de prévention des NVPO est efficace
D - le dropéridol est efficace pour la prévention des NVPO associés à l’analgésie contrôlée par le
patient (PCA) à la morphine
E - les sétrons ne semblent pas supérieurs aux autres antiémétiques dans la prévention des effets
émétisants de la PCA à la morphine
Autoévaluation
Nausées et vomissements postopératoires
Réponses
1/ Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont exactes ?
Les réponses sont : B, C, E
A. Les afférences vers le centre du vomissement passent en partie, mais non exclusivement, par la
CTZ.
B. Les NVPO sont une des causes principales de réadmission inopinée après chirurgie ambulatoire.
C. C'est pourquoi une évaluation sur 24 heures est insuffisante pour connaître l'incidence réelle du
phénomène.
D. Certains facteurs de risque tels que le sexe féminin, l'absence de tabagisme, l'anesthésie
générale, sont simultanément prédictifs des nausées et des vomissements, tandis que les antécédents de
migraine et certains types de chirurgie sont associés à la survenue de nausées sans vomissement.
2/ Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont exactes ?
Les réponses sont : A, B, C
A. Il en est de même pour les laparoscopies, les lithotripsies, la chirurgie ophtalmologique, la
chirurgie otorhinolaryngologique, les interventions sur la thyroïde, les chirurgies plastique et
orthopédique.
C. Notamment les imidazolés ou des macrolides comme l'érythromycine qui possède une activité
motiline-like.
3/ Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont exactes ?
La réponse est : C
A. C’est l'inverse
B. Pour les anesthésies locorégionales, le risque émétique semble moins important qu'au décours
des anesthésies générales.
C. Ce score a été établi chez des patients adultes ayant bénéficié d'une anesthésie par inhalation.
L'incidence des NVPO croît avec le nombre de facteurs associés chez la même personne. Une
prophylaxie est préconisée si deux facteurs ou plus sont présents.
D. Les études concluent généralement à l'équivalence des molécules pour la prophylaxie.
E. Les manifestations extrapyramidales sont observées avec les fortes doses de benzamides. Les
principaux effets secondaires des antagonistes des récepteurs 5-HT3 sont les maux de tête,
l'augmentation du taux des enzymes hépatiques, la constipation et des sensations de flush.
4/ Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont exactes ?
Les réponses sont : A, B, C, E
B. Un des mécanismes probables de cet échec serait le métabolisme extrêmement rapide du
médicament par le système du cytochrome P450 et plus spécifiquement par l'enzyme 2D6.
C. Par exemple, 12,5 mg de dolasétron injectés en fin d'anesthésie procurent un bénéfice
comparable à 50 mg administrés avant l'induction.
D. Il a été rapporté une augmentation de l'incidence des NVPO au décours des anesthésies au
propofol lorsqu'une prophylaxie est instaurée par du dropéridol.
5/ Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont exactes ?
Les réponses sont : A, B, C, D
B. L'association des deux médicaments est significativement plus puissante que chacun d'entre eux.
Par ailleurs, la dexaméthasone semble avoir un intérêt spécifique dans la prévention des nausées, ce
qui justifie son association à l'ondansétron.
C. Une méta-analyse conclut à l'inefficacité de ces médicaments dans la prise en charge des NVPO.
L'escalade des doses expose à la survenue de leurs effets secondaires extrapyramidaux.
D. Ce résultat est attribué à une meilleure oxygénation intestinale associée à une moindre libération
de sérotonine.
E. Les mécanismes de l'effet de l'hydratation sur les NVPO restent inconnus. Il semble exister une
hypoperfusion périopératoire de la muqueuse gastrique et intestinale et l'ischémie résultante pourrait
augmenter la libération de sérotonine.
6/ Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont exactes ?
Les réponses sont : A, C, D
A. Le potentiel hypertenseur de ce sympathicomimétique indirect peut cependant être un
inconvénient. Par ailleurs, l'effet antiémétique n'est pas retrouvé dans la population pédiatrique, même
pour des doses allant jusqu'à 1 mg kg–1 intramusculaire.
B. L'efficacité, la cinétique et la tolérance sont identiques à celles de la forme orale.
E. Les sétrons sont supérieurs aux autres antiémétiques. Ils n'ont cependant pas encore
l'autorisation de mise sur le marché pour cette indication.
Autoévaluation
Troubles du rythme cardiaque périopératoires
Questions
1/ Indiquer la (ou les) réponse(s) exacte(s) :
A - en chirurgie thoracique, l'incidence des troubles du rythme (TDR), dépistés par un
enregistrement continu de l'électrocardiogramme par méthode de Holter, est d'environ 30 %
B - les tachycardies chroniques peuvent être responsables d'une cardiomyopathie avec insuffisance
cardiaque
C - toute arythmie cardiaque survenant en postopératoire doit être traitée
D - la survenue d'un TDR périopératoire doit, de principe, faire rechercher et corriger une
cardiomyopathie sous-jacente
E - les cellules qui assument le rôle de pacemaker myocardique permettent de réguler la
contractilité myocardique du cœur à l'aide de mécanismes physiologiques qui sont identiques quelle
que soit leur localisation dans le myocarde
2/ Indiquer la (ou les) réponse(s) exacte(s) :
A - le potentiel d'action comprend 3 phases
B - l'activation électrique du ventricule commence par la face droite du septum interventriculaire
C - les TDR périopératoires sont la conséquence d'une anomalie de l'impulsion et/ou de la
conduction de l'activité électrique cardiaque
D - la bradycardie est définie par une fréquence inférieure à 40 battements par minute (bpm)
E - on parle d'arythmie sinusale respiratoire quand l'intervalle entre deux ondes P varie de moins de
10 % avec la respiration
3/ Indiquer la (ou les) réponse(s) exacte(s) :
A - une variation entre ondes P de même type, mais non reliée à la respiration, doit être considérée
comme anormale
B - une variation de plus de 20 ms de l'intervalle RR au cours d'une tachycardie avec des
complexes QRS élargis et monomorphes doit faire évoquer une fibrillation atriale
C - chez l'adulte sain au repos, l'intervalle PR est constant avec une durée allant de 0,11 à 0,21
seconde
D - on observe davantage d'extrasystoles ventriculaires présentant une morphologie de bloc de
branche gauche que de bloc de branche droit
E - la quinidine peut induire des torsades de pointe
4/ Indiquer la (ou les) réponse(s) exacte(s) :
A - l'effet proarythmique de la classe IA doit impérativement être stoppé 48 heures avant
l'anesthésie
B - les antiarythmiques de la classe IA doivent impérativement être arrêtés 48 heures avant
l'anesthésie
C - les antiarythmiques de classe IB bloquent les canaux sodium (Na+ ) en position fermée
D - la lidocaïne est couramment utilisée pour le traitement des arythmies ventriculaires liées à un
allongement de l'intervalle QT
E - l'utilisation de la lidocaïne comme antiarythmique implique l'administration d'une dose de
charge avec un relais par une perfusion continue
5/ Indiquer la (ou les) réponse(s) exacte(s) :
A - les antiarythmiques de classe IC, tels que la flécaïnide, sont très efficaces sur les TDR
ventriculaires
B - l'amiodarone a la particularité d'associer l'effet des quatre classes de Vaughan-Williams
C - l'amiodarone possède des propriétés antiarythmiques exclusivement à l'étage ventriculaire
D - la défaillance cardiaque observée chez l'insuffisant cardiaque lors de l'administration
intraveineuse trop rapide d'amiodarone est liée en partie au solvant contenu dans l'ampoule
E - lors des intoxications à la digoxine, on peut observer quasiment tous les types d'arythmie
cardiaque
6/ Indiquer la (ou les) réponse(s) exacte(s) :
A - le sulfate de magnésium est indiqué dans la prise en charge des torsades de pointe avec
allongement de l'intervalle QT
B - par opposition à la cardioversion, la défibrillation est un choc électrique synchronisé
C - lors de la délivrance d'un choc électrique, l'intensité minimale efficace doit être recherchée afin
de limiter le risque de lésion myocardique
D - l'un des TDR les plus fréquents en présence d'agents anesthésiques volatils est la dissociation
atrioventriculaire isorythmique
E - la dose arythmogène d'adrénaline est la même pour tous les agents anesthésiques volatils
7/ Indiquer la (ou les) réponse(s) exacte(s) :
A - au cours de la période opératoire, les bradycardies associées à une dysfonction du nœud sinusal
sont le plus souvent transitoires
B - les salves de tachycardie atriale doivent impérativement être traitées
C - au cours du syndrome de Wolff-Parkinson-White, les tachyarythmies sont dues dans 80 % des
cas à une fibrillation atriale
D - la fibrillation atriale représente à 40 à 50 % des tachycardies supraventriculaires postopératoires
E - au cours de la fibrillation atriale non traitée, la fréquence ventriculaire peut atteindre 120 à
200 bpm
8/ Indiquer la (ou les) réponse(s) exacte(s) :
A - la mise en place d'un traitement anticoagulant, 3 à 4 semaines avant une cardioversion, est
recommandée pour la fibrillation atriale datant de plus de 4 jours
B - la procaïnamide permet de convertir en rythme sinusal plus de 80 % des flutters atriaux
C - les antiarythmiques eux-mêmes sont la cause la plus fréquente de syndrome du QT long acquis
D - la fibrillation ventriculaire est la première cause de mort subite en postopératoire
E - devant une tachycardie ventriculaire monomorphe, on parle de flutter ventriculaire si la
fréquence est supérieure à 150 bpm
Autoévaluation
Troubles du rythme cardiaque périopératoires
Réponses
1/ Indiquer la (ou les) réponse(s) exacte(s) :
Les réponses sont : B, D, E
Commentaires :
A - faux : l'incidence des TDR est proche de 90 %.
D - vrai : de même, la prise en charge thérapeutique du trouble du rythme devra nécessairement
comprendre le traitement de la cardiopathie sous-jacente.
2/ Indiquer la (ou les) réponse(s) exacte(s) :
La réponse est : C
Commentaires :
A - faux : le potentiel d'action comprend 5 phases.
B - faux : l'activation ventriculaire débute par la face gauche du septum interventriculaire.
D - faux : la bradycardie est définie par une fréquence inférieure à 60 bpm. Cependant il faut
toujours replacer la fréquence dans son contexte. Ainsi, une fréquence de 40 bpm est considérée
comme normale chez l'athlète et une fréquence à 100 bpm au cours du sommeil peut traduire une
anomalie.
3/ Indiquer la (ou les) réponse(s) exacte(s) :
Les réponses sont : A, B, C et E
Commentaires :
A - vrai : elle est l'expression d'une dysfonction sinusale, d'un effet de l'âge ou d'une intoxication
digitalique.
D - faux : on observe davantage d'extrasystoles ventriculaires présentant une morphologie de bloc
de branche droit car la période réfractaire de la branche droite du faisceau de His est plus longue que
celle de la branche gauche.
4/ Indiquer la (ou les) réponse(s) exacte(s) :
La réponse est : E
Commentaires :
B - faux : les antiarythmiques de classe IA (quinidine, procaïnamide, disopyramide) peuvent être
poursuivis jusqu'à l'anesthésie.
C - faux : les substances de cette classe bloquent les canaux Na+ en position ouverte et inactivée
(lidocaïne, mexilétine et tocaïnide).
E - vrai : pour obtenir des taux plasmatiques efficaces entre 1,5 et 5 µg l–1, il faut administrer une
dose de charge de 1 à 1,5 mg kg–1 suivie d'une perfusion continue de 1,5 à 4 mg min–1.
5/ Indiquer la (ou les) réponse(s) exacte(s) :
Les réponses sont : B, D et E
Commentaires :
A - faux : ces substances sont peu efficaces sur les troubles du rythme d'origine ventriculaire et leur
toxicité est élevée
C - faux : l'amiodarone possède des propriétés antiarythmiques contre les troubles du rythme de
tous les étages.
D - vrai : le solvant de l'amiodarone est histaminolibérateur et vasodilatateur. Les injections doivent
donc se faire lentement avec un premier bolus de 5 mg kg–1 en 30 minutes suivi d'une perfusion
continue jusqu'à 10-15 mg kg–1 j–1 à la seringue autopulsée.
6/ Indiquer la (ou les) réponse(s) exacte(s) :
Les réponses sont : A, C et D
Commentaires :
C - vrai : ainsi, un choc électrique externe de 25-50 J (5-20 J en interne) mettra fin à la majorité des
tachycardies supraventriculaires et ventriculaires. En revanche, 50-200 J seront nécessaires pour
mettre fin à une fibrillation ou un flutter atrial et 200-360 J pour une fibrillation ventriculaire car elle
concerne une plus grande quantité de myocarde.
D - vrai : cette anomalie est due à une dépression directe du nœud sinoatrial par les agents
halogénés et à une stimulation du nœud atrioventriculaire par le système sympathique.
7/ Indiquer la (ou les) réponse(s) exacte(s) :
Les réponses sont : A et E
Commentaires :
A - vrai : ces anomalies sont le plus souvent transitoires et ont pour origine un événement extérieur
qui vient déséquilibrer la fonction sinusale (laryngoscopie, anesthésie rachidienne ou péridurale,
stimulation chirurgicale, etc.) ou l'effet des agents anesthésiques sur le tissu nodal et périnodal. La
prise en charge de ce type d'arythmie est justifiée en cas de retentissement hémodynamique.
B - faux : les salves de tachycardie atriale ne requièrent le plus souvent aucun traitement. Lorsque
la tachycardie est soutenue et/ou mal tolérée, on utilise un bêtabloquant ou un inhibiteur calcique
bradycardisant.
C - faux : au cours du syndrome de Wolff-Parkinson-White, les tachyarythmies sont dues dans
80 % des cas à un faisceau accessoire de réentrée, dans 15-30 % à une fibrillation atriale et dans 5 % à
un flutter atrial. De 90 à 95 % des faisceaux accessoires de réentrée sont du type orthodromique.
D - faux : ce trouble du rythme représente plus de 90 % des tachycardies supraventriculaires
postopératoires.
8/ Indiquer la (ou les) réponse(s) exacte(s) :
Les réponses sont : A, C et D
Commentaires :
B - faux : la procaïnamide ne convertit que 20 % des flutters en rythme sinusal.
D - vrai : son incidence est de 0,62 % de l'ensemble des complications de l'anesthésie générale. Sa
prise en charge repose sur le choc électrique (200 à 300 J) qui doit être délivré en urgence ainsi que sur
l'administration de lidocaïne, de procaïnamide ou de brétylium, ainsi que d'amiodarone, afin de
prévenir les récidives. L'amiodarone est supérieure à la lidocaïne dans la prise en charge de la
fibrillation ventriculaire réfractaire au choc électrique externe.
E - faux : on parle de flutter ventriculaire si la fréquence est supérieure à 250 bpm.
Autoévaluation
Aspects spécifiques de l’anesthésie en chirurgie abdominale par laparotomie de l’adulte
Questions
1/ Les affirmations suivantes sont-elles vraies ou fausses ?
A - le liquide péritonéal est soumis à un flux constant, de direction caudale, qui l’amène vers le cul-de-sac de
Douglas
B - chez l’adulte, le débit sanguin splanchnique total est estimé entre 1 et 2,4 l min-1
C - le péritoine pariétal antérieur est innervé par les six derniers nerfs intercostaux
D - le péritoine se comporte comme une membrane semi-perméable, ce qui permet un échange bilatéral
d’ions et de liquides
E - la capacité d’absorption de l’eau par le péritoine est de 17 ml h-1
2/ Les affirmations suivantes sont-elles vraies ou fausses ?
A - les substances absorbées par le péritoine sont essentiellement véhiculées via le système cave
B - les « taches laiteuses » décrites par Ranvier sur le grand épiploon correspondent à des agrégats de
leucocytes périvasculaires
C - les capacités d’absorption et d’élimination des bactéries par le grand épiploon sont faibles
D - lors d’une péritonite, le grand épiploon permet la migration d’une grande quantité de macrophage vers la
cavité péritonéale
E - la laparotomie médiane entraîne moins d’éventrations que les incisions transversales de l’abdomen
3/ Les affirmations suivantes sont-elles vraies ou fausses ?
A - le drainage type Mikulicz est un drainage par capillarité
B - l’incidence des complications respiratoires postopératoires est plus faible chez les patients porteurs d’une
sonde d’aspiration nasogastrique
C - le premier jour, après une chirurgie sus-mésocolique, la capacité vitale (CV) et le volume expiratoire
maximal par seconde (VEMS) sont diminués de 12 à 20 %
D - après une chirurgie sus-mésocolique, la dysfonction diaphragmatique persiste pendant 7 jours environ
E - la taille des incisions chirurgicales en chirurgie sus-mésocolique joue un rôle majeur dans la survenue des
troubles de la mécanique ventilatoire
4/ Les affirmations suivantes sont-elles vraies ou fausses ?
A - en chirurgie sous-mésocolique, le VEMS et la CV diminuent en postopératoire immédiat de 30 à 40 %
environ
B - la fréquence des complications respiratoires postopératoires est proportionnelle à la distance entre le
diaphragme et l'incision chirurgicale
C - en chirurgie sus-mésocolique, la fréquence des complications respiratoires « tout-venant » se situe entre 0
et 5 %
D - après chirurgie abdominale par laparotomie, l'estomac reprend plus vite une activité motrice normale que
le grêle
E - la durée de l'iléus postopératoire est indépendante de l'intensité de l'agression chirurgicale
5/ Les affirmations suivantes sont-elles vraies ou fausses ?
A - les opiacés altèrent principalement la mobilité du grêle
B - le cisapride, agoniste des récepteurs de la sérotonine (5-HT4), est la seule molécule à avoir prouvé son
effet sur l'iléus postopératoire
C - le cisapride peut être responsable, sur l'électrocardiogramme, d'un allongement du QT
D - l'érythromycine est un antagoniste des récepteurs à la motiline
E - utilisé en monothérapie, l'ondansétron est plus efficace que le dropéridol pour réduire l'incidence des
nausées et vomissements postopératoires
6/ Les affirmations suivantes sont-elles vraies ou fausses ?
A - en cancérologie digestive, 5 à 10 % des patients sont dénutris
B - afin d'éviter la sélection de souches bactériennes résistantes, les antibiotiques utilisés en prophylaxie
doivent être les mêmes que ceux utilisés en traitement curatif
C - en chirurgie par laparotomie, la fréquence de l'hypothermie postopératoire est de l'ordre de 40 à 60 %
D - il n'existe aucune différence dans la fréquence des désunions anastomotiques entre les patients recevant
une analgésie péridurale postopératoire et ceux recevant une analgésie par dérivés morphiniques
E - l'analgésie péridurale lombaire est plus efficace que l'analgésie péridurale thoracique pour diminuer la
douleur postopératoire après chirurgie abdominale par laparotomie médiane
Autoévaluation
Aspects spécifiques de l’anesthésie en chirurgie abdominale par laparotomie de l’adulte
Réponses
1/
A - le liquide péritonéal est soumis à un flux constant, de direction caudale, qui l’amène vers le cul-desac de Douglas
La réponse est : faux. Le liquide est soumis à un flux constant, de direction céphalique, qui l'amène vers la
région sous-diaphragmatique
B - chez l’adulte, le débit sanguin splanchnique total est estimé entre 1 et 2,4 l min-1
La réponse est : vrai
C - le péritoine pariétal antérieur est innervé par les six derniers nerfs intercostaux
La réponse est : vrai. Toute irritation du péritoine pariétal antérieur déclenche une douleur éventuellement
accompagnée d'une contracture musculaire si le stimulus est intense
D - le péritoine se comporte comme une membrane semi-perméable, ce qui permet un échange
bilatéral d’ions et de liquides
La réponse est : vrai. Cette propriété, qui concerne essentiellement le péritoine viscéral, est utilisée lors de la
dialyse péritonéale
E - la capacité d’absorption de l’eau par le péritoine est de 17 ml h-1
La réponse est : faux. La capacité d'absorption est en moyenne de 52 ml h-1, mais elle peut augmenter lors de
l'inflammation
2/
A - les substances absorbées par le péritoine sont essentiellement véhiculées via le système cave
La réponse est : faux. Les substances absorbées par le péritoine sont essentiellement véhiculées via le
système porte (50 %), cave (33 %) et le canal thoracique (17 %)
B - les « taches laiteuses » décrites par Ranvier sur le grand épiploon correspondent à des agrégats de
leucocytes périvasculaires
La réponse est : vrai
C - les capacités d’absorption et d’élimination des bactéries par le grand épiploon sont faibles
La réponse est : faux
D - lors d’une péritonite, le grand épiploon permet la migration d’une grande quantité de macrophage
vers la cavité péritonéale
La réponse est : vrai. Les différents médiateurs de l'inflammation, sécrétés par les cellules mésothéliales,
activent les macrophages présents dans les taches laiteuses et favorisent la venue des neutrophiles provenant de
la circulation systémique ; par ailleurs, le débit sanguin local est capable d'augmenter et d'accélérer les échanges
E - la laparotomie médiane entraîne moins d’éventrations que les incisions transversales de l’abdomen
La réponse est : faux. C'est l'inverse
3/
A - le drainage type Mikulicz est un drainage par capillarité
La réponse est : vrai
B - l’incidence des complications respiratoires postopératoires est plus faible chez les patients porteurs
d’une sonde d’aspiration nasogastrique
La réponse est : faux
C - le premier jour, après une chirurgie sus-mésocolique, la capacité vitale (CV) et le volume
expiratoire maximal par seconde (VEMS) sont diminués de 12 à 20 %
La réponse est : faux. La CV et le VEMS sont diminués de 45 à 70 % et ce, même chez des sujets
antérieurement indemnes de maladie respiratoire
D - après une chirurgie sus-mésocolique, la dysfonction diaphragmatique persiste pendant 7 jours
environ
La réponse est : vrai. Le mécanisme principal de cette dysfonction diaphragmatique serait une inhibition
réflexe dont le point de départ pourrait se situer au niveau des différences viscérales diaphragmatiques
E - la taille des incisions chirurgicales en chirurgie sus-mésocolique joue un rôle majeur dans la
survenue des troubles de la mécanique ventilatoire
La réponse est : faux
4/
A - en chirurgie sous-mésocolique, le VEMS et la CV diminuent en postopératoire immédiat de 30 à
40 % environ
La réponse est : vrai
B - la fréquence des complications respiratoires postopératoires est proportionnelle à la distance entre
le diaphragme et l'incision chirurgicale
La réponse est : faux. La fréquence des complications respiratoires postopératoires est inversement
proportionnelle à la distance entre le diaphragme et l'incision chirurgicale
C - en chirurgie sus-mésocolique, la fréquence des complications respiratoires « tout-venant » se situe
entre 0 et 5 %
La réponse est : faux. Selon les études et les critères diagnostiques retenus, la fréquence des complications
respiratoires varie entre 20 et 70 %
D - après chirurgie abdominale par laparotomie, l'estomac reprend plus vite une activité motrice
normale que le grêle
La réponse est : faux. Le grêle est le premier à reprendre une activité normale (6-12 h postopératoires), puis
l'estomac (12 à 24 h) et enfin, le côlon et le rectum (3e au 5e jour)
E - la durée de l'iléus postopératoire est indépendante de l'intensité de l'agression chirurgicale
La réponse est : faux
5/
A - les opiacés altèrent principalement la mobilité du grêle
La réponse est : faux. Les opiacés altèrent principalement la mobilité du côlon. La quantité totale de
morphine est corrélée au délai de réapparition des gaz
B - le cisapride, agoniste des récepteurs de la sérotonine (5-HT4), est la seule molécule à avoir prouvé
son effet sur l'iléus postopératoire
La réponse est : vrai
C - le cisapride peut être responsable, sur l'électrocardiogramme, d'un allongement du QT
La réponse est : vrai. C'est pourquoi il n'est plus utilisé en routine et a été retiré du marché dans certains pays
D - l'érythromycine est un antagoniste des récepteurs à la motiline
La réponse est : faux. L'érythromycine est un agoniste des récepteurs à la motiline. Sa supériorité n'a pas été
démontrée sur la durée de l'iléus postopératoire par rapport au placebo
E - utilisé en monothérapie, l'ondansétron est plus efficace que le dropéridol pour réduire l'incidence
des nausées et vomissements postopératoires
La réponse est : faux
6/
A - en cancérologie digestive, 5 à 10 % des patients sont dénutris
La réponse est : faux. La fréquence de dénutrition est plus proche de 30 %
B - afin d'éviter la sélection de souches bactériennes résistantes, les antibiotiques utilisés en
prophylaxie doivent être les mêmes que ceux utilisés en traitement curatif
La réponse est : faux
C - en chirurgie par laparotomie, la fréquence de l'hypothermie postopératoire est de l'ordre de 40 à
60 %
La réponse est : vrai. Cette hypothermie doit être prévenue. Le maintien d'une température corporelle
supérieure à 36 °C diminuerait la fréquence des abcès de paroi après chirurgie colique réglée
D - il n'existe aucune différence dans la fréquence des désunions anastomotiques entre les patients
recevant une analgésie péridurale postopératoire et ceux recevant une analgésie par dérivés morphiniques
La réponse est : vrai
E - l'analgésie péridurale lombaire est plus efficace que l'analgésie péridurale thoracique pour
diminuer la douleur postopératoire après chirurgie abdominale par laparotomie médiane
La réponse est : faux
Autoévaluation
Spécificités de l’anesthésie en chirurgie abdominale de l’adulte
par laparoscopie
Questions
Affirmations vraies ou fausses
1/
A - La mise en place d’une pression positive expiratoire de 5 cmH2O améliore l’oxygénation.
B - Le masque laryngé peut être utilisé.
C - Chez des patients sains, la pression partielle de CO2 dans l’air de fin d’expiration (PetCO2) est
une approximation assez bonne de la PaCO2.
D - L’utilisation du protoxyde d’azote est formellement contre-indiquée.
E - Une diffusion du CO2 extrapéritonéal, notamment cutanée, se produit dans 25 à 30 % des cas.
2/
A - Une diminution de l’amplitude des complexes QRS dans toutes les dérivations de l’ECG peut
être un signe révélateur précoce de la survenue d’un pneumothorax.
B - L’effet analgésique de l’instillation intrapéritonéale d’anesthésiques locaux après
cholécystectomie sous laparoscopie a été clairement démontré.
C - Le réchauffement du CO2 insufflé permet de diminuer les douleurs postopératoires après
chirurgie laparoscopique.
D - Les nausées et vomissements postopératoires (NVPO) sont une complication rare de la
chirurgie laparoscopique.
E - L’utilisation prophylactique des antagonistes des récepteurs 5-HT3, comme l’ondansétron, ne
permet pas de réduire l’incidence des NVPO après cholécystectomie sous cœlioscopie.
3/
A - L’incidence d’embolie pulmonaire grave après cholécystectomie laparoscopique est supérieure
à celle observée après chirurgie par laparotomie.
B - Le bénéfice d’une technique laparoscopique pour la cure de hernie inguinale est clairement
démontré.
C - L’insufflation de CO2 en prépéritonéal lors de la cure de hernie inguinale s’accompagne d’une
résorption moins importante du CO2.
D - Par voie laparoscopique, l’intervention la plus utilisée pour traiter le reflux gastroœsophagien
est celle de Nissen.
E - Les complications de la chirurgie laparoscopique de longue durée sont essentiellement liées à la
position sur la table d’opération et à l’hypothermie.
Autoévaluation
Spécificités de l’anesthésie en chirurgie abdominale de l’adulte
par laparoscopie
Réponses
1/
A - Vrai.
B - Faux : le masque laryngé a été utilisé au cours de la chirurgie laparoscopique gynécologique où
il a été montré qu’il n’existait pas d’augmentation de reflux. Cela ne peut être extrapolé à la chirurgie
sus-mésocolique où il existe un risque certain de régurgitation passive du contenu gastrique.
C - Vrai : en revanche, chez les patients présentant une pathologie cardiopulmonaire, la relation
entre la PaCo2 et la PetCO2 n’est plus valable.
D - Faux.
E - Faux : une diffusion du CO2 extrapéritonéal se produit dans environ 0,4 à 2 % des cas.
2/
A - Vrai.
B - Faux : l’effet analgésique de l’instillation intrapéritonéale d’anesthésiques locaux après
cholécystectomie laparoscopique, est controversé. En revanche, une infiltration des sites d’incision des
trocarts ainsi qu’une administration péritonéale réduisent de façon significative la douleur pariétale,
les nausées postopératoires précoces et la consommation de morphine, mais n’a pas d’effet sur la
douleur viscérale et la douleur projetée au niveau de l’épaule.
C - Faux.
D - Faux : l’incidence rapportée peut aller jusqu’à 48 %.
E - Faux.
3/
A - Faux.
B - Faux.
C - Faux : c’est l’inverse.
D - Vrai.
E - Vrai.
Autoévaluation
Anesthésie et réanimation pour les actes chirurgicaux, endoscopiques et
de radiologie interventionnelle sur les voies biliaires
Questions
1/ Indiquez vrai ou faux :
A - certains agents anesthésiques modifient le tonus des voies biliaires
B - après 50 ans, l'incidence de la lithiase biliaire est dans la population générale de 66 % dans les
pays occidentaux
C - la lithiase pigmentaire par excès de bilirubine libre est la principale cause de lithiase biliaire
chez l'adulte
D - la lithiase de la voie biliaire principale représente 50 % des lithiases biliaires
E - la cholécystite aiguë alithiasique est généralement la conséquence d'un bas débit sanguin local
2/ Indiquez vrai ou faux :
A - la cholestérolose est une tumeur maligne de la paroi vésiculaire
B - la présence d'un ictère en préopératoire est associée à une plus grande incidence d'insuffisance
rénale en postopératoire
C - la présence d'un ictère en préopératoire est associée à un risque de surmortalité de l'ordre de
16 % environ
D - en cas d'interruption du flux biliaire, les acides et sels biliaires ne peuvent plus inhiber les
phénomènes de translocation et d'endotoxinémie engendrés par les bactéries à Gram négatif du tube
digestif
E - les halogénés majorent l'augmentation de pression de passage dans le cholédoque liée au
fentanyl
3/ Indiquez vrai ou faux :
A - les neuroleptiques augmente la pression dans le cholédoque
B - les hypnotiques diminuent la pression dans le cholédoque
C - l'hypertonie des voies biliaires peut être traitée efficacement par l'administration d'un dérivé
nitré
D - le métabolisme du propofol est fortement modifié en présence d'une insuffisance hépatique
E - même en cas d'insuffisance hépatique modérée, la demi-vie du sufentanil est très allongée
1
4/ Indiquez vrai ou faux :
A - de tous les curares non dépolarisants, le vécuronium est celui qui dépend le moins de
l'excrétion biliaire
B - le métabolisme du rocuronium n'est pas modifié en présence d'une cholestase
C - le drainage biliaire percutané en préopératoire chez un patient ictérique par obstacle sur les
voies biliaires permet de réduire la mortalité postopératoire
D - l'administration per os en préopératoire de sels biliaires ou de lactulose réduit le risque
d'endotoxémie en bloquant les phénomènes de translocation bactérienne à point de départ intestinal
E - chez le patient ictérique, les anti-inflammatoires sont à éviter
5/ Indiquez vrai ou faux :
A - en ce qui concerne l'antibioprophylaxie avant un geste sur les voies biliaires, les bactéries cibles
sont les entérobactéries et les staphylocoques
B - la cholécystectomie est indiquée en cas de lithiase vésiculaire
C - la gestion des calculs en cas de voies biliaires non dilatées, notamment dans le cadre d'une
cholangite lithiasique, se fait le plus souvent en deux temps : réalisation d'une sphinctérotomie
endoscopique première pour libérer la voie biliaire, suivie d'une cholécystectomie par voie
laparoscopique
D - en cas de cholécystite aiguë, la cholécystectomie précoce est formellement contre-indiquée
E - on peut observer jusqu'à 3 % environ de pancréatites après cholangiopancréatographie
rétrograde endoscopique (CPRE)
2
Autoévaluation
Anesthésie et réanimation pour les actes chirurgicaux, endoscopiques et
de radiologie interventionnelle sur les voies biliaires
Réponses
1/ Indiquez vrai ou faux :
A - vrai : le risque est cependant largement surestimé.
B - faux : l'incidence est de l'ordre de 20 %.
C - faux
D - faux
E - vrai : le plus souvent dans un contexte de défaillance multiviscérale.
2/ Indiquez vrai ou faux :
A - faux : la cholestérolose est liée à un dépôt anormal de triglycérides dans la paroi vésiculaire
B - vrai : les mécanismes physiopathologiques à l'origine de la survenue de cette complication
incluent surtout la présence d'endotoxines bactériennes d'origine intestinale.
C - vrai : en cas d'ictère obstructif préopératoire, des travaux anciens montraient que la mortalité
postopératoire était majorée par des facteurs de risque indépendants qu'il était nécessaire de corriger
autant que possible : albuminémie inférieure à 30 g l–1 (< 450 µmol l–1) ; hématocrite inférieure à
30 % ; bilirubinémie supérieure à 100 mg l–1 (> 170 µmol l–1) ; pathologie cancéreuse ; créatininémie
supérieure à 13 mg l–1 (> 150 µmol l–1).
D - vrai
E - faux : c'est l'inverse. La pression de passage dans le cholédoque, augmentée sous l'effet du
fentanyl, est atténuée par les halogénés.
3/ Indiquez vrai ou faux :
A - faux
B - faux : les hypnotiques n'ont pas d'effet.
C - vrai
D - faux
E - faux
1
4/ Indiquez vrai ou faux :
A - faux : c'est l'inverse.
B - faux
C - faux
D - faux : l'efficacité de cette pratique n'a pas été validée.
E - vrai
5/ Indiquez vrai ou faux :
A - vrai : les bactéries cibles sont essentiellement les entérobactéries (Escherichia coli) et les
staphylocoques dont le caractère résistant à la méticilline doit être envisagé si le patient a déjà subi de
nombreux séjours hospitaliers. Le rôle pathogène de Enterococcus sp. est discuté pour la chirurgie
avec ouverture du tube digestif.
B - vrai
C - vrai
D - faux : la cholécystectomie précoce est de règle afin d'éviter les complications graves de la
cholécystite et notamment l'empyème et la perforation.
E - vrai : la pancréatite se définie comme l'apparition d'une douleur de type pancréatique avec
élévation de l'amylasémie à plus de quatre fois la normale, 24 heures après la CPRE.
2
Autoévaluation
Anesthésie-réanimation en chirurgie cardiaque
Questions
1/ Indiquez la (les) proposition(s) exacte(s). Avant la chirurgie cardiaque :
A - l'évaluation préopératoire doit systématiquement comporter des explorations fonctionnelles
respiratoires
B - les diurétiques doivent être poursuivis jusqu'au jour de la chirurgie
C - les digitaliques doivent être interrompus 48 heures avant la chirurgie car ils favorisent la
survenue de troubles du rythme
D - le clopidrogel doit systématiquement être arrêté
E - en cas d'endoprothèse pharmacoactive, la durée minimale de l'association aspirine-clopidrogel
est de 6 à 12 mois
2/ Indiquez la (les) proposition(s) exacte(s).
A - le post-conditionnement ischémique consiste à appliquer de brèves séquences d'ischémiereperfusion dès les premiers instants de la reperfusion précoce
B - les halogénés sont considérés comme des agents préconditionnants
C - la tolérance du myocarde à l'ischémie dépend de nombreux facteurs
D - les morphiniques entraînent une dépression myocardique directe
E - la demi-vie d'élimination des morphiniques n'est pas modifiée par la CEC
3/ Indiquez la (les) proposition(s) exacte(s).
A - l'utilisation du rémifentanil en peropératoire, comparée à des protocoles d'anesthésie avec
d'autres morphiniques, semble diminuer de manière significative la durée de séjour en réanimation
B - en chirurgie cardiaque, il convient d'utiliser un câble d'ECG à cinq branches afin de surveiller
au moins deux dérivations
C - de nombreux facteurs peuvent limiter l'interprétation peropératoire d'un sus-/sous-décalage du
segment ST
D - par rapport à l'hypothermie, la normothermie permettrait de réduire les complications
neuropsychiques post-CEC
E - l'analyse spectrale de l'électroencéphalogramme par le BIS a fait la preuve de son utilité en
termes de morbidité neurologique durant la CEC
1
4/ Indiquez la (les) proposition(s) exacte(s).
A - en échocardiographie, la surface télédiastolique du ventricule gauche est la dimension la plus
étudiée pour l'évaluation de la précharge ventriculaire gauche
B - en échographie cardiaque, les indices dynamiques reposant sur les interactions
cardiorespiratoires chez le patient sous ventilation mécanique en pression positive sont les plus
prédictifs de la réponse au remplissage vasculaire
C - l'utilisation systématique d'un cathétérisme artériel pulmonaire par sonde de Swan-Ganz a fait
la preuve de son efficacité en chirurgie coronaire
D - pour l'antibioprophylaxie en chirurgie cardiaque, la tendance actuelle est d'augmenter les doses
afin d'obtenir des concentrations tissulaires largement supérieures aux CMI durant le geste opératoire
E - avant d'autoriser le début de la CEC, la valeur recherchée de l'Activated Clotting Time (ACT)
est de 100 secondes
5/ Indiquez la (les) réponse(s) exacte(s).
A - la solution de cardioplégie doit être administrée uniquement par voie antérograde (dans la
racine de l'aorte)
B - la ventilation mécanique ne peut être reprise qu'après arrêt de la CEC
C - en termes de risque neurologique au cours de la CEC, l'avantage de l'hypothermie sur la
normothermie a été clairement validé
D - la rupture cardiaque après infarctus du myocarde (IDM) survient le plus souvent entre la 12e et
la 24e heure postinfarctus
E - la survenue ou l'aggravation d'un souffle en « rayon de roue », associé à un état de choc, 24 à
48 heures après un IDM, doit faire évoquer une rupture septale
6/ Indiquez la (les) proposition(s) exacte(s).
A - l'insuffisance mitrale aiguë par rupture de pilier peut donner un tableau voisin de la rupture
septale
B - les remplacements valvulaires par prothèses mécanique ou biologique cèdent de plus en plus la
place aux réparations valvulaires
C - le rétrécissement aortique devient chirurgical lorsqu'il est symptomatique (syncope,
insuffisance cardiaque, angor) ou quand l'orifice aortique est inférieur à 1 cm2
D - près de 8 % des patients porteurs d'un rétrécissement aortique ont une coronaropathie associée
E - les patients ayant un rétrécissement aortique serré sont très sensibles à la baisse de la pression
artérielle diastolique
2
7/ Indiquez la (les) proposition(s) exacte(s)
A - dans le contexte d'une insuffisance aortique chronique, une insuffisance cardiaque congestive
est de mauvais pronostic
B - en présence d'une insuffisance aortique, le but de l'anesthésie est d'augmenter les résistances
vasculaires systémiques
C - 80 % des patients ayant un rétrécissement mitral présentent des lésions coronaires associées
D - la prise en charge anesthésique du rétrécissement mitral nécessite de respecter la volémie afin
d'éviter les variations de précharge du ventricule gauche
E - la réparation chirurgicale d'une insuffisance mitrale peut précipiter une défaillance aiguë du
ventricule gauche
8/ Indiquez la (les) proposition(s) exacte(s).
A - en préopératoire, du fait de l'insuffisance mitrale, la fraction d'éjection ventriculaire gauche est
sous-estimée
B - au cours d'une tamponnade, les images échographiques sont constamment corrélées à la
sévérité du tableau clinique
C - en présence d'une tamponnade, il faut autant que possible éviter des pressions ventilatoires
positives jusqu'au drainage de l'épanchement
D - dans l'anesthésie pour cardiomyopathie obstructive, il faut assurer une précharge élevée
E - les bêtabloquants doivent être arrêtés au moins 48 heures avant la chirurgie de la
cardiomyopathie obstructive
9/ Indiquez la (les) proposition(s) exacte(s).
A - lors de la prise en charge des lésions de l'aorte thoracique, il faut éviter les à-coups de pression
artérielle à l'induction
B - les ruptures traumatiques de l'aorte thoracique siègent préférentiellement au niveau de sa partie
descendante
C - les dissections aortiques de type B siègent essentiellement au niveau de l'aorte thoracique
ascendante
D - les sténoses ou coarctations de l'isthme aortique sont le plus souvent d'origine rhumatismale
E - le myxome est la cause la plus fréquente de tumeur bénigne du myocarde
10/ Indiquez la (les) proposition(s) exacte(s).
A - le glucose est le principal nutriment du myocarde ischémique
B - le diagnostic de l'hypovolémie en post-CEC est parfois difficile
C - après chirurgie cardiaque, 10 à 20 % des patients font des poussées hypertensives
D - le bleu de méthylène inhiberait la synthèse d'acide nitrique
3
E - les dysfonctions cognitives sont fréquentes après chirurgie cardiaque
11/ Indiquez la (les) proposition(s) exacte(s). Concernant la gestion des traitements
préopératoires en chirurgie cardiaque :
A - les inhibiteurs de l'enzyme de conversion doivent être poursuivis jusqu'au jour de la chirurgie
B - l'aspirine peut être maintenue jusqu'au jour de la chirurgie
C - la flécaïnide doit être poursuivie jusqu'à la chirurgie
D - les bêtabloquants doivent être interrompus au moins 48 heures avant la chirurgie
E - les antivitamines K doivent être interrompus en fonction de leur demi-vie et relayés par de
l'héparine
12/ Indiquez la (les) proposition(s) exacte(s). En ce qui concerne l'échocardiographie en
chirurgie cardiaque :
A - l'échocardiographie transœsophagienne (ETO) est d'utilisation facultative au cours de la
réparation valvulaire mitrale
B - l'échocardiographie transthoracique aide au diagnostic de tamponnade postopératoire
C - l'échocardiographie transœsophagienne ne peut être réalisée que par un cardiologue
D - toute situation d'instabilité hémodynamique dont la cause n'est pas claire et ne répondant pas
aux thérapeutiques usuelles doit faire réaliser une échocardiographie
E - l'échocardiographie transœsophagienne permet d’aider le positionnement des canules de CEC et
de repérer les plaques d’athérome aortique
13/ Indiquez la (les) proposition(s) exacte(s). Concernant la prise en charge anesthésique
du rétrécissement aortique :
A - l'induction anesthésique du propofol administré en bolus est recommandée
B - ces patients qui présentent souvent une hypertrophie ventriculaire gauche sont particulièrement
sensibles à la baisse de précharge et aux troubles du rythme cardiaque
C - la mise en place d'un cathéter de Swan-Ganz doit être systématique
D - en chirurgie cardiaque, l'hypovolémie est l'une des causes principales d'hypotension en
postopératoire
E - l'anesthésie péridurale est une bonne indication dans la prise en charge du rétrécissement
aortique
4
Autoévaluation
Anesthésie-réanimation en chirurgie cardiaque
Réponses
1/ Indiquez la (les) proposition(s) exacte(s). Avant la chirurgie cardiaque :
La réponse est : E
A - faux : les explorations fonctionnelles respiratoires n'ont d'intérêt que si l'oxymétrie de pouls est
anormale. Dans le cas contraire, elles ne changent pas la prise en charge du patient.
B - faux : les diurétiques sont arrêtés 24 à 48 heures avant la chirurgie en raison du risque
d'hypokaliémie et d'hypovolémie préopératoire.
C - faux : les digitaliques sont poursuivis jusqu'à la chirurgie, sauf en cas de suspicion clinique de
surdosage ou d'existence de taux sériques suprathérapeutiques.
D - faux : il n'y a pas aujourd'hui de consensus sur sa poursuite en période périopératoire. Il
pourrait augmenter le saignement peropératoire mais son arrêt peut provoquer un rebond d'accident
thrombotique. En pratique, si le clopidrogel est arrêté, il est recommandé de le stopper 10 jours avant
la chirurgie.
2/ Indiquez la (les) proposition(s) exacte(s).
Les réponses sont : A, B, C
B - vrai : de nombreux travaux expérimentaux ont confirmé leur aptitude à protéger le myocarde
avant l'ischémie (préconditionnement anesthésique), même s'ils ne sont administrés que dès les
premiers instants de la reperfusion (post-conditionnement anesthésique).
C - vrai : la tolérance diminue avec l'âge, en cas de diabète ou d'hyperglycémie peropératoire. Les
œstrogènes ont un effet cardioprotecteur avéré, la tolérance du myocarde à l'ischémie dépend aussi des
traitements associés (sulfamides hypoglycémiants, nicorandil, théophylline) et des agents
anesthésiques (halogénés, morphiniques, kétamine, benzodiazépines, propofol).
3/ Indiquez la (les) proposition(s) exacte(s).
Les réponses sont : B, C
B - vrai : par ailleurs, l'utilisation du câble à cinq branches semble améliorer la sensibilité de la
détection des épisodes d'ischémie.
C - vrai : les facteurs qui limitent l'interprétation du décalage du segment ST sont l'hypertrophie
ventriculaire gauche, le bloc de branche gauche, le syndrome de Wolff-Parkinson-White,
l'imprégnation digitalique, les troubles hydroélectrolytiques, l'hypothermie, les changements de
1
position ou les mouvements spontanés du patient, les artefacts liés au bistouri électrique et la présence
d'un pacemaker.
D - faux : en revanche, il semblerait qu'un réchauffement trop rapide en fin de CEC (réchauffement
actif par le circuit de cette dernière) aggrave l'ischémie cérébrale.
4/ Indiquez la (les) proposition(s) exacte(s).
Les réponses sont : A, B, D
A - vrai : plusieurs études ont montré son intérêt pour le monitorage de la volémie et de la
précharge. Cependant, il a été montré que cet indice était un mauvais facteur prédictif de la réponse au
remplissage vasculaire.
B - vrai : les variations respiratoires des vélocités aortiques mesurées en Doppler pulsé et celles du
diamètre de la veine cave inférieure ou de la veine cave supérieure sont les meilleurs facteurs
prédictifs échocardiographiques de réponse au remplissage vasculaire. Cependant, en chirurgie
cardiaque et en particulier au cours de la période à sternum et péricarde ouverts, leur efficacité reste à
démontrer.
E - faux : la valeur recherchée de l'ACT est de 400 secondes au moins.
5/ Indiquez la (les) réponse(s) exacte(s).
La réponse est : E
A - faux : la solution de cardioplégie peut aussi être administrée par voie rétrograde (dans le sinus
coronaire), ce qui semblerait diminuer le pic postopératoire de troponine en chirurgie coronaire.
D - faux : elle survient le plus souvent autour du 2e ou 3e jour après infarctus. Elle se traduit par une
tamponnade d'apparition rapide ou brutale.
6/ Indiquez la (les) proposition(s) exacte(s).
Les réponses sont : A, B, C, E
A - vrai : si ce n'est que la SvO2 est diminuée alors que dans la rupture septale la SvO2
préopératoire est toujours haute en raison du shunt gauche-droite.
D - faux : une coronaropathie est présente dans 25 % des cas environ. Il faut donc
systématiquement demander une coronarographie en préopératoire.
7/ Indiquez la (les) proposition(s) exacte(s)
Les réponses sont : A, D, E
B - faux : c'est l'inverse. Par ailleurs, il faut maintenir la fréquence cardiaque haute afin de diminuer
le temps de remplissage ventriculaire et donc de limiter la surcharge volémique.
C - faux : ils ne sont que 25 %.
2
D - vrai : si la précharge s'élève, on s'expose au risque d'œdème aigu du poumon et si elle baisse
trop, on s'expose au risque de bas débit cardiaque.
E - vrai : par augmentation brutale de la post-charge.
8/ Indiquez la (les) proposition(s) exacte(s).
Les réponses sont : C, D
A - faux : c'est l'inverse.
B - faux : le diagnostic de tamponnade est échocardiographique mais les images échographiques ne
sont pas toujours en rapport avec la sévérité du tableau clinique.
C - vrai : car il existe un risque de désamorçage ventriculaire gauche par augmentation de la postcharge du ventricule droit induit par la ventilation mécanique.
D - vrai : comme pour le rétrécissement aortique orificiel, il faut assurer une précharge élevée,
maintenir un rythme sinusal, éviter les inotropes et maintenir une post-charge élevée pour assurer la
perfusion coronaire.
E - faux : les bêtabloquants sont maintenus jusqu'à l'intervention.
9/ Indiquez la (les) proposition(s) exacte(s).
Les réponses sont : A, E
A - vrai : en parallèle, il faut maintenir une pression artérielle suffisante pour avoir une pression de
perfusion médullaire adéquate.
B - faux : la rupture traumatique de l'aorte siège le plus souvent dans la région de l'isthme.
C - faux : on distingue classiquement les dissections aortiques de type A (intéressant l'aorte
thoracique ascendante et nécessitant une prise en charge chirurgicale car elle risque de s'étendre aux
coronaires ou aux artères à destination céphalique) des dissections aortiques de type B (épargnant
l'aorte thoracique ascendante).
D - faux : elles sont le plus souvent d'origine congénitale.
10/ Indiquez la (les) proposition(s) exacte(s).
Les réponses sont : A, B, D, E
B - vrai : classiquement, il associe des pressions de remplissage basses et une diminution de l'index
cardiaque. Cependant, l'estimation de la volémie et de la précharge-dépendance biventriculaire reste
compliquée et là encore l'échographie cardiaque est d'une aide précieuse.
C - faux : les poussées hypertensives postopératoires sont plus fréquentes, de l'ordre de 30 à 50 %
des patients, en particulier en cas d'hypertension artérielle préopératoire, après revascularisation
coronaire et après chirurgie de l'aorte thoracique.
E - vrai : elles concernent 30 à 65 % des patients 1 mois après l'intervention.
3
11/ Indiquez la (les) proposition(s) exacte(s). Concernant la gestion des traitements
préopératoires en chirurgie cardiaque :
Les réponses sont : B, E
A - faux : les inhibiteurs de l'enzyme de conversion (mais aussi les antagonistes des récepteurs de
l'angiotensine) sont généralement interrompus 24 heures avant l'intervention en raison de la perte des
mécanismes d'adaptation et de régulation de la pression de perfusion sanguine liée à l'inhibition du
système rénine-angiotensine-aldostérone. Cependant, certains auteurs préconisent de poursuivre ces
médicaments en cas de pontage aortocoronarien s'il existe une insuffisance cardiaque sévère (stade
NYHA III à IV) en raison de la diminution de la post-charge ventriculaire gauche.
B - vrai : l'aspirine est le plus souvent poursuivie durant la phase périopératoire en raison de la
faible augmentation du saignement peropératoire et de la diminution du taux d'infarctus
postopératoire, particulièrement en cas de pontage aortocoronaire.
C - faux : les antiarythmiques de la classe Ic (propafénone, cibenzoline, flécaïnide) sont
généralement arrêtés 2 à 5 jours avant selon la dose en raison de leurs propriétés inotropes négatives
observées avec la CEC.
D - faux : les bêtabloquants sont poursuivis jusqu’à la chirurgie pour la prévention du risque de
fibrillation auriculaire chez le coronarien et la cardioprotection.
E - vrai : en cas d'urgence, on doit antagoniser les antivitamines K par de la vitamine K1 et du
complexe prothrombique humain (PPSB).
12/ Indiquez la (les) proposition(s) exacte(s). En ce qui concerne l'échocardiographie en
chirurgie cardiaque :
Les réponses sont : B, D, E
A - faux : au cours de la réparation valvulaire mitrale, l'ETO permet l'évaluation de la réparation
chirurgicale de la valvulopathie, de vérifier l'absence de bulles résiduelles après les manœuvres de
vidange, de réaliser un bilan hémodynamique à l'aide de l'analyse des fonctions systoliques et
diastoliques ventriculaires et ainsi de guider la thérapeutique.
13/ Indiquez la (les) proposition(s) exacte(s). Concernant la prise en charge anesthésique
du rétrécissement aortique :
Les réponses sont : B, D
A - faux : en pratique, il faut éviter les agents qui dépriment la fonction myocardique, il faut assurer
un remplissage adéquat et éviter la vasodilatation artérielle. L'induction classique associe un
morphinique à un anesthésique intraveineux faiblement dépresseur myocardique (étomidate).
C - faux : le cathéter de Swan-Ganz, en raison des troubles du rythme qu'il peut entraîner et de ses
contre-indications en cas de bloc de branche gauche, n’est réservé qu’aux patients les plus graves.
4
D - vrai : en raison de la fréquence de l'hypertrophie ventriculaire gauche et de la baisse de
compliance ventriculaire avec dysfonction diastolique.
5
Autoévaluation
Anesthésie pour endartériectomie carotidienne
Questions
1/ Indiquer la ou les proposition(s) exacte(s).
A - il a été montré, chez des patients sélectionnés, que l'endartériectomie carotidienne peut réduire
le risque relatif d'accident vasculaire cérébral de 50 % par rapport au seul traitement médical
B - la chirurgie carotidienne pour athérome est le plus souvent une endartériectomie à la bifurcation
carotidienne
C - le traitement endovasculaire des sténoses carotidiennes consiste en une angioplastie avec pose
d'une endoprothèse carotidienne accompagnée d'une protection de la circulation cérébrale
D - il est clairement démontré que l'angioplastie transluminale percutanée avec endoprothèse
carotidienne (EC) entraîne plus de décès et d'accidents vasculaires cérébraux (AVC) que
l'endartériectomie carotidienne sous anesthésie locorégionale (ALR)
E - en France, les AVC sont la première cause de mortalité
2/ Indiquer la ou les proposition(s) exacte(s).
A - les patients ayant présenté un accident ischémique transitoire en rapport avec une sténose serrée
de la carotide ont un risque cumulé d'AVC sur 5 ans de 10 à 15 %
B - le risque de complications neurologiques après chirurgie carotidienne est plus élevé chez les
patients ayant une instabilité neurologique préopératoire (accidents à répétition, déficit constitué)
C - les complications neurologiques se voient essentiellement lorsque le patient est installé avec la
tête en hyperextension ou en rotation latérale trop prononcée
D - 10 % des patients porteurs d'une sténose carotidienne sont également atteints de coronaropathie
E - une diminution moyenne de la pression artérielle (PA) diastolique de 6 mmHg réduit le risque
d'AVC de plus de 40 %
3/ Indiquer la ou les proposition(s) exacte(s).
A - la chirurgie de la sténose carotidienne doit être réalisée sous aspirine
B - la thiénopyridine doit être reprise au huitième jour postopératoire
C - une antibioprophylaxie est recommandée en cas de chirurgie carotidienne avec angioplastie
prothétique
D - au cours de la chirurgie carotidienne, il est préconisé de maintenir la glycémie entre 7 et
11 mmol.l–1
E - après endartériectomie carotidienne, la mortalité à long terme est plus souvent de cause
cérébrovasculaire que de cause coronarienne
1
4/ Indiquer la ou les proposition(s) exacte(s).
A - après endartériectomie, la majorité des complications s'observe dans les 8 premières heures
postopératoires
B - l'hypertension postopératoire est la principale modification hémodynamique observée après
endartériectomie
C - l'infarctus du myocarde est la première complication observée après endartériectomie
D - lors du clampage carotidien, la désafférentation des récepteurs carotidiens explique
l'augmentation de la pression artérielle
E - après endartériectomie, l'exposition directe des barorécepteurs sinocarotidiens conduit à une
fréquence élevée de réponses hypertensives
5/ Indiquer la ou les proposition(s) exacte(s).
A - le débit sanguin cérébral (DSC) en phase d'éveil est de 100 ml.min–1 pour 100 g de tissu
cérébral
B - un DSC critique, défini comme celui auquel apparaissent des signes d'ischémie à
l'électroencéphalogramme (EEG) à 16 canaux, est d'environ 30 ml.min–1 pour 100 g avec l'isoflurane
C - le sévoflurane aurait un effet protecteur cérébral
D - les morphiniques ont peu d'effet sur l'hémodynamique cérébrale
E - les halogénés perturbent beaucoup moins l'interprétation des potentiels évoqués somesthésiques
(PES) que le propofol
6/ Indiquer la ou les proposition(s) exacte(s).
A - l'utilisation du doppler transcrânien a permis de diminuer la morbidité et la mortalité
neurologique après endartériectomie
B - une souffrance neurologique observée après clampage carotidien doit faire suspecter en premier
lieu un embole athéromateux asymptomatique durant la phase de dissection
C - l'incidence des hypotensions artérielles est plus importante sous anesthésie générale (AG) que
sous bloc
D - après endartériectomie sous AG, les décès durant le séjour hospitalier sont de 10 à 12 %
E - il y a significativement moins de complications pulmonaires lorsque l'endartériectomie est
réalisée sous ALR
7/ Concernant l'innervation du cou, indiquer la ou les proposition(s) exacte(s).
A - il est possible d'anesthésier les quatre branches formant le plexus cervical superficiel en
effectuant un bloc anesthésique superficiel dont le point de ponction se situe au milieu du bord
postérieur du sterno-cléido-mastoïdien
B - un bloc du plexus superficiel peut être suffisant pour réaliser une endartériectomie carotidienne
2
C - le premier nerf cervical donne une branche cutanée sensitive au niveau du cou
D - la racine C3 passe au-dessus et en avant de l'apophyse transverse de C3 lors de sa sortie du
canal rachidien
E - les structures nerveuses à l'origine des plexus cervicaux sont proches de la dure-mère et de
l'artère vertébrale
8/ Indiquer la ou les proposition(s) exacte(s).
A - lors de la réalisation d'un bloc du plexus cervical, la survenue de crises convulsives doit faire
évoquer une injection intravasculaire d'anesthésique local
B - en complément d'une anesthésie générale, il est important d'anesthésier la bifurcation
carotidienne avec de la lidocaïne à 1 % pour prévenir les modifications hémodynamiques lors des
manipulations chirurgicales
C - on doit réaliser une prémédication avec du midazolam avant un bloc du plexus cervical
D - un bloc du nerf phrénique est fréquemment observé lors du bloc cervical profond
E - on peut réaliser couramment un bloc du plexus cervical profond sous ticlodipine
9/ Indiquer la ou les proposition(s) exacte(s). Dans le syndrome d'hyperperfusion
cérébrale, on retrouve :
A - des céphalées
B - une altération de la conscience
C - une diminution des vélocités sur l'artère cérébrale moyenne au doppler transcrânien
D - un œdème cérébral à la tomodensitométrie
E - une augmentation du DSC après correction d'une sténose très serrée
10/ Indiquer la ou les proposition(s) exacte(s).
A - l'anesthésie péridurale cervicale est la technique d'anesthésie locorégionale de référence
B - il faut arrêter les statines avant l'intervention
C - la chirurgie de la sténose carotidienne est un traitement bénéfique quelle que soit la morbidité
neurologique et cardiovasculaire du centre où elle est effectuée
D - il n'y a aucun intérêt à opérer des patients asymptomatiques présentant une sténose carotidienne
E - la présence d'un clapet pariétal ou d'une thrombose carotidienne est diagnostiquée en urgence
par doppler carotidien et implique une intervention en urgence
3
Autoévaluation
Anesthésie pour endartériectomie carotidienne
Réponses
1/ Indiquer la ou les proposition(s) exacte(s).
Les réponses sont : A, B, C
B - vrai. Il s'agit de pratiquer l'exérèse de la plaque athéromateuse obstruant la circulation vers la
carotide interne. Le chirurgien effectue une voie d'abord pré-sterno-cléido-mastoïdienne, dissèque la
bifurcation carotidienne, met la carotide primitive sous lacs, contrôle la carotide interne en aval de la
sténose, et réalise un clampage de la bifurcation carotidienne après héparinisation. Un shunt peut alors
être mis en place. Puis l'endartériectomie est réalisée et l'artériotomie est fermée, généralement sur un
patch prothétique.
C - vrai. La protection de la circulation cérébrale (ballons occlusifs, filtres de protection) vise à
réduire la migration d'emboles en aval du vaisseau traité. Le patient reçoit une association
d'antiagrégants plaquettaires (aspirine et clopidogrel) de 48 à 72 heures avant la procédure. L'héparine
permet d'obtenir un TCA égal à deux fois celui du témoin. La dilatation carotidienne est réalisée sous
couvert d'une injection intraveineuse d'atropine pour prévenir les bradycardies et les chocs vagaux.
L'association des deux antiplaquettaires est maintenue pendant 1 mois puis relayée par de l'aspirine au
long cours.
E - faux. Les accidents vasculaires constitués sont la troisième cause de mortalité après les cancers
et les cardiopathies ischémiques. Les sténoses de la carotide interne extracrânienne sont responsables
de 50 % de l'ensemble des AVC.
2/ Indiquer la ou les proposition(s) exacte(s).
Les réponses sont : B, E
A - faux. Ce risque est actuellement plus élevé, de l'ordre de 30 à 35 %.
B - vrai, bien que deux séries aient montré que le risque périopératoire restait acceptable dans ces
conditions.
C - faux. Même s’il faut probablement éviter une hyperextension ou une rotation latérale de la tête
trop prononcée, les complications neurologiques sont surtout observées au déclampage par emboles
athéromateux ou gazeux (purge insuffisante de l'artère ou du shunt).
E - vrai. C'est la raison pour laquelle il est important de prendre en charge les facteurs
cardiovasculaires des athéromateux et de poursuivre le traitement antihypertenseur en prémédication.
3/ Indiquer la ou les proposition(s) exacte(s).
Les réponses sont : A, C, D
1
A - vrai. En revanche, il faut arrêter les thiénopyridines (ticlodipine, clopidogrel) 5 jours avant
l'intervention, au-delà de la période à risque maximal de thrombose des endoprothèses coronaires
(généralement 6 semaines pour les endoprothèses coronaires nues, 12 mois pour les endoprothèses
coronaires pharmacoactives).
B - faux. La thiénopyridine peut être reprise dès le troisième jour.
D - vrai. De nombreux travaux ont insisté sur l'effet délétère de l'hyperglycémie sur l'ischémie
cérébrale, ce qui doit inciter à réaliser une insulinothérapie afin de maintenir la glycémie
périopératoire entre 7 et 11 mmol.l –1.
E - faux, c'est l'inverse.
4/ Indiquer la ou les proposition(s) exacte(s).
Les réponses sont : A, B, D
B - vrai. L'hypertension artérielle postopératoire est observée dans près de 30 % des cas et est
associée à un risque de décès, d'AVC et de complications cardiaques.
C - faux. L'infarctus myocardique est la deuxième complication majeure. Sa fréquence va, selon les
séries publiées, de 0 à 9,6 %.
E - faux. Les plaques athéromateuses rigides atténuent l'amplitude du pouls au niveau des
barorécepteurs sinusaux, mais après endartériectomie, l'exposition directe de ces récepteurs à l'ondée
systolique est un stimulus puissant conduisant à une réponse hypotensive. L'hypotension et la
bradycardie réflexe peuvent persister jusqu'à un nouvel ajustement du baroréflexe.
5/ Indiquer la ou les proposition(s) exacte(s).
Les réponses sont : C, D
A - faux. Le DSC chez un patient éveillé est de 50 ml.min–1 pour 100 g.
B - faux. Le débit critique est d'environ 10 m.min–1 pour 100 g (inférieur à celui obtenu avec
l'halothane qui est de 20 ml.min–1 pour 100 g).
E - faux, c'est l'inverse.
6/ Indiquer la ou les proposition(s) exacte(s).
La réponse est : E
C - faux. L'incidence des hypotensions artérielles est généralement similaire avec ces deux types
d'anesthésie, allant de 2 à 5,2 % en fonction des techniques et des critères utilisés.
D - faux. Les décès sont inférieurs à 3 % quelle que soit la technique anesthésique.
E - vrai. Il est observé une diminution du nombre de pneumopathies, d'embolies pulmonaires,
d'épisodes d'œdème pulmonaire aigu, de ventilations mécaniques prolongées.
2
7/ Concernant l'innervation du cou, Indiquer la ou les proposition(s) exacte(s).
Les réponses sont : A, E
B - faux. Un bloc du plexus superficiel ne donne qu'une anesthésie cutanée.
C - faux. Le premier nerf cervical permet l'innervation des muscles sous-occipitaux.
D - faux. La racine C3 passe au-dessus et en avant de l'apophyse transverse de C4 lors de sa sortie
du canal rachidien.
8/ Indiquer la ou les proposition(s) exacte(s).
Les réponses sont : A, B, D
C - faux, à cause du risque d'agitation.
D - vrai. C'est pourquoi ce bloc ne doit jamais être bilatéral.
9/ Indiquer la ou les proposition(s) exacte(s). Dans le syndrome d'hyperperfusion
cérébrale, on retrouve :
Les réponses sont : A, B, D, E
C - faux. Il s'agit d'une augmentation des vélocités sur l'artère cérébrale moyenne au doppler
transcrânien.
10/ Indiquer la ou les proposition(s) exacte(s).
La réponse est : E
A - faux. La technique de référence est le bloc du plexus cervical profond, éventuellement associé
à un bloc du plexus cervical superficiel.
3
Autoévaluation
Anesthésie-réanimation dans la chirurgie de la glande thyroïde
Questions
1/ Dans le cadre de la préparation à la chirurgie thyroïdienne :
A - il est impératif d’assurer l’euthyroïdie des patients hyperthyroïdiens candidats à la
thyroïdectomie
B - les β-bloquants contrôlent exclusivement l’hypertonie adrénergique
C - les β-bloquants sont débutés 24 heures avant l’intervention
D - les β-bloquants doivent être poursuivis au moins pendant 4 jours en postopératoire
E - l’iode minéral est contre-indiqué car il augmente la vascularisation de la glande
2/ Lors de la consultation d’anesthésie :
A - il n’est pas nécessaire de stopper les antiagrégants plaquettaires
B - la laryngoscopie préopératoire est recommandée pour dépister les intubations difficiles
C - la radiographie de thorax doit être systématiquement demandée
D - un bilan phosphocalcique préopératoire est indispensable
E - les goitres sont à haut risque d’intubation difficile
3/ Parmi les complications postopératoires :
A - l’hématome de la loge thyroïdienne a une incidence de 1 %
B - la paralysie des nerfs récurrents est la complication la plus fréquente
C - une paralysie récurrentielle bilatérale peut passer inaperçue à la laryngoscopie postopératoire
D - les hypocalcémies sont particulièrement fréquentes lors des isthmectomies
E - la crise thyrotoxique est une complication dont la gravité est corrélée au niveau d’élévation des
hormones thyroïdiennes
4/ L’hypocalcémie après thyroïdectomie :
A - son incidence peut atteindre 50 %
B - elle est définie par une calcémie inférieure à 2 mmol l–1 ou à 80 mg l–1
C - elle se corrige le plus souvent dans les jours qui suivent la thyroïdectomie
D - la forme définitive concerne plus de 2 % des thyroïdectomisés
E - la présence d’un signe de Chvostek nécessite une administration intraveineuse de calcium
5/ Les atteintes des nerfs récurrents :
A - elles sont augmentées en cas de réintervention et de résection pour cancer
B - les formes définitives concernent moins de 1 % des patients opérés
C - la surveillance électrophysiologique peropératoire diminue leur incidence
D - le diagnostic repose sur le contrôle laryngoscopique postopératoire
E - la raucité de la voix est un signe révélateur
Autoévaluation
Anesthésie-réanimation dans la chirurgie de la glande thyroïde
Réponses
1/ Dans le cadre de la préparation à la chirurgie thyroïdienne :
Les réponses sont : A, D
B : faux, les β-bloquants diminuent également la conversion périphérique de T4 en T3.
C : faux, un délai d’action minimal de 4 à 8 jours est nécessaire.
D : vrai, c’est le temps nécessaire pour observer une décroissance de la thyroxinémie.
E : faux, l’iode diminue la vascularisation de la glande, ce qui facilite l’exérèse des goitres
basedowiens.
2/ Lors de la consultation d’anesthésie :
La réponse est : D
A : faux, les antiagrégants augmentent le risque hémorragique et la survenue d’hématome en
postopératoire.
B : faux, l’intérêt de la laryngoscopie est de rechercher une atteinte récurentielle en préopératoire.
C : faux, la radiographie du thorax sera demandée pour apprécier le retentissement
trachéobronchique d’un goitre plongeant.
D : vrai, il permet de dépister les hyperparathyroïdies associées à la pathologie thyroïdienne.
E : faux, seuls les goitres néoplasiques avec retentissement trachéobronchique augmentent le risque
d’intubation difficile.
3/ Parmi les complications postopératoires :
La réponse est : C
A : faux, c’est 0,36 %.
B : faux, c’est l’hypoparathyroïdie.
C : vrai, l’aspect de l’orifice glottique après extubation peut être normal. Cela est lié à l’empreinte
de la sonde d’intubation sur un larynx dénervé.
D : faux, le geste est unilatéral avec conservation d’au moins deux parathyroïdes.
E : faux, aucune corrélation n’a été observée entre le niveau des hormones thyroïdiennes et la
symptomatologie clinique.
4/ L’hypocalcémie après thyroïdectomie :
La réponse est : C
B : faux, elle est définie par une valeur basse de la calcémie à deux reprises.
D : faux, moins de 2 %.
E : faux, c’est la présence de crampes qui nécessite l’administration de calcium intraveineux.
5/ Les atteintes des nerfs récurrents :
Les réponses sont : A, B, D
C : faux, aucune étude n’a montré l’intérêt de cette technique pour diminuer les atteintes
récurrentielles.
D : vrai, au mieux par un nasofibroscope.
E : faux, la raucité de la voix est révélatrice d’une atteinte du nerf laryngé supérieur.
Autoévaluation
Anesthésie en neurochirurgie
Questions
I
1/ Chez le sujet sain, le débit sanguin cérébral (DSC) global est maintenu constant entre
60 et 150 mmHg de pression artérielle moyenne (PAM).
A - vrai
B - faux
2/ Dans cette fourchette de 60 à 150 mmHg, plus la PAM baisse, plus le diamètre des
vaisseaux doit diminuer pour maintenir le DSC constant.
A - vrai
B - faux
3/ En deçà de 60 mmHg ou au-delà de 150 mmHg de PAM, le DSC dépend directement
de la PAM.
A - vrai
B - faux
4/ Chez les patients hypertendus, la courbe d'autorégulation cérébrale est déviée vers la
gauche.
A - vrai
B - faux
5/ Le CO2 est le plus puissant des agents vasomoteurs cérébraux.
A - vrai
B - faux
II
1/ L'autorégulation cérébrale est instantanée.
A - vrai
B - faux
2/ La pression de perfusion cérébrale (PPC) est définie comme la différence entre la
PAM et la pression intracrânienne (PIC).
A - vrai
B - faux
3/ La PPC normale est de 40 à 60 mmHg.
A - vrai
B - faux
4/ La consommation cérébrale en oxygène (CMRO2) est de 7 à 8 ml 100 g–1 min–1.
A - vrai
B - faux
5/ L'hypocapnie altère les capacités d'autorégulation du DSC.
A - vrai
B - faux
III
1/ La réaction vasculaire cérébrale au CO2 est liée au pH périvasculaire.
A - vrai
B - faux
2/ La réactivité au CO2 est indépendante du niveau de la pression artérielle.
A - vrai
B - faux
3/ L'apport de glucose au cerveau est normalement de 5 g 100 g–1 min–1.
A - vrai
B - faux
4/ La CMRO2 augmente de 10 % par degré supplémentaire de température corporelle.
A - vrai
B - faux
5/ La relation pression intracrânienne - volume intracrânien est un véritable mécanisme
de régulation.
A - vrai
B - faux
IV
1/ L'arrêt circulatoire cérébral survient lorsque la PIC devient égale à la PAM au niveau
du siphon carotidien.
A - vrai
B - faux
2/ L'œdème cytotoxique est un œdème interstitiel.
A - vrai
B - faux
3/ Les solutés glucosés sont formellement proscrits en neuroanesthésie.
A - vrai
B - faux
4/ Le Ringer Lactate est le cristalloïde de choix en neuroanesthésie.
A - vrai
B - faux
5/ Les hydroxy-éthylamidons sont contre-indiqués en neuroanesthésie.
A - vrai
B - faux
V
1/ Le mannitol augmente temporairement la PIC chez les patients à PIC très élevée.
A - vrai
B - faux
2/ Le sérum salé hypertonique à 7,5 % à moins d'effet sur le cerveau que le mannitol.
A - vrai
B - faux
3/ Si la barrière hématoencéphalique est lésée, une hypovolémie peut s'avérer aussi
délétère qu'une hypervolémie.
A - vrai
B - faux
4/ L'hématocrite optimal en neurochirurgie est de 30 %.
A - vrai
B - faux
5/ La PIC est modifiée par une hémodilution normovolémique.
A - vrai
B - faux
VI
1/ L'effet des agents anesthésiques par inhalation est indépendant de la concentration
utilisée.
A - vrai
B - faux
2/ Pour un même niveau de concentration, les effets de l'isoflurane, du sévoflurane et du
desflurane sont comparables sur la PIC.
A - vrai
B - faux
3/ L'isoflurane, le sévoflurane et le desflurane diminuent tous la CMRO2.
A - vrai
B - faux
4/ La diminution de la CMRO2 est linéaire par rapport à l'augmentation de la
concentration des anesthésiques volatils.
A - vrai
B - faux
5/ À faible concentration, de 0,5 à 1 concentration alvéolaire minimale (CAM), l'effet
prédominant des agents halogénés est la diminution du DSC.
A - vrai
B - faux
VII
1/ Au-delà de 1 CAM, le sévoflurane est moins vasodilatateur que le desflurane.
A - vrai
B - faux
2/ À une concentration de 1,5 CAM, le sévoflurane respecte mieux l'autorégulation que
l'isoflurane.
A - vrai
B - faux
3/ Le protoxyde d'azote annule la diminution du DSC observée avec le sévoflurane à une
concentration de 1,5 %.
A - vrai
B - faux
4/ Les opiacés diminuent fortement la CMRO2.
A - vrai
B - faux
5/ L'effet propre du propofol sur les vaisseaux cérébraux est neutre ou légèrement
vasoconstricteur.
A - vrai
B - faux
VIII
1/ En neuro-anesthésie, le thiopental sodique reste l'agent d'induction de référence.
A - vrai
B - faux
2/ Le sévoflurane est un anti-épileptique puissant avec lequel il n'a pas été rapporté de
crise d'épilepsie.
A - vrai
B - faux
3/ Dans la chirurgie de l'épilepsie, il est conseillé d'arrêter l'administration de propofol
au moins 15 minutes avant l'enregistrement EEG effectué pour repérer les zones à
exciser.
A - vrai
B - faux
4/ Le traitement préopératoire de l'œdème cérébral par des corticoïdes met à l'abri du
risque de poussée d'hypertension intracrânienne (HTIC).
A - vrai
B - faux
5/ La prise prolongée d'anti-épileptiques peut induire un état de résistance aux
morphiniques et aux curares.
A - vrai
B - faux
IX
1/ Certaines pathologies intracrâniennes peuvent altérer les fonctions cardiovasculaires.
A - vrai
B - faux
2/ L'embolisation préopératoire permet de réduire le saignement durant la résection de
certaines tumeurs.
A - vrai
B - faux
3/ La lidocaïne par voie intraveineuse, administrée avant l'intubation, participe à la
stabilité de l'hémodynamique systémique et de la PIC.
A - vrai
B - faux
4/ Sauf situations particulières, un réveil différé est la règle après neurochirurgie.
A - vrai
B - faux
5/ L'hyperhémie cérébrale observée lors du réveil est très dépendante du niveau de
PaCO2 et de la pression artérielle.
A - vrai
B - faux
X
1/ L'esmolol, outre ses effets anti-hypertenseurs, permet de limiter la réaction
hyperhémique cérébrale postopératoire.
A - vrai
B - faux
2/ L'esmolol peut s'utiliser en bolus de 1 mg kg–1, suivi d'une perfusion entre 100 et 300
µg kg–1 min–1.
A - vrai
B - faux
3/ Les complications hémorragiques cérébrales surviennent en majorité pendant les 12
premières heures après la chirurgie.
A - vrai
B - faux
4/ En postopératoire, une hypertension artérielle difficile à contrôler peut être le
premier signe d'une complication hémorragique cérébrale.
A - vrai
B - faux
5/ Le paracétamol est suffisant dans la majorité des cas pour contrôler les douleurs
après craniotomie.
A - vrai
B - faux
XI
1/ Les vomissements sont plus fréquents après chirurgie sous-tentorielle.
A - vrai
B - faux
2/ L'association ondansétron-dropéridol est utile pour éviter l'accumulation de
dropéridol.
A - vrai
B - faux
3/ Le métoclopramide est très efficace pour la prévention des nausées et vomissements
postopératoires.
A - vrai
B - faux
4/ La prévention du risque épileptique n'est justifié que pour la chirurgie soustentorielle.
A - vrai
B - faux
5/ La phénytoïne (Dilantin) est l'agent le plus utilisé pour prévenir les crises
épileptiques après chirurgie.
A - vrai
B - faux
XII
1/ Les crises convulsives postopératoires surviennent le plus souvent après chirurgie de
la fosse postérieure.
A - vrai
B - faux
2/ Même en l'absence de prophylaxie, le risque de thrombose veineuse profonde est
faible chez les patients opérés de tumeur cérébrale.
A - vrai
B - faux
3/ L'héparine non fractionnée à la dose de 5000 UI deux fois par jour est plus efficace
que les héparines de bas poids moléculaire à dose prophylactique.
A - vrai
B - faux
4/ Une prophylaxie par héparine débutée après l'intervention augmente
significativement le risque d'hémorragie intracrânienne.
A - vrai
B - faux
5/ L'hyperglycémie est un facteur aggravant des accidents vasculaires péri-opératoires
de type ischémique ou hypoxique.
A - vrai
B - faux
XIII
1/ Le dextropropoxyphène inhibe le métabolisme de la carbamazépine.
A - vrai
B - faux
2/ Une hémorragie sous-arachnoïdienne (HSA) peut se compliquer d'un syndrome
d'ischémie retardée par vasospasme.
A - vrai
B - faux
3/ L'autorégulation cérébrale est maintenue après une hémorragie méningée.
A - vrai
B - faux
4/ Dans plus de 50 % des cas, les HSA se compliquent de troubles
électrocardiographiques.
A - vrai
B - faux
5/ L'HSA peut s'associer à des lésions cardiaques sous la forme de microhémorragies
sous-endocardiques.
A - vrai
B - faux
XIV
1/ L'hypotension contrôlée a des indications très larges en neurochirurgie.
A - vrai
B - faux
2/ Il est impératif d'obtenir un réveil sur table chez les patients opérés pour HSA afin de
réaliser un examen neurologique précoce.
A - vrai
B - faux
3/ L'incidence d'embolies gazeuses est plus importante lorsque la chirurgie est réalisée
en position assise.
A - vrai
B - faux
4/ L'incidence de l'embolie gazeuse évaluée par échographie transœsophagienne est
d'environ 20 %.
A - vrai
B - faux
5/ Pour limiter le risque d'embolie gazeuse paradoxale, il est recommandé d'instituer
une pression expiratoire positive.
A - vrai
B - faux
XV
1/ Le problème essentiel de l'anesthésie pour urgence neurochirurgicale est le risque
d'hypertension intracrânienne (HTIC).
A - vrai
B - faux
2/ La mortalité des patients opérés d'un hématome sous-dural aigu augmente fortement
lorsque l'intervention est pratiquée après la quatrième heure.
A - vrai
B - faux
3/ Il n'existe pas de parallélisme entre la sévérité de l'HTIC et l'altération de la
conscience.
A - vrai
B - faux
4/ Chez les patients souffrant d'HTIC sévère, le sévoflurane est le seul halogéné qui peut
être utilisé pour l'entretien de l'anesthésie.
A - vrai
B - faux
5/ Chez les patients opérés d'une urgence neurochirurgicale, la perfusion de fortes doses
de mannitol avant l'intervention est formellement contre-indiquée.
A - vrai
B - faux
Autoévaluation
Anesthésie en neurochirurgie
Réponses
I
1/ Chez le sujet sain, le débit sanguin cérébral (DSC) global est maintenu constant entre
60 et 150 mmHg de pression artérielle moyenne (PAM).
A - vrai
2/ Dans cette fourchette de 60 à 150 mmHg, plus la PAM baisse, plus le diamètre des
vaisseaux doit diminuer pour maintenir le DSC constant.
B - faux : le diamètre des vaisseaux doit augmenter pour maintenir le DSC constant
3/ En deçà de 60 mmHg ou au-delà de 150 mmHg de PAM, le DSC dépend directement
de la PAM.
A - vrai
4/ Chez les patients hypertendus, la courbe d'autorégulation cérébrale est déviée vers la
gauche.
B - faux : la courbe d'autorégulation est déviée vers la droite chez les sujets hypertendus. En
revanche chez les patients chroniquement hypotendus ou atteints d'une sténose carotidienne, la courbe
est déviée vers la gauche
5/ Le CO2 est le plus puissant des agents vasomoteurs cérébraux.
A - vrai : une variation de PaCO2 de 40 à 20 mmHg s'accompagne d'une diminution de moitié du
DSC
II
1/ L'autorégulation cérébrale est instantanée.
B - faux : elle s'établit en 30 à 120 secondes, avec un réglage fin, d'origine métabolique, plus lent.
Dans ces conditions, toute augmentation brutale de la PAM entraîne une augmentation du volume
sanguin cérébral (VSC) et de la pression intracrânienne (PIC) et toute baisse brutale de la PAM
correspond à une situation d'ischémie cérébrale potentielle. La stabilité hémodynamique est donc
impérative en neuro-anesthésie
2/ La pression de perfusion cérébrale (PPC) est définie comme la différence entre la
PAM et la pression intracrânienne (PIC).
A - vrai
3/ La PPC normale est de 40 à 60 mmHg.
B - faux : la PPC normale est de 60 à 100 mmHg
4/ La consommation cérébrale en oxygène (CMRO2) est de 7 à 8 ml 100 g–1 min–1.
B - faux
5/ L'hypocapnie altère les capacités d'autorégulation du DSC.
B - faux : l'hypocapnie améliore les capacités d'autorégulation. En revanche, c'est l'hypercapnie qui
altère les capacités d'autorégulation
III
1/ La réaction vasculaire cérébrale au CO2 est liée au pH périvasculaire.
A - vrai : le CO2, très diffusible, franchit librement la barrière hématoencéphalique
2/ La réactivité au CO2 est indépendante du niveau de la pression artérielle.
B - faux
3/ L'apport de glucose au cerveau est normalement de 5 g 100 g–1 min–1.
B - faux
4/ La CMRO2 augmente de 10 % par degré supplémentaire de température corporelle.
A - vrai
5/ La relation pression intracrânienne - volume intracrânien est un véritable mécanisme
de régulation.
B - faux : elle est la résultante de l'ensemble des mécanismes mis en jeu en présence d'une
augmentation du volume intracrânien
IV
1/ L'arrêt circulatoire cérébral survient lorsque la PIC devient égale à la PAM au niveau
du siphon carotidien.
A - vrai : la PPC est alors nulle
2/ L'œdème cytotoxique est un œdème interstitiel.
B - faux : il s'agit d'un œdème cellulaire d'origine ischémique
3/ Les solutés glucosés sont formellement proscrits en neuroanesthésie.
A - vrai
4/ Le Ringer Lactate est le cristalloïde de choix en neuroanesthésie.
B - faux : la perfusion de quantités importantes de ce cristalloïde aboutit à une diminution de
l'osmolarité sanguine et donc une augmentation de l'œdème cérébral. Le cristalloïde de choix est le
sérum physiologique
5/ Les hydroxy-éthylamidons sont contre-indiqués en neuroanesthésie.
B - faux
V
1/ Le mannitol augmente temporairement la PIC chez les patients à PIC très élevée.
B - faux : le mannitol augmente temporairement la PIC chez les patients à PIC normale
2/ Le sérum salé hypertonique à 7,5 % à moins d'effet sur le cerveau que le mannitol.
B - faux
3/ Si la barrière hématoencéphalique est lésée, une hypovolémie peut s'avérer aussi
délétère qu'une hypervolémie.
A - vrai
4/ L'hématocrite optimal en neurochirurgie est de 30 %.
A - vrai : pour un hématocrite de 30 % le transport d'oxygène est optimal
5/ La PIC est modifiée par une hémodilution normovolémique.
B - faux
VI
1/ L'effet des agents anesthésiques par inhalation est indépendant de la concentration
utilisée.
B - faux
2/ Pour un même niveau de concentration, les effets de l'isoflurane, du sévoflurane et du
desflurane sont comparables sur la PIC.
B - faux
3/ L'isoflurane, le sévoflurane et le desflurane diminuent tous la CMRO2.
A - vrai
4/ La diminution de la CMRO2 est linéaire par rapport à l'augmentation de la
concentration des anesthésiques volatils.
B - faux
5/ À faible concentration, de 0,5 à 1 concentration alvéolaire minimale (CAM), l'effet
prédominant des agents halogénés est la diminution du DSC.
A - vrai
VII
1/ Au-delà de 1 CAM, le sévoflurane est moins vasodilatateur que le desflurane.
A - vrai
2/ À une concentration de 1,5 CAM, le sévoflurane respecte mieux l'autorégulation que
l'isoflurane.
A - vrai
3/ Le protoxyde d'azote annule la diminution du DSC observée avec le sévoflurane à une
concentration de 1,5 %.
A - vrai
4/ Les opiacés diminuent fortement la .
B - faux
5/ L'effet propre du propofol sur les vaisseaux cérébraux est neutre ou légèrement
vasoconstricteur.
A - vrai : cet effet vasoconstricteur pourrait être un inconvénient dans des situations à risque
d'ischémie cérébrale
VIII
1/ En neuro-anesthésie, le thiopental sodique reste l'agent d'induction de référence.
A - vrai
2/ Le sévoflurane est un anti-épileptique puissant avec lequel il n'a pas été rapporté de
crise d'épilepsie.
B - faux : le sévoflurane possède des effets proépileptogènes clairement démontrés, à la fois chez
les sujets épileptiques et chez les sujets sains
3/ Dans la chirurgie de l'épilepsie, il est conseillé d'arrêter l'administration de propofol
au moins 15 minutes avant l'enregistrement EEG effectué pour repérer les zones à
exciser.
A - vrai
4/ Le traitement pré-opératoire de l'œdème cérébral par des corticoïdes met à l'abri du
risque de poussée d'hypertension intracrânienne (HTIC).
B - faux
5/ La prise prolongée d'anti-épileptiques peut induire un état de résistance aux
morphiniques et aux curares.
A - vrai
IX
1/ Certaines pathologies intracrâniennes peuvent altérer les fonctions cardiovasculaires.
A - vrai : par exemple, l'HTIC peut avoir un effet délétère sur la conduction cardiaque
2/ L'embolisation pré-opératoire permet de réduire le saignement durant la résection de
certaines tumeurs.
A - vrai
3/ La lidocaïne par voie intraveineuse, administrée avant l'intubation, participe à la
stabilité de l'hémodynamique systémique et de la PIC.
A - vrai
4/ Sauf situations particulières, un réveil différé est la règle après neurochirurgie.
B - faux : c'est l'inverse
5/ L'hyperhémie cérébrale observée lors du réveil est très dépendante du niveau de
PaCO2 et de la pression artérielle.
B - faux
X
1/ L'esmolol, outre ses effets anti-hypertenseurs, permet de limiter la réaction
hyperhémique cérébrale postopératoire.
A - vrai
2/ L'esmolol peut s'utiliser en bolus de 1 mg kg–1, suivi d'une perfusion entre 100 et 300
µg kg–1 min–1.
A - vrai
3/ Les complications hémorragiques cérébrales surviennent en majorité pendant les 12
premières heures après la chirurgie.
A - vrai
4/ En postopératoire, une hypertension artérielle difficile à contrôler peut être le
premier signe d'une complication hémorragique cérébrale.
A - vrai
5/ Le paracétamol est suffisant dans la majorité des cas pour contrôler les douleurs
après craniotomie.
B - faux : le paracétamol doit être associé au tramadol ou à un morphinique
XI
1/ Les vomissements sont plus fréquents après chirurgie sous-tentorielle.
A - vrai
2/ L'association ondansétron-dropéridol est utile pour éviter l'accumulation de
dropéridol.
A - vrai
3/ Le métoclopramide est très efficace pour la prévention des nausées et vomissements
postopératoires.
B - faux
4/ La prévention du risque épileptique n'est justifié que pour la chirurgie soustentorielle.
B - faux : la prévention ne se justifie que pour la chirurgie sus-tentorielle
5/ La phénytoïne (Dilantin) est l'agent le plus utilisé pour prévenir les crises
épileptiques après chirurgie.
B - faux : la fosphénytoïne (Prodilantin) est maintenant l'agent le plus utilisé
XII
1/ Les crises convulsives postopératoires surviennent le plus souvent après chirurgie de
la fosse postérieure.
B - faux
2/ Même en l'absence de prophylaxie, le risque de thrombose veineuse profonde est
faible chez les patients opérés de tumeur cérébrale.
B - faux : la phlébographie systématique des membres inférieurs retrouve entre 20 et 35 % de
thromboses veineuses ; 10 à 20 % de celles-ci sont symptomatiques
3/ L'héparine non fractionnée à la dose de 5000 UI deux fois par jour est plus efficace
que les héparines de bas poids moléculaire à dose prophylactique.
B - faux
4/ Une prophylaxie par héparine débutée après l'intervention augmente
significativement le risque d'hémorragie intracrânienne.
B - faux
5/ L'hyperglycémie est un facteur aggravant des accidents vasculaires péri-opératoires
de type ischémique ou hypoxique.
A - vrai : c'est une des raisons pour lesquelles les solutés glucosés sont bannis au bloc opératoire et
dans la période postopératoire précoce
XIII
1/ Le dextropropoxyphène inhibe le métabolisme de la carbamazépine.
A - vrai : ceci augmente la concentration plasmatique de la carbomazépine avec un risque de
toxicité qui peut se manifester par un syndrome vestibulaire ou cérébelleux
2/ Une hémorragie sous-arachnoïdienne (HSA) peut se compliquer d'un syndrome
d'ischémie retardée par vasospasme.
A - vrai : la fréquence est maximale entre le cinquième et le dixième jour après la rupture
3/ L'autorégulation cérébrale est maintenue après une hémorragie méningée.
B - faux : l'autorégulation cérébrale est perturbée pendant la première semaine qui suit l'hémorragie
méningée, de manière plus marquée chez les patients ayant un grade clinique élevé. Ces troubles de
l'autorégulation sont aggravés par la présence d'un spasme vasculaire cérébral
4/ Dans plus de 50 % des cas, les HSA se compliquent de troubles
électrocardiographiques.
A - vrai
5/ L'HSA peut s'associer à des lésions cardiaques sous la forme de microhémorragies
sous-endocardiques.
A - vrai : l'échographie peut révéler un effondrement de la vitesse de raccourcissement et de la
fraction d'éjection ou une dyskinésie ventriculaire
XIV
1/ L'hypotension contrôlée a des indications très larges en neurochirurgie.
B - faux : il est bien démontré que l'association d'un écarteur et d'une hypotension systémique
provoque une ischémie dans le territoire cérébral placé sous l'écarteur. Ces effets délétères de
l'hypotension expliquent que cette technique soit responsable d'une aggravation du pronostic
neurologique, même lorsque la profondeur de l'hypotension est modérée (moins de 90 mmHg pendant
plus de 15 minutes). On lui préfère le clippage temporaire ou le contrôle du vaisseau en amont de
l'anévrisme
2/ Il est impératif d'obtenir un réveil sur table chez les patients opérés pour HSA afin de
réaliser un examen neurologique précoce.
B - faux : pour les grades 1 à 3 des HSA, le réveil peut avoir lieu sur la table d'opération ou
immédiatement après la sortie de salle. Dans les autres cas, un réveil différé doit être planifié
3/ L'incidence d'embolies gazeuses est plus importante lorsque la chirurgie est réalisée
en position assise.
A - vrai
4/ L'incidence de l'embolie gazeuse évaluée par échographie transœsophagienne est
d'environ 20 %.
B - faux : l'incidence de l'embolie gazeuse est de 76 % lorsqu'elle est évaluée par l'échographie
transœsophagienne qui est la méthode diagnostique la plus sensible
5/ Pour limiter le risque d'embolie gazeuse paradoxale, il est recommandé d'instituer
une pression expiratoire positive.
B - faux
XV
1/ Le problème essentiel de l'anesthésie pour urgence neurochirurgicale est le risque
d'hypertension intracrânienne (HTIC).
A - vrai
2/ La mortalité des patients opérés d'un hématome sous-dural aigu augmente fortement
lorsque l'intervention est pratiquée après la quatrième heure.
A - vrai
3/ Il n'existe pas de parallélisme entre la sévérité de l'HTIC et l'altération de la
conscience.
B - faux
4/ Chez les patients souffrant d'HTIC sévère, le sévoflurane est le seul halogéné qui peut
être utilisé pour l'entretien de l'anesthésie.
B - faux : tous les agents par inhalation sont contre-indiqués
5/ Chez les patients opérés d'une urgence neurochirurgicale, la perfusion de fortes doses
de mannitol avant l'intervention est formellement contre-indiquée.
B - faux : chez des patients opérés en urgence d'un hématome sous-dural aigu ou d'un hématome
intraparenchymateux, il a été montré que la perfusion de fortes doses de mannitol avant l'intervention
(1,4 g kg–1 soit 500 ml de mannitol à 20 % ou 2,5 k–1 si la mydriase persistait à l'arrivée au bloc
opératoire) améliorait le pronostic neurologique
Autoévaluation
Réanimation encéphalique
Questions
Répondre par vrai ou faux à l’ensemble des propositions suivantes :
1/
A - l'état d’éveil dépend de structures cérébrales sous-corticales
B - les lésions sus-tentorielles focales sont très souvent à l'origine d'un coma
C - dans le score de Glasgow, lorsqu'il existe une asymétrie de la réponse motrice, il faut toujours
choisir la moins bonne réponse motrice pour la cotation
D - dans le score de Glasgow, le coma est défini pour un score inférieur ou égal à 5
E - une mydriase est définie par un diamètre pupillaire supérieur à 6 mm
2/
A - chez les patients traumatisés crâniens, l'état des réflexes pupillaires n'a pas de valeur
pronostique
B - l'augmentation de la pression intracrânienne se traduit d'abord par une somnolence avec
obnubilation
C - une réactivité en décérébration est un signe clinique d'engagement cérébral
D - les troubles de la déglutition liés à l'association altération de la conscience et atteinte des nerfs
mixtes dans la fosse postérieure justifie une trachéotomie précoce
E - en tomodensitométrie (TDM), l'œdème cérébral apparaît comme une zone d'hyperdensité
3/
A - l'œdème vasogénique atteint principalement la substance grise
B - après une hémorragie intracrânienne, la densité, sur la TDM, diminue au cours du temps
C - une hémorragie cérébrale peut apparaître isodense en TDM, en cas d'anémie sévère
D - lorsqu'il existe un effet de masse, le signe le plus précoce est la compression des ventricules
E - la présence d'une suffusion de liquide céphalorachidien (LCR) autour des cavités ventriculaires,
dans l'espace interstitiel cérébral, n'est pas un signe d'hydrocéphalie
4/
A - en imagerie par résonance magnétique (IRM), il est possible de visualiser une ischémie
cérébrale dès les premières minutes qui suivent sa constitution
B - l'IRM est contributive dans le bilan d'un accident vasculaire cérébral (AVC) ischémique avant
thrombolyse
C - l'IRM est devenue l'examen de référence pour le diagnostic des lésions vasculaires cérébrales
D - les capteurs extraduraux de pression cérébrale sont plus fiables que les capteurs
intraparenchymateux ou intraventriculaires
E - la pression de perfusion cérébrale (PPC) doit rester supérieure à 60 mmHg
5/
A - chez un patient admis en urgence dans le coma avec une hypertension artérielle sévère, il est
souvent dangereux de traiter cette hypertension
B - les modifications du tracé doppler transcrânien peuvent être utilisées comme un reflet de la PPC
C - le doppler transcrânien est une méthode de référence pour le diagnostic de mort cérébrale
D - les vélocités doppler ne varient pas avec l'âge
E - l'hématocrite (Hte) a un effet important sur les vitesses circulatoires
6/
A - les réserves énergétiques cérébrales sont de l'ordre de 10 kcal kg–1
B - l'extrémité du cathéter de saturation en oxygène du golfe jugulaire (SjO2) doit se situer dans le
tiers supérieur de la veine cave inférieure
C - une SjO2 en dessous de 55 % témoigne d'une augmentation de l'extraction cérébrale en oxygène
et d'un risque d'ischémie cérébrale
D - la sévérité des dysfonctions d'organes associées est corrélée à la gravité de l'atteinte
neurologique
E - après un AVC ischémique, 70 % des décès sont de cause neurologique
7/
A - les atteintes neurologiques situées au-dessus du tronc cérébral n'ont pas de retentissement
cardiovasculaire
B - dans les atteintes encéphaliques aiguës, les anomalies de l'électrocardiogramme (ECG) sont
rares
C - les modifications de l'ECG après hémorragie sous-arachnoïdienne (HSA) sont d'autant plus
fréquentes que l'hémorragie est abondante
D - lors des AVC, une incidence anormalement élevée de troubles du rythme a été observée
E - au cours des atteintes encéphaliques, l'atteinte cardiaque est la complication la plus fréquente
8/
A - au cours des lésions encéphaliques, l'œdème pulmonaire neurogénique est la cause la plus
fréquente d'hypoxémie
B - après un traumatisme crânien, plus de 40 % des patients développent une pneumopathie
infectieuse
C - dans un contexte neurochirurgical, l'hypernatrémie est plus fréquemment observée que
l'hyponatrémie
D - l'hyponatrémie est un facteur de risque d'ischémie cérébrale chez les patients ayant souffert
d'une hémorragie méningée
E - dans le sang, l'osmolalité des protéines est supérieure à l'osmolalité liée aux ions
9/
A - normalement, les différences d'osmolalité de chaque côté de la barrière hématoencéphalique
(BHE) disparaissent en moins de 5 minutes
B - le traitement des hyponatrémies liées à un syndrome de perte de sel (SPS) et de celles liées à un
syndrome de sécrétion inappropriée d'hormone antidiurétique (SIADH) est le même
C - le SIADH est beaucoup plus fréquent que le SPS en neuroréanimation
D - le SPS semble en rapport avec la sécrétion du brain natriuretic peptide (BNP)
E - le traitement du diabète insipide par la desmopressine est à adapter en fonction de la diurèse
plutôt qu'en fonction de la densité urinaire
10/
A - expérimentalement, qu'elle survienne avant ou après un épisode d'ischémie cérébrale,
l'hyperglycémie aggrave le pronostic neurologique
B - lorsque la température cérébrale passe de 37 °C à 39 ou 40 °C, la taille de la lésion ischémique
augmente d'un facteur 3 à 6
C - il n'existe pas d'effet protecteur marqué de l'hypothermie modérée
D - la température cérébrale est plus basse que la température mesurée au niveau vésical
E - chez les patients traumatisés crâniens, la fièvre n'est pas corrélée à la gravité neurologique
11/
A - chez les patients hospitalisés pour un hématome intracrânien compressif lié à un surdosage en
antivitamines K, les troubles de l'hémostase doivent être corrigés par du PPSB
B - après un AVC, une obstruction des voies aériennes supérieures pendant le sommeil apparaît
chez plus de 50 % des patients pendant les 24 premières heures
C - le propofol est l'hypnotique de choix dans les traumatismes crâniens graves
D - l'administration d'une faible quantité d'un morphinique avant les soins permet parfois de
prévenir les modifications métaboliques et hémodynamiques liées à l'agitation
E - les syndromes de sevrage à l'arrêt d'une sédation ne s'observent qu'au-delà de 3 semaines de
sédation
12/
A - une insuffisance d'apport calorique retarde la récupération neurologique
B - même sous sédation profonde et en l'absence d'autres facteurs d'hypermétabolisme, le niveau de
la dépense énergétique des patients ayant une atteinte neurologique aiguë est supérieur à 30 kcal kg–1
C - la fièvre n'a pas d'effet sur la dépense énergétique
D - les modifications du métabolisme protéique liées à un traumatisme crânien grave isolé sont du
même ordre de grandeur que celles observées après un polytraumatisme sans lésion cérébrale
E - chez le traumatisé crânien, il n'a pas été démontré d'effet bénéfique spécifique de la nutrition
entérale
13/
A - l'utilisation du mannitol pour de longues périodes est à déconseiller
B - à charge osmolaire égale, l'effet sur la pression intracrânienne du sérum salé hypertonique est
supérieur à celui du mannitol
C - les corticoïdes sont efficaces sur tous les types d'œdèmes cérébraux
D - la pose d'un drain ventriculaire en réanimation augmente le risque infectieux par rapport à sa
pose au bloc opératoire
E - la crâniectomie de décompression n'apporte aucun bénéfice dans le cadre des traumatismes
crâniens ou des AVC
14/
A - les complications postopératoires après neurochirurgie intracrânienne sont fréquentes
B - la survenue d'une crise d'épilepsie lors du réveil après neurochirurgie intracrânienne est un
élément très péjoratif
C - le dextropropoxyphène diminue la concentration plasmatique de la carbamazépine, ce qui
expose à un sous-dosage et une inefficacité thérapeutique
D - après hémorragie méningée, le risque d'hydrocéphalie est inférieur à 10 %
E - au cours de l'hémorragie méningée, un vasospasme est rarement observé
15/
A - l'intérêt du traitement préventif du vasospasme par la nimodipine n'a pas été démontré
B - l'hémorragie méningée est deux fois plus fréquente que les hémorragies intracérébrales
C - l'hémorragie ventriculaire complique l'hémorragie méningée et l'hémorragie intracérébrale chez
15 % et 40 % des patients respectivement
D - l'association thrombolyse intraveineuse et intra-artérielle a montré sa supériorité sur la
thrombolyse intra-artérielle seule dans les accidents vasculaires cérébraux ischémiques
E - les para-ostéo-arthropathies sont une cause fréquente de limitation articulaire après coma
prolongé
Autoévaluation
Réanimation encéphalique
Réponses
1/
A - Vrai : l'éveil dépend de structures sous-corticales dont la principale est la formation réticulée
activatrice ascendante pontomésencéphalique qui se projette dans le thalamus. Ceci explique qu'une
atteinte cérébrale focale dans la fosse postérieure (tronc cérébral) puisse entraîner un coma.
B - Faux : en aucun cas, une lésion sus-tentorielle focale ne peut provoquer un coma, sauf si elle
entraîne un retentissement sur l'ensemble du cerveau (hypertension intracrânienne, hydrocéphalie,
crise d'épilepsie…).
C - Faux.
D - Faux : on définit le coma pour un score inférieur ou égal à 8.
E - Faux : il y a mydriase lorsque le diamètre pupillaire dépasse 4 mm.
2/
A - Faux.
B - Vrai : le score de Glasgow est de 9 à 14.
C - Vrai.
D - Vrai.
E - Faux.
3/
A - Faux : l'œdème vasogénique atteint principalement la substance blanche. L'étiologie la plus
fréquente est l'œdème péritumoral. Quant à l'œdème cytotoxique, il atteint à la fois la substance
blanche et la substance grise.
B - Vrai : la densité diminue du fait de la résorption de l'hématome pour devenir isodense au
parenchyme cérébral puis hypodense.
C - Vrai.
D - Faux : le signe de compression le plus précoce est l'effacement des sillons corticaux, puis
apparaît la compression des ventricules.
E - Faux.
4/
A - Vrai : des séquences particulières dites de diffusion et de perfusion donnent une image
anatomique de mauvaise qualité mais permettent de visualiser une ischémie cérébrale dès les
premières minutes qui suivent sa constitution. Ces séquences sont donc extrêmement intéressantes
pour le diagnostic d'un AVC ischémique en urgence, à un stade où la TDM cérébrale est encore
normale.
B - Vrai : la possibilité de visualiser l'ensemble du polygone de Willis permet de localiser
l'obstruction artérielle intracrânienne ou la dissection artérielle cervicale.
C - Faux : l'angiographie cérébrale reste l'examen de référence pour le diagnostic des lésions
vasculaires cérébrales.
D - Faux.
E - Vrai : ceci justifie un traitement agressif des hypotensions artérielles (PPC = pression artérielle
moyenne - pression intracrânienne).
5/
A - Vrai : cette hypertension artérielle peut être liée à un réflexe de Cushing du fait d'une
hypertension intracrânienne sévère. La diminution pharmacologique de la pression artérielle aurait
alors pour effet l'arrêt de la perfusion cérébrale.
B - Vrai.
C - Faux : des tracés très spécifiques de l'arrêt circulatoire cérébral existent mais le doppler n'est
pas reconnu comme une méthode de référence pour le diagnostic de mort cérébrale.
D - Faux.
E - Vrai : il existe une relation inverse entre la valeur de l'hématocrite et les vitesses circulatoires.
Chez les patients sous anesthésie, il existe une relation linéaire entre les vitesses circulatoires et
l'hématocrite avec une augmentation de 2 % des vitesses lorsque l'hématocrite diminue de 1 % en
valeur.
6/
A - Faux : le cerveau n'a pas de réserve énergétique, ce qui impose de maintenir en permanence un
apport en oxygène adapté à la consommation cérébrale en oxygène.
B - Faux : l'extrémité du cathéter doit se situer dans le golfe jugulaire, c'est-à-dire au-dessus de C2
sur une radiographie cervicale de profil.
C - Vrai.
D - Vrai.
E - Faux.
7/
A - Faux
B - Faux : les anomalies de l'ECG sont fréquentes dans toutes les atteintes encéphaliques aiguës. Il
s'agit en général de troubles de la repolarisation pouvant évoquer une ischémie myocardique.
C - Vrai.
D - Vrai : principalement lorsque ces AVC atteignent la région insulaire.
E - Faux : la complication la plus fréquente est l'atteinte pulmonaire. Elle survient chez 22 % des
patients après une hémorragie méningée et chez 41 % des patients après un traumatisme crânien. Il
s'agit le plus souvent d'une infection respiratoire consécutive à un syndrome d'inhalation bronchique.
8/
A - Faux.
B - Vrai : ces pneumopathies surviennent tôt dans l'évolution, entre le 5e et le 11e jour,
probablement du fait d'un syndrome d'inhalation fréquent chez les patients dans le coma.
C - Faux.
D - Vrai.
E - Faux : les protéines ont un poids moléculaire élevé mais sont peu nombreuses, ce qui explique
que leur osmolalité dans le sang soit seulement de 1,2 mOsm kg–1, alors que l'osmolalité des ions en
solution est d'environ 285 mOsm kg–1.
9/
A - Faux : c'est la raison pour laquelle des modifications progressives de l'osmolalité plasmatique
peuvent être bien supportées alors que des variations rapides de même amplitude provoquent des
troubles neurologiques graves.
B - Faux.
C - Faux.
D - Vrai.
E - Faux.
10/
A - Vrai : les mécanismes de cette aggravation liée à l'apport de glucose ne sont pas complètement
élucidés. On suppose qu'en l'absence d'oxygène, le métabolisme anaérobie du glucose produit du
lactate. L'accumulation de lactate intracellulaire aggraverait l'acidose observée après ischémie
cérébrale ou traumatisme crânien.
B - Vrai.
C - Faux.
D - Faux : il a été démontré que la température cérébrale est toujours plus élevée que celle des
autres sites. La différence est en général de 0,5 °C mais des différences allant jusqu'à 2 °C sont
possibles chez des patients atteints de traumatisme crânien ou d'hémorragie méningée.
E - Faux.
11/
A - Vrai.
B - Vrai.
C - Faux.
D - Vrai.
E - Faux.
12/
A - Vrai : il est démontré qu'une insuffisance d'apport calorique accroît la mortalité ou retarde la
récupération neurologique. La nutrition des patients ayant une défaillance neurologique est donc un
traitement essentiel dès les premiers jours de l'admission en réanimation.
B - Faux.
C - Faux : la fièvre et le sepsis ont un retentissement important sur la dépense énergétique. Chez les
patients traumatisés crâniens, il existe une variation de 11 % de la dépense énergétique par degré
Celsius.
D - Vrai : quarante-huit heures après un traumatisme crânien isolé, la protéolyse est multipliée par
2,2 et l'oxydation des acides aminés par 3. Dans le même temps, la protéosynthèse est presque doublée
mais la balance protéosynthèse/protéolyse reste négative.
E - Faux.
13/
A - Vrai : lorsque la durée d'utilisation dépasse 48 heures, l'osmolalité du LCR augmente
progressivement pour finir par dépasser celle du sérum. L'effet du mannitol est alors de retenir l'eau
dans le secteur interstitiel cérébral.
B - Faux.
C - Faux : les corticoïdes sont extrêmement efficaces sur l'œdème péritumoral. Ils sont peu
efficaces dans les autres types d'œdèmes (hémorragique, ischémique, traumatique) et ne doivent donc
pas être utilisés du fait de leurs effets secondaires.
D - Faux : la pose du drain en réanimation n'augmente pas le risque infectieux par rapport à la pose
au bloc opératoire lorsqu'elle est réalisée dans des conditions d'asepsie rigoureuses et après une
préparation cutanée soigneuse.
E - Faux : la crâniectomie de décompression est un traitement de plus en plus pratiqué dans les
centres de neurochirurgie.
14/
A - Vrai : la complication la plus grave est la survenue d'un hématome intracrânien. La plupart des
saignements surviennent pendant les 6 premières heures qui suivent l'acte opératoire, suggérant
l'importance d'un contrôle hémodynamique précis périopératoire.
B - Faux : la survenue d'une crise d'épilepsie lors du réveil n'est pas un événement d'une extrême
gravité. En revanche, la répétition des crises fait courir le risque de l'évolution vers un état de mal
épileptique.
C - Faux : c'est l'inverse.
D - Faux : le risque est estimé entre 20 et 40 %.
E - Faux : le vasospasme est très fréquent, survenant chez 46 à 70 % des patients.
15/
A - Faux : le traitement préventif par la nimodipine a été validé par plusieurs études prospectives,
randomisées en double aveugle. Globalement, les inhibiteurs calciques diminuent le risque de
séquelles de 5,1 % en valeur absolue, ce qui veut dire que le nombre nécessaire de patients à traiter
pour observer un bénéfice est de 20. La nimodipine doit donc être instituée le plus tôt possible et
poursuivie 6 semaines.
B - Faux : c'est l'inverse.
C - Vrai.
D - Faux.
E - Vrai : elles se manifestent le plus souvent au niveau des grosses articulations par un syndrome
inflammatoire local. L'augmentation des phosphatases alcalines (voire la scintigraphie osseuse) permet
de faire le diagnostic. Le traitement consiste à arrêter la mobilisation de l'articulation atteinte et à
administrer des anti-inflammatoires.
Autoévaluation
Anesthésie-réanimation en chirurgie de l’hypophyse
Questions
1/ Quelles sont les affirmations exactes ?
A - les tumeurs de l’hypophyse représentent environ 2 % des tumeurs cérébrales
B - l’adénome somatotrope à growth hormone (GH) est la tumeur de l’hypophyse la plus fréquente
C - les manifestations cliniques à type de syndrome tumoral sont le plus souvent le fait des
adénomes sécrétants
D - le syndrome tumoral visuel témoigne de l’importance de l’expansion infrasellaire
E - certaines tumeurs hypophysaires peuvent être diagnostiquées devant un tableau clinique aigu lié
à une nécrose tumorale
2/ Quelles sont les affirmations exactes ?
A - les adénomes fonctionnels sont habituellement constitués d’un seul type cellulaire
B - il existe des adénomes associant plusieurs types cellulaires
C - le scanner cérébral est l’examen de référence pour les tumeurs de l’hypophyse
D - les adénomes à prolactine sont ceux qui posent le plus de problèmes pour l’anesthésie
E - les patients présentant un adénome somatotrope sont à haut risque d’intubation difficile, de
syndrome d’apnée du sommeil et d’hypoxémie postopératoire
3/ Au cours de l’acromégalie :
A - le risque d’intubation difficile est accru
B - plus de 50 % des patients ont une hypertension artérielle systolodiastolique
C - l’insuffisance cardiaque est en général à débit élevé
D - les remaniements des arcades palmaires peuvent compromettre la vascularisation de la main si
un cathéter radial est mis en place
E - la prévalence d’une ventilation difficile au masque facial est d’environ 10 %
4/ Concernant la maladie de Cushing :
A - l’hypercorticisme est responsable d’une baisse de l’immunité cellulaire
B - il faut systématiquement administrer un minéralocorticoïde à forte dose après la résection de
l’adénome corticotrope
C - la prévalence du risque d’intubation difficile dans la maladie de Cushing est très supérieure à
celle des patients opérés d’un adénome non fonctionnel
D - pour les patients ayant préalablement reçu un antiglucocorticoïde de synthèse, le risque d’une
insuffisance surrénale aiguë après la résection de l’adénome justifie une hormonothérapie substitutive
périopératoire associant gluco- et minéralocorticoïdes
E - les dérivés de l’hydrocortisone n’ont aucune action minéralocorticoïde
5/ Quelles sont les affirmations exactes ?
A - la chirurgie de l’hypophyse est une intervention à haut risque de transmission de la maladie de
Creutzfeldt-Jakob via le matériel chirurgical
B - dans la chirurgie de l’hypophyse, la voie transsphénoïdale correspond à une chirurgie
contaminée (classe 3 d’Altemeier)
C - la voie d’abord transsphénoïdale avec abord rhinoseptal permet l’ablation sélective de
l’adénome mieux qu’une voie intracrânienne
D - lors de la voie d’abord transsphénoïdale avec abord rhinoseptal, la réduction du saignement est
obtenue par l’infiltration de la muqueuse et de la sous-muqueuse nasale avec une solution adrénalinée
de sérum physiologique
E - l’embolie gazeuse est une complication fréquente lors du traitement des adénomes
hypophysaires par abord transsphénoïdal
6/ Quelles sont les affirmations exactes ?
A - les complications postopératoires dans la chirurgie de l’adénome hypophysaire sont dominées
par le risque de diabète insipide transitoire
B - un hématome de la cavité opératoire se manifeste par l’aggravation ou la survenue de troubles
visuels en postopératoire immédiat
C - la survenue d’une méningite est une complication fréquente après chirurgie transsphénoïdale
D - le diagnostic de diabète insipide neurogénique (DI) doit être porté devant une polyurie
hypertonique
E - la desmopressine est le traitement de choix du DI
Autoévaluation
Anesthésie-réanimation en chirurgie de l’hypophyse
Réponses
1/ Quelles sont les affirmations exactes ?
La réponse est : E
A : faux, elles représentent environ 10 % de ces dernières. Il s’agit d’adénomes dans pratiquement
tous les cas.
B : faux, il s’agit de l’adénome à prolactine.
C : faux, il s’agit le plus souvent d’adénomes non sécrétants.
D : faux, le syndrome tumoral visuel (diminution de l’acuité visuelle, hémianopsie bitemporale,
flou papillaire au fond d’œil, diplopie) témoigne de l’importance de l’expansion suprasellaire de
l’adénome, essentiellement en haut et en avant avec compression des voies optiques, plus rarement en
dehors dans le sinus caverneux, s’accompagnant alors de la compression des nerfs oculomoteurs.
E : vrai, le tableau d’apoplexie (nécrose hémorragique) associe céphalées, nausées, vomissements,
troubles visuels majeurs et syndrome d’insuffisance hypophysaire aiguë. Il est favorisé par un
traitement anticoagulant, œstrogénique ou encore par la grossesse. L’indication opératoire est urgente
en cas de baisse majeure de l’acuité visuelle.
2/ Quelles sont les affirmations exactes ?
Les réponses sont : A, B, E
A : vrai, ils se manifestent par une hypersécrétion monohormonale (adénomes à prolactine,
adénome somatotrope, corticotrope, thyréotrope, ou gonadotrope).
B : vrai, les plus classiques sont les adénomes à GH et à prolactine.
C : faux, c’est l’imagerie cérébrale par résonance magnétique nucléaire (IRM) qui est l’examen de
référence. Elle permet la localisation des adénomes de plus de 5 mm et l’appréciation de leur
extension.
E : vrai, cela s’explique par le syndrome dysmorphique facial (hypertrophie du nez, prognathisme
et élargissement des maxillaires), la macroglossie et l’hypertrophie des muqueuses pharyngée et
laryngée qui favorisent l’obstruction respiratoire pendant le sommeil, en particulier lorsqu’il existe une
augmentation de taille de l’épiglotte et des cordes vocales ainsi qu’une hypertrophie des cornets.
3/ Au cours de l’acromégalie :
Les réponses sont : A, B, C, D, E
A : vrai, néanmoins ce signe n’a pas une forte spécificité.
B : vrai, cela témoigne d’une rétention hydrosodée avec hypervolémie.
4/ Concernant la maladie de Cushing :
Les réponses sont : A, D
A : vrai, d’où l’importance de l’antibioprophylaxie.
C : faux, la prévalence est identique.
D : vrai, le traitement substitutif associant gluco- et minéralocorticoïdes est commencé en
préopératoire immédiat car l’ablation d’un adénome à ACTH chez un patient préalablement traité par
antiglucocorticoïde entraîne dans tous les cas une chute brutale de la sécrétion de cortisol.
E : faux, les dérivés de l’hydrocortisone (hémisuccinate d’hydrocortisone) associent une action
glucocorticoïde prédominante à une action minéralocorticoïde mineure.
5/ Quelles sont les affirmations exactes ?
Les réponses sont : A, C, D
A : vrai, les précautions chirurgicales standard comprennent l’utilisation en priorité de matériels à
usage unique et la stérilisation systématique à l’autoclave pour les matériels qui le supportent, le mode
de stérilisation étant adapté pour les autres. Les précautions chirurgicales maximales correspondent à
une séquestration suivie éventuellement de la destruction du matériel si le diagnostic est confirmé. Les
précautions anesthésiques standards comprennent l’utilisation en priorité de matériels à usage unique
(laryngoscope à lame jetable, mandrin d’intubation, masque laryngé). La stérilisation systématique à
l’autoclave, 134 °C pendant au moins 18 minutes, ne concerne que quelques dispositifs anesthésiques
semi-critiques comme les lames métalliques de laryngoscopes et les masques laryngés Fastrach. Les
précautions anesthésiques maximales aboutissent à la destruction de tous les matériels critiques et
semi-critiques réutilisables ayant été en contact avec un patient ayant une maladie de CreutzfeldtJakob avérée ou fortement suspectée.
B : faux, la voie transsphénoïdale correspond à une chirurgie propre contaminée (classe 2
d’Altemeier). Une antibioprophylaxie par de la céfazoline est recommandée. La vancomycine à la
dose de 15 mg/kg (dose unique) est prescrite en cas d’allergie.
C : vrai, cette voie respecte le tissu antéhypophysaire normal et évite la dissection des voies
visuelles.
D : vrai, 1 mg d’adrénaline est dilué dans 250 ml de sérum physiologique. L’infiltration nécessite
environ 25 ml de cette solution.
E : faux, cette complication est exceptionnelle. La recherche systématique d’un foramen ovale
perméable lors du bilan préopératoire et la mise en place préventive d’un monitorage peropératoire
spécifique (positionnement d’un cathéter central dans l’oreillette droite, doppler précordial, pression
artérielle sanglante) ne sont donc pas justifiées.
6/ Quelles sont les affirmations exactes ?
Les réponses sont : A, B, E
B : vrai, il s’agit d’une diminution de l’acuité visuelle, de l’extension de l’amputation du champ
visuel, de la survenue d’une paralysie oculomotrice ou d’une mydriase. Le scanner permet la
visualisation de l’hématome et précède la réintervention en urgence par voie transsphénoïdale. Cette
complication rare est surtout le fait des volumineux macroadénomes non fonctionnels fibrohémorragiques.
C : faux, la survenue d’une méningite est rare. Elle est le plus souvent précédée d’une fuite de
liquide céphalorachidien qui se révèle être la porte d’entrée de l’infection. Les germes le plus souvent
retrouvés sont les staphylocoques dorés, les streptocoques et les entérobactéries. Elle est plus
fréquente en cas de maladie de Cushing.
D : faux, il s’agit d’une polyurie hypotonique et inadaptée. Le diagnostic de DI est porté si les
critères suivants sont associés : diurèse supérieure à 100 ml/h chez l’adulte et à 66 ml/h chez l’enfant
de moins de 40 kg, densité urinaire inférieure à 1005 (ce qui correspond à une osmolalité inférieure à
200 mOsm/kg H2O), natrémie supérieure à 142 mmol/l.
E : vrai, la desmopressine ou 1 désamino 8 D arginine vasopressine (DDAVP, Minirin) est le
traitement de choix avec une durée d’action prolongée de 12 à 18 heures autorisant une à deux prises
quotidiennes. Il existe plusieurs voies d’administration : voie intraveineuse directe (IVD) ou
éventuellement sous-cutanée (Minirin) et voie per os. La forme nasale en spray n’est pas utilisable en
raison de la voie d’abord chirurgical et de la présence des mèches nasales.
Autoévaluation
Anesthésie en ophtalmologie
Questions
1/ Parmi les affirmations suivantes, lesquelles sont exactes ? La pression intraoculaire :
A – est normalement comprise entre 10 et 15 mmHg
B – est augmentée lorsque la pression veineuse centrale augmente
C – est plus sensible à l'hypoxémie qu'à l'hypercapnie
D – est augmentée par la succinylcholine
E – son augmentation peut, à globe ouvert, provoquer une hémorragie expulsive
2/ Parmi les affirmations suivantes, lesquelles sont exactes ? Le réflexe oculocardiaque :
A – la voie afférente emprunte le nerf trijumeau
B – la voie efférente débute au niveau du noyau central du nerf pneumogastrique
C – s'accompagne d'une hypertension artérielle
D – peut s'accompagner de nausées
E – l'atropine permet toujours de traiter la bradycardie
3/ Parmi les affirmations suivantes, lesquelles sont exactes ? La pharmacologie oculaire :
A – la pilocarpine entraîne un myosis
B – l'adrénaline entraîne un myosis
C – le tropicamide est un parasympathomimétique
D – l'acétazolamide diminue la pression intraoculaire principalement en raison de son effet
diurétique
E – la clonidine diminue la pression intraoculaire
4/ Parmi les affirmations suivantes, lesquelles sont exactes ? Le bloc péribulbaire :
A – s'accompagne d'un myosis
B – inhibe la sécrétion lacrymale
C – bloque les branches intraorbitaires du nerf ophtalmique
D – bloque toujours le releveur de la paupière supérieure
E – élimine dans tous les cas le réflexe oculocardique
5/ Parmi les affirmations suivantes, lesquelles sont exactes ? Le bloc péribulbaire :
A – augmente transitoirement la pression intraoculaire
B – les anesthésiques locaux peuvent être myotoxiques
1
C – lors de la ponction, l'œil regarde vers le haut et en dedans
D – nécessite toujours une ponction temporale inférieure et nasale supérieure
E – élimine dans tous les cas le risque de perforation du globe oculaire
6/ Parmi les affirmations suivantes, lesquelles sont exactes ? L'anesthésie sousténonienne :
A – ne nécessite pas l'arrêt d'un traitement par clopidogrel
B – nécessite l'injection d'au moins 10 ml d'anesthésique local
C – nécessite toujours une compression oculaire par ballonnet de Honan pendant 15 minutes
D – l'anesthésique local diffuse vers l'espace péribulbaire
E – l'hémorragie sous-conjonctivale est une complication fréquente
7/ Parmi les affirmations suivantes, lesquelles sont exactes ? Nausées et vomissements
postopératoires :
A – sont plus fréquents après anesthésie générale qu'après anesthésie péribulbaire
B – sont très fréquents lors de la chirurgie de la cataracte
C – sont très fréquents après chirurgie du décollement de la rétine
D – leur fréquence n'est pas influencée par l'utilisation peranesthésique de propofol
E – sont favorisés par l'hypertonie oculaire postopératoire
2
Autoévaluation
Anesthésie en ophtalmologie
Réponses
1/ Parmi les affirmations suivantes, lesquelles sont exactes ? La pression intraoculaire :
Les réponses sont : A, B, D, E
B - vrai : l’élévation de la pression veineuse centrale s’accompagne d’une augmentation du volume
sanguin choroïdien alors que le débit sanguin de l’artère ophtalmique bénéficie d’une autorégulation
D - vrai : du fait de l’irrigation intraoculaire par un soluté électrolytique et des manipulations
intraoculaires
E - vrai : c’est l’expulsion du contenu oculaire à travers l’incision sclérale ou cornéenne provoquée
par une hémorragie sous-choroïdienne
2/ Parmi les affirmations suivantes, lesquelles sont exactes ? Le réflexe oculocardiaque :
Les réponses sont : A, B, D, E.
C - faux : il s’agit habituellement d’une hypotension artérielle
D - vrai : les nausées sont la conséquence de la stimulation du noyau central du nerf
pneumogastrique
E - vrai : l'atropine permet toujours de traiter la bradycardie, mais les doses nécessaires sont d’au
moins 10 µg kg–1
3/ Parmi les affirmations suivantes, lesquelles sont exactes ? La pharmacologie oculaire :
Les réponses sont : A, E
A - vrai : la pilocarpine entraîne un myosis par son action parasympathomimétique sur le muscle
sphincter de la pupille
B - faux : l’adrénaline et tous les sympathomimétiques entraînent une mydriase par contraction du
muscle dilatateur de la pupille
C - faux : le tropicamide est un parasympatholytique qui est utilisé pour déclencher la mydriase
avant les interventions ophtalmologiques
D - faux : l'acétazolamide est un inhibiteur de l’anhydrase carbonique ; elle agit principalement en
inhibant la formation de l’humeur aqueuse
4/ Parmi les affirmations suivantes, lesquelles sont exactes ? Le bloc péribulbaire :
La réponse est : C
A - faux : le blocage des fibres parasympathiques favorise la mydriase
B - faux : le nerf lacrymal n’est pas bloqué
1
D - faux : le releveur de la paupière supérieure est innervé par une branche du nerf oculomoteur qui
n’est pas toujours bloquée par le bloc péribulbaire
E - faux : le réflexe oculocardiaque est très souvent aboli par le bloc péribulbaire, mais cet effet
n’est pas constant
5/ Parmi les affirmations suivantes, lesquelles sont exactes ? Le bloc péribulbaire :
Les réponses sont : A, B
C - faux : dans cette position du regard, le nerf optique se rapproche de la pointe de l’aiguille de
ponction. Il faut que le regard soit en position neutre
D - faux : pour la chirurgie du segment antérieur, une seule ponction temporale inférieure est le
plus souvent suffisante
6/ Parmi les affirmations suivantes, lesquelles sont exactes ? L'anesthésie sousténonienne :
Les réponses sont : A, D, E
B - faux : le plus souvent 4 à 6 ml sont suffisants
7/ Parmi les affirmations suivantes, lesquelles sont exactes ? Nausées et vomissements
postopératoires :
Les réponses sont : A, C, E
D - faux : le propofol diminue la fréquence des nausées et des vomissements surtout dans les quatre
premières heures postopératoires
2
Autoévaluation
Anesthésie en ophtalmologie pédiatrique
Questions
1/ Lors d’une anesthésie générale en chirurgie ophtalmologique chez l’enfant :
A - la prémédication par atropine est systématique
B - les maladies oculaires héréditaires s’accompagnent d’une intubation difficile dans un cas sur
deux
C - les anesthésiques halogénés sont formellement contre-indiqués en raison du risque
d’hyperthermie maligne
D - le masque laryngé n’est pas contre-indiqué
E - le sufentanil peut être utilisé car il n’augmente pas la pression intraoculaire
2/ Les nausées et vomissements postopératoires (NVPO) :
A - la chirurgie du strabisme est l’acte chirurgical ophtalmologique qui entraîne le plus de NVPO
B - les NVPO surviennent surtout en salle de surveillance postinterventionnelle
C - la prémédication par l’atropine permet une prévention efficace des NVPO
D - les anesthésiques halogénés augmentent la fréquence des NVPO
E - le dropéridol (75 µg kg-1) administré en cours d’intervention diminue les NVPO
3/ Le réflexe oculocardiaque (ROC) :
A - au cours de la chirurgie du strabisme, il est plus fréquent lors de la traction sur le muscle droit
médial
B - la prémédication par l’atropine permet une prévention efficace du ROC
C - la voie efférente de l’arc réflexe met en jeu le nerf trijumeau
D - la fréquence cardiaque n’est jamais inférieure à 25 b min–1
E - il est plus fréquent chez l’enfant que chez le sujet âgé
4/ Les strabismes :
A - certains strabismes sont opérés avant l’âge de 2 ans
B - le strabisme augmente le risque d’hyperthermie maligne
C - les curares non dépolarisants sont évités pour faciliter le test de duction peropératoire
D - le ROC est traité par atropine par voie intraveineuse à la dose de 5 µg kg-1
E - le propofol diminue les NVPO observés au décours de la chirurgie du strabisme
5/ Les traumatismes oculaires :
A - chez l’enfant, les traumatismes oculaires aboutissent rarement à la cécité de l’œil lésé
B - les morsures de chien sont une cause fréquente de lésion des voies lacrymales
C - l’antibioprophylaxie est conseillée pour les morsures de chat
D - en cas d’estomac plein, il faut le vidanger avant l’induction par mise en place d’une sonde
gastrique
E - en cas d’estomac plein, la succinylcholine n’est pas contre-indiquée
6/ La rétinopathie des prématurés (ROP) :
A - la ROP doit être recherchée chez tout prématuré de moins de 1 500 g ou de 28 semaines d’âge
gestationnel
B - les lésions de ROP régressent spontanément chez 80 à 90 % des prématurés
C - l’inhalation d’oxygène n’est pas le facteur étiologique le plus important
D - la ROP n’aboutit que rarement à la cécité
E - la ROP peut être à l’origine d’une myopie importante
Autoévaluation
Anesthésie en ophtalmologie pédiatrique
Réponses
1/ Lors d’une anesthésie générale en chirurgie ophtalmologique chez l’enfant :
A - faux : l’atropine en prémédication ne prévient pas efficacement le réflexe oculocardiaque. Ses
indications sont les mêmes que pour les autres interventions chez l’enfant.
B - faux : certaines maladies oculaires héréditaires s’accompagnent d’anomalies systémiques,
notamment maxillofaciales. Néanmoins, l’intubation difficile n’est observée que chez 5 à 10 % de ces
enfants.
C - faux : les anesthésiques halogénés sont très utilisés en chirurgie ophtalmologique de l’enfant.
La réserve émise pour la chirurgie du strabisme n’est pas justifiée car aucune étude n’a démontré un
risque accru d’hyperthermie maligne.
D - vrai : le masque laryngé est utilisé avec succès par plusieurs équipes. Son avantage, plus
théorique que pratique, est une moindre augmentation de la pression intraoculaire (PIO) par rapport à
l’intubation trachéale.
E - vrai : les agents utilisés pour l’anesthésie générale diminuent la PIO. Les deux seules
exceptions sont la succinylcholine et la kétamine. Néanmoins, l’effet de la kétamine sur la PIO a été
exagéré, et elle peut être utilisée pour certains examens sous anesthésie générale. Elle a comme
inconvénient d’entraîner des mouvements oculaires qui peuvent gêner l'opérateur.
2/ Les nausées et vomissements postopératoires (NVPO) :
A - vrai
B- faux : les nausées et les vomissements sont plus fréquents après la première heure
postopératoire. Ils surviennent souvent dans l’unité d’hospitalisation et leur prise en charge doit
bénéficier d’un protocole écrit.
C - faux
D - vrai
E - vrai : le dropéridol, l’ondansétron et la déxaméthasone administrés en peropératoire diminuent,
mais ne suppriment pas totalement, la fréquence des NVPO.
3/ Le réflexe oculocardiaque (ROC) :
A - faux : le muscle droit médial est le muscle le plus souvent opéré, ce qui a pu faire croire à la
plus grande fréquence du ROC lors de sa traction. En fait, le ROC est aussi déclenché par la traction
des autres muscles extrinsèques de l’œil.
B - faux
C - faux : la voie efférente met en jeu le nerf pneumogastrique.
D - faux : le ROC peut entraîner un arrêt cardiaque en asystole, arrêt dont la durée est rarement
supérieure à 20-30 secondes. Dans la grande majorité des cas, il existe un échappement vagal.
E - vrai
4/ Les strabismes :
A - vrai : certains strabismes convergents précoces sont opérés avant l’âge de 2 ans.
B - faux : il n’a pas été démontré que le strabisme augmente le risque d’hyperthermie maligne
C - faux : la plupart des chirurgiens préfèrent que l’enfant soit curarisé, ce qui permet de
standardiser le test de duction peropératoire
D - faux : la dose d’atropine par voie intraveineuse est de 10 µg kg–1
E - vrai : l’effet préventif du propofol est surtout net dans les premières heures postopératoires.
5/ Les traumatismes oculaires :
A - faux : les traumatismes oculaires sont une cause de cécité mono-oculaire chez l’enfant.
B - vrai
C - vrai : les morsures de chien et de chat sont souvent surinfectées par des bactéries : Pasteurella
multocida surtout, mais aussi Staphylococcus aureus, Afipia felis, Rochalimea henselea.
D - faux : la mise en place d’une sonde gastrique entraîne une importante augmentation (qu’il faut
éviter) de la PIO.
E - vrai : la succinylcholine augmente transitoirement la PIO, mais cette augmentation n’aggrave
pas les lésions oculaires. C’est la gravité du traumatisme qui est l’élément pronostique essentiel.
6/ La rétinopathie des prématurés (ROP) :
A - vrai
B - vrai : ce n’est que chez 10 à 20 % des cas que la ROP évolue vers des lésions rétiniennes
secondaires.
C - vrai : l’inhalation d’un mélange gazeux en oxygène a été considéré pendant longtemps comme
un facteur causal essentiel de la ROP. En fait, celle-ci est surtout liée à la prématurité et à des
anomalies de l’angiogenèse intraoculaire.
D - faux : c’est une cause de cécité chez le grand prématuré.
E - vrai
Autoévaluation
Réanimation et anesthésie du brûlé chez l’adulte
Questions
1/ Après agression thermique :
A - les troubles qui induisent la formation de l’œdème persistent plus de 72 heures autour des zones
lésées
B - l’installation de l’œdème est plus rapide après une brûlure superficielle
C - la restauration du réseau lymphatique demande 48 heures
D - une hypovolémie est toujours observée dans les brûlures graves
E - les lésions liées à l’inhalation d’air chaud ou de fumée ont un poids pronostique considérable
2/ Indiquer la (les) proposition(s) exacte(s) ?
A - l’air est un bon conducteur de chaleur
B - après inhalation de gaz chauds, le premier mécanisme lésionnel est la constitution d’un œdème
des petites bronches
C - 40 % des causes de décès après brûlure grave sont dus à l’infection de la zone brûlée
D - l’efficacité du refroidissement n’est observée que pendant les 30 minutes qui suivent la brûlure
E - le refroidissement des brûlures électriques permet de réduire l’œdème périlésionnel
3/ Indiquer la (les) proposition(s) exacte(s) ?
A - la surface de la main brûlée d’un patient correspond environ à 8 % de surface corporelle (SC)
B - après brûlure étendue, le retard de remplissage vasculaire est un facteur prédictif de mortalité
plus important que la nature et les modalités de ce remplissage
C - selon la formule du Parkland Hospital, les besoins en cristalloïdes isotoniques sont estimés à
4 ml/kg pour 1 % de SC brûlée durant les 8 premières heures
D - l’utilisation de solutés cristalloïdes hypertoniques doit être préférée à celle des cristalloïdes
isotoniques dans la réanimation initiale du brûlé
E - dans la période préhospitalière, l’analgésie du brûlé conscient ne doit surtout pas faire appel à la
morphine
4/ Indiquer la (les) proposition(s) exacte(s) ?
A - à la phase initiale de la prise en charge du brûlé, l’emploi de la succinylcholine est contreindiqué
B - l’intubation trachéale et la ventilation assistée s’imposent chez le brûlé de plus de 30 % de
surface cutanée
C - si le délai de prise en charge ou d’évacuation est long (> 1 h), la suspicion d’une brûlure des
voies aériennes doit faire réaliser une intubation trachéale préventive
D - la présence d’une brûlure respiratoire n’augmente pas les besoins en remplissage vasculaire
E - dans la période préhospitalière, les victimes de brûlure électrique doivent bénéficier d’un
remplissage vasculaire plus important
5/ Indiquer la (les) proposition(s) exacte(s) ?
A - un remplissage vasculaire adéquat limite ou annule la mortalité précoce liée à l’état de choc du
brûlé
B - l’utilisation de vasopresseurs peut aggraver les brûlures
C - l’utilisation d’un monitorage invasif pour guider le remplissage permet d’améliorer le pronostic
D - pour le remplissage, il faut préférer les colloïdes artificiels
E - la réanimation de l’état de choc initial est considérée comme terminée lorsque l’œdème ne
progresse plus
6/ Indiquer la (les) proposition(s) exacte(s) ?
A - la sulfadiazine argentique (Flammazine®) a d’excellentes propriétés antibactériennes
B - l’excision-greffe précoce améliore le pronostic chez les patients exempts de lésions
d’inhalation
C - une colostomie de décharge peut être proposée pour éviter la contamination fécale répétée des
brûlures périnéales
D - la brûlure induit une période d’hypercatabolisme de 8 à 10 jours
E - chez tous les brûlés, les besoins caloriques moyens sont constants et estimés à 50 kcal/kg/j
7/ Indiquer la (les) proposition(s) exacte(s) ?
A - le Staphylococcus aureus est le germe le plus fréquemment en cause dans les brûlures infectées
B - il existe de nombreuses données cliniques pour proposer l’utilisation prophylactique de
traitements anti-infectieux chez le brûlé
C - des modifications significatives de la pharmacologie sont présentes dès que la brûlure dépasse
50 % de SC
D - la pharmacologie des curares non dépolarisants n’est pas modifiée chez le brûlé
E - la chirurgie d’excision-greffe est une chirurgie hémorragique
8/ Une brûlure du deuxième degré superficiel :
A - respecte les couches profondes de l’épiderme
B - va cicatriser spontanément en une dizaine de jours
C - laisse une cicatrice majeure
D - demande dans tous les cas un traitement chirurgical
E - est d’aspect sec et rouge
9/ Une brûlure de deuxième degré profond :
A - correspond à la destruction de l’intégralité de l’épiderme, avec respect des annexes
B - peut être traitée sans avis spécialisé
C - cicatrise spontanément en 1 mois
D - ne doit pas bénéficier d’un traitement chirurgical
E - peut ne laisser aucune cicatrice
10/ La stratégie chirurgicale :
A - peut être précisée après plusieurs jours d’évolution
B - comprend les indications d’urgence et la planification des excisions et des greffes
C - fait discuter le recours à des substituts dermiques artificiels
D - est indépendante de l’état général du brûlé
E - ne sera pas réévaluée au cours de l’hospitalisation
Autoévaluation
Réanimation et anesthésie du brûlé chez l’adulte
Réponses
1/ Après agression thermique :
Les réponses sont : A, B, D, E
A : vrai, ces troubles sont une augmentation de la perméabilité capillaire, une diminution de la
pression interstitielle, une augmentation de la pression oncotique par les produits de dégradation du
collagène induisant la fuite de liquide riche en protéines vers les zones lésées et la constitution de
l’œdème.
C : faux, après agression thermique, la restauration du réseau lymphatique nécessite au moins 2
semaines.
E : vrai, leur présence peut alourdir la mortalité de près de 30 %.
2/ Indiquer la (les) proposition(s) exacte(s) ?
La réponse est : D
A : faux, l’air est un mauvais conducteur de chaleur et transporte peu de calories. Il faut inhaler de
l’air extrêmement chaud (300 °C) pour observer des lésions des voies aériennes.
B : faux, le premier mécanisme lésionnel est la constitution d’une obstruction aiguë des voies
aériennes, par œdème de l’épiglotte ou du larynx.
C : faux, l’infection invasive de la zone brûlée, précédée d’une colonisation de surface puis des
tissus dévitalisés représentait il y a 30 ans 40 % des causes de décès après brûlures graves, évoluant en
sepsis puis en choc infectieux. Ce mode évolutif est beaucoup plus rare depuis l’utilisation de topiques
efficaces, et la prise en charge chirurgicale précoce.
D : vrai, en pratique, ce refroidissement doit être débuté le plus précocement possible, avec de l’eau
ou des compresses imprégnées de gel hydrique. La température de l’eau doit être de 15 °C, ce qui
correspond à celle de l’eau du robinet.
E : faux, le refroidissement des brûlures électriques est sans intérêt.
3/ Indiquer la (les) proposition(s) exacte(s) ?
Les réponses sont : A, B
B : vrai, c’est pour cette raison que la réanimation hydroélectrolytique doit être débutée en
préhospitalier.
C : faux, les besoins en cristalloïdes isotoniques sont de 2 ml/kg durant les 8 premières heures.
D : faux, les besoins en volume sont équivalents au bout de 12 heures. De plus, une administration
trop rapide des solutés cristalloïdes hypertoniques peut induire une hypernatrémie et des troubles du
rythme. Leur utilisation n’est donc pas recommandée lors de la prise en charge initiale du brûlé grave.
E : faux, l’administration de morphine (avec titration) est au contraire la solution la plus simple et
la plus efficace.
4/ Indiquer la (les) proposition(s) exacte(s) ?
Les réponses sont : C, E
A : faux, l’administration de succinylcholine entraîne une libération inhabituellement importante et
durable de potassium, avec un risque d’hyperkaliémie menaçante. L’utilisation de ce produit est
contre-indiquée dès qu’il existe une brûlure couvrant plus de 8 % de surface cutanée, jusqu’à 18 mois
après la brûlure. L’utilisation de succinylcholine reste possible au décours immédiat de la brûlure, et il
est admis qu’on peut l’utiliser au cours des 48 premières heures, en absence d’hyperkaliémie. Passé ce
délai, pour obtenir une myorelaxation rapide, équivalente à celle d’un curare dépolarisant dans le cadre
d’une intubation, il faut utiliser une forte dose de rocuronium (1,2 mg/kg) ou de mivacurium.
B : faux, l’intubation trachéale et la ventilation assistée s’imposent chez le brûlé de plus de 60 % de
surface cutanée car la sédation est généralement incompatible avec une ventilation spontanée.
C : vrai, la réalisation de cette intubation a pour but de prévenir une situation de ventilation et
intubation impossibles, conséquence de l’œdème des voies aériennes supérieures.
E : vrai, 8 ml/kg par pour cent de surface cutanée brûlée.
5/ Indiquer la (les) proposition(s) exacte(s) ?
Les réponses sont : A, B, E
B : vrai, par ischémie liée aux effets vasconstricteurs. Le recours aux vasopresseurs n’est proposé
que lorsque des apports estimés adaptés ne corrigent pas l’hypotension.
C : faux, l’utilisation d’un monitorage invasif augmente les volumes perfusés, mais n’améliore pas
le pronostic.
D : faux, les colloïdes artificiels seront utilisés de façon ponctuelle, pour corriger rapidement un
collapsus lié à une hypovolémie importante.
6/ Indiquer la (les) proposition(s) exacte(s) ?
Les réponses sont : A, B, C
A : vrai, par ailleurs, l’addition de nitrate de cérium (Flammacérium) procure un effet tannant,
transformant l’escarre en cuir avec des propriétés mécaniques qui vont protéger les plans profonds.
B : vrai, le bénéfice de cette chirurgie a fait l’objet de plusieurs travaux et une méta-analyse
confirme la diminution de la durée de séjour, la diminution des épisodes infectieux, et une réduction
de mortalité pour les patients exempts de lésions d’inhalation. Les enfants bénéficient de façon plus
nette de cette chirurgie précoce.
D : faux, la brûlure induit une période d’hypercatabolisme très prolongée, avec un métabolisme au
repos à neutralité thermique qui représente, pour un brûlé avec 40 % de surface cutanée lésée, 180 %
des valeurs de base à la période initiale, 150 % pendant la période de cicatrisation, et qui reste
supranormal plusieurs mois après l’agression (110 % à 1 an).
E : faux, il est admis d’évaluer les besoins caloriques du brûlé à 25 kcal/kg/j plus 40 kcal par pour
cent de surface cutanée brûlée par jour, ce qui correspond environ à un doublement de la ration
calorique normale pour une brûlure de 45 % de surface cutanée.
7/ Indiquer la (les) proposition(s) exacte(s) ?
Les réponses sont : A, E
A : vrai, l’infection de la brûlure concerne 25 à 30 % des patients. Dans la moitié des cas, le microorganisme en cause est le Staphylococcus aureus. Ce germe est résistant à la méticilline dans la moitié
des cas.
B : faux, toutefois, le portage d’un Staphylococcus aureus à l’admission est un facteur de risque
d’infection au même germe et l’éradication de ce portage à l’admission est suggérée par certains
auteurs.
C : faux, des modifications significatives de la pharmacologie sont présentes dès que la brûlure
dépasse 15 % de surface cutanée, et elles sont d’autant plus marquées que les lésions sont étendues.
L’absorption, la biodisponibilité, la liaison aux protéines, la clairance des produits sont modifiées.
D : faux, la modification des récepteurs à l’acétylcholine entraîne une résistance aux curares non
dépolarisants, d’autant plus marquée que la brûlure est étendue. Le délai d’installation du bloc
neuromusculaire est rallongé et la durée d’action du curare est réduite. Cette résistance initialement
décrite pour l’atracurium apparaît cliniquement dès 30 % de surface cutanée brûlée. Une augmentation
des doses est nécessaire. En revanche, on n’observe pas ces modifications avec le mivacurium.
E : vrai, les besoins en produits sanguins peuvent être anticipés en fonction de la surface à exciser,
on attend un saignement de l’ordre de 1 litre pour une excision de 10 % de surface cutanée chez
l’adulte.
8/ Une brûlure du deuxième degré superficiel :
La réponse est : B
B : vrai, les brûlures de deuxième degré superficiel respectent par endroits la membrane basale de
l’épiderme, et une réépidermisation spontanée se produit, qui conduit à la cicatrisation. La cicatrice
n’est pas majeure, mais le grain et la couleur de la peau sont différents et visibles. Les brûlures de
cette profondeur ne demandent ni excision ni greffe. L’aspect est humide et très douloureux.
9/ Une brûlure de deuxième degré profond :
Les réponses sont : A, C
B : faux, les brûlures de cette profondeur peuvent cicatriser à partir des annexes, mais lentement et
avec un résultat médiocre (peau fine et fragile). Elles demandent un traitement chirurgical (excisiongreffe), et relèvent donc d’une prise en charge spécialisée. L’évaluation initiale inventorie l’ensemble
des zones à opérer et en planifie la réalisation.
10/ La stratégie chirurgicale :
Les réponses sont : B, C
A : faux, la stratégie chirurgicale doit être discutée si possible dès l’admission ou dans les heures
qui suivent.
B : vrai, les indications d’urgence (fasciotomies décompressives) doivent être posées dans les 12
heures. L’évaluation de la profondeur par le chirurgien est facilitée par l’absence de topique, qui
modifie l’aspect des lésions.
D : faux, l’état général est évidemment à prendre en compte, car la chirurgie d’excision est
agressive au plan hémodynamique et hémorragique.
E : faux, la profondeur des lésions (et donc l’indication d’excision-greffe) peut et doit être
réévaluée, car elle peut être surestimée ou les lésions peuvent s’approfondir par infection ou ischémie.
Autoévaluation
Anesthésie de l’enfant brûlé
Questions
1/ Indiquez la (les) proposition (s) exacte(s) :
A - les brûlures par contact sont la première cause de brûlure chez l'enfant
B - les cicatrices de brûlures génèrent des troubles musculosquelettiques
C - chez l'enfant (comme chez l'adulte), la surface brûlée est estimée par la règle des 9 de Wallace
D - les brûlures du périnée peuvent être à l'origine de complications septiques graves
E - l'inhalation de fumée est la première cause de mortalité précoce chez le brûlé
2/ Indiquez la (les) proposition (s) exacte(s) :
A - chez l'enfant, les indices de gravité simplifiés permettent d'évaluer précisément le pronostic des
brûlures
B - chez le nourrisson, l'extrémité céphalique représente 10 % de la surface cutanée
C - le 1er degré doit être pris en compte dans l'estimation de la surface brûlée
D - les brûlures profondes ne peuvent se réépithélialiser qu'au prix d'un apport extérieur de tissus
E - dans les brûlures superficielles, les soins locaux conservateurs ont pour objectif principal
d'éviter la surinfection
3/ Indiquez la (les) proposition (s) exacte(s) :
A - la perte plasmatique à la phase initiale de la brûlure (48 premières heures) est d'autant plus
importante chez l'enfant que le rapport surface cutanée/poids est faible
B - l'utilisation de Biafine® sur les brûlures du 2e degré permet d'accélérer la réépithélialisation
C - la perte liquidienne au cours des premières heures peut atteindre 1 ml par kg et par m2 de
surface brûlée
D - chez l'enfant, un retard de plus de 2 heures dans la compensation des pertes liquidiennes est
associé à une augmentation significative de la mortalité
E - tout enfant brûlé à plus de 10 % doit bénéficier d'un remplissage vasculaire immédiat sur les
lieux de l'accident
4/ Indiquez la (les) proposition (s) exacte(s) :
A - chez l'enfant brûlé par flamme, la présence de suies dans les voies aériennes supérieures (oroet nasopharynx) signe l'inhalation de fumées
B - chez l'enfant, un lavage efficace peut être effectué à travers un fibroscope souple
C - à cause de l'œdème, l'enfant victime de brûlures cervicofaciales est à haut risque de développer
des complications respiratoires précoces
D - un abord veineux impossible est défini par trois échecs dans la mise en place de la voie
veineuse
E - l'abord tibial supérieur permet d'atteindre un débit de perfusion de 10 ml h-1
5/ Indiquez la (les) proposition (s) exacte(s) :
A - le remplissage vasculaire initial doit être réalisé avec des colloïdes
B - un état de choc persistant, dans un contexte de brûlures par flamme en espace clos, doit faire
évoquer une intoxication cyanhydrique
C - dans la prise en charge initiale du brûlé, le réchauffement du patient est primordial
D - les phénomènes de tolérance et d'hyperalgésie sont particulièrement marqués chez le patient
brûlé exposé à de fortes doses de morphinomimétiques dès les premiers jours
E - les agonistes-antagonistes et les agonistes faibles sont très utiles à la phase initiale du traitement
des brûlés
6/ Indiquez la (les) proposition (s) exacte(s) :
A - les AINS exerceraient un effet favorable sur l'hypercatabolisme associé à la brûlure
B - chez l'enfant, en ventilation spontanée, la simple majoration des doses de morphine suffit pour
réaliser dans de bonnes conditions des actes thérapeutiques comme les pansements
C - la sédation pour pansement de brûlure peut faire appel à une prémédication orale par morphine
et benzodiazépine, complétée par l'administration de mélange protoxyde d'azote/oxygène
D - en cas de brûlures profondes, la chirurgie est habituellement programmée entre le 10e et le 14e
jour
E - la chirurgie de recouvrement cutané à la phase aiguë de la brûlure est une chirurgie peu
hémorragique
Autoévaluation
Anesthésie de l’enfant brûlé
Réponses
1/ Indiquez la (les) proposition (s) exacte (s) :
Les réponses sont : B, D, E
B. Cette notion est importante chez l'enfant en raison des contraintes cicatricielles supplémentaires
imposées par la croissance.
E. L'inhalation de fumée, dont les conséquences sont à la fois mécaniques, obstructives et
métaboliques (intoxication au CO et au cyanure, notamment), est la première cause de mortalité
précoce et de complications infectieuses secondaires chez le brûlé.
A. Faux : il s'agit de la projection de liquides bouillants (> 70 % des brûlures).
C. Faux : chez l'enfant, la surface cutanée brûlée ne doit pas être estimée par la règle des 9 de
Wallace en raison de la surface plus importante de l'extrémité céphalique. La surface cutanée brûlée
doit être estimée à partir de la main du patient qui représente 1 % de la surface cutanée et à partir des
tables de Lund et Browder, qui tiennent compte de la croissance différentielle de l'extrémité
céphalique et des autres segments du corps.
2/ Indiquez la (les) proposition (s) exacte (s) :
Les réponses sont : D, E
D. Il peut s'agir d'autogreffe ou de culture de kératinocytes.
E. La surinfection est le premier facteur d'approfondissement secondaire des lésions.
A. Faux : il n'existe pas aujourd'hui d'indice de gravité simplifié pour les brûlures de l'enfant. Les
indices pronostiques employés chez l'adulte (Baux, ABSI = Abbreviated Burn Severity Index) sont
inappropriés car ils varient positivement avec l'âge.
B. Faux : l'extrémité céphalique (tête et cou) représente 19 % de la surface cutanée chez le
nourrisson, contre seulement 10 % chez l'adulte.
3/ Indiquez la (les) proposition (s) exacte (s) :
Les réponses sont : D, E
A. Faux : c'est l'inverse. La perte liquidienne est d'autant plus importante que le rapport surface
cutanée/poids est important, c'est-à-dire que l'enfant est plus jeune.
B. Faux : c'est au contraire une cause fréquente d'approfondissement des lésions par surinfection.
C. Faux : la perte liquidienne est considérable au cours des premières heures, pouvant atteindre 200
à 300 ml par heure et par m2 de surface brûlée.
4/ Indiquez la (les) proposition (s) exacte (s) :
Les réponses sont : A, C, D
A. L'apport d'oxygène et la désobstruction des voies aériennes doivent précéder l'intubation
trachéale. La ventilation en FiO2 doit être poursuivie pendant 6 heures ou jusqu'à un taux d'HbCO
< 2 %.
C. Il est classique de considérer qu'il faut procéder rapidement à l'intubation trachéale, avant qu'elle
ne devienne impossible. Cependant cette complication est fréquemment surévaluée, généralement
parce que la profondeur des brûlures est mal appréciée. En pratique, après avoir vérifié l'absence de
brûlure pharyngée, l'enfant doit être installé en position demi-assise et surveillé de façon continue.
L'administration d'oxygène et d'adrénaline en aérosol, voire un essai de ventilation non invasive en
pression positive peuvent permettre de passer un cap et d'éviter les complications iatrogènes d'une
intubation trachéale inutile.
D. L'abord veineux impossible est défini par trois échecs dans les dernières recommandations de
l'European Resuscitation Council.
B. Faux : compte tenu du faible diamètre interne du canal opérateur, ce geste doit être effectué
grâce à un bronchoscope rigide, au bloc opératoire ORL.
E. Faux : l'abord tibial supérieur permet d'atteindre un débit de perfusion de 100 ml h–1 et de
rétablir rapidement une perfusion tissulaire efficace chez le jeune enfant.
5/ Indiquez la (les) proposition (s) exacte (s) :
Les réponses sont : B, C, D
B. Ceci justifie l'administration d'hydroxocobalamine à la dose de 70 mg kg–1, sans attendre les
dosages spécifiques rarement réalisables en urgence.
C. Le réchauffement du patient est primordial pour ne pas aggraver l'hypoperfusion des tissus
brûlés par une vasoconstriction réflexe induite par l'hypothermie. Les vêtements souillés ou humides
doivent être retirés. Le refroidissement des lésions par eau froide ou gel est contre-indiqué chez
l'enfant gravement brûlé.
A. Faux : le remplissage vasculaire initial fait appel aux cristalloïdes, à raison de 20 ml kg–1 la
première heure, 10 ml kg–1 les heures suivantes, en attendant une estimation plus précise des besoins.
E. Faux : les agonistes-antagonistes et les agonistes faibles (nalbuphine, codéine, tramadol) n'ont
pas leur place en début de traitement du fait de l'effet plafond. C'est la morphine qui est le plus souvent
utilisée.
6/ Indiquez la (les) proposition (s) exacte (s) :
Les réponses sont : A, C, D
A. Cependant, leurs effets délétères sur l'hémostase primaire et sur la perfusion glomérulaire en cas
d'hypovolémie invitent à différer leur utilisation de quelques jours en cas de brûlure étendue avec fuite
plasmatique importante.
C. Compte tenu du délai de résorption, la morphine doit être administrée sous forme de comprimé à
libération immédiate, au minimum 40 minutes avant le soin. La dose est de 0,2 à 0,5 mg kg–1. Le
midazolam est administré par voie orale ou rectale 20 à 30 minutes avant le soin.
E. Faux : une excision-greffe de 20 % de la surface corporelle peut entraîner la perte d'une demimasse sanguine, voire plus si le chirurgien ne pratique pas une hémostase soigneuse.
Autoévaluation
Anesthésie et réanimation du patient diabétique
Questions
1/ Quelles sont les affirmations vraies ?
A - le retard au diagnostic du diabète de type 2 est de 7 à 10 ans
B - le diabète est la troisième cause de mise en dialyse en France
C - est considéré comme diabétique un sujet présentant à deux reprises une glycémie à jeun
supérieure à 7 mmol l–1
D - le risque de maladie coronaire est multiplié par 10 chez les diabétiques
E - l’ischémie myocardique silencieuse (IMS) est plus fréquente dans la population des patients
diabétiques
2/ Chez les patients diabétiques :
A - la réalisation d’une coronarographie justifie l’arrêt des biguanides 24 à 48 h avant
B - chez les diabétiques traités à l’insuline, la survie à 5 ans et 10 ans est meilleure après
angioplastie qu’après pontage coronarien
C - les inhibiteurs de l’enzyme de conversion (IEC) ne permettent pas de réduire la mortalité
postinfarctus
D - l’obésité majore le risque d’hypertension artérielle (HTA)
E - le niveau tensionnel optimal pour prévenir les complications micro- ou macroangiopathiques,
ou éviter leur progression est une pression artérielle inférieure à 130/80 mmHg
3/ Quelles sont les affirmations vraies ?
A - dans la cardiomyopathie diabétique, la diminution de la performance du ventricule gauche est
surtout liée à une dysfonction diastolique
B - l’importance des anomalies ventriculaires gauches est corrélée à la sévérité de la
microangiopathie rétinienne
C - après 15 ans d’évolution du diabète, 20 % des patients présentent une mono- ou une polynévrite
des membres inférieurs
D - chez le patient diabétique, le risque d’amputation est multiplié par 2
E - la vitesse d’évolution vers l’insuffisance rénale terminale est plus importante chez les
diabétiques de type 2 que chez les diabétiques de type 1
4/ Quelles sont les affirmations vraies ?
A - les IEC diminuent la microalbuminurie
1
B - le signe du prieur est considéré comme prédictif d’intubation difficile
C - au-delà de 10 ans d’évolution du diabète, le risque d’intubation difficile est accru
D - chez le diabétique, les infections représentent la deuxième cause de complications
postopératoires
E - la neuropathie dysautonomique est retrouvée chez 10 % des patients diabétiques hospitalisés
5/ Quelles sont les affirmations vraies ?
A - la neuropathie dysautonomique expose à la survenue d’infarctus du myocarde indolores
B - il existe une relation directe entre l’importance de la dispersion des valeurs de l’espace QT sur
l’électrocardiogramme et la survenue de mort subite
C - la dysautonomie diabétique exposerait au risque d’hypothermie en peropératoire
D - le diagnostic de gastroparésie diabétique impose la réalisation d’un transit œsogastroduodénal
baryté
E - après transplantation rénale, la mortalité postopératoire immédiate est supérieure chez les
patients diabétiques par rapport à des patients non diabétiques
6/ Chez les patients diabétiques :
A - dans les plaies de cornée, les taux de cicatrisation sont nettement diminués
B - au cours des fractures de cheville déplacées, l’incidence des complications est élevée
C - l’anesthésie locorégionale est contre-indiquée
D - devant un déficit neurologique postopératoire, il est impératif de réaliser rapidement un bilan
électromyographique à la recherche d’une neuropathie préexistante
E - les blocs médullaires sont à éviter en présence d’une neuropathie dysautonomique
7/ Quelles sont les affirmations vraies ?
A - l’obtention d’une normoglycémie chez les diabétiques hospitalisés en réanimation semble
améliorer le pronostic
B - le diabète est une contre-indication à la chirurgie ambulatoire
C - chez le diabétique, toute injection de produit de contraste iodé est une situation à risque de
survenue d’insuffisance rénale aiguë iatrogénique
D - les corticoïdes ont un effet hyperglycémiant dose-dépendant, réversible et transitoire, qu’ils
soient administrés par voie orale, intraveineuse, intramusculaire ou intra-articulaire
E - en cas d’administration de corticoïdes par voie intramusculaire ou intra-articulaire, il existe un
risque d’hyperglycémie jusqu’à la 48e heure après l’injection
8/ Quelles sont les affirmations vraies ?
A - une molécule de glucose filtrée par le rein entraîne deux molécules d’eau
2
B - l’installation d’un syndrome d’hyperglycémie hyperosmolaire (SHH) est le plus souvent brutale
C - la confirmation du SHH repose sur l’association d’une hypertonie plasmatique et d’une
hyperglycémie sévère sans cétose
D - un œdème cérébral peut apparaître lors d’une correction trop rapide de l’hypertonie
plasmatique
E - l’insulinothérapie est le premier traitement à mettre en route en présence d’un SHH
9/ Quelles sont les affirmations vraies ?
A - une acidocétose diabétique (ACD) peut simuler une urgence chirurgicale abdominale
B - la recherche d’une cétonurie par bandelette urinaire lors d’une ACD doit se faire sur les urines
des 24 heures
C - les bandelettes urinaires sont moins fiables en présence d’une forte cétonurie
D - le bicarbonate de sodium est le premier traitement à mettre en route lors du diagnostic d’ACD
E - le risque du traitement de l’ACD est avant tout lié à l’hypokaliémie
10/ Quelles sont les affirmations vraies ?
A - l’acidose lactique est une acidose métabolique à trou anionique normal
B - dans les acidoses lactiques observées lors de la prise de metformine, il existe une relation
directe entre dose et toxicité
C - la mortalité dans les acidoses lactiques observées au cours des traitements par la metformine
varie entre 30 et 50 %
D - chez les diabétiques, l’alcalinisation par bicarbonate de sodium est systématique lors des
acidoses lactiques
E - tout malaise chez un patient diabétique traité doit faire évoquer une hypoglycémie
3
Autoévaluation
Anesthésie et réanimation du patient diabétique
Réponses
1/ Quelles sont les affirmations vraies ?
Les réponses sont : A, C et E
A : vrai, les complications micro- et macrovasculaires commencent à se développer avant que le
diagnostic de diabète de type 2 n’ait été porté, ce qui explique en grande partie la morbidité importante
dans cette population.
B : faux, le diabète en est la première cause.
D : faux, le risque de maladie coronaire est multiplié par 10 chez les diabétiques.
E : vrai, le diagnostic d’IMS sera porté chez un patient ayant des sténoses coronariennes
significatives sans aucun symptôme clinique thoracique, au repos, à l’effort, ou au froid, et sans
cardiomyopathie ou valvulopathie.
2/ Chez les patients diabétiques :
Les réponses sont : A, D et E
B : faux, c’est l’inverse.
C : faux, les données de l’étude GISI-3 sur la capacité des IEC (lisinopril) à réduire la mortalité
dans le postinfarctus du myocarde apparaissent transposables au diabétique. L’étude du sous-groupe
des diabétiques (dont une majorité de type 2), montre une réduction de la mortalité à 6 mois de 3,2 %
par rapport au groupe placebo. Les résultats de l’étude EUROPA suggèrent aussi un bénéfice de
l’utilisation des IEC (périndopril) chez le patient diabétique coronarien stable en termes de diminution
des événements cardiovasculaires majeurs.
D : vrai, outre un lien génétique fort entre diabète et hypertension artérielle, un certain nombre de
facteurs ou de causes, dont l’obésité, peuvent rendre compte de la survenue ou de l’aggravation d’une
hypertension artérielle chez un diabétique.
E : vrai, l’HTA représente un facteur de risque majeur de survenue d’une atteinte coronaire et un
facteur aggravant de la néphropathie, de la rétinopathie et de la cardiopathie diabétiques. Il convient
toutefois de garder à l’esprit qu’une baisse de la pression artérielle systolique en dessous de
140 mmHg peut être difficile à obtenir, notamment chez le sujet ayant une atteinte vasculaire évoluée.
3/ Quelles sont les affirmations vraies ?
Les réponses sont : A et B
B : vrai, des lésions importantes au fond d’œil imposent donc la réalisation d’une
échocardiographie doppler avant une chirurgie majeure ou potentiellement hémorragique.
1
C : faux, les atteintes périphériques (mono- ou polynévrites) sont fréquentes puisqu’elles sont
observées chez environ 50 % des patients diabétiques après 15 ans d’évolution. La plupart de ces
atteintes neurologiques restent asymptomatiques et sont découvertes à l’examen systématique.
D : faux, chez le patient diabétique, le risque d’amputations est multiplié par 10 à 15.
E : faux, la vitesse d’évolution vers l’insuffisance rénale terminale est identique quel que soit le
type de diabète.
4/ Quelles sont les affirmations vraies ?
Les réponses sont : A, B et C
A : vrai, les IEC, probablement par un effet de réduction de la pression intraglomérulaire,
permettent de diminuer la microalbuminurie et de stabiliser, voire d’améliorer la fonction rénale.
D : faux, les infections sont la première cause de complications postopératoires. En effet, les
infections représentent les deux tiers des complications postopératoires et 20 % des décès en
périopératoire.
E : faux, la neuropathie dysautonomique est retrouvée chez 20 à 40 % des patients diabétiques
hospitalisés. Cette fréquence est encore plus élevée chez les diabétiques hypertendus.
5/ Quelles sont les affirmations vraies ?
Les réponses sont : A, B et C
A : vrai, les diabétiques dysautonomiques sont exposés à la survenue d’infarctus du myocarde
indolores et de troubles du rythme, en particulier de fibrillations ventriculaires.
B : vrai, cette dispersion est le reflet des modifications du tonus autonome et elle affecte
particulièrement les patients diabétiques insuffisants rénaux et dysautonomiques.
C : vrai, l’hypothermie s’installe pour des durées d’anesthésie supérieures à 2 heures et serait en
rapport avec des altérations de la vasoconstriction périphérique.
D : faux, le diagnostic est essentiellement clinique et doit être suspecté devant des douleurs
postprandiales, des nausées ou des vomissements, une distension épigastrique.
E : faux, chez les patients diabétiques bénéficiant d’une transplantation rénale, le pronostic
postopératoire immédiat n’est pas différent de celui des patients non diabétiques, qu’il s’agisse du
pourcentage de complications, de décès ou de rejet du greffon. En revanche, à distance, la mortalité,
essentiellement cardiovasculaire, est plus élevée.
6/ Chez les patients diabétiques :
Les réponses sont : B, D et E
A : faux, dans les plaies de cornée, des taux de cicatrisation comparables ont été rapportés que les
patients soient diabétiques ou non. En fait, la cicatrisation des plaies épithéliales n’entraîne pas
d’afflux leucocytaire contrairement aux plaies profondes et la récupération de l’intégration tissulaire
2
ne repose pas sur la synthèse de collagène. La réparation épithéliale n’est donc pas altérée chez le
diabétique.
B : vrai, l’incidence des complications est supérieure à 40 % chez les diabétiques (nécrose cutanée,
défaut de cicatrisation et de consolidation, infection ostéocutanée, voire nécessité d’amputation). Ces
complications sont significativement plus fréquentes après traitement chirurgical et doivent faire
discuter la place de l’abstention chirurgicale chez les diabétiques âgés ou dans les diabètes évolués.
C : faux, le risque opératoire est accru avec l’anesthésie générale et l’équilibre métabolique
périopératoire est meilleur chez les patients diabétiques ayant bénéficié d’une anesthésie
locorégionale.
E : vrai, l’anesthésie médullaire expose à l’hypotension artérielle liée au bloc sympathique. Cette
hypotension est la résultante d’une veinodilatation avec baisse du retour veineux et d’une
vasodilatation artérielle avec chute des résistances périphériques. Les mécanismes de compensation
font intervenir la sécrétion de catécholamines et une activation des efférences sympathiques au-dessus
du niveau du bloc. Or, le système nerveux autonome est altéré de façon diffuse dans la dysautonomie
diabétique. La conjonction d’une cardiomyopathie et d’une dysautonomie avec un bloc sympathique
médullaire peut contribuer à aggraver une instabilité hémodynamique, provoquer une ischémie
(souvent silencieuse), ainsi que des troubles du rythme.
7/ Quelles sont les affirmations vraies ?
Les réponses sont : A, C et D
B : faux, dès lors que le diabète est bien équilibré, et dans le respect des impératifs habituels de
l’anesthésie ambulatoire, la réalisation d’interventions en ambulatoire est possible.
C : vrai, la prévention repose sur la limitation aux seuls examens strictement nécessaires, une
hydratation adéquate, l’utilisation élective de produits de contraste non ioniques et de faible
osmolarité. Un contrôle de la créatinémie à la recherche d’une altération de la fonction rénale est
recommandé, après la réalisation de l’examen. La metformine sera arrêtée au moins 48 heures avant
l’examen ; sa réintroduction ne se fera qu’après vérification de la normalité de la fonction rénale à la
72e heure.
D : vrai, cela peut imposer, chez les patients traités par antidiabétiques oraux, une insulinothérapie
temporaire. L’insuline est habituellement nécessaire en cas de doses élevées (≥ 1 mg kg–1 de
prednisone ou de prednisolone).
E : faux, en cas d’administration de corticoïdes par voie intramusculaire ou intra-articulaire, le
déséquilibre glycémique peut être prolongé jusqu’à 6 à 9 semaines.
8/ Quelles sont les affirmations vraies ?
Les réponses sont : C et D
3
A : faux, une molécule de glucose filtrée par le rein entraîne 18 molécules d’eau. La glycosurie est
responsable d’une diurèse osmotique, puis d’une déshydratation.
B : faux, l’installation du SHH est le plus souvent insidieuse et progressive, faisant porter le
diagnostic tardivement, quelques jours à plusieurs semaines après le début.
C : vrai, l’hypertonie plasmatique [(2 × natrémie) (mmol l–1) + glycémie (mmol l–1)] est supérieure
à 300 mOsm l–1.
D : vrai, sa prévention passe par la normalisation lente de la glycémie, surtout si les troubles de
conscience sont absents. Par ailleurs, la baisse trop rapide de l’osmolarité plasmatique pourrait
conduire au développement d’une myélinolyse centropontine.
E : faux, l’hydratation est le premier geste thérapeutique à entreprendre. Elle corrige en grande
partie l’hyperglycémie par le biais d’une dilution, mais aussi en rétablissant la diurèse osmotique avec
glycosurie.
9/ Quelles sont les affirmations vraies ?
Les réponses sont : A et C
A : vrai, surtout chez l’enfant lorsque les signes digestifs se majorent (nausées, vomissements,
douleurs abdominales, disparition des bruits hydroaériques).
B : faux, la bandelette urinaire doit être réalisée sur des urines fraîches.
C : vrai, en présence d’une forte cétonurie, la réaction de la glycosurie est faussement abaissée.
D : faux, le traitement de l’acidocétose diabétique repose avant tout sur la restauration de la
volémie et la correction de la carence insulinique. Le recours aux solutés de bicarbonate de sodium
reste discuté.
E : vrai, le risque du traitement de l’acidocétose est avant tout lié à l’hypokaliémie qui s’installe
très rapidement dans les premières heures de prise en charge et augmente ainsi le risque d’arythmie,
d’arrêt cardiaque et de détresse respiratoire. Les recommandations actuelles proposent de débuter la
correction du déficit potassique dès que la kaliémie est inférieure à 5 mmol l–1.
10/ Quelles sont les affirmations vraies ?
Les réponses sont : C et E
A : faux, l’acidose lactique est une acidose métabolique à trou anionique élevé.
B : faux, le mécanisme exact et la relation entre dose et toxicité sont toujours discutés.
C : vrai, il s’agit de patients ayant le plus souvent un terrain fragilisé mais le recours à des doses
massives de solutés alcalins participe probablement à la sévérité du pronostic.
D : faux, elle n’est pas indiquée sauf pour des pH très bas (< 7) et qui perdurent.
4
Autoévaluation
Anesthésie du patient coronarien en chirurgie générale
Questions
1/ Indiquer la (ou les) proposition (s) exacte (s) :
A - la plupart des épisodes d'ischémie myocardique surviennent dans les 24 à 48 heures
postopératoires et plus spécifiquement lors du réveil
B - parmi les épisodes ischémiques périopératoires, 45 % sont silencieux
C - dans 20 % des infarctus du myocarde périopératoires, les signes électrocardiographiques
comportent un sous-décalage du segment ST, sans constitution d'une onde Q (infarctus dits « non-Q »)
D - le mécanisme exact de l'infarctus du myocarde périopératoire n'est pas connu
E - la tachycardie jouerait un rôle favorisant dans l'ischémie myocardique
2/ Indiquer la (ou les) proposition (s) exacte (s) :
A - les alpha-2-agonistes n'ont pas démontré leur intérêt dans la réduction des complications
ischémiques en peropératoire
B - l'aspirine administrée en préopératoire permet de diminuer le nombre de complications
ischémiques postopératoires précoces
C - un traitement préopératoire par statines réduirait la mortalité périopératoire chez les patients à
risque
D - un équivalent métabolique (MET) correspond à une consommation d'oxygène de 10 ml kg–1
min–1
E - la tolérance à l'effort est considérée comme faible lorsque le malade ne peut dépasser 4 MET
sans être gêné
3/ Indiquer la (ou les) proposition (s) exacte (s) :
A - les facteurs de risques cardiovasculaires majeurs périopératoires comportent l'infarctus du
myocarde récent (moins d’1 mois), l'angor non stabilisé, l'insuffisance cardiaque décompensée et les
troubles du rythme symptomatiques
B - une évaluation plus précise de la tolérance à l'effort se fait par un électrocardiogramme d'effort
C - l'échographie cardiaque permet de prédire la survenue d'évènements ischémiques
périopératoires
D - toute suspicion d'ischémie coronarienne impose de réaliser une revascularisation myocardique
préalable
E - les bêtabloquants améliorent le pronostic des patients coronariens, sauf lorsqu'ils sont utilisés en
phase aiguë de l'infarctus du myocarde
4/ Indiquer la (ou les) proposition (s) exacte (s) :
A - chez les coronariens, l'arrêt des bêtabloquants avant une intervention réglée peut être délétère
B - sous bêtabloquant, l'objectif est d'obtenir une fréquence cardiaque entre 50 et 60 battements par
minute
C - un malade sous bêtabloquant doit poursuivre son traitement jusqu'au matin de l'intervention
D - les anticalciques ont fait la preuve de leur efficacité dans la prévention de l'ischémie
périopératoire
E - les inhibiteurs de l'enzyme de conversion doivent systématiquement être arrêtés avant une
intervention chirurgicale
5/ Indiquer la (ou les) proposition (s) exacte (s) :
A - en chirurgie de revascularisation myocardique, le maintien de l'aspirine jusqu'à l'intervention
est possible
B - le maintien de la volémie est primordial chez le coronarien
C - un rythme sinusal est nécessaire à l'optimisation du remplissage télédiastolique ventriculaire
gauche, en particulier quand la fonction diastolique est altérée
D - il n'a pas été démontré que l'hypothermie était un facteur de morbidité cardiovasculaire associé
E - le monitorage des dérivations DII, V4 et V5 avec une analyse continue digitalisée du segment
ST est le plus sensible pour la détection des épisodes d'ischémie et d'IDM périopératoires
6/ Indiquer la (ou les) proposition (s) exacte (s) :
A - la sonde de Swan-Ganz a clairement démontré son intérêt dans la réduction de l'incidence de
survenue des complications cardiovasculaires en chirurgie non cardiaque
B - par rapport à l'anesthésie générale, l'effet bénéfique de l'anesthésie locorégionale chez le
coronarien en termes de réduction des événements cardiovasculaires périopératoires a clairement été
démontré
C - la réduction de la réponse catécholaminergique au stress semble supérieure en cas de recours à
l'anesthésie locorégionale
D - l'anesthésie péridurale thoracique n'a aucun retentissement délétère sur la performance du
ventricule gauche
E - l'anesthésie péridurale thoracique est généralement contre-indiquée chez le coronarien ayant
une fraction d'éjection du ventricule gauche inférieure à 40 %
7/ Indiquer la (ou les) proposition (s) exacte (s) :
A - en cas d'indication d'anesthésie périmédullaire, chez un patient anticoagulé par héparine
sodique intraveineuse, l'héparine doit être arrêtée au moins 2 heures avant la mise en place du cathéter
B - la première dose d'héparine de bas poids moléculaire doit être administrée au moins 2 heures
après le retrait d'un cathéter péridural
C - les agents halogénés pourraient offrir une protection myocardique lorsqu'ils sont administrés
avant un épisode d'ischémie myocardique d'origine coronarienne
D - chez le coronarien, afin d'optimiser le transport d'oxygène, l'hématocrite doit être supérieur à
35 % lors du réveil
E - après chirurgie, l'agrégabilité plaquettaire diminue, avec un plateau à la quarante-huitième
heure
8/ Indiquer la (ou les) proposition (s) exacte (s) :
A - les bêtabloquants administrés par voie intraveineuse en cas de tachycardie, puis par voie orale
dès que le transit abdominal a repris, exercent des effets bénéfiques dans les jours qui suivent une
intervention de chirurgie vasculaire
B - chez les coronariens, le sevrage des bêtabloquants peut être délétère
C - l'incidence des épisodes ischémiques postopératoires n'est pas diminuée par l'administration
préventive d'alpha2-agonistes
D - la nécrose myocardique aiguë postopératoire se présente comme une nécrose sous-épicardique
dans plus de 60 % des cas
E - l'isoforme cardiaque de la troponine (Tn Ic) est la moins spécifique dans le diagnostic
d'infarctus du myocarde postopératoire
Autoévaluation
Anesthésie du patient coronarien en chirurgie générale
Réponses
1/ Indiquer la (ou les) proposition (s) exacte (s) :
Les réponses sont : A, D, E
B. Ce sont plus de 90 % de ces épisodes ischémiques qui sont silencieux.
C. Il s'agit de 60 à 100 % des cas d'infarctus du myocarde périopératoires.
D. Il semble cependant qu'il ait des points communs avec celui de l'infarctus hors période
chirurgicale : rupture de plaque et thrombose coronaire plus ou moins complète en relation avec
l'hypertension et la tachycardie, et favorisées par les troubles de la coagulation, en particulier de
l'agrégation plaquettaire, et les phénomènes inflammatoires. Néanmoins, l'infarctus périopératoire, de
par ses caractéristiques, paraît répondre plus volontiers à un enchaînement quelque peu différent : une
ischémie silencieuse, dont témoigne un sous-décalage de ST, survient lors de la période de réveil du
fait de l'accroissement des besoins myocardiques en oxygène alors que le réseau coronaire est
pathologique. Si cette ischémie n'est pas diagnostiquée et se répète ou se prolonge, elle sera
responsable à terme d'une nécrose myocardique, annoncée par une augmentation du taux de troponine.
E. L'effet protecteur des traitements bêtabloquants suggère le rôle favorisant de la tachycardie dans
l'ischémie myocardique.
2/ Indiquer la (ou les) proposition (s) exacte (s) :
Les réponses sont : B, C, E
A. Plusieurs études ont conclu à l'efficacité des alpha2-agonistes à réduire les complications
cardiaques peropératoires, en particulier ischémiques. Leur mécanisme d'action comporterait plusieurs
composants : réduction de la libération de catécholamines et diminution du tonus sympathique, effet
vasodilatateur coronaire et amélioration de la stabilité hémodynamique.
B. Cela a pu être montré après chirurgie de revascularisation myocardique.
D. Un équivalent métabolique correspond à une consommation d'oxygène de 3,5 ml kg–1 min–1. Les
MET sont évalués schématiquement de 1 à 4 pour des activités quotidiennes de soins personnels et
domestiques, de 5 à 10 pour des déplacements plus importants et plus rapides, et au-delà de 10 pour
les activités sportives.
3/ Indiquer la (ou les) proposition (s) exacte (s) :
Les réponses sont : A, B
B. Le test est dit positif lorsque, sous l'effet d'un effort quantifié, apparaissent soit des signes
cliniques de dysfonction cardiaque gauche (dyspnée, hypotension, voire malaise), soit des signes
électrocardiographiques, essentiellement un sous-décalage du segment ST. Il permet de savoir à partir
de quelles valeurs de fréquence cardiaque et de tension artérielle apparaissent les signes d'ischémie.
D. Dans certains cas, un traitement par bêtabloquants bien équilibré peut tout aussi bien réduire la
morbidité et la mortalité périopératoires.
4/ Indiquer la (ou les) proposition (s) exacte (s) :
Les réponses sont : A, B, C
A. Il est parfaitement reconnu que l'arrêt de ces molécules avant une intervention réglée est inutile
du fait de leur bonne tolérance pendant l'anesthésie, mais également qu'il pouvait être délétère du fait
du risque de sevrage avec hyperactivité sympathique.
D. En revanche, lorsque le traitement préalable du patient comporte ces produits, il est
recommandé de les poursuivre jusqu'à l'intervention.
E. Lorsque les inhibiteurs de l’enzyme de conversion sont utilisés dans le cadre d'une insuffisance
cardiaque ou coronaire, ils peuvent être poursuivis jusqu'à l'intervention, sous réserve du maintien
d'une volémie suffisante, sans qu'il y ait de conséquence majeure sur la pression artérielle ou la
fonction rénale. La prudence est cependant conseillée en cas de chirurgie pouvant être très
hémorragique chez un patient hypertendu chez qui l'on redoute particulièrement la survenue d'un
collapsus, et ce d'autant plus que l'arrêt des inhibiteurs de l’enzyme de conversion, à la différence de
celui des bêtabloquants, ne pose pas de problème de sevrage.
5/ Indiquer la (ou les) proposition (s) exacte (s) :
Les réponses sont : A, B, C, E
A. Et ceci sans conséquence majeure en termes de besoins transfusionnels ou de reprise
chirurgicale.
B. Toute diminution du retour veineux peut altérer le débit cardiaque qui ne sera donc plus adapté à
la demande métabolique du patient. Ce mécanisme est surtout observé en présence d'une hypertrophie
pariétale (hypertension artérielle) ou d'une anomalie de la fonction diastolique associée. À l'inverse,
une baisse du retour veineux peut être assez bien tolérée s'il existe une cardiopathie dilatée associée à
des pressions de remplissage élevées et une altération de la fonction systolique.
D. Il existe une réduction de plus de 50 % de l'incidence des événements cardiovasculaires
périopératoires (angor instable, infarctus, arrêt cardiaque, tachycardie ventriculaire) chez les patients
maintenus normothermes durant toute l'intervention.
E. L'apparition d'un sous-décalage du segment ST correspond habituellement à une ischémie sousendocardique. Le sous-décalage horizontal ou descendant est l'aspect le plus typique de l'ischémie
périopératoire. Son amplitude doit dépasser 0,1 mV (1 mm) pour avoir une spécificité transmurale et
dépasser 0,2 mV (2 mm) pour être symptomatique d'une ischémie. Le diagnostic d'ischémie est porté
lorsque les modifications durent au moins 20 secondes.
6/ Indiquer la (ou les) proposition (s) exacte (s) :
Les réponses sont : C, E
D. La contractilité du ventricule gauche peut être inchangée, réduite ou majorée.
7/ Indiquer la (ou les) proposition (s) exacte (s) :
Les réponses sont : A, B, C
A. Et après vérification de l'isocoagulabilité par un temps de céphaline activé.
C. Le préconditionnement anesthésique par les halogénés contribuerait à la protection endogène du
myocarde face à l'ischémie.
D. L'hématocrite au réveil devra être supérieur à 28 %.
E. L'hyperagrégabilité augmente.
8/ Indiquer la (ou les) proposition (s) exacte (s) :
Les réponses sont : A, B
A. Notamment chez les patients à haut risque où ils permettent de réduire l'incidence des épisodes
ischémiques postopératoires.
B. Leur sevrage peut être dangereux, entraînant arythmies ventriculaires, aggravation de l'angor,
infarctus du myocarde, rebond hypertensif et majorant la mortalité cardiovasculaire. Les bêtabloquants
doivent donc être repris le plus tôt possible, surtout lorsqu'ils sont administrés de façon chronique.
D. La nécrose myocardique aiguë postopératoire se présente comme une nécrose sousendocardique dans plus de 80 % des cas. Les signes électrocardiographiques se limitent à un sousdécalage du segment ST.
E. C'est l'inverse.
Autoévaluation
Anesthésie et myopathies
Questions
1/ Indiquez les réponses exactes.
A - Toutes les myopathies entraînent le même type de risque anesthésique
B - Toutes les myopathies contre-indiquent les anesthésiques halogénés
C - Toutes les myopathies contre-indiquent le curare dépolarisant
D - Le principal signe clinique d’une myopathie est la faiblesse musculaire
E - Une atteinte du muscle cardiaque est présente dans toutes les myopathies
2/ Indiquez les réponses exactes.
A - Les myopathies peuvent être héréditaires ou acquises
B - Les myopathies héréditaires sont toujours très graves
C - Il n’existe de risque anesthésique que si la myopathie est symptomatique
D - L’augmentation du taux sanguin de CPK traduit toujours l’existence d’une myopathie
E - Le taux de CPK est toujours élevé après un effort musculaire important
3/ Indiquez les réponses exactes.
A - La biopsie musculaire n’a plus de place dans le diagnostic du fait des progrès de la génétique
B - Des traitements sont efficaces dans certaines myopathies
C - Pour choisir la bonne technique anesthésique, il faut disposer d’un document écrit précisant le
diagnostic de la myopathie
D - Un dosage de CPK normal en préanesthésique permet d’éliminer le risque d’hyperthermie
maligne peranesthésique
E - Un antécédent d’hyperthermie maligne d’effort justifie un bilan de sensibilité HM
4/ Indiquez les réponses exactes.
A - Tous les halogénés peuvent déclencher une crise d’hyperthermie maligne chez le sujet sensible
B - Tous les curares peuvent déclencher une crise d’hyperthermie maligne chez le sujet sensible
C - Il n’est recommandé de vérifier le stock de dantrolène que lorsqu’on anesthésie un sujet
à risque HM
D - Le dantrolène n’a pas de place en prévention d’une crise d’hyperthermie maligne
E - Les seules myopathies comportant un risque documenté d’hyperthermie maligne sont les
1
myopathies congénitales
5/ Indiquez les réponses exactes.
A - Des arrêts cardiaques liés à l’anesthésie ont été décrits chez des nourrissons atteints
d’une maladie de Duchenne
B - Le risque existe également chez les filles transmettrices
C - Les halogénés sont contre-indiqués en cas de dystrophie musculaire à cause du risque HM
D - Une échocardiographie est utile pour apprécier le risque cardiaque en cas de dystrophie
de Duchenne
E - Le taux de CPK est supérieur à 1 000 UI l–1 dans les dystrophies musculaires de Duchenne
6/ Indiquez les réponses exactes.
A - La dystrophie myotonique de Steinert est la plus fréquente des myopathies de l’adulte
B - Il peut y avoir une aggravation d’une génération à l’autre
C - La myotonie n’apparaît pas en cas de normoxie
D - La myotonie peut être déclenchée par tous les curares
E - Les halogénés ne sont pas formellement contre-indiqués chez ces patients
7/ Indiquez les réponses exactes.
A - Les complications de la grossesse sont plus fréquentes en cas de maladie de Steinert
B - L’analgésie péridurale est recommandée chez ces patientes
C - Les anesthésiques halogénés sont contre-indiqués en cas de myopathie congénitale à cause du
risque HM
D - L’atteinte musculaire est souvent peu importante dans les myopathies congénitales
E - Une intolérance à l’effort doit faire évoquer une myopathie métabolique
8/ Indiquez les réponses exactes.
A - Le diagnostic précis d’une myopathie métabolique nécessite un dosage enzymatique dont
l’anesthésiste doit connaître le résultat
B - Les anesthésiques halogénés sont contre-indiqués dans les myopathies métaboliques à cause
du risque HM
C - Les canalopathies sont des dysfonctionnements héréditaires des canaux ioniques
transmembranaires musculaires
2
D - Celles qui touchent les canaux chlore et les canaux sodiques entraînent des myotonies
9/ Indiquez les réponses exactes.
A - Les anesthésiques halogénés sont contre-indiqués dans les paralysies périodiques du fait du
risque HM
B - La paralysie hyperkaliémique est déclenchée par le jeûne
C - La paralysie hypokaliémique est déclenchée par la charge en sucre et en sel, et l’insuline
D - Le principal risque périanesthésique en cas de myosite est lié à la corticothérapie au long cours
3
Autoévaluation
Anesthésie et myopathies
Réponses
1/ Indiquez les réponses exactes.
Les réponses sont : C, D
2/ Indiquez les réponses exactes.
Les réponses sont : A et E. C est faux : le risque HM et le risque de myotonie peuvent exister chez
des patients asymptomatiques.
3/ Indiquez les réponses exactes.
Les réponses sont : B, C et E
4/ Indiquez les réponses exactes.
Les réponses sont : A, D et E
5/ Indiquez les réponses exactes.
Les réponses sont : A, B, D et E. C est faux : les halogénés sont contre-indiqués parce qu’ils
provoquent une rhabdomyolyse et non à cause du risque HM
6/ Indiquez les réponses exactes.
Les réponses sont : A, B et E
7/ Indiquez les réponses exactes.
Les réponses sont : A, B, C, D et E
8/ Indiquez les réponses exactes.
Les réponses sont : A, C et D. B est faux : il n’y a pas de risque HM dans les myopathies
métaboliques.
1
9/ Indiquez les réponses exactes.
Les réponses sont : B, C et D. A est faux : il n’y a pas de risque HM documenté.
2
Autoévaluation
Anesthésie du patient séropositif
Questions
1/ Quelles sont les affirmations exactes ?
A - on estime actuellement que 20 % des patients séropositifs requièrent une intervention
chirurgicale au cours de leur maladie
B - on estime qu’il y a environ 10 000 personnes atteintes du sida en France
C - les usagers de drogues représentent une forte proportion de nouveaux cas d’infection par le VIH
D - l’incidence de la maladie de Hodgkin est dix fois plus élevée chez le patient VIH
E - le cancer bronchopulmonaire serait inaugural de la maladie dans 5 % des cas de séropositivité
pour le VIH
2/ Quelles sont les affirmations exactes ?
A - il existe deux types de VIH
B - on distingue actuellement trois phases dans l’évolution de la maladie liée au VIH
C - près de 10 % à 15 % des patients infectés par le VIH souffrent de troubles neurologiques
D - tout patient VIH présentant une pathologie neurologique évolutive de type neuropathie ou
myopathie est à considérer à risque d’hyperkaliémie et d’hyperthermie en cas d’utilisation de
succinylcholine
E - la prévalence de la co-infection par le virus de l’hépatite C (VHC) serait de 10 % chez les
patients infectés par le VIH
3/ Quelles sont les affirmations exactes ?
A - avant l’apparition du sida, 5 % à 10 % des patients séropositifs développent un purpura
thrombocytopénique auto-immun (PTAI)
B - un anticoagulant circulant (ACC) est présent chez près de 5 % des patients sida
C - l’apparition d’un syndrome de reconstitution immunitaire est un événement péjoratif
D - en France, le diagnostic biologique d’infection par le VIH est réalisé par un seul test
sérologique : le test immunoenzymatique Elisa
E - la mesure de la charge virale ou de l’ARN plasmatique est le meilleur marqueur prédictif de
l’évolution de l’infection par le VIH
4/ Quelles sont les affirmations exactes ?
A - les médicaments antirétroviraux sont regroupés en cinq classes pharmacologiques
B - le risque cardiovasculaire est majoré chez le patient séropositif
1
C - le risque de retentissement des antirétroviraux sur la fonction cardiovasculaire augmente à
partir de dix-huit mois de traitement par les AP
D - chez le patient séropositif, l’hypertension artérielle pulmonaire primitive a une forte incidence
par rapport à la population générale
E - le syndrome lipodystrophique est défini par des modifications morphologiques de la répartition
des graisses, associées à des troubles du métabolisme glucidique et lipidique survenant chez 15 % à
80 % des patients traités par AP (inhibiteur de protéase) et NRTI (inhibiteur nucléosidique de la
transcriptase inverse)
5/ Quelles sont les affirmations exactes ?
A - après un traitement par des NRTI, il peut être observé une altération du fonctionnement
mitochondrial
B - les médicaments antirétroviraux, à l’exception de la zidovudine sont utilisables par voie
intraveineuse
C - l’arrêt transitoire de certains traitements est responsable d’une baisse de leur concentration
plasmatique jusqu’à une valeur subinhibitrice
D - en cas de candidose oropharyngée, il faut, préalablement à l’intubation orotrachéale, effectuer
une désinfection locale à l’amphotéricine B et au bicarbonate de sodium
E - l’antibioprophylaxie chez le patient séropositif est différente de celle du sujet
immunocompétent
6/ Quelles sont les affirmations exactes ?
A - la dénutrition est à considérer comme une aggravation de la maladie, ayant une valeur
pronostique péjorative dans la classification du CDC (Center for Disease Control)
B - les interactions médicamenteuses entre agents anesthésiques et médicaments antirétroviraux ne
s’observent qu’avec les AP
C - l’intubation nasotrachéale est à éviter chez le patient atteint du sida
D - le passage du VIH du sang dans le LCR est un mécanisme passif
E - la possibilité d’exacerber une infection virale latente par une anesthésie locorégionale (ALR)
est démontrée
F - le blood patch est contre-indiqué chez le patient séropositif
7/ Quelles sont les affirmations exactes ?
A - les produits sanguins homologues n’ont aucun rôle délétère sur l’évolutivité de la séropositivité
B - certaines études ont montré qu’une observance du traitement antirétroviral inférieure à 95 %
(c’est-à-dire moins d’une erreur de prise par semaine) augmentait très nettement le risque
d’échappement virologique
2
C - certains médicaments, administrés durant la phase postopératoire, pourraient interférer avec la
zidovudine
D - en période postopératoire, le patient séropositif est exposé à l’apparition d’ulcères gastriques à
CMV
E - chez la parturiente séropositive traitée, la fréquence de transmission du VIH-1 à l’enfant est de
15 % à 20 %
8/ Quelles sont les affirmations exactes ?
A - selon les recommandations françaises, un traitement antirétroviral doit être institué ou poursuivi
durant la grossesse afin de ramener la charge virale plasmatique maternelle à zéro et ainsi de réduire le
risque de transmission virale à l’enfant
B - l’accouchement de la femme séropositive doit obligatoirement se faire par césarienne
C - l’infection par le VIH est un motif d’interruption volontaire de grossesse
D - le VIH est présent dans les urines et les fèces
E - pour le personnel soignant, le risque de transmission après piqûre avec une aiguille souillée a
été évalué à 0,32 % de séroconversion à 6 mois
3
Autoévaluation
Anesthésie du patient séropositif
Réponses
1/ Quelles sont les affirmations exactes ?
Les réponses sont : A, D.
A - vrai : près de 18 % à 20 % des patients infectés par le VIH requièrent une intervention
chirurgicale au cours de leur maladie, essentiellement pour des raisons digestives. Les infections à
germes opportunistes, le lymphome et la maladie de Kaposi, les troubles auto-immuns et plus
généralement l’immunodépression contribuent à l’apparition d’infections, de perforations digestives,
d’occlusions et d’hémorragies, avec une prédilection marquée pour l’appendice, les voies biliaires,
l’estomac, l’intestin, le côlon, la rate.
B - faux : on estime qu’il y a environ 25 000 personnes atteintes du sida en France.
C - faux : les usagers de drogues représentent 2 % environ des nouveaux cas d’infection par le
VIH.
D - vrai : en raison du rôle pro-oncogène joué par l’Eptein Barr virus (EBV). La réponse au
traitement est inconstante, le nombre de rechutes est élevé et l’évolution péjorative.
E - faux : le cancer bronchopulmonaire serait inaugural de la maladie dans 21 % des cas. Les
antirétroviraux pourraient jouer un rôle oncogène, bien que cette hypothèse ne soit pas démontrée.
D’autres facteurs pourraient intervenir comme la malnutrition, le VIH lui-même qui pourrait jouer un
rôle direct pro-oncogène. Le traitement est le même que celui du patient séronégatif avec un pronostic
plus péjoratif.
2/ Quelles sont les affirmations exactes ?
Les réponses sont : A, B, D.
A - vrai : 1 et 2 avec une prédominance du VIH-1 dans le monde. On connaît actuellement trois
groupes de VIH-1 : VIH 1M (groupe majeur), le groupe O (outlier) et le groupe N (non-M, non O).
Parmi les VIH-1 du groupe M, neuf sous-types ont été identifiés (A à J). Quant aux infections par le
VIH-2, elles touchent essentiellement des patients originaires de l’Afrique de l’Ouest et elles
présentent trois caractéristiques : une progression plus lente de la maladie, une transmission périnatale
et sexuelle plus faible, une résistance naturelle aux inhibiteurs non nucléosidiques de la transcriptase
inverse et à l’enfuvirtide.
B - vrai : une phase dite aiguë ou de primo-infection, une phase chronique ou de latence et une
phase sida. La phase aiguë ou primo-infection survient entre deux et six semaines après la
contamination et dure quelques semaines. Elle correspond à une phase de dissémination de la maladie.
La phase de latence ou phase chronique est définie comme la période séparant le début de l’infection
1
par le VIH de l’apparition du sida. La dernière phase correspond à la phase sida proprement dite.
Approximativement 10 % des patients infectés par le VIH progressent vers la maladie sida en deux à
trois ans après le début de l’infection.
C - faux : ce chiffre est bien plus élevé, il est compris entre 30 % et 50 %. Ces troubles
neurologiques peuvent s’extérioriser selon quatre grands regroupements syndromiques : 1) syndrome
cérébral focal avec signes de localisation (évocateurs de toxoplasmose cérébrale, lymphomes primitifs
du SNC, leucoencéphalite multifocale progressive) ; 2) syndrome démentiel subaigu (cytomégalovirus
ou CMV, VIH) ; 3) syndrome méningé (cryptococcose méningée, méningite tuberculeuse, autres
atteintes fungiques, bactériennes ou lymphomateuses) ; 4) syndrome médullaire (myélopathie
vacuolaire, CMV, herpès simplex virus, virus de la varicelle et du zona). Il existe également des
manifestations de dysautonomie (hypotension orthostatique, diarrhées) et des troubles neurologiques
périphériques (neuropathie ou polyneuropathie).
D - vrai : cependant, ce risque est théorique, aucune complication n’est, à ce jour, rapportée dans la
littérature.
E - faux : cette prévalence est selon les études comprise entre 23 % et 33 %. Les deux virus VIH et
VHC ont un impact négatif l’un sur l’autre, modifiant l’évolution des deux pathologies. En revanche,
la prévalence de la co-infection virus de l’hépatite B (VHB)-VIH serait de 7 % et, contrairement à
l’hépatite C, le virus de l’hépatite B n’influence pas l’évolution de l’infection par le VIH de façon
péjorative.
3/ Quelles sont les affirmations exactes ?
Les réponses sont : A, E.
B - faux : un ACC est retrouvé chez près de 20 % des patients sida. Il est caractérisé par un
allongement du TCK, lié à la présence d’un anticorps antiprothrombinase ressemblant à un anticorps
antiphospholipidique ou anticardiolipine du lupus érythémateux disséminé. L’hypothèse est
l’association de l’ACC à une infection par un germe opportuniste. En effet, la guérison de l’infection
entraîne la disparition de l’ACC. En cas de procédure chirurgicale urgente, la transfusion de plasma
frais congelé n’est effectuée qu’en présence d’une hémorragie associée à l’ACC.
C - faux : il s’agit en fait de l’ensemble des signes cliniques survenant lors de la restauration des
réponses antimicrobiennes spécifiques entraînant une réponse inflammatoire dans les tissus où se
trouvent les agents infectieux. Il est corrélé à une augmentation du taux de lymphocytes T4 et à une
réduction de la charge virale. Il existe trois formes, d’évolution variable : la forme infectieuse qui
survient deux à trois mois après l’introduction du traitement ; la forme sarcoïdosique, plus tardive, qui
se manifeste par des réactions granulomateuses essentiellement sur la peau et les poumons ; la forme
auto-immune qui est l’apparition ou l’exacerbation de manifestations auto-immunes comme une
dysthyroïdie.
2
D - faux : en France, le diagnostic biologique d’infection par le VIH est réalisé par deux tests
sérologiques : un test immunoenzymatique Elisa et un test western blot de confirmation.
E - vrai : c’est aussi un test de surveillance thérapeutique avec une bonne reproductibilité. Elle est
réalisée tous les trois à six mois pour les patients non traités, entre un et trois mois après l’instauration
d’un traitement, puis tous les trois mois, l’objectif étant de la rendre indétectable.
4/ Quelles sont les affirmations exactes ?
Les réponses sont : A, B, D, E.
B - vrai : par le virus lui-même et le retentissement des médicaments antirétroviraux. Les atteintes
cardiaques les plus fréquentes sont les myocardites, les péricardites congestives et fibrineuses,
l’hypertrophie ventriculaire, les cardiomyopathies dilatées et les troubles du rythme associés.
C - faux : ce risque augmente dès le troisième mois de traitement par les AP. Des études de
mortalité réalisées chez des patients VIH ont montré que les complications cardiovasculaires
représentaient 7 % de l’ensemble des décès des patients séropositifs pour le VIH et 1 % de l’ensemble
des décès non liés au VIH. En présence d’antécédents personnels ou familiaux de maladie
cardiovasculaire, le risque cardiovasculaire serait majoré et supérieur à 20 %. Malgré cela, le rapport
bénéfice/risque du traitement antirétroviral reste très favorable.
D - vrai : surtout chez les femmes et les usagers de drogues par voie intraveineuse.
E - vrai : l’aspect est caractéristique avec une maigreur des membres, une atrophie des boules de
Bichat, un aspect creusé des tempes et une bosse de bison, une obésité tronculaire, une augmentation
du périmètre abdominal, une gynécomastie.
5/ Quelles sont les affirmations exactes ?
Les réponses sont : A, C, D.
A - vrai : cela conduit à un métabolisme de type anaérobie avec production de lactates et de
radicaux libres, et à un vieillissement cellulaire accéléré (apoptose). Ce dysfonctionnement
mitochondrial se manifeste le plus souvent sous la forme de signes non spécifiques à type d’asthénie,
de myasthénie, de vieillissement accéléré ou d’un tableau plus spécifique à type de myopathie
(secondaire à un traitement par zidovudine), de neuropathie périphérique ou de pancréatite (liées à la
prise de didanosine ou de stavudine), rarement sous la forme d’un tableau de défaillance
multiviscérale associée à une acidose lactique et une stéatose hépatique. Cette complication est rare,
mais mortelle dans 50 % des cas.
B - faux : à l’exception de la zidovudine, ils ne sont utilisables que par voie orale, ce qui peut
exposer à un arrêt momentané du traitement en postopératoire.
C - vrai : cela peut favoriser l’émergence de mutants résistants.
E - faux : aucun argument ne permet de différencier l’antibioprophylaxie du patient séropositif de
celle du sujet immunocompétent en dehors des molécules actives contre les germes opportunistes.
3
6/ Quelles sont les affirmations exactes ?
Les réponses sont : A, C.
A - vrai : la malnutrition augmente la susceptibilité aux infections par dysfonctionnement
immunitaire et induit le cercle vicieux « malnutrition-infection-malnutrition ». Elle constitue donc un
facteur de progression de la maladie.
C - vrai : en raison de la présence de sinusites dans 50 % des cas.
D - faux : le passage semble se faire soit par l’intermédiaire de cellules mononucléosiques, soit par
une invasion directe du SNC. Le virus reste alors à l’état inactif dans les cellules gliales avant
l’apparition des troubles neurologiques, ou se manifeste uniquement par des céphalées banales. Le
passage de la forme passive à la forme active est stimulé par une infection concomitante par CMV,
herpès simplex virus en particulier, par la réponse immunitaire du SNC, ou l’injection d’opiacés, et
aboutit à la production de nouveaux virions, ainsi qu’à la destruction des neurones.
F - faux : chez les patients séropositifs, les céphalées sont le plus souvent consécutives aux
différentes ponctions lombaires réalisées à but diagnostique. En cas de céphalées rebelles, résistantes
au traitement, perturbant la qualité de vie, et après élimination d’une cause neurologique, le blood
patch peut être proposé.
7/ Quelles sont les affirmations exactes ?
Les réponses sont : B, C, D.
A - faux : le taux d’infections postopératoires est plus élevé chez les patients transfusés (4 % à
25 % d’élévation de ce taux par rapport aux patients non transfusés). Le taux d’infections est corrélé
au nombre de concentrés de globules rouges transfusés. Au-delà de deux culots globulaires, il est
multiplié par deux et la mortalité est plus élevée. À partir du quatrième, la transfusion est d’autant plus
délétère que le score de gravité (ISS) est élevé. Une anémie, une hémorragie supérieure à 500 ml, le
caractère non déleucocyté et non viro-inactif seraient à l’origine de la réactivation du VIH.
B - vrai : il faut donc poursuivre le traitement durant la période périopératoire, sauf en cas de
problème digestif majeur. Afin d’éviter un échec thérapeutique et une résistance au traitement
antirétroviral, un dosage plasmatique des antirétroviraux peut permettre de réaliser un suivi précis.
C - vrai : la morphine serait un inhibiteur du métabolisme hépatique de la zidovudine. Cependant,
aux concentrations thérapeutiques habituelles, cette interaction produirait moins de 0,1 % d’inhibition.
In vitro, la morphine pourrait jouer le rôle d’un facteur de croissance du VIH, comme chez le
toxicomane.
E - faux : actuellement, la transmission du VIH-1 à l’enfant est de 1 % à 2 % (contre 15-20 % sans
traitement) et de 0,3 % pour une charge virale inférieure à 50 copies ml–1. La majorité de ces
infections par le VIH sont des contaminations de la mère à l’enfant (4,4 % des contaminations durant
la grossesse, 60 % durant la délivrance et 35,6 % durant l’allaitement).
4
8/ Quelles sont les affirmations exactes ?
Les réponses sont : A, E.
A - vrai : cependant, les risques toxiques sont majorés chez la mère (acidose lactique secondaire à
l’association stavudine-didanosine, qui doit être remplacée par un autre traitement lors de la grossesse)
et chez l’enfant (malformation fœtale décrite avec l’éfavirenz).
B - faux : la stratégie associant monothérapie (AZT) (ou bithérapie par AZT-3TC) et césarienne à
38 semaines fait l’objet de controverses. Actuellement, lorsque la prise en charge de la grossesse est
tardive (au huitième ou au neuvième mois), il est conseillé de réaliser une césarienne sous traitement
antirétroviral efficace (AZT et 3 TC associés à lopinavir/ritonavir). En dehors de ces cas, le traitement
antirétroviral est poursuivi jusqu’à l’accouchement (le mode d’accouchement étant choisi par la mère
et l’obstétricien).
D - faux : le VIH est présent dans le sang, le sperme, les sécrétions vaginales, le LCR, le lait, la
salive, les liquides amniotique, péricardique, pleural et synovial ; il est absent dans les urines, les
fèces, les larmes et la sueur.
E - vrai : il augmente avec la charge virale du patient qui en est à l’origine, et diminue en cas de
port de gants. Le port d’une double paire de gants réduirait de 5 % à 15 % le risque de perforation de
ces derniers. En cas de piqûre, le volume de sang transmis dépend de la taille et de la profondeur de la
pénétration de l’aiguille. Globalement, la quantité de sang infectant est de 1 µl de sang chez un patient
séropositif et d’un tiers de cette quantité chez un patient sida. Lors d’un accident, le volume de sang
contenu dans une aiguille est d’environ 1 µl.
5
Autoévaluation
Anesthésie du patient toxicomane
Questions
1/ Quelles sont les affirmations exactes ?
A - en France, le cannabis et l’héroïne sont les principales drogues consommées
B - le principal actif du cannabis, le delta-9 tétrahydrocannabitol (THC) active spécifiquement les
récepteurs muscariniques du système parasympathique
C - le crack est un dérivé de la pâte de coca
D - les phénomènes d’accoutumance et de dépendance au crack sont beaucoup moins importants
qu’avec la cocaïne
E - l’ecstasy fait partie des amphétamines
2/ Quelles sont les affirmations exactes ?
A - la stimulation des récepteurs à dopamine et à adrénaline explique les effets cardiovasculaires de
l’ecstasy
B - le LSD (acide lysergique diéthylamide) est obtenu à partir de l’ergot de seigle
C - la principale variété d’alcaloïdes hallucinogènes consommée est la psilocybine, extraite de
champignons
D - en consultation d’anesthésie, chez le patient toxicomane, il faut systématiquement rechercher
une hypotension orthostatique
E - une analyse toxicologique par bandelette urinaire permet de détecter la présence de cocaïne,
cannabis, opiacés, barbituriques et benzodiazépines
3/ Quelles sont les affirmations exactes ?
A - chez le toxicomane substitué par la méthadone, sa dose habituelle doit être prescrite le matin de
l’intervention, en plus de la prémédication
B - chez les consommateurs de cocaïne, l’étomidate et le thiopental sont contre-indiqués
C - les morphinomimétiques sont contre-indiqués en cas de toxicomanie à la cocaïne
D - certains halogénés comme l’halothane et l’isoflurane en association avec la cocaïne augmentent
le risque d’arythmies
E - la kétamine potentialise la toxicité cardiovasculaire de la cocaïne
4/ Quelles sont les affirmations exactes ?
A - les β-bloquants purs comme le propranolol sont indiqués pour traiter les poussées hypertensives
chez les patients consommant de la cocaïne
1
B - le propofol est contre-indiqué pour l’induction anesthésique d’un patient héroïnomane
C - chez les patients héroïnomanes, les doses nécessaires pour calmer la douleur sont plus faibles
que pour une population non toxicomane
D - pour le toxicomane non sevré, la substitution en postopératoire sera faite par de la méthadone
E - chez l’héroïnomane « substitué », l’association morphine-buprénorphine est contre-indiquée
5/ Quelles sont les affirmations exactes ?
A - il est classique de dire que, chez un toxicomane sevré depuis plusieurs années, l’administration
thérapeutique d’un morphinique dans un contexte périopératoire est susceptible de « réactiver » la
dépendance dans près de 20 % des cas
B - un état d’agitation extrême en SSPI, chez un patient toxicomane, non expliqué par une
complication postopératoire, nécessite l’adjonction d’un traitement par neuroleptiques sédatifs
C - le syndrome de manque à la cocaïne (le « crash ») apparaît 5 à 6 jours au décours d’une
utilisation chronique
D - le sevrage du cannabis ne nécessite habituellement pas de traitement particulier
E - les états d’agitation en rapport avec une surdose aux hallucinogènes sont traités par du
flumazémil
6/ Quelles sont les affirmations exactes ?
A - la surdose en cannabis ne nécessite de traitement spécifique que chez l’enfant
B - des syndromes de manque ont été décrits chez le nouveau-né de mère consommant du cannabis
C - un sevrage brutal en héroïne lors du premier trimestre comporte des risques d’interruption
spontanée de la grossesse
D - les effets secondaires de la prise de cocaïne sont majeurs chez la femme et chez l’enfant
E - l’ecstasy ne passe pas la barrière placentaire
2
Autoévaluation
Anesthésie du patient toxicomane
Réponses
1/ Quelles sont les affirmations exactes ?
Les réponses sont : A, C, E
A - vrai : avec un maximum d’usagers entre 15 et 25 ans.
B - faux : c’est l’inverse et il en résulte une augmentation globale du turnover de l’acétylcholine.
D - faux : c’est l’inverse.
2/ Quelles sont les affirmations exactes ?
Les réponses sont : toutes les réponses sont justes
B - vrai : un « trip » contient entre 50 et 400 µg. Son action dure de 5 à 12 heures. Les effets
secondaires sont importants, mais il n’y a pas de syndrome de sevrage.
D - vrai : la mesure de la pression artérielle patient couché/debout est indispensable du fait des
nombreuses interactions des différentes drogues avec le système cardiovasculaire.
E - vrai : ce n’est qu’un examen de dépistage (faux positifs et faux négatifs), car il est plus
spécifique d’une classe médicamenteuse que d’un toxique précis. La positivité de l’examen persiste
plusieurs jours en raison de l’élimination urinaire retardée de nombreux produits.
3/ Quelles sont les affirmations exactes ?
Les réponses sont : A, D, E
D - vrai : l’association avec des catécholamines accentue encore cet effet.
E - vrai : cela prédispose aux arythmies, à l’hypertension artérielle, à l’œdème aigu pulmonaire.
4/ Quelles sont les affirmations exactes ?
La réponse est : E
A - faux : les β-bloquants purs sont relativement contre-indiqués car ils entraînent une stimulation
α-adrénergique aggravant l’hypertension artérielle. Il est conseillé d’utiliser les α-/β-bloquants comme
le labétalol ou l’esmolol.
B - faux : le propofol est utilisé pour l’induction anesthésique ainsi que pour l’entretien ; toutefois
le morphinomane nécessite fréquemment des doses élevées pour le maintien d’une anesthésie
adéquate.
C - faux : c’est l’inverse.
D - faux : la substitution sera faite par de la morphine en plus des doses à visée antalgique.
E - vrai : en raison des propriétés agonistes-antagonistes de la buprénorphine.
1/2
5/ Quelles sont les affirmations exactes ?
Les réponses sont : A, B, D
A - vrai : cependant, dans le cas d’un toxicomane sevré de toute substitution, les risques de rechute
liés à l’utilisation de morphine sont difficiles à évaluer. Ainsi, il est préférable d’utiliser de première
intention d’autres analgésiques ou des techniques d’anesthésie locorégionale. Si l’utilisation de
morphine s’avère indispensable, il est préférable d’utiliser des morphiniques à demi-vie courte (par
exemple le rémifentanil…).
B - vrai : et à des doses souvent importantes.
C - faux : le syndrome de manque à la cocaïne apparaît 24 à 48 heures au décours d’une utilisation
chronique. Il est caractérisé par une polysomnie, une sensation de faim, des troubles psychiques de
type dépressif, des hallucinations et un délire.
E - faux : les états d’agitation en rapport avec une surdose aux hallucinogènes sont traités par de
l’halopéridol ou une phénothiazine par voie intraveineuse.
6/ Quelles sont les affirmations exactes ?
Les réponses sont : A, C, D
A - vrai : essentiellement le lavage gastrique
B - faux : le THC, principe actif du cannabis, passe la barrière placentaire, mais, en pratique, aucun
syndrome de manque n’a été décrit chez le nouveau-né.
C - vrai : 20 % des femmes toxicomanes arrêtent spontanément l’héroïne dès qu’elles connaissent
leur grossesse
E - vrai : sur la femme, ils peuvent mimer des complications sévères de la grossesse lorsque la
consommation n’est pas avouée. Un déclenchement précoce du travail et un risque accru d’hématome
rétroplacentaire sont également possibles. Des hémorragies de la délivrance ont été observées au
décours d’une prise récente de cocaïne, quel que soit son mode d’administration.
E - faux : les seules conséquences cliniques actuellement rapportées sont le retard de croissance
intra-utérin
2/2
Autoévaluation
Indices de gravité et applications en reanimation
Questions
1/ Indiquez la (les) proposition(s) exacte(s).
A - les scores de gravité permettent au niveau collectif de décrire la population soignée et d'évaluer
la performance des unités de réanimation
B - les scores de gravité permettent aussi de prédire la mortalité d'un patient
C - la plupart des scores incluent tous les types de patients pouvant être admis en réanimation
D - la méthode de construction des scores les plus anciens est de type statistique
E - le score APACHE II tient compte du motif d'admission en réanimation à partir d'une liste
prédéterminée de 50 diagnostics
2/ Indiquez la (les) proposition(s) exacte(s).
A - l'APACHE III, le MPM II (mortality prediction model), et l'IGS II sont trois scores généralistes
B - le score APACHE II va de 0 à 500 points
C - le score IGS II a été construit et validé uniquement sur une base de données nord-américaine
D - pour le score IGS II, il faut considérer des valeurs les plus anormales observées pendant les
72 premières heures de l'hospitalisation
E - dans le calcul du score IGS II, les erreurs les plus communes concernent les maladies
chroniques
3/ Indiquez la (les) proposition(s) exacte(s).
A - le score MPM II a été construit initialement avec une base de données européenne
B - le score IGS III est construit à partir de trois types d'information
C - le principal intérêt du score APACHE IV réside dans la description détaillée des diagnostics
avec l'analyse de la performance du test pour prédire la mortalité en fonction de chaque classe de
diagnostic
D - quand l'IGS II passe de 20 à 30, la probabilité de décès passe de 3 à 10 %
E - quand l'IGS II passe de 80 à 100, la probabilité de décès passe de 62 à 68 %
4/ Indiquez la (les) proposition(s) exacte(s)
A - la validation d’un score de gravité nécessite d'avoir un échantillon de validation du score
distinct de l'échantillon de construction
B - le score de Child permet d'évaluer le risque d'infection du liquide d'ascite justifiant une
antibiothérapie
1
C - le score de Ranson intègre trois paramètres recueillis à l'admission des patients avec une
pancréatite aiguë
D - la valeur pronostique du score APACHE II au cours de la pancréatite aiguë est inférieure à celle
du score spécifique de Ranson
E - il existe un consensus pour recommander l'utilisation de scores de gravité comme critère
d'admission en réanimation
5/ Indiquez la (les) proposition(s) exacte(s). L'indice de gravité simplifié II (IGS II) :
A - a été établi par une méthode statistique objective
B - inclut 17 variables
C - pour des valeurs intermédiaires d’IGS II, une faible variation du score modifie de façon
majeure la probabilité de décès
D - comporte dans ses variables la valeur de la pression veineuse centrale
E - est indépendant de la pathologie dont est porteur le patient
6/ Indiquez la (les) proposition(s) exacte(s). L'IGS II :
A - ne peut être calculé chez le patient « sédaté » en l'absence de score de Glasgow
B - permet le calcul du risque de décès en réanimation
C - peut être calculé même si le patient décède avant la 24e heure
D - peut être établi rétrospectivement à partir de la valeur de l'IGS I
E - est obligatoire dans le cadre du PMSI
2
Autoévaluation
Indices de gravité et applications en réanimation
Réponses
1/ Indiquez la (les) proposition(s) exacte(s).
Les réponses sont : A, E
C - faux : la plupart des scores excluent certains patients, considérés comme atypiques ou relevant
d'une autre structure de prise en charge, ainsi l'étude d'élaboration du score IGS II, a écarté les patients
hospitalisés pour une durée inférieure à 8 heures, les enfants mineurs, les sujets hospitalisés dans la
période postopératoire d'un pontage aortocoronarien ou les patients brûlés.
D - faux : par exemple, pour le premier score Apache (acute physiologic and chronic health status
evaluation) en 1981 et l'IGS 1 (indice de gravité simplifié) en 1984, les items retenus relevaient d'un
choix d'experts.
2/ Indiquez la (les) proposition(s) exacte(s).
La réponse est : A
B - faux : le score va de 0 à 299 points dont 252 points pour les 18 variables physiologiques,
24 points pour l'âge et 23 points pour les maladies chroniques. Les valeurs les plus anormales des
24 premières heures sont retenues dans le calcul du score.
C - faux : le score IGS II été construit et validé sur une base de données nord-américaine et
européenne.
D - faux : il faut considérer les valeurs les plus anormales observées pendant les 24 premières
heures de l'hospitalisation.
E - faux : les erreurs les plus communes concernent l'évaluation du score de Glasgow.
3/ Indiquez la (les) proposition(s) exacte(s).
Les réponses sont : B, C, D
A - faux : cet indicateur a été construit en 1993 sur une base de données nord-américaine et ajusté
sur une base internationale afin de prédire la mortalité hospitalière.
B - vrai : groupe 1 : âge, comorbidités, durée de séjour et localisation dans l'hôpital avant transfert
en réanimation, utilisation de médicaments vasoactifs au moment du transfert ;
groupe 2 : motif d'admission en précisant s'il s'agit d'une admission programmée ou non, si c'est en
rapport avec une intervention chirurgicale en donnant le site opéré, et s'il existe une infection ;
groupe 3 : il s'agit de variables physiologiques classiques mais dont les valeurs sont recueillies
pendant l'heure qui précède ou suit l'admission et non pendant les 24 heures suivant l'admission
comme dans les scores plus anciens.
1
E - faux : la probabilité de décès passe de 92 à 98 %.
4/ Indiquez la (les) proposition(s) exacte(s)
Les réponses sont : A, B
A - vrai : la validation du score sur le même échantillon entraîne un biais.
C - faux : le score de Ranson intègre cinq paramètres recueillis à l'admission (âge > 55 ans,
globules blancs > 16 000/mm, glycémie > 11 mmol/l, LDH > 350 U/l, SGOT > 250 UI), et six
paramètres recueillis à la 48e heure d'hospitalisation (calcium sérique < 2 mmol/l, chute de
l'hématocrite > 10 %, PaO2 < 60 mmHg, déficit en bases > 4 mmol/l, augmentation de l'urée > 5 mg/dl
[1,8 mmol/l], séquestration liquidienne > 6 l). Un score inférieur à 3 identifie une population où la
mortalité est de 3 %. Celle-ci passe à 15 % pour un score entre 3 et 5 et dépasse 50 % si le score est
supérieur à 6.
D - faux : en termes de pronostic, le score APACHE II est supérieur au score spécifique de Ranson.
Ceci plaide pour une utilisation d'un score généraliste, type APACHE II plutôt que du score de
Ranson, au cours des premières 48 heures d'une pancréatite.
E - faux : c'est l'inverse.
5/ Indiquez la (les) proposition(s) exacte(s). L'indice de gravité simplifié II (IGS II) :
Les réponses sont : A, B, C
A - vrai : contrairement à l'IGS I, la sélection de ses variables et l'attribution des points suivant la
valeur de chaque variable ont été obtenues par régression logistique.
C - vrai : ainsi quand l’IGS II passe de 45 à 50, la probabilité de décès passe de 34 à 46 %.
E - faux : l'IGS II prend en compte certaines pathologies telles que les complications du syndrome
de l'immunodéficience acquise (sida), les maladies hématologiques malignes ou les cancers.
6/ Indiquez la (les) proposition(s) exacte(s). L'IGS II :
Les réponses sont : C, D, E
A - faux : le score de Glasgow est évalué avant la « sédation » par l'interrogatoire de l'entourage
et/ou l'analyse de l'observation.
B - faux : il permet de calculer le risque de décès hospitalier.
C - vrai : mais ne permet pas de calculer le risque de décès hospitalier.
D - vrai : mais le calcul fournit seulement un ordre de grandeur.
2
Autoévaluation
Sédation en réanimation de l’adulte
Questions
I
1/ La diminution de la sécrétion de mélatonine chez les patients sédatés et ventilés
artificiellement pourrait jouer un rôle dans les perturbations du sommeil et l'apparition
d'un délirium chez ces patients.
A - vrai
B - faux
2/ Dix pour cent des patients ventilés répondant aux ordres et non agités présentent un
délirium.
A - vrai
B - faux
3/ Le délirium chez les patients intubés est un facteur indépendant de mortalité à 6 mois.
A - vrai
B - faux
4/ Sur le plan hémodynamique, les benzodiazépines peuvent entraîner une dépression du
baroréflexe.
A - vrai
B - faux
5/ Sur le plan respiratoire, le propofol utilisé en sédation est responsable d'une
augmentation du volume courant et d'une bradypnée.
A - vrai
B - faux
II
1/ La dexmédétomidine est un agent de sédation antagoniste sélectif des récepteurs
alpha-2 adrénergiques.
A - vrai
B - faux
2/ L'étomidate augmente le débit de perfusion pulmonaire.
A - vrai
B - faux
3/ L'étomidate est particulièrement adapté à la sédation de longue durée en réanimation.
A - vrai
B - faux
4/ La morphine utilisée pour l'analgésie au cours des sédations augmente le tonus
sympathique.
A - vrai
B - faux
5/ Le sufentanil ne doit pas être utilisé lors de sédations de longue durée car il expose à
d'importants retards de réveil.
A - vrai
B - faux
III
1/ Le rémifentanil ne doit pas être utilisé pour des sédations de longue durée en cas
d'insuffisance rénale.
A - vrai
B - faux
2/ La curarisation prolongée expose au risque de neuromyopathie de réanimation.
A - vrai
B - faux
3/ Chez les patients ventilés et sédatés, les curares permettent d'améliorer les échanges
gazeux.
A - vrai
B - faux
4/ Lors de l'utilisation de cisatracurium, la production de laudanosine est plus
importante qu'avec l'atracurium.
A - vrai
B - faux
5/ Soixante-quinze pour cent des réactions « allergiques » observées avec les curares sont
en fait liées à une libération non spécifique d'histamine.
A - vrai
B - faux
IV
1/ Chez l'adulte, pour des sédations de courte durée, le midazolam est le produit de
choix.
A - vrai
B - faux
2/ La morphine (1 à 5 mg h–1) expose à un risque plus élevé d'accumulation que le
fentanyl.
A - vrai
B - faux
3/ Chez l'insuffisant rénal, l'hydroxymidazolam, métabolite actif du midazolam, peut
être responsable de retard de réveil.
A - vrai
B - faux
4/ Lorsqu'un curare est associé à la sédation, l'administration en perfusion continue sera
préférée à une administration en bolus itératif.
A - vrai
B - faux
5/ Sur le plan électrophysiologique, une curarisation prolongée se manifeste par un
décrément à la stimulation nerveuse répétée.
A - vrai
B - faux
V
1/ L'échelle "Sedation-Agitation Scale" (SAS) prend en compte la sévérité de l'agitation
des patients.
A - vrai
B - faux
2/ Il existe une excellente corrélation entre le BIS™ et les échelles cliniques de sédation.
A - vrai
B - faux
3/ Il existe une excellente corrélation entre la concentration plasmatique de midazolam
et le niveau de conscience.
A - vrai
B - faux
4/ L'antagonisation des benzodiazépines par le flumazénil peut entraîner une baisse
brutale de la perfusion cérébrale chez le traumatisé crânien.
A - vrai
B - faux
5/ Le propofol, utilisé en sédation et en administration continue, permet de diminuer la
pression intracrânienne tout en maintenant une pression de perfusion cérébrale
suffisante.
A - vrai
B - faux
Autoévaluation
Sédation en réanimation de l’adulte
Réponses
I
1/ La diminution de la sécrétion de mélatonine chez les patients sédatés et ventilés
artificiellement pourrait jouer un rôle dans les perturbations du sommeil et l'apparition
d'un délirium chez ces patients.
A - vrai : une supplémentation en mélatonine pourrait réduire ces phénomènes
2/ Dix pour cent des patients ventilés répondant aux ordres et non agités présentent un
délirium.
B - faux : ce chiffre est de 40 %
3/ Le délirium chez les patients intubés est un facteur indépendant de mortalité à 6 mois.
A - vrai
4/ Sur le plan hémodynamique, les benzodiazépines peuvent entraîner une dépression du
baroréflexe.
A - vrai : cette dépression, bien que modérée et transitoire, peut être à l'origine d'une limitation des
capacités d'adaptation circulatoire en cas d'hypovolémie
5/ Sur le plan respiratoire, le propofol utilisé en sédation est responsable d'une
augmentation du volume courant et d'une bradypnée.
B - faux : c'est l'inverse
II
1/ La dexmédétomidine est un agent de sédation antagoniste sélectif des récepteurs
alpha-2 adrénergiques.
B - faux : il s'agit bien sûr d'un agoniste des récepteurs alpha-2 adrénergiques
2/ L'étomidate augmente le débit de perfusion pulmonaire.
B - faux
3/ L'étomidate est particulièrement adapté à la sédation de longue durée en réanimation.
B - faux : l'administration prolongée d'étomidate est déconseillée car elle augmente la mortalité
4/ La morphine utilisée pour l'analgésie au cours des sédations augmente le tonus
sympathique.
B - faux : c'est l'inverse
5/ Le sufentanil ne doit pas être utilisé lors de sédations de longue durée car il expose à
d'importants retards de réveil.
B - faux : malgré une augmentation de son volume de distribution et de sa demi-vie d'élimination,
l'arrêt du sufentanil permet une réversibilité rapide de la sédation
III
1/ Le rémifentanil ne doit pas être utilisé pour des sédations de longue durée en cas
d'insuffisance rénale.
B - faux
2/ La curarisation prolongée expose au risque de neuromyopathie de réanimation.
A - vrai
3/ Chez les patients ventilés et sédatés, les curares permettent d'améliorer les échanges
gazeux.
A - vrai
4/ Lors de l'utilisation de cisatracurium, la production de laudanosine est plus
importante qu'avec l'atracurium.
B - faux : c'est l'inverse
5/ Soixante-quinze pour cent des réactions « allergiques » observées avec les curares sont
en fait liées à une libération non spécifique d'histamine.
B - faux : les mécanismes immunoallergiques de type réaction antigène-anticorps sont responsables
de 75 % de ces réactions. Seuls les 25 % restants correspondent à une libération non spécifique
d'histamine
IV
1/ Chez l'adulte, pour des sédations de courte durée, le midazolam est le produit de
choix.
B - faux : c'est le propofol (2 à 5 mg kg–1 h–1) qui est recommandé quand un réveil et une
extubation rapides sont prévus après l'arrêt de la sédation
2/ La morphine (1 à 5 mg h–1) expose à un risque plus élevé d'accumulation que le
fentanyl.
B - faux : c'est l'inverse
3/ Chez l'insuffisant rénal, l'hydroxymidazolam, métabolite actif du midazolam, peut
être responsable de retard de réveil.
A - vrai
4/ Lorsqu'un curare est associé à la sédation, l'administration en perfusion continue sera
préférée à une administration en bolus itératif.
B - faux : c'est l'inverse
5/ Sur le plan électrophysiologique, une curarisation prolongée se manifeste par un
décrément à la stimulation nerveuse répétée.
A - vrai : ceci n'est pas observé chez les patients atteints de myopathie
V
1/ L'échelle "Sedation-Agitation Scale" (SAS) prend en compte la sévérité de l'agitation
des patients.
A - vrai
2/ Il existe une excellente corrélation entre le BIS™ et les échelles cliniques de sédation.
B - faux : les travaux ayant étudié la corrélation entre le BIS et les échelles de sédation ont montré
des résultats contradictoires et, dans tous les cas, les corrélations étaient faibles
3/ Il existe une excellente corrélation entre la concentration plasmatique de midazolam
et le niveau de conscience.
B - faux : la large dispersion des concentrations de midazolam pour des niveaux de sédation
comparables rend ces dosages inutilisables pour monitorer la sédation
4/ L'antagonisation des benzodiazépines par le flumazénil peut entraîner une baisse
brutale de la perfusion cérébrale chez le traumatisé crânien.
A - vrai : si la pression de perfusion cérébrale de base est élevée
5/ Le propofol, utilisé en sédation et en administration continue, permet de diminuer la
pression intracrânienne tout en maintenant une pression de perfusion cérébrale
suffisante.
A - vrai
Autoévaluation
Syndromes coronariens aigus sans sus-décalage du segment ST en
médecine d'urgence
Questions
1/ Le syndrome coronarien aigu est souvent la conséquence d'une rupture de la plaque
d'athérome en un point du réseau coronaire
A - Vrai
B - Faux
2/ Les syndromes coronariens aigus sans sus-décalage du segment ST (SCAssdST) sont la
conséquence d'une occlusion complète de l'artère coronaire
A - Vrai
B - Faux
3/ Les syndromes coronariens aigus sans sus-décalage du segment ST sont toujours
associés à une élévation de la troponine
A - Vrai
B - Faux
4/ La rupture ou l'érosion d'une plaque d'athérome est le substrat anatomique commun
à la plupart des syndromes coronariens aigus
A - Vrai
B - Faux
5/ L'infiltration athéromateuse des artères coronaires est déjà présente chez près de
10 % des individus masculins de 20 à 30 ans
A - Vrai
B - Faux
6/ Les lésions athéromateuses très sténosantes en angiographie sont à l'origine de la
plupart des syndromes coronariens aigus (SCA)
A - Vrai
B - Faux
7/ Le processus athéromateux s'apparente, dans son ensemble, à un processus
inflammatoire
A - Vrai
B - Faux
8/ Lors d'un SCAssdST, la présence d'une tachycardie > 100 b.min–1 est un indicateur de
risque élevé de décès
A - Vrai
B - Faux
9/ Un électrocardiogramme (ECG) de repos, 18 dérivations, doit toujours être réalisé
devant une douleur thoracique suspecte d'une origine coronaire
A - Vrai
B - Faux
10/ Dans un contexte de douleur thoracique, un sus-décalage du segment ST ≥ 2 mm est
très évocateur d'un SCAssdST
A - Vrai
B - Faux
11/ Les marqueurs de gravité associés à la douleur thoracique lors d'un SCAssdST sont :
A - Une douleur d'effort par opposition à une douleur de repos
B - Une douleur prolongée > 20 minutes
C - Une récidive de la douleur sous aspirine
D - Une récidive de la douleur dans le contexte d'un infarctus du myocarde récent
E - Une douleur à type d'irradiation dans la mâchoire plutôt que médiothoracique
12/ Au cours d'un SCAssdST :
A - Sur l'ECG, une négativation profonde des ondes T de V1 à V4 est évocatrice d'une lésion de
l'interventriculaire antérieure
B - Le risque d'infarctus associé à un ECG normal est plus faible que celui d'une inversion des
ondes T
C - Le risque d'infarctus associé à un ECG normal est indépendant de l'importance du sousdécalage du segment ST sur l'ECG
D - L'élévation de la troponine T est de plus mauvais pronostic que l'élévation de la troponine I
E - Au cours d'un SCA, toute détection de troponine traduit une destruction myocardique
13/ Il n'existe pas de relation entre les concentrations de troponine et le pronostic à court
et moyen termes
A - Vrai
B - Faux
14/ L'interprétation de la concentration de troponine doit être la même au cours des
infarctus avec ou sans sus-décalage du segment ST
A - Vrai
B - Faux
15/ Au cours des infarctus sans sus-décalage du segment ST, l'élévation des troponines
indique une rupture de plaque compliquée d'un thrombus particulièrement instable ou
volumineux
A - Vrai
B - Faux
16/ L'élévation concomitante de la myoglobine et des CPK est très spécifique des
SCAssdST
A - Vrai
B - Faux
17/ Une augmentation du peptide natriurétique de type B (BNP) à l'admission aux
urgences est associée à une augmentation de la mortalité à court et moyen termes
A - Vrai
B - Faux
18/ En l'absence de traitement, le risque de décès à 1 mois des angors instables est de
l'ordre de 50 %
A - Vrai
B - Faux
19/ L'administration d'aspirine en présence d'un angor instable diminue de moitié le
risque de survenue d'un infarctus
A - Vrai
B - Faux
20/ La mortalité à court terme des infarctus sans sus-décalage du segment ST est 4 fois
plus faible que celle des infarctus avec sus-décalage du segment ST
A - Vrai
B - Faux
21/ L'aspirine est à administrer dès la suspicion du diagnostic de SCAssdST
A - Vrai
B - Faux
22/ Le clopidogrel (Plavix) réduit considérablement la mortalité totale au cours des
SCAssdST
A - Vrai
B - Faux
23/ L'administration d'anti-GP-IIbIIIa semble réduire de façon plus marquée la
mortalité chez les patients diabétiques
A - Vrai
B - Faux
24/ L'administration d'anti-GP-IIbIIIa semble offrir une réduction plus marquée de la
mortalité chez les patients bénéficiant d'une angioplastie
A - Vrai
B - Faux
25/ Le bénéfice des héparines de bas poids moléculaire (HBPM) au cours des SCA n'est
pas formellement démontré
A - Vrai
B - Faux
26/ Le bénéfice de l'énoxaparine et de la daltéparine est plus marqué chez les patients à
haut risque, notamment ceux dont la troponine est augmentée
A - Vrai
B - Faux
27/ Une HBPM doit être prescrite chez tous les patients traités pour un SCAssdST
A - Vrai
B - Faux
28/ Dans les syndromes coronariens aigus, l'usage systématique des bêtabloquants a
permis de réduire la mortalité globale
A - Vrai
B - Faux
29/ Dans les syndromes coronariens aigus, l'usage systématique des inhibiteurs calciques
a permis de réduire la mortalité globale
A - Vrai
B - Faux
30/ Les dérivés nitrés sont indiqués en cas de récidives ischémiques ou d'insuffisance
cardiaque congestive
A - Vrai
B - Faux
31/ Les fibrinolytiques sont associés à une réduction de la mortalité dans les SCAssdST
A - Vrai
B - Faux
32/ L'efficacité de l'héparine non fractionnée (HNF) a été démontrée dans le traitement
des SCAssdST
A - Vrai
B - Faux
Autoévaluation
Syndromes coronariens aigus sans sus-décalage du segment ST en
médecine d'urgence
Réponses
1/ Le syndrome coronarien aigu est souvent la conséquence d'une rupture de la plaque
d'athérome en un point du réseau coronaire
La réponse est : vrai
2/ Les syndromes coronariens aigus sans sus-décalage du segment ST (SCAssdST) sont la
conséquence d'une occlusion complète de l'artère coronaire
La réponse est : faux, l’occlusion complète d’une artère coronaire est habituellement associée sur le
plan électrocardiographique à un sus-décalage du segment ST
3/ Les syndromes coronariens aigus sans sus-décalage du segment ST sont toujours
associés à une élévation de la troponine
La réponse est : faux
4/ La rupture ou l'érosion d'une plaque d'athérome est le substrat anatomique commun
à la plupart des syndromes coronariens aigus
La réponse est : vrai
5/ L'infiltration athéromateuse des artères coronaires est déjà présente chez près de
10 % des individus masculins de 20 à 30 ans
La réponse est : faux, ce chiffre est bien plus élevé, proche de 40 %
6/ Les lésions athéromateuses très sténosantes en angiographie sont à l'origine de la
plupart des syndromes coronariens aigus (SCA)
La réponse est : faux, la plupart des CSA se développent à partir de plaques assez volumineuses
mais non ou peu obstructives
7/ Le processus athéromateux s'apparente, dans son ensemble, à un processus
inflammatoire
La réponse est : vrai
8/ Lors d'un SCAssdST, la présence d'une tachycardie > 100 b.min–1 est un indicateur de
risque élevé de décès
La réponse est : vrai, de même que la présence de signes d’insuffisance cardiaque congestive,
d’une hypotension artérielle ou l’apparition récente d’un souffle cardiaque
9/ Un électrocardiogramme (ECG) de repos, 18 dérivations, doit toujours être réalisé
devant une douleur thoracique suspecte d'une origine coronaire
La réponse est : vrai, l'ECG comportera 6 dérivations standards et 12 dérivations précordiales (V1V9 et V3r, V4r, Ve)
10/ Dans un contexte de douleur thoracique, un sus-décalage du segment ST ≥ 2 mm est
très évocateur d'un SCAssdST
La réponse est : faux
11/ Les marqueurs de gravité associés à la douleur thoracique lors d'un SCAssdST sont :
Les réponses sont :
A – faux
B – vrai
C – vrai
D – vrai
E -–faux
12/ Au cours d'un SCAssdST :
Les réponses sont :
A – vrai
B – vrai
C – faux : le risque est d'autant plus élevé que le sous-décalage du segment ST est plus important
(et concerne plus de dérivations)
D – faux
E – vrai : l'excellente spécificité myocardique des isoformes cardiaques des troponines permet en
effet de rapporter leur détection dans le sérum à une lésion myocardique
13/ Il n'existe pas de relation entre les concentrations de troponine et le pronostic à court
et moyen termes
La réponse est : faux
14/ L'interprétation de la concentration de troponine doit être la même au cours des
infarctus avec ou sans sus-décalage du segment ST
La réponse est : faux, dans le premier cas, la troponine ne fait qu'approcher a posteriori la quantité
de myocarde détruite dans les suites d'une occlusion coronaire prolongée. Dans le second cas,
l'élévation de la troponine indique d'abord un risque évolutif. Ce risque ne résulte pas de la destruction
myocardique qui est souvent minime
15/ Au cours des infarctus sans sus-décalage du segment ST, l'élévation des troponines
indique une rupture de plaque compliquée d'un thrombus particulièrement instable ou
volumineux
La réponse est : vrai
16/ L'élévation concomitante de la myoglobine et des CPK est très spécifique des
SCAssdST
La réponse est : faux
17/ Une augmentation du peptide natriurétique de type B (BNP) à l'admission aux
urgences est associée à une augmentation de la mortalité à court et moyen termes
La réponse est : vrai
18/ En l'absence de traitement, le risque de décès à 1 mois des angors instables est de
l'ordre de 50 %
La réponse est : faux, il est de 5 à 10 %
19/ L'administration d'aspirine en présence d'un angor instable diminue de moitié le
risque de survenue d'un infarctus
La réponse est : vrai
20/ La mortalité à court terme des infarctus sans sus-décalage du segment ST est 4 fois
plus faible que celle des infarctus avec sus-décalage du segment ST
La réponse est : faux, la mortalité à court terme des infarctus sans sus-décalage du segment ST est
actuellement de l'ordre de 3-4 %, 2 fois plus faible que celle des infarctus avec sus-décalage du
segment ST. En revanche, à moyen et long termes, la mortalité des SCAssdST est classiquement plus
élevée, aux environs de 9 %
21/ L'aspirine est à administrer dès la suspicion du diagnostic de SCAssdST
La réponse est : vrai, les doses recommandées sont entre 160 mg et 325 mg/j, per os
22/ Le clopidogrel (Plavix) réduit considérablement la mortalité totale au cours des
SCAssdST
La réponse est : faux
23/ L'administration d'anti-GP-IIbIIIa semble réduire de façon plus marquée la
mortalité chez les patients diabétiques
La réponse est : vrai
24/ L'administration d'anti-GP-IIbIIIa semble offrir une réduction plus marquée de la
mortalité chez les patients bénéficiant d'une angioplastie
La réponse est : vrai
25/ Le bénéfice des héparines de bas poids moléculaire (HBPM) au cours des SCA n'est
pas formellement démontré
La réponse est : faux
26/ Le bénéfice de l'énoxaparine et de la daltéparine est plus marqué chez les patients à
haut risque, notamment ceux dont la troponine est augmentée
La réponse est : vrai
27/ Une HBPM doit être prescrite chez tous les patients traités pour un SCAssdST
La réponse est : vrai, il faut cependant rappeler que les HBPM doivent être utilisées avec beaucoup
de prudence chez les sujets âgés et sont contre-indiqués à dose curative chez les insuffisants rénaux
28/ Dans les syndromes coronariens aigus, l'usage systématique des bêtabloquants a
permis de réduire la mortalité globale
La réponse est : faux
29/ Dans les syndromes coronariens aigus, l'usage systématique des inhibiteurs calciques
a permis de réduire la mortalité globale
La réponse est : faux, les inhibiteurs calciques n'ont pas d'indication dans le traitement des
syndromes coronariens aigus. Ils restent cependant utiles lorsqu'un angor spastique est bien documenté
30/ Les dérivés nitrés sont indiqués en cas de récidives ischémiques ou d'insuffisance
cardiaque congestive
La réponse est : vrai
31/ Les fibrinolytiques sont associés à une réduction de la mortalité dans les SCAssdST
La réponse est : faux, c'est l'inverse. Dans toutes les études, ils ont été systématiquement associés à
une surmortalité
32/ L'efficacité de l'héparine non fractionnée (HNF) a été démontrée dans le traitement
des SCAssdST
La réponse est : faux
Autoévaluation
Accès hypertensif aigu
Questions
1/ Parmi les propositions suivantes, quelles sont celles qui sont exactes ?
A - on distingue habituellement trois situations d'accès hypertensifs : l'élévation transitoire de la
pression artérielle ou poussée hypertensive, l'urgence hypertensive et l'HTA maligne
B - la gravité d'un accès hypertensif aigu tient davantage à la présence de signes de souffrance
viscérale qu'aux valeurs absolues de pression artérielle atteintes
C - l'HTA maligne associe des chiffres tensionnels très élevés et une rétinopathie hypertensive
sévère
D - actuellement, près de 10 % des sujets hypertendus présenteront un tableau d'HTA maligne
E - la cause la plus fréquente de l'HTA maligne est l'HTA liée à la présence d'un
phéochromocytome
2/ Parmi les propositions suivantes, quelles sont celles qui sont exactes ?
A - malgré des progrès thérapeutiques réalisés, le pronostic des patients présentant une HTA
maligne est toujours moins bon que celui de ceux ayant une HTA primaire sans complication
B - le niveau d'élévation de la pression artérielle pouvant déclencher des lésions organiques est plus
élevé chez les patients normotendus qu'en cas d'HTA préexistante
C - il a été montré que sous l'action d'une élévation brutale de pression, les cellules endothéliales
sécrètent des molécules pro-inflammatoires
D - au cours des accès hypertensifs, il existe une hypovolémie
E - lors de la prise de pression artérielle, un brassard trop petit expose au risque de sous-estimation
des valeurs tensionnelles
3/ Parmi les propositions suivantes, quelles sont celles qui sont exactes ?
A - si les valeurs tensionnelles restent élevées après 20 minutes de repos, il faut envisager un
traitement en urgence
B - la rupture d'un traitement comportant un antihypertenseur central peut être la cause d'un accès
hypertensif aigu
C - une HTA maligne s'accompagne fréquemment d'une encéphalopathie hypertensive
D - le pronostic d'une HTA maligne tient à l'apparition d'une néphroangiosclérose rénale maligne
E - les patients qui sont hémodialysés en raison d'une néphroangiosclérose rénale maligne peuvent,
après plusieurs mois d'évolution, recouvrer une fonction rénale permettant l'arrêt des séances de
dialyse
1
4/ Parmi les propositions suivantes, quelles sont celles qui sont exactes ?
A - des convulsions, localisées ou généralisées, peuvent être la manifestation clinique inaugurale
ou au premier plan de l'encéphalopathie hypertensive
B - l'encéphalopathie hypertensive est toujours associée à une protéinurie ou une rétinopathie
C - l'encéphalopathie hypertensive peut survenir chez des patients antérieurement sains soumis à
une brusque augmentation de la pression artérielle
D - en présence d'une dissection aortique aiguë, il faut d'emblée réaliser une aortographie
E - l'insuffisance rénale aiguë est à la fois cause et conséquence de l'HTA
5/ Parmi les propositions suivantes, quelles sont celles qui sont exactes ?
A - les patients transplantés peuvent présenter différentes causes d'HTA
B - au cours du phéochromocytome, l'épisode hypertensif paroxystique est le plus souvent
accompagné de la triade : céphalées pulsatiles, sueurs et palpitations
C - le dosage des métanéphrines urinaires n'est pas assez fiable pour confirmer le diagnostic de
phéochromocytome
D - les accidents vasculaires cérébraux, quelle que soit leur étiologie, s'accompagnent presque
toujours d'une élévation d'au moins 10 % de la pression artérielle
E - dans le cadre d'un accident vasculaire ischémique, il a été démontré que l'hypertension avait un
effet délétère sur l'évolution de l'épisode
6/ Parmi les propositions suivantes, quelles sont celles qui sont exactes ?
A - l'objectif du traitement de l'urgence hypertensive est la normalisation immédiate des chiffres
tensionnels
B - en présence d'un phéochromocytome et de crises catécholaminergiques, les agents
thérapeutiques de choix sont l'urapidil et la nicardipine
C - en cas d'accident vasculaire cérébral, il est préférable de ne pas modifier l'équilibre tensionnel
physiologique afin de ne pas provoquer d'accident ischémique iatrogénique supplémentaire
D - lors d'hémorragies sous-arachnoïdiennes, il existe un risque d'hémorragie intracérébrale ou
d'hydrocéphalie aiguë quand la PAS est supérieure à 160 mmHg ou quand la PAM est supérieure à
110 mmHg
E - L'élévation de la PAS au-delà de 140 mmHg ou de la PAD au-delà de 90 mmHg doit faire
débuter un traitement antihypertenseur intraveineux avant, pendant et 24 heures après la réalisation de
la thrombolyse d'un accident vasculaire cérébral
7/ Parmi les propositions suivantes, quelles sont celles qui sont exactes ?
A - la nicardipine est le traitement de première intention des urgences hypertensives
2
B - la nicardipine a une activité inotrope négative
C - une dissection aortique de type B relève d'un traitement chirurgical
D - l'esmolol est contre-indiqué dans le traitement des crises catécholaminergiques
E - l'utilisation du nitroprussiate de sodium est limitée du fait de sa toxicité
3
Autoévaluation
Accès hypertensif aigu
Réponses
1/ Parmi les propositions suivantes, quelles sont celles qui sont exactes ?
Les réponses sont : A, B, C
C - vrai : il s'agit donc d'une forme particulière d'urgence hypertensive.
D - faux : c'est moins de 1 % des sujets hypertendus qui présenteront un tableau d'HTA maligne.
E - faux : la cause la plus fréquente de l'HTA maligne est l'HTA essentielle. Lorsqu'une cause est
retrouvée, il s'agit d'une atteinte rénale parenchymateuse dans 80 % des cas.
2/ Parmi les propositions suivantes, quelles sont celles qui sont exactes ?
Les réponses sont : C, D
A - faux : le pronostic des patients présentant une HTA maligne est actuellement proche de celui de
ceux ayant une HTA primaire sans complication.
B - faux : le niveau d'élévation de la pression artérielle pouvant déclencher des lésions organiques
est plus faible chez les patients normotendus qu'en cas d'HTA préexistante en raison du phénomène
d'adaptation aux chiffres élevés de pression artérielle.
C - vrai : les cellules endothéliales sécrètent des molécules pro-inflammatoires (cytokines,
molécules d'adhésion des monocytes, etc.), mais aussi des substances vasoconstrictrices (par exemple
l'endothéline 1) des molécules d'adhésion des cellules vasculaires (P-sélectine, E-sélectine, etc.).
L'ensemble favorise l'agrégation plaquettaire à l'origine de phénomènes thrombotiques.
D - vrai : l'hypovolémie est favorisée par une natriurèse de pression et par l'inflammation
endothéliale responsable d'un œdème périvasculaire. Cette hypovolémie entretient à son tour
l'augmentation de pression artérielle et les lésions endothéliales. Tout ceci aboutit à un cercle vicieux
qu'il faudra tenter d'interrompre par la thérapeutique antihypertensive.
E - faux : c'est l'inverse. Lors de la prise de pression artérielle, un brassard trop petit expose au
risque de surestimation des valeurs tensionnelles. Un brassard adapté doit couvrir environ 80 % de la
surface du bras.
3/ Parmi les propositions suivantes, quelles sont celles qui sont exactes ?
Les réponses sont : A, B, D, E
B - vrai : par effet rebond.
D - vrai : cette néphroangiosclérose se caractérise histologiquement par une nécrose fibrinoïde
prédominant sur les artérioles afférentes et les artères interlobulaires.
1
4/ Parmi les propositions suivantes, quelles sont celles qui sont exactes ?
Les réponses sont : A, C, E
A - vrai : habituellement, ces symptômes s'installent progressivement sur 24-48 heures, ce qui
permet de différencier l'encéphalopathie hypertensive du tableau d'hémorragie intracrânienne.
B - faux : en conséquence, un fond d'œil normal n'élimine pas le diagnostic.
D - faux : la radiographie de thorax peut parfois orienter le diagnostic en montrant un élargissement
du médiastin, mais les deux examens de référence sont l'angioscanner thoracique et l'échographie
transœsophagienne. L'aortographie n'est réalisée qu'en cas d'images difficilement interprétables.
5/ Parmi les propositions suivantes, quelles sont celles qui sont exactes ?
Les réponses sont : A, B, D
A - vrai : il peut s'agir de sténose au niveau du greffon, de sécrétion de rénine par le rein natif, de
traitement par corticoïdes et ciclosporine.
D - vrai : en effet, l'accident vasculaire cérébral, tant ischémique qu'hémorragique, modifie les
mécanismes d'autorégulation par le biais de substances vasoactives provenant du foyer lésé. La
perfusion cérébrale des zones dites de pénombre (adjacentes à la lésion) devient alors directement
dépendante de la pression artérielle. L'élévation tensionnelle observée à la phase aiguë pourrait être
une réponse physiologique réflexe visant à maintenir une perfusion cérébrale suffisante.
6/ Parmi les propositions suivantes, quelles sont celles qui sont exactes ?
Les réponses sont : B, C, D
A - faux : il s'agit plutôt d'un abaissement de la pression artérielle jusqu'à un certain niveau de
sécurité car l'hypertension elle-même est souvent moins dangereuse qu'une diminution brutale de la
pression artérielle qui risque d'induire des accidents ischémiques graves, tels que cécité corticale,
hémiplégie, infarctus du myocarde, insuffisance rénale aiguë. En présence d'une urgence hypertensive,
il est recommandé de ne pas abaisser la PAM de plus de 20 % dans un délai de quelques minutes à
quelques heures.
C - vrai : une PAS entre 180 et 190 mmHg et une PAD entre 100 et 120 mmHg sont tout à fait
tolérables. Ce n'est que lorsqu'un accident vasculaire cérébral est associé à une dissection aortique ou à
une ischémie myocardique que sera débuté un traitement antihypertenseur avec une diminution
progressive, contrôlée et d'au plus 25 % des chiffres initiaux.
E - faux : la valeur critique de la PAS est de 185 mmHg, celle de la PAD de 110 mmHg.
7/ Parmi les propositions suivantes, quelles sont celles qui sont exactes ?
Les réponses sont : A, D, E
C - faux : c'est le cas seulement pour le type A.
2
D - vrai : en raison du risque d'hypertension paradoxale et d'une augmentation de la
vasoconstriction.
3
Autoévaluation
Péritonites
Questions
1 / Dans les péritonites primitives l'ensemencement de la cavité péritonéale résulte du
passage de bactéries par voie hématogène ou par translocation vers la cavité péritonéale
A – Vrai
B – Faux
2 / Dans les péritonites primitives, dans la majorité des cas, plusieurs espèces
bactériennes sont isolées dans le pus intrapéritonéal
A – Vrai
B – Faux
3 / Les péritonites secondaires se caractérisent par des prélèvements microbiologiques
généralement plurimicrobiens
A – Vrai
B – Faux
4 / Le plus souvent, les péritonites tertiaires se caractérisent par un tableau de sepsis
avec défaillances polyviscérales
A – Vrai
B – Faux
5 / Les scores de sévérité généralistes permettent, à eux seuls, de prévoir
individuellement le pronostic
A – Vrai
B – Faux
6 / L'épiploon joue un rôle très important dans la réponse immunitaire et la défense
locale
A – Vrai
B – Faux
7 / Dans le jéjunum, la flore bactérienne est essentiellement anaérobie
A – Vrai
B – Faux
8 / Dans l'iléon, la flore bactérienne est essentiellement anaérobie
A – Vrai
B – Faux
9 / Lors d'une occlusion, il peut être retrouvé une flore de type colique jusqu'au niveau
gastrique
A – Vrai
B – Faux
10 / Les anaérobies sont les germes responsables de la mortalité précoce des péritonites
A – Vrai
B – Faux
11 / Au cours des péritonites, le Mannheim Peritonitis Index (MPI) permet pour un
patient donné d'en prévoir le pronostic
A – Vrai
B – Faux
12 / On appelle péritonites extrahospitalières les péritonites survenant chez des sujets
indemnes de toute pathologie préalable et non hospitalisés
A – Vrai
B – Faux
13 / La concentration bactérienne est plus élevée au niveau iléal qu'au niveau colique
A – Vrai
B – Faux
14 / Lors des hémorragies digestives hautes, l'augmentation du pH gastrique peut se
traduire par une pullulation bactérienne dans la zone sus-pylorique
A – Vrai
B – Faux
15 / Lorsqu'ils sont inoculés de façon concomitante, Bacteroides fragililis diminue le
pouvoir pathogène d'Escherichia coli
A – Vrai
B – Faux
16 / Au cours des péritonites, la localisation des abcès est expliquée en partie par la
gravité
A – Vrai
B – Faux
17 / La gouttière pariétocolique gauche est considérée comme la zone préférentielle de
communication entre l'espace sus- et sous-mésocolique
A – Vrai
B – Faux
18 / La présence de bile, de débris nécrosés et de matières fécales augmente les
propriétés des phagocytes péritonéaux
A – Vrai
B – Faux
19 / Au cours des péritonites, la mobilisation des viscères abdominaux par les
mouvements respiratoires favorise l'enkystement et l'abcédation
A – Vrai
B – Faux
20 / Chez la personne âgée, l'insuffisance respiratoire aiguë est une circonstance
fréquente de révélation d'une péritonite
A – Vrai
B – Faux
21 / Les péritonites postopératoires sont observées chez 1,5 à 3,5 % des patients ayant
subi une laparotomie
A – Vrai
B – Faux
22 / Un œdème lésionnel inexpliqué peut être le mode de révélation d'une péritonite
postopératoire
A – Vrai
B – Faux
23 / Après chirurgie septique, la fréquence d'infection postopératoire intra-abdominale
est de 6,5 % environ
A – Vrai
B – Faux
24 / Dans les péritonites extrahospitalières, la fréquence de leucopénie (<2000/mm3)
paraît accrue chez les sujets jeunes par rapport aux sujets âgés
A – Vrai
B – Faux
25 / L'hyperleucocytose (> 12000/mm3) est constamment observée dans les péritonites
postopératoires
A – Vrai
B – Faux
26 / Dans les péritonites postopératoires, un examen tomodensitométrique normal
permet d'éliminer le diagnostic
A – Vrai
B – Faux
27 / Au cours des péritonites, une à deux hémocultures devront être réalisées avant la
mise en route de l'antibiothérapie
A – Vrai
B – Faux
28 / Dans toute péritonite, il faut systématiquement pratiquer des prélèvements
microbiologiques du liquide péritonéal
A – Vrai
B – Faux
29 / Devant une péritonite postopératoire, il faut mettre en culture les drainages externes
A – Vrai
B – Faux
30 / La microbiologie des infections intra-abdominales communautaires est mal connue
A – Vrai
B – Faux
31 / Dans les péritonites postopératoires, l'écologie microbienne est modifiée
A – Vrai
B – Faux
32 / Le pronostic des péritonites secondaires est directement lié à la rapidité du
diagnostic et du traitement chirurgical
A – Vrai
B – Faux
33 / Au cours du traitement chirurgical des péritonites, l'ablation exhaustive des fausses
membranes permet de réduire le risque d'abcès localisés postopératoires
A – Vrai
B – Faux
34 / Dans les péritonites stercorales et les péritonites purulentes opérées tardivement il
est inutile de réaliser un drainage systématique des régions déclives
A – Vrai
B – Faux
35 / L'irrigation-lavage en postopératoire d'une péritonite a fait la preuve de son
efficacité
A – Vrai
B – Faux
36 / L'antibiothérapie initiée dans les premières heures du traitement des péritonites
permet de réduire la fréquence de formation d'abcès intra-abdominaux résiduels
A – Vrai
B – Faux
37 / Si le doute persiste quant au diagnostic de péritonite et que l'indication opératoire
reste en suspens, un traitement d'épreuve par une antibiothérapie isolée doit être
entrepris
A – Vrai
B – Faux
38 / Le geste chirurgical, par l'élimination de l'inoculum, des débris cellulaires et des
corps étrangers, permet d'améliorer la diffusion des antibiotiques dans le péritoine
A – Vrai
B – Faux
39 / Dans le choix de l'antibiotique, le traitement des entérobactéries et des anaérobies
doit être pris en compte même si ces derniers ne sont pas retrouvés dans les
prélèvements
A – Vrai
B – Faux
40 / Un état de choc à l'admission et la localisation gastroduodénale de l'infection sont
deux facteurs prédictifs d'isolement des Candida dans les prélèvements péritonéaux
A – Vrai
B – Faux
41 / Dans les péritonites communautaires de faible gravité avec geste chirurgical
complet, un traitement antibiotique par une monothérapie est suffisant
A – Vrai
B – Faux
42 / Dans les péritonites communautaires graves, un traitement antibiotique par une
monothérapie (céphalosporine) est suffisant
A – Vrai
B – Faux
43 / Dans les péritonites nosocomiales, il est justifié de prescrire une bithérapie par des
molécules associant une activité antianaérobie et une large activité antiaérobie
A – Vrai
B – Faux
44 / Dans les péritonites communautaires de forme peu sévère, un traitement
antibiotique de 10 jours est nécessaire
A – Vrai
B – Faux
45 / Le pronostic des péritonites n'est pas modifié par le nombre de réinterventions
A – Vrai
B – Faux
Autoévaluation
Péritonites
Réponses
1 / Dans les péritonites primitives l'ensemencement de la cavité péritonéale résulte du
passage de bactéries par voie hématogène ou par translocation vers la cavité péritonéale
La réponse est : vrai
2 / Dans les péritonites primitives, dans la majorité des cas, plusieurs espèces
bactériennes sont isolées dans le pus intrapéritonéal
La réponse est : faux, une seule espèce est le plus souvent isolée avec une prédominance pour les
bactéries à Gram négatif, les streptocoques ou les staphylocoques
3 / Les péritonites secondaires se caractérisent par des prélèvements microbiologiques
généralement plurimicrobiens
La réponse est : vrai
4 / Le plus souvent, les péritonites tertiaires se caractérisent par un tableau de sepsis
avec défaillances polyviscérales
La réponse est : vrai
5 / Les scores de sévérité généralistes permettent, à eux seuls, de prévoir
individuellement le pronostic
La réponse est : faux
6 / L'épiploon joue un rôle très important dans la réponse immunitaire et la défense
locale
La réponse est : vrai
7 / Dans le jéjunum, la flore bactérienne est essentiellement anaérobie
La réponse est : faux, la flore est essentiellement aérobie
8 / Dans l'iléon, la flore bactérienne est essentiellement anaérobie
La réponse est : faux, il existe, le plus souvent, un équilibre entre les flores aérobies et anaérobies
9 / Lors d'une occlusion, il peut être retrouvé une flore de type colique jusqu'au niveau
gastrique
La réponse est : vrai
10 / Les anaérobies sont les germes responsables de la mortalité précoce des péritonites
La réponse est : faux, ce sont les entérobactéries qui sont les germes responsables de la mortalité
précoce des péritonites. Les anaérobies sont impliqués dans la formation des abcès.
11 / Au cours des péritonites, le Mannheim Peritonitis Index (MPI) permet pour un
patient donné d'en prévoir le pronostic
La réponse est : faux
12 / On appelle péritonites extrahospitalières les péritonites survenant chez des sujets
indemnes de toute pathologie préalable et non hospitalisés
La réponse est : vrai
13 / La concentration bactérienne est plus élevée au niveau iléal qu'au niveau colique
La réponse est : faux, le côlon est la zone de plus haute densité bactérienne (1012 bactéries par
gramme de selles)
14 / Lors des hémorragies digestives hautes, l'augmentation du pH gastrique peut se
traduire par une pullulation bactérienne dans la zone sus-pylorique
La réponse est : vrai
15 / Lorsqu'ils sont inoculés de façon concomitante, Bacteroides fragililis diminue le
pouvoir pathogène d'Escherichia coli
La réponse est : faux, Bacteroides fragililis augmente le pouvoir pathogène d'Escherichia
16 / Au cours des péritonites, la localisation des abcès est expliquée en partie par la
gravité
La réponse est : vrai
17 / La gouttière pariétocolique gauche est considérée comme la zone préférentielle de
communication entre l'espace sus- et sous-mésocolique
La réponse est : faux
18 / La présence de bile, de débris nécrosés et de matières fécales augmente les
propriétés des phagocytes péritonéaux
La réponse est : faux, c'est l'inverse
19 / Au cours des péritonites, la mobilisation des viscères abdominaux par les
mouvements respiratoires favorise l'enkystement et l'abcédation
La réponse est : faux
20 / Chez la personne âgée, l'insuffisance respiratoire aiguë est une circonstance
fréquente de révélation d'une péritonite
La réponse est : vrai
21 / Les péritonites postopératoires sont observées chez 1,5 à 3,5 % des patients ayant
subi une laparotomie
La réponse est : vrai
22 / Un œdème lésionnel inexpliqué peut être le mode de révélation d'une péritonite
postopératoire
La réponse est : vrai
23 / Après chirurgie septique, la fréquence d'infection postopératoire intra-abdominale
est de 6,5 % environ
La réponse est : vrai, les conditions locales (zone irradiée ou cancéreuse) et la difficulté du geste
chirurgical sont des facteurs favorisants
24 / Dans les péritonites extrahospitalières, la fréquence de leucopénie (< 2000/mm3)
paraît accrue chez les sujets jeunes par rapport aux sujets âgés
La réponse est : faux
25 / L'hyperleucocytose (> 12000/mm3) est constamment observée dans les péritonites
postopératoires
La réponse est : faux, une hyperleucocytose n'est observée que dans 60 % des cas
26 / Dans les péritonites postopératoires, un examen tomodensitométrique normal
permet d'éliminer le diagnostic
La réponse est : faux
27 / Au cours des péritonites, une à deux hémocultures devront être réalisées avant la
mise en route de l'antibiothérapie
La réponse est : vrai
28 / Dans toute péritonite, il faut systématiquement pratiquer des prélèvements
microbiologiques du liquide péritonéal
La réponse est : vrai, ils permettent d'adapter précisément le traitement antibiotique, et d'autre part,
ils permettent d'obtenir un reflet épidémiologique de la flore digestive des patients
29 / Devant une péritonite postopératoire, il faut mettre en culture les drainages externes
La réponse est : faux
30 / La microbiologie des infections intra-abdominales communautaires est mal connue
La réponse est : faux, il s'agit, le plus souvent, d'infections polymicrobiennes impliquant des
germes aérobies (entérobactéries, streptocoques et entérocoques) et des germes anaérobies
(Bacteroides, Fusobacterium, Clostridium, …)
31 / Dans les péritonites postopératoires, l'écologie microbienne est modifiée
La réponse est : vrai
32 / Le pronostic des péritonites secondaires est directement lié à la rapidité du
diagnostic et du traitement chirurgical
La réponse est : vrai
33 / Au cours du traitement chirurgical des péritonites, l'ablation exhaustive des fausses
membranes permet de réduire le risque d'abcès localisés postopératoires
La réponse est : faux
34 / Dans les péritonites stercorales et les péritonites purulentes opérées tardivement il
est inutile de réaliser un drainage systématique des régions déclives
La réponse est : faux
35 / L'irrigation-lavage en postopératoire d'une péritonite a fait la preuve de son
efficacité
La réponse est : faux
36 / L'antibiothérapie initiée dans les premières heures du traitement des péritonites
permet de réduire la fréquence de formation d'abcès intra-abdominaux résiduels
La réponse est : vrai, c'est la raison pour laquelle le traitement antibiotique doit être débuté dès que
l'indication opératoire est posée
37 / Si le doute persiste quant au diagnostic de péritonite et que l'indication opératoire
reste en suspens, un traitement d'épreuve par une antibiothérapie isolée doit être
entrepris
La réponse est : faux
38 / Le geste chirurgical, par l'élimination de l'inoculum, des débris cellulaires et des
corps étrangers, permet d'améliorer la diffusion des antibiotiques dans le péritoine
La réponse est : vrai
39 / Dans le choix de l'antibiotique, le traitement des entérobactéries et des anaérobies
doit être pris en compte même si ces derniers ne sont pas retrouvés dans les
prélèvements
La réponse est : vrai
40 / Un état de choc à l'admission et la localisation gastroduodénale de l'infection sont
deux facteurs prédictifs d'isolement des Candida dans les prélèvements péritonéaux
La réponse est : vrai
41 / Dans les péritonites communautaires de faible gravité avec geste chirurgical
complet, un traitement antibiotique par une monothérapie est suffisant
La réponse est : vrai
42 / Dans les péritonites communautaires graves, un traitement antibiotique par une
monothérapie (céphalosporine) est suffisant
La réponse est : faux, il est préférable d'opter pour une association d'antibiotiques
43 / Dans les péritonites nosocomiales, il est justifié de prescrire une bithérapie par des
molécules associant une activité antianaérobie et une large activité antiaérobie
La réponse est : vrai
44 / Dans les péritonites communautaires de forme peu sévère, un traitement
antibiotique de 10 jours est nécessaire
La réponse est : faux, un traitement antibiotique de durée inférieure à 5 jours est suffisant
45 / Le pronostic des péritonites n'est pas modifié par le nombre de réinterventions
La réponse est : faux
Autoévaluation
Syndromes occlusifs
Questions
1/ Le système nerveux intrinsèque du tractus digestif a deux composantes, le plexus
myentérique, ou plexux d'Auerbach, et le plexus sous-muqueux, ou plexus de Meissner.
A - vrai
B - faux
2/ L'activité bêta-adrénergique du système nerveux extrinsèque intestinal est
prédominante sur l'activité alpha-adrénergique.
A - vrai
B - faux
3/ L'activité motrice des hormones et des neuropeptides à visée intestinale est
prédominante par rapport à leur activité sécrétoire.
A - vrai
B - faux
4/ La motiline favorise la vidange gastrique.
A - vrai
B - faux
5/ En situation normale, le débit sanguin intestinal n'intervient pas dans la régulation de
la motilité intestinale.
A - vrai
B - faux
6/ Quelle que soit l'origine de l'occlusion, mécanique ou fonctionnelle, la paroi
intestinale est le siège d'une désynchronisation de l'activité musculaire à l’origine d’un
arrêt du transit intestinal.
A - vrai
B - faux
1
7/ La sécrétion quotidienne de l'intestin est de 2,5 litres.
A - vrai
B - faux
8/ Une occlusion située au niveau de la région pylorique entraîne initialement un tableau
de déshydratation intracellulaire avec hypernatrémie.
A - vrai
B - faux
9/ Dans les occlusions basses, l'anomalie métabolique la plus fréquente est une
déshydratation extracellulaire associée à une acidose métabolique.
A - vrai
B - faux
10/ La pullulation bactérienne de la flore intestinale est le principal mécanisme à
l’origine d'une translocation bactérienne.
A - vrai
B - faux
11/ La pression intra-abdominale, mesurée à partir de la sonde vésicale, est considérée
comme anormalement élevée au-delà de 12 et 20 cmH2O
A - vrai
B - faux
12/ L'augmentation de la pression intra-abdominale secondaire à une séquestration
liquidienne peut être transmise à la cavité thoracique et limiter la course
diaphragmatique.
A - vrai
B - faux
13/ Les tumeurs bénignes se révèlent fréquemment par un syndrome occlusif.
A - vrai
B - faux
2
14/ Les tumeurs malignes primitives sont plus fréquemment responsables d'occlusions
intestinales que les localisations secondaires tumorales.
A - vrai
B - faux
15/ Les sténoses de nature inflammatoire sont principalement représentées par la
maladie de Crohn.
A - vrai
B - faux
16/ Le cancer du côlon est la cause la plus fréquente d'occlusion colique.
A - vrai
B - faux
17/ Les occlusions sur brides représentent la cause la plus fréquente des occlusions du
grêle.
A - vrai
B - faux
18/ Les volvulus siègent dans 80 % des cas au niveau du côlon pelvien et sigmoïde.
A - vrai
B - faux
19/ Les compressions extraluminales siègent le plus souvent au niveau du côlon.
A - vrai
B - faux
20/ La reprise de la motricité intestinale débute en postopératoire par le côlon, puis par
l'estomac et enfin l'intestin grêle.
A - vrai
B - faux
21/ L'action des morphiniques sur l'iléus postopératoire passe par des récepteurs
digestifs et centraux.
A - vrai
B - faux
3
22/ Les anti-inflammatoires non stéroïdiens majorent les effets des morphiniques sur
l'iléus postopératoire.
A - vrai
B - faux
23/ Les morphiniques administrés par voie péridurale ont une action moins importante
sur la durée de l'iléus postopératoire que lorsqu’ils sont administrés par voie
systémique.
A - vrai
B - faux
24/ Le propofol ne semble pas avoir d'effet sur la motilité intestinale.
A - vrai
B - faux
25/ Les halogénés ont un effet activateur sur le transit intestinal.
A - vrai
B - faux
26/ La durée de l'iléus postopératoire est diminuée en cas de chirurgie colorectale
cœlioscopique par rapport à la laparotomie.
A - vrai
B - faux
27/ Le volume du remplissage vasculaire n'a aucune influence sur la durée de l'iléus
postopératoire.
A - vrai
B - faux
28/ La cause principale des syndromes occlusifs postopératoires précoces est représentée
par les complications infectieuses intra-abdominales.
A - vrai
B - faux
4
29/ La colectasie aiguë idiopathique ou syndrome d'Ogilvie correspond le plus souvent à
une dilatation du côlon gauche.
A - vrai
B - faux
30/ Le risque de perforation colique spontanée lors d'une colectasie aiguë idiopathique
est de 3 %.
A - vrai
B - faux
31/ Dans les occlusions de l'intestin grêle sur bride, le traitement chirurgical doit être
systématique.
A - vrai
B - faux
32/ Le volvulus du côlon pelvien est le plus souvent traité par voie endoscopique.
A - vrai
B - faux
33/ En cas de survenue d’un syndrome occlusif en postopératoire précoce de chirurgie
laparoscopique, une reprise chirurgicale est préconisée.
A - vrai
B - faux
34/ Dans la colectasie aiguë idiopathique, et lorsque le diamètre colique est supérieur à
12 centimètres, le risque de perforation cæcale est estimé à 7 %.
A - vrai
B - faux
35/ Lors d'une occlusion intestinale, la baisse initiale de la volémie efficace est
responsable d'une diminution du débit cardiaque et de la pression artérielle.
A - vrai
B - faux
5
Autoévaluation
Syndromes occlusifs
Réponses
1/ Le système nerveux intrinsèque du tractus digestif a deux composantes, le plexus
myentérique, ou plexux d'Auerbach, et le plexus sous-muqueux, ou plexus de Meissner.
La réponse est : A. Ce système nerveux intrinsèque est lui-même contrôlé par le système nerveux
extrinsèque composé des systèmes sympathique et parasympathique.
2/ L'activité bêta-adrénergique du système nerveux extrinsèque intestinal est
prédominante sur l'activité alpha-adrénergique.
La réponse est : B
3/ L'activité motrice des hormones et des neuropeptides à visée intestinale est
prédominante par rapport à leur activité sécrétoire.
La réponse est : B
4/ La motiline favorise la vidange gastrique.
La réponse est : A
5/ En situation normale, le débit sanguin intestinal n'intervient pas dans la régulation de
la motilité intestinale.
La réponse est : A. Le débit sanguin mésentérique est autorégulé pour maintenir optimaux les
débits régionaux. Cependant, en cas de diminution du débit sanguin, que ce soit pour des raisons
générales (baisse du débit cardiaque, baisse de la pression de perfusion tissulaire) ou locales
(thromboses, emboles), la diminution de l'apport d'oxygène à la paroi digestive entraîne celle de la
motricité intestinale.
6/ Quelle que soit l'origine de l'occlusion, mécanique ou fonctionnelle, la paroi intestinale
est le siège d'une désynchronisation de l'activité musculaire à l’origine d’un arrêt du
transit intestinal.
La réponse est : A
1
7/ La sécrétion quotidienne de l'intestin est de 2,5 litres.
La réponse est : B. La sécrétion de l'intestin est de 7 litres : 2,5 litres environ proviennent de
l'estomac, 2 litres des sécrétions biliopancréatiques, 2 litres de l'intestin grêle et 0,4 litre du gros
intestin.
8/ Une occlusion située au niveau de la région pylorique entraîne initialement un tableau
de déshydratation intracellulaire avec hypernatrémie.
La réponse est : B. En cas d'occlusion située au niveau de la région pylorique ou gastrique, les
pertes hydro-électrolytiques sont en proportions équivalentes en eau et en sodium. Elles sont riches en
ions H+ et K+. Il en résulte une alcalose métabolique hypochlorémique et hypokaliémique. Plus
tardivement, les pertes d'eau deviennent proportionnellement plus importantes que les pertes de
sodium, conduisant alors au tableau de déshydratation intracellulaire (hypernatrémie).
9/ Dans les occlusions basses, l'anomalie métabolique la plus fréquente est une
déshydratation extracellulaire associée à une acidose métabolique.
La réponse est : A
10/ La pullulation bactérienne de la flore intestinale est le principal mécanisme à
l’origine d'une translocation bactérienne.
La réponse est : A
11/ La pression intra-abdominale, mesurée à partir de la sonde vésicale, est considérée
comme anormalement élevée au-delà de 12 et 20 cmH2O
La réponse est : A. Une augmentation brutale de cette pression au-delà de 20 à 40 cmH2O
compromet la perfusion des organes intra-abdominaux. Cette hypoperfusion tissulaire est aggravée en
cas d'hypovolémie préexistante ou d'administration de catécholamines.
12/ L'augmentation de la pression intra-abdominale secondaire à une séquestration
liquidienne peut être transmise à la cavité thoracique et limiter la course
diaphragmatique.
La réponse est : A. Elle diminue ainsi la compliance pulmonaire et favorise la constitution d'un
effet shunt.
13/ Les tumeurs bénignes se révèlent fréquemment par un syndrome occlusif.
La réponse est : B
2
14/ Les tumeurs malignes primitives sont plus fréquemment responsables d'occlusions
intestinales que les localisations secondaires tumorales.
La réponse est : B
15/ Les sténoses de nature inflammatoire sont principalement représentées par la
maladie de Crohn.
La réponse est : A. Une complication occlusive de l'intestin grêle survient chez 33 % des patients
atteints de cette maladie.
16/ Le cancer du côlon est la cause la plus fréquente d'occlusion colique.
La réponse est : A. Le cancer du côlon représente 70 % des causes d'occlusion colique. Dans deux
tiers des cas, la localisation est colique gauche.
17/ Les occlusions sur brides représentent la cause la plus fréquente des occlusions du
grêle.
La réponse est : A. Elles sont à l’origine de deux tiers des occlusions intestinales.
18/ Les volvulus siègent dans 80 % des cas au niveau du côlon pelvien et sigmoïde.
La réponse est : A. Le volvulus est favorisé par un dolichosigmoïde. Au niveau du côlon droit, un
volvulus peut survenir en cas d'obstacle en aval d'un côlon droit mobile. Les volvulus du côlon
transverse sont exceptionnels.
19/ Les compressions extraluminales siègent le plus souvent au niveau du côlon.
La réponse est : B. Les compressions extraluminales siègent le plus souvent au niveau de l'intestin
grêle. Les causes les plus fréquentes sont la carcinose péritonéale, la compression par une tumeur de
voisinage ou un abcès. La traduction clinique est souvent une occlusion chronique.
20/ La reprise de la motricité intestinale débute en postopératoire par le côlon, puis par
l'estomac et enfin l'intestin grêle.
La réponse est : B. La reprise de motricité intestinale débute entre la 4e et la 24e heure
postopératoire pour l'intestin grêle, à partir de la 24e à la 48e heure postopératoire pour l'estomac, et de
la 48e à la 72e heure pour le côlon.
3
21/ L'action des morphiniques sur l'iléus postopératoire passe par des récepteurs
digestifs et centraux.
La réponse est : A. L'action des morphiniques passe par la stimulation des récepteurs mu, kappa et
delta digestifs situés à différents niveaux du tractus digestif, et kappa centraux.
22/ Les anti-inflammatoires non stéroïdiens majorent les effets des morphiniques sur
l'iléus postopératoire.
La réponse est : B. C’est l’inverse.
23/ Les morphiniques administrés par voie péridurale ont une action moins importante
sur la durée de l'iléus postopératoire que lorsqu’ils sont administrés par voie
systémique.
La réponse est : B.
24/ Le propofol ne semble pas avoir d'effet sur la motilité intestinale.
La réponse est : A. Contrairement au thiopental, qui augmente la mobilité duodénojéjunale.
25/ Les halogénés ont un effet activateur sur le transit intestinal.
La réponse est : B. C'est l'inverse.
26/ La durée de l'iléus postopératoire est diminuée en cas de chirurgie colorectale
cœlioscopique par rapport à la laparotomie.
La réponse est : A. Cela est probablement dû à une diminution de la réponse inflammatoire.
27/ Le volume du remplissage vasculaire n'a aucune influence sur la durée de l'iléus
postopératoire.
La réponse est : B.
28/ La cause principale des syndromes occlusifs postopératoires précoces est représentée
par les complications infectieuses intra-abdominales.
La réponse est : B. La cause principale est représentée par les adhérences précoces (70 à 90 % des
cas). Le rôle d'un déséquilibre entre la formation de fibrine et la fibrinolyse postopératoire est
considéré comme le principal facteur favorisant ces adhérences.
4
29/ La colectasie aiguë idiopathique ou syndrome d'Ogilvie correspond le plus souvent à
une dilatation du côlon gauche.
La réponse est : B. La colectasie aiguë idiopathique correspond à une dilatation de l'ensemble du
côlon. Elle est vraisemblablement due à un déséquilibre entre les tonus sympathique et
parasympathique.
30/ Le risque de perforation colique spontanée lors d'une colectasie aiguë idiopathique
est de 3 %.
La réponse est : A. La mortalité est de 50 %.
31/ Dans les occlusions de l'intestin grêle sur bride, le traitement chirurgical doit être
systématique.
La réponse est : B. Le traitement chirurgical n'est pas systématique, et sera dicté par la présence ou
non de signes de mauvaise tolérance intestinale.
32/ Le volvulus du côlon pelvien est le plus souvent traité par voie endoscopique.
La réponse est : A.
33/ En cas de survenue d’un syndrome occlusif en postopératoire précoce de chirurgie
laparoscopique, une reprise chirurgicale est préconisée.
La réponse est : A. En raison, dans plus de la moitié des cas, de l'incarcération des anses digestives
dans un orifice de trocard, compromettant ainsi la vitalité digestive.
34/ Dans la colectasie aiguë idiopathique, et lorsque le diamètre colique est supérieur à
12 centimètres, le risque de perforation cæcale est estimé à 7 %.
La réponse est : B. Le risque est beaucoup plus élevé, de l’ordre de 23 %.
35/ Lors d'une occlusion intestinale, la baisse initiale de la volémie efficace est
responsable d'une diminution du débit cardiaque et de la pression artérielle.
La réponse est : B. En raison d'une hyperstimulation sympathique réactionnelle.
5
Autoévaluation
Hémorragies digestives non traumatiques de l´adulte
Questions
1/ Parmi les propositions suivantes concernant les hémorragies digestives hautes de
l’adulte, quelles sont les propositions justes ?
A - la récidive hémorragique est un facteur pronostique indépendant en cas d’hémorragie d’origine
ulcéreuse
B - l’état de choc initial est un facteur pronostique indépendant en cas d’hémorragie digestive
ulcéreuse
C - l’infection est un facteur pronostique indépendant en cas d’hémorragie digestive d’origine
ulcéreuse
D - le risque d’hémorragie digestive est plus élevé après 4 semaines de traitement par antiinflammatoires non stéroïdiens (AINS) que lors des 15 premiers jours de traitement
E - la présence d’Helicobacter pylori est un facteur de risque hémorragique en cas de prise d’AINS
2/ Parmi les propositions suivantes concernant l’hémorragie digestive ulcéreuse, quelles
sont les propositions justes ?
A - la présence d’un caillot adhérent sur un ulcère hémorragique est associée à un risque de
récidive de l’ordre de 20 %
B - la présence d’un saignement actif lors d’une endoscopie pour une hémorragie ulcéreuse est
associée à un risque de récidive supérieur à 50 %
C - la présence de spots hémorragiques sur un ulcère lors d’une hémorragie digestive est associée à
un risque de mortalité supérieur à 10 %
D - l’hémostase endoscopique par adrénaline donne de meilleurs résultats que l’hémostase par
alcool absolu
E - il n’existe pas de consensus pour proposer l’hémostase endoscopique en première intention
dans l’ulcère hémorragique
3/ Parmi les propositions suivantes concernant l’hémorragie digestive chez les malades
atteints de cirrhose, quelles sont les propositions exactes ?
A - la pression portale diminue avec la baisse de la volémie au cours de l’hémorragie
B - la pose d’une sonde gastrique est contre-indiquée en cas d’hémorragie digestive chez le malade
atteint de cirrhose
C - l’utilisation d’un vasopresseur est débutée dès que l’endoscopie a confirmé qu’il s’agissait bien
d’une rupture de varices œsophagiennes
D - l’infection est un facteur de pronostic indépendant dans les hémorragies digestives chez les
malades atteints de cirrhose
E - la sonde de tamponnement type Blakemore permet une hémostase des hémorragies par rupture
de varices œsophagiennes dans la grande majorité des cas mais se complique fréquemment de
pneumopathie. Son indication doit être limitée à des situations de sauvetage et d’attente d’un
traitement complémentaire
4/ Parmi les propositions suivantes concernant les hémorragies digestives basses, quelle
est la proposition exacte ?
A - une hémorragie diverticulaire s’accompagne de douleurs abdominales
B - l’hémorragie par angiodysplasie est plus fréquente chez le sujet jeune que chez le sujet âgé
C - l’incidence de l’hémorragie digestive basse est 2 fois moins importante que celle de
l’hémorragie digestive haute
D - lors des colites inflammatoires, l’hémorragie digestive est abondante dans la moitié des cas
E - l’artériographie est performante sur le plan diagnostique lorsque l’hémorragie dépasse un débit
de 1 ml/min
Autoévaluation
Hémorragies digestives non traumatiques de l´adulte
Réponses
1/ Parmi les propositions suivantes concernant les hémorragies digestives hautes de
l’adulte, quelles sont les propositions justes ?
Les réponses sont : A, B, E
2/ Parmi les propositions suivantes concernant l’hémorragie digestive ulcéreuse, quelles
sont les propositions justes ?
Les réponses sont : A, B
3/ Parmi les propositions suivantes concernant l’hémorragie digestive chez les malades
atteints de cirrhose, quelles sont les propositions exactes ?
Les réponses sont : A, D, E
4/ Parmi les propositions suivantes concernant les hémorragies digestives basses, quelle
est la proposition exacte ?
La réponse est : E
Autoévaluation
Abords veineux chez le nouveau-né,
le nourrisson et l'enfant
Questions
1/ Indiquer la (les) proposition(s) exacte(s).
A - chez le nouveau-né à terme, le calibre interne de la veine ombilicale est d'environ 2 mm
B - le sinus veineux longitudinal inférieur est le seul accessible chez le nourrisson ou l'enfant à
fontanelle ouverte
C - à la hauteur du cartilage cricoïde, la veine jugulaire interne est le plus souvent antérieure à la
carotide
D - chez l'enfant, les variations de la position de la veine jugulaire interne par rapport à la carotide
dépendent de l'âge et de la taille de l'enfant
E - chez le nouveau-né, le trajet de la veine sous-clavière a une orientation plus céphalique que
chez l'enfant
2/ Indiquer la (les) proposition(s) exacte(s). Concernant les matériaux des cathéters
centraux :
A - le polyuréthane est plus souple que le silicone
B - la surface externe d'un cathéter en silicone est hydrophobe
C - la surface externe d'un cathéter en polyuréthane est hydrophile
D - le risque infectieux est diminué avec les cathéters en chlorure de polyvinyle (PVC) et
polyéthylène par rapport aux cathéters en polytétrafluoroéthylène, silicone et polyuréthane
E - le silicone a pour avantage une diminution du risque de perforation cardiaque et vasculaire
3/ Indiquer la (les) proposition(s) exacte(s). Concernant les infections liées aux cathéters
centraux :
A - le retrait du cathéter s'impose dès que l'enfant présente de la fièvre
B - le retrait du cathéter s'impose s'il existe une thrombophlébite ou une endocardite
C - l'utilisation de méthodes qualitatives de culture des cathéters est recommandée
D - chez un enfant non immunodéprimé, l'antibiothérapie de première intention peut faire appel à la
vancomycine
E - chez un enfant immunodéprimé, un traitement antifongique doit être administré à j2 si la fièvre
persiste
4/ Indiquer la (les) proposition(s) exacte(s). Concernant les thromboses liées aux
cathéters centraux :
A - elles surviennent dans moins de 5 % des cas
B - elles sont plus fréquentes lorsqu'il existe une pathologie tumorale sous-jacente
C - elles sont plus fréquentes avec les cathéters en PVC qu'avec ceux en silicone
D - elles sont toujours visibles à l'échographie
E - elles se traitent toujours par thrombolyse
5/ Indiquer la (les) proposition(s) exacte(s). La voie intraosseuse :
A - doit être mise en place dès que l'abord veineux ne peut être rapidement obtenu, chez tout enfant
présentant un arrêt cardiaque
B - est possible même sur un membre fracturé
C - peut être réalisée via une aiguille à ponction lombaire, un trocart de Mallarmé ou de Jamshidi
D - ne permet pas l'administration de médicaments
E - se complique souvent de lésions des cartilages de croissance
6/ Indiquer la (les) proposition(s) exacte(s).
A - on évite la perfusion des veines de la main dominante chez l'enfant
B - l'utilisation de la chlorhexidine alcoolique est contre-indiquée chez le nouveau-né
C - la dose d'EMLA®, à appliquer au niveau de la zone de ponction pour une efficacité analgésique
optimale, est de 500 mg
D - chez les enfants de race noire, l'utilisation de polyvidone iodée pour la désinfection cutanée
augmente la visibilité des veines
E - la transillumination réalisée avec un otoscope ou une source de lumière froide type fibroscope,
a été proposée pour faciliter l'abord veineux chez le nourrisson
7/ Indiquer la (les) proposition(s) exacte(s).
A - il est recommandé d'associer pansement stérile et pommade antibiotique pour couvrir le site
d'insertion du cathéter chez le nouveau-né
B - les tubulures des lignes de perfusion doivent être changées immédiatement après administration
de produits sanguins labiles
C - chez la majorité des enfants, la veine jugulaire externe est la plus grosse veine périphérique
visible
D - pour la pose d'une voie veineuse périphérique, la taille du garrot doit être adaptée au poids de
l'enfant
E - lors de la mise en place d'une voie veineuse superficielle, plus l'enfant est jeune et plus l'angle
de ponction doit être faible
8/ Indiquer la (les) proposition(s) exacte(s).
A - les complications infectieuses sont minimes avec les aiguilles épicrâniennes
B - le chlorure de calcium peut être à l'origine de lésions tissulaires importantes en cas
d'extravasation sous-cutanée
C - il est recommandé de ne pas utiliser de dispositifs épicrâniens en acier inoxydable en cas
d'administration de produit pouvant induire une nécrose cutanée
D - pour la mise en place d'une voie veineuse centrale, l'insertion en veine jugulaire interne droite
doit être privilégiée dans tous les cas
E - avant la pose d'une voie veineuse centrale, il est recommandé de réaliser une transfusion de
plaquettes si le taux de celles-ci est inférieur à 50 G l–1
9/ Indiquer la (les) proposition(s) exacte(s).
A - lorsqu'un cathéter est situé en veine cave supérieure, l'idéal est de positionner son extrémité à la
jonction de la veine cave supérieure et de l'oreillette droite
B - l'approche « antérieure » de la veine jugulaire interne est la plus habituelle chez le nourrisson
C - l'approche « postérieure » de la veine jugulaire interne est la plus habituelle chez le nourrisson
D - l'abord de la veine jugulaire interne se complique d'une ponction de la carotide dans 25 % des
cas environ
E - la mise en place des cathéters à chambre implantable par voie sous-clavière a fait l'objet de
recommandations par lettre circulaire
10/ Indiquer la (les) proposition(s) exacte(s).
A - l'abord central via la veine axillaire est grevé d'un risque de thrombose plus élevé que pour les
autres sites
B - chez l'enfant, la voie fémorale reste la voie de choix dans l'urgence
C - par voie fémorale, la mesure de la pression veineuse centrale n'est pas fiable
D - la pose d'un cathéter de type tunnellisé peut être discutée dès que la durée prévisible
d'utilisation dépasse 15 jours
E - les facteurs influençant la durée de vie sans complications d'un cathéter tunnellisé sont un
positionnement de l'extrémité du cathéter dans la veine cave supérieure ou l'oreillette droite et
l'expérience de l'opérateur
11/ Indiquer la (les) proposition(s) exacte(s).
A - la voie ombilicale est la voie veineuse d'élection en salle d'obstétrique quand un nouveau-né est
en détresse vitale
B - la longueur (L) d'insertion recommandée d'un cathéter par voie ombilicale est déterminée par la
formule : L (en cm) = (poids en kg × 1,5) + 5,6
C - le risque infectieux du cathéter par voie ombilicale est élevé
D - les cathéters épicutanéocaves sont indiqués classiquement lorsque l'abord veineux est
nécessaire pour une durée de 3 à 6 mois
E - le taux de succès du cathétérisme épicutanéocave est faible
12/ Indiquer la (les) proposition(s) exacte(s). Concernant les infections liées aux
cathéters centraux chez l'enfant :
A - les germes les plus fréquemment responsables d'infections sur cathéters sont des cocci à Gram
positif et des bacilles à Gram négatif
B - chez les enfants neutropéniques, en oncologie pédiatrique, la répartition des germes en cause
est différente
C - l'association de signes locaux (rougeur, sérosité au niveau de l'émergence cutanée du cathéter,
trajet de tunnellisation douloureux et inflammatoire) et de signes généraux (fièvre) est fréquemment
observée
D - la technique de Maki consiste à rouler l'extrémité du cathéter sur une gélose et à compter les
colonies après incubation
E - la prévention des infections passe entre autres par le changement des lignes de perfusion qui
doit être effectué tous les 8 jours
Autoévaluation
Abords veineux chez le nouveau-né,
le nourrisson et l'enfant
Réponses
1/ Indiquer la (les) proposition(s) exacte(s).
Les réponses sont : A, E
B : faux, il s'agit du sinus veineux longitudinal supérieur. Il est médian, situé à la face interne de la
voûte crânienne et occupe toute la longueur du bord supérieur convexe de la faux du cerveau.
C : faux, à ce niveau, la veine jugulaire interne est le plus souvent externe à la carotide (64 % des
cas). Elle n'est antérieure que dans 24 % des cas et antéroexterne dans 12 % des cas.
D : faux, ces variations sont indépendantes de l'âge et de la taille de l'enfant et sont primordiales à
connaître pour la pose d'un cathéter.
2/ Indiquer la (les) proposition(s) exacte(s). Concernant les matériaux des cathéters
centraux :
Les réponses sont : B, C, E
E : vrai, le silicone a pour avantage d'être mieux toléré avec une diminution du risque de
perforation cardiaque et vasculaire, démontrée in vitro et in vivo chez le nouveau-né et le prématuré.
3/ Indiquer la (les) proposition(s) exacte(s). Concernant les infections liées aux cathéters
centraux :
Les réponses sont : B, D
D : vrai, la vancomycine est le traitement de première intention compte tenu de la fréquence des
infections à cocci à Gram positif. Elle est prescrite par voie intraveineuse - 40 mg kg–1 j–1 en
3 injections de 1 heure ou en perfusion continue - pendant au moins 15 jours. La vancocinémie
résiduelle doit être comprise entre 10 et 20 µg ml–1. L'antibiothérapie est ensuite adaptée en fonction
des résultats des prélèvements et de l'antibiogramme des germes mis en évidence.
4/ Indiquer la (les) proposition(s) exacte(s). Concernant les thromboses liées aux
cathéters centraux :
Les réponses sont : B, C
A : faux, l'incidence exacte de ces thromboses est variable en fonction des moyens diagnostiques
mis en œuvre pour les détecter. Elle est cependant comprise entre 18 % et 45 %.
C : vrai, le chlorure de polyvinyle présente une thrombogénicité supérieure au silicone, mais aussi
au polyuréthane et au polytétrafluoroéthylène.
D : faux, l'échographie a une bonne sensibilité pour le réseau cave inférieur et la veine jugulaire
interne. Sa sensibilité est, en revanche, mauvaise pour le réseau sous-clavier car la clavicule en
masque une partie et que l'air des poumons s'interpose. Les signes échographiques évocateurs de
thrombose veineuse sont : l’absence de compressibilité de la veine, la perte de la variabilité
respiratoire du calibre veineux, l'absence de flux détecté, une courbe doppler anormale en distal du
segment occlus ou bien sûr la visualisation « directe » du thrombus.
La stratégie des examens complémentaires devant une suspicion clinique de thrombose veineuse
peut donc être la suivante :
– radiographie thoracique première pour contrôler la position de l'extrémité du cathéter,
– si le cathéter est bien positionné : échographie,
– si l'échographie est négative malgré une suspicion clinique élevée, il pourra être pratiqué une
angiographie veineuse ou une veino-IRM.
E : faux, si la thrombose est sévère, extensive (notamment en intracardiaque), s'il existe une
embolie pulmonaire ou une thrombose des veines rénales, une thrombolyse (dont l'agent de choix est
le rTPA) peut être discutée. Si la thrombose est moins sévère (« simple » thrombus sur cathéter), une
anticoagulation sans thrombolyse est préconisée.
5/ Indiquer la (les) proposition(s) exacte(s). La voie intraosseuse :
Les réponses sont : A, C
A : vrai, elle est actuellement la voie d'urgence recommandée par les sociétés savantes. Par ailleurs,
chez le nouveau-né, l'abord intraosseux doit être mis en place en cas d'échec de pose d'un cathéter
veineux ombilical.
B : faux, l'abord intraosseux est contre-indiqué au niveau d'un membre fracturé ou présentant une
infection cutanée.
C : vrai, du matériel spécifique est actuellement disponible : il s'agit d'aiguilles intraosseuses, avec
stylet et biseau court, multiperforées, avec ou sans pas de vis, 18 G pour les enfants de moins de
18 mois et 14 ou 16 G après 18 mois. En leur absence, ces autres matériels pourront être utilisés.
E : faux, les lésions potentielles des cartilages de croissance peuvent être évitées si l'on prend soin
de placer l'aiguille à distance de l'articulation. Il n'a jamais été rapporté de lésion de l'épiphyse et
aucun effet résiduel (sur la croissance de l'os ou le développement médullaire) n'a été identifié dans les
essais expérimentaux et cliniques.
6/ Indiquer la (les) proposition(s) exacte(s)
Les réponses sont : A, D, E
A : vrai, si cela est possible, on évite la perfusion des veines de la main dominante chez l'enfant qui
peut manger ou sucer son pouce de ce côté.
E : vrai, les limites de cette technique sont la présence d'une obésité ou des ponctions préalables
multiples du dos de la main. La transillumination doit être pratiquée dans un environnement sombre en
fixant la source de lumière sous la paume de la main.
B : faux, c'est la polyvidone iodée en solution aqueuse qui est contre-indiquée chez le nouveau-né
et surtout le prématuré, en raison du risque d'hypothyroïdie transitoire.
C : faux, pour une efficacité optimale, il faut appliquer 2 g en moyenne par site de ponction, au
minimum 1 heure avant la ponction veineuse et sous un pansement autocollant transparent occlusif.
7/ Indiquer la (les) proposition(s) exacte(s).
Les réponses sont : B, C, D, E
A : faux, les pommades antiseptiques ou antibiotiques ne sont pas recommandées.
C : vrai, elle est paradoxalement peu utilisée. Ses indications sont celles de toute voie veineuse
périphérique en sachant cependant que la durée de vie du cathéter est généralement brève à cet endroit
(mouvements de la tête).
E : vrai, ceci afin d'éviter la transfixion de la veine.
8/ Indiquer la (les) proposition(s) exacte(s).
Les réponses sont : A, B, C, E
C : vrai, en raison du risque élevé d'extravasation sous-cutanée.
D : faux, le choix dépend essentiellement des conditions liées au patient (locales et générales) et de
l'expérience de l'opérateur. Par exemple, la veine jugulaire interne est plus difficile d'accès chez les
enfants obèses ou présentant un cou anormal avec des difficultés prévisibles dans la prise des repères.
E : vrai, y compris chez le nouveau-né.
9/ Indiquer la (les) proposition(s) exacte(s).
Les réponses sont : A, B, D, E
A : vrai, un positionnement correct de l'extrémité du cathéter garantit son bon fonctionnement et
limite les risques de complications (thrombose si trop haut, troubles du rythme ou perforation
cardiaque ou péricardique si trop bas).
B : vrai, la ponction se fait à 3 à 4 cm au-dessus de la clavicule au milieu d'une ligne reliant la
mastoïde à la fourchette sternale, en dehors du pouls carotidien palpé sous l'index, selon un angle
d'environ 30° avec la peau. L'aiguille est dirigée vers le mamelon homolatéral ou l'union tiers internedeux tiers externes de la clavicule.
C : faux, l'approche « postérieure » est plus rarement utilisée chez l'enfant mais elle est importante
à connaître en cas d'échec des autres voies. Le point de ponction se trouve chez le nourrisson à 1,52 cm au-dessus de la clavicule en dehors de la jugulaire externe et le long du bord postérieur du chef
cléido-occipital du muscle sterno-cléido-mastoïdien. L'aiguille est dirigée obliquement vers la face
postérieure de la fourchette sternale. La veine doit être atteinte après un trajet d'environ 10 à 20 mm au
niveau du bord supérieur de la clavicule.
D : vrai, une ponction carotidienne survient dans 23 % à 27 % des cas, mais n'est responsable d'un
hématome qu'une fois sur quatre. Les techniques de repérage préalable de la veine réduisent le risque
de ponction carotidienne à 1,3 % avec le doppler et 3,1 % avec l'échographie.
E : vrai, lettre circulaire DH/EM 1 n° 96-2517 du 24 mai 1996 relative à la sécurité des dispositifs
médicaux. Utilisation de chambres à cathéters implantables.
10/ Indiquer la (les) proposition(s) exacte(s).
Les réponses sont : B, D, E
B : vrai, contrairement à l'adulte, la voie fémorale est la voie de choix dans l'urgence : facilité de
repérage, simplicité de pose sans que la posture n'entraîne de modifications hémodynamiques, débit
important, injections qui ne sont pas « gênées » par les manœuvres de ressuscitations, etc.
C : faux, chez l'enfant, sa mesure est possible et fiable, sous réserve qu'il n'y ait pas d'augmentation
de la pression intra-abdominale.
A : faux, le risque de thrombose (mais aussi d'infection) est similaire à celui des autres sites.
11/ Indiquer la (les) proposition(s) exacte(s).
Les réponses sont : A, B, C
A : vrai, du fait de la rapidité et de la facilité d'exécution de ce cathétérisme. Cependant, la durée de
ce dernier ne doit pas excéder quelques heures en raison des risques thrombotiques. En dehors de la
salle de travail, les indications de cette voie doivent demeurer exceptionnelles.
B : vrai, elle est en général comprise entre 6 et 10 cm.
C : vrai, le risque infectieux est important avec un taux de colonisation du cathéter de 22 à 59 % et
un taux d'infection liée au cathéter pouvant aller jusqu'à 8 %.
D : faux, les cathéters épicutanéocaves font partie du groupe des cathéters de durée
« intermédiaire » et sont donc indiqués classiquement lorsque l'abord veineux est nécessaire pour plus
de 7 jours et moins de 3 mois.
E : faux, le taux de succès du cathétérisme épicutanéocave est élevé, entre 90 et 97 % chez l'enfant.
12/ Indiquer la (les) proposition(s) exacte(s). Concernant les infections liées aux
cathéters centraux chez l'enfant :
Les réponses sont : A, B, D
A : vrai, il s'agit pour les cocci à Gram positif du staphylocoque coagulase négative (37,5 % des
bactériémies sur cathéter en réanimation) et pour les bacilles à Gram négatif des entérobactéries et du
Pseudomonas (30 %). Les Candidas sont plus rarement en cause.
B : vrai, il s'agit de bactéries à Gram négatif dans 48 % des cas (E. coli, Pseudomonas), à Gram
positif dans 38 % des cas (streptocoque viridans, staphylocoques coagulase négative) et champignons
dans 13 % des cas (essentiellement des Candidas).
E : faux, le changement des lignes de perfusion doit être effectué toutes les 48 à 72 heures. Ce délai
est raccourci à 24 heures pour les lignes ayant servi à perfuser des dérivés sanguins ou des solutés
lipidiques.
Autoévaluation
Choc septique
Questions
1/ Quelles sont les propositions exactes ?
A - on estime que 2 % des hospitalisations sont le fait d'infections graves
B - le sepsis est dû dans 80 % des cas à une bactérie à Gram positif
C - la toxine cholérique est de type 1
D - au cours de l'infection, avant même la survenue des éléments cliniques tels que l'hypotension
artérielle et la fièvre, les anticoagulants naturels tels que la protéine C, la protéine S et l'antithrombine
III diminuent
E - les critères de SIRS permettent d'identifier les patients les plus à risque d'évolution vers un
sepsis sévère, le choc septique et le décès
2/ Quelles sont les propositions exactes ?
A - le PSI permet d'évaluer la probabilité de décès en classant les patients en cinq catégories de
risque croissant
B - au cours du sepsis, les valeurs de la protéine C réactive et de l'interleukine 6 sont plus
spécifiques que les valeurs de procalcitonine
C - une antibiothérapie initiale non adaptée au germe identifié dans les hémocultures aurait le plus
fort impact pronostique
D - il est recommandé d'utiliser l'albumine chez les patients choqués, en particulier lors d'infections
graves
E - il a été démontré que la transfusion de globules rouges était bénéfique en termes de survie chez
les patients septiques
3/ Quelles sont les propositions exactes ?
A - il a été démontré qu'un volume identique de colloïdes et de cristalloïdes permettrait d'obtenir
des variations équivalentes de volume d'éjection systolique et de délivrance en oxygène
B - lors de l'utilisation des vasopresseurs dans la prise en charge du choc septique, il a été montré
que l'association noradrénaline et dobutamine améliore les paramètres hémodynamiques de la
circulation hépatosplanchnique
C - il a été prouvé que l'application d'un traitement guidé par des objectifs physiologiques précoces
(pression artérielle, délivrance en oxygène, etc.) pouvait améliorer le pronostic des malades
D - la baisse de la pression veineuse centrale associée à une baisse de la ScvO2 signifie la présence
d'une défaillance cardiaque
1
E - il semble exister un bénéfice à l'emploi des corticoïdes sur l'évolution hémodynamique au cours
du choc septique
4/ Quelle est la proposition exacte ?
A - le contrôle glycémique strict chez les patients de réanimation, y compris au cours du choc
septique, a permis de réduire la mortalité
B - la survenue d'une insuffisance rénale au cours du sepsis n'aggrave pas la mortalité
C - le délai entre l'apparition de la défaillance rénale et le début de l'épuration extrarénale ne
modifierait pas le pronostic des patients en choc septique
D - l'hypothermie n'est pas un facteur pronostique péjoratif dans le sepsis à bacille Gram négatif
E - l'efficacité du traitement de la fièvre sur la mortalité dans le choc septique a été clairement
démontrée
2
Autoévaluation
Choc septique
Réponses
1/ Quelles sont les propositions exactes ?
Les réponses sont : A, D
A - vrai : il s'agit d'un véritable problème de santé publique. Un patient sur dix, hospitalisé pour
infection, va évoluer vers le sepsis sévère ; 3 % des sepsis sévères vont progresser vers le choc
septique. Le choc septique correspond à 10 % des admissions en réanimation, dont la moitié à partir
des services d'urgence.
B - faux : l'écologie du sepsis des années 2000 dans les pays occidentaux répond à la répartition
suivante : plus de la moitié de bactéries à Gram positif, plus d'un tiers de bactéries à Gram négatif,
moins de 10 % de flore polymicrobienne et de germes anaérobies, 1 % de levures.
C - faux : la toxine cholérique est de type 3, c'est-à-dire composée de deux parties connues sous le
nom de toxines AB. Elle associe un composant qui a un rôle de liaison (composant B) et un composant
enzymatique qui est la partie active de la toxine (composant A). Leur rôle est d'endommager les
défenses et les barrières de l'hôte, et de permettre la propagation du germe.
2/ Quelles sont les propositions exactes ?
Les réponses sont : A, C
A - vrai : l'utilisation de ce score en pratique clinique permet un triage plus fin des patients à faible
risque, avec moins d'hospitalisations indues dans ce groupe. Son utilisation ne modifie cependant pas
l'évolution des patients les plus graves.
B - faux : des taux plus élevés de procalcitonine seraient suffisamment spécifiques pour détecter
quels patients infectés seraient susceptibles de développer un état infectieux grave. La sensibilité de ce
test est cependant insuffisante pour préconiser son utilisation en pratique courante et notamment pour
la détermination des patients prétendument les plus sévères.
C - vrai : l'ensemble des études sur le sujet concorde dans le sens de l'importance d'une
antibiothérapie initiale adaptée
D - faux : le rationnel pour son utilisation a été invalidé par une méta-analyse rapportant une
surmortalité dans le groupe des patients ayant bénéficié de perfusion d'albumine comme traitement du
choc
E - faux : la transfusion peut favoriser la survenue de lésions pulmonaires et provoquer une
immunosuppression relative sur les cellules natural killer. Cependant, l'étude de survie princeps a été
réalisée alors que les produits transfusés n'étaient pas déleucocytés. La déleucocytation permettrait de
limiter la toxicité des concentrés érythrocytaires.
1
3/ Quelles sont les propositions exactes ?
Les réponses sont : A, B, C, E
E - vrai : l'utilisation de faibles doses d'hydrocortisone (50 mg toutes les 6 heures) associée à la 5
alpha-fludrocortisone (50 µg par jour) permet d'interrompre plus précocement le traitement
vasopresseur
4/ Quelle est la proposition exacte ?
La réponse est : A
B - faux : le poids de la défaillance rénale au cours du sepsis est considérable en termes de
pronostic, aggravant significativement la mortalité
C - faux : la tendance actuelle est à débuter la suppléance rénale assez précocement chez les
patients septiques afin de restaurer l'homéostasie hydroélectrolytique et métabolique
2
Autoévaluation
Troubles de l'équilibre acidobasique chez l'adulte
Questions
1/ Le strong ion difference ou SID :
A - est un calcul des anions indosés
B - représente les acides faibles plasmatiques
C - correspond à la différence de tous les cations et anions forts plasmatiques
D - augmente en cas d'acidose métabolique
E - diminue en cas d'acidose métabolique
2/ Le trou anionique plasmatique :
A - a une valeur normale d'environ 12 meq l-1
B - reflète la présence d'anions plasmatiques indosés
C - est constitué principalement par l'albumine
D - est diminué en cas d'acidose lactique
E - se calcule par la formule : (Na + Ca) - (Cl + bicarbonates)
3/ Les acidoses métaboliques organiques :
A - se caractérisent par une baisse du SID
B - se caractérisent par une hyperchlorémie
C - sont souvent dues à une hyperlactatémie en réanimation
D - sont parfois observées au cours de l'insuffisance rénale aiguë
E - se traitent par apport de bicarbonate de sodium si le pH est inférieur à 7,20
4/ Dans les alcaloses métaboliques :
A - il existe toujours une hypochlorémie
B - le pH urinaire est toujours alcalin si l'alcalose est d'origine digestive
C - l'hypovolémie est un facteur d'entretien du trouble
D - l'hyperkaliémie est un facteur d'entretien du trouble
E - l'apport d'HCl peut parfois s'envisager comme traitement
1
5/ Une acidose métabolique organique associée à une alcalose métabolique se caractérise
par :
A - une variation des bicarbonates supérieure à la variation du trou anionique
B - une variation des bicarbonates supérieure à la variation de la chlorémie
C - une variation des bicarbonates inférieure à la variation du trou anionique
D - une variation des bicarbonates inférieure à la variation de la chlorémie
E - une réponse ventilatoire mesurée supérieure à la réponse ventilatoire prévisible
2
Autoévaluation
Troubles de l'équilibre acidobasique chez l'adulte
Réponses
1/ Le strong ion difference ou SID :
Les réponses sont : C, E
2/ Le trou anionique plasmatique :
Les réponses sont : A, B, C
3/ Les acidoses métaboliques organiques :
Les réponses sont : A, C, D
4/ Dans les alcaloses métaboliques :
Les réponses sont : C, E
5/ Une acidose métabolique organique associée à une alcalose métabolique se caractérise
par :
La réponse est : C
Autoévaluation
Alimentation parentérale de l’adulte
Questions
1/ Un homme de 25 ans, pesant 50 kg pour 1,80 m (poids habituel : 70 kg), doit recevoir
une nutrition parentérale postopératoire durant 15 jours dans les suites d’une
gastrectomie totale avec retard de reprise du transit digestif. Quelles sont les
affirmations exactes ?
A - celle-ci est réalisée sur une voie veineuse périphérique
B - elle ne doit pas être débutée avant le 3e jour postopératoire
C - elle apportera 1 000 kcal j–1 et 6 g d’azote
D - elle apportera chaque jour 1 000 kcal glucidiques, 500 kcal lipidiques et 8 g d’azote
E - dans ce contexte, l’apport de vitamines et d’oligoéléments est inutile
2/ Concernant les émulsions lipidiques, quelles sont les affirmations exactes ?
A - elles doivent être toujours passées sur une voie veineuse centrale
B - elles ont un apport calorique élevé (9 kcal g–1)
C - elles apportent des acides gras essentiels
D - elles ont une osmolarité élevée, supérieure à celle du plasma
E - elles doivent avoir une posologie maximale de 1 g kg–1 j–1
3/ Les solutions glucidiques intraveineuses :
A - ne contiennent que du glucose
B - ont des concentrations allant de 2,5 à 50 %
C - inhibent totalement la production endogène de glucose quand elles sont perfusées chez le patient
agressé
D - peuvent toutes être perfusées sur des veines périphériques
E - doivent représenter 60 à 70 % de l’apport énergétique non protéique chez le patient agressé
4/ Les solutés protéiques intraveineux :
A - sont des solutions d’acides aminés
B - sont des solutions de petits peptides
1
C - sont inutiles à des doses supérieures à 0,35 g kg–1 j–1 d’azote, même chez les patients agressés
D - contiennent tous de la glutamine en solution
E - apportent des acides gras essentiels
2
Autoévaluation
Alimentation parentérale de l’adulte
Réponses
1/ Un homme de 25 ans, pesant 50 kg pour 1,80 m (poids habituel : 70 kg), doit recevoir
une nutrition parentérale postopératoire durant 15 jours dans les suites d’une
gastrectomie totale avec retard de reprise du transit digestif. Quelles sont les
affirmations exactes ?
La réponse est : D.
B : Faux : du fait de la dénutrition sévère, la nutrition artificielle doit être débutée sans délai ; D :
Vrai : l’apport nutritionnel doit être d’environ 35 kcal kg–1 soit 1 750 kcal j–1 jusqu’à la reprise d’une
alimentation orale suffisante ; E : Faux : un déficit en micronutriments est certain du fait de
l’importance de la perte de poids antérieure.
2/ Concernant les émulsions lipidiques, quelles sont les affirmations exactes ?
Les réponses sont : B, C et E.
A : Faux : les émulsions lipidiques sont iso-osmotiques au plasma, la tolérance de l’endothélium
veineux est donc bonne ; C : Vrai : les émulsions lipidiques permettent la couverture des besoins en
acides gras essentiels. Les apports nutritionnels conseillés sont de 8 à 10 g j–1pour la série n-6 et de 1,6
à 2 g j–1pour la série n-3 ; E : Vrai : au long cours, il est recommandé de ne pas dépasser 1 g kg–1 j–1.
3/ Les solutions glucidiques intraveineuses :
Les réponses sont : A et E.
D : Faux : seuls peuvent être perfusés sur les veines périphériques des solutés dont l’osmolarité est
inférieure à 800 mOsm l–1, ce qui interdit des solutés de glucose à 20, 30 et 50 % ; E : Vrai : au cours
des états d’agression, la charge en glucose nécessaire pour obtenir une diminution de la production de
glucose endogène et un effet d’épargne protéique est plus importante que chez le sujet normal.
4/ Les solutés protéiques intraveineux :
Les réponses sont : A et C.
C : Vrai : l’augmentation au-delà d’un seuil de 0,3 g kg–1 j–1 n’apporte pas de bénéfice
supplémentaire sur le maintien de la masse maigre mais accroît le risque d’effets secondaires (troubles
métaboliques, hyperazotémie) ; D : Faux : les solutés industriels actuels ne contiennent pas de
1
glutamine car celle-ci est instable lors de la stérilisation. Seul l’emploi de dipeptide alanine-glutamine
permet de s’affranchir de ce problème galénique ; E : Faux : il s’agit bien sûr des solutés lipidiques.
2
Autoévaluation
Nutrition entérale chez l'adulte
Questions
1/ Indiquer la ou les proposition(s) exacte(s).
A - une dénutrition sévère peut se constituer très rapidement en 2 ou 3 semaines
B - la dénutrition touche de 10 à 20 % des patients hospitalisés
C - au cours de la nutrition entérale (NE), la vidange gastrique diminue proportionnellement à la
charge calorique
D - pour une charge calorique supérieure à 3 kcal min–1, les mécanismes de régulation sont
dépassés et le débit d'évacuation gastrique des nutriments devient inférieur au débit d'infusion de la
solution de NE
E - l'osmolarité des mélanges joue un rôle mineur dans la régulation de la vidange gastrique
2/ Indiquer la ou les proposition(s) exacte(s).
A - en NE, le mode d'administration, en bolus ou à débit constant, influence la vidange gastrique
B - l'érythromycine accélère la vidange gastrique
C - dans le grêle, le complexe migrant moteur (CMM) est une succession de trois phases
D - la durée du CMM est habituellement comprise entre 9 et 12 minutes
E - la motricité interprandiale jouerait un rôle dans le maintien de l'écologie bactérienne du grêle
3/ Indiquer la ou les proposition(s) exacte(s).
A - l'iléon terminal et la région prévalvulaire ne jouent qu'un rôle mineur dans le contrôle de la
motricité digestive
B - dans la NE au long cours, la vésicule biliaire est en état de relâchement permanent
C - la NE a des effets différents sur la sécrétion gastrique acide selon que le site d'infusion est
gastrique ou duodénal
D - il est habituel d'observer une diminution de la sécrétion pancréatique exocrine au cours de la
NE administrée en site gastrique ou duodénal
E - la NE en site jéjunal diminue la sécrétion pancréatique
4/ Indiquer la ou les proposition(s) exacte(s).
A - la réponse sécrétoire pancréatique, à charge azotée égale, est dépendante de la nature
polymérique ou élémentaire du mélange
B - le principal substrat énergétique de l'intestin grêle est l'acide butyrique
C - l'effet de la nutrition sur la trophicité intestinale dépend de l'apport en fibres fermentescibles
1
D - les polyamines (putrescine, spermine et spermidine) ont un rôle important dans le maintien de
la trophicité intestinale
E - le système immunitaire associé au tube digestif (gut associated lymphoid tissue [GALT]) est
l'organe lymphoïde le plus abondant de l'organisme
5/ Indiquer la ou les proposition(s) exacte(s).
A - la translocation bactérienne se définit comme le passage de micro-organismes vivants ou
d'endotoxines de la lumière intestinale vers les ganglions mésentériques et éventuellement le foie, la
rate et le sang périphérique
B - la nutrition parentérale (NP) préserve mieux la structure et les fonctions de l'appareil digestif
que la NE
C - les mélanges élémentaires ont une osmolarité inférieure à celle des mélanges polymériques
« standards »
D - les produits de NE de poids moléculaire faible ne provoquent pas de réactions
immunoallergiques
E - la solubilité mais aussi le pouvoir osmotique des polysaccharides augmentent quand ils sont de
petite taille
6/ Indiquer la ou les proposition(s) exacte(s).
A - les polysaccharides sont la principale source d'hydrates de carbone dans les solutions
polymériques et semi-élémentaires
B - les oligosaccharides sont hydrolysés uniquement par les enzymes pancréatiques
C - en France, pour qu'un produit bénéficie de l'appellation « sans lactose », la teneur en lactose
doit être inférieure à 0,5 % du poids du produit
D - les triglycérides à chaînes courtes assurent les besoins en acides gras essentiels
E - les TCL sont indispensables au transport des vitamines liposolubles
7/ Indiquer la ou les proposition(s) exacte(s).
A - les triglycérides à chaînes moyennes (TCM) sont des triglycérides hydrosolubles semisynthétiques provenant de l'huile de noix de coco
B - dans les mélanges polymériques et semi-élémentaires, 10 à 20 % des lipides sont des TCM
C - l'avantage des produits semi-élémentaires apportant des peptides par rapport aux protéines
intactes n'est retrouvé que dans certaines situations pathologiques comme l'insuffisance pancréatique
exocrine, le grêle court ou l'atrophie villositaire
D - les diètes élémentaires ne comportent que des peptides dont la taille varie de deux à dix acides
aminés
E - l'absorption des acides aminés nécessite des transporteurs spécifiques sodium-dépendants
2
8/ Indiquer la ou les proposition(s) exacte(s).
A - en NE, les besoins en vitamines et oligoéléments sont plus importants qu’en alimentation orale
B - quels que soient le produit et le conditionnement choisi, les besoins en vitamines et en
oligoéléments ne sont couverts que si la ration quotidienne est (en dehors de pertes importantes) au
moins égale à 1 500 kcal
C - en France, l'adjonction de sélénium dans les solutions de NE est interdit
D - les mélanges polymériques apportent entre 80 et 100 mmol.l–1 de Na
E - les fibres alimentaires sont classées en solubles et en insolubles
9/ Indiquer la ou les proposition(s) exacte(s).
A - il existe des préparations modulaires glucidiques, lipidiques et protidiques
B - les préparations semi-élémentaires sont constituées de produits totalement dégradés
C - chez les patients de réanimation, les mélanges « immunomodulateurs » permettent de réduire
les complications infectieuses
D - la NE doit, de principe, être préférée à la NP chaque fois que cela est possible
E - la chirurgie abdominale récente ou la présence d'anastomoses digestives fraîches sont des
contre-indications à la NE
10/ Indiquer la ou les proposition(s) exacte(s).
A - le placement de la sonde nasogastrique (SNG) en postpylorique réduit le risque d'inhalation de
liquide nutritif
B - les varices œsophagiennes sont une contre-indication absolue à la mise en place d'une SNG
pour la NE
C - la gastrostomie percutanée endoscopique (GPE) est actuellement la technique habituelle de
mise en place d'une sonde de gastrostomie
D - la nutrition intermittente expose le patient au risque de régurgitation
E - en réanimation, la NE continue est préférable à la nutrition entérale continue cyclique
11/ Indiquer la ou les proposition(s) exacte(s).
A - les pompes pour alimentation à débit continu sont calibrées pour de l'eau distillée et le débit
varie avec la viscosité du mélange
B - la durée maximale de jeûne tolérable, sans conséquences cliniques, est de 10 jours
C - chez des patients souffrant de traumatismes ou de brûlures graves, plusieurs études suggèrent
que la nutrition entérale précoce (NEP), c'est-à-dire commencée dans les premières 24 heures, pourrait
influencer favorablement l'évolution clinique en réduisant l'incidence des infections nosocomiales
D - dans les poussées aiguës de maladie de Crohn, la NE doit être utilisée en traitement de première
intention
3
E - l’évolution des fistules anopérinéales dans la maladie de Crohn est améliorée par la nutrition
artificielle
12/ Indiquer la ou les proposition(s) exacte(s).
A - après résection du grêle, les patients ayant moins de 50 cm de jéjunum restent souvent
dépendants d'une NP
B - les patients atteints d'une insuffisance respiratoire chronique sont habituellement dénutris en
raison d'une diminution de leurs apports alimentaires et surtout d'une demande énergétique accrue
C - l'utilisation des lipides en NE est formellement contre-indiquée dans la pancréatite aiguë
D - on peut proposer la NE par sonde nasogastrique en première intention dans les fistules coliques
ou iléales à faible débit
E - les principales indications de la NE à domicile sont représentées par les affections
neurologiques avec troubles de la déglutition et les malades cancéreux ayant un tube digestif
fonctionnel
13/ Indiquer la ou les proposition(s) exacte(s).
A - l'extrémité de la sonde de nutrition entérale en situation jéjunale peut expliquer certaines
diarrhées osmotiques
B - une endoscopie systématique peut mettre en évidence une œsophagite chez 10 à 20 % des
patients porteurs d'une sonde gastrique au terme de 10 jours de réanimation
C - l'introduction d'un traitement par inhibiteur de la pompe à protons permet de prévenir les
œsophagites sur sonde en réanimation
D - les complications de la gastrostomie percutanée sous fibroscopie sont moins fréquentes que
celles de la gastrostomie chirurgicale
E - la fréquence des pneumopathies d'inhalation chez les patients porteurs d'une SNG est proche de
20 % chez les patients de réanimation
14/ Indiquer la ou les proposition(s) exacte(s).
A - la diarrhée chez un patient en NE est principalement liée à une contamination bactérienne du
soluté nutritif
B - la diarrhée demeure la plus fréquente des complications digestives de la NE
C - les médicaments (antibiotiques, antiacides, antisécrétoires, anti-inflammatoires, etc.)
représentent une cause fréquente de diarrhée chez les patients sous NE
D - la diarrhée due aux antibiotiques ne nécessite pas d'isolement car le risque de transmission est
faible
E - l'hyperosmolarité du mélange instillé reste la principale cause de diarrhée chez les patients
bénéficiant d'une NE
4
15/ Indiquer la ou les proposition(s) exacte(s).
A - l'intolérance au lactose atteint de 20 à 40 % de la population en France
B - les chélateurs des sels biliaires (cholestyramine) sont utiles chez des patients ayant une
résection du grêle terminal avec anastomose iléocolique
C - l'utilisation de Saccharomyces boulardii n'a pas fait la preuve de son intérêt dans la prévention
de la diarrhée chez les patients de réanimation
D - une hypophosphorémie peut survenir pendant la phase de renutrition
E - l'obstruction de la sonde de NE doit être prévenue par un rinçage fréquent avec 10 à 20 ml
d'eau, deux ou trois fois par jour, avant et après toute prise médicamenteuse
5
Autoévaluation
Nutrition entérale chez l'adulte
Réponses
1/ Indiquer la ou les proposition(s) exacte(s).
Les réponses sont : A, D
A - vrai. Elle complique un acte chirurgical majeur, un traumatisme, une brûlure sévère, une
pathologie gastroentérologique aiguë ; elle est aussi observée au cours de pathologies septiques ou
inflammatoires décompensées.
B - faux. Sa fréquence est bien plus importante, atteignant de 30 à 50 % d'entre eux dans toutes les
statistiques européennes et américaines.
C - faux. C'est l'inverse.
D - vrai. Le volume intragastrique augmente donc progressivement, accentuant le risque de
régurgitations.
E - faux. L'infusion intragastrique d'un mélange hyperosmolaire provoque, pendant la première
heure, un ralentissement de la vidange par rapport à l'infusion d'un mélange iso-osmolaire.
2/ Indiquer la ou les proposition(s) exacte(s).
Les réponses sont : A, B, C, E
A - vrai. Pour une même charge calorique globale quotidienne, l'augmentation de la durée
d'infusion diminue la charge calorique par unité de temps, avec pour conséquence une diminution du
volume intragastrique et du débit pylorique.
B - vrai, par un effet motiline-like.
C - vrai. La motricité du grêle en période interprandiale est caractérisée par une organisation
cyclique comprenant trois phases : la phase I de repos moteur, la phase II d'activité irrégulière non
propagée et la phase III caractérisée par un train de contractions régulières à une fréquence de 10 à 13
par minute qui se propagent de l'estomac jusqu'au grêle. La phase III est normalement suivie d'une
nouvelle phase de repos moteur.
D - faux. La durée du CMM est habituellement comprise entre 90 et 120 minutes, mais elle est très
variable d'un individu à l'autre.
E - vrai. Les CMM ont un rôle de balayage et de « nettoyage » du tube digestif (housekeepers).
3/ Indiquer la ou les proposition(s) exacte(s).
La réponse est : C
1
A - faux. L'arrivée de lipides et de sucres non digestibles dans l'iléon entraîne, par un phénomène
de rétrocontrôle (« frein iléal »), une inhibition de la vidange gastrique et de la motricité du grêle
supérieur ainsi qu'une inhibition de la sécrétion pancréatique exocrine.
B - faux. C'est l'inverse.
C - vrai. D'une façon générale, quel que soit le rythme d'administration ou la composition du
mélange de NE (élémentaire, semi-élémentaire ou polymérique), l'infusion en site gastrique stimule la
sécrétion gastrique acide.
D - faux. C'est l'inverse.
E - faux. En site jéjunal, l'effet sur la sécrétion pancréatique dépend de la charge calorique. La
sécrétion augmente lorsque la charge calorique est faible.
4/ Indiquer la ou les proposition(s) exacte(s).
Les réponses sont : C, D, E
B - faux. Il s'agit de la glutamine qui fournit cinq fois plus d'énergie au grêle que le glucose.
C - vrai. Les fibres fermentescibles sont des sources d'acides gras à chaînes courtes (acétate,
propionate et butyrate) qui stimulent l'absorption colique d'eau et d'électrolytes.
D - vrai. L'effet trophique des polyamines s'exercerait surtout sur la multiplication des cellules
jeunes.
5/ Indiquer la ou les proposition(s) exacte(s).
Les réponses sont : A, E
A - vrai. Cependant, si ce phénomène a été bien démontré chez l'animal, son rôle
physiopathologique reste discuté chez l'homme.
B - faux. C'est l'inverse, la NE stimule la vascularisation et la motricité intestinales, la sécrétion
biliaire et prévient les troubles de la perméabilité du tube digestif.
C - faux. La majorité des mélanges polymériques « standards » ont une osmolarité inférieure à 300
mOsm l–1, les mélanges élémentaires ont une osmolarité supérieure à 500 mOsm l–1.
6/ Indiquer la ou les proposition(s) exacte(s).
Les réponses sont : A, C, E
B - faux. Composés de deux à dix monosaccharides, leur absorption nécessite uniquement
l'intervention des enzymes de la muqueuse intestinale.
D - faux. Il s'agit des triglycérides à chaînes longues (TCL).
7/ Indiquer la ou les proposition(s) exacte(s).
Les réponses sont : A, C, E
2
B - faux. Dans les mélanges polymériques et semi-élémentaires, les TCM représentent de 25 à
50 % des lipides présents (80 % dans les produits modulaires lipidiques).
D - faux. Les diètes élémentaires ne comportent que des acides aminés.
8/ Indiquer la ou les proposition(s) exacte(s).
Les réponses sont : B, E
B - vrai. On doit faire toutefois une restriction pour la vitamine D dont l'apport est souvent à la
limite inférieure des valeurs préconisées.
D - faux. Ils apportent entre 30 et 40 mmol l–1. Cependant, l'absorption d'eau dans le jéjunum est
optimale pour des solutions contenant au moins 90 mmol l–1 de sodium. Il apparaît donc que l'apport
sodé peut être insuffisant dans certaines situations pathologiques où les pertes hydroélectrolytiques
sont importantes (grêles courts, fistules).
E - vrai. Les fibres hydrosolubles (en particulier pectines et gommes de guar) augmentent la
viscosité du milieu, ralentissant la vidange gastrique et le transit intestinal, réduisant la réponse
glycémique et insulinique postprandiale. Les fibres solubles sont par ailleurs très sensibles à la
fermentation colique avec production d'acides gras à chaînes courtes dont l'effet bénéfique sur la
trophicité de la muqueuse et la translocation bactérienne a été bien démontré chez l'animal. Les fibres
insolubles sont principalement représentées dans les mélanges industriels par les polysaccharides de
soja.
9/ Indiquer la ou les proposition(s) exacte(s).
Les réponses sont : A, D
A - vrai. La combinaison de ces divers produits permet de réaliser des régimes adaptés à des
situations spécifiques.
B - faux. Les préparations semi-élémentaires sont constituées d'un mélange de nutriments
partiellement dégradés ou hydrolysés. Les protéines sont sous forme de petits peptides, les glucides
essentiellement sous forme de dextrine-maltose, les lipides sous forme de TCM (de 25 à 70 %).
C - faux. En revanche, en chirurgie réglée, carcinologique digestive en particulier, ces produits,
surtout lorsqu'ils sont administrés en préopératoire, permettent une amélioration significative du
pronostic, avec réduction des complications infectieuses.
D - vrai. La NP ne se discute que lorsque la voie entérale n'est pas utilisable, ou en complément de
cette dernière lorsqu'elle est insuffisante.
10/ Indiquer la ou les proposition(s) exacte(s).
Les réponses sont : C, D, E
A - faux. Cependant, certaines complications gastro-intestinales (régurgitation, vomissement,
résidu gastrique élevé, distension abdominale) paraissent moins fréquentes.
3
E - vrai. La NE continue s'associe à une meilleure stabilité glycémique et une meilleure tolérance
digestive.
11/ Indiquer la ou les proposition(s) exacte(s).
Les réponses sont : A, C
A - vrai. En cas d'adjonction de suppléments sous forme de poudres à la solution d'origine, le débit
diminue considérablement par augmentation de la viscosité ; la vérification du débit réellement délivré
est importante.
B - faux. La durée maximale de jeûne tolérable, sans conséquences cliniques, dépend de nombreux
facteurs, tels que l'état nutritionnel, la nature et la gravité de la maladie, le niveau de dépense
énergétique et de catabolisme, le contexte thérapeutique, en particulier la nécessité d'une intervention
chirurgicale majeure ou la présence de maladies associées à une résistance à la nutrition. Chez les
patients non dénutris, il est recommandé que le jeûne n'excède pas 7 jours. En cas de dénutrition
antérieure ou d'agression sévère, cette durée doit être réduite.
D - faux. Les corticoïdes sont plus efficaces et plus simples à utiliser.
E - faux, ou de façon très transitoire.
12/ Indiquer la ou les proposition(s) exacte(s).
Les réponses sont : A, B, D, E
A - vrai. Chez certains malades, le sevrage de la NP peut être obtenu grâce à la poursuite d'une NE
discontinue nocturne à domicile.
B - vrai. Au cours d'une décompensation aiguë de l'insuffisance respiratoire chronique, les besoins
énergétiques, mesurés par calorimétrie indirecte, sont compris entre 1,3 et 1,5 fois le métabolisme de
base avec un rapport calorico/azoté aux alentours de 150.
C - faux. Les lipides peuvent être utilisés sans risque à condition de respecter certaines contreindications (hypertriglycéridémie primitive ou apparition d'une hypertriglycéridémie au décours d'une
perfusion). L'apport se fait essentiellement avec des triglycérides à chaînes moyennes, absorbés sans
intervention de la lipase pancréatique et qui n'augmentent pas les sécrétions pancréatiques.
D - vrai. La NP paraît en revanche préférable dans les fistules jéjunales ou iléales hautes à fort
débit et dans les fistules sus-mésocoliques lorsqu'un apport jéjunal n'est pas possible.
13/ Indiquer la ou les proposition(s) exacte(s).
Les réponses sont : A, E
B - faux. L'œsophagite est retrouvée chez 50 à 60 % des patients.
D - faux. Les complications, de l’ordre de 25 %, sont aussi fréquentes avec une technique qu'avec
l'autre.
4
14/ Indiquer la ou les proposition(s) exacte(s).
Les réponses sont : B, C
B - vrai. Sa fréquence est très variable, de 2,3 à 50 %.
E - faux. La responsabilité de l'hyperosmolarité du mélange instillé dans la survenue d'une diarrhée
n'est plus en cause aujourd'hui. La tolérance des nutriments est identique quelle que soit l'osmolarité
de la préparation, du moins lorsque l'intestin est sain, pour des osmolarités comprises entre 150 et 700
mOsm l–1 et si l'on utilise une pompe à débit contrôlé.
15/ Indiquer la ou les proposition(s) exacte(s).
Les réponses sont : A, B, D, E
A - vrai. Ce chiffre peut atteindre 80 à 100 % dans les populations asiatiques ou africaines. Le
risque est en fait devenu théorique aujourd'hui car la quasi-totalité des produits commerciaux utilisés
en NE sont dépourvus de lactose.
C - faux. Il reste cependant à démontrer qu'il est licite d'utiliser cette levure chez tout patient
recevant une nutrition entérale.
D - vrai. Une supplémentation adéquate est nécessaire dès que le taux sanguin est inférieur à
0,7 mmol l–1, et avant les manifestations cliniques qui n'apparaissent que pour des taux sanguins
inférieurs à 0,5 mmol l–1.
5
Autoévaluation
Surveillance et réanimation des traumatisés crâniens graves
Questions
1/ Chez les patients traumatisés crâniens graves :
A - l’existence d’une hypotension ou d’une hypoxie est directement responsable d’une
augmentation de la mortalité
B - l’évaluation neurologique initiale sera, au mieux, interprétable après stabilisation des grandes
fonctions vitales
C - si le patient est intubé, on utilisera le score de Glasgow modifié
D - l’existence d’un réflexe de Cushing est pathognomonique de l’hypertension intracrânienne
(HIC)
E - la kétamine doit être privilégiée pour l’intubation en raison de la bonne stabilité
cardiovasculaire qu’elle assure
2/ À la phase initiale d’un traumatisme crânien sévère :
A - l’apparition d’une mydriase uni- ou bilatérale doit immédiatement conduire à la perfusion d’un
soluté hyperosmolaire
B - l’augmentation de la PaCO2 entraîne une réduction brutale du volume sanguin cérébral
C - le scanner cérébral avec injection est l’examen de choix à réaliser en première intention
D - un scanner cérébral ne doit être demandé en urgence que si le score de Glasgow est inférieur à
8
E - un examen radiologique du rachis cervical est obligatoire
3/ Quelles sont les affirmations exactes ?
A - un scanner cérébral normal, dans les trois premières heures qui suivent un traumatisme crânien
grave, permet d’exclure, avec une quasi-certitude, la survenue ultérieure de lésions cérébrales
B - l’hématome extradural est le plus souvent la conséquence d’une lésion d’un sinus veineux
C - la réalisation très précoce d’un scanner peut passer à côté du diagnostic d’hématome extradural
D - l’hématome sous-dural résulte de lésions de petites veines traversant l’espace sousarachnoïdien
E - le pronostic des hématomes extraduraux est plus sévère que celui des hématomes sous-duraux
4/ Quelles sont les affirmations exactes ?
A - au scanner, une hyperdensité spontanée homogène des espaces sous-arachnoïdiens est
évocatrice d’une hémorragie sous-arachnoïdienne
B - une pneumo-encéphalie découverte lors de l’exploration d’un traumatisé crânien impose la
prescription d’une antibioprophylaxie durant les 48 premières heures
C - chez tout traumatisé crânien grave, la recherche d’une dissection vasculaire doit être
systématique s’il existe une fracture de la base du crâne ou en cas de lésion cervicale associée
D - en présence d’une fistule carotidocaverneuse, une exophtalmie peut être observée quand le
drainage veineux se fait plutôt vers le sinus pétreux inférieur
E - les contusions hémorragiques sont très rarement associées à des lésions de contrecoup
5/ Quelles sont les affirmations exactes ?
A - les lésions axonales diffuses, observées lorsque des forces d’accélération-décélération et de
rotation ont été appliquées à la boîte crânienne, sont localisées aux zones de jonction de tissus de
densités différentes.
B - le scanner est plus performant que l’IRM pour le diagnostic des lésions axonales diffuses
C - il est décrit quatre grands types d’engagement cérébraux
D - les recommandations actuelles insistent sur la nécessité de disposer d’un monitorage de la
pression intracrânienne (PIC) pour tout patient victime d’un traumatisme crânien grave avec un score
de Glasgow inférieur à 10
E - pour la mesure de la PIC, seuls les capteurs intraparenchymateux doivent être utilisés
6/ Quelles sont les affirmations exactes ?
A - la mesure de la pression de perfusion cérébrale (PPC = pression artérielle moyenne ou PAM –
PIC) permet de définir des objectifs thérapeutiques dans la prise en charge des traumatismes crâniens
graves
B - le monitorage de la saturation veineuse jugulaire en oxygène (SvjO2) permet la détection
d’épisodes d’hypoperfusion cérébrale
C - la présence de fluctuation électroencéphalographique chez les patients bénéficiant d’un
monitorage par EEG continu est associée à un pronostic défavorable chez les patients traumatisés
crâniens sévères
D - la gestion des agressions cérébrales secondaires d’origine systémique (ACSOS) doit être
prévenue et corrigée dès la phase préhospitalière
E - l’hématome sous-dural aigu doit être évacué si son épaisseur est supérieure ou égale à 10 mm
7/ Quelles sont les affirmations exactes ?
A - la mise en évidence d’une anisocorie ipsilatérale à une contusion temporale est une indication
de lobectomie temporale polaire
B - en cas de fracture de la base du crâne, une rhinorrhée est toujours présente d’emblée
C - dans le cas d’une autorégulation cérébrale maintenue, la conservation d’un débit sanguin
cérébral (DSC) adapté à la demande énergétique impose un objectif de PPC entre 65 et 70 mmHg
D - en l’absence de monitorage de la PIC, il est conseillé de conserver une PAM supérieure ou
égale à 60 mmHg
E - la surélévation du tronc de 30° par rapport au plan horizontal et le maintien de la tête dans une
position neutre par rapport à l’axe du corps contribuent à la baisse de la PIC
8/ Quelles sont les affirmations exactes ?
A - la barrière hématoencéphalique (BHE) est perméable aux électrolytes
B - la prise en charge du traumatisé crânien grave impose de maintenir la natrémie au-dessus de
140 mmol/l
C - l’hyperventilation induit une alcalose tissulaire cérébrale responsable d’une vasoconstriction
artériolaire
D - la curarisation s’impose dans tous les cas en présence d’un traumatisé crânien grave
E - la prévention des crises convulsives doit être systématique en présence des facteurs de risques
suivants : score de Glasgow < 10, présence d’une plaie pénétrante, d’une embarrure, d’un hématome
intra- ou extradural, existence d’une contusion hémorragique
9/ Quelles sont les affirmations exactes ?
A - l’hyperglycémie est délétère chez le traumatisé crânien grave
B - l’hypoglycémie aggrave la souffrance cérébrale
C - le propofol n’a pas d’effet connu sur l’axe corticotrope
D - chez le traumatisé crânien, le propofol peut être utilisé à forte dose
E - lorsque la BHE est intacte, l’osmothérapie n’est pas indiquée
10/ Quelles sont les affirmations exactes ?
A - après perfusion de mannitol, la baisse précoce de la PIC est secondaire à une expansion
volémique
B - l’effet maximal d’un bolus de mannitol survient en 20 minutes
C - l’administration répétée de bolus de mannitol a un effet synergique sur la baisse de la PIC
D - le mannitol est plus efficace sur la PIC que le sérum salé hypertonique
E - l’administration prophylactique de barbituriques a un effet favorable sur l’évolution de la PIC
du traumatisé crânien grave
Autoévaluation
Surveillance et réanimation des traumatisés crâniens graves
Réponses
1/ Chez les patients traumatisés crâniens graves :
Les réponses sont : A, B et C
A. Vrai : c’est pourquoi les objectifs de prise en charge doivent permettre de corriger rapidement
les défaillances d’organe qui peuvent en être les causes.
C. Vrai : l’évaluation se fait sur 10 points en notant 1 pour la réponse verbale.
D. Faux : le réflexe de Cushing (associant hypertension artérielle, bradycardie, bradypnée), de
même que les modifications de la taille pupillaire, les mouvements de décortication et décortication,
ne sont pas spécifiques de l’HIC. Ils traduisent une souffrance du tronc cérébral dont le mécanisme
peut être soit une HIC sévère, soit une compression directe à pression intracrânienne (PIC) basse
comme c’est le cas pour les lésions temporales ou de la fosse postérieure.
E. Faux : la kétamine, responsable d’une élévation de la PIC, n’a pas de place à ce stade.
2/ À la phase initiale d’un traumatisme crânien sévère :
Les réponses sont : A, C et E
A. Vrai : comme par exemple du chlorure de sodium hypertonique à 20 % (à la dose de 40 ml en
20 minutes) ou de mannitol à 20 % (250 à 500 ml en 20 minutes) en s’assurant que l’hémodynamique
et la sédation sont adéquates.
B. Faux : c’est l’inverse.
D. Faux : le scanner cérébral sans injection doit systématiquement être effectué en urgence en cas
de score de Glasgow inférieur à 15. Les autres indications en urgence sont la présence d’une fracture
du crâne, une crise convulsive, des signes cliniques évoquant une fracture de la base du crâne, des
signes neurologiques de location ou des céphalées persistantes.
3/ Quelles sont les affirmations exactes ?
Les réponses sont : C et D
B. Faux : il est le plus souvent la conséquence d’une lésion d’une artère ou d’une veine méningée,
plus rarement de la rupture d’un sinus veineux.
C. Vrai : la possible apparition retardée de cette lésion, en particulier chez les enfants, impose une
interprétation prudente des images et le renouvellement de l’examen lorsque la réalisation du scanner a
été très précoce.
D. Vrai : l’hématome sous-dural se constitue entre l’arachnoïde et la dure-mère.
E. Faux : l’association d’un hématome sous-dural et d’une contusion parenchymateuse sous-jacente
est très fréquente, rendant le pronostic des hématomes sous-duraux aigus traumatiques plus sévère que
celui des hématomes extraduraux.
4/ Quelles sont les affirmations exactes ?
Les réponses sont : A, B et C
A. Vrai : elle est retrouvée dans environ 35 % des cas de traumatismes crâniens et constitue un
facteur indépendant de pronostic défavorable.
B : vrai : elle traduit l’existence d’une fracture de la base du crâne impliquant un sinus ou d’une
brèche dure-mérienne associée à une fracture ouverte.
C. Vrai : la recherche doit être systématique car le plus souvent, l’ischémie qui résulte de la
dissection n’apparaît que dans un second temps. La perfusion cérébrale reste normale au début du fait
de la suppléance du polygone de Willis. Le diagnostic secondaire est difficile à évoquer car le scanner
initial est peu évocateur et les malades sont souvent lourdement sédatés.
D. Faux : quand le drainage veineux se fait vers le sinus pétreux inférieur, le patient présente un
souffle intracrânien associé à une ophtalmoplégie. Les signes ophtalmologiques sont au premier plan
quand le drainage veineux est principalement antérieur. On retrouve alors exophtalmie, chémosis,
ptosis, baisse de la vision, injections conjonctivales et douleurs rétro-orbitaires.
E. Faux : c’est l’inverse.
5/ Quelles sont les affirmations exactes ?
Les réponses sont : A et C
A. Vrai : elles siègent préférentiellement à la jonction entre la substance grise et la substance
blanche des lobes frontaux et temporaux, au niveau du corps calleux, des noyaux gris centraux et du
tronc cérébral.
B. Faux : c’est l’inverse. Le scanner cérébral est peu sensible et il sous-estime la quantité et la taille
de ces lésions. L’IRM est le meilleur examen pour détecter ces lésions axonales diffuses et doit être
réalisée chez tous les patients présentant un coma profond contrastant avec l’absence de lésions au
scanner cérébral.
C. Vrai : il s’agit de l’engagement sous la faux du cerveau, l’engagement transtentoriel,
l’engagement par la fente de Bichat et l’engagement par le trou occipital. L’engagement sous la faux
du cerveau ou engagement cingulaire résulte d’un déplacement latéral des structures cérébrales ; il
peut se traduire par une mydriase controlatérale. L’engagement transtentoriel résulte d’un déplacement
des hémisphères vers le bas ; il se traduit rapidement par une mydriase bilatérale. L’engagement par la
fente de Bichat ou engagement temporal est latéral et correspond au passage de l’uncus et de
l’hippocampe dans cette fente, entre le bord libre de la tente du cervelet et le tronc cérébral ; il se
traduit par une anisocorie puis une mydriase homolatérale. L’engagement par le trou occipital est
exceptionnel en traumatologie et se rencontre exclusivement dans les lésions de la fosse postérieure.
D. Faux : le monitorage de la PIC est recommandé pour tout patient victime d’un traumatisme
crânien grave avec un score de Glasgow inférieur à 8 si le scanner est anormal ou si, en cas de scanner
normal, il y a présence de deux des trois facteurs suivants : âge supérieur à 40 ans, présence d’un
déficit moteur uni- ou bilatéral, épisodes de pression artérielle systolique inférieure à 90 mmH.
E. Faux : la technique utilisant des capteurs intraparenchymateux est particulièrement intéressante
lorsque le système ventriculaire est collabé. La dérive du zéro de référence est son principal
inconvénient. L’utilisation d’un cathéter intraventriculaire multifenêtré de dérivation ventriculaire
externe (DVE), associé à la mesure de la PIC offre la possibilité de soustraire du LCR en cas
d’élévation de la PIC, participant ainsi au traitement symptomatique de l’HIC. Elle présente
néanmoins des risques hémorragiques qui imposent un contrôle strict de l’hémostase avant sa mise en
place. Les risques de ventriculite, quant à eux, peuvent être réduits à moins de 5 % si des mesures
d’asepsie draconiennes sont suivies lors de la pose puis pendant toute la période où la DVE est en
place.
6/ Quelles sont les affirmations exactes ?
Les réponses sont : A, B et D
B. Vrai : la SvjO2 est un reflet global de l’hémodynamique cérébrale et permet la détection
d’épisodes d’hypoperfusion cérébrale. Dans les conditions de stabilité respiratoire (SaO2 stable) et en
l’absence de déglobulisation (Hb stable) chez un patient sédaté, normotherme et ne convulsant pas
(CMRO2 stable), la SvjO2 est alors directement proportionnelle au DS.
C. Faux : c’est l’inverse.
D. Vrai : la mise en condition préhospitalière comprend la gestion des ACSOS comme
l’hypotension artérielle, l’hypoxémie et l’hypercapnie.
E. Faux : l’évacuation d’un hématome sous-dural aigu est nécessaire dès que son épaisseur est
supérieure à 5 mm.
7/ Quelles sont les affirmations exactes ?
Les réponses sont : A, C et E
A. Vrai : le pôle temporal contus est alors responsable d’une hernie temporale avec compression du
tronc cérébral et engagement de l’uncus hippocampique. Cette situation peut se produire malgré une
PIC basse, le seul signe clinique étant l’existence d’une dilatation pupillaire. C’est pourquoi la
surveillance pupillaire d’un patient porteur d’une contusion temporale doit être horaire à la phase
initiale du traumatisme.
B. Faux : elle peut aussi être retardée, survenant lors de la diminution de l’œdème initial.
D. Faux : en l’absence de monitorage de la PIC, il est conseillé de conserver une PAM supérieure
ou égale à 90 mmHg en faisant l’hypothèse que la PIC est de l’ordre de 20 mmHg.
E. Vrai : par amélioration du retour veineux cérébral, ce moyen simple permet une réduction
significative de la PIC sans modification de la PPC ni du DSC. La surélévation de l’hémicorps
supérieur ne peut être réalisée qu’après s’être assuré de l’absence de lésions rachidiennes
dorsolombaires.
8/ Quelles sont les affirmations exactes ?
Les réponses sont : B, C et E
A. Faux : la BHE est perméable à l’eau et aux petites molécules lipophiles mais imperméable aux
électrolytes, de même qu’aux protéines plasmatiques. La petite taille des pores de la membrane
hématoencéphalique (8 Å) explique que de faibles modifications d’osmolarité plasmatique entraînent
des mouvements d’eau considérables de part et d’autre de la BHE qui se comporte comme une
membrane semi-perméable.
D. Faux : le recours aux curares doit être limité au maximum et ne se conçoit qu’en cas de SDRA
avec pressions de ventilation non contrôlées ou si apparaissent, malgré la sédation, des frissons
secondaires à des variations thermiques et qui peuvent être responsables d’une augmentation brutale
de la CMRO2. Les curares sont parfois nécessaires si une hypothermie thérapeutique est utilisée.
9/ Quelles sont les affirmations exactes ?
Les réponses sont : A et B
A. Vrai : l’hyperglycémie peut retentir directement sur le cerveau traumatisé mais seulement pour
des valeurs glycémiques importantes. Pour l’instant, seule la mesure de paramètres métaboliques par
un cathéter de microdialyse a permis de définir 15 mmol/l comme valeur seuil de mauvaise tolérance
cérébrale. Cependant, bien que le seuil de morbidité hyperglycémique ne soit pas défini chez le
traumatisé crânien, plusieurs arguments incitent à mettre en œuvre un protocole normoglycémique.
B. Vrai : l’hypoglycémie, qu’elle soit prolongée ou répétée, favorise la souffrance cérébrale, le
glucose étant le principal nutriment des neurones.
D. Faux : le propofol à forte dose modifie les capacités d’autorégulation et pourrait ainsi réduire la
vulnérabilité cérébrale aux agressions secondaires. C’est pourquoi l’administration de propofol doit
être réalisée en intraveineux à la seringue électrique, à dose modérée (toujours < 250 mg h–1) et
comme complément d’une sédation aux benzodiazépines (midazolam administré jusqu’à la dose de
20 mg h–1). Dans ces conditions, il s’agit d’une thérapeutique qui présente une grande efficacité sur la
PIC et une marge de sécurité importante.
E : faux : c’est l’inverse. Lorsque la BHE est supposée intacte, l’osmothérapie représente une
thérapeutique de choix dans le traitement de l’HIC post-traumatique. En revanche, lorsque la BHE est
lésée, l’utilisation de solutés hypertoniques pourrait conduire à un transfert d’eau et de soluté au sein
des zones de contusion cérébrale et ainsi aboutir à un effet inverse de celui recherché.
10/ Quelles sont les affirmations exactes ?
La réponse est : A
A. Vrai : l’action du mannitol est biphasique. La baisse précoce de la PIC est secondaire à
l’expansion volémique plasmatique qui réduit la viscosité sanguine, augmente le DSC et est
responsable d’une vasoconstriction réactionnelle dans les zones où l’autorégulation est normale. La
prolongation de son action de réduction de la PIC est due à son effet osmotique.
B. Faux : la PIC diminue dans les 5 à 10 minutes, l’effet maximal survient en 60 minutes et l’effet
total dure environ 3 à 4 heures.
C. Faux : avec la répétition des doses, l’efficacité se réduit du fait de l’apparition d’une
hémoconcentration, d’une augmentation de la viscosité sanguine secondaire à l’augmentation de
l’osmolarité sanguine et d’une diffusion dans les espaces extracellulaires à travers la BHE lésée.
Autoévaluation
Traumatismes crâniens de l'enfant
Questions
1/ Quelles sont les affirmations exactes ?
A - le TC est la première cause de décès accidentel chez l'enfant
B - dans la population pédiatrique, l'incidence du TC est plus importante avant l'âge de 5 ans
C - la mortalité du TC grave varie entre 2 % et 15 %
D - un nombre important de décès dans les premières heures d'un TC est dû à une erreur
diagnostique ou thérapeutique
E - les AVP sont la première cause des TC chez l'enfant de moins de 6 ans
2/ Quelles sont les affirmations exactes ?
A - un hématome sous-dural chez un enfant comateux doit systématiquement faire envisager le
diagnostic de maltraitance
B - les hématomes intracrâniens sont les lésions les plus fréquentes chez l'enfant traumatisé crânien
C - seuls 10 % des enfants ayant un TC grave sont polytraumatisés
D - les sutures crâniennes, incomplètement ossifiées avant l'adolescence, peuvent se laisser
distendre si elles sont sollicitées de manière progressive
E - certaines particularités rendent le petit enfant encore plus vulnérable aux variations de VIC et
donc au TC
3/ Quelles sont les affirmations exactes ?
A - chez le nourrisson, la valeur moyenne de la PIC est de 10 mmHg
B - chez l'enfant de moins de 3 ans, le DSC n'est pas autorégulé
C - la PPC est indépendante de l'âge
D - contrairement à l'adulte, après un TC chez l'enfant, le DSC est le plus souvent diminué
E - la réactivité vasculaire cérébrale aux variations de PaO2 et de PaCO2 n'est pas modifiée avec
l'âge
4/ Quelles sont les affirmations exactes ?
A - il est recommandé d'hospitaliser et de réaliser une TDM cérébrale à tout enfant ayant subi un
traumatisme à haute énergie, et ce quel que soit le GCS initial
B - une adaptation de la réponse verbale du GCS aux enfants de moins de 2 ans a été proposée
C - chez l'enfant, il faut répéter de façon systématique la TDM cérébrale dans les 24 premières
heures
1
D - le Doppler transcrânien n'est pas utilisable chez l'enfant
E - une prise en charge médicalisée sur les lieux de l'accident semble réduire significativement la
mortalité des enfants après TC grave comparativement à une prise en charge non médicalisée
5/ Quelles sont les affirmations exactes ?
A - le seuil de 20 mmHg de PIC semble consensuel pour débuter les mesures thérapeutiques visant
à lutter contre l'HIC
B - chez l'enfant, l'objectif de PPC est clairement défini et se situe au-dessus de 65 mmHg
C - chez l'enfant, le pouvoir oncotique du soluté de remplissage utilisé peut modifier l'évolution de
l'œdème cérébral
D - contrairement à l'adulte, il n'existe pas de relation directe entre l'hyperglycémie et le pronostic
neurologique après TC
E - chez l'enfant, la sédation prolongée par du propofol doit être évitée
6/ Quelles sont les affirmations exactes ?
A - tout enfant victime d'un TC grave doit bénéficier d'un monitorage invasif de la pression
artérielle afin de calculer la PPC
B - les enfants de moins de 2 ans ont près de trois fois plus de risque de survenue de convulsions
post-traumatiques précoces que les enfants plus âgés
C - l'utilisation prophylactique d'un traitement anticonvulsivant est recommandée pour prévenir la
survenue de convulsions post-traumatiques tardives
D - la place des corticoïdes reste discutée au cours des TC de l'enfant
E - le mannitol à 20 % (de 0,5 à 1 g kg–1 toutes les 4-6 heures, en 20 minutes, par voie
intraveineuse) est le plus souvent utilisé pour contrôler la PIC chez l'enfant
7/ Quelle est l’affirmation exacte ?
A - chez l'enfant, les barbituriques, utilisés de manière prophylactique, ont fait la preuve définitive
de leur efficacité
B - l'hypothermie modérée (de 32 à 34 °C) a clairement démontré son intérêt dans l'hypertension
intracrânienne de l'enfant
C - l'hyperventilation doit être utilisée systématiquement chez l'enfant pour prévenir les poussées
d'HIC
D - chez l'enfant et contrairement à l'adulte, le furosémide ne diminue pas la sécrétion de LCR par
les plexus choroïdes
E - le SSH permet une diminution de la PIC et une augmentation de la PPC sans entraîner
d'hypovolémie
2
Autoévaluation
Traumatismes crâniens de l'enfant
Réponses
1/ Quelles sont les affirmations exactes ?
Les réponses sont : A, D
A - vrai : le TC est la lésion la plus fréquente chez l'enfant traumatisé, retrouvée dans 60 % à 70 %
des cas. Le TC grave représente environ 10 %. Les TC sont la première cause de décès accidentels et
de handicaps chez l'enfant et l'adolescent dans les pays industrialisés.
B - faux : dans la littérature anglo-saxonne, l'incidence des TC dans la population pédiatrique
générale est de 0,2 % à 0,3 %, toutes gravités confondues. Chez les moins de 5 ans, cette incidence est
de 1,5 ‰, comparée à 5,5 ‰ au-dessus de 5 ans.
C - faux : la mortalité du TC grave varie, selon les publications, entre 17 % et 33 %.
D - vrai : dans 50 % des cas, le décès est constaté sur les lieux de l'accident, et les lésions
cérébrales primaires en sont responsables. Trente pour cent des décès qui surviennent dans les
premières heures sont dus à une erreur diagnostique ou thérapeutique. Une aggravation des lésions
cérébrales du fait d'une hypoxie, d'une hypovolémie mal compensée ou d'un hématome intracrânien
(non ou tardivement diagnostiqué), en est souvent la cause. Une prise en charge précoce et adaptée
doit permettre d'éviter ces décès injustifiés.
E - faux : les mécanismes accidentels les plus fréquents à l'origine des TC sont d'abord les chutes,
puis les défenestrations et les AVP. Les chutes et les défenestrations prédominent chez les moins de 6
ans, et représentent environ 30 % de la pathologie traumatique infantile. Les chutes de faible hauteur
(par exemple, d'une table à langer) sont le fait des nourrissons, alors que les AVP prédominent chez
les enfants de plus de 6 ans. Les chocs entre piétons et véhicules légers constituent des impacts à très
haute énergie cinétique, responsables en milieu urbain d'environ 60 % des TC graves chez les 6-12
ans.
2/ Quelles sont les affirmations exactes ?
Les réponses sont : A, D, E
A - vrai : le syndrome de Silverman, ou syndrome des enfants battus, prédomine chez le nourrisson
et le petit enfant. Toutes les lésions cérébrales peuvent se rencontrer. Cependant, les hématomes sousduraux sont les lésions les plus fréquentes, observées chez 58 % des enfants comateux, et doivent faire
envisager systématiquement le diagnostic de maltraitance, notamment si l'hématome est associé à des
hémorragies rétiniennes au fond d'œil. Le pronostic de ces lésions est extrêmement sévère, avec une
mortalité proche de 30 % et des séquelles neurologiques lourdes chez la moitié des enfants survivants.
1
B - faux : les lésions axonales diffuses et le GCD ou brain swelling sont les lésions les plus
fréquentes chez l'enfant. Elles sont retrouvées dans 96 % des TC graves et sont ainsi environ deux fois
plus fréquentes que chez l'adulte. A contrario, les hématomes intracrâniens sont observés deux fois
moins souvent que chez l'adulte, soit dans 6 % des cas.
C - faux : 45 % des enfants ayant un TC grave sont polytraumatisés.
D - vrai : en revanche, en cas de distension aiguë, la dure-mère et le crâne ostéofibreux offrent une
résistance comparable à celle d'un sac de cuir, avec une distensibilité quasi nulle.
E - vrai : le VIC total est plus petit chez le nouveau-né (335 ml) que chez l'adulte (1 300 ml), sa
capacité à compenser des variations de volume en est diminuée d'autant. L'index pression-volume est
au plus bas chez le nourrisson (inférieur à 8 au-dessous de 1 an), il augmente à 20 dès 2 ans et
plafonne à 26 chez l'adulte. Ces chiffres traduisent la faible compliance du cerveau du jeune enfant.
3/ Quelles sont les affirmations exactes ?
La réponse est : aucune
A - faux : la valeur moyenne de la PIC chez le nourrisson est de 3 mmHg (de 0 à 6 mmHg) jusqu'à
l'âge de 7 mois, puis elle augmente progressivement avec l'âge pour atteindre les valeurs adultes (de 10
à 18 mmHg) au début de l'adolescence.
B - faux : normalement le débit sanguin cérébral est autorégulé. Chez l'enfant, les limites
d'autorégulation sont déplacées vers la gauche, puisque sa pression artérielle normale est inférieure à
celle de l'adulte, et la plage d'autorégulation est moins large. Ces particularités rendent le maintien de
la PPC dans les limites physiologiques plus difficiles que chez l'adulte.
C - faux : la PPC dépend de l'âge ; elle est d'environ 25 mmHg chez le nouveau-né, de 40 mmHg
chez le petit enfant, et atteint les valeurs de l'adulte (de 70 à 90 mmHg) à l'adolescence.
D - faux : c'est l'inverse. Le DSC est le plus souvent élevé, au moins à la phase initiale, entraînant
une hyperhémie cérébrale, contrairement à l'adulte chez qui il existe habituellement une baisse assez
précoce du DSC (ischémie).
E - faux : la réactivité vasculaire cérébrale aux variations de PaO2 et de PaCO2 est modifiée avec
l'âge. Ainsi, chez l'enfant de moins de 3 mois, la vasodilatation hypoxique est intense, mais la
vasoconstriction hypocapnique est moins marquée que chez l'adulte et survient pour des PaCO2 très
basses. Au-delà de 3 mois, la réactivité cérébrovasculaire au CO2 est comparable à celle de l'adulte.
4/ Quelles sont les affirmations exactes ?
Les réponses sont : A, B, E
A - vrai : la violence du choc doit faire soupçonner d'emblée la possibilité d'une lésion grave. Le
GCS initial peut parfois être faussement rassurant, conduisant à sous-évaluer la gravité potentielle d'un
TC. Cette sous-évaluation de la gravité peut aboutir au syndrome « des patients qui parlent et qui
meurent ».
2
C - faux : il est préférable de mettre en place une stratégie d'imagerie basée sur la détection des
modifications de la surveillance clinique et paraclinique, et notamment sur des augmentations de PIC.
D - faux : le Doppler transcrânien est une méthode non invasive et facilement reproductible
d'évaluation de la circulation cérébrale utilisable chez l'enfant. Les altérations de l'aspect du signal et
des vélocités mesurées sur les grands axes vasculaires, en particulier les artères cérébrales moyennes,
reflètent assez fidèlement les altérations de DSC, de PPC et de PIC. L'intérêt pronostique du DTC à
l'admission d'un enfant traumatisé crânien a déjà été suggéré : une vélocité diastolique inférieure à
25 cm s–1 s'associe à un mauvais pronostic neurologique. L'existence d'un flux diastolique négatif ou
back flow est en faveur d'un arrêt de la perfusion cérébrale.
E - vrai : les principaux objectifs de la prise en charge préhospitalière consistent à rechercher et
traiter les détresses vitales immédiates : respiratoire, circulatoire et neurologique, ce qui contribue à
éviter l'apparition ou à traiter les ACSOS. Il faut en particulier lutter activement contre les deux
facteurs majeurs de pronostic défavorable que sont l'hypotension artérielle et l'hypoxémie (PaO2
inférieure à 60-65 mmHg ou SaO2 inférieure à 90 %), dont l'association multiplie par quatre le risque
de mortalité.
5/ Quelles sont les affirmations exactes ?
Les réponses sont : A, E
A - vrai : certains auteurs considèrent que ce seuil doit être adapté à l'âge : 20 mmHg pour les
enfants âgés de plus de 8 ans, 18 mmHg entre 1 et 8 ans, et 15 mmHg pour les moins de 1 an.
B - faux : les objectifs de PPC chez l'enfant restent débattus ; il est néanmoins admis qu'une PPC
inférieure à 40 mmHg est associée à une augmentation de la mortalité. Les recommandations sont
donc de maintenir une PPC entre 40 et 65 mmHg pour prévenir les risques d'ischémie secondaire.
Certains auteurs préfèrent prendre en compte l'âge pour définir la PPC optimale : 53 mmHg entre 2 et
6 ans, 63 mmHg entre 7 et 10 ans, et 66 mmHg au-delà de 11 ans.
C - faux : il ne semble pas influencer l'œdème cérébral et tous les colloïdes sont utilisables
D - faux : il existe une relation directe entre l'hyperglycémie et un mauvais pronostic après TC,
chez l'enfant comme chez l'adulte
E - vrai : en raison du risque d'acidose métabolique liée au syndrome de perfusion du propofol.
D'ailleurs, l'autorisation de mise sur le marché du propofol contre-indique son utilisation pour la
sédation prolongée de l'enfant de moins de 15 ans.
6/ Quelles sont les affirmations exactes ?
Les réponses sont : A, B, E
A - vrai : l'hypotension artérielle est l'un des facteurs de mauvais pronostic qu'il est essentiel de
prévenir
3
B - vrai : la majorité de ces convulsions post-traumatiques précoces surviennent dans les premières
24 heures suivant le traumatisme crânien. Les recommandations sont en faveur d'un traitement par
phénytoïne durant la première semaine.
D - faux : il n'existe désormais plus aucun doute sur l'absence d'indication de la corticothérapie au
cours des TC. Ils n'améliorent pas la survie et ils augmentent le risque d'infections.
E - vrai : son action est rapide, apparaissant en 2 à 15 minutes, et persiste durant 4 à 6 heures
7/ Quelle est l’affirmation exacte ?
La réponse est : E
A - faux : l'utilisation prophylactique des barbituriques n'est pas recommandée chez l'enfant.
C - faux : l'hyperventilation modérée (PaCO2 entre 30 et 35 mmHg) n'est recommandée qu'en cas
d'hypertension intracrânienne résistant aux mesures générales, au drainage du LCR et à l'osmothérapie.
En effet, la réduction de la PIC est obtenue au prix d'une baisse du débit sanguin cérébral avec un
risque d'ischémie, même si cliniquement la réduction de la PIC améliore la PPC. D'autre part, si
l'hyperventilation s'avère efficace les premières heures, l'effet de l'hypocapnie prophylactique sur le
DSC semble diminuer ensuite.
E - vrai : le SSH s'utilise en dose de charge de 2 à 4 ml kg–1, puis en administration continue de 0,1
à 1 ml kg–1 h–1.
4
Autoévaluation
Rhabdomyolyses traumatiques et non traumatiques
Questions
1/ Indiquer la ou les proposition(s) exacte(s).
A - en condition anaérobie, seule la glycolyse permet la production d'ATP
B - une production réduite en ATP perturbe l'homéostasie calcique
C - lors d'une ischémie cellulaire, les dommages tissulaires sont aggravés lors de la phase de
reperfusion
D - dans le syndrome des loges, une pression tissulaire supérieure à 10 mmHg compromet la
perfusion musculaire
E - l'hyperkaliémie augmente le risque de développer une rhabdomyolyse non traumatique
2/ Indiquer la ou les proposition(s) exacte(s).
A - le plus souvent, les rhabdomyolyses traumatiques surviennent dans un contexte associant une
diminution des apports (choc, hypotension, hypovolémie) et une augmentation de la pression des loges
musculaires (œdème traumatique, compression prolongée)
B - la position de lithotomie et le décubitus latéral prolongé sont des causes bien documentées de
rhabdomyolyse postopératoire
C - l'association d'une chirurgie longue (plus de 5 heures) avec posture favorisant les compressions
musculaires chez un obèse morbide (indice de masse corporelle supérieur à 40 kg/m2) doit faire
rechercher systématiquement une rhabdomyolyse postopératoire
D - les rhabdomyolyses toxiques représentent 20 % des rhabdomyolyses survenant chez les adultes
E - la toxicité des hypolipémiants a essentiellement été décrite avec les statines
3/ Indiquer la ou les proposition(s) exacte(s).
A - la toxicité des statines est indépendante de la dose
B - la fréquence des rhabdomyolyses chez les patients traités par statine serait de l'ordre de 92 pour
100 000 personnes par an
C - les cytopathies mitochondriales sont également à l’origine de rhabdomyolyses
D - dans les formes non traumatiques de rhabdomyolyse, le tableau clinique est le plus souvent
fruste
E - la myoglobine est normalement métabolisée par le rein
1
4/ Indiquer la ou les proposition(s) exacte(s).
A - lors d'une rhabdomyolyse, la coloration rouge-brun des urines s'observe pour des
concentrations urinaires de myoglobine supérieures à 10 mg.l–1
B - le pH urinaire basique entraîne une intensification de la couleur foncée des urines
C - les bandelettes urinaires à l'orthotoluidine permettent une détection de la myoglobinurie avec
des seuils de l'ordre de 100 mg.l–1
D - les pics de myoglobinurie sont souvent d'apparition retardée (j3 ou j4)
E - les CPK sont éliminées plus rapidement que la myoglobine
5/ Indiquer la ou les proposition(s) exacte(s).
A - la rhabdomyolyse est définie par une élévation des CPK de plus de 20 fois la normale
B - la sévérité de la rhabdomyolyse est bien corrélée à la valeur des CPK
C - au cours d'une rhabdomyolyse, l'hyperkaliémie n'apparaît qu'en présence d'une insuffisance
rénale
D - une hypoalbuminémie peut être observée lors d'une rhabdomyolyse
E - l'insuffisance rénale est la principale complication organique de la rhabdomyolyse
6/ Indiquer la ou les proposition(s) exacte(s).
A - l'œdème musculaire observé dans les rhabdomyolyses peut parfois entraîner la séquestration de
plus de 10 litres durant les 48 premières heures
B - l'expansion volémique doit débuter sur les lieux du traumatisme
C - le maintien du remplissage vasculaire se poursuit jusqu'à la disparition de la myoglobinurie
D - les bandelettes à l'orthotoluidine permettent de distinguer la myoglobine de l'hémoglobine
urinaire
E - l'utilisation du mannitol donne de meilleurs résultats sur la récupération de la fonction rénale
que l'expansion volémique seule
7/ Indiquer la ou les proposition(s) exacte(s).
A - lors d'une rhabdomyolyse, l'hyperkaliémie associée à l'hypocalcémie et l'hyperphosphatémie est
à haut risque d'entraîner une arythmie et un arrêt cardiaque
B - lors d'une rhabdomyolyse, l'hypocalcémie initiale doit être corrigée seulement si elle est
symptomatique
C - les techniques classiques de dialyse rénale semblent avoir des capacités limitées d'épuration de
la myoglobine
D - la demi-vie d'élimination de la myoglobine plasmatique est significativement différente chez
des patients sans insuffisance rénale et chez des insuffisants rénaux sous hémodiafiltration continue
2
E - l'hémofiltration à haut débit en utilisant des membranes hyperperméables semble être très
efficace pour épurer la myoglobine plasmatique
3
Autoévaluation
Rhabdomyolyses traumatiques et non traumatiques
Réponses
1/ Indiquer la ou les proposition(s) exacte(s).
Les réponses sont : A, B, C
B - vrai. Une production réduite d'ATP (ischémie) ou une consommation énergétique excessive
(effort prolongé) conduisent à une entrée calcique excessive vers le milieu intracellulaire avec atteinte
de la relaxation musculaire.
C - vrai. Il s'agit de lésions d'ischémie-reperfusion. La reperfusion s'accompagne d'une production
massive d'espèces radicalaires de l'oxygène et de leurs effets toxiques.
D - faux. La perfusion musculaire est compromise lorsque cette pression atteint 30 mmHg.
E - faux. C'est le déficit en potassium qui augmente le risque de développer une rhabdomyolyse.
2/ Indiquer la ou les proposition(s) exacte(s).
Les réponses sont : A, B, C
B - vrai. Ces positions peuvent participer à la compression musculaire et à l'apparition de lésions par
augmentation de la pression locale et par baisse du retour veineux. L'obésité semble être un facteur de
risque associé.
E - faux. Cette toxicité existe aussi pour les fibrates, avec comme pour les statines une toxicité
musculaire directe.
3/ Indiquer la ou les proposition(s) exacte(s).
Les réponses sont : C, D
A - faux. La toxicité des inhibiteurs de l'hydroxy-méthyl-glutaryl-coenzyme A réductase est
dépendante de la dose. Elle est potentialisée par l'association avec un autre hypolipémiant comme les
fibrates.
B - faux. La fréquence est de 3 pour 100 000 personnes par an.
C - vrai. Elles sont souvent déclenchées par un exercice, un stress physique ou une infection sur un
terrain génétiquement fragilisé.
E - faux. La myoglobine est normalement catabolisée par un métabolisme extrarénal encore mal
connu. Elle est filtrée librement par les glomérules rénaux si les concentrations plasmatiques sont
importantes.
4/ Indiquer la ou les proposition(s) exacte(s).
La réponse est : aucune
1
A - faux. La coloration rouge-brun des urines s'observe pour des concentrations urinaires de
myoglobine supérieures à 1 000 mg.l–1, correspondant à une lyse musculaire d'environ 200 g.
B - faux. Il s'agit d'un pH acide.
C - faux. Le seuil est de l'ordre de 10 mg.l–1, soit environ 100 fois plus sensible que le changement
de couleur des urines.
D - faux. Les pics de myoglobinurie sont d'apparition rapide, souvent maximaux au premier jour, et
peuvent donc passer inaperçus.
E - faux. Les CPK sont éliminées plus lentement. Leur pic de concentration plasmatique est plus
tardif (de 24 à 36 heures) et leur diminution normale d'environ 39 % par jour, sans élimination rénale.
La demi-vie plasmatique des CPK chez les patients ayant une rhabdomyolyse est de l'ordre de 42
heures.
5/ Indiquer la ou les proposition(s) exacte(s).
Les réponses sont : B, D, E
A - faux. La rhabdomyolyse est définie par une élévation des CPK de plus de cinq fois la normale.
B - vrai. La rhabdomyolyse est définie par une élévation des CPK supérieure ou égale à 1 000 UI.l–1.
Elle reste modérée jusqu'à 7 000 UI.l–1 et devient sévère si les CPK sont supérieures à 16 000 UI.l–1,
avec un risque important d'insuffisance rénale. Les taux plasmatiques de CPK peuvent atteindre plus
d'un million d'UI.l–1. La mortalité semble augmenter si le pic de CPK est supérieur à 75 000 UI.l–1.
C - faux. L'hyperkaliémie est principalement liée à la libération du contenu intracellulaire et peut
donc survenir de façon brutale même sans altération de la fonction rénale.
D - vrai. Une hypoalbuminémie est fréquente du fait de l'augmentation de la fuite capillaire dans les
tissus lésés.
E - vrai. Elle est multifactorielle et associe : une hypoperfusion rénale liée principalement à une
hypovolémie et responsable d'une insuffisance rénale fonctionnelle ; une hypoxie de la médullaire
rénale responsable d'une nécrose tubulaire aiguë ; une obstruction intraluminale des tubules rénaux par
des cristaux de myoglobine et d'acide urique ; une stase endoluminale liée à la diurèse faible et
favorisant la précipitation de la myoglobine ; une vasoconstriction rénale liée à la toxicité directe de la
myoglobine, du facteur activant les plaquettes et de l'endothéline ; une lyse des cellules tubulaires par
une toxicité directe de radicaux libres.
6/ Indiquer la ou les proposition(s) exacte(s).
Les réponses sont : A, B, C
A - vrai. C'est pourquoi le choc hypovolémique (avec l'apparition d'une défaillance multiviscérale)
est la première cause de mortalité dans les 4 jours suivant la rhabdomyolyse.
2
B - vrai. Chez les victimes de tremblements de terre, des volumes supérieurs à une dizaine de litres
par jour pendant 48 à 72 heures sont parfois nécessaires, au prix d'une rétention hydrosodée
conséquente.
7/ Indiquer la ou les proposition(s) exacte(s).
Les réponses sont : A, B, C, E
B - vrai. Il s’agit d’un allongement de l'intervalle QT à l'électrocardiogramme, de la survenue d’un
bloc auriculoventriculaire, d’une fibrillation ventriculaire, de convulsions, d’un spasme laryngé, de
crampes musculaires et de paresthésies distales.
E - vrai. La perte de protéines induite par cette technique (en particulier, perte d'albumine) est
toutefois majeure et doit faire discuter de l'intérêt même de cette méthode chez ces patients ayant une
fuite capillaire importante du fait des lésions musculaires.
3
Autoévaluation
Ventilation artificielle I : modes de ventilation mécanique.
Effets physiologiques et physiopathologiques
Questions
1/ Quelles sont les affirmations exactes ?
A - au cours de l’insufflation, pour les ventilateurs qui délivrent un volume ou un débit en un temps
donné, la pression générée dépend des propriétés d’élastance et de résistance du système respiratoire
B - au cours de l’insufflation, pour les ventilateurs qui délivrent une pression positive, le volume
délivré est dépendant des propriétés mécaniques du système respiratoire
C - les ventilateurs barométriques ont été les premiers créés car, techniquement, le contrôle de la
pression est plus facile à réaliser
D - il existe six variables de cyclage du début de l’inspiration sur un ventilateur
E - l’observation de trois variables au cours de la ventilation (la variable contrôlée et les deux
variables de cyclage de l’inspiration et de l’expiration), permet de classer l’ensemble des modes
ventilatoires utilisés en réanimation
2/ Quelles sont les affirmations exactes ?
A - les modes ventilatoires de type volumétrique incluent la ventilation en volume contrôlée (VVC
ou VC), la ventilation en volume assistée contrôlée (VAC), et la ventilation en volume assistée
contrôlée intermittente (VACI)
B - les modes ventilatoires de type barométrique incluent la ventilation en pression contrôlée
(VPC), la ventilation en pression assistée contrôlée (VPAC), la ventilation en aide inspiratoire (AI),
enfin la ventilation à deux niveaux de pression positive (BIPAP)
C - la diminution du travail ventilatoire peut résulter de la volonté d’augmenter le confort du
patient, d’améliorer les échanges gazeux ou la fonction circulatoire
D - la surveillance du bloc neuromusculaire et la conservation d’une réponse de deux stimulations
sur quatre au Train de quatre (TOF) permettent de diminuer l’incidence des complications attendues
en cas de curarisation
E - la correction d’une acidose ventilatoire est un objectif majeur au cours de la stratégie de
ventilation
1
3/ Concernant la pression alvéolaire (Palv.) moyenne :
A - la Palv. moyenne est responsable du recrutement alvéolaire et donc de la qualité de
l’oxygénation au cours du cycle ventilatoire
B - sa valeur est dépendante des pressions maxima et minima de ventilation qui gèrent l’amplitude
du cycle ventilatoire et donc l’élimination pulmonaire du dioxyde de carbone
C - l’importance des effets secondaires est indépendante de sa valeur
D - la Palv. est constituée de trois composantes : la pression nécessaire à la déformation élastique du
système ventilatoire, la pression motrice expiratoire, et la pression alvéolaire de fin d’expiration
E - la Palv. moyenne se mesure facilement
4/ Quelles sont les affirmations exactes ?
A - la pression maximale inspiratoire est indépendante de la résistance et de l’élastance du système
ventilatoire
B - le gradient pression maximale inspiratoire-pression plateau permet le calcul de l’élastance
pulmonaire totale
C - l’intérêt fondamental de la pression plateau est qu’elle est égale à la pression alvéolaire
D - la pression de fin d’expiration est égale à la pression alvéolaire si et uniquement si le débit est
nul en fin d’expiration
E - le choix de la durée et de la forme du débit inspiratoire en ventilation en mode volumétrique a
pour objectif de maintenir une pression constante durant la durée de l’inspiration
5/ Quelles sont les affirmations exactes ?
A - le rapport I/E inversé en ventilation contrôlée en mode volumétrique consiste à allonger le
temps expiratoire de façon à obtenir un temps expiratoire plus long que le temps inspiratoire
B - la ventilation en mode barométrique permet d’assurer une pression décroissante tout au long de
l’inspiration
C - le réglage d’une ventilation en mode barométrique est plus simple que celui d’une ventilation
en mode volumétrique
D - lors d’une ventilation en mode barométrique, pour un même rapport I/E, pression inspiratoire et
PEP, l’effet du réglage de la fréquence ventilatoire sur la ventilation minute est linéaire
E - lors d’une ventilation en mode barométrique, la seule modification du rapport I/E est suffisante
pour que la ventilation minute augmente de façon constante
6/ Quelles sont les affirmations exactes ?
A - la ventilation en aide inspiratoire (VAI) est caractérisée par une pression d’assistance variable
et proportionnelle à l’effort musculaire du sujet
2
B - il est bien établi qu’un sujet sain ou qu’un patient ventilé répond à une augmentation du débit
inspiré par une augmentation de fréquence ventilatoire
C - en ventilation assistée contrôlée intermittente (VACI), le patient peut ventiler spontanément
entre les cycles machines
D - la VACI par rapport à l’aide inspiratoire est associée à un sevrage du respirateur de plus courte
durée
E - en aide inspiratoire, la valeur initiale de l’aide sera plus importante lors d’une décompensation
de BPCO que lors d’une décompensation ventilatoire postopératoire d’un sujet à poumons sains
7/ Quelles sont les affirmations exactes ?
A - la BIPAP est une modalité d’aide inspiratoire
B - l’indication de la ventilation spontanée avec une pression expiratoire positive (VS - PEP) est
essentiellement l’apnée du sommeil
C - la NAVA est un mode ventilatoire qui asservit, au cours du cycle, le niveau d’assistance en
pression à l’activité électromyographique diaphragmatique (EMG diaphrag.)
D - l’augmentation de la fréquence ventilatoire consécutive à une augmentation de débit
inspiratoire est probablement médiée par des récepteurs localisés dans la muqueuse des voies
aériennes ou de la paroi thoracique
E - l’augmentation de l’assistance ventilatoire exerce un effet inverse sur la commande ventilatoire
8/ Quelles sont les affirmations exactes ?
A - le premier effet de la mise en œuvre d’une ventilation mécanique est une diminution de
l’inhomogénéité des rapports ventilation-perfusion
B - le volume a un rôle déterminant dans la genèse des lésions pulmonaires dues à la ventilation
artificielle
C - à ce jour, seule la prévention de la surdistension a montré son efficacité dans la réduction des
lésions induites par la ventilation mécanique
D - en ventilation mécanique, l’allègement ou la suppression du travail ventilatoire musculaire
serait à l’origine d’une dysfonction de ces muscles et notamment du diaphragme
E - le volume pulmonaire est le principal déterminant des résistances vasculaires pulmonaires et
donc de la postcharge ventriculaire droite
9/ Quelles sont les affirmations exactes ?
A - la prise en charge ventilatoire de patients ayant une hypertension artérielle pulmonaire doit
tenir compte des possibilités de décompensation ventriculaire droite induite par l’augmentation de
postcharge supplémentaire liée à la ventilation en pression positive
3
B - l’augmentation de la pression intrathoracique induite par la ventilation contrôlée a un effet
délétère chez les patients en situation d’insuffisance cardiaque gauche
C - en ventilation contrôlée, le facteur principal des fluctuations cycliques de la pression artérielle
est la diminution du retour veineux enregistrée lors de l’inspiration
D - l’amplitude des fluctuations de pression artérielle au cours de la ventilation mécanique est
indépendante de la volémie
E - la circulation cérébrale n’est pas susceptible d’être modifiée par la ventilation mécanique
10/ Quelles sont les affirmations exactes ?
A - la pression intrathoracique peut être transmise au compartiment cérébral par l’intermédiaire du
système vasculaire veineux. La position semi-assise atténue la transmission de pression
intrathoracique vers le cerveau
B - la variation du débit sanguin hépatique est indépendante de la variation du débit cardiaque
induite par la ventilation mécanique
C - une hypercapnie peut réduire le flux sanguin rénal
D - la majorité des patients souffrant de syndrome de détresse respiratoire aiguë a des lésions
uniformément réparties au sein du parenchyme pulmonaire
E - lors du syndrome de détresse respiratoire aiguë (SDRA), la radiographie pulmonaire est le
meilleur examen pour documenter une variation de volume pulmonaire ou de densité pulmonaire
4
Autoévaluation
Ventilation artificielle I : modes de ventilation mécanique.
Effets physiologiques et physiopathologiques
Réponses
1/ Quelles sont les affirmations exactes ?
Les réponses sont : A, B, E
C - faux : le contrôle du volume étant plus facile à réaliser, ce sont donc ces ventilateurs qui ont été
mis au point initialement. Les appareils appelés « relaxateurs de pression » ont suivi, mais ce n’est que
lorsque les capacités techniques des ventilateurs ont inclus des capteurs de qualité et des processus de
régulation que les ventilateurs barométriques proprement dits ont vu le jour.
D - faux : il existe quatre variables de cyclage : le temps, la pression, le débit et le volume.
2/ Quelles sont les affirmations exactes ?
Les réponses sont : A, B, C, D
B - vrai : ce sont les modes de ventilation de loin les plus utilisés.
C - vrai : ces objectifs peuvent être rendus nécessaires en cas de choc circulatoire, d’œdème
pulmonaire cardiogénique, d’épuisement au cours de la décompensation d’une bronchopneumopathie
chronique obstructive (BPCO), ou à la phase initiale d’un syndrome de détresse respiratoire aiguë.
E - faux : l’acidose hypercapnique aurait un rôle protecteur vis-à-vis des lésions induites par la
ventilation artificielle d’un poumon lésé.
3/ Concernant la pression alvéolaire (Palv.) moyenne :
Les réponses sont : A, B, D
E - faux : la Palv. moyenne est habituellement estimée à partir de la pression moyenne enregistrée à
la bouche du patient (Paw. moyenne).
4/ Quelles sont les affirmations exactes ?
Les réponses sont : C, D
A - faux : la pression maximale inspiratoire représente la somme de la pression générée pour
vaincre le travail élastique et résistif. Elle est donc dépendante de la résistance et de l’élastance du
système ventilatoire, et du niveau du départ de pression ou de PEP externe.
B - faux : le gradient pression maximale-pression plateau permet le calcul de la résistance
inspiratoire totale.
1
C - vrai : elle correspond à la pression assurant la déformation élastique du système ventilatoire.
Elle est potentiellement à l’origine du barotraumatisme et représente la valeur clé de la prévention du
traumatisme de la ventilation.
D - vrai : dans le cas contraire, il existe un gradient entre la pression alvéolaire et la pression de fin
d’expiration, définissant la pression positive intrinsèque.
E - faux : le choix de la durée et de la forme de débit inspiratoire a un double objectif théorique :
assurer une meilleure répartition de la ventilation, et une meilleure adéquation entre la demande
inspiratoire du patient et le débit instantané délivré par le ventilateur.
5/ Quelles sont les affirmations exactes ?
Toutes les réponses sont fausses
A - faux : c’est l’inverse : le rapport I/E inversé consiste à obtenir un temps inspiratoire plus long
que le temps expiratoire et a pour but théorique d’allonger le temps d’équilibration entre les zones à
constantes de temps inégales, et ainsi d’améliorer la répartition de la ventilation.
B - faux : ce mode assure une pression constante (selon une valeur prédéfinie) pendant la durée de
l’inspiration, avec comme conséquence une décélération du débit inspiratoire.
C - faux : c’est l’inverse. Les quatre paramètres à régler, à savoir la pression inspiratoire, la
fréquence ventilatoire, la PEP et le rapport I/E, interagissent et rendent la prédiction de la ventilation
minute difficile.
E - faux : l’évolution de la ventilation minute est biphasique : elle augmente dans un premier temps
grâce à l’élévation du volume courant, elle diminue ensuite secondairement à la baisse de ce volume
due à la constitution d’une PEP intrinsèque et à la diminution induite de la pression motrice.
6/ Quelles sont les affirmations exactes ?
Les réponses sont : B, C, E
A - faux : la ventilation en aide inspiratoire (VAI) est caractérisée par une pression d’assistance
constante quelle que soit la pression musculaire développée par le patient.
D - faux : c’est l’inverse.
7/ Quelles sont les affirmations exactes ?
Les réponses sont : C, D, E
A - faux : il ne faut pas confondre l’acronyme BIPAP (biphasic positive airway pressure) avec la
BiPAP qui est une modalité d’aide inspiratoire dénommée ainsi par un industriel. La BIPAP est un
mode ventilatoire à deux niveaux de PEP avec des temps expiratoires plus longs. Ce mode est surtout
exploité pour sa possibilité de ventilation spontanée pendant la période de pression haute et de
pression basse.
2
B - faux : en plus de l’apnée du sommeil, la VS-PEP a trois indications majeures qui sont : 1) la
nécessité d’un recrutement alvéolaire chez un patient pouvant assurer seul le coût énergétique de sa
ventilation, comme au début d’un SDRA peu évolutif ; 2) la volonté de diminuer le surtravail dû au
déclenchement inspiratoire chez un patient ayant une PEPi ; 3) enfin le traitement initial d’un œdème
pulmonaire cardiogénique.
C - vrai : la « neurally-adjusted ventilatory assist » (NAVA) est un mode ventilatoire qui asservit,
au cours du cycle, le niveau d’assistance en pression à l’EMGdiaphrag. recueilli par une électrode
œsophagienne. L’avantage théorique de cette ventilation est le synchronisme entre l’activité
musculaire et l’assistance machine, aussi bien en début qu’en fin de cycle ;
E - vrai : l’augmentation de l’assistance ventilatoire exerce un effet inverse sur la commande
ventilatoire.
E - vrai : une augmentation du niveau d’aide inspiratoire est suivie sur les quatre à cinq cycles
consécutifs d’une diminution de la pression musculaire générée au cours du cycle, de l’activité
EMGdiaphrag., le volume courant et la fréquence ventilatoire restant constants. Le mécanisme de cette
régulation emprunte les voies chémoréflexes et mécanoréflexes.
8/ Quelles sont les affirmations exactes ?
Les réponses sont : C, D, E
A - faux : le premier effet de la mise en œuvre d’une ventilation mécanique est de façon paradoxale
une augmentation de l’inhomogénéité des rapports ventilation-perfusion. Trois mécanismes essentiels,
plus ou moins intriqués, concourent à son installation : 1) la modification des volumes pulmonaires et
de leur répartition chez le sujet allongé ; 2) l’augmentation de l’inhomogénéité de répartition de
ventilation entre zone déclive ou non ; 3) enfin, l’installation rapide de zones d’atélectasies
pulmonaires.
B - faux : il s’agit de la pression.
9/ Quelles sont les affirmations exactes ?
Les réponses sont : A, C
B - faux : c’est l’inverse. Ces patients sont susceptibles de bénéficier d’une augmentation de
pression intrathoracique en raison d’une diminution du retour veineux et de la diminution de la
postcharge ventriculaire gauche.
C - vrai : cette diminution de précharge ventriculaire droite induit une diminution du volume
d’éjection systolique ventriculaire droit qui est suivie trois à quatre cycles après d’une diminution du
remplissage ventriculaire gauche. Ainsi, au moment de l’expiration, le volume d’éjection ventriculaire
gauche est diminué. Trois facteurs additionnels contribuent à ces fluctuations : la postcharge
ventriculaire droite augmente à l’inspiration en raison de l’augmentation du volume pulmonaire,
3
contribuant à amplifier la diminution de débit droit à l’inspiration ; cette même inspiration provoque
dans les régions pulmonaires en zone III de West une chasse du sang des vaisseaux capillaires
pulmonaires vers les cavités gauches, participant à l’augmentation inspiratoire de la précharge
ventriculaire gauche. Enfin, la postcharge ventriculaire gauche diminue à l’inspiration en raison de
l’augmentation de la pression extracardiaque.
E - faux : la circulation cérébrale est susceptible d’être modifiée par au moins trois mécanismes :
l’augmentation de la pression intrathoracique, les modifications de débit systémique altérant la
pression artérielle moyenne et donc la pression de perfusion cérébrale, enfin les variations attendues
de gazométrie artérielle et notamment de la PaCO2. Ces facteurs sont surtout à prendre en
considération chez les patients en œdème cérébral, chez qui l’utilisation d’une PEP est indiquée.
10/ Quelles sont les affirmations exactes ?
Les réponses sont : A, C
C - vrai : l’hypercapnie diminue le débit sanguin rénal par une vasoconstriction directe et par une
stimulation du système sympathique.
D - faux : la majorité de ces patients a une atteinte focale. L’aération est relativement conservée
dans les lobes supérieurs, sa perte prédominant dans les lobes inférieurs.
4
Autoévaluation
Ventilation artificielle II : stratégies ventilatoires et logistiques
Questions
1/ Quelles sont les affirmations exactes ?
A - l’amélioration gazométrique au cours d’une épreuve de PEP est un excellent moyen de
documenter le potentiel de recrutement de cette PEP
B - il est établi que la mise en décubitus ventral améliore les échanges gazeux chez la majorité des
patients en SDRA
C - chez les patients qui restent sévèrement hypoxémiques malgré une stratégie ventilatoire bien
conduite, une redistribution du débit sanguin pulmonaire des zones peu ou pas ventilées vers celles qui
sont mieux aérées peut améliorer les échanges gazeux
D - le profil ventilatoire des patients obstructifs en décompensation (fréquence respiratoire rapide
et petit volume courant) est la conséquence directe de la nécessité pour ces patients de diminuer le
travail élastique et résistif
E - le shunt intrapulmonaire est important au cours de la décompensation de la bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO)
2/ Dans la prise en charge initiale d’une BPCO :
A - la normocapnie est l’objectif prioritaire
B - le réglage de la ventilation minute se fait sur la mesure du pH
C - la fréquence ventilatoire doit être choisie de façon à laisser suffisamment de temps pour la
vidange expiratoire
D - le réglage de la PEP externe est fondamental au stade initial de la ventilation contrôlée
E - la mise en place d’une ventilation mécanique est souvent suivie d’une hypertension dont le
mécanisme est plurifactoriel
3/ Dans l’asthme aigu grave :
A - la ventilation mécanique est une thérapeutique de dernière ligne, mise en œuvre après échec du
traitement médical
B - l’objectif du réglage des paramètres de ventilation n’est pas gazométrique, mais mécanique
C - l’utilisation d’une PEP externe à la phase initiale de la ventilation mécanique est utile
D - le choix du mode ventilatoire le plus adapté est le mode barométrique
E - l’addition d’hélium au gaz inhalé a pour objectif de diminuer la résistance au débit turbulent
1
4/ Quelles sont les affirmations exactes ?
A - une hyperventilation agressive peut être délétère chez le traumatisé crânien
B - dans les fistules bronchopleurales sous ventilation mécanique conventionnelle, l’introduction
précoce d’une ventilation spontanée est le meilleur moyen d’abaisser les pressions de ventilation
C - les éléments d’évaluation de la tolérance à la ventilation non invasive (VNI) sont
essentiellement cliniques
D - un débit inspiratoire insuffisant par rapport à la demande du patient peut être une source de
désynchronisation patient-ventilateur
E - la résistance à l’expiration est augmentée de façon cliniquement significative par l’introduction
d’un nez artificiel
2
Autoévaluation
Ventilation artificielle II : stratégies ventilatoires et logistiques
Réponses
1/ Quelles sont les affirmations exactes ?
Les réponses sont : A, B, C, D
A - vrai : les facteurs confondants sont peu nombreux, essentiellement la diminution du débit
cardiaque et l’amélioration gazométrique par la réduction du shunt intrapulmonaire qui peut lui être
associée, par dérecrutement de zones à bas rapport ventilation-perfusion.
B - vrai : le traitement postural est une alternative intéressante chez les patients nécessitant des
pressions intrathoraciques élevées pour assurer un recrutement alvéolaire. Les mécanismes n’en sont
pas clairement démontrés. Cette amélioration serait principalement secondaire à une homogénéisation
des rapports ventilation-perfusion au sein du poumon agressé.
C - vrai : cet effet est obtenu par l’inhalation de monoxyde d’azote à faible concentration (5 ppm)
et peut être renforcé par l’almitrine (4 µg/kg/min). Cet effet est cependant inconstant, puisque certains
patients ne sont pas répondeurs, il est transitoire, car il ne dure que 48 heures environ, et enfin il ne
modifie pas le devenir des patients.
2/ Dans la prise en charge initiale d’une BPCO :
Les réponses sont : B, C
A - faux : l’objectif de PaCO2 est en général élevé puisque ces patients disposent d’un haut niveau
d’ions bicarbonates.
B - vrai : de façon à éviter l’acidémie.
C - vrai : en pratique, la fréquence optimale est aux environs de 15-20 cycles/min, avec un rapport
TI/TE de l’ordre du tiers ou moindre. Pour éviter la constitution d’une PEP intrinsèque élevée avec des
conséquences circulatoires délétères, il peut être nécessaire pour obtenir une telle fréquence d’utiliser
une sédation. Cette situation est observée chez les patients à résistance expiratoire élevée et à
fréquence respiratoire spontanée rapide.
D - le réglage de la PEP externe est fondamental au stade initial de la ventilation contrôlée.
E - faux : la correction de l’hypercapnie et l’augmentation de la pression moyenne intrathoracique
sont deux facteurs majeurs d’hypotension, dont la prévention passe par le choix des paramètres de
réglage.
3/ Dans l’asthme aigu grave :
Les réponses sont : A, B, E
1
A - vrai : la décision de ventilation mécanique est surtout fondée sur un jugement clinique de
fatigue progressant vers l’épuisement d’un patient en asthme aigu grave avec altération de l’état de
conscience. L’hypoxie ou l’hypercapnie ne sont pas des arguments de décision d’intubation, ces
altérations pouvant être traitées par l’administration d’oxygène ou une ventilation non invasive.
B - vrai : il s’agit d’éviter l’induction d’une pression intrathoracique élevée et l’augmentation de
l’hyperinflation qui est déjà à un niveau très haut. Le principe général est de laisser un temps
expiratoire long, aux environs de 4 secondes, au prix d’une hypoventilation initiale.
C - faux : l’utilisation d’une PEP externe à cette phase initiale est inutile car la limitation du débit
aérien dans l’asthme aigu grave est proximale et non due au collapsus des petites voies aériennes
comme dans la maladie obstructive chronique. Une PEP externe a donc toute chance d’être transmise
aux alvéoles et d’aggraver l’hyperinflation. En revanche, dès que le patient reprend une activité
ventilatoire spontanée, l’instauration d’une PEP externe a pour rôle de faciliter le déclenchement
inspiratoire.
D - faux : le choix se porte vers le mode volumétrique. En effet, en mode barométrique, deux
facteurs pourraient contribuer à l’instabilité du volume délivré : les variations de résistance inspiratoire
et la constitution d’une PEPi diminuant la pression motrice.
E - vrai : utilisé préférentiellement chez le sujet non ventilé, un usage peut en être fait en
ventilation mécanique à condition de corriger les débits délivrés par le ventilateur. L’avantage reste
cependant modeste dans les quelques études réalisées, permettant une diminution plus rapide de la
FiO2 administrée.
4/ Quelles sont les affirmations exactes ?
Les réponses sont : A, B, C, D
A - vrai : néanmoins, une hyperventilation modérée maintenant la PaCO2 entre 30 et 35 mmHg fait
partie de l’arsenal thérapeutique de l’hypertension intracrânienne.
C - vrai : il s’agit de l’appréciation du confort du patient, de la modification du profil ventilatoire
(diminution de la fréquence ventilatoire, diminution de la mise en jeu des muscles accessoires), de la
surveillance de la SpO2, de la PaCO2 et du pH.
D - vrai : en mode volumétrique, le travail supplémentaire imposé peut être considérable, mais la
détection en est relativement aisée par la simple observation de la courbe de pression. En mode
barométrique, l’adéquation est plus facilement obtenue, sauf en cas de demande très importante du
patient, dépassant la vitesse de montée en pression.
E - faux : la résistance expiratoire n’est pas modifiée de façon significative par l’introduction d’un
nez artificiel. Chez les patients ayant une limitation du débit aérien, on observe même une diminution
de la PEP intrinsèque, probablement par levée partielle du collapsus bronchiolaire expiratoire
provoqué par l’addition de la PEP externe.
2
Autoévaluation
Pneumonies communautaires graves de l'adulte
Questions
1/ Indiquer la ou les réponse(s) juste(s)
A - le pneumocoque reste la bactérie prédominante au cours des pneumopathies aiguës
communautaires (PAC)
B - au moment du diagnostic de PAC, le germe pathogène responsable est méconnu dans près de
50 % des cas
C - l'antibiothérapie a considérablement réduit la mortalité précoce des PAC
D - les patients vivant en maison de retraite présentent essentiellement des infections de type
communautaire
E - une pathologie pulmonaire sous-jacente (bronchite chronique, dilatation des bronches) expose
plus volontiers les patients à une colonisation par Pseudomonas aeruginosa
2/ Indiquer la ou les réponse(s) juste(s)
A - au cours des PAC, l'expectoration peut être absente
B - la radiographie pulmonaire est fondamentale pour affirmer une pneumonie
C - dans les formes sévères de PAC, les modifications radiologiques sont souvent spécifiques d'un
agent pathogène donné
D - au cours des PAC, il peut être observé une discordance entre une symptomatologie clinique
bruyante et l'absence d'image radiologique
E - le score Pneumonia Severity Index (PSI) est un score prédictif de mortalité à 24 heures des
PAC
3/ Indiquer la ou les réponse(s) juste(s)
A - le score PSI est établi en calculant la somme des points attribués à 19 variables
B - le score CURB-65 proposé par la British Thoracic Society est un score prédictif de mortalité
établi à partir de six éléments relevés à l'admission du patient à l'hôpital
C - dans les PAC dues au pneumocoque, la résistance à la pénicilline est responsable d'une
surmortalité
D - chez les patients âgés de 20 à 40 ans, le délai de prescription d'antibiotiques par rapport à
l'admission est considéré comme un facteur de risque
E - la mortalité globale des PAC est de 17 %
4/ Indiquer la ou les réponse(s) juste(s)
A - les critères retenus par l'American Thoracic Society permettent au clinicien d'analyser de façon
simple la gravité d'une PAC
B - les scores de gravité, tels que le PSI ou le CURB-65, permettent de poser l'indication d'une
hospitalisation en secteur de réanimation
C - l'identification du pathogène avant toute antibiothérapie est recommandée
D - au cours des PAC, l'agent pathogène n'est isolé que dans 25 % des cas
E - les
prélèvements
bronchiques
distaux
effectués
lors
d'une
fibroscopie
(lavage
bronchoalvéolaire, cathéter distal protégé, brosse, …) ont été peu évalués dans le cadre spécifique des
PAC
5/ Indiquer la ou les réponse(s) juste(s)
A - au cours des PAC, les hémocultures sont positives dans 50 à 70 % des cas
B - les agglutinines froides supérieures à 1:64 sont en faveur d'une PAC à Mycoplasma
pneumoniae
C - les antigènes urinaires pneumococciques ont amélioré la documentation des PAC dues au
pneumocoque
D - dans les études épidémiologiques, les micro-organismes intracellulaires sont retrouvés
préférentiellement dans les PAC
E - l'incidence des PAC chez les patients vivant dans des centres de long séjour ou dans des
maisons de retraite est plus élevée que dans la population générale
6/ Indiquer la ou les réponse(s) juste(s)
A - chez les patients infectés par le virus de l’immunodéficience humaine (VIH), les bactéries à
Gram négatif sont responsables de la plupart des PAC
B - en France, la résistance globale à la pénicilline est en constante diminution
C - la résistance aux macrolides reste stable
D - la prise de β-lactamines dans les 3 mois précédents est un facteur de risque d'acquisition de
pneumocoque résistant au cours des PAC bactériémiques
E - pour Staphylococcus aureus, la résistance à la méticilline au cours d'une PAC est fréquente
7/ Indiquer la ou les réponse(s) juste(s)
A - des souches de Staphylococcus aureus résistantes à la méticilline (SARM) réellement
« communautaires » ont été isolées au cours des PAC
B - après une injection unique, la concentration en β-lactamines dans le film alvéolaire est de 50 à
60 % de la concentration sérique
C - les fluoroquinolones ne diffusent que dans la muqueuse bronchique
D - l'efficacité du traitement probabiliste doit être évaluée au 7e jour
E - au cours des PAC sévères, l'objectif principal, quel que soit le choix de l'association
probabiliste, est d'obtenir toujours une efficacité sur le pneumocoque, quelle que soit sa sensibilité
Autoévaluation
Pneumonies communautaires graves de l'adulte
Réponses
1/
A - La réponse est : vrai
B - La réponse est : vrai
C - La réponse est : faux. Cette mortalité reste élevée de 20 à 50 %
D - La réponse est : faux. Les patients vivant en maison de retraite représentent un groupe
particulier par la classe d'âge, la fréquence des pathologies sous-jacentes, la pression de sélection
exercée par les traitements antibiotiques, une épidémiologie différente, des risques d'épidémie, ce qui
rend difficile la distinction entre « communauté » et hôpital, d'autant que la circulation de ces patients
entre ces structures et les hôpitaux est importante.
E - La réponse est : vrai
2/
A - La réponse est : vrai. Ceci limite l'exploration microbiologique.
B - La réponse est : vrai. Le plus souvent, il sera observé la présence d'une opacité
parenchymateuse alvéolaire avec bronchogramme aérien prenant un aspect systématisé lobaire ou
d'opacités alvéolaires multiples. Mais d'autres aspects sont décrits : pseudotumoral, images
interstitielles.
C - La réponse est : faux
D - La réponse est : vrai
E - La réponse est : faux. Ce score est prédictif de mortalité à 30 jours des PAC chez les patients
hospitalisés.
3/
A - La réponse est : vrai
B - La réponse est : vrai. Ces six éléments sont : confusion mentale, urée sanguine supérieure à 7
mmol l-1, fréquence respiratoire supérieure ou égale à 30 c min-1, pression artérielle systolique
inférieure à 30 mmHg ou diastolique inférieure ou égale à 60 mmHg, âge supérieur ou égal à 65 ans.
Chaque élément forme l'acronyme du score.
C - La réponse est : faux
D - La réponse est : faux. En revanche, ceci a été démontré chez les patients âgés de plus de 65 ans.
E - La réponse est : faux. La mortalité globale des PAC est de 5 %.
4/
A - La réponse est : vrai. L'existence d'un des signes suivants : fréquence respiratoire supérieure à
30 cycles/min-1, hypoxémie (PaO2/FiO2 < 250), images bilatérales ou multilobaires, état de choc,
oligurie ou insuffisance rénale, impose d'envisager une admission en réanimation.
B - La réponse est : faux
C - La réponse est : vrai. Plusieurs raisons justifient cette démarche : affirmer la nature infectieuse
de la PAC, permettre une adéquation de l'antibiothérapie à la bactérie isolée, limiter l'utilisation
prolongée de molécules à spectre large afin de maîtriser l'apparition de résistances, les surcoûts et les
effets indésirables.
D - La réponse est : faux. L'agent responsable n'est isolé que dans 50 % des cas environ.
E - La réponse est : vrai. L'interprétation de ces cultures quantitatives est en général issue d'études
effectuées au cours des pneumopathies acquises au cours de la ventilation mécanique.
5/
A - La réponse est : faux. Un germe est retrouvé dans les hémocultures dans 7 à 27 % des cas,
surtout pour le pneumocoque.
B - La réponse est : vrai
C - La réponse est : vrai
D - La réponse est : faux. La répartition des micro-organismes est dominée par Streptococcus
pneumoniae puis Haemophilus influenzae et enfin les micro-organismes intracellulaires.
E - La réponse est : vrai
6/
A - La réponse est : faux
B - La réponse est : faux. La résistance globale à la pénicilline est en constante augmentation,
passant de 3,8 % en 1987 à 53 % en 2002. L'apparition de ces résistances pose le problème du bon
usage des antibiotiques.
C - La réponse est : faux. La résistance aux macrolides est en constante augmentation.
D - La réponse est : vrai
E - La réponse est : faux. La résistance de Staphylococcus aureus à la méticilline au cours d'une
PAC est exceptionnelle.
7/
A - La réponse est : vrai
B - La réponse est : faux. La concentration en β-lactamines dans le film alvéolaire est de 10 à 20 %
de la concentration sérique.
C - La réponse est : faux. Les fuoroquinolones diffusent en intracellulaire, dans le film alvéolaire et
la muqueuse bronchique.
D - La réponse est : faux. Elle est évaluée au 3e jour.
E - La réponse est : vrai. Les traitements antibiotiques probabilistes au cours des PAC sévères ont
deux cibles majeures : le pneumocoque et les bactéries intracellulaires.
Autoévaluation
Nouveaux traitements du sepsis sévère
Questions
1/ Indiquer vrai ou faux :
A - le « sepsis sévère », ou sepsis grave, est défini comme une dysfonction ou une hypoperfusion
d'un organe induite par une infection
B - le « choc septique » est défini par une hypoperfusion artérielle, réfractaire au remplissage,
associée à une dysfonction ou une hypoperfusion d'organes
C - la mortalité du sepsis sévère est supérieure à celle du choc septique
D - la saturation veineuse centrale en oxygène (SvcO2) donne un reflet global de l'adéquation entre
apport et besoins en oxygène
E - une valeur de SvcO2 inférieure à 70 % est associée à une anaérobiose tissulaire globale
2/ Indiquer vrai ou faux :
A - la seule optimisation hémodynamique ne permet pas d'améliorer la survie des patients
présentant un sepsis sévère
B - au cours du sepsis, le traitement antibiotique doit être débuté après avoir réalisé des
prélèvements guidés par la clinique et comprenant au moins deux hémocultures
C - au cours du sepsis, la durée du traitement antibiotique, lorsqu'il est adapté, est en général de 15
à 21 jours
D - au cours du sepsis sévère, il existe une hétérogénéité locorégionale du tonus vasculaire au
bénéfice du territoire splanchnique
E - la noradrénaline augmente la pression artérielle moyenne (PAM) et le débit cardiaque,
essentiellement par augmentation du volume d'éjection systolique et de la fréquence cardiaque
3/ Indiquer vrai ou faux :
A - l'adrénaline est la catécholamine recommandée en première intention dans le sepsis grave
B - l'adrénaline est la seule catécholamine qui diminue la pression artérielle pulmonaire d'occlusion
C - la vasopressine, outre son effet vasoconstricteur direct sur le muscle lisse, possède un effet
inotrope positif
D - la vasopressine est particulièrement indiquée en présence d'une dysfonction myocardique
E - il existe une synergie d'action entre les corticoïdes et les amines vasoconstrictrices
1
4/ Indiquer vrai ou faux :
A - lorsque l'on utilise des corticoïdes dans le sepsis sévère, la dose actuellement recommandée
d'hémisuccinate d'hydrocortisone est de 50 mg toutes les 6 heures
B -l'utilisation de la protéine C activée humaine recombinée (rhAPC) a permis de diminuer la
mortalité du sepsis sévère
C - l'utilisation d'héparine à dose préventive contre-indique l'utilisation de la rhAPC
D - l'utilisation de référentiels de prise en charge thérapeutique du patient de réanimation a permis
de réduire la mortalité dans cette population
E - au cours du sepsis sévère, il est recommandé de maintenir la glycémie en dessous de
8,3 mmol l–1
2
Autoévaluation
Nouveaux traitements du sepsis sévère
Réponses
1/ Indiquer vrai ou faux :
A - vrai
B - vrai
C - faux
D - vrai
E - faux : c'est une valeur de SvcO2 inférieure à 40 % qui est associée à une anaérobiose tissulaire
globale ; une valeur comprise entre 40 et 70 % laisse envisager des foyers d’anaérobiose tissulaire
(hétérogénéité de la perfusion tissulaire aggravée au cours du sepsis sévère) et nécessite une
optimisatin de la balance apports-demande en O2.
2/ Indiquer vrai ou faux :
A - faux : la seule optimisation hémodynamique précoce (< 6 heures et fondée sur la correction de
la ScvO2) permet une réduction de la mortalité de 16 %.
B - vrai
C - faux : sa durée est d'environ 7 à 10 jours, guidée par l'évolution clinique.
D - faux : au détriment du territoire splanchnique.
E - faux : la noradrénaline augmente la PAM par un effet vasoconstricteur avec une faible
répercussion sur la fréquence cardiaque et une moindre augmentation du volume d'éjection systolique
par comparaison avec la dopamine.
3/ Indiquer vrai ou faux :
A -faux : l'adrénaline n'est pas recommandée en première intention car elle accroît la demande en
oxygène, aggrave l'hyperlactatémie et compromet le débit sanguin splanchnique.
B - faux : actuellement, seule la dobutamine diminue la pression artérielle pulmonaire d'occlusion.
C - faux
D - faux : c'est l'inverse.
E - vrai : les corticoïdes potentialisent les effets hémodynamiques des catécholamines. Il a été
montré expérimentalement que les corticostéroïdes augmentaient le nombre d'adrénorécepteurs α et β,
et restauraient leur sensibilité aux catécholamines.
1
4/ Indiquer vrai ou faux :
A - vrai : la durée du traitement est de 5 jours ou plus.
B - vrai
C - faux
D - vrai
E - vrai
2
Autoévalulation
Pneumopathies nosocomiales acquises sous ventilation mécanique
Questions
1/ Quelles sont les affirmations exactes ?
A - les pneumopathies sont la première cause d’infections nosocomiales en réanimation
B - la mortalité des pneumopathies nosocomiales est supérieure à 60 %
C - la prévention des pneumopathies nosocomiales acquises sous ventilation mécanique (PNAVM)
par la décontamination digestive sélective permet de réduire la mortalité chez les patients de
réanimation
D - la survenue d’une PNAVM au cours de l’évolution d’un syndrome de détresse respiratoire de
l’adulte (SDRA) augmente la mortalité
E - chez des patients polytraumatisés avec traumatisme crânien, ou ayant présenté un accident
vasculaire cérébral, la survenue d’une PNAVM semble aggraver le pronostic
2/ Quelles sont les affirmations exactes ?
A - la survenue d’une PNAVM apparaît comme un facteur indépendant de surmortalité en
réanimation
B - la distribution des germes responsables de PNAVM est nettement influencée par le délai
d’apparition de la pneumopathie
C - les bactéries anaérobies sont souvent des copathogènes dans les PNAVM précoces
D - la colonisation oropharyngée semble être impliquée de façon prépondérante dans la
colonisation trachéobronchique et dans la genèse d’une PNAVM
E - la flore buccale comporte environ 20 espèces de bactéries comprenant essentiellement des
anaérobies
3/ Quelles sont les affirmations exactes ?
A - une prolifération bactérienne existe dans l’estomac des patients de réanimation
B - l’arbre trachéobronchique est contaminé à partir de l’estomac même en présence d’une sonde
d’intubation avec ballonnet gonflé
C - le recours à une alimentation entérale dès les premières heures de ventilation mécanique
diminue la colonisation gastrique
D - plusieurs travaux ont mis en évidence une colonisation trachéale première à l’origine des
PNAVM
E - une origine exogène est la première cause de contamination trachéobronchique
1
4/ Quelles sont les affirmations exactes ?
A - la contamination exogène, à partir des éléments du respirateur, est le plus souvent à l’origine
des PNAVM
B - une pathogénie particulière des germes ayant pénétré l’arbre aérien est nécessaire au
développement de l’infection
C - le risque de PNAVM n’est pas corrélé au score APACHE II
D - les patients médicaux développent davantage de PNAVM que les patients chirurgicaux
E - la présence d’un SDRA n’augmente pas le risque de survenue d’une PNAVM
5/ Quelles sont les affirmations exactes ?
A - chez le patient intubé et ventilé, la survenue de PNAVM augmente avec la durée de ventilation
B - le risque de développer une PNAVM augmente de façon constante de 10 % chaque jour
supplémentaire de ventilation
C - la majorité des PNAVM survient avant 10 jours de ventilation
D - la limite communément admise pour différencier les PNAVM précoces des PNAVM tardives
est le 5e jour de ventilation mécanique
E - le changement hebdomadaire des circuits des ventilateurs permet de réduire l’incidence des
PNAVM
6/ Quelles sont les affirmations exactes ?
A - l’utilisation sur le ventilateur des nébuliseurs pour aérosols est un facteur de risque indépendant
de PNAVM
B - les sondes d’intubation, en dépit des ballonnets, favorisent le passage des germes depuis
l’oropharynx vers la trachée
C - une réintubation nécessaire après une autoextubation ou après un échec de sevrage n’augmente
pas le risque de PNAVM
D - l’intubation orotrachéale expose moins au risque de PNAVM que la trachéotomie
E - la trachéotomie chirurgicale expose moins au risque de PNAVM que la trachéotomie
percutanée
7/ Quelles sont les affirmations exactes ?
A - En réanimation, l’immobilisation en décubitus dorsal est un facteur de risque de survenue de
PNAVM
B - La présence d’une sonde nasogastrique multiplie par près de quatre le risque de PNAVM
C - Il existe une augmentation significative de l’incidence des pneumopathies nosocomiales chez
les patients soumis à une nutrition entérale
2
D - Une nutrition qui siège en postpylorique (duodénale ou jéjunale) augmente, par rapport à la
nutrition gastrique, l’incidence des PNAVM
E - Une antibiothérapie pour une infection extrapulmonaire est un facteur de risque démontré de
survenue de PNAVM
F - Au cours des PNAVM, un germe est retrouvé dans les hémocultures dans près de 60 % des cas
8/ Quelles sont les affirmations exactes ?
A - lors des prélèvements non dirigés, le double cathéter protégé par un bouchon en polyéthylène
glycol semble plus sensible pour identifier un germe que la brosse télescopique protégée
B - après un LBA, le délai de mise en culture doit être inférieur à 1 heure
C - la technique de la brosse téléscopique protégée (BTP) n’a pas été validée chez le patient ventilé
D - les antigénuries par techniques chromatographiques permettent la détection des antigènes de
Streptoccocus pneumoniae et de Legionella pneumophila
E - la sérologie est très utile au diagnostic des infections aspergillaires
9/ Quelles sont les affirmations exactes ?
A - au cours des PNAVM, le LBA sous fibroscopie est probablement l’examen dirigé le plus utile,
lorsque les examens non dirigés n’ont pas été contributifs
B - le recours préférentiel à la VNI de première intention réduit l’incidence des pneumopathies
nosocomiales
C - l’excès de mortalité lié à une antibiothérapie initialement inappropriée est diminué par
l’adaptation secondaire du traitement sur les données des cultures microbiologiques
D - le lavage des mains avant les soins est une mesure préventive reconnue pour limiter les
PNAVM
E - la position proclive du patient de 30 à 45° n’est pas une mesure préventive de la survenue des
PNAVM
3
Autoévalulation
Pneumopathies nosocomiales acquises sous ventilation mécanique
Réponses
1/ Quelles sont les affirmations exactes ?
La réponse est : A
A - vrai : la prévalence des pneumonies nosocomiales s’établirait à 10 %, représentant 47 % des
infections acquises en réanimation.
B - faux : la mortalité des pneumopathies nosocomiales varie, selon les travaux, de 13 à 55 %.
Cette disparité est en grande partie liée au type de patients (médicaux, chirurgicaux, traumatiques),
mais aussi à l’hétérogénéité des critères diagnostiques.
2/ Quelles sont les affirmations exactes ?
Les réponses sont : B, C, D
A : faux : sauf pour les patients présentant une insuffisance respiratoire chronique obstructive. La
surmortalité semble plutôt liée au terrain sur lequel cette pneumopathie survient et aux comorbidités
associées.
B : vrai : lorsque la PNAVM se manifeste avant le 5e jour de ventilation mécanique (PNAVM dite
précoce), les germes retrouvés sont essentiellement : Staphylococcus aureus sensible à l’oxacilline,
Haemophilus influenzae, Streptococcus pneumoniae. Lorsqu’elle apparaît pendant ou après le 5e jour
(PNAVM tardive), les germes retrouvés sont : Staphylococcus aureus résistant à l’oxacilline (Oxa-R),
Pseudomonas aeruginosa et Acinetobacter baumanii. Cependant, dans près de 50 % des cas, la flore
est polymicrobienne.
C - vrai : cela ne semble pas pour autant grever le pronostic
D - vrai : plusieurs études plaident en faveur de ce mécanisme et ont notamment démontré que dans
76 % des cas de PNAVM, la même bactérie est retrouvée au niveau buccal et au niveau pulmonaire
E - faux : la flore buccale comporte environ 500 espèces de bactéries comprenant essentiellement
des anaérobies. Cette flore peut être modifiée par différents facteurs aboutissant à la colonisation de la
cavité oropharyngée par des germes impliqués dans les PNAVM. L’hospitalisation d’une façon
générale et le séjour en secteur de soins intensifs ou de réanimation en particulier favorisent la
présence de Staphylococcus aureus et de bactéries à Gram négatif aérobies et aéroanaérobies. En
début de séjour, ce sont essentiellement des bactéries à Gram positif qui sont retrouvées dans la flore
colonisante pour être remplacées ensuite par des bactéries à Gram négatif dont la proportion croît avec
la durée de séjour. Une telle modification de flore survient parfois dès les premières 24 heures
d’hospitalisation.
1
3/ Quelles sont les affirmations exactes ?
Les réponses sont : A, B, D
A - vrai : cette colonisation a différentes origines possibles : reflux duodénogastrique lié à l’iléus
paralytique (présence d’entérobactéries à Gram négatif, augmentation du pH lié à une forte
concentration de bilirubine) fréquent chez des patients de réanimation sédatés, contamination par la
sonde gastrique, et contamination par les liquides instillés dans la sonde gastrique.
B - vrai : un pH gastrique au-dessus de 4,5 favorise cette colonisation (élévation liée
essentiellement à l’utilisation des thérapies antiulcéreuses, à l’alimentation entérale et à un éventuel
reflux duodénogastrique).
C - faux : en revanche, l’acidification des préparations pour nutrition entérale – amenant le pH à
une valeur de 3,5 – pourrait être un moyen de prévention de la colonisation gastrique.
D - vrai : elle pourrait concerner jusqu’à la moitié des colonisations. Une contamination exogène
par inoculation intratrachéale directe, manuportée par le personnel ou par le malade lui-même est
probablement à l’origine de certains de ces cas.
4/ Quelles sont les affirmations exactes ?
La réponse est : B
A - faux : elle est de nos jours rarement impliquée.
B - vrai : en effet, l’adhérence des bactéries aux cellules épithéliales est une propriété de certains
micro-organismes tels que Pseudomonas aeruginosa, Klebsiella pneumoniae et les streptocoques du
groupe A.
C - faux : le risque semble corrélé au score APACHE II lorsqu’il est supérieur à 15.
D - faux : c’est l’inverse.
E - faux : la présence d’un SDRA augmente le risque de survenue d’une PNAVM, sans toutefois
que cette dernière soit identifiée comme un facteur de surmortalité.
5/ Quelles sont les affirmations exactes ?
Les réponses sont : A, C, D
A - vrai : cependant, le lien de causalité n’est pas évident, la nécessité d’une ventilation prolongée
étant souvent liée à la présence d’une pneumopathie.
B - faux : il augmente de façon constante de 1 % à chaque jour supplémentaire de ventilation.
C - vrai : la durée moyenne de ventilation avant infection oscille entre 6 et 10 jours.
D - vrai : cette distinction rend compte de mécanismes physiopathologiques différents avec, d’une
part, des pneumopathies précoces en majorité secondaires à des inhalations et qui précèdent souvent la
mise sous ventilateur et, d’autre part, des pneumopathies tardives effectivement acquises sous
ventilation mécanique.
2
E - faux : le changement hebdomadaire comparé à l’absence de changement des circuits du
ventilateur n’a aucune influence sur l’incidence des PNAVM. Une élévation de l’incidence des
PNAVM a même été rapportée lorsque des changements quotidiens des circuits étaient effectués.
6/ Quelles sont les affirmations exactes ?
Les réponses sont : A, B, C
A - vrai : les nébuliseurs pour aérosols véhiculent des particules jusqu’aux structures respiratoires
distales et, s’ils sont contaminés, peuvent entraîner des pneumopathies très sévères. Pour cette raison,
certains auteurs préconisent l’utilisation des aérosols doseurs plutôt que la nébulisation mais sans
qu’une étude randomisée ne permette pour le moment d’aboutir à une recommandation.
B - vrai : lorsque ces ballonnets ne sont pas gonflés à une pression d’au moins 20 cmH2O, le risque
de PNAVM est multiplié par 2,5.
D - faux : Il n’a, pour l’instant, pas été montré d’effet protecteur de l’intubation par rapport à la
trachéotomie vis-à-vis de l’apparition de PNAVM. On décrit néanmoins plus de PNAVM chez les
patients trachéotomisés que chez ceux ayant bénéficié d’une d’intubation oro- ou nasotrachéale. Le
terrain et la pathologie ayant motivé la réalisation d’une trachéotomie semblent plus en cause que la
technique elle-même.
7/ Quelles sont les affirmations exactes ?
Les réponses sont : A, B
C - faux : bien qu’elle favorise l’inhalation et la colonisation gastrique, aucune étude n’a pu
démontrer l’augmentation de l’incidence des pneumopathies nosocomiales chez les patients soumis à
une nutrition entérale, même lorsqu’il existe une inhalation prouvée du contenu gastrique.
E - faux : il semble même que la prescription d’une antibiothérapie après l’intubation soit associée
à une réduction de l’incidence des PNAVM précoces, notamment chez les patients présentant une
défaillance neurologique. Plus que le nombre de cas de PNAVM, la prescription d’une antibiothérapie
(surtout à large spectre) favoriserait la sélection de germes multirésistants et grèverait donc le
pronostic.
F - faux : la positivité des hémocultures est d’environ 25 %.
8/ Quelles sont les affirmations exactes ?
Les réponses sont : A, B, D
A : vrai : ce dispositif peut aussi être utilisé pour réaliser un mini-LBA (lavage bronchoalvéolaire)
au cours duquel 20 ml de liquide sont instillés.
B : vrai : le traitement tardif des LBA expose au risque de faux négatif.
D : vrai : elles sont habituellement réalisées sur bandelette urinaire dans le cadre des
pneumopathies communautaires, mais peuvent aussi être utiles dans le cadre des PNAVM
3
E : faux : la sérologie n’a que peu d’intérêt. En revanche le diagnostic des infections aspergillaires
peut bénéficier de l’antigénémie aspergillaire.
9/ Quelles sont les affirmations exactes ?
Les réponses sont : A, B
4
Autoévaluation
Conduite pratique de la réanimation du tétanos de l'adulte
Questions
1/ Parmi les propositions suivantes, la(les)quelle(s) est (sont) exacte(s) ?
A - la forme néonatale du tétanos a été quasiment éradiquée par la vaccination maternelle
B - en France, le tétanos atteint préférentiellement les hommes
C - le tétanos est une maladie infectieuse due à des endotoxines produites par Clostridium tetani
D - Clostridium tetani est un bacille à Gram positif, anaérobie strict, commensal du tube digestif de
certains animaux
E - la tétanolysine est responsable des manifestations cliniques du tétanos
2/ Parmi les propositions suivantes, la(les)quelle(s) est (sont) exacte(s) ?
A - les toxines de Clostridium tetani passent directement dans le système nerveux via la barrière
hématoencéphalique
B - les manifestations cliniques du tétanos apparaissent après une phase d'incubation de 30 à 45
jours
C - le diagnostic du tétanos est clinicobiologique
D - le trismus, dans la forme généralisée du tétanos, est défini comme une contracture douloureuse
des masséters, permanente mais réductible
E - l'association trismus et signe de l'abaisse-langue captif est caractéristique du tétanos
3/ Parmi les propositions suivantes, la(les)quelle(s) est (sont) exacte(s) ?
A - au cours du tétanos, la généralisation des contractures s'effectue en 48 heures
B - un syndrome dysautonomique apparaît le plus souvent après 1 ou 2 jours d'évolution
C - lorsqu'elles sont présentes, les manifestations neurovégétatives sont à l'origine d'une
surmortalité par trouble du rythme cardiaque ou par infarctus
D - le score pronostique de Phillips prend en compte la durée de généralisation des contractures et
la présence de spasmes
E - les formes céphaliques peuvent se généraliser dans un second temps avec dans ce cas un
pronostic aussi sombre que le tétanos diffus
4/ Parmi les propositions suivantes, la(les)quelle(s) est (sont) exacte(s) ?
A - le plus souvent, lorsque les manifestations cliniques sont constatées, la tétanospasmine se
trouve déjà fixée au niveau du système nerveux central
B - seule l'antitoxine d'origine équine est disponible en France
C - seules des doses élevées d'antitoxine doivent être utilisées
D - l'exploration et le traitement chirurgical de la porte d'entrée nécessitent, si le patient est
examiné pendant la phase de généralisation des contractures et des spasmes, d'être réalisés sous
anesthésie générale
E - l'antibiotique de choix pour éradiquer les Clostridium tetani résiduels est la pénicilline G
5/ Parmi les propositions suivantes, la(les)quelle(s) est (sont) exacte(s) ?
A - les curares sont les médicaments de choix pour contrôler la rigidité et les spasmes
B - le baclofène ne passe pas la barrière hématoencéphalique et nécessite donc une administration
intrathécale qui peut être continue ou discontinue
C - il est indispensable d'instituer une alimentation parentérale dès le début du tétanos afin de
minimiser les conséquences nutritionnelles liées à l'immobilisation prolongée
D - en France, le tétanos n'est plus une maladie à déclaration obligatoire
E - le sevrage des benzodiazépines n'est le plus souvent envisagé qu'après 15 jours d'évolution
Autoévaluation
Conduite pratique de la réanimation du tétanos de l'adulte
Réponses
1/ Parmi les propositions suivantes, la(les)quelle(s) est (sont) exacte(s) ?
Les réponses sont : A, D
B : faux, en France, le tétanos atteint préférentiellement les femmes (78 %).
C : faux, il s'agit d'exotoxines : la tétanospasmine et la tétanolysine.
D : vrai, sa forme sporulée lui confère une résistance importante à la chaleur (15 à 20 min à
120 °C) et aux antiseptiques, et lui permet de survivre très longtemps dans les milieux naturels, y
compris en présence d'oxygène.
E : faux, il s'agit de la tétanospasmine. Les effets de la tétanolysine sont peu connus, mais elle
pourrait participer au maintien des conditions anaérobiques locales en détruisant les tissus viables,
favorisant ainsi le développement de la bactérie.
2/ Parmi les propositions suivantes, la(les)quelle(s) est (sont) exacte(s) ?
La réponse est : E
A : faux, à partir de la porte d'entrée infectieuse, la tétanospasmine va gagner les terminaisons
nerveuses périphériques, soit localement par diffusion de proche en proche, soit de manière diffuse
après un bref passage systémique. En aucun cas il n'y a de passage direct dans le système nerveux
central dans la mesure où la tétanospasmine, responsable des manifestations cliniques, ne peut franchir
la barrière hématoencéphalique.
B : faux, la phase d'incubation dure en moyenne de 3 à 21 jours.
C : faux, le diagnostic du tétanos est exclusivement clinique dans la mesure où les examens
complémentaires ne vont être utiles que pour éliminer d'éventuels diagnostics différentiels.
D : faux, la contracture est irréductible et invincible.
E : vrai ; il s'agit d'un réflexe de contraction des masséters lorsqu'un abaisse-langue est utilisé pour
exposer le mur pharyngé postérieur. En revanche, lorsque la manœuvre déclenche un réflexe
nauséeux, elle n'est pas évocatrice de l'existence d'un tétanos.
3/ Parmi les propositions suivantes, la(les)quelle(s) est (sont) exacte(s) ?
Les réponses sont : A, C, E
A : vrai, durant cette phase peuvent survenir une dysphagie, une contracture de la nuque puis des
spasmes plus ou moins généralisés survenant parfois pour des stimuli minimes et pouvant aboutir à
l'opisthotonos.
B : faux, le syndrome dysautonomique apparaît le plus souvent après 1 ou 2 semaines d'évolution.
En rapport avec une hyperactivité des systèmes sympathique et parasympathique, les manifestations
neurovégétatives se traduisent par une pression artérielle labile avec des accès d'hypo- et
d'hypertension, une succession d'épisodes de bradycardie et de tachycardie, ainsi que par une
dysrégulation thermique associée à des sueurs profuses.
D : faux, c'est le score de Dakar qui prend en compte la durée de généralisation des contractures et
la présence de spasmes.
4/ Parmi les propositions suivantes, la(les)quelle(s) est (sont) exacte(s) ?
Les réponses sont : A, D
A : vrai, elle est donc inaccessible à la sérothérapie.
B : faux, l'antitoxine d'origine humaine est la seule préconisée en France. L'antitoxine d'origine
équine continue cependant à être utilisée dans de nombreux pays pour des raisons économiques.
C : faux, pour ce qui est de la posologie des immunoglobulines humaines antitétaniques à
administrer, alors que des doses de l'ordre de 3 000 à 6 000 UI étaient préconisées, il semblerait
maintenant que la dose de 500 UI soit suffisante.
D : vrai, et ceci afin d'éviter la survenue de paroxysmes. Par ailleurs, le traitement chirurgical sera
réalisé préférentiellement après l'administration d'antitoxine, de telle manière qu'en cas de libération de
toxine durant l'exploration chirurgicale, celle-ci puisse être neutralisée immédiatement.
E : faux, le métronidazole à la dose de 500 mg trois fois par jour pendant 7 à 10 jours semble
maintenant devoir être préféré. En effet, la structure moléculaire de la pénicilline est très proche de
celle du GABA, principal neurotransmetteur inhibiteur, et serait susceptible, par une action
compétitive, d'aggraver les spasmes dans le cadre du tétanos. De plus, certaines études cliniques
comparant l'efficacité de la pénicilline et du métronidazole mettraient en évidence, lors de l'utilisation
de ce dernier, une diminution de la mortalité ou une diminution de la quantité de myorelaxant
nécessaire pour contrôler les spasmes
5/ Parmi les propositions suivantes, la(les)quelle(s) est (sont) exacte(s) ?
Les réponses sont : B, C, E
A : faux, les benzodiazépines sont les médicaments de choix. Elles doivent être utilisées en
première intention pour la sédation des patients souffrant de tétanos, du fait de leurs propriétés
myorelaxantes en rapport avec un effet agoniste du GABA. Cependant, dans les formes les plus
sévères, le recours à une curarisation, ponctuelle avant les stimulations (soins) ou continue, peut être
nécessaire pour contrôler la survenue des spasmes.
Autoévaluation
Paludisme grave
Questions
1/ Parmi les signes cliniques ou biologiques suivants, lesquels sont des signes de gravité lors
d’un accès palustre à P. falciparum ?
A - coma
B - diarrhée
C - hypotension artérielle non corrigée par un remplissage vasculaire
D - acidose métabolique
E - thrombopénie à 80 000/mm3
2/ Concernant l’état de choc au cours du paludisme, quelles sont les propositions exactes ?
A - il peut exister une hypovolémie par déshydratation
B - une composante cardiogénique est fréquente
C - le choc doit toujours faire évoquer une infection bactérienne associée
D - l’antibiothérapie peut attendre la confirmation bactériologique de l’infection
E - il est souvent associé à une hyperlactatémie
3/ Sur quoi repose le traitement initial d’un accès palustre grave avec choc et parasitémie à
10 % (non antérieurement traité) ?
A - remplissage vasculaire et oxygénation adéquats
B - antibiothérapie probabiliste précoce intraveineuse
C - exsanguinotransfusion pour baisser la parasitémie
D - anticorps anti-TNF intraveineux
E - quinine intraveineuse avec dose de charge
4/ Concernant l’artésunate intraveineux, quelles sont les propositions exactes ?
A - c’est un traitement du paludisme grave
B - il est plus rapidement schizonticide que la quinine
C - il se complique souvent d’hypoglycémie
D - il est aussi efficace que la quinine intraveineuse
E - un relais per os est utilisable après la voie veineuse
1
5/ Concernant la surveillance d’un paludisme grave (coma sous ventilation mécanique)
traité par quinine intraveineuse, quelles sont les propositions exactes ?
A - la glycémie doit être évaluée toutes les heures durant la dose de charge de quinine
B - la surveillance par scope permet de se passer de l’ECG
C - la quininémie espérée à 24 heures est autour de 6 mg l-1
D - la quininémie espérée à 24 heures est autour de 35 mmol l-1
E - la quininémie espérée à 24 heures est autour de 12 mg l-1
2
Autoévaluation
Paludisme grave
Réponses
1/ Parmi les signes cliniques ou biologiques suivants, lesquels sont des signes de gravité
lors d’un accès palustre à P. falciparum ?
Les réponses sont : A, C, D
2/ Concernant l’état de choc au cours du paludisme, quelles sont les propositions
exactes ?
Les réponses sont : A, C, E
3/ Sur quoi repose le traitement initial d’un accès palustre grave avec choc et
parasitémie à 10 % (non antérieurement traité) ?
Les réponses sont : A, B, E
4/ Concernant l’artésunate intraveineux, quelles sont les propositions exactes ?
Les réponses sont : A, B, D, E
5/ Concernant la surveillance d’un paludisme grave (coma sous ventilation mécanique)
traité par quinine intraveineuse, quelles sont les propositions exactes ?
Les réponses sont : A, D, E
Autoévaluation
Oxygénothérapie hyperbare. Principes et indications
Questions
1/ Indiquez la (les) proposition(s) exactes. Effets de l’oxygène hyperbare :
A - il améliore l’oxygénation tissulaire par augmentation de l’O2 dissous non fixé à l’hémoglobine
B - il est bactéricide sur les bactéries à Gram négatif
C - il conduit à la formation de radicaux libres toxiques pour les bactéries dépourvues d’enzymes
les neutralisant
D - il possède un effet vasoconstricteur
2/ Indiquez la (les) proposition(s) exactes. Réalisation pratique d’une séance :
A - la durée d’une séance est toujours inférieure à 1 heure
B - la vitesse de compression recommandée est de 10 mètres par minute
C - les compressions n’excèdent pas une pression de 1,5 ATA
D - en cas d’incident lors de la compression ou de la décompression, la meilleure attitude est de
stopper la variation de pression et d’analyser la situation
3/ Indications : quelles sont dans cette liste les indications de type 1 reconnues par la 7e
conférence de consensus et imposant une compression en urgence ?
A - accident de décompression responsable de « puces » et de « moutons »
B - accidents de décompression ostéoarticulaires et neurologiques
C - intoxication au CO avec perte de connaissance
D - traitement des lésions du pied diabétique
E - l’encéphalopathie postanoxique
4/ Indiquez la (les) proposition(s) exacte(s).
A - les effets thérapeutiques de l'OHB résultent de l'augmentation de la pression barométrique et de
la pression partielle en oxygène
B - l'unité de pression employée en médecine hyperbare est l'atmosphère absolue (ATA)
C - la pression atmosphérique au niveau de la mer est égale à 2 ATA ou 1,013 bar ou 760 mmHg
ou 101,3 kPa ou 1 kg cm–2
D - l'augmentation de la pression dans le caisson est obtenue soit par de l'oxygène comprimé pour
les caissons multiplaces, soit par de l'air pour les monoplaces
E - une compression à 2 ATA correspond à une profondeur de 20 mètres en termes de plongée
sous-marine
1
5/ Indiquez la (les) proposition(s) exacte(s).
A - la diminution de volume de gaz atteint 50 % lorsque la pression s'élève de 1 à 2 ATA
B - un sang normal et contenant 15 g d'hémoglobine pour 100 ml de sang peut transporter à
saturation complète 0,285 ml d'O2 combiné pour 100 ml de sang
C - sous oxygène (O2) pur en situation normobare (pression à 1 ATA), la quantité d'O2 dissoute est
de 188 ml pour 100 ml de sang
D - l'élévation importante de la pression tissulaire en oxygène lors de l'oxygénothérapie induit une
vasodilatation par action directe au niveau des vaisseaux
E - l'OHB améliore les qualités rhéologiques du sang en augmentant la déformabilité érythrocytaire
6/ Indiquez la (les) proposition(s) exacte(s).
A - le pouvoir toxique de l'oxygène est différent selon le type de bactérie
B - in vitro, les leucocytes ont une majoration de leur pouvoir bactéricide de 40 % si la pression
partielle en oxygène (PO2) tissulaire passe de 40 à 150 mmHg sous OHB
C - les séances d'OHB diminuent les processus de néovascularisation
D - l'affinité du monoxyde de carbone (CO) pour l'hémoglobine est 2 fois plus importante que celle
de l'oxygène
E - l’intoxication au CO entraîne un déplacement vers la droite de la courbe de dissociation de
l'hémoglobine
7/ Indiquez la (les) proposition(s) exacte(s). Concernant l’intoxication au CO :
A - l'atteinte de la myoglobine, avec création de carboxymyoglobine non fonctionnelle, diminue
également le transport d'oxygène aux cellules musculaires et myocardiques
B - l'intoxication au CO représente la première cause de mortalité par intoxication dans le monde
C - l'incendie est la première cause d'intoxication au CO
D - du fait de la grande variété des signes cliniques, l'intoxication au CO est souvent méconnue ou
sous-estimée
E - certains signes sont pathognomoniques de l'intoxication au CO
8/ Indiquez la (les) proposition(s) exacte(s).
A - on parle d'intoxication au CO quand le taux plasmatique d'HbCO est supérieur à 6 % chez le
fumeur
B - il existe une corrélation entre l'intensité de la symptomatologie clinique et les taux d'HbCO
C - chez 1 à 2 % des intoxiqués au CO, on voit apparaître dans les semaines suivant l'intoxication
un syndrome parkinsonien, une confusion mentale, une démence, des troubles de la personnalité ou de
l'humeur, des troubles mnésiques plus ou moins marqués (syndrome postintervallaire)
2
D - le risque de survenue d'un syndrome postintervallaire paraît plus important s'il existe des signes
cérébelleux lors de la prise en charge
E - les formes mineures d'intoxication au CO doivent bénéficier d'oxygène au masque à haute
concentration et à fort débit durant 6 à 12 heures
9/ Indiquez la (les) proposition(s) exacte(s).
A - l'intérêt de l'OHB pour diminuer l'incidence du syndrome postintervallaire a été démontrée
B - au cours des accidents de décompression même les accidents cutanés doivent bénéficier d'une
oxygénothérapie hyperbare
C - au cours des accidents de plongée, la recompression doit être réalisée entre la 6e et la 12e heure
D - au cours des accidents de plongée, le transport vers le centre hyperbare est effectué sous
oxygène normobare
E - au cours des accidents de plongée, certains auteurs préconisent l'administration d'aspirine à dose
antiagrégante plaquettaire afin d’éviter l'apparition de microagrégats autour de la bulle initiale
10/ Indiquez la (les) proposition(s) exacte(s).
A - la cause la plus fréquente d'embolie gazeuse (EG) est la plaie thoracique
B - une chute brutale du CO2 expiré sur l'enregistrement capnographique lors d'une procédure à
risque est fortement évocatrice d'EG
C - lorsque le volume gazeux embolisé est important, à la chute du CO2 expiré s'associe une
hypertension artérielle
D - lors de la survenue d'une EG peropératoire, il faut avant tout limiter le volume de l'embole
E - le traitement par OHB est le traitement le plus efficace des infections des parties molles à
germes anaérobies ou mixtes
11/ Indiquez la (les) proposition(s) exacte(s).
A - l'OHB n'améliore pas les lésions radio-induites
B - l'OHB peut être utilisée lors de lésions du pied diabétique en association à la chirurgie
C - toutes les lésions des pieds diabétiques tirent bénéfice de l'OHB
D - la surdité brusque est une indication formelle d'OHB
E - dans les greffes et lambeaux à vascularisation compromise, l'OHB n'a d'intérêt que si elle est
commencée avant la 48e heure d'ischémie et si elle produit un bénéfice réel de variation de pression
transcutanée d'oxygène
12/ Indiquez la (les) proposition(s) exacte(s).
A - au cours d'une séance d'OHB, en phase de compression, la vitesse de compression doit être
adaptée à la tolérance des patients et du personnel accompagnant
3
B - pendant la phase de palier, le patient respire un mélange d'oxygène pur et d'azote
C - la vitesse de décompression est de l'ordre de 1 ATA par minute
D - la mise en condition d'un patient de réanimation comporte des mesures spécifiques
E - les tables de l'US Navy privilégient le mélange air-oxygène
13/ Indiquez la (les) proposition(s) exacte(s).
A - les accidents biochimiques de l'OHB proviennent de l'augmentation de la pression partielle des
gaz inhalés (oxygène et azote présents dans l'air du caisson)
B - la toxicité neurologique de l'oxygène se traduit par la survenue brutale d'une crise convulsive de
type tonicoclonique
C - l'évolution de la crise convulsive par toxicité neurologique de l'oxygène est le plus souvent
défavorable
D - la toxicité de l'oxygène peut être à l'origine d’une myopie
E - au cours d'une séance d'OHB, les accidents barométriques sont les moins fréquemment
observés
4
Autoévaluation
Oxygénothérapie hyperbare. Principes et indications
Réponses
1/ Indiquez la (les) proposition(s) exactes. Effets de l’oxygène hyperbare :
Les réponses sont : B, C
2/ Indiquez la (les) proposition(s) exactes. Réalisation pratique d’une séance :
La réponse est : D
3/ Indications : quelles sont dans cette liste les indications de type 1 reconnues par la 7e
conférence de consensus et imposant une compression en urgence ?
Les réponses sont : B, C
4/ Indiquez la (les) proposition(s) exacte(s).
Les réponses sont : A, B
B - vrai : par référence au vide absolu.
C - faux : la pression atmosphérique au niveau de la mer est égale à 1 ATA.
E - faux : une compression à 2 ATA, soit 1 ATA au-dessus de la pression à la surface de la mer,
correspond à une profondeur de 10 mètres.
5/ Indiquez la (les) proposition(s) exacte(s).
Les réponses sont : A, E
A - vrai : elle est moindre au-delà, pour devenir négligeable au-dessus de 5 ATA. Cet effet est
utilisé pour la réduction du volume des bulles gazeuses dans le traitement des embolies gazeuses et des
accidents de décompression.
B - faux : il peut transporter à saturation complète 20,1 ml d'O2 combiné pour 100 ml de sang. C'est
la quantité d'oxygène dissoute dans le sang artériel qui est en revanche négligeable (0,285 ml pour
100 ml de sang).
C - faux : la quantité d'O2 dissoute est de 1,88 ml pour 100 ml de sang.
D - faux : l'élévation de la pression tissulaire en oxygène induit une vasoconstriction.
E - vrai : de façon immédiate pendant la séance d'OHB, et de façon prolongée, après la séance.
6/ Indiquez la (les) proposition(s) exacte(s).
Les réponses sont : A, B
1
A - vrai : l'intolérance à l'oxygène des bactéries anaérobies qui ne peuvent vivre qu'à des
concentrations en O2 inférieures à 2 % résulterait de l'absence ou de l'inefficacité de certaines
enzymes. Mais l'activité de l'OHB ne se limite pas aux bactéries anaérobies, la croissance de certaines
bactéries aérobies peut être inhibée lorsque la pression partielle en oxygène (PO2) atteint des valeurs
élevées.
C - faux : c'est l'inverse. Toutefois l'hypoxie est un stimulus puissant nécessaire à la prolifération
vasculaire et à la synthèse des précurseurs du collagène. C'est l'alternance d'hyperoxie pendant la
séance d'OHB et d'hypoxie entre les séances qui favoriserait l'augmentation du nombre et du diamètre
des néovaisseaux.
D - faux : l'affinité est 200 à 250 fois plus importante que celle de l'oxygène.
E - faux : le déplacement de la courbe de dissociation de l'hémoglobine se fait à gauche.
7/ Indiquez la (les) proposition(s) exacte(s). Concernant l’intoxication au CO :
Les réponses sont : A, B, D
A - vrai : l'atteinte de la cytochrome-C-oxydase bloque la chaîne respiratoire mitochondriale. Un
métabolisme anaérobie se développe avec constitution d'une acidose lactique.
B - vrai : en France, on recense 5 000 à 8 000 intoxications par an dont 300 à 400 conduisent à un
décès.
C - faux : il s'agit avant tout en Europe d'intoxications domestiques accidentelles avec un pic de
fréquence en hiver par dysfonctionnement d'appareils utilisant des combustibles organiques.
L'incendie n'est responsable que de 3 % des cas d’intoxication.
D - vrai : et ce dans au moins 30 % des cas.
E - faux : aucun signe n'est pathognomonique.
8/ Indiquez la (les) proposition(s) exacte(s).
Les réponses sont : D, E
A - faux : chez le fumeur, on peut parler d'intoxication au CO quand le taux plasmatique d'HbCO
est supérieur à 10 %.
B - faux : le taux d'HbCO ne doit pas être considéré comme un facteur de gravité, des taux très
élevés peuvent en effet ne pas être associés à une symptomatologie clinique alors que des taux
modérés peuvent être associés à des symptômes graves.
C - faux : l'incidence est plus élevée, de l'ordre de 10 à 30 %.
D - vrai : dans les cas graves, le coma persiste. L'imagerie par tomodensitométrie et surtout par
IRM met en évidence une lésion des noyaux gris centraux.
9/ Indiquez la (les) proposition(s) exacte(s).
Les réponses sont : A, D, E
2
A - vrai : les séquelles cognitives à 6 semaines et 12 mois sont significativement moins fréquentes
après OHB.
C - faux : avant la 6e heure.
D - vrai : avec un débit de 8 à 10 l min–1.
10/ Indiquez la (les) proposition(s) exacte(s).
Les réponses sont : B, D
A - faux : les causes les plus fréquentes sont d'origine iatrogène. Les actes thérapeutiques
représentent un tiers des cas référencés.
C - faux : à la chute du CO2 expiré s'associe une hypotension artérielle (et souvent une baisse de la
SpO2).
D - vrai : le champ opératoire peut être inondé par du sérum physiologique et le mécanisme
responsable de l'embolie doit être rapidement identifié et traité. Il faut ensuite prendre en charge les
défaillances neurologiques et cardiologiques en attendant la recompression.
E - faux : l’oxygénothérapie hyperbare s'intègre comme un traitement adjuvant dans un traitement
médicochirurgical qui s'organise en plusieurs volets : traitement chirurgical avec excision des tissus
nécrosés, drainages, pansements quotidiens, traitement médical avec réanimation, antibiothérapie et
les séances d'OHB qui encadrent idéalement le geste chirurgical.
11/ Indiquez la (les) proposition(s) exacte(s).
Les réponses sont : B, E
A - faux : l'OHB est connue depuis une quarantaine d'années pour améliorer les lésions radioinduites. L'OHB est à l’origine d’une augmentation de la néovascularisation et de la cellularité des
tissus irradiés. Ces indications (ostéoradionécrose mandibulaire, cystite ou rectite radique…)
nécessitent un nombre de séances important. Ces séances sont effectuées à 2,5 ATA pendant
60 minutes en O2 pur.
B - vrai : en préopératoire à titre antalgique et anti-infectieux, en postopératoire pour améliorer
l'oxygénation locale.
C - faux : les pieds diabétiques ne vont pas tous tirer bénéfice de l'OHB et une évaluation de la
pression transcutanée en oxygène (PtcO2) est nécessaire. Lorsque la PtcO2 est supérieure à 20 mmHg
en air ambiant, il n'y a pas d'ischémie critique et il n'est pas nécessaire d'utiliser l'OHB. En revanche,
s'il existe une ischémie critique, il est utile d'effectuer une mesure à 2,5 ATA sous une FiO2 de 100 %.
D - faux : l'OHB augmente la pression partielle d'oxygène locale en améliorant la viscosité
sanguine et l'élasticité des globules rouges circulant à l'intérieur des microvaisseaux de l'oreille
interne. Cependant, cette indication fait toujours l'objet de controverses.
3
E - vrai : 58 mmHg est la valeur-seuil permettant d'espérer un succès. Les séances s'effectuent à
2,5 ATA pendant 90 minutes en oxygène pur à raison de 2 séances par jour pendant 7 jours. Il n'existe
pas d'intérêt à poursuivre les séances au-delà de 20.
12/ Indiquez la (les) proposition(s) exacte(s).
Les réponses sont : A, D
B - faux : le patient respire de l'oxygène pur.
C - faux : la vitesse de décompression est lente, de l'ordre de 0,1 ATA par minute.
D - vrai : poursuite de la surveillance cardiovasculaire et mise en place d'une mesure de la pression
transcutanée en oxygène et en CO2 ;
gonflage du ballonnet de la sonde d'intubation ou de trachéotomie à l'eau ;
mise en sécurité des lignes de perfusion ;
sonde nasogastrique en aspiration ou à la poche ;
retrait des packs de drainage et flacons de drainage en matière plastique rigide qui peuvent être
endommagés par la pression, remplacement par des poches à urine stériles ;
interposition d'une valve de Heimlich sur les tuyaux de drainage thoracique afin de permettre une
dépression manuelle ;
pousse-seringues classiques remplacés par des pousse-seringues électriques « hyperbariques ».
E - faux : la méthode nord-américaine (tables US Navy) privilégie l'oxygène pur respiré à une
pression maximale tolérable de 2,8 ATA aux dépens de la profondeur de compression qui demeure
faible. Les tables de l’US Navy sont utilisées dans les formes ostéoarticulaires, dans les accidents
médullaires de gravité modérée, après une plongée à moins de 40 mètres et dans les accidents
cochléovestibulaires.
13/ Indiquez la (les) proposition(s) exacte(s).
Les réponses sont : A, B
B - vrai : elle survient lorsque la pression partielle en oxygène est supérieure à 1,6 bar. Sa
fréquence est de 1,3 pour 10 000 séances. Elle peut être précédée de prodromes à type de malaises, de
fasciculations du visage, de rétrécissement du champ visuel.
C - faux : l'évolution de la crise est favorable. Elle cède spontanément à l'arrêt de l'oxygène (retrait
du masque lors d'une séance d'OHB) et peut être prévenue par une alternance de périodes sous
oxygène et sous air. Une prévention par benzodiazépines peut être effectuée chez les patients ayant
déjà fait une crise hyperoxique et devant absolument bénéficier d'une séance d'OHB. Des valeurs à ne
pas dépasser ont été proposées pour augmenter la sécurité. Il semble qu'au-delà de 2,7 ATA, le risque
soit majoré pour une séance de 90 minutes.
D - faux : les traitements prolongés par OHB peuvent être à l'origine de myopies par modification
de la courbure du cristallin lors des compressions et décompressions répétées.
4
E - faux : ils sont les plus fréquents, habituellement bénins (barotraumatismes ORL lors de la phase
de compression), rarement graves (surpression pulmonaire ou majoration d'un pneumothorax lors de la
phase de décompression).
5
VERSION 2007 2008
Biologie cellulaire - Chapitre 1 :
JONCTIONS
Pour la seconde année consécutive, l’association GALA QCM met à disposition
gracieusement aux étudiants de première année de médecine de Lille 2 ses annales
classées du concours leurs permettant une préparation optimale… Ces annales
regroupent plus de vingt années de QCM, pour offrir un large panel des
connaissances qui sont susceptibles de leurs être demandées lors des épreuves
qu’ils auront à passer en janvier et mai 2008 !
En plus de 20 ans d’enseignement, les professeurs se sont succédés et les
connaissances des sciences fondamentales ont pu évoluer… En conséquence, en
cas de contradiction entre l’enseignement et les réponses ou les explications
détaillées que vous pourrez trouver ci-après, les données que vous avez entendues
en cours font valeur de référence ! Il paraît difficile d’opposer en réclamation en fin
d’année les données retrouvées dans les annales, ce d’autant qu’étant un travail
personnel, des erreurs se sont glissées à droite et à gauche dans les pages qui
suivent. Si vous les repérez, et pour savoir lesquelles ont déjà été repérées par vos
camarades, rendez-vous sur le forum http://gala-qcm.xooit.com/ !
Ce travail étant une œuvre de longue haleine, merci de le respecter et de ne pas
le commercialiser sans autorisation ni mention de vos sources… Pour plus de
renseignement, merci d’écrire à [email protected] ou de vous rendre sur le forum
http://gala-qcm.xooit.com ! Par ailleurs, le contenu en QCM des annales classées
GALA QCM n’est pas la propriété intellectuelle de l’association ou de ses membres
mais celle des professeurs qui ont d’année en année, imaginé les questions. Seule
propriété pure des membres de l’association, les explications détaillées dont sont
dotées certaines matières.
Comme l’an passé, et devant le succès de ces
dispositions, nous nous sommes mis en partenariat avec
l’ACEML pour assurer une distribution optimale de cet outil
auprès des étudiants intéressées. Les annales sont donc
disponibles sur Internet gratuitement, et à la corpo !
Ce petit préambule est aussi à l’intention de tous puisqu’il permet à chacun
des utilisateurs d’être sensibilisé au fait que l’année universitaire 2007-2008
sera la dernière de l’aventure GALA QCM pour ma part… Et que cette année est
par conséquent l’ultime pour organiser une relève pour les remises à jour au
sein de l’association GALA QCM…
Arnaud Lerouge
Alias docgeronto sur les forums
Membre fondateur de l’association
Aux questions formulées comme suit…
première proposition
PARCE QUE
deuxième proposition
… Il convient de répondre :
A- si les 2 propositions sont exactes ET reliées d’une relation de cause à effet
B- si les 2 propositions sont exactes MAIS ne sont pas reliées d’une relation de cause à effet
ère
nde
C- si le 1 proposition est exacte ET la 2 proposition fausse
ère
nde
D- si la 1 proposition est fausse ET la 2 proposition exacte
E- si les 2 propositions sont fausses
Annales classées GALA QCM 2007-2008
Biologie cellulaire
JONCTIONS
généralités 1
tight jonctions 5
desmosomes 2
gap jonctions 3
Réponses 7
GENERALITES
1987
Question n° 1 :
Les connexions de deux membranes cellulaires adjacentes forment des cylindres creux au niveau
A- des zones d’apposition commune
B- plus spécialement, des interdigitations
C- des jonctions serrées (ou "tight junctions")
D- des jonctions communicantes (ou "gap junctions")
E- des zonula adhaerens
1991
Question n° 2 :
Parmi ces éléments, certains jouent un rôle dans la cohésion entre les cellules épithéliales. Lesquels ?
A- les desmosomes zonulaires
B- laminine
C- cytochalasine
D- cadhérines
++
E- Ca
1994
Question n° 3 :
Les intégrines
A- sont des hétérodimères constitués de deux chaînes α et β,
B- reconnaissent sur un ligand les sites RGD (arginine-glycine-acide aspartique),
C- sont partiellement présentes au niveau des hémi-desmosomes,
D- reconnaissent le groupement glycanne des glycoprotéines,
E- sont responsables de la reconnaissance et de l’adhésivité cellulaire au niveau des desmosomes diffus
(zonula adherens).
1996
Question n° 4 :
Les cadhérines
A- sont particulièrement nombreuses dans les hémi-desmosomes,
B- sont en relation avec des éléments du cytosquelette par leur extrémité N-terminale,
C- permettent à 2 cellules de se reconnaître de manière homophilique,
D- sont notamment responsables, au cours de l'embryogenèse, de la spécificité tissulaire des cellules,
E- sont concentrées dans les desmosomes zonulaires (zonula adherens).
1997
Question n° 5 :
Les cadhérines
A- sont des molécules d'adhésivité cellulaire à reconnaissance homophilique utilisant les ions Calcium,
B- participent à la formation des tissus par une reconnaissance homotypique des cellules entre elles,
C- sont concentrées au niveau des desmosomes zonulaires (zonula adherens),
D- assurent l'adhésivité des cellules au niveau des desmosomes maculaires (macula adherens),
E- ont une extrémité N terminale reliée aux filaments d'actine par l'intermédiaire de caténines.
Question n° 6 :
Les hémi-desmosomes
A- sont situés au pôle basal et sur les faces latérales des cellules épithéliales,
B- sont les lieux de convergence de microfilaments d'actine,
C- présentent un matériel dense constitué de caténines,
D- sont des zones de concentration en intégrines,
E- sont rarement observés dans les épithéliums de type Malpighien.
1998
Question n° 7 :
Parmi les molécules d'adhésivité cellulaire (CAM) :
A- les intégrines sont des hétérodimères fixant le calcium,
B- les cadhérines exercent une reconnaissance de type homophilique,
C- les sélectines servent à la reconnaissance hétérophilique en présence de calcium,
D- les cadhérines sont responsables de la spécificité tissulaire,
E- les intégrines sont concentrées au niveau des interdigitations entre cellules épithéliales.
« Tout GALA QCM est sur gala-qcm.org ! »
1
Chapitre 1
Jonctions
2001
Question n° 8 :
Les cadhérines
A- sont particulièrement concentrées au niveau des jonctions étanches,
B- sont associées au cytosquelette par l'intermédiaire des intégrines,
C- sont représentées au niveau des desmosomes maculaires par la desmogléine et la desmocolline,
D- reconnaissent une séquence amino-acide spécifique d'un ligand,
E- ont une action de reconnaissance homophilique en présence d'ions calcium.
2002
Question n° 9 :
Les intégrines
A- sont responsables de la reconnaissance spécifique de ligands en présence d'ions calcium,
B- sont concentrées au niveau des desmosomes maculaires,
C- sont des hétérodimères membranaires,
D- sont porteuses d'une lectine,
E- sont reliées aux éléments du cytosquelette par les caténines.
2006
Question n° 10 :
Quelles propositions concernant les jonctions entre les cellules sont exactes?
A- l'afadine est une cadhérine du desmosome zonulaire,
B- les sélectines reconnaissent spécifiquement un groupement glucidique,
C- la desmogléine est une caténine dans les desmosomes de l'épiderme,
D- les filaments de vimentine s'accrochent aux desmosomes endothéliaux,
E- la cinguline se situe dans le cytoplasme à proximité de la plaque desmosomale.
DESMOSOMES
1993
Question n° 11 :
Les desmosomes se caractérisent par
A- un élargissement de l’espace intercellulaire
B- leur disposition sous forme maculaire en général
C- l’insertion de tonofilaments sur des particules protéiques intramembranaires
D- la présence de sous-unités polygonales régulières dans l’espace inter-cellulaire
E- leur fonction dans la perméabilité trans-épithéliale
1995
Question n° 12 :
Au niveau d’un desmosome entre 2 cellules épidermiques
A- la jonction entre les cellules constitue une zonula
B- l’espace intercellulaire est élargi
C- des filaments fins de desmoplaquine constituent des liens intercellulaires
D- des molécules de type cadhérine assurent la cohésion entre les cellules
E- des filaments intermédiaires de cytokératine s’incurvent dans les plaques denses intracellulaires
1999
Question n° 13 :
Au niveau du desmosome maculaire
A- les tonofilaments convergent vers la plaque desmosomale constituée de desmoplaquine,
B- les intégrines sont particulièrement abondantes,
C- la plakoglobine appartient à la famille des caténines,
D- l'espace intercellulaire est élargi et occupé par une strate dense médiane,
E- l'espace intercellulaire est étanche et ne laisse pas passer les sels de lanthanum.
Question n° 14 :
Le desmosome zonulaire
A- contient de nombreuses cadhérines,
B- est responsable de l'étanchéité de l'espace intercellulaire,
C- est le lieu de convergence de filaments d'actine,
D- présente un amincissement de l'espace intercellulaire,
E- montre une strate dense médiane constituée de plakoglobine.
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2
Annales classées GALA QCM 2007-2008
Biologie cellulaire
2005
Question n° 15 :
Concernant les desmosomes maculaires de l'épiderme, quelles sont les propositions exactes?
A- les desmogléines sont des caténines,
B- les desmocollines sont des cadhérines,
C- des filaments d'actine convergent vers les matériels denses intracytoplasmiques,
D- ils présentent des immunoglobulines appelées nectines qui sont transmembranaires,
E- la desmoplakine est située dans l'espace intercellulaire.
2007
Question n° 16 :
Quelles propositions concernant le desmosome maculaire des cellules épidermiques sont exactes ?
A- l’espace intercellulaire est élargi,
B- un matériel dense aux électrons forme une strate médiane dans le glycolemme,
C- la desmogléine est une intégrine,
D- les tonofilaments sont des filaments intermédiaires résultant de la polymérisation de la vimentine,
E- la desmoplaquine est le constituant principal des plaques desmosomales intracytoplasmiques.
GAP JUNCTIONS
1987
Question n° 17 :
les jonctions communicantes (ou "gap junctions") sont de type zonulaire
PARCE QUE
elles interviennent dans la perméabilité transépithéliale
Question n° 18 :
Les desmosomes se caractérisent par
A- un élargissement de l’espace intercellulaire
B- leur disposition sous forme maculaire, en général
C- l’insertion de tonofilaments sur des particules protéiques intra-membranaires
D- la présence de sous unités polygonales régulières dans l’espace intercellulaire
E- leur fonction dans les phénomènes d’inhibition de contact
1988
Question n° 19 :
Les Jonctions communicantes
A- se caractérisant par un élargissement de l'espace intercellulaire,
B- sont le plus souvent de type zonulaire,
C- interviennent dans le couplage électrique des cellules,
D- jouent un rôle dans le phénomène de l'inhibition de contact,
E- n'existent pas entre les cellules cancéreuses.
1990
Question n° 20 :
Les jonctions communicantes (ou "GAP junctions")
A- sont de type zonulaire,
B- interviennent dans les phénomènes d’inhibition de contact,
C- ne sont présentes que dans les tissus épithéliaux,
D- sont constitués de canaux à symétrie hexagonale,
E- possèdent une faible résistance électrique.
1992
Question n° 21 :
Les jonctions communicantes
A- sont de type maculaires,
B- sont constitués de canaux à symétrie hexagonale,
C- ne sont présents que dans les tissus épithéliaux,
D- possèdent une faible résistance électrique,
E- participent à l’étanchéité de l’espace intercellulaire.
1993
Question n° 22 :
Lesquelles de ces propositions concernant les "GAP junctions" (jonctions communicantes) sont fausses ?
A- un rapprochement des membranes cellulaires
B- leur rôle dans le couplage électrique et métabolique des cellules
C- leur disposition le plus souvent maculaire
D- leur rôle dans le phénomène d’inhibition de contact
E- leur rôle dans le phénomène de cohésion cellulaire
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3
Chapitre 1
Jonctions
1994
Question n° 23 :
Les jonctions communicantes (gap)
A- sont maculaires,
B- présentent un rétrécissement de l’espace intercellulaire,
C- joue un rôle dans l’adhésivité des cellules, par l’intermédiaire d’intégrines (connexines),
D- sont des lieux d’échanges, entre cellule, de petites molécules (masse moléculaire inférieur à 2 kDa),
E- participent à la formation de la barrière hématonerveuse.
1995
Question n° 24 :
Les jonctions communicantes (Gap)
A- assurent la communication entre les cellules myocardiques,
B- peuvent constituer des synapses électriques entre neurones,
C- sont constituées de connexons situés dans l’espace intercellulaire,
D- sont ouvertes ou fermées selon l’état de phosphorylation de la connexine,
E- sont des points d’ancrage des microtubules sur la membrane plasmique.
1996
Question n° 25 :
Les jonctions communicantes (type Gap)
A- sont des jonctions en ceinture (zonula) autour du pôle apical des cellules épithéliales,
B- sont formées de connexons insérés dans la membrane cellulaire,
C- peuvent être ouvertes ou fermées selon l'état de glycosylation des connexines,
D- interviennent dans le phénomène d'inhibition de contact,
E- sont responsables du couplage électrique de certains neurones.
1997
Question n° 26 :
Les jonctions communicantes (Gap nexus)
A- sont des maculas assurant la communication entre 2 cellules adjacentes,
B- sont formées de ponts intercellulaires, chaque pont correspondant à 2 connexons disposés bout à bout,
C- peuvent être ouvertes ou fermées selon l'état de phosphorylation des connexines,
D- sont rapidement mises en place au cours du phénomène de l'inhibition de contact,
E- constituent les synapses interneuronales électriques ou électrotoniques.
1998
Question n° 27 :
Les connexons des jonctions communicantes (Gap Junction)
A- sont des canaux intramembranaires,
B- sont constitués de connexines pouvant être phosphorylées en C terminal,
C- sont associés au cytosquelette par l'intermédiaire de la spectrine,
D- sont responsables de l'inhibition de contact,
E- sont disposés entre les cellules adjacentes selon des lignes de suture ou cordons de fermeture.
2000
Question n° 28 :
A propos des jonctions communicantes (GAP)
A- ce sont des jonctions zonulaires,
B- les connexons sont des canaux transmembranaires,
C- elles interviennent dans l'inhibition de contact,
D- elles permettent les déformations du pôle apical des cellules épithéliales,
E- elles sont constituées de protéines appelées occludines.
2001
Question n° 29 :
Les connexines
A- sont des protéines transmembranaires assemblées en connexons,
B- changent de conformation par phosphorylation de leur extrémité C terminale,
C- sont reliées au cytosquelette par les protéines ZO1 et ZO2,
D- sont responsables de la fusion des feuillets externes des membranes des cellules adjacentes,
E- appartiennent à la famille des intégrines.
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4
Annales classées GALA QCM 2007-2008
Biologie cellulaire
2002
Question n° 30 :
Parmi ces propositions relatives aux jonctions communicantes (gap), lesquelles sont vraies ?
A- elles constituent des ceintures jonctionnelles (zonula),
B- elles présentent en M.E. un parallélisme et un rapprochement des membranes plasmiques des cellules
adjacentes,
C- elles sont constituées de connexons qui sont des canaux transmembranaires,
D- les connexines appartiennent à la famille des sélectines,
E- l'extrémité C terminale des connexines est associée aux microfilaments d'actine par l'intermédiaire de la
cinguline.
2005
Question n° 31 :
La jonction ouverte:
A- est à l'origine d'un couplage électrique et métabolique de deux cellules adjacentes,
B- est formé d'un ensemble protéique délimitant un canal de diamètre d'environ 1,5 nanomètre,
C- ne laisse passer que des ions,
D- est perméable aux molécules de poids moléculaire supérieur à 1500 Daltons,
E- est une protéine de transport transmembranaire utilisant l'énergie des gradients de concentration ionique.
2006
Question n° 32 :
Quelles propositions concernant une jonction communicante entre deux cellules épithéliales sont exactes?
A- les ZO1 et ZO2 sont intracytoplasmiques,
B- les connexines des cellules adjacentes se reconnaissent par leur terminaison N-terminale,
C- la phosphorylation des connexines permet à une cellule de fermer le connexon correspondant,
D- les membranes cellulaires sont parallèles entre elles et distantes de 3 nm,
E- les filaments d'actine interagissent avec la fodrine.
TIGHT JUNCTIONS
1989
Question n° 33 :
Les jonctions serrées ou étanches (ou "tight junctions") ne présentent pas certaines des propriétés
suivantes. Lesquelles ?
A- jouent un rôle dans les phénomènes de l’inhibition de contact,
B- sont de type zonulaire,
C- sont en général localisées à proximité de la surface des épithélia,
D- apparaissent sous forme de ligne de suture entre les cellules,
E- empêchent le passage de substances par l’espace intercellulaire.
1991
Question n° 34 :
Les jonctions serrées ou étanches (ou Tight Junctions)
A- sont le plus souvent de type zonulaire,
B- sont formées de sous unités polygonales constituant des connexons,
C- apparaissent sous forme de ligne de suture entre les cellules,
D- présentent souvent une ligne dense au milieu de l’espace intracellulaire,
E- jouent un rôle dans la perméabilité transépithéliale.
1992
Question n° 35 :
Les jonctions serrées (type tight)
A- constituent des maculas au pôle apical des cellules intestinales,
B- sont reliées au réseau terminal de ces cellules par des tonofilaments,
C- sont des jonctions étanches,
D- sont formées de lignes de suture plus ou moins nombreuses,
E- semblent résulter de la fusion des feuillets externes des membranes cellulaires adjacentes.
1995
Question n° 36 :
Les jonctions serrées ou étanches (Tight)
A- sont de type maculaire,
B- présentent un élargissement de l’espace intercellulaire,
C- montrent une fusion des feuillets externes des membranes cellulaires,
D- participent à la constitution de la barrière hémato-nerveuse,
E- sont responsables du maintien de la polarisation des cellules intestinale.
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5
Chapitre 1
Jonctions
1996
Question n° 37 :
Les jonctions étanches ou serrées (type Tight)
A- constituent des "points de soudure" entre 2 cellules adjacentes,
B- présentent en M.E. un élargissement de l'espace intercellulaire à 30 nm,
C- ont été décrites au niveau de l'endothélium des capillaires cérébraux,
D- sont responsables du maintien de la compartimentalisation de la cellule intestinale,
E- assurent l'étanchéité de l'espace intercellulaire d'un épithélium.
Question n° 38 :
Les jonctions serrées ou occlusives ("tight jonctions")
A- sont, en général, situées près du pôle apical des cellules,
B- se caractérisent par une diminution de largeur de l'espace intercellulaire,
C- peuvent se rencontrer entre les cellules endothéliales de certains capillaires,
D- apparaissent sous forme de plaques discontinues,
E- présentent de nombreuses analogies structurales avec les desmosomes.
1998
Question n° 39 :
Au niveau d'une jonction étanche ou serrée (Tight Junction) entre 2 cellules épithéliales
A- la fusion des feuillets externes des cellules adjacentes forme des lignes de suture qui entourent les pôles
apicaux cellulaires,
B- l'occludine est une protéine transmembranaire,
C- la cinguline est une protéine intracytoplasmique,
D- l'espace intercellulaire est élargi à 50 nm,
E- les filaments de cytokératine insérés sur la ZO1 participent à la déformation des pôles apicaux.
2005
Question n° 40 :
Concernant la jonction étanche ou serrée, quelles sont les propositions exactes?
A- il s'agit d'une macula,
B- les connexines y assurent une reconnaissance homophilique,
C- elle est responsable de la compartimentalisation de la cellule épithéliale,
D- elle est présente dans les complexes de jonction observés entre les entérocytes,
E- elle est observée au niveau des traits scalariformes entre les cellules myocardiques.
2007
Question n° 41 :
Quelles propositions concernant les jonctions serrées ou étanches (tight) sont exactes ?
A- elles participent à la formation de la barrière hémato-nerveuse,
B- elles montrent une fusion linéaire des feuillets externes des membranes cytoplasmiques des cellules
adjacentes,
C- l’occludine est une protéine transmembranaire avec une extrémité N terminale extracellulaire,
D- la phosphorylation de l’extrémité C terminale intracytoplasmique de l’occludine est à l’origine de l’ouverture
de la jonction serrée,
E- l’extrémité C terminale de l’occludine est liée à une caténine vers laquelle convergent des tonofilaments.
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6
Annales classées GALA QCM 2007-2008
Biologie cellulaire
REPONSES DE « JONCTIONS »
12345678910-
D
ADE
ABC
CDE
ABCD
D
ABD
CE
AC
BD
21222324252627282930-
ABD
E
ABD
ABD
BDE
ABCDE
ABD
BC
AB
BC
11121314151617181920-
ABC
BDE
ACD
AC
B
ABE
E
ABC
CDE
BDE
31323334353637383940-
AB
CD
A
ACE
CDE
CDE
CDE
ABC
ABC
CD
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41- AB
7
VERSION 2007 2008
Biologie cellulaire - Chapitre 2 :
CYTOSQUELETTE
Pour la seconde année consécutive, l’association GALA QCM met à disposition
gracieusement aux étudiants de première année de médecine de Lille 2 ses annales
classées du concours leurs permettant une préparation optimale… Ces annales
regroupent plus de vingt années de QCM, pour offrir un large panel des
connaissances qui sont susceptibles de leurs être demandées lors des épreuves
qu’ils auront à passer en janvier et mai 2008 !
En plus de 20 ans d’enseignement, les professeurs se sont succédés et les
connaissances des sciences fondamentales ont pu évoluer… En conséquence, en
cas de contradiction entre l’enseignement et les réponses ou les explications
détaillées que vous pourrez trouver ci-après, les données que vous avez entendues
en cours font valeur de référence ! Il paraît difficile d’opposer en réclamation en fin
d’année les données retrouvées dans les annales, ce d’autant qu’étant un travail
personnel, des erreurs se sont glissées à droite et à gauche dans les pages qui
suivent. Si vous les repérez, et pour savoir lesquelles ont déjà été repérées par vos
camarades, rendez-vous sur le forum http://gala-qcm.xooit.com/ !
Ce travail étant une œuvre de longue haleine, merci de le respecter et de ne pas
le commercialiser sans autorisation ni mention de vos sources… Pour plus de
renseignement, merci d’écrire à [email protected] ou de vous rendre sur le forum
http://gala-qcm.xooit.com ! Par ailleurs, le contenu en QCM des annales classées
GALA QCM n’est pas la propriété intellectuelle de l’association ou de ses membres
mais celle des professeurs qui ont d’année en année, imaginé les questions. Seule
propriété pure des membres de l’association, les explications détaillées dont sont
dotées certaines matières.
Comme l’an passé, et devant le succès de ces
dispositions, nous nous sommes mis en partenariat avec
l’ACEML pour assurer une distribution optimale de cet outil
auprès des étudiants intéressées. Les annales sont donc
disponibles sur Internet gratuitement, et à la corpo !
Ce petit préambule est aussi à l’intention de tous puisqu’il permet à chacun
des utilisateurs d’être sensibilisé au fait que l’année universitaire 2007-2008
sera la dernière de l’aventure GALA QCM pour ma part… Et que cette année est
par conséquent l’ultime pour organiser une relève pour les remises à jour au
sein de l’association GALA QCM…
Arnaud Lerouge
Alias docgeronto sur les forums
Membre fondateur de l’association
Aux questions formulées comme suit…
première proposition
PARCE QUE
deuxième proposition
… Il convient de répondre :
A- si les 2 propositions sont exactes ET reliées d’une relation de cause à effet
B- si les 2 propositions sont exactes MAIS ne sont pas reliées d’une relation de cause à effet
ère
nde
C- si le 1 proposition est exacte ET la 2 proposition fausse
ère
nde
D- si la 1 proposition est fausse ET la 2 proposition exacte
E- si les 2 propositions sont fausses
Annales classées GALA QCM 2007-2008
Biologie cellulaire
CYTOSQUELETTE
réponses 6
1986
Question n° 1 :
Les microfilaments cytoplasmiques
A- ont un diamètre variable en fonction de leur nature biochimique,
B- sont parfois formés de tubuline et de protéines associées,
C- certains participent à la formation des neurofibrilles des neurones,
D- certains participent à la formation des tonofibrilles des cellules épidermiques,
E- forment les fibres fusoriales et l'aster au cours de la mitose.
1987
Question n° 2 :
Les tonofilaments
A- sont des microfilaments de type intermédiaire,
B- ont un diamètre inférieur à celui des microtubules,
C- participent à la constitution du fuseau mitotique,
D- sont formés de sous unités de tubuline.
Question n° 3 :
Les microtubules cytoplasmiques
A- se forment à partir de centre organisateur de la polymérisation,
B- ont une stabilité en fonction des protéines associées,
C- sont parfois thermolabiles,
D- sont associés à de la kératine dans le fuseau mitotique.
1988
Question n° 4 :
Les filaments intermédiaires cytoplasmiques
A- sont de nature chimique différente selon la cellule dans laquelle ils se trouvent,
B- sont parfois formés de tubuline et de protéines associées,
C- certains participent à la formation des gliofibrilles de l'astrocyte,
D- certains participent à la formation de tonofibrilles des cellules épidermiques,
E- forment des fibres fusoriales pendant la mitose.
Question n° 5 :
Les microtubules cytoplasmiques ne possèdent pas certaines des propriétés suivantes. Lesquelles ?
A- se forment à partir de centres organisateurs de la polymérisation,
B- présentent une polarité,
C- sont constitués de tubuline et de protéines associées,
D- forment un réseau en rapport avec le centriole,
E- sont absents des cellules de nature épithéliale ou nerveuse.
1989
Question n° 6 :
Les filaments intermédiaires cytoplasmiques
A- sont de nature chimique différente selon la cellule dans laquelle ils se trouvent,
B- sont formés de tubuline et de protéines associées,
C- certains participent à la formation des gliofibrilles de l’astrocyte,
D- certains participent à la formation des tonofibrilles des cellules épidermiques.
Question n° 7 :
La vimentine intervient dans la formation
A- de filaments fins
B- de microtubules (MAP)
C- de filaments intermédiaires
D- de jonctions entre système T et L du REL des cellules musculaires striées
E- des puits et vésicules recouvertes ou hérissés
Question n° 8 :
Le fuseau mitotique
A- est formé de microtubules labiles,
B- contient des microfilaments d’actine,
C- contient des microfilaments de kératine,
D- est formé par l’association de molécules de spectrine.
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1
Chapitre 2
Cytosquelette
1990
Question n° 9 :
Lesquelles des caractéristiques suivantes ne sont pas celles des neurofilaments et filaments gliaux ?
A- sont stables : absence de constriction destruction,
B- sont tous 2 des microfilaments intermédiaires,
C- sont formés par polymérisation de cytokératine,
D- sont tous 2 dans le système nerveux central,
E- interviennent dans la structure cellulaire (maintien de la forme).
Question n° 10 :
Les microtubules ne sont pas caractérisés par certaines des propositions suivantes. Lesquelles ?
A- sont des tubes cylindriques dont la paroi est formée de protofilaments,
B- interviennent dans les mouvements des organites intracellulaires,
C- présentent une stabilité variable en fonction des protéines associées,
D- participent à la formation du fuseau mitotique,
E- sont formés par une polymérisation – dépolymérisation de myosine.
1991
Question n° 11 :
Les tonofilaments
A- sont des filaments de type intermédiaire,
B- ont un diamètre inférieur à celui des microtubules,
C- participent à la formation des cils,
D- participent à la constitution du fuseau mitotique,
E- sont formés de sous unités de tubuline.
Question n° 12 :
Les microtubules
A- se forment à partir des centres organisateurs de la polymérisation
B- ont une stabilité en fonction des protéines associées
C- sont parfois thermolabiles
D- sont associés aux filaments de kératine dans le fuseau mitotique
1992
Question n° 13 :
Le cytosquelette sous membranaire de l’hématie est principalement formé de
A- ribophorine
B- cytokératine
C- spectrine
D- triplet polypeptidique
E- vinculine
Question n° 14 :
Les microfilaments intermédiaires cytoplasmiques
A- sont de nature chimique différente selon la cellule dans laquelle ils se trouvent,
B- sont formés de tubuline et de protéines associées,
C- sont formés d’actine et de protéines associées,
D- participent à la formation des gliofibrilles de l’astrocyte,
E- participent à la formation des tonofibrilles de l’épiderme.
1993
Question n° 15 :
Les filaments intermédiaires cytoplasmiques
A- sont de nature chimique différente selon la cellule dans laquelle ils se trouvent,
B- sont formés de tubuline et de protéines associées,
C- participent à la formation des gliofibrilles dans l’astrocyte,
D- participent à la formation des tonofibrilles dans les cellules épidermiques.
1994
Question n° 16 :
Les filaments intermédiaires
A- ont un diamètre de 5 nm,
B- sont très instables,
C- sont composés de 8 protofilaments,
D- résultent de l’assemblage par des liaisons covalentes, d’unités tétramériques,
E- peuvent constituer dans les cellules épithéliales, des tonofibrilles.
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2
Annales classées GALA QCM 2007-2008
Biologie cellulaire
1995
Question n° 17 :
Les filaments intermédiaires
A- sont des structures instables de 15 nm de diamètre environ,
B- sont constitués de polypeptides en hélice α présentant des domaine non α,
C- relient dans les cellules épithéliales les desmosomes entre eux,
D- sont abondants dans les axones des neurones,
E- participent à la formation du fuseau.
Question n° 18 :
Les microfilaments d’actine
A- sont formés d’une double hélice de molécules d’actine,
B- présentent une extrémité + en croissance qui peut être inhibée par la colchicine,
C- peuvent être assemblés en faisceaux par la fimbrine,
D- peuvent être clivés par la gelsoline,
E- sont attachés à la membrane des cellules épithéliales au niveau des jonctions étanches (Tight).
1996
Question n° 19 :
Les molécules suivantes sont des constituants de filaments intermédiaires
A- la protéine acide gliofibrillaire (GFAP)
B- la périphérine
C- la profiline
D- la vimentine
E- la dynamine
1997
Question n° 20 :
Au cours du transport axonal,
A- les vésicules golgiennes utilisent pour se déplacer l'activité GTPasique de la tubuline,
B- les corps multivésiculaires sont transportés sur les microtubules dans le sens rétrograde,
C- la kinésine est une protéine assurant le transport antérograde rapide,
D- la dynamine est responsable du transport rétrograde,
E- les microtubules sont des rails stabilisés par la fixation à leur extrémité des protéines Tau et MAP.
1998
Question n° 21 :
Dans les microvillosités des entérocytes, les microfilaments d'actine ne présentent pas certaines des
caractéristiques suivantes. Lesquelles ?
A- coupés par la profiline,
B- associés en faisceaux par la gelsoline,
C- associés en réseaux par la fimbrine,
D- stabilisés aux extrémités "-" par la cytochalasine,
E- attachés à la membrane plasmique par la villine.
Question n° 22 :
A propos des microtubules, quelles sont les propositions fausses ?
A- la tubuline a une activité ATPasique,
B- le taxol se fixe sur la tubuline soluble,
C- les protéines MAP1 sont des protéines capuchons qui se fixent sur l'extrémité,
D- la colchicine se fixe sur l'extrémité "-" des microtubules du fuseau mitotique,
E- les protéines Tau sont plus abondantes dans les dendrites que dans l'axone du neurone.
Question n° 23 :
La dépolymérisation des microtubules kinétochoriques débute
A- en fin de phase G2
B- en prométaphase
C- en début d'anaphase
D- en début de prophase
E- en début de télophase
1999
Question n° 24 :
A propos des filaments intermédiaires
A- la GFAP constitue les gliofilaments des astrocytes,
B- les neurofilaments sont des hétéropolymères,
C- la vimentine peut être extraite des cellules musculaires striées,
D- les cytokératines sont les composants des tonofilaments des cellules épithéliales,
E- la desmine est le constituant des filaments intermédiaires des fibrocytes.
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3
Chapitre 2
Cytosquelette
Question n° 25 :
A propos des microtubules cytoplasmiques stables
A- les protéines MAP Tau se fixent sur l'extrémité "+",
B- l'extrémité "-" est fixée au centrosome,
C- le taxol empêche leur polymérisation en fixant la tubuline soluble,
D- la kinésine se déplace de l'extrémité "-" vers l'extrémité "+",
E- la dynamine se déplace de l'extrémité "+" vers l'extrémité "-".
Question n° 26 :
Au niveau d'une microvillosité de l'entérocyte, les filaments d'actine
A- sont reliés entre eux par la fodrine pour former des faisceaux,
B- sont fixés à l'apex, au niveau de la membrane plasmique, par leur extrémité "+",
2+
C- peuvent être coupés par la villine en présence d'ions Ca ,
D- se poursuivent dans le cytoplasme cellulaire pour constituer le réseau terminal,
E- sont à l'origine des mouvements microscopiques des microvillosités, appelés battements ciliaires.
2000
Question n° 27 :
A propos des microtubules :
A- ils sont instables "in vitro",
B- leur paroi est composée de tubuline qui a une activité ATPasique,
C- ils sont stabilisés dans la cellule par des protéines MAP fixées sur leur extrémité "+",
D- dans la tige ciliaire, les microtubules centraux sont reliés par une protéine élastique, la nexine,
E- les microtubules labiles cytoplasmiques, en équilibre avec la tubuline soluble, constituent une réserve en
tubuline.
Question n° 28 :
A propos des filaments intermédiaires
A- ils sont stabilisés par des protéines capuchons,
B- la GFAP est le constituant des filaments astrocytaires,
C- la desmine est le composant des filaments des cellules endothéliales,
D- ils constituent dans les cellules épithéliales les tonofilaments reliés aux desmosomes maculaires,
E- les neurofilaments sont des hétéropolymères de 3 protéines différentes.
Question n° 29 :
Lesquelles des propositions suivantes ne concernent pas les microfilaments ?
A- la filamine les assemble en réseau,
B- la fimbrine les assemble en faisceau,
C- la vilaine peut les fragmenter,
D- la profiline favorise leur croissance,
E- la gelsoline se fixe sur l'actine G soluble.
Question n° 30 :
A propos des protéines motrices, quelles sont les propositions fausses ?
A- elles ont pour la plupart une activité ATPasique,
B- la dynéine intervient dans le transport axonal rétrograde,
C- les bras externes de dynéine sont fixés sur le microtubule A des doublets périphériques des tiges ciliaires,
avec une périodicité constante,
D- la kinésine se déplace de l'extrémité "+" vers l'extrémité "-" des microtubules,
E- les bras internes de dynéine changent de conformation en fixant l'ATP.
2001
Question n° 31 :
Dans un axone
A- les neurofilaments forment des faisceaux qui maintiennent constant le diamètre,
B- les microtubules sont stabilisés par les protéines MAP,
C- la kinésine sert au transport des corps multivésiculaires,
D- la dynéine se déplace vers l'extrémité synaptique,
E- les protéines motrices utilisent l'énergie sous la forme d'ions calcium.
Question n° 32 :
Dans les microvillosités apicales des entérocytes
A- la villine associe les microfilaments d'actine en faisceaux,
B- l'interaction actine – myosine est à l'origine des mouvements microscopiques,
C- la fimbrine attache les filaments d'actine à la membrane plasmique,
D- l'extrémité + des microfilaments est fixée à la membrane plasmique,
E- les microtubules sont disposés géométriquement selon une symétrie 9 + 2.
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4
Annales classées GALA QCM 2007-2008
Biologie cellulaire
2002
Question n° 33 :
Parmi ces propositions relatives aux microfilaments d'actine, lesquelles sont vraies ?
A- la filamine favorise "in vitro" leur polymérisation,
B- la gelsoline favorise "in vivo" leur croissance,
C- la colchicine se fixe sur leur extrémité +,
D- la phalloïdine se fixe sur leur extrémité -,
E- la fimbrine est à l'origine de leur assemblage en faisceaux.
2003
Question n° 34 :
A propos des microfilaments d’actine :
A- la cytochalasine B se fixe sur l’extrémité +,
B- les ARP se fixent sur l’extrémité –,
C- la thymosine se fixe sur l’extrémité +,
D- la filamine organise les filaments en faisceau,
E- la profiline empêche la polymérisation.
Question n° 35 :
A propos des microtubules :
A- la dynéine est une protéine motrice qui se déplace de l’extrémité + vers l’extrémité –,
B- la protéine Tau est une protéine capuchon sur l’extrémité +,
C- le centre organisateur des microtubules fixe leur extrémité –,
D- le taxol se fixe sur la tubuline soluble,
E- la kinésine est une GTPase.
2006
Question n° 36 :
Quelles propositions concernant la fécondation sont exactes?
A- au cours de la fusion des membranes du spermatozoïde et de l'ovocyte, une intégrine ovocytaire reconnaît
la fertiline du spermatozoïde,
B- la reconnaissance de la zone pellucide par le spermatozoïde s'effectue par une sélectine du spermatozoïde
qui se fixe sur ZP3,
C- la réaction corticale de l'ovocyte est provoquée par l'oscilline du spermatozoïde,
ère
D- le centriole distal du spermatozoïde est à l'origine du fuseau de la 1 division en 2 blastomères,
E- le pronucleus femelle subit une réplication de l'ADN avant l'amphimixie.
2007
Question n° 37 :
Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont exactes ?
A- des mitochondries sont transportées du corps cellulaire à l’extrémité de l’axone sous l’effet du transport
axonal intermédiaire,
B- le transport axonal est inhibé in vitro par la colchicine,
C- la kinésine est le moteur moléculaire qui met en place le réticulum endoplasmique dans la cellule,
D- au cours de son mouvement le long des microtubules, la kinésine progresse par bonds de 8nm, au cours
desquels le contact avec le microtubule est transitoirement perdu,
E- le mouvement des têtes de kinésine sur les microtubules se produit au moment de la libération de l’ADP
produit par l’hydrolyse de l’ATP.
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5
Chapitre 2
Cytosquelette
REPONSES DE « CYTOSQUELETTE »
12345678910-
ACD
AB
ABC
ACD
E
ACD
C
AB
C
E
21222324252627282930-
ABCDE
ABCDE
C
annulée
BD
BCD
AE
BDE
E
D
11121314151617181920-
AB
ABC
C
ADE
ACD
CDE
BCD
ACD
ABD
BC
31323334353637-
AB
BD
DE
AB
AC
D
ABCE
« A bientôt sur gala-qcm.org ! »
6
VERSION 2007 2008
Biologie cellulaire - Chapitre 3 :
CILS
Pour la seconde année consécutive, l’association GALA QCM met à disposition
gracieusement aux étudiants de première année de médecine de Lille 2 ses annales
classées du concours leurs permettant une préparation optimale… Ces annales
regroupent plus de vingt années de QCM, pour offrir un large panel des
connaissances qui sont susceptibles de leurs être demandées lors des épreuves
qu’ils auront à passer en janvier et mai 2008 !
En plus de 20 ans d’enseignement, les professeurs se sont succédés et les
connaissances des sciences fondamentales ont pu évoluer… En conséquence, en
cas de contradiction entre l’enseignement et les réponses ou les explications
détaillées que vous pourrez trouver ci-après, les données que vous avez entendues
en cours font valeur de référence ! Il paraît difficile d’opposer en réclamation en fin
d’année les données retrouvées dans les annales, ce d’autant qu’étant un travail
personnel, des erreurs se sont glissées à droite et à gauche dans les pages qui
suivent. Si vous les repérez, et pour savoir lesquelles ont déjà été repérées par vos
camarades, rendez-vous sur le forum http://gala-qcm.xooit.com/ !
Ce travail étant une œuvre de longue haleine, merci de le respecter et de ne pas
le commercialiser sans autorisation ni mention de vos sources… Pour plus de
renseignement, merci d’écrire à [email protected] ou de vous rendre sur le forum
http://gala-qcm.xooit.com ! Par ailleurs, le contenu en QCM des annales classées
GALA QCM n’est pas la propriété intellectuelle de l’association ou de ses membres
mais celle des professeurs qui ont d’année en année, imaginé les questions. Seule
propriété pure des membres de l’association, les explications détaillées dont sont
dotées certaines matières.
Comme l’an passé, et devant le succès de ces
dispositions, nous nous sommes mis en partenariat avec
l’ACEML pour assurer une distribution optimale de cet outil
auprès des étudiants intéressées. Les annales sont donc
disponibles sur Internet gratuitement, et à la corpo !
Ce petit préambule est aussi à l’intention de tous puisqu’il permet à chacun
des utilisateurs d’être sensibilisé au fait que l’année universitaire 2007-2008
sera la dernière de l’aventure GALA QCM pour ma part… Et que cette année est
par conséquent l’ultime pour organiser une relève pour les remises à jour au
sein de l’association GALA QCM…
Arnaud Lerouge
Alias docgeronto sur les forums
Membre fondateur de l’association
Aux questions formulées comme suit…
première proposition
PARCE QUE
deuxième proposition
… Il convient de répondre :
A- si les 2 propositions sont exactes ET reliées d’une relation de cause à effet
B- si les 2 propositions sont exactes MAIS ne sont pas reliées d’une relation de cause à effet
ère
nde
C- si le 1 proposition est exacte ET la 2 proposition fausse
ère
nde
D- si la 1 proposition est fausse ET la 2 proposition exacte
E- si les 2 propositions sont fausses
Annales classées GALA QCM 2007-2008
Biologie cellulaire
CILS
réponses 5
1986
Question n° 1 :
Dans la tige d'un cil (épithélium respiratoire)
A- les bras de dynéine relient les doublets périphériques aux microtubules centraux,
B- les bras de dynéine sont disposés régulièrement les uns par rapport aux autres,
C- l'absence de bras de dynéine entraîne une immobilité des cils,
D- les ponts de nexine relient les doublets périphériques entre eux,
E- la contraction de certains doublets périphériques par rapport aux autres est à l'origine du battement ciliaire.
Question n° 2 :
Parmi les propositions suivantes concernant les centrioles, lesquelles sont fausses ?
A- sont au nombre de 2 pendant la phase G1 du cycle cellulaire,
B- ont une forme de tonnelet haut de 0,5 micron,
C- présentent une polarité (structure intra-centriolaire à une extrémité),
D- sont formés de 9 doublets de tubules,
E- sont entourés de massules satellites en rapport avec les microtubules.
1987
Question n° 3 :
Le corpuscule basal d’un cil (ou cinétosome)
A- est limité extérieurement par 9 doublets de microtubules,
B- est dépourvu de bras de dynéine,
C- peut dériver de structures centriolaires,
D- joue un rôle dans la ciliogénèse,
E- intervient activement dans les phénomènes de mitose.
1988
Question n° 4 :
Parmi ces propositions relatives aux corpuscules basaux (ou cinétosomes), lesquelles sont fausses ?
A- sont visibles en microscopie photonique,
B- sont formés de 9 triplets de microtubules présentant des bras de dynéine,
C- jouent un rôle dans la ciliogénèse,
D- dérivent des centrioles,
E- sont souvent ancrés dans le hyaloplasme par la racine ciliaire.
Question n° 5 :
Les centrioles
A- ont une forme en tonnelet haut de 0.5 microns,
B- sont au nombre de 2 pendant la phase G1 du cycle cellulaire,
C- induisent la formation de pro-centrioles sont formés de 9 doublets de tubules,
D- se séparent au commencement de la métaphase.
Question n° 6 :
Les bras de dynéine des cils vibratiles
A- sont localisés au niveau des microtubules périphériques de la tige des cils,
B- sont visibles au niveau du corpuscule basal,
C- présentent une activité ATPasique,
D- contiennent de la tubuline,
E- interviennent dans la mobilité des cils.
1989
Question n° 7 :
Sur une section transversale de la région moyenne de la tige d’un cil, il existe :
A- une paire de microtubules centrale
B- 9 paires de microtubules périphériques
C- des fibres rayonnantes
D- des ponts de nexine entre les microtubules centraux
E- des bras de dynéine portés par les microtubules B périphériques
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1
Chapitre 3
Cils
1990
Question n° 8 :
Dans un cil
A- les microtubules A et B d’un doublet périphérique ont 3 protofilaments en commun,
B- les fibres rayonnantes s’insèrent sur les microtubules A,
C- les ponts de nexine unissent les microtubules A d’un doublet au microtubule B d’un doublet voisin,
D- les bras de dynéine assurent la cohésion des microtubules entre eux,
E- les microtubules sont constitués de 13 filaments hélicoïdaux d’actine.
Question n° 9 :
Les centrioles ne présentent pas certains des caractères suivants. Lesquels ?
A- sont au nombre de 2 pendant la phase G1 du cycle cellulaire,
B- ont une forme en tonnelet haut de 0,5 µ,
C- induisent la formation de procentrioles,
D- sont formés de 9 doublets de tubules,
E- se séparent dès la prophase de la mitose.
1991
Question n° 10 :
Les mouvements ciliaires
A- sont des mouvements de fouet,
B- s’effectuent dans un même plan,
C- résulte de glissement par des doublets de microtubules périphériques,
++
D- utilisent de l’ATP est du Ca nécessaires à la contraction des microtubules,
E- sont limités par les bras de dynéine.
Question n° 11 :
Les corpuscules basaux ou cinétosomes
A- sont limités extérieurement par 9 doublets de microtubules,
B- sont des dérivés centriolaires,
C- jouent un rôle dans la ciliogenèse,
D- interviennent dans la coordination des battements ciliaires,
E- produisent l’énergie nécessaire aux battements ciliaires.
1992
Question n° 12 :
Dans la tige ciliaire normale
A- les ponts de nexine unissent les doublets périphériques voisins,
B- les fibres rayonnantes peuvent être absentes,
C- les bras de dynéine externe ont une activité ATPasique,
D- les bras de dynéine interne ont la même périodicité que les fibres rayonnantes,
E- les microtubules centraux ont 3 protofilaments en commun.
1993
Question n° 13 :
Le corpuscule basal ou cinétosome d’un cil
A- est limité extérieurement par 9 doublets de microtubules,
B- est dépourvu de bras de dynéine,
C- peut dériver de structures centriolaires,
D- joue un rôle dans la ciliogénèse,
E- intervient activement dans les phénomènes de mitose.
1994
Question n° 14 :
Le corpuscule basal du cil
A- dérive du centriole,
B- est constitué de 9 triplets de microtubules et d’un doublet central,
C- présente dans sa partie proximale des lames rayonnantes,
D- est à l’origine de la ciliogenèse,
E- est entouré de matériel péricentriolaire.
Question n° 15 :
Dans la tige ciliaire observée en ME
A- les ponts de nexine réunissent les doublets périphériques voisins,
B- les bras de dynéine externes sont portés par les tubules A des doublets,
C- les fibres rayonnantes sont attachées aux tubules B des doublets,
D- les microtubules centraux ont trois protofilaments en commun,
E- les bras de dynéine internes ont une activité ATPasique.
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2
Annales classées GALA QCM 2007-2008
Biologie cellulaire
1995
Question n° 16 :
Dans un cil
A- tous les microtubules sont disposés par paires ; ceux-ci présentent 3 protofilaments en commun,
B- les paires de microtubules périphériques sont réunies entre elles par des ponts de nexine,
C- les bras de dynéine sont responsables du glissement entre elles de paires de microtubules adjacentes,
D- les tubules centraux sont attachés à une plaque basale située dans le cinétosome,
E- la partie distale du cinétosome est formée de 9 triplets de microtubules réunis par des ponts intertriplets.
1996
Question n° 17 :
Le centriole
A- est constitué de 9 triplets de microtubules porteurs de satellites (matériel péricentriolaire),
B- est, après duplication, à l'origine des cinétosomes ou grains basaux c,
C- est à l'origine des microtubules cytoplasmiques par polymérisation des extrémités des triplets
microtubulaires,
D- est le point d'attache des microtubules labiles,
E- forme avec un second centriole disposé perpendiculairement, un diplosome, élément essentiel du
centrosome.
1997
Question n° 18 :
Dans la tige ciliaire
A- l'axonème constitue l'ensemble des dispositifs de cohésion des microtubules,
B- le glissement des doublets périphériques entre eux aboutit au battement ciliaire dans le plan des
microtubules centraux,
C- les bras de dynéine interne et externe sont fixés sur les microtubules A des doublets périphériques,
D- les ponts de nexine sont élastiques et participent à la récupération du battement ciliaire,
E- les fibres rayonnantes sont disposées selon la même périodicité que celles des bras de dynéine externe.
Question n° 19 :
Les grains basaux des cils
A- sont produits par duplications centriolaires,
B- coordonnent les mouvements ciliaires,
C- sont à l'origine de la formation des cils par polymérisation des microtubules à partir des massules
péricentriolaires,
D- sont formés de triplets périphériques réunis par des ponts,
E- ont un axe longitudinal constitué de 2 microtubules non accolés sur leur longueur.
1998
Question n° 20 :
A propos du cil
A- la nexine forme des fibres rayonnantes reliant les tubules "A" des doublets périphériques aux tubules
centraux de la tige,
B- la dynéine externe a une activité ATPasique,
C- les triplets du grain basal sont reliés par des ponts inter-triplets allant du tubule "A" d'un triplet au tubule "B"
du triplet voisin,
D- les tubules centraux ont 3 protofilaments en commun et forment ainsi l'axe de la tige,
E- 9 lames rayonnantes sont fixées sur les 9 tubules "A" des triplets du grain basal proximal.
Question n° 21 :
Les procentrioles sont élaborés
A- en début de phase G1
B- en fin de phase G1 début de phase S
C- en fin de phase S début de phase G2
D- pendant la phase G2
E- en début de mitose (prophase)
1999
Question n° 22 :
A propos du centriole
A- les microtubules sont disposés selon 9 triplets périphériques,
B- les facteurs de cohésion sont les ponts inter - triplets et les fibres rayonnantes,
C- il est à l'origine des microtubules labiles cytoplasmiques,
D- des microtubules se forment à partir du matériel péricentriolaire,
E- deux centrioles perpendiculaires entre eux forment un diplosome.
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3
Chapitre 3
Cils
2001
Question n° 23 :
Dans une tige ciliaire
A- les bras de dynéine externe sont fixés sur les microtubules B des doublets périphériques,
B- la nexine est une protéine élastique,
C- les microtubules centraux ont 3 protofilaments en commun,
D- les fibres rayonnantes ont la même périodicité que les bras de dynéine interne,
E- les microtubules constituent l'axonème.
2002
Question n° 24 :
Parmi les propositions suivantes concernant la tige ciliaire, lesquelles sont exactes ?
A- la fixation sur les microtubules A des bras de dynéine externe et des fibres rayonnantes s'effectue selon la
même périodicité,
B- les ponts de nexine unissent le microtubule A d'un doublet au microtubule B du doublet voisin,
C- les fibres rayonnantes sont fixées sur les microtubules B,
D- les microtubules centraux sont réunis par un pont de dynéine,
E- les microtubules centraux sont fixés sur une plaque basale.
Question n° 25 :
Parmi les propositions suivantes relatives aux centrioles, lesquelles sont vraies ?
A- ils possèdent 9 triplets de microtubules périphériques,
B- les microtubules centraux sont entourés d'une gaine centrale,
C- ils présentent 2 couronnes de massules périphériques,
D- ils sont capables de se dupliquer,
E- chaque microtubule A d'un triplet possède des bras de dynéine dirigés vers le microtubule C du triplet
voisin.
2003
Question n° 26 :
A propos des doublets de microtubules constituant l’axonème de la tige ciliaire :
A- il existe 9 doublets périphériques et un doublet central,
B- dans un doublet périphérique, les 2 microtubules ont 3 protofilaments en commun,
C- des ponts de nexine relient les microtubules A de chaque doublet à la gaine centrale,
D- les bras internes et externes de dynéine sont répartis tout au long du microtubule A avec la même
périodicité,
E- des fibres rayonnantes ne sont observées qu’à la partie proximale de la tige ciliaire.
2005
Question n° 27 :
Concernant la tige ciliaire, quelles sont les propositions exactes?
A- les microtubules périphériques constituent des triplets,
B- la dynéine externe est fixée sur le microtubule A avec une périodicité de 24-32-40 nm,
C- la nexine est une protéine élastique,
D- les fibres rayonnantes sont fixées sur le microtubule B,
E- les microtubules centraux sont maintenus par un pont et une gaine protéique.
2006
Question n° 28 :
Quelles propositions concernant l'organisation de la tige ciliaire sont exactes?
A- les tubules centraux sont reliés par un pont de nexine,
B- le microtubule A des doublets périphériques porte des bras de dynéine,
C- les fibres rayonnantes sont attachées sur le microtubule B des doublets,
D- la dynéine externe est régulièrement disposée sur le microtubule A de chaque doublet, tous les 24 nm,
E- les microtubules centraux présentent 3 protofilaments en commun.
2007
Question n° 29 :
Quelles propositions concernant l’organisation de la tige ciliaire sont exactes ?
A- l’axonème présente une symétrie 9 + 0,
B- les bras de dynéine externe sont disposés selon une périodicité constante, tous les 24 nm,
C- les bras de dynéine interne ont la même périodicité que les fibres rayonnantes,
D- les doublets périphériques sont constitués de 2 microtubules ayant 3 protofilaments en commun,
E- les fibres rayonnantes sont portées par les microtubules B de chaque doublet périphérique.
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4
Annales classées GALA QCM 2007-2008
Biologie cellulaire
REPONSES DE « CILS »
12345678910-
BCD
D
BCD
B
ABC
ACE
ABC
ABC
D
ABC
11121314151617181920-
BCD
ACD
BCD
ACD
ABE
BCE
ABE
CD
ABD
BE
« Tout GALA QCM est sur gala-qcm.org ! »
212223242526272829-
B
ADE
BDE
BE
ACD
B
CE
BD
BCD
5
VERSION 2007 2008
Biologie cellulaire - Chapitre 4 :
TECHNIQUES D’ETUDE CELLULAIRE
Pour la seconde année consécutive, l’association GALA QCM met à disposition
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Arnaud Lerouge
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Membre fondateur de l’association
Aux questions formulées comme suit…
première proposition
PARCE QUE
deuxième proposition
… Il convient de répondre :
A- si les 2 propositions sont exactes ET reliées d’une relation de cause à effet
B- si les 2 propositions sont exactes MAIS ne sont pas reliées d’une relation de cause à effet
ère
nde
C- si le 1 proposition est exacte ET la 2 proposition fausse
ère
nde
D- si la 1 proposition est fausse ET la 2 proposition exacte
E- si les 2 propositions sont fausses
Annales classées GALA QCM 2007-2008
Biologie cellulaire
TECHNIQUES D’ETUDE CELLULAIRE
réponses 7
1994
Question n° 1 :
++
Parmi les techniques suivantes, lesquelles sont utilisables pour suivre les fluctuations du taux de Ca
intracellulaire ?
A- fusion cellulaire
B- électrophorèse
C- complexation avec un chélateur fluorescent
D- microscopie électronique
E- immunocytochimie
1995
Question n° 2 :
Quelles sont, parmi les techniques suivantes, celles qui sont utilisables pour faire pénétrer des molécules
étrangères dans une cellule vivante ?
A- résonance magnétique nucléaire
B- électroporation
C- électrophorèse
D- centrifugation
E- fusion cellulaire
Question n° 3 :
Au cours du fractionnement par centrifugation différentielle les constituants cellulaires sédimentent dans un
ordre précis. Lequel ?
A- microsomes
B- mitochondries
C- noyaux
1996
Question n° 4 :
Parmi ces propositions concernant le fonctionnement d'un trieur de cellules, lesquelles sont vraies ?
Son principe repose sur
A- la centrifugation différentielle
B- l'électrophorèse
C- l'adsorption des cellules sur un support solide comportant des anticorps immobilisés
D- un tri individuel des cellules marquées avec une sonde fluorescente
E- la fusion cellulaire
Question n° 5 :
Parmi les techniques suivantes, lesquelles sont utilisables pour immortaliser des cellules
A- fusion cellulaire avec des cellules tumorales
B- électroporation
C- culture en milieu défini
D- électrophorèse
E- centrifugation différentielle
1997
Question n° 6 :
Au cours du fonctionnement par centrifugation différentielle, dans quel ordre obtient-on les constituants
cellulaires suivants ?
A- mitochondries
B- microsomes
C- noyaux
Question n° 7 :
le diphénylhexatriène est utilisé pour mesurer la fluidité des membranes lipidiques
PARCE QUE
il porte un groupement facile à détecter par résonance paramagnétique électronique
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1
Chapitre 4
Techniques d’étude cellulaire
Question n° 8 :
Parmi les techniques suivantes lesquelles ne sont pas utilisables pour déterminer la disposition des
différents domaines d'une protéine transmembranaire ?
A- établissement du profil d'hydrophobicité
B- utilisation d'anticorps dirigés contre des épitopes séquentiels connus de la protéine
C- protéolyse ménagée
D- anisotropie de fluorescence
E- diffraction des rayons X
1998
Question n° 9 :
Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont vraies ?
A- les fibroblastes de la peau humaine peuvent être maintenus indéfiniment en culture,
B- une cellule est dite « transformée » si elle est capable de provoquer des tumeurs quand elle est injectée à
un animal,
C- un milieu défini contient une proportion précise de sérum ajouté pour permettre une bonne croissance des
cellules en culture,
D- les cellules hybrides homme-souris sont utilisées pour établir la carte des gènes humains,
E- le polyéthylène glycol est utilisé pour obtenir la fusion de cellules d'espèces différentes.
Question n° 10 :
Vous souhaitez faire entrer des molécules dans des cellules poussant en suspension. Parmi les techniques
suivantes, lesquelles sont utilisables dans ce but ?
A- fusion cellulaire
B- électroporation
C- utilisation de liposomes
D- complexation avec des chélateurs
E- microinjection
1999
Question n° 11 :
Parmi les techniques suivantes, lesquelles sont utilisables pour étudier le fonctionnement individuel de
canaux ioniques membranaires ?
A- électroporation
B- patch-clamp
C- cytométrie de flux
D- fusion cellulaire
E- électrophorèse
Question n° 12 :
La production d'anticorps monoclonaux repose sur la préparation d'hybridomes résultant de la fusion des
lymphocytes de la souris immunisée contre l'antigène et de cellules d'une lignée tumorale lymphocytaire de souris.
Que pensez-vous de la relation éventuelle entre les propositions suivantes ?
les cellules hybrides résultant de la fusion proliféreront dans le milieu de sélection utilisé
PARCE QUE
les cellules hybrides ont acquis, grâce à la contribution du matériel génétique provenant des
lymphocytes normaux, l'équipement métabolique indispensable à la pousse dans ce milieu.
2000
Question n° 13 :
Parmi les techniques suivantes, lesquelles sont utilisables pour immortaliser des cellules eucaryotes ?
A- fusion avec des cellules tumorales
B- cytométrie de flux
C- électroporation
D- infection avec un virus immortalisant
E- patch-clamp
Question n° 14 :
Parmi les propositions suivantes, lesquelles s'appliquent à la GFP ?
A- on peut l'utiliser pour la mesure du pH intracellulaire,
B- c'est une protéine fluorescente,
C- elle est utilisable pour l'étude du trafic intracellulaire des protéines,
D- elle est utilisable pour la construction de gènes «reporter»,
E- elle a été d'une grande utilité pour démontrer l'importance des mouvements de diffusion des protéines
membranaires dans la double couche lipidique.
« A bientôt sur gala-qcm.org ! »
2
Annales classées GALA QCM 2007-2008
Biologie cellulaire
Question n° 15 :
Parmi les techniques suivantes, lesquelles sont utilisables pour déterminer la disposition spatiale des
différents domaines d'une protéine membranaire ?
A- résonance paramagnétique électronique
B- établissement du profil d'hydrophobicité
C- mutagenèse dirigée
D- protéolyse limitée
E- marquage covalent avec des réactifs spécifiques des chaînes latérales de certains acides aminés
2001
Question n° 16 :
Parmi les techniques suivantes, lesquelles sont utilisées pour l'obtention de populations cellulaires
homogènes à partir d'un prélèvement tissulaire ?
(ne cocher que les techniques utilisées pour l'enrichissement ou la purification des cellules à isoler)
A- fusion cellulaire
B- dissociation à la collagénase
C- centrifugation en gradient de densité
D- utilisation des propriétés d'adhérence à un support des cellules à isoler
E- immunopurification grâce à des anticorps immobilisés sur un support insoluble
Question n° 17 :
Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont vraies ?
A- les milieux définis utilisés en culture cellulaire contiennent des sels minéraux, des vitamines et des oligoéléments, des acides aminés et des lipides essentiels, du glucose et du sérum de veau,
B- quand ont le met en culture, les fibroblastes humains subissent un certain nombre de divisions cellulaires
puis cessent de se diviser et meurent,
C- une cellule immortalisée se divise indéfiniment et forme des tumeurs après implantation chez l'animal,
D- un hétérocaryon résulte de la fusion de deux cellules d'espèces différentes,
E- le patch-clamp permet de mesurer les propriétés de canaux ioniques présents sur une surface limitée de la
membrane plasmique d'une cellule.
2002
Question n° 18 :
Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont exactes ?
A- au cours du fractionnement par centrifugation différentielle, on obtient les constituants cellulaire dans l'ordre
suivant : noyaux puis microsomes puis mitochondries,
B- le patch-clamp permet d'étudier le fonctionnement des canaux ioniques membranaires,
C- la cytométrie de flux permet de purifier des cellules plus rapidement et en plus grande quantité qu'avec la
méthode des billes magnétiques recouvertes d'anticorps,
D- l'électroporation est utilisée pour faire entrer des macromolécules dans des cellules poussant en
suspension,
E- le Fura 2 donne une fluorescence verte quand il est complexé au calcium.
Question n° 19 :
Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont exactes ?
A- une cellule transformée est capable de provoquer des tumeurs quand elle est injectée à un animal,
B- un clone est un amas cellulaire dérivé d'une cellule primitive unique,
C- les fibroblastes de souris en culture peuvent donner des variants immortels,
D- l'EDTA est utilisé pour obtenir la fusion de cellules d'espèces différentes,
E- on ajoute du sérum de veau aux milieux de culture cellulaire principalement parce que le sérum est riche en
éléments nutritifs utilisés par les cellules.
2003
Question n° 20 :
Quelles propositions sont exactes concernant la technique par cryofracture-cryodécapage ?
A- le cryodécapage précède la cryofracture,
B- une réplique métallique de la surface de l’échantillon est réalisée,
C- l’étape de la sublimation d’une partie de l’eau est nécessaire,
D- l’observation se fait au Microscope Electronique à balayage,
E- cette technique permet l’étude d’autres membranes que la membrane plasmique.
Question n° 21 :
Parmi les propositions suivantes, lesquelles s'appliquent à la cytométrie en flux ?
A- son principe repose sur l'utilisation de billes magnétiques,
B- elle permet de caractériser un échantillon cellulaire en déterminant la part qu'y prennent différents types
cellulaires,
C- on peut l'utiliser pour réaliser un tri préparatif des cellules,
D- elle est la méthode de choix pour purifier des cellules à partir d'échantillons volumineux,
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3
Chapitre 4
Techniques d’étude cellulaire
E-
elle utilise la fluorescence.
Question n° 22 :
Parmi les propositions suivantes, lesquelles s'appliquent à la GFP ?
A- c'est une protéine humaine,
B- elle est utilisable pour la préparation de protéines chimériques, où elle est fusionnée à une protéine d'intérêt,
C- on peut utiliser la cytométrie de flux pour détecter sa présence dans les cellules qui l'expriment,
D- elle présente un grand intérêt pour l'étude du trafic intracellulaire des protéines,
E- elle complexe le calcium.
Question n° 23 :
Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont vraies ?
A- il est facile d'obtenir des lignées cellulaires continues humaines à partir d'un explant de tissu adulte
B- on ajoute du sérum de veau aux milieux de culture cellulaire principalement parce qu'il est riche en facteurs
de croissance
C- la protéomique est l'ensemble des techniques qui visent à isoler une protéine particulière pour la
caractériser
D- pour établir la séquence primaire d'une protéine, il est plus facile de réaliser le séquençage direct de la
protéine isolée que celui de l'ADN qui code pour elle
E- dans les cellules, le nombre d'espèces protéiques différentes présentes est le même que celui des différents
ARN messagers exprimés.
2004
Question n° 24 :
Parmi les techniques suivantes, lesquelles sont utilisées pour l’obtention de populations cellulaires
homogènes à partir d’un prélèvement tissulaire ?
(ne cocher que les techniques utilisées pour l’enrichissement ou la purification des cellules à isoler)
A- dissociation à l’aide d’enzymes
B- adhérence à un support
C- fusion cellulaire
D- utilisation d’un cytomètre de flux trieur
E- centrifugation en gradient de densité
Question n° 25 :
Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont exactes ?
A- un clone est un amas de cellules vivantes obtenu à partir d’un tissu fraîchement prélevé,
B- une cellule transformée est immortelle,
C- pour cultiver des cellules eucaryotes, il est indispensable d’ajouter du sérum au milieu,
D- la fusion avec des cellules tumorales est une étape essentielle pour l’obtention des lignées cellulaires
produisant des anticorps monoclonaux,
E- le glycérol est utilisé pour obtenir des hétérocaryons.
Question n° 26 :
Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont exactes ?
A- on peut mesurer le pH intracellulaire avec un indicateur fluorescent,
B- on peut mesurer le pH intracellulaire avec une électrode spécifique,
C- le patch-clamp est utilisé pour faire entrer des macromolécules dans des cellules en culture,
D- au cours du fractionnement cellulaire par centrifugation différentielle les mitochondries sédimentent après
les noyaux,
E- le génome humain comporte 100 000 gènes.
Question n° 27 :
Parmi les techniques suivantes, lesquelles sont utilisables pour déterminer la disposition spatiale des
différents domaines d’une protéine membranaire ?
A- anisotropie de fluorescence
B- protéolyse limitée
C- résonance paramagnétique électronique
D- établissement du profil d’hydrophobicité
E- utilisation d’anticorps monoclonaux
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4
Annales classées GALA QCM 2007-2008
Biologie cellulaire
2005
Question n° 28 :
Parmi les techniques suivantes, lesquelles sont utilisables pour étudier le fonctionnement individuel de
canaux ioniques membranaires ?
A- fusion cellulaire
B- cytométrie de flux
C- patch-clamp
D- microscopie photonique
E- électroporation
Question n° 29 :
Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont exactes ?
A- on ajoute du sérum de veau aux milieux de culture cellulaire parce que le sérum est riche en facteurs de
croissance stimulant la prolifération cellulaire,
B- le polyéthylène glycol est utilisé pour obtenir des hétérocaryons,
C- les anticorps monoclonaux reconnaissent un seul épitope sur la protéine qui a servi à l'immunisation ayant
conduit à leur production,
D- la GFP est utilisée pour réaliser des protéines chimères fluorescentes,
E- le protéome de l'espèce humaine comporte 30000 protéines différentes.
Question n° 30 :
Parmi les techniques suivantes, lesquelles sont utilisées pour obtenir des cellules eucaryotes immortelles ?
A- culture cellulaire prolongée
B- fusion avec des cellules tumorales
C- congélation
D- infection bactérienne
E- infection par certain virus
2006
Question n° 31 :
Parmi les techniques suivantes, lesquelles sont utilisées pour l'obtention de populations cellulaires
homogènes à partir d'un prélèvement tissulaire ?
(ne cocher que des techniques utilisées pour l'enrichissement ou la purification des cellules à isoler)
A- culture d'explants tissulaires
B- ultracentrifugation à grande vitesse
C- dissociation à la collagénase
D- utilisation de billes magnétiques couvertes d'anticorps contre les antigènes membranaires
E- utilisation de propriétés d'adhérence à un support solide des cellules à isoler
Question n° 32 :
Parmi les propriétés suivantes, lesquelles sont vraies ?
A- les milieux définis utilisés en culture cellulaire contiennent du sérum de veau,
B- l'analyse en cytométrie de flux utilise des anticorps,
C- une cellule immortelle donne des tumeurs après xénogreffe chez l'animal,
D- l'EDTA provoque le détachement des cellules épithéliales du fond de la boîte de culture,
E- quand on les met en culture, des fibroblastes humains subissent un certain nombre de divisions puis
cessent de se diviser et meurent.
Question n° 33 :
Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont vraies ?
A- le patch-clamp permet d'étudier les propriétés de canaux ioniques présents sur une seule cellule,
B- les anticorps monoclonaux reconnaissent un seul clone de cellules,
C- la GFP peut être détectée en cytométrie de flux,
D- au cours du fractionnement cellulaire par centrifugation différentielle, les microsomes sédimentent avant les
mitochondries,
E- le génome humain comporte environ 30000 gênes.
2007
Question n° 34 :
Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont utilisées pour l’enrichissement ou la purification de
populations cellulaires à partir d’un prélèvement tissulaire ?
A- centrifugation en gradient de densité
B- patch-clamp
C- utilisation d’anticorps immobilisés sur un support insoluble
D- fusion cellulaire
E- électrophorèse des protéines
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5
Chapitre 4
Techniques d’étude cellulaire
Question n° 35 :
Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont exactes ?
A- un explant est une culture de petits fragments tissulaires,
B- la plupart des cellules des tissus poussent en suspension,
C- les milieux définis utilisés en culture cellulaire contiennent un sérum de veau,
D- un clone est un amas de cellules dérivé d’une cellule unique isolée et remise en culture,
E- des cellules immortelles donnent des tumeurs quand on les injecte à un animal.
Question n° 36 :
Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont exactes ?
A- on peut mesurer la concentration du calcium intracytoplasmique en utilisant des chélateurs fluorescents
diffusibles,
B- le patch-clamp permet de mesurer le fonctionnement de canaux ioniques sur des lambeaux de membrane
plasmique,
C- l’électroporation permet de faire entrer des macromolécules dans des cellules en culture,
D- une cellule en culture exprime autant de protéines différentes que son génome comporte de gènes,
E- pour établir la structure primaire d’une protéine, il est plus facile de réaliser le séquençage de l’ADN qui
code pour elle que de procéder au séquençage peptidique de la protéine isolée.
Question n° 37 :
Concernant la technique utilisée pour l’étude de fragments tissulaires en microscopie électronique, quelles
sont les réponses exactes ?
A- l’utilisation d’un fixateur non coagulant,
B- une déshydratation située entre la fixation et l’inclusion,
C- une inclusion des fragments tissulaires dans une résine type époxy,
D- une coloration des noyaux généralement par l’hématoxyline,
E- la confection de coupes épaisses de 100 nm ou moins.
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6
Annales classées GALA QCM 2007-2008
Biologie cellulaire
REPONSES DE « TECHNIQUES D’ETUDE CELLULAIRE »
12345678910-
C
B
CBA
D
A
CAB
C
D
BDE
BC
21222324252627282930-
BCE
BCD
B
BDE
BD
ABD
BDE
C
ABCD
ABE
11121314151617181920-
B
A
AD
BCD
BCDE
CDE
BDE
BD
ABC
BCE
31323334353637-
DE
BDE
ACE
AC
AD
ABCE
ABC
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7
VERSION 2007 2008
Biologie cellulaire - Chapitre 5 :
MEMBRANES CELLULAIRES
Pour la seconde année consécutive, l’association GALA QCM met à disposition
gracieusement aux étudiants de première année de médecine de Lille 2 ses annales
classées du concours leurs permettant une préparation optimale… Ces annales
regroupent plus de vingt années de QCM, pour offrir un large panel des
connaissances qui sont susceptibles de leurs être demandées lors des épreuves
qu’ils auront à passer en janvier et mai 2008 !
En plus de 20 ans d’enseignement, les professeurs se sont succédés et les
connaissances des sciences fondamentales ont pu évoluer… En conséquence, en
cas de contradiction entre l’enseignement et les réponses ou les explications
détaillées que vous pourrez trouver ci-après, les données que vous avez entendues
en cours font valeur de référence ! Il paraît difficile d’opposer en réclamation en fin
d’année les données retrouvées dans les annales, ce d’autant qu’étant un travail
personnel, des erreurs se sont glissées à droite et à gauche dans les pages qui
suivent. Si vous les repérez, et pour savoir lesquelles ont déjà été repérées par vos
camarades, rendez-vous sur le forum http://gala-qcm.xooit.com/ !
Ce travail étant une œuvre de longue haleine, merci de le respecter et de ne pas
le commercialiser sans autorisation ni mention de vos sources… Pour plus de
renseignement, merci d’écrire à [email protected] ou de vous rendre sur le forum
http://gala-qcm.xooit.com ! Par ailleurs, le contenu en QCM des annales classées
GALA QCM n’est pas la propriété intellectuelle de l’association ou de ses membres
mais celle des professeurs qui ont d’année en année, imaginé les questions. Seule
propriété pure des membres de l’association, les explications détaillées dont sont
dotées certaines matières.
Comme l’an passé, et devant le succès de ces
dispositions, nous nous sommes mis en partenariat avec
l’ACEML pour assurer une distribution optimale de cet outil
auprès des étudiants intéressées. Les annales sont donc
disponibles sur Internet gratuitement, et à la corpo !
Ce petit préambule est aussi à l’intention de tous puisqu’il permet à chacun
des utilisateurs d’être sensibilisé au fait que l’année universitaire 2007-2008
sera la dernière de l’aventure GALA QCM pour ma part… Et que cette année est
par conséquent l’ultime pour organiser une relève pour les remises à jour au
sein de l’association GALA QCM…
Arnaud Lerouge
Alias docgeronto sur les forums
Membre fondateur de l’association
Aux questions formulées comme suit…
première proposition
PARCE QUE
deuxième proposition
… Il convient de répondre :
A- si les 2 propositions sont exactes ET reliées d’une relation de cause à effet
B- si les 2 propositions sont exactes MAIS ne sont pas reliées d’une relation de cause à effet
ère
nde
C- si le 1 proposition est exacte ET la 2 proposition fausse
ère
nde
D- si la 1 proposition est fausse ET la 2 proposition exacte
E- si les 2 propositions sont fausses
Annales classées GALA QCM 2007-2008
Biologie cellulaire
MEMBRANES CELLULAIRES
réponses 8
1993
Question n° 1 :
Parmi les techniques suivantes, lesquelles présentent un intérêt majeur pour l'étude de la fluidité des
membranes biologiques ?
A- anisotropie de fluorescence
B- microscopie électronique
C- résonance paramagnétique électronique
D- diffraction des rayons X
E- établissement du profil d'hydrophobicité des protéines membranaires
1994
Question n° 2 :
La membrane plasmique des cellules est constituée d’une double couche lipidique comportant par µm² de
membrane un nombre de molécules de lipides égal à environ :
5
A- 10
6
B- 10
6
C- 5.10
8
D- 10
9
E- 10
Question n° 3 :
Parmi ces propositions, lesquelles sont fausses ?
A- une translocase fait passer le cholestérol du feuillet cytoplasmique au feuillet externe de la membrane
plasmique,
B- la fluidité de la double couche lipidique dépend de la teneur en acides gras insaturés des phospholipides qui
entrent dans sa composition,
C- la perte de l’anisotropie de fluorescence d’un marqueur lipidique fluorescent incorporé dans une membrane
est observée quand cette membrane passe d’un organe visqueux à un état fluide,
D- le feuillet externe de la double couche lipidique de la membrane plasmique des hématies est plus riche en
phosphatidylcholine que le feuillet cytoplasmique,
E- la membrane du réticulum endoplasmique est beaucoup moins riche en cholestérol que la membrane
plasmique.
Question n° 4 :
Parmi les propositions suivantes relatives aux protéines transmembranaires, lesquelles sont vraies ?
A- leur domaine transmembranaire est plus souvent constitué de régions de la protéine riches en acides
aminés hydrophobes,
B- ce domaine est très souvent organisé en feuillets β,
C- leur profil d’hydrophobicité est déterminé par la mesure de leur coefficient de partage entre deux solvants
non miscibles, un solvant aqueux polaire et un solvant hydrophobe,
D- leur domaine transmembranaire comporte au minimum une vingtaine d’acides aminés,
E- elles diffusent rapidement dans la membrane des protéoliposomes.
Question n° 5 :
Quel est le type de cohésion covalente d’une protéine par un lipide (facilitant son ancrage éventuel dans une
membrane cellulaire) qui ne pourrait être réalisé une seconde fois sur cette protéine si, après avoir été
réalisé une fois, elle venait à être perdue (par hydrolyse par exemple) ?
A- myristylation
B- palmitoylation
C- couplage à un phosphatidylinositol
D- isoprénylation
1995
Question n° 6 :
Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont fausses ?
A- la double-couche lipidique est le constituant structural fondamental de toute membrane cellulaire,
B- la composition en lipides des membranes est variable selon la membrane et le tissu considéré,
C- les mouvements de diffusion, de rotation et de fusion des lipides membranaires peuvent être mesurés en
utilisant la résonance magnétique paraélectronique de marqueurs de spin introduits sur un lipide,
D- le maintien de la double-couche lipidique dans la membrane plasmique nécessite de l’énergie et des
enzymes spécialisés,
E- la membrane plasmique des cellules contient environ 5 millions de molécules de lipides par micromètre
carré de surface.
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1
Chapitre 5
Membranes cellulaires
Question n° 7 :
Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont vraies ?
A- des translocases font passer les glycolipides du feuillet cytoplasmique au feuillet externe de la membrane
plasmique,
B- la fluidité de la double-couche lipidique de la membrane plasmique est variable et dépend uniquement de sa
teneur en cholestérol,
C- le feuillet cytoplasmique de la membrane du globule rouge porte une charge nette négative car il est
particulièrement riche en phosphatidylsérine.
Question n° 8 :
Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont vraies ?
A- dans les protéines membranaires, les groupements thiols des systèmes sont le plus souvent réduits du côté
cytoplasmique et oxydés du côté extracellulaire,
B- les sites de phosphorylation des protéines membranaires sont situés dans leur domaine extracellulaire,
C- la fixation covalente d’un résidu de type géranyle-géranyle sur une cystéine située dans l’extrémité
Cterminale de certaines protéines cytosoliques leur confère une localisation transmembranaire,
D- contrairement aux lipides, les protéines membranaires diffusent très lentement dans la membrane des
protéoliposomes.
1996
Question n° 9 :
Une cellule eucaryote comporte par µm² de membrane plasmique un nombre de protéines qui est en
moyenne de l'ordre de
3
A- 10
4
B- 10
5
C- 10
6
D- 10
8
E- 10
Question n° 10 :
Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont fausses ?
A- la fluidité de la double couche lipidique est variable et dépend de sa teneur en cholestérol,
B- la composition en phospholipides des deux feuillets, externe et interne, de la membrane plasmique est
identique,
C- le diphénylhexatriène peut être utilisé pour mesurer la fluidité des membranes lipidiques,
D- la membrane mitochondriale est particulièrement pauvre en cholestérol,
E- les translocases qui font passer les phospholipides d'un feuillet à l'autre de la membrane plasmique
consomment de l'énergie.
Question n° 11 :
Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont vraies ?
A- les sites de phosphorylation des protéines sont situés dans leur domaine intracellulaire,
B- le domaine transmembranaire des protéines est le plus souvent organisé en feuillets β,
C- le profil d'hydrophobicité des protéines est obtenu en portant en abscisse la position de chaque acide aminé
dans la séquence polypeptidique et en ordonnée le coefficient d'hydrophobicité de ces acides aminés,
D- l'ancrage membranaire des protéines par palmitoylation se fait par une liaison thioester impliquant le
carboxyle de l'acide palmitique et le groupement thiol d'un résidu de cystéine de la protéine.
1997
Question n° 12 :
Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont vraies ?
A- la translocation des phospholipides du feuillet cytoplasmique au feuillet externe de la membrane plasmique
consomme de l'énergie,
B- la fluidité d'une membrane lipidique augmente avec sa teneur en acides gras insaturés,
C- dans les protéines membranaires les groupements thiols situés du côté cytoplasmique sont le plus souvent
oxydés,
D- la myéline est une membrane particulièrement pauvre en cholestérol.
Question n° 13 :
Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont vraies ?
A- le farnésyle est un acide gras insaturé,
B- la prénylation des protéines est une modification covalente permettant leur ancrage membranaire,
C- la palmitoylation des protéines se fait via une liaison thioéther impliquant un résidu de cystéine,
D- la sous unité alpha des protéines G est ancrée dans la membrane plasmique via une liaison covalente à un
acide gras,
E- la mobilité latérale des protéines membranaires peut être limitée par des interactions avec le cytosquelette.
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2
Annales classées GALA QCM 2007-2008
Biologie cellulaire
1999
Question n° 14 :
Une cellule eucaryote comporte par µ² de membrane plasmique un nombre de protéines qui est de l'ordre de
9
A- 10
8
B- 10
7
C- 10
6
D- 10
5
E- 10
Question n° 15 :
Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont fausses ?
A- la translocation des phospholipides du feuillet cytoplasmique ou feuillet externe de la membrane plasmique
consomme de l'énergie,
B- dans les protéines membranaires les groupements thiols situés du côté cytoplasmique sont le plus souvent
réduits,
C- le diphénylhexatriène est utilisé pour mesurer la fluidité des membranes lipidiques,
D- la fluidité d'une membrane lipidique diminue avec sa teneur en acide gras insaturé,
E- les domaines transmembranaires des protéines membranaires sont le plus souvent constitués d'hélices
alpha hydrophobes.
Question n° 16 :
Parmi les modifications chimiques covalentes suivantes, lesquelles ne sont pas impliquées directement
dans l'ancrage membranaire des protéines ?
A- palmitoylation
B- acétylation
C- myristylation
D- farnésylation
E- géranyl-géranylation
2000
Question n° 17 :
En moyenne, le rapport du nombre de molécules de lipides sur le nombre de molécules de protéines dans la
membrane plasmique d'une cellule eucaryote est de
A- 50
B- 5
C- 1
D- 0,2
E- 0,02
2001
Question n° 18 :
Parmi les propriétés suivantes, lesquelles sont vraies ?
A- la gaine de myéline est particulièrement riche en glycolipides,
9
2
B- la membrane plasmique d'une cellule eucaryote contient environ 5.10 molécules de lipides par µm de
surface,
C- plus une membrane est fluide, plus le signal émis par une molécule fluorescente immergée dans cette
membrane et excitée par une lumière polarisée sera anisotrope,
D- la fluidité d'une membrane augmente avec sa teneur en acides gras insaturés,
E- la translocation des phospholipides d'un feuillet à l'autre de la membrane plasmique consomme de l'énergie.
Question n° 19 :
Parmi les propositions suivantes, lesquelles s'appliquent aux protéines membranaires ?
A- les domaines transmembranaires d'une protéine membranaire sont généralement constitués d'hélices α
hydrophobes,
B- l'ancrage membranaire par un groupement géranyl-géranyl se fait via une liaison thioester impliquant un
résidu de cystéine de la protéine ancrée,
C- la mobilité latérale des protéines dans la membrane plasmique a été démontrée par des expériences de
fusion cellulaire,
D- cette mobilité est beaucoup plus faible que celle des lipides dans un protéoliposome,
E- dans les cellules, elle est limitée par divers phénomènes, dont les interactions protéines membranaires –
cytosquelette.
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3
Chapitre 5
Membranes cellulaires
Question n° 20 :
La mobilité des protéines et glycoprotéines de la membrane plasmique
A- augmente avec une élévation de la température,
B- augmente avec le nombre de molécules de cholestérol,
C- ne concerne que les protéines extrinsèques (périphériques),
D- peut être induite par les charges électriques extracellulaires,
E- peut être induite par un réseau cytosquelettique sous-membranaire.
2002
Question n° 21 :
Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont exactes ?
A- le feuillet interne de la membrane plasmique est plus riche en phosphatidylcholine que le feuillet externe,
B- au cours de l'apoptose, les cellules expriment la phosphatidylsérine à la surface externe de leur membrane
plasmique,
C- à basse température, les organismes hétérothermes diminuent la teneur en acides gras insaturés de leur
membrane plasmique pour en préserver la fluidité,
D- la membrane mitochondriale est particulièrement riche en glycolipides,
E- le diphénylhexatriène est utilisé pour la mesure de la fluidité des membranes par la résonance
paramagnétique électronique.
Question n° 22 :
Parmi les modifications chimiques covalentes suivantes, lesquelles sont impliquées dans l'ancrage des
protéines sur la face cytoplasmique de la membrane plasmique ?
A- farnésylation
B- myrystylation
C- phosphorylation
D- couplage au phosphatidylinositol
E- acétylation
Question n° 23 :
Parmi ces propositions, lesquelles s'appliquent à l'endocytose par récepteur ?
A- c'est un mécanisme généralement très spécifique,
B- elle est nécessaire à l'absorption de liquides extracellulaires,
C- elle permet l'approvisionnement en cholestérol des cellules,
D- elle permet la digestion intracellulaire des ligands,
E- elle participe au recyclage du plasmalemme.
2003
Question n° 24 :
Quelles propositions concernant les lipides de la membrane plasmique sont exactes ?
A- les phospholipides y sont les plus abondants,
B- le cholestérol est présent dans les 2 couches,
C- la répartition des phospholipides est symétrique,
D- les glycolipides sont plus nombreux sur le feuillet hyaloplasmique,
E- les sphingolipides sont plus nombreux sur le feuillet externe.
Question n° 25 :
2
Parmi les propositions concernant le nombre de molécules de lipides par µm de surface de membrane
plasmique d'une cellule eucaryote typique, lesquelles sont vraies ? Ce nombre est de :
3
A- 10
5
B- Supérieur à 10
6
C- 5 x 10
6
D- Inférieur à 20 x 10
9
E- 10
Question n° 26 :
Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont exactes ?
A- la membrane plasmique est plus riche en glycolipides que la gaine de myéline,
B- la membrane des bactéries est riche en cholestérol,
C- la membrane plasmique est moins riche en protéines que la membrane mitochondriale interne,
D- le feuillet externe de la membrane plasmique est plus riche en phosphatidyléthanolamine que le feuillet
interne,
E- l'asymétrie de distribution des phospholipides entre les deux feuillets de la membrane plasmique conduit à
une accumulation de charges négatives du côté interne de la membrane.
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4
Annales classées GALA QCM 2007-2008
Biologie cellulaire
Question n° 27 :
Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont vraies ?
A- les protéines membranaires intrinsèques sont difficiles à extraire de la membrane plasmique sous forme
native,
B- pour traverser la membrane plasmique de part en part, une hélice alpha de protéine membranaire doit
comporter une vingtaine de tours,
C- les hélices amphiphiles typiques trouvées dans les protéines membranaires sont organisées en deux
moitiés (N et C terminales), dont l'une est constituée d'acide aminés hydrophobes et l'autre d'acides aminés
polaires,
D- les domaines extra membranaires des protéines peuvent être mis en évidence par des anticorps,
E- l'organisation transmembranaire des protéines est généralement établie par cristallographie de la protéine.
Question n° 28 :
Parmi les modifications chimiques et les interactions suivantes, lesquelles sont impliquées dans
l'acquisition d'une ancre par les protéines sur la face interne de la membrane plasmique?
A- farnesylation
B- acétylation
C- phosphorylation
D- liaison amide
E- interactions hydrophobes
2004
Question n° 29 :
Les lipides de la membrane plasmique
A- possèdent des chaînes apolaires parallèles à la surface membranaire,
B- forment une double couche continue,
C- représentent plus de 60% du poids de la membrane,
D- présentent un nombre de molécules bien supérieur au nombre de protéines membranaires,
E- ont un pôle osmiophile.
Question n° 30 :
La fluidité de la membrane plasmique dépend :
A- de la quantité de cholestérol
B- du degré d’insaturation des acides gras des phospholipides
C- de la forme des protéines transmembranaires
D- de la nature des protéines extrinsèques
E- de l’organisation des sucres du cell-coat
Question n° 31 :
Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont exactes ?
A- la gaine de myéline est une membrane particulièrement riche en glycolipides,
B- la membrane mitochondriale externe est particulièrement riche en protéines,
C- au cours de l’apoptose, les cellules expriment les phosphatidylsérines à la face interne de leur membrane
plasmique,
D- le diphénylhexatriène est une molécule fluorescente qui diffuse dans la double couche lipidique,
E- le constituant le plus abondant de la double couche lipidique de la membrane plasmique est le cholestérol.
Question n° 32 :
Parmi les propositions suivantes relatives aux protéines membranaires, lesquelles sont exactes ?
6
2
A- leur nombre est de 20 × 10 par µm de surface de membrane plasmique,
B- elle représente environ 50% de la masse de la membrane plasmique,
C- leurs domaines transmembranaires sont généralement constitués d’hélice alpha,
D- la structure tridimensionnelle d’un très grand nombre de protéines transmembranaires a été résolue par
diffraction des rayons X,
E- une hélice amphiphile est composée de la succession de deux séquences d’acides aminés, les uns
hydrophobes et les autres hydrophiles.
Question n° 33 :
Parmi les propositions suivantes, lesquelles s’appliquent au domaine extracellulaire des protéines
membranaires ?
A- structuration tridimensionnelle par formation de ponts disulfures
B- ancrage covalent par couplage au glyco-phosphatydilinositol
C- phosphorylation sur des résidus de sérine
D- N-glycosylation
E- myrystylation
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5
Chapitre 5
Membranes cellulaires
Question n° 34 :
Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont exactes ?
A- la récupération de fluorescence après photo-blanchiment est une technique utilisée pour la mesure de la
mobilité latérale des protéines dans la membrane plasmique,
B- dans les épithéliums, les protéines de la membrane plasmique diffusent facilement du pôle apical au pôle
basal,
C- les radeaux lipidiques (rafts) résultent de l'association de certains lipides membranaires avec des protéines
transmembranaires ou ancrées,
D- les rafts sont riches en cholestérol,
E- les glycolipides sont accumulés dans le feuillet externe de la membrane plasmique grâce à une translocase
membranaire.
2005
Question n° 35 :
Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont exactes ?
A- la membrane mitochondriale interne est riche en cholestérol,
B- le feuillet externe de la membrane plasmique est riche en phosphatidylcholine,
C- le groupement nitroxyde est introduit dans les lipides membranaires de synthèse pour pouvoir en étudier la
mobilité par résonance paramagnétique électronique au sein d'une bicouche lipidique,
D- le nombre de molécules lipidiques dans la membrane plasmique d'une cellule eucaryote est d'environ
9
2
10 /µm ,
E- à basse température les organismes eucaryotes hétérothermes augmentent la teneur en acides gras
insaturés de leur membrane plasmique.
Question n° 36 :
Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont exactes ?
A- pour traverser la membrane plasmique de part en part, une hélice alpha de protéine membranaire doit
comporter une vingtaine d'acides aminés,
B- la bactériorhodopsine est un modèle de protéine membranaire à une seule hélice alpha transmembranaire,
C- la mobilité latérale des protéines dans la membrane plasmique peut être étudiée par la technique du FRAP
(récupération de fluorescence après photoblanchiment),
D- grâce à cette mobilité latérale, les protéines membranaires peuvent passer du pôle basal au pôle apical des
cellules épithéliales polarisées,
E- les groupements thiols des cystéines du domaine cytoplasmique des protéines membranaires sont
généralement à l'état réduit.
Question n° 37 :
Parmi les modifications chimiques covalentes suivantes, lesquelles sont impliquées dans l'ancrage des
protéines sur la face cytoplasmique de la membrane plasmique :
A- couplage au phosphatidylinositol,
B- phosphorylation,
C- liaison au cholestérol des radeaux lipidiques (raft),
D- palmitylation,
E- farnesylation.
2006
Question n° 38 :
Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont vraies ?
A- la gaine de myéline est une membrane plus riche en cholestérol que la membrane plasmique,
B- le feuillet interne de la membrane plasmique est moins riche en phosphatidyléthanolamine que le feuillet
externe,
C- les molécules de lipides peuvent diffuser latéralement de manière indépendante dans chacune des
hémicouches de la membrane plasmique,
D- la translocase membranaire qui assure le mouvement de bascule des lipides dans la membrane est un
système de transport passif,
E- dans la méthode d'étude des mouvements des lipides membranaires par anisotropie de fluorescence, le
mouvement des molécules se traduit par une perte d'anisotropie du signal.
Question n° 39 :
Parmi les propositions suivantes relatives aux protéines membranaires, lesquelles sont vraies ?
A- leur masse est en moyenne 50 fois supérieur à celle d'un phospholipide,
B- leurs domaines transmembranaires sont généralement constitués d'hélice alpha,
C- une hélice alpha amphiphile comporte dans sa séquence une alternance régulière de résidus hydrophobes
et de résidus polaires,
D- les protéines membranaires sont plus faciles à cristalliser que les protéines solubles,
E- les domaines extracellulaires des protéines membranaires peuvent être mis en évidence par la protéolyse
limitée.
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6
Annales classées GALA QCM 2007-2008
Biologie cellulaire
Question n° 40 :
Parmi ces propositions sur la mobilité des protéines dans les membranes lipidiques, lesquelles sont vraies ?
A- elle peut être mesurée par la technique de récupération de fluorescence après photoblanchiment,
B- elle est plus élevée que celle des lipides,
C- elle est limitée par l'addition d'ancres lipidiques greffées de manière covalente à la protéine,
D- elle est limitée dans les tissus par l'interaction des protéines membranaires avec la matrice extracellulaire,
E- elle consomme de l'ATP.
Question n° 41 :
Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont vraies ?
A- les glycolipides sont accumulés dans le feuillet externe de la membrane plasmique grâce à une translocase
membranaire,
B- des assemblages de protéines participant à des fonctions spécifiques sont rassemblées dans les rafts
lipidiques,
C- les rafts contiennent peu de cholestérol,
D- les motifs glycanniques des glycoprotéines circulantes sont la plupart du temps terminés par un résidu
d'acide sialique
E- la farnésylation des protéines membranaires crée une liaison covalente de type thioester entre une cystéine
de la protéine et le farnésyl.
2007
Question n° 42 :
Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont exactes ?
A- la membrane plasmique des cellules eucaryotes est constituée d’un assemblage covalent de lipides et de
protéines,
B- la membrane plasmique est plus riche en cholestérol que la membrane interne de la mitochondrie,
C- ces lipides diffusent latéralement indépendamment dans les deux hémicouches de la membrane d’un
liposome,
D- plus une membrane est fluide, plus le signal émis par une molécule fluorescente immergée dans cette
membrane et excitée par une lumière polarisée sera isotrope,
E- l’asymétrie de répartition de la phosphatidylsérine dans la double couche lipidique est perdue au cours de
l’apoptose.
Question n° 43 :
Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont exactes ?
A- il y a autant de molécules protéiques que de molécules lipidiques dans la membrane plasmique d’une
cellule eucaryote typique,
B- les protéines membranaires intrinsèques se dénaturent facilement quand on les extrait de la
double couche lipidique,
C- pour traverser la membrane plasmique de part en part, une hélice alpha de protéine membranaire doit
comporter une vingtaine de tours,
D- la localisation des domaines transmembranaires d’une protéine membranaire peut être prédite à partir de la
séquence en acides aminés de la protéine en utilisant des diagrammes d’hydrophobicité,
E- les hélices amphiphiles typiques trouvées dans les protéines membranaires sont organisées en deux faces,
polaire et hydrophobe, résultant de la succession alternée d’acides aminés polaires et hydrophobes dans
leur séquence.
Question n° 44 :
Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont exactes ?
A- la mobilité latérale des protéines dans la membrane plasmique a été démontrée par des expériences de
fusion cellulaire,
B- cette mobilité peut être limitée par une interaction des protéines membranaires avec la matrice extracellulaire,
C- la mobilité latérale des protéines membranaires s’explique principalement par leur recrutement au sein de
radeaux lipidiques avec lesquels elles vont dériver,
D- les radeaux lipidiques sont riches en cholestérol,
E- dans les épithéliums les protéines de la membrane plasmique ne peuvent pas diffuser du pôle basal au pôle
apical.
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7
Chapitre 5
Membranes cellulaires
Question n° 45 :
Parmi ces propositions concernant la mort cellulaire par apoptose, lesquelles sont exactes ?
A- lors du développement de Caenorhabditis elegans, les cellules qui survivent sont celles qui n’expriment pas
les protéines exécutrices ced-3 et ced-4,
B- l’apoptose est un phénomène aussi important que la mitose pour maintenir l’homéostasie cellulaire,
C- la phagocytose des corps apoptotiques s’accompagne d’une réaction inflammatoire,
D- lors de l’apoptose, l’endonucléase responsable de la fragmentation de l’ADN est la cible directe des
caspases,
E- toutes les protéines appartenant à la famille de Bcl-2 sont des inhibiteurs de la perméabilité de la membrane
mitochondriale externe.
Question n° 46 :
Parmi les propositions suivantes, lesquelles s’appliquent au domaine intracellulaire des protéines de la
membrane plasmique ?
A- ancrage covalent par couplage au glycosylphosphatidylinositol
B- phosphorylation possible sur des résidus de sérine
C- N-glycosylation
D- modification covalente possible par palmitoylation
E- structuration par formation de ponts dissulfures
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8
Annales classées GALA QCM 2007-2008
Biologie cellulaire
REPONSES DE « MEMBRANES CELLULAIRES »
12345678910-
AC
C
A
ADE
D
D
C
AC
C
B
21222324252627282930-
B
AB
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ABE
BCD
CE
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AD
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11121314151617181920-
ACD
AB
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E
D
B
A
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ACE
ADE
31323334353637383940-
ABD
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ABD
ACD
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AD
« Tout GALA QCM est sur gala-qcm.org ! »
414243444546-
BD
BCDE
BDE
ABDE
B
BD
9
VERSION 2007 2008
Biologie cellulaire - Chapitre 6 :
TRANSPORTS MEMBRANAIRES
Pour la seconde année consécutive, l’association GALA QCM met à disposition
gracieusement aux étudiants de première année de médecine de Lille 2 ses annales
classées du concours leurs permettant une préparation optimale… Ces annales
regroupent plus de vingt années de QCM, pour offrir un large panel des
connaissances qui sont susceptibles de leurs être demandées lors des épreuves
qu’ils auront à passer en janvier et mai 2008 !
En plus de 20 ans d’enseignement, les professeurs se sont succédés et les
connaissances des sciences fondamentales ont pu évoluer… En conséquence, en
cas de contradiction entre l’enseignement et les réponses ou les explications
détaillées que vous pourrez trouver ci-après, les données que vous avez entendues
en cours font valeur de référence ! Il paraît difficile d’opposer en réclamation en fin
d’année les données retrouvées dans les annales, ce d’autant qu’étant un travail
personnel, des erreurs se sont glissées à droite et à gauche dans les pages qui
suivent. Si vous les repérez, et pour savoir lesquelles ont déjà été repérées par vos
camarades, rendez-vous sur le forum http://gala-qcm.xooit.com/ !
Ce travail étant une œuvre de longue haleine, merci de le respecter et de ne pas
le commercialiser sans autorisation ni mention de vos sources… Pour plus de
renseignement, merci d’écrire à [email protected] ou de vous rendre sur le forum
http://gala-qcm.xooit.com ! Par ailleurs, le contenu en QCM des annales classées
GALA QCM n’est pas la propriété intellectuelle de l’association ou de ses membres
mais celle des professeurs qui ont d’année en année, imaginé les questions. Seule
propriété pure des membres de l’association, les explications détaillées dont sont
dotées certaines matières.
Comme l’an passé, et devant le succès de ces
dispositions, nous nous sommes mis en partenariat avec
l’ACEML pour assurer une distribution optimale de cet outil
auprès des étudiants intéressées. Les annales sont donc
disponibles sur Internet gratuitement, et à la corpo !
Ce petit préambule est aussi à l’intention de tous puisqu’il permet à chacun
des utilisateurs d’être sensibilisé au fait que l’année universitaire 2007-2008
sera la dernière de l’aventure GALA QCM pour ma part… Et que cette année est
par conséquent l’ultime pour organiser une relève pour les remises à jour au
sein de l’association GALA QCM…
Arnaud Lerouge
Alias docgeronto sur les forums
Membre fondateur de l’association
Aux questions formulées comme suit…
première proposition
PARCE QUE
deuxième proposition
… Il convient de répondre :
A- si les 2 propositions sont exactes ET reliées d’une relation de cause à effet
B- si les 2 propositions sont exactes MAIS ne sont pas reliées d’une relation de cause à effet
ère
nde
C- si le 1 proposition est exacte ET la 2 proposition fausse
ère
nde
D- si la 1 proposition est fausse ET la 2 proposition exacte
E- si les 2 propositions sont fausses
Annales classées GALA QCM 2007-2008
Biologie cellulaire
TRANSPORTS MEMBRANAIRES
généralités 1
canaux ioniques et diffusion passive 8
transporteurs du glucose 4
autres transporteurs 10
transporteurs associés au sodium 6
Réponses 12
GENERALITES
1991
Question n° 1 :
Parmi les affirmations suivantes, lesquelles sont exactes ?
A- un antiport est un exemple de couplage dans lequel une molécule ou un ion est transporté contre son
gradient de concentration par échange contre un ion qui fait lui mouvement le long de son gradient de
concentration,
+
B- l'antiport sodium proton permet à la cellule d'exporter des ions H ,
C- son activité augmente avec le pH intracellulaire,
+
D- il existe sur ce transporteur un site régulateur de fixation des H ,
+
E- la phosphorylation de ce transporteur augmente son affinité pour les H .
1992
Question n° 2 :
Sélectionner les propositions exactes concernant le transport transmembranaire de type osmo-chimique.
A- il sert à permettre la diffusion de substances chimiques le long de leur gradient osmotique,
B- il utilise l'énergie d'une réaction chimique spontanée pour réaliser le transport actif d'une molécule ou d'un
ion,
C- il utilise l'énergie d'un gradient de concentration pour réaliser une réaction chimique non spontanée,
D- il couple un transport spontané d'un soluté au transport non spontané d'un autre soluté.
Question n° 3 :
Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont fausses ?
A- le transport du glucose au niveau des villosités intestinales résulte d'un couplage osmo-osmotique,
B- dans ce transport, les molécules de glucose sont échangées contre des ions sodium,
+ +
C- un fonctionnement correct de la Na /K ATPase est indirectement nécessaire à la réalisation de ce
transport,
D- une des différences majeures entre les transporteurs et les canaux ioniques est le débit beaucoup plus
élevé au niveau des canaux,
E- le transport le long du gradient d'un canal est toujours passif.
1995
Question n° 4 :
Parmi les propositions suivantes relatives aux transporteurs d'ions, lesquelles sont vraies ?
+ +
A- la Na /K ATPase est une ATPase ionique couplant l'hydrolyse de l'ATP à un transport électrogène d'ions
sodium et potassium,
+ +
B- la Na /K ATPase est activée par l'ouabaïne
C- l'antiport sodium-proton utilise l'énergie potentielle emmagasinée dans le gradient de concentration en
protons pour évacuer les ions sodium hors de la cellule et maintenir ainsi une concentration basse en
sodium intracellulaire,
D- l'antiport sodium-proton a son activité régulée par phosphorylation par des protéines kinases.
1996
Question n° 5 :
Parmi les propositions suivantes relatives aux transporteurs d'ions, lesquelles sont vraies ?
+ +
A- le fonctionnement de la Na /K ATPase comporte une étape de phosphorylation couplée au transport du
sodium et une étape de déphosphorylation couplée au transport du potassium,
+ +
B- l'ouabaïne inhibe la Na /K ATPase empêchant sa phosphorylation,
+ +
C- la H /K ATPase a pour rôle biologique d'acidifier le contenu des lysosomes,
D- la phosphorylation de l'antiport sodium-proton diminue son affinité pour les protons,
E- l'affinité du symport sodium-glucose pour le glucose est augmentée en présence d'une concentration élevée
en sodium.
Question n° 6 :
2+
2+
l'activité de la Ca ATPase diminue quand la concentration en Ca cytosolique augmente
PARCE QUE
2+
2+
il existe sur la Ca ATPase un site sur le régulateur liant le Ca et dont la saturation
entraîne une inhibition de l'activité enzymatique
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1
Chapitre 6
Transport membranaire
1997
Question n° 7 :
Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont vraies ?
A- un médicament présentant un coefficient de partage octanol-eau élevé diffusera plus facilement dans les
membranes cellulaires, notamment au niveau du système nerveux central,
B- le transport des ions bicarbonates joue un rôle dans le processus d'acidification du liquide gastrique,
+ +
C- en présence d'ouabaïne, la Na /K ATPase est stabilisée sous une forme phosphorylée,
D- dans le réticulum sarcoplasmique, le calcium est concentré sous forme lié à une protéine, la calséquestrine.
1998
Question n° 8 :
Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont vraies ?
A- un couplage chimio-osmotique couple une réaction chimique non spontanée au transport spontané d'un
soluté ou d'un ion,
B- le coefficient de partage octanol-eau de petites molécules d'intérêt pharmacologique est utilisé comme
indicateur de leur propension à diffuser à travers la membrane plasmique des cellules,
C- le transport du glucose dans les adipocytes consomme de l'énergie,
D- l'insuline stimule l'expression membranaire du transporteur du glucose dans les adipocytes,
E- le glucose 6 phosphate inhibe le transport membranaire du D-glucose.
Question n° 9 :
Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont vraies ?
A- la tétrodotoxine bloque le canal sodium voltage-dépendant à l'état fermé,
B- la perméabilité anormalement élevée à l'eau de certaines cellules épithéliales s'explique par l'existence de
canaux à eau,
C- les canaux à eau laissent passer des molécules d'un diamètre supérieur à celui des petits ions,
D- les canaux à eau ne laissent pas passer les ions,
E- l'hormone antidiurétique induit l'expression d'une aquaporine particulière à la surface de la membrane
plasmique du pôle apical des cellules du tube rénal.
1999
Question n° 10 :
Le plus rapide des transporteurs membranaires présente un débit
A- 100 fois plus élevé
B- 10 fois plus élevé
C- identique
D- 10 fois plus faible
E- 100 fois plus faible
qu'un canal ionique typique
2000
Question n° 11 :
Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont fausses ?
A- un médicament présentant un coefficient de partage octanol-eau faible diffusera plus facilement au niveau
du système nerveux central,
B- le D-glucose diffuse plus facilement que le L-glucose à travers la membrane plasmique des érythrocytes,
C- l'insuline stimule l'expression membranaire d'un transporteur du glucose dans les adipocytes,
D- l'anhydrase carbonique joue un rôle dans le processus de l'acidification gastrique,
E- l'anhydrase carbonique fonctionne dans le sens de la production du CO2 au niveau des poumons, et de la
production de bicarbonates au niveau des tissus périphériques.
2001
Question n° 12 :
2+
Quelles protéines fixent le Ca dans la cellule ?
A- la calmoduline
B- la calcitonine
C- la tropomyosine
D- la glycophorine
E- la calséquestrine
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2
Annales classées GALA QCM 2007-2008
Biologie cellulaire
2002
Question n° 13 :
Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont exactes ?
A- la diffusion des petites molécules à travers les membranes cellulaires est proportionnelle à la valeur de leur
coefficient de partage octanol – eau,
B- un couplage chimioosmotique couple un transport actif à une réaction chimique non spontanée,
C- la diffusion passive d'une molécule de glucose à travers la double couche lipidique d'un liposome se produit
avec une demi – vie de 30 minutes,
D- au niveau de capillaires pulmonaires, le transporteur des anions chlorures et bicarbonates fonctionne dans
le sens de l'excrétion des bicarbonates de l'érythrocyte vers le plasma,
E- l'activité de l'antiport sodium – proton est proportionnelle à la valeur du pH intracellulaire.
2003
Question n° 14 :
Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont exactes ?
A- la diffusion simple d'une molécule à travers une membrane cellulaire est inversement proportionnelle au
gradient de concentration de la molécule à travers cette membrane,
B- un soluté diffusera d'autant plus facilement à travers une membrane cellulaire que son coefficient de
partage huile/ eau est élevé,
C- la diffusion des molécules est plus rapide dans une membrane qu'en solution dans l'eau,
D- la diffusion facilitée est un phénomène saturable,
E- les érythrocytes vidés de leur contenu cellulaire constituent un excellent modèle pour l'étude de la diffusion
des molécules à travers les membranes.
Question n° 15 :
Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont exactes ?
A- le canal sodium voltage dépendant est bloqué à l'état fermé par la vératridine,
B- au cours de la dépolarisation membranaire, les variations de potentiel électrique transmembranaire sont de
quelques dizaines de mV/cm,
C- si on injecte de l'ARNm codant pour l'aquaporine (AQP) dans un œuf de Xénope, cet œuf gonfle par entrée
d'eau,
D- les aquaporines sont des canaux à eau,
E- leur débit est similaire à celui des canaux ioniques.
2004
Question n° 16 :
Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont exactes ?
1/2
A- la diffusion passive de l'eau à travers la double couche lipidique d'un liposome se produit avec un t de 30
min,
B- un couplage osmochimique couple un transport actif à une réaction chimique non spontanée,
C- les petites molécules diffusent 100 à 1000 fois moins facilement dans une membrane lipidique que dans
l'eau,
D- les médicaments ayant un coefficient de partage octanol/eau élevé gagnent plus facilement le système
nerveux central,
E- les hormones stéroïdes pénètrent dans les cellules par diffusion simple.
Question n° 17 :
Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont exactes ?
A- au niveau des capillaires pulmonaires le CO2 est solubilisé dans le sang sous forme d'ions bicarbonates,
B- les ATPases de type P forment au cours de leur fonctionnement un intermédiaire complexé de manière
covalente à l'ATP,
+ +
C- l'activité de la H /K ATPase est inhibée par l'oméprazole,
2+
D- la Ca ATPase représente 80% des protéines intrinsèques de la membrane de réticulum sarcoplasmique,
2+
2+
E- la calmoduline piége le Ca cytosolique et inhibe ainsi l'activité de la Ca ATPase.
2005
Question n° 18 :
Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont exactes?
+
½
A- la diffusion passive des ions H à travers une double couche lipidique se produit avec un t d'un an,
B- la diffusion simple est un phénomène saturable,
C- le CO2 voyage dans le sang sous forme d'ions bicarbonates présents principalement dans le plasma,
D- dans le symport sodium-glucose, le sodium et le glucose sont co-transportés dans le sens de leur gradient
de concentration (du plus concentré au moins concentré),
E- l'activité de l'antiport sodium-proton est inversement proportionnelle à la valeur du PH intracellulaire.
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3
Chapitre 6
Transport membranaire
Question n° 19 :
Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont exactes?
A- les canaux ioniques permettent un transport passif et à débit élevé des ions,
B- le canal sodium voltage dépendant est bloqué à l'état ouvert par la vératridine,
C- au cours de la dépolarisation des membranes nerveuses les variations du champ électrique
transmembranaire atteignent plusieurs milliers de V/cm,
D- le niveau d'expression membranaire des canaux à eau nécessaire pour observer un effet significatif dans
les cellules est beaucoup plus élevé que celui des canaux ioniques,
E- un défaut congénital d'expression de l'aquaporine AQP2 provoque un diabète insipide.
2007
Question n° 20 :
Concernant la famille des transporteurs ABC, quelles sont les propositions exactes ?
A- les transporteurs ABC ne transportent pas les ions,
B- les transporteurs ABC sont présents uniquement à la surface des cellules eucaryotes,
C- des anomalies quantitatives du niveau d’expression des transporteurs ABC caractérisent certaines
pathologies humaines,
D- les transporteurs ABC sont capable d’hydrolyser l’ATP au niveau de deux domaines intracellulaires,
E- les nombreuses protéines de cette famille diffèrent par l’existence de domaines spécifiques de régulation.
Question n° 21 :
Concernant les transports transmembranaires, quelles sont les propositions exactes ?
A- le transport transcellulaire du glucose à travers l’épithélium intestinal est possible grâce à la distribution
asymétrique des transporteurs transmembranaires,
B- au pôle apical, le transport du glucose à l’intérieur de la cellule intestinale nécessite de l’énergie sous forme
d’ATP,
+
C- les ions K passent à travers le canal potassique entourés d’une couronne d’hydratation,
D- les canaux ioniques constituent des filtres sélectifs basés sur la taille des ions,
E- l’activité des canaux ioniques est modulée par phosphorylation.
LES TRANSPORTEURS DU GLUCOSE
1986
Question n° 22 :
La diffusion facilitée du glucose à travers le plasmalemme
A- implique la présence d'un transporteur spécifique (perméase),
B- n'est pas uniquement fonction de la concentration extérieure,
C- consomme l'énergie sous forme d'ATP,
D- dépend de la température (mécanisme thermosensible),
E- peut être inhibé par certaines molécules non stéréocompatibles.
1987
Question n° 23 :
La diffusion facilitée du glucose à travers le plasmalemme
A- diffère du transport actif lié aux ions sodium,
B- implique la présence d'un transporteur spécifique (perméase),
C- consomme de l'énergie sous forme d'ATP,
D- est uniquement fonction de la concentration extérieure en glucose,
E- peut être inhibée par certaines molécules non stéréocompatibles.
1988
Question n° 24 :
Le transport actif du glucose du milieu extérieur vers le hyaloplasme
+
A- se fait par co-transport avec les ions Na ,
+
B- utilise l'énergie des ions Na ,
C- n'existe pas chez les cellules eucaryotes,
D- existe uniquement chez les bactéries (procaryotes),
E- n'est possible que si la concentration hyaloplasmique de glucose est inférieure à celle du milieu extérieur.
1989
Question n° 25 :
+
Le symport du glucose et de l'ion Na ne présente pas certaines des caractéristiques suivantes. Lesquelles ?
A- permet l'entrée du glucose dans la cellule,
B- peut fonctionner à contre gradient pour le glucose,
+
C- utilise l'énergie du gradient électrochimique des ions Na ,
+
D- permet la sortie des ions Na ,
+ +
E- implique la présence d'une ATPase Na K dépendante ailleurs sur la membrane.
« A bientôt sur gala-qcm.org ! »
4
Annales classées GALA QCM 2007-2008
Biologie cellulaire
1990
Question n° 26 :
Le co-transport du glucose à travers le plasmalemme depuis l’extérieur au hyaloplasme ne présente pas
certaines des caractéristiques suivantes. Lesquelles ?
A- implique la présence d’une perméase spécifique,
+ +
B- implique la présence d’une ATPase Na /K dépendante ailleurs sur la membrane,
2+
C- se fait par passage simultané d’un glucose et d’un ion Ca ,
+
D- utilise l’énergie du gradient électrochimique des ions Na ,
E- est possible même si la concentration hyaloplasmique du glucose est supérieure à celle du niveau extérieur.
1991
Question n° 27 :
Parmi les propositions suivantes concernant le transporteur du glucose, lesquelles sont fausses?
A- sa cinétique de transport du glucose est de type michaelien,
B- le D-mannose est un inhibiteur compétitif du transport du glucose,
C- son domaine transmembranaire comporte plusieurs hélices α dont certaines sont amphiphiles,
D- sa localisation membranaire est commandée par l'insuline dans le tissu adipeux,
E- il permet à la cellule d'accumuler du glucose contre le gradient de concentration de ce métabolite.
1992
Question n° 28 :
Le symport sodium – glucose de la cellule épithéliale intestinale
A- est situé au pôle apical,
B- est situé au pôle basal,
+
C- fonctionne grâce à une pompe à Na située au pôle basal,
D- présente un site catalytique sur sa face hyaloplasmique de type ATPase,
E- fonctionne couplé à un transporteur simple de glucose.
1993
Question n° 29 :
Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont fausses ?
A- le transport du D-glucose par les érythrocytes est de type osmo-osmotique,
B- il permet d'accumuler le glucose dans la cellule à une concentration supérieure à celle du plasma,
C- le transporteur impliqué est saturable,
D- ce transporteur est inhibé par le L-glucose,
E- l'activité de ce transporteur ne dépend pas de l'insuline contrairement au transporteur qui existe au niveau
du tissu adipeux.
1994
Question n° 30 :
Parmi les propositions suivantes, lesquelles ne s'appliquent pas au transport du glucose dans les
érythrocytes ?
A- le transport consomme de l'énergie,
B- il est spécifique,
C- il est saturable,
D- son KM est de l'ordre de 1 à 2 mM,
E- il est réalisé par une protéine dénommée GLUT-1 qui comporte 12 hélices transmembranaires.
1995
Question n° 31 :
Parmi les propositions suivantes, lesquelles s'appliquent spécifiquement au transport du glucose dans les
adipocytes ?
A- il est saturable,
B- il ne consomme pas d'énergie,
C- ce transport est rendu irréversible par la transformation intracellulaire du glucose en glucose 6-phosphate,
D- son KM est millimolaire,
E- il est réalisé par un transporteur dont l'expression membranaire est stimulée par l'insuline.
1997
Question n° 32 :
le D-glucose diffuse moins facilement que le L-glucose à travers la membrane
plasmique de la membrane des érythrocytes
PARCE QUE
son KM pour le transporteur membranaire de glucose est beaucoup plus faible
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5
Chapitre 6
Transport membranaire
1999
Question n° 33 :
le D-galactose diffuse moins facilement que le D-glucose à travers la membrane
plasmique des érythrocytes
PARCE QUE
son KM pour le transporteur membranaire du glucose est plus faible
2001
Question n° 34 :
Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont vraies ?
A- le transport transmembranaire du L-glucose dans l'érythrocyte présente un KM beaucoup plus élevé que
celui du D-glucose,
B- les transporteurs de glucose de type "Glut" transportent sélectivement les hexoses de la série D,
C- l'insuline favorise l'entrée du glucose dans les cellules du tissu adipeux, principalement parce qu'elle induit
la synthèse du transporteur Glut 4,
D- le CO2 voyage dans le sang sous forme d'ions bicarbonates situés principalement à l'intérieur des
érythrocytes circulants,
+
E- la phosphorylation de l'antiport sodium-proton augmente son affinité pour les ions H .
2003
Question n° 35 :
Parmi les propositions suivantes relatives au t ½ du passage du glucose à travers la membrane d'un
liposome, lesquelles sont exactes ? Ce t ½ est:
A- 100 ms
B- 1 s
C- inférieur ou égal à 30 min
D- supérieur ou égal à 3 jours
E- 1 an
Question n° 36 :
Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont exactes ?
A- le transport facilité du glucose se fait dans le sens du gradient de concentration de la molécule,
B- il est rendu quasiment irréversible par la phosphorylation du glucose dans la cellule,
C- dans les érythrocytes, ce transport est régulé par l'insuline,
D- les anions chlorures et bicarbonates entrent ensemble dans l'érythrocyte de façon que les ions chlorures
équilibrent l'acidité de l'acide carbonique,
E- l'anhydrase carbonique fonctionne dans le sens de la production du CO2 au niveau des capillaires
pulmonaires.
2004
Question n° 37 :
Parmi les propositions suivantes, lesquelles s'appliquent au transport du L-Glucose à travers la membrane
plasmique des érythrocytes?
A- il est saturable,
B- son KM est de 1,5 mM,
C- il implique le transporteur Glut-1,
D- il se comporte comme un inhibiteur compétitif du transport de D-Glucose,
E- il est passif.
2007
Question n° 38 :
Concernant le transport du glucose par GLUT-4, quelles sont les propositions exactes ?
A- la fixation du glucose sur GLUT-4 induit un changement de la conformation de la protéine GLUT-4,
B- l’insuline présente à l’intérieur de la cellule adipeuse active la migration de GLUT-4 à la surface,
C- le transport du glucose par GLUT-4 est saturable,
D- l’insuline stabilise les ARNm de GLUT-4,
E- l’action de l’insuline sur GLUT-4 permet la captation du glucose contre le gradient.
TRANSPORTEURS ASSOCIES AU SODIUM
1987
Question n° 39 :
La "pompe à sodium" du plasmalemme
A- permet à la cellule de capter activement le sodium qui lui est nécessaire,
B- consomme de l'énergie sous forme d'ATP,
C- peut être bloquée par des drogues utilisées en thérapeutique (type ouabaïne),
D- fonctionne dans le sens du gradient de concentration du potassium.
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6
Annales classées GALA QCM 2007-2008
Biologie cellulaire
1990
Question n° 40 :
+
La pompe à Na du plasmalemme ne présente pas certains des caractères suivants. Lesquels ?
+
A- permet à la cellule de capter activement le Na nécessaire à sa physiologie,
B- a une activité thermosensible,
C- consomme de l’énergie sous forme d’ATP,
+
D- participe aux mouvements transmembranaires du K ,
E- peut-être bloquée par des drogues utilisées en thérapeutique (ouabaïne).
1991
Question n° 41 :
+ +
L'antiport Na /H du plasmalemme
A- appartiennent aux mécanismes de cotransport,
+
+
B- permet l'entrée de Na et la sortie de H ,
C- modifie le pH cytoplasmique,
D- consomme de l'ATP (par couplage à une ATPase).
Question n° 42 :
+ +
Au cours d'un cycle de fonctionnement, la pompe à sodium (ATPase Na K dépendante)
2+
A- est stimulée par les ions Mg ,
+
B- permet l'entrée de 3 ions Na ,
+
C- permet la sortie de 2 ions Na ,
D- consomme une molécule d'ATP,
E- est bloquée par l'ouabaïne.
Question n° 43 :
+ +
Sélectionner les propositions exactes concernant le fonctionnement de la Na /K ATPase (ou pompe à
sodium).
C'est un exemple de couplage :
A- chimio-osmotique
B- osmo-chimique
C- osmo-osmotique
Elle est par ailleurs caractérisée par certaines des propositions suivantes. Lesquelles ?
D- elle exporte contre leur gradient de concentration 3 ions sodium intracellulaires par cycle de fonctionnement
E- elle doit être phosphorylée pour transporter les ions sodium
F- le site de fixation du sodium peut être bloqué artificiellement avec l'ouabaïne
1992
Question n° 44 :
+ +
Sélectionner les propositions exactes concernant le fonctionnement de la Na /K ATPase membranaire
A- c'est un exemple de couplage chimio-osmotique,
B- c'est un exemple de couplage osmo-chimique,
C- elle importe contre leur gradient de concentration deux ions potassium par cycle de fonctionnement,
+ +
D- son activité Na /K ATPasique est inhibée par l'ouabaïne,
E- c'est une ATPase électrogène.
1993
Question n° 45 :
Quelles sont les propositions qui s'appliquent à la "pompe à sodium" du plasmalemme ?
A- présente un site hyaloplasmique de phosphorylation,
B- présente 2 configurations spatiales,
C- permet la sortie d'ions sodium,
D- permet l'entrée d'ions potassium,
E- consomme de l'énergie sous forme d'ATP.
Question n° 46 :
Parmi les propriétés suivantes, quelles sont celles se rapportant à l'antiport sodium – proton ?
A- un système d'échange passif des ions sodium contre des protons, médié par un transporteur/échangeur
spécifique,
B- un système de transport actif osmo-osmotique,
+ +
C- une pompe protonique (Na /H ATPase),
D- un modulateur du pH intracellulaire,
E- un système dont l'activité est régulée par phosphorylation.
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7
Chapitre 6
Transport membranaire
1994
Question n° 47 :
+
Parmi les propositions suivantes concernant le canal Na voltage dépendant, lesquelles sont fausses ?
A- ce canal joue un rôle essentiel dans le maintien du potentiel de membrane des cellules eucaryotes,
+
B- il est sélectif des ions Na qu'il reconnaît sur la base de leur taille et de leur charge,
C- il est bloqué en position fermée par la tétrodotoxine,
D- il a un débit très élevé,
E- il passe de l'état ouvert sous l'effet des variations du potentiel de membrane qui entraînent un changement
de conformation du polypeptide constituant le canal.
2000
Question n° 48 :
+ +
Parmi ces caractéristiques, lesquelles ne s'appliquent pas au fonctionnement de la Na /K ATPase ?
A- c'est une ATPase de type P,
B- elle est inhibée par le vanadate,
C- en présence d'ouabaïne, elle est stabilisée sous une forme phosphorylée,
D- elle couple la sortie de 3 ions sodium et l'entrée de 2 ions potassium dans la cellule à l'hydrolyse d'une
molécule d'ATP,
E- elle réalise un couplage osmo-chimique.
Question n° 49 :
Parmi les propositions suivantes, lesquelles s'appliquent au fonctionnement du canal sodium voltagedépendant ?
A- il consomme de l'énergie,
B- il a un débit très élevé,
C- il joue un rôle essentiel dans l'établissement du potentiel de base de toutes les cellules de l'organisme,
D- il est bloqué par la tétrodotoxine,
E- la reconnaissance des ions sodium met en jeu des résidus d'acides aminés acides.
2003
Question n° 50 :
+ +
Parmi les propositions suivantes concernant la Na /K ATPase, lesquelles sont exactes ?
A- c'est une ATPase électrogène,
B- son KM pour les ions potassium est de 5 mM,
C- elle est activée par l'ouabaïne,
D- sa forme stable, purifiable, est la forme phosphorylée, liée au potassium,
E- au cours de son fonctionnement, il existe un couplage déphosphorylation/transport du potassium.
2006
Question n° 51 :
Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont vraies?
A- les ATPases de type P sont phosphorylées transitoirement sur une sérine au cours de leur cucle de
fonctionnement,
+ +
B- la Na /K ATPase est une ATPase neutre,
+ +
C- le KM de la Na /K ATPase pour les ions sodium est de 0,2 mM,
+ +
D- la forme phosphorylée de la Na /K ATPase est stable en l'absence de potassium,
+ +
E- la Na /K ATPase est activée par le vanadate.
CANAUX IONIQUES ET DIFFUSION PASSIVE
1986
Question n° 52 :
Les canaux ioniques ou ionophores ne présentent pas certains des caractères suivants. Lesquelles ?
A- existent dans les cellules eucaryotes et chez les procaryotes,
B- permettent en général le passage d'un seul type d'ion,
C- ne consomment pas d'énergie,
D- sont constitués de micelles lipidiques hydrophobes,
E- existent dans le tissu nerveux au niveau des synapses.
1989
Question n° 53 :
Les ionophores (canaux ioniques)
A- existent dans tous les types cellulaires,
B- permettent indifféremment le passage de tous les types d'ions,
C- sont formés d'acides aminés hydrophobes,
D- consomment de l'énergie sous forme d'ATP.
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8
Annales classées GALA QCM 2007-2008
Biologie cellulaire
1995
Question n° 54 :
+
La diffusion passive des ions K à travers la double couche lipidique d'un liposome se produit avec un t½ de
A- 1 milliseconde
B- 1 seconde
C- 1 heure
D- 1 mois
E- 1 an
Question n° 55 :
Parmi les propositions suivantes, lesquelles ne s'appliquent pas aux canaux ioniques ?
A- le transport à travers les canaux est toujours passif,
B- ce transport est non saturable,
C- ce transport est sélectif,
D- les canaux ioniques ne sont pas toujours ouverts,
E- l'activité de certains canaux ioniques peut être modulée par phosphorylation des sous-unités protéiques
constituant ces canaux.
1997
Question n° 56 :
La diffusion passive d'une molécule d'eau à travers la double couche lipidique d'un liposome ayant une
composition en phospholipides similaire à celle de la membrane plasmique d'une cellule eucaryote se
produit avec un t½ de :
A- 100 millisecondes
B- 10 secondes
C- 30 minutes
D- 1 semaine
E- 1 an
Question n° 57 :
L'ordre de grandeur du débit des canaux ioniques peut atteindre (en ions par seconde et par canal)
2
A- 10
3
B- 10
4
C- 10
6
D- 10
8
E- 10
1999
Question n° 58 :
Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont fausses ?
A- la diffusion passive des ions potassium à travers la double couche lipidique d'un liposome se produit avec
un t½ d'un an,
B- un couplage osmo-chimique couple une réaction chimique spontanée à un transport actif,
C- le transport passif avec médiateur est un phénomène saturable,
D- la phosphorylation du glucose, dés son entrée dans la cellule, contribue à rendre pratiquement irréversible
sa captation par les érythrocytes,
+ +
E- l'acidification du liquide gastrique est assurée par la H /K ATPase.
2001
Question n° 59 :
+ +
Parmi les propositions suivantes, lesquelles ne s'appliquent pas à la H /K ATPase ?
A- c'est une ATPase de type P,
B- son site de liaison du potassium est inhibé par l'ouabaïne,
C- elle est inhibée par le vanadate,
D- elle réalise un couplage chimio-osmotique,
+
E- elle exporte des ions H produits dans la cellule épithéliale gastrique à partir de l'acide carbonique formé en
présence de CO2 et d'anhydrase carbonique.
Question n° 60 :
Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont exactes ?
A- les canaux ioniques permettent un transport passif et à débit élevé des ions,
B- le canal sodium voltage dépendant est bloqué à l'état fermé par la vératridine,
C- au cours de la dépolarisation membranaire, les variations du champ électrique transmembranaire sont de
l'ordre de quelques dizaines de mV / cm,
D- si on injecte de l'ARNm codant l'aquaporine 1 (AQP1) dans un œuf de xénope, cet œuf va perdre son eau
intracellulaire qui sortira de la cellule via les canaux à eau codés par AQP1,
E- un défaut congénital d'expression de l'aquaporine AQP2 provoque un diabète insipide.
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9
Chapitre 6
Transport membranaire
2002
Question n° 61 :
Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont exactes ?
A- un canal ionique typique présente un débit 10 fois plus élevé que le plus rapide des transporteurs,
B- la tétrodotoxine obture le canal sodium voltage dépendant en interagissant avec les charges négatives
situées à l'entrée de ce canal,
C- certaines cellules épithéliales ont une perméabilité à l'eau 700 fois plus élevée que celles de bicouches
lipidiques de liposomes,
D- chez l'homme, les reins filtrent et réabsorbent près de 180litres d'eau par jour,
E- l'hormone antidiurétique ou AVP exerce son effet principal sur l'expression du canal à eau AQP2 des
cellules du rein au niveau de la transcription du gène de AQP2.
2004
Question n° 62 :
Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont exactes ?
A- les canaux de fuite potassique sont toujours ouverts,
B- les stéréocils de l'audition comportent des canaux ioniques dépendants d'un stimulus mécanique,
C- la forte perméabilité de l'eau des hématies est inhibée par traitement des cellules avec des réactifs
chimiques des thiols,
D- si on injecte de l'ARNm codant pour une aquaporine dans un œuf de xénope, cet œuf va se dilater sous
l'effet de l'entrée d'eau consécutive à l'expression de l'aquaporine,
E- l'hormone antidiurétique provoque une relocalisation de AQP2 au pôle basal des cellules tubulaires rénales.
2006
Question n° 63 :
Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont vraies?
A- la double couche lipidique des membranes cellulaires est totalement imperméable à l'eau,
B- la diffusion simple d'une petite molécule d'eau à travers une membrane cellulaire est directement
proportionnelle au gradient de concentration de la molécule à travers cette membrane,
C- la diffusion facilitée est un phénomène saturable,
D- au niveau des capillaires pulmonaires, l'anhydrase carbonique fonctionne dans le sens de l'excrétion des
bicarbonates de l'érythrocyte vers le plasma,
E- l'insuline favorise l'entrée du glucose dans les adipocytes, principalement parce qu'elle induit la synthèse du
transport Glut 4.
AUTRES TRANSPORTEURS
1992
Question n° 64 :
Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont fausses ?
A- le transport du CO2 des tissus périphériques au poumon se fait principalement dans les globules rouges qui
accumulent le CO2 grâce à un transporteur spécifique,
B- l'anhydrase carbonique catalyse la réaction réversible de formation des ions bicarbonates,
C- le transporteur de l'ion bicarbonate réalise un couplage osmo-osmotique qui utilise l'énergie du gradient de
concentration en ion chlorure pour assurer le transport des ions bicarbonate,
D- l'échange chlorure – bicarbonate est réversible en fonction de l'environnement du globule rouge
(concentration plasmatique en CO2 dissous).
1993
Question n° 65 :
Quelles sont, parmi les caractéristiques suivantes, celles qui ne s'appliquent pas à la calcium ATPase ?
A- c'est un exemple de couplage chimio-osmotique,
B- elle provoque une entrée rapide de calcium dans la cellule,
C- elle est très abondante au niveau de la membrane du réticulum sarcoplasmique du muscle,
+ +
D- elle présente de grandes homologies de structure avec la sous unité catalytique de la Na /K ATPase,
E- son activité est régulée par le taux de calcium intracellulaire via la calmoduline.
1994
Question n° 66 :
2+
Dans la liste des propositions suivantes, choisissez celles qui s'appliquent à la Ca ATPase.
A- c'est une ATPase de type P,
B- elle est inhibée par le vanadate,
C- dans le muscle au repos, elle est phosphorylée, ce qui l'active et maintient une concentration basse de
Ca2+ dans le cytosol, tandis que dans le muscle stimulé, elle est déphosphorylée, ce qui l'inactive et permet
au calcium de sortir du réticulum sarcoplasmique pour déclencher la contraction musculaire,
2+
D- son activité est régulée par le taux du calcium cytosolique et la formation de complexes Ca calmoduline.
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10
Annales classées GALA QCM 2007-2008
Biologie cellulaire
1996
Question n° 67 :
Parmi les propositions suivantes, lesquelles ne s'appliquent pas au transport des anions chlorure et
bicarbonates dans les érythrocytes ?
A- il échange des ions chlorures contre des ions bicarbonates,
B- les ions bicarbonates sont formés dans l'érythrocyte à partir du CO2 sous l'effet de l'anhydrase carbonique,
C- les 2/3 des ions bicarbonates circulants voyagent en solution dans le plasma,
D- le transporteur des ions bicarbonates comporte un domaine intracellulaire non impliqué dans le transport,
mais capable d'interagir avec le cytosquelette de l'érythrocyte,
E- le transport des ions bicarbonates utilise l'énergie du gradient des ions chlorures.
1998
Question n° 68 :
au niveau des capillaires pulmonaires, le transporteur des anions chlorures et bicarbonates fait entrer
les ions HCO3 dans les érythrocytes en les échangeant contre des ions Cl
PARCE QUE
la diffusion du CO2 des érythrocytes vers les alvéoles pulmonaires déplace l'équilibre de la réaction
catalysée par l'anhydrase carbonique vers la formation de CO2 à partir des ions bicarbonates
2002
Question n° 69 :
2+
Parmi les propositions suivantes concernant la Ca ATPase, lesquelles sont exactes ?
A- c'est une ATPase de type V,
B- elle est inhibée par le vanadate,
C- elle permet un passage rapide du calcium du réticulum sarcoplasmique dans le cytosol des cellules
musculaires,
D- au cours de son cycle de fonctionnement, elle est phosphorylée transitoirement au niveau d'un résidu
d'acide aspartique,
-7
E- son Km pour les ions calcium est de 10 M.
2005
Question n° 70 :
+ +
Parmi les propositions suivantes, lesquelles s'appliquent à la H /K ATPase?
A- c'est une ATPase de type V,
B- elle réalise un couplage osmo-chimique,
C- elle est inhibée par le vanadate,
D- elle joue un rôle essentiel dans l'acidification du suc gastrique,
E- elle est localisée dans la membrane du réticulum endoplasmique.
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11
Chapitre 6
Transport membranaire
REPONSES DE « TRANSPORTS MEMBRANAIRES »
12345678910-
ABDE
AC
B
AD
AE
E
ABCD
BD
ABCDE
E
31323334353637383940-
E
D
C
AE
C
ABE
ACDE
ACD
BC
A
11121314151617181920-
A
AE
B
BDE
CD
CDE
CD
CE
ABCDE
CDE
41424344454647484950-
ABC
ADE
ADE
ACDE
ABCDE
BDE
A
E
BDE
AE
21222324252627282930-
AE
ABE
ABE
AB
D
C
AB
E
ACE
A
51525354555657585960-
CD
D
AC
E
B
A
D
B
B
AE
« A bientôt sur gala-qcm.org ! »
61626364656667686970-
BCD
ABCD
BC
AC
B
ABD
E
A
BDE
CD
12
VERSION 2007 2008
Biologie cellulaire - Chapitre 7 :
MITOCHONDRIES
Pour la seconde année consécutive, l’association GALA QCM met à disposition
gracieusement aux étudiants de première année de médecine de Lille 2 ses annales
classées du concours leurs permettant une préparation optimale… Ces annales
regroupent plus de vingt années de QCM, pour offrir un large panel des
connaissances qui sont susceptibles de leurs être demandées lors des épreuves
qu’ils auront à passer en janvier et mai 2008 !
En plus de 20 ans d’enseignement, les professeurs se sont succédés et les
connaissances des sciences fondamentales ont pu évoluer… En conséquence, en
cas de contradiction entre l’enseignement et les réponses ou les explications
détaillées que vous pourrez trouver ci-après, les données que vous avez entendues
en cours font valeur de référence ! Il paraît difficile d’opposer en réclamation en fin
d’année les données retrouvées dans les annales, ce d’autant qu’étant un travail
personnel, des erreurs se sont glissées à droite et à gauche dans les pages qui
suivent. Si vous les repérez, et pour savoir lesquelles ont déjà été repérées par vos
camarades, rendez-vous sur le forum http://gala-qcm.xooit.com/ !
Ce travail étant une œuvre de longue haleine, merci de le respecter et de ne pas
le commercialiser sans autorisation ni mention de vos sources… Pour plus de
renseignement, merci d’écrire à [email protected] ou de vous rendre sur le forum
http://gala-qcm.xooit.com ! Par ailleurs, le contenu en QCM des annales classées
GALA QCM n’est pas la propriété intellectuelle de l’association ou de ses membres
mais celle des professeurs qui ont d’année en année, imaginé les questions. Seule
propriété pure des membres de l’association, les explications détaillées dont sont
dotées certaines matières.
Comme l’an passé, et devant le succès de ces
dispositions, nous nous sommes mis en partenariat avec
l’ACEML pour assurer une distribution optimale de cet outil
auprès des étudiants intéressées. Les annales sont donc
disponibles sur Internet gratuitement, et à la corpo !
Ce petit préambule est aussi à l’intention de tous puisqu’il permet à chacun
des utilisateurs d’être sensibilisé au fait que l’année universitaire 2007-2008
sera la dernière de l’aventure GALA QCM pour ma part… Et que cette année est
par conséquent l’ultime pour organiser une relève pour les remises à jour au
sein de l’association GALA QCM…
Arnaud Lerouge
Alias docgeronto sur les forums
Membre fondateur de l’association
Aux questions formulées comme suit…
première proposition
PARCE QUE
deuxième proposition
… Il convient de répondre :
A- si les 2 propositions sont exactes ET reliées d’une relation de cause à effet
B- si les 2 propositions sont exactes MAIS ne sont pas reliées d’une relation de cause à effet
ère
nde
C- si le 1 proposition est exacte ET la 2 proposition fausse
ère
nde
D- si la 1 proposition est fausse ET la 2 proposition exacte
E- si les 2 propositions sont fausses
Annales classées GALA QCM 2007-2008
Biologie cellulaire
LA MITOCHONDRIE
structure 1
ATP synthase et physiologie de la mitochondrie 6
chaîne respiratoire 2
Réponses 12
STRUCTURE
1986
Question n° 1 :
La membrane interne des mitochondries ne présente pas certains des caractères suivants. Lesquels ?
A- un pourcentage exceptionnellement élevé de protéines
B- les enzymes et coenzymes de la chaîne respiratoire
C- des ionophores à protons (ATP-synthase)
D- de la phosphatase acide et d'autres hydrolases
E- de nombreuses translocases (transporteurs spécifiques)
1987
Question n° 2 :
La matrice mitochondriale ne contient pas certains des éléments suivants. Lesquels ?
A- les enzymes de la chaîne respiratoire transporteurs d'électrons
B- les enzymes du cycle de Krebs
C- de l'ADN
D- des grains riches en cations
E- des ribosomes particuliers
1988
Question n° 3 :
La membrane interne des mitochondries présente certains des enzymes suivantes. Lesquelles ?
A- cytochrome C oxydase
B- cytochrome C réductase
C- ATP synthétase
D- catalase
E- phosphatase acide et autres hydrolases
F- nombreuses translocases (transporteurs spécifiques)
1989
Question n° 4 :
La membrane interne des mitochondries présente certains des caractères suivants. Lesquels ?
A- un rapport protéines / lipides très supérieur à celui du plasmalemme
B- tous les enzymes (et coenzymes) du cycle de Krebs
C- des cytochromes C oxydases
D- des ionophores à protons
E- des phosphatases acides et autres hydrolases
1990
Question n° 5 :
La membrane interne des mitochondries n’est pas définie par certaines des propositions suivantes.
Lesquelles ?
A- un rapport protéine / lipide très supérieur à celui du plasmalemme
B- tous les enzymes et coenzymes de la chaîne respiratoire
C- des ionophores à protons (ATP synthétase)
D- de nombreuses perméases spécifiques
E- de la phosphatase acide et d’autres hydrolases
1991
Question n° 6 :
Lesquels des éléments suivants ne sont pas contenus dans la matrice mitochondriale ?
A- les enzymes du cycle de Krebs
B- de l'ADN
C- les enzymes de la chaîne respiratoire
D- des grains riches en cations
E- des ribosomes particuliers
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1
Chapitre 7
Mitochondries
1993
Question n° 7 :
Parmi ces propositions concernant la membrane interne de la mitochondrie, lesquelles sont exactes ?
A- un rapport Protéines / Lipides très supérieur à celui du plasmalemme
B- tous les enzymes et coenzymes de la chaîne respiratoire
C- des ionophores à protons
D- de la phosphatase acide (et autres hydrolases)
E- de nombreuses perméases spécifiques
2003
Question n° 8 :
Quelles propositions concernant la mitochondrie sont exactes ?
A- la phosphatase acide est une protéine soluble de la matrice,
B- les cardiolipides sont caractéristiques de la membrane externe,
C- les enzymes du cycle de KREBS sont situés dans la matrice,
D- en M.E. la chambre externe paraît plus claire que la matrice,
E- les porines sont des protéines à fonction de perméase sur les crêtes de la membrane interne.
CHAINE RESPIRATOIRE
1987
Question n° 9 :
La chaîne respiratoire mitochondriale est constituée de 3 complexes protéiques situés dans la membrane
interne. Le transfert des électrons entre ces 3 complexes fait intervenir 2 autres molécules. Lesquelles ?
A- cytochrome C
B- cytochrome C1
C- cytochrome a3
D- coenzyme Q
1993
Question n° 10 :
Sélectionner le couple de réponses justes parmi les propositions suivantes concernant le couplage transfert
d'électrons / transport de protons réalisé par la mitochondrie.
Ce couplage est de nature
A- chimio-osmotique
B- osmo-chimique
C- osmo-osmotique
Il sert à
D- produire de l'énergie utilisable par la cellule
E- stocker de l'énergie, utilisable ultérieurement, par la création d'un gradient de protons
1994
Question n° 11 :
La formule suivante représente un des coenzymes de la chaîne respiratoire
Associer son nom
A- NAD
B- Ubiquinone
C- FMN
à son potentiel redox
D- -0,32 V
E- -0, 20 V
F- +0,04 V
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2
Annales classées GALA QCM 2007-2008
Biologie cellulaire
Question n° 12 :
Quelles sont, parmi les propositions suivantes, celles qui sont vraies ?
A- l'énergie libérée au cours du transport des électrons le long de la chaîne respiratoire dans la membrane
mitochondriale interne est utilisée pour pomper des protons de l'espace intermembranaire vers la matrice
mitochondriale
B- chaque complexe enzymatique de la chaîne a une affinité plus élevée pour les électrons que son
prédécesseur, et l'oxygène, au terme de la chaîne, présente l'affinité pour les électrons la plus grande de
tous les complexes
C- les protéines de la chaîne respiratoire utilisent toutes des atomes de fer pour le transport des électrons
D- la toxicité de l'ion cyanure repose sur sa capacité à se lier au complexe cytochrome oxydase, bloquant ainsi
tout transport d'électrons
E- un acide faible lipophile comme le 2,4 dinitrophénol court-circuite le flux des protons à travers la membrane
interne : il bloque le flux d'électrons, dissipe la force motrice protonique et stoppe la synthèse d'ATP.
1995
Question n° 13 :
L'énergie libre de la réaction de transfert des électrons de NADH à l'oxygène dans la chaîne respiratoire
mitochondriale est de
A- -52,6 kcal/mole
B- -26,4 kcal/mole
C- -16,7 kcal/mole
D- -9,6 kcal/mole
E- -7,3 kcal/mole
Question n° 14 :
Dans la mitochondrie, la chaîne de transporteur d'électrons est située
A- sur la membrane externe
B- dans la chambre externe
C- sur la membrane interne
D- dans la chambre interne
E- dans les grains intramitochondriaux
1996
Question n° 15 :
La formule suivante représente un des coenzymes de la chaîne respiratoire :
Associer son nom
A- NADH
B- FMN
C- Ubiquinone
à son potentiel redox
D- -0,32 V
E- -0,20 V
F- +0,36 V
Question n° 16 :
Quelles sont, parmi les propositions suivantes, celles qui sont vraies ?
A- le complexe UQH2-Cyt c réductase contient du FMN,
B- du fait d'une exceptionnelle conservation de l'évolution, le cytochrome c de n'importe quelle espèce
eucaryote peut céder des électrons à la cytochrome oxydase de n'importe quelle autre espèce eucaryote,
C- le complexe NADH-UQ réductase est spécifiquement inhibé par la roténone,
D- la thermogénine est un agent naturel de découplage de la phosphorylation oxydative,
E- en présence de NADH comme donneur d'électrons, le transfert de deux électrons à l'oxygène
s'accompagne du transport de 3 à 4 protons de la matrice mitochondriale vers l'espace intermembranaire.
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3
Chapitre 7
Mitochondries
1997
Question n° 17 :
Le potentiel de membrane de la membrane mitochondriale interne d'une cellule qui respire est de
A- -320 mV
B- +60 mV
C- +160 mV
D- +220 mV
E- +820 mV
Question n° 18 :
Quelle est la variation d'énergie libre d'une réaction de transfert d'électrons dont la variation de potentiel
redox ∆E'° est de + 0,4 V ?
A- -52,6 kcal/mol
B- -26,4 kcal/mol
C- -18,4 kcal/mol
D- -0,41 kcal/mol
E- +16,7 kcal/mol
Question n° 19 :
Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont vraies ?
A- l'ubiquinone a un potentiel d'oxydo-réduction de + 0,04 V,
B- l'ubiquinone fait partie intégrante d'un des complexes enzymatiques principaux de la chaîne respiratoire, le
complexe NADH-UQ réductase,
C- le complexe NADH-UQ réductase contient des agrégats fer-soufre,
D- le traitement des cellules qui respirent par l'antimycine A entraîne une accumulation d'ubiquinol au niveau
des membranes mitochondriales,
E- la cytochrome oxydase fixe l'oxygène au niveau des agrégats cyt a3-CuB.
1998
Question n° 20 :
Quelle est la variation d'énergie libre d'une réaction de transfert de deux électrons, caractérisée par une
variation de potentiel redox ∆E'° de + 0,3 V ?
A- -52,6 kcal/mol
B- -16,7 kcal/mol
C- -13,8 kcal/mol
D- -6,9 kcal/mol
E- +13,8 kcal/mol
Question n° 21 :
Parmi les molécules suivantes, lesquelles ne font pas partie des complexes de la chaîne respiratoire ?
A- ubiquinol
B- complexe fer-soufre
C- cyt B
D- cyt C
E- Cu A
2000
Question n° 22 :
Parmi les molécules suivantes, lesquelles font partie des complexes de la chaîne respiratoire ?
A- ubiquinone
B- cyt b
C- roténone
D- complexe Fer-Soufre
E- Cu B
2001
Question n° 23 :
Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont exactes ?
A- la force motrice protonique due au gradient de concentration en protons à travers la membrane
mitochondriale est de 60 mV,
B- l'énergie libre de la réaction de transfert des électrons du NADH réduit à l'oxygène moléculaire dans la
chaîne respiratoire est de – 52,6 kcal/mole,
C- la cytochrome c oxydase contient un agrégat fer – soufre,
D- la fixation de la molécule d'oxygène au niveau des atomes de fer et de cuivre présents dans le cytochrome
oxydase est essentielle pour éviter la libération d'espèces réactives de l'oxygène,
E- la partie catalytique soluble F1 de l'ATP synthase est normalement associée à la face externe de la
membrane mitochondriale interne.
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4
Annales classées GALA QCM 2007-2008
Biologie cellulaire
2002
Question n° 24 :
Où s'observent les chaînes transporteurs d'électrons dans une cellule ?
A- sur la face hyaloplasmique du plasmalemme
B- sur la membrane mitochondriale interne
C- sur la face hyaloplasmique de la membrane mitochondriale externe
D- sur la face hyaloplasmique des membranes du REL
E- dans les lysosomes
Question n° 25 :
Parmi les variations suivantes d'énergie libre, lesquelles correspondent à une réaction de transfert d'un
électron, caractérisée par une variation de potentiel redox ∆ E'° de + 0,4 V ?
A- -52,6 kcal/mol
B- -18,4 kcal/mol
C- -9,2 kcal/mol
D- +16,7 kcal/mol
E- -26,4 kcal
Question n° 26 :
Parmi ces réactions, lesquelles ont lieu dans la chambre interne (matrice) des mitochondries ?
A- la β-oxydation des acides gras
B- la décarboxylation oxydative du pyruvate
C- l'oxydation du cytochrome C
D- l'oxydation des monoamines
E- l'oxydation de l'acétyl coenzyme A
2003
Question n° 27 :
Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont exactes ?
A- la force motrice protonique créée dans la mitochondrie correspond à un potentiel de 220 mV,
+
B- la membrane interne de la mitochondrie est particulièrement étanche aux ions H ,
C- la NADH UQ réductase est inhibée par l'antimycine A,
D- tous les cytochromes ont un potentiel redox compris entre + 0,22 et – 0,25 V,
E- le complexe UQH2/Cyt C réductase comporte un groupement FMN sur lequel sont transférés les électrons.
2004
Question n° 28 :
Parmi les propositions suivantes, lesquelles font partie des complexes de la chaîne respiratoire ?
A- Cyt a
B- Cyt c
C- Cu A
D- ATP synthase
E- complexe fer-soufre
Question n° 29 :
Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont exactes ?
A- le potentiel de membrane créé par le gradient de protons entre le cytosol et la matrice mitochondriale est de
160 mV,
B- la variation de potentiel redox d'une réaction chimique donne le ∆G'o est de -12kcal et au cours de laquelle
deux électrons sont transportés est de +0,28V (texte réel…),
C- la NADH-UQ réductase contient de l'ubiquinone,
D- tous les cytochromes c ont un potentiel redox compris entre +0,22 et +0,25V,
E- l'UQH2- cyt c réductase est inhibée par la roténone.
2005
Question n° 30 :
Parmi les molécules et ions suivants, lesquelles sont des inhibiteurs de la chaîne respiratoire ?
A- 2,4 – dinitrophénol
B- cyanure
C- ubiquinone
D- dicyclohexylcarbodiimide
E- ADP
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5
Chapitre 7
Mitochondries
2006
Question n° 31 :
Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont vraies ?
A- la variation d'énergie libre résultant de l'hydrolyse d'une molécule d'ATP en ADP est de +7,3 Kcal/mol,
B- la partie oxydative de la phosphorylation oxydative met en jeu un couplage osmochimique,
+
C- le potentiel redox du couple NADH/NAD est de +1,14 V,
D- la cytochrome oxydase est inhibée par l'ion cyanure,
E- l'essentiel de NADH utilisé par la chaîne respiratoire est produit dans le cytoplasme avant d'être importé
dans la mitochondrie.
Question n° 32 :
Parmi les molécules suivantes, lesquelles font partie de la chaîne respiratoire ?
A- Flavine Mono Nucléotide
B- roténone
C- ubiquinone
D- cytochrome oxydase
E- NADH
2007
Question n° 33 :
Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont exactes ?
A- dans une cellule typique qui respire, le gradient électrochimique mitochondrial est de 160mV,
B- la cardiolipine joue un rôle essentiel dans l’étanchéité de la membrane mitochondriale interne aux protons,
C- le potentiel redox E’o de la réaction de réduction en eau de l’oxygène moléculaire en présence de deux
protons et de deux électrons est de + 1,14 V,
D- la NADH UQ réductase comporte un cytochrome b1,
E- quand on traite des mitochondries qui respirent avec de l’antimycine A, on observe une accumulation
d’UQH2.
Question n° 34 :
Parmi les molécules suivantes, lesquelles font partie de la chaîne respiratoire ?
A- FMN
B- roténone
C- cyt c1
D- ATP Synthase
E- complexe fer-soufre
ATP SYNTHASE ET PHYSIOLOGIE DE LA MITOCHONDRIE
1994
Question n° 35 :
Quelle est la masse d'ATP qu'un organisme humain adulte au repos hydrolyse par jour ?
A- 100 g
B- 1 Kg
C- 10 Kg
D- 50 Kg
E- 120 Kg
Question n° 36 :
On étudie le fonctionnement de la chaîne respiratoire et de l'ATP synthase sur des particules submitochondriales.
Que pensez-vous des deux propositions suivantes relatives à ce modèle expérimental ?
si on bloque le flux de protons à travers l'ATP synthase (par exemple par un traitement à la
dicyclohexylcarbodimide), l'injection d'une petite quantité d'oxygène à la préparation maintenue
initialement en aérobie entraînera une explosion respiratoire et une alcalinisation du milieu
PARCE QUE
le blocage de l'ATP synthase entraîne un découplage de la
phosphorylation oxydative et la perte du contrôle respiratoire
1995
Question n° 37 :
Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont vraies ?
A- l'ubiquinone est le seul transporteur d'électrons de la chaîne respiratoire à n'être pas liée de manière
permanente à une protéine
B- les protons participant à chacune des réactions d'oxydoréduction de la chaîne respiratoire sont directement
pompés de la matrice mitochondriale dans l'espace intermembranaire et créent ainsi le gradient de protons
C- l'énergie du gradient de portons fournit à l'ATP synthase l'énergie nécessaire à la fixation du phosphate sur
l'ADP pour former l'ATP
D- la synthèse de l'ATP est réalisée au niveau des sous-unités β de F1, partie catalytique de l'ATP synthase
E- chaque molécule d'ATP synthase mitochondriale fabrique 400 molécules d'ATP par seconde
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6
Annales classées GALA QCM 2007-2008
Biologie cellulaire
Question n° 38 :
La thermogénine est une protéine présente dans les mitochondries du tissu adipeux brun.
Que pensez-vous de la relation éventuelle qui relie les deux propositions suivantes ?
la thermogénine est responsable de la production de chaleur qui caractérise ce tissu
PARCE QUE
elle entraîne une hydrolyse rapide et exothermique de l'ATP produit
par la phosphorylation oxydative dans ces mitochondries
1996
Question n° 39 :
Dans la mitochondrie, l'ATPsynthétase est située
A- sur la membrane externe
B- dans la chambre externe
C- dans la tête sphérique (Fi) de l'unité tripartite
D- dans la chambre interne (mitoribosomes)
E- dans les grains intra-mitochondriaux
Question n° 40 :
Dans une cellule qui respire, la force motrice protonique est de
A- 2 mV
B- 50 mV
C- 220 mV
D- 1,2 V
E- 10 V
Question n° 41 :
On étudie le fonctionnement de l'ATP synthase incorporée dans la membrane de protéoliposome avec la
bactériorhodopsine. De l'ADP est ajouté dans le milieu.
Que pensez-vous des deux propositions suivantes relatives à ce modèle expérimental ?
si on éclaire le système, de l'ATP est produit
PARCE QUE
la bactériorhodopsine a entraîné la création d'un gradient de protons
dont l'énergie a été utilisée pour faire tourner l'ATP synthase
1997
Question n° 42 :
Quel est le pourcentage de la consommation totale d'oxygène des cellules réalisé au niveau de la chaîne
respiratoire mitochondriale ?
A- 10 %
B- 30 %
C- 50 %
D- 70 %
E- 90 %
1998
Question n° 43 :
Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont vraies ?
A- l'inhibition de la chaîne respiratoire par la roténone conduit à l'accumulation d'UQH2,
B- l'alimentation en électrons de la chaîne respiratoire par le FADH2 conduit à la production de deux molécules
d'ATP par molécule de FADH2 oxydée grâce à la phosphorylation oxydative,
C- l'énergie nécessaire à la production d'ATP par l'ATP synthase est utilisée principalement pour réaliser
l'étape de couplage du phosphate à l'ADP formant la molécule d'ATP,
D- la rotation de la sous-unité γ de la partie F1 de l'ATP-synthase par rapport aux sous-unités α3 β3 a pu être
mise en évidence par couplage d'un filament d'actine fluorescent à la sous-unité γ et observation au
microscope,
E- une alimentation riche en lipides induirait l'expression d'une protéine découplante dans les mitochondries de
la graisse blanche.
1999
Question n° 44 :
La variation d'énergie libre standard observée au cours de l'hydrolyse d'une molécule d'ATP en ADP est de :
A- -7,3 kcal/mol
B- -9,6 kcal/mol
C- -52,6 kcal/mol
D- +7,3 kcal/mol
E- +26,4 kcal/mol
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7
Chapitre 7
Mitochondries
Question n° 45 :
Des particules submitochondriales sont traitées ou non par le dicyclohexylcarbodiimide, et incubées en présence de
NADH et d'oxygène. Quels phénomènes observera-t-on parmi les suivants dans les échantillons traités ?
A- une alcalinisation du milieu
B- une acidification du milieu
C- une augmentation de la consommation en oxygène par rapport aux échantillons non traités
D- une diminution de la consommation en oxygène par rapport aux échantillons non traités
Question n° 46 :
Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont fausses ?
A- l'UCP1, ou thermogénine, est exprimée spécifiquement dans le tissu adipeux brun,
B- les trois protéines UCP connues sont codées par trois gènes distincts dont les promoteurs présentent de
grandes homologies,
C- les protéines UCP permettent le transport passif des protons à travers la membrane mitochondriale sans
production d'ATP,
D- UCP2 contribue à l'hyperthermie et à l'augmentation de consommation énergétique au cours des
phénomènes inflammatoires,
E- l'expression de UCP2 est diminuée chez des souris prédisposées à l'obésité et soumises à un régime très
riche en graisses.
2000
Question n° 47 :
Dans une cellule qui respire, la force motrice protonique est de :
A- 2 mV
B- 60 mV
C- 160 mV
D- 220 mV
E- 1,2 V
Question n° 48 :
Parmi les propositions suivantes relatives à UCP1, lesquelles sont fausses ?
A- UCP1 joue un rôle essentiel dans la thermogenèse,
B- si on produit des souris transgéniques pour le gène d'un enzyme "reporter" (tel que la β-galactosidase)
placé sous le contrôle du promoteur d'UCP1, on observe que l'enzyme ne s'exprimera que dans le tissu
adipeux brun,
C- des souris transgéniques exprimant UCP1 sous le contrôle du promoteur d'UCP2 présenteront une
expression pratiquement ubiquitaire d'UCP1,
D- ces souris devraient présenter une résistance à l'obésité induite par un régime riche en graisses,
E- UCP1 fonctionne comme un canal ionique à protons.
2001
Question n° 49 :
Parmi les molécules suivantes, lesquelles sont des inhibiteurs de la chaîne respiratoire ?
A- ubiquinone
B- roténone
C- cyanure
D- 2,4 – dinitrophénol
E- antimycine A
Question n° 50 :
Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont exactes ?
A- l'addition d'ADP à un homogénat tissulaire diminue fortement la vitesse de consommation d'oxygène de
celui-ci,
B- la surexpression d'UCP1 sous le contrôle de son propre promoteur chez des souris transgéniques devrait
les empêcher de développer une obésité quand on les soumet à un régime riche en graisse,
C- UCP1 fonctionne comme un transporteur de protons,
D- les trois gènes d'UCP codent des protéines présentant une grande homologie de séquence,
E- l'inhibition de la translocase ADP / ATP entraîne un arrêt de la phosphorylation oxydative.
2002
Question n° 51 :
Des particules submitochondriales mises en suspension dans un milieu liquide sont traitées ou non par le
dicyclohexycarbodiimide, et incubées en présence de NADH, d'ATP,d'ADP et d'ions phosphates.
Quels phénomènes observera-t-on dans les échantillons traités ?
A- une acidification du milieu
B- une augmentation de la consommation en oxygène par rapport aux échantillons non traités
C- une diminution de la synthèse d'ATP
D- une hydrolyse de l'ATP
E- un arrêt de la chaîne des transporteurs d'électrons
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8
Annales classées GALA QCM 2007-2008
Biologie cellulaire
Question n° 52 :
Parmi les propositions suivantes, lesquelles s'appliquent à l'ATP synthase ?
A- le rendement de la conversion de l'énergie chimique de l'ATP en énergie mécanique après hydrolyse en
ADP et phosphate par la sous unité F0 de l'ATP synthase peut atteindre 80 %,
B- l'établissement d'un gradient de protons à travers la membrane mitochondriale interne (dans le sens espace
intermembranaire – matrice) suffit pour entraîner la rotation de la chaîne γ de l'ATP synthase,
C- quand le potentiel de membrane mitochondrial chute, la synthèse d'ATP s'arrête,
D- la rotation de la sous unité catalytique F0 de l'ATP synthase peut atteindre 6000 tours par minutes en
présence de concentrations élevées d'ATP,
E- l'ATP synthase fonctionne soit dans le sens de la synthèse de l'ATP, soit dans le sens de son hydrolyse en
fonction des conditions physiologiques du moment.
2003
Question n° 53 :
Parmi les propositions suivantes relatives à la variation d'énergie libre standard observée au cours de
l'hydrolyse d'une molécule d'ATP en ADP, lesquelles sont exactes ?
Cette variation d'énergie est
A- de -5,6 Kcal/mol
B- de -7,3 Kcal/mol
C- supérieure ou égale à -12 Kcal/mol
D- inférieure à -52,6 Kcal/mol
E- de +12 Kcal/mol
Question n° 54 :
Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont exactes ?
A- l'addition d'ADP à un homogénat tissulaire augmente fortement la vitesse de consommation d'oxygène de
cet homogénat,
B- le 2,4 Dinitrophénol provoque une augmentation de la consommation d'oxygène des cellules,
C- les trois protéines UCP sont codées par des gènes distincts dont les promoteurs présentent de grandes
homologies,
D- UCP 2 contribue à l'hyperthermie au cours des phénomènes inflammatoires,
E- les protéines UCP sont des canaux ioniques à protons.
Question n° 55 :
Parmi les fonctions cellulaires suivantes, quelles sont celles auxquelles contribuent directement le gradient
de protons mitochondrial ?
A- synthèse de l'ATP
B- transport des électrons
C- transport de l'ADP
D- importation du pyruvate dans les mitochondries
E- thermogenèse
2004
Question n° 56 :
Des mitochondries isolées mises en suspension dans un milieu liquide sont traitées ou non par de l'atractyloside et
incubées en présence de NADH, d'oxygène, d'ATP, d'ADP et d'ions phosphates.
Quels phénomènes observera-t-on dans les échantillons traités ?
A- une acidification du milieu
B- une diminution de la consommation en oxygène par rapport aux échantillons non traités
C- un arrêt de la chaîne des transporteurs d'électrons
D- une diminution de la synthèse d'ATP
E- une hydrolyse de l'ATP
Question n° 57 :
Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont exactes ?
A- l'énergie nécessaire à la production d'ATP par l'ATP synthase est utilisée pour l'essentiel au niveau de
l'étape de couplage de l'ADP au phosphate pour former la molécule d'ATP,
B- les deux tiers de l'énergie fournie par le gradient de protons servent à faire tourner l'ATP synthase
mitochondriale,
C- des souris transgéniques équipées du gène d'un enzyme reporter (tel la β galactosidase) placé sous le
contrôle du promoteur d'UCP2 n'exprimeront le transgène que dans le tissu adipeux brun,
D- ces souris devraient présenter une résistance à l'obésité induite par un régime riche en graisse,
E- les séquences promotrices de chacun des gènes UCP sont les mêmes dans les différents tissus de
l'organisme.
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9
Chapitre 7
Mitochondries
2005
Question n° 58 :
Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont exactes ?
A- le potentiel de membrane créé par le gradient de PH entre le cytosol et la matrice mitochondriale est de
160mV,
B- l'énergie libre ∆G' 0 d'une réaction chimique au cours de laquelle un électron est impliqué avec une variation
de potentiel redox de 0,5 V sera de – 11,5 Kcal/mole,
C- la NADH – UQ réductase comporte des agrégats Fer- Soufre,
D- deux protons et deux électrons sont nécessaires pour réduire l'ubiquinone en ubiquinol,
E- au cours du fonctionnement de la chaîne respiratoire, des protons sont pompés du cytoplasme vers la
matrice mitochondriale.
Question n° 59 :
Parmi les propositions suivantes, lesquelles s'appliquent à l'ATPsynthase ?
A- elle réalise un couplage chimio-osmotique,
B- son fonctionnement implique la rotation sur elle-même de la chaîne gamma de la sous-unité F1,
C- le rendement maximum de conversion de l'énergie chimique en énergie mécanique après hydrolyse de
l'ATP en ADP et phosphate par la sous-unité F1 de l'ATP synthase est de 30%,
D- des particules submitochondriales ayant perdu les sous-unités F1 de l'ATP synthase sont encore capables
de créer un gradient de protons,
E- la sous unité F0 de l'ATP synthase est un canal ionique à protons.
Question n° 60 :
Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont exactes ?
A- dans des cellules traitées par le 2, 4 dinitrophénol, les protons ne sont plus pompés hors de la mitochondrie
par les complexes de la chaîne respiratoire,
B- les promoteurs des gènes codants pour les différentes protéines UCP présentent de grandes homologies de
séquence,
C- des souris transgéniques équipées d'un transgène codant pour un enzyme "reporter" (tel que la β–
galactosidase) placé sous le contrôle du promoteur du gène d'UCP1 n'exprimeront ce transgène que dans
le tissus adipeux bruns,
D- ces souris devraient présenter une résistance à l'obésité induite par un régime riche en graisse,
E- les protéines UCP sont des transporteurs de protons.
2006
Question n° 61 :
Parmi les fonctions cellulaire suivantes, quelles sont celles à qui contribue directement le gradient de
protons mitochondrial ?
A- importation du NADH dans les mitochondries
B- transport des électrons
C- hydrolyse de l'ATP
D- transport de l'ADP
E- thermogenèse
Question n° 62 :
Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont vraies ?
A- la molécule d'oxygène doit être fixée au niveau d'atomes de fer et de cuivre présents au sein de la
cytochrome oxydase pour être réduite correctement,
B- la partie catalytique soluble de l'ATP synthase est normalement fixée à la face externe de la membrane
mitochondriale interne,
C- dans le cycle de fonctionnement de l'ATP synthase, c'est l'étape de phosphorylation de l'ADP en ATP qui
consomme le plus d'énergie,
D- la dicyclohexylcarbodiimide empêche la synthèse de l'ATP par l'ATP synthase en inhibant le site actif de sa
sous-unité catalytique,
E- le facteur déterminant du contrôle de la vitesse de la phosphorylation oxydative est le niveau intracellulaire
d'ADP.
Question n° 63 :
Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont vraies ?
A- la protéine UCP1 est exprimée dans tous les tissus de l'organisme,
B- si on traite des cellules par 2, 4- dinitrophénol, leur consommation d'oxygène augmente,
C- les espèces réactives de l'oxygène telles que l'anion superoxyde sont produites principalement au niveau du
premier complexe de la chaîne respiratoire,
D- les protéines UCP2 et UCP3 sont activées par les espèces réactives de l'oxygène,
E- l'atractyloside est un inhibiteur du cotransport ions phosphate/protons au niveau de la membrane
mitochondriale interne.
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10
Annales classées GALA QCM 2007-2008
Biologie cellulaire
2007
Question n° 64 :
Parmi les propositions suivantes, lesquelles s’appliquent à l’ATP synthase ?
A- elle réalise un couplage osmo-chimique,
B- des particules submitochondriales ayant perdu la sous-unité F1 soluble de l’ATP synthase ne sont plus
capables de créer un gradient de protons,
C- les sous-unités F1 isolées de l’ATP synthase sont capables de réaliser la synthèse de l’ATP quand on les
met en solution en présence d’ADP et de phosphate,
D- la dicyclohexyl carbodiimide inhibe le fonctionnement de l’ATP synthase,
E- au cours du fonctionnement normal de l’ATP synthase, le passage du flux de protons entraîne la rotation sur
elle-même de la sous-unité F0 qui entraîne celle de la chaîne gamma de la sous-unité F1.
Question n° 65 :
Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont exactes ?
A- dans des cellules traitées par le 2,4 dinitrophénol, on observe une augmentation du pompage des protons
par les complexes de la chaîne respiratoire,
B- les trois gènes d’UCP codent pour des protéines présentant de grandes différences de séquence,
C- UCP1 fonctionne comme un canal ionique à protons,
D- si on ajoute del’ADP à un homogénat tissulaire sa consommation d’oxygène diminue fortement puis reprend
son niveau de départ,
E- certaines bactéries utilisent un gradient de sodium à la place du gradient de protons comme source
d’énergie pour leurs biosynthèses et leurs mouvements.
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11
Chapitre 7
Mitochondries
REPONSES DE « LA MITOCHONDRIE »
12345678910-
D
A
ABCF
ACD
E
C
ABCE
CD
AD
AE
31323334353637383940-
D
ACD
BE
ACE
AB
A
ADE
C
C
C
11121314151617181920-
BF
BD
A
C
AD
BCD
C
C
ACDE
C
41424344454647484950-
A
E
BDE
A
AC
B
D
E
BCE
CDE
21222324252627282930-
AD
BDE
ABD
BD
C
ABE
D +/-B
ACE
AD
B
51525354555657585960-
BC
ABCDE
B
ABD
ACDE
AD
E
BCD
BD
CE
« A bientôt sur gala-qcm.org ! »
6162636465-
DE
AE
BCD
ADE
AE
12
VERSION 2007 2008
Biologie cellulaire - Chapitre 8 :
ENVELOPPE CELLULAIRE
Pour la seconde année consécutive, l’association GALA QCM met à disposition
gracieusement aux étudiants de première année de médecine de Lille 2 ses annales
classées du concours leurs permettant une préparation optimale… Ces annales
regroupent plus de vingt années de QCM, pour offrir un large panel des
connaissances qui sont susceptibles de leurs être demandées lors des épreuves
qu’ils auront à passer en janvier et mai 2008 !
En plus de 20 ans d’enseignement, les professeurs se sont succédés et les
connaissances des sciences fondamentales ont pu évoluer… En conséquence, en
cas de contradiction entre l’enseignement et les réponses ou les explications
détaillées que vous pourrez trouver ci-après, les données que vous avez entendues
en cours font valeur de référence ! Il paraît difficile d’opposer en réclamation en fin
d’année les données retrouvées dans les annales, ce d’autant qu’étant un travail
personnel, des erreurs se sont glissées à droite et à gauche dans les pages qui
suivent. Si vous les repérez, et pour savoir lesquelles ont déjà été repérées par vos
camarades, rendez-vous sur le forum http://gala-qcm.xooit.com/ !
Ce travail étant une œuvre de longue haleine, merci de le respecter et de ne pas
le commercialiser sans autorisation ni mention de vos sources… Pour plus de
renseignement, merci d’écrire à [email protected] ou de vous rendre sur le forum
http://gala-qcm.xooit.com ! Par ailleurs, le contenu en QCM des annales classées
GALA QCM n’est pas la propriété intellectuelle de l’association ou de ses membres
mais celle des professeurs qui ont d’année en année, imaginé les questions. Seule
propriété pure des membres de l’association, les explications détaillées dont sont
dotées certaines matières.
Comme l’an passé, et devant le succès de ces
dispositions, nous nous sommes mis en partenariat avec
l’ACEML pour assurer une distribution optimale de cet outil
auprès des étudiants intéressées. Les annales sont donc
disponibles sur Internet gratuitement, et à la corpo !
Ce petit préambule est aussi à l’intention de tous puisqu’il permet à chacun
des utilisateurs d’être sensibilisé au fait que l’année universitaire 2007-2008
sera la dernière de l’aventure GALA QCM pour ma part… Et que cette année est
par conséquent l’ultime pour organiser une relève pour les remises à jour au
sein de l’association GALA QCM…
Arnaud Lerouge
Alias docgeronto sur les forums
Membre fondateur de l’association
Aux questions formulées comme suit…
première proposition
PARCE QUE
deuxième proposition
… Il convient de répondre :
A- si les 2 propositions sont exactes ET reliées d’une relation de cause à effet
B- si les 2 propositions sont exactes MAIS ne sont pas reliées d’une relation de cause à effet
ère
nde
C- si le 1 proposition est exacte ET la 2 proposition fausse
ère
nde
D- si la 1 proposition est fausse ET la 2 proposition exacte
E- si les 2 propositions sont fausses
Annales classées GALA QCM 2007-2008
Biologie cellulaire
ENVELOPPE CELLULAIRE
cytologie 1
plasmalemme 8
cytose 2
immunité 12
techniques cytologiques 3
réponses 14
CYTOLOGIE ET CYTOPHYSIOLOGIE
1990
Question n° 1 :
En bioénergétique la cellule animale peut être qualifiée de
A- autotrophe
B- phototrophe
C- hypotrophe
D- biotrophe
E- hétérotrophe
F- chimiotrophe
1992
Question n° 2 :
La cellule eucaryote animale est assimilée à un organisme
A- hypotrophe
B- chimiotrophe
C- autotrophe
D- phototrophe
E- hétérotrophe
F- biotrophe
G- phosphatotrophe
1994
Question n° 3 :
Le virus est un organisme
A- hypotrophe
B- chimiotrophe
C- phototrophe
D- biotrophe
E- hétérotrophe
1995
Question n° 4 :
Un être hétérotrophe
A- tire son énergie de l’énergie lumineuse,
B- est capable de synthétiser tous les métabolites dont il a besoin,
C- vit obligatoirement aux dépends d’un hôte (parasite),
D- nécessite certains métabolites organiques préfabriqués (ex : vitamines),
E- appartient à la famille des virus.
1996
Question n° 5 :
La cellule procaryote
A- se caractérise par un ADN entouré d'une double enveloppe classique,
B- possède un ADN sans membrane, mêlé au cytoplasme,
C- remplace l'ADN par un ARN et une transcriptase inverse,
D- correspond aux métaphytes,
E- correspond aux virus.
1997
Question n° 6 :
Les organismes hétérotrophes
A- tirent leur énergie de la mitochondrie,
B- tirent leur énergie d'un hôte dont ils sont parasites,
C- sont capables de synthétiser tous les métabolites dont ils ont besoin,
D- ont besoin de certains métabolites organiques fabriqués par ailleurs,
E- sont toujours des cellules eucaryotes.
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1
Chapitre 8
Enveloppe cellulaire
2005
Question n° 7 :
Concernant la cellule procaryote, quelles sont les propositions exactes?
A- elle a une taille généralement inférieure à 10 microns,
B- l'information génétique se présente sous forme d'ADN ou sous forme d'ARN,
C- le nucléoïde baigne dans le cytoplasme,
D- l'information génétique est portée par une molécule circulaire mono caténaire (simple brin),
E- si sa paroi est riche en polysaccharides, elle prendra la coloration de GRAM.
2006
Question n° 8 :
Concernant la cellule eucaryote végétale, quelles sont les différences avec la cellule eucaryote animale?
A- l'utilisation de l'ARN comme support de l'information génétique,
B- la présence de fibres de cellulose dans la paroi,
C- l'absence du compartiment cyto-membranaire communiquant dans le cytoplasme,
D- la présence de chloroplastes pour la photosynthèse,
E- la présence d'un appareil vacuolaire qui permet des réserves d'eau.
2007
Question n° 9 :
Concernant les caractères de la cellule végétale par rapport à la cellule animale, quelles sont les
différences ?
ABCDE-
la présence de fibres de cellulose dans la paroi
la présence d’un appareil vacuolaire comme réserve de nutriments
la présence de chloroplastes permettant la photosynthèse
l’absence de mitochondries remplacées par les chloroplastes
l’absence de cytosquelette remplacé par la présence d’une paroi
Question n° 10 :
Concernant la cellule procaryote, quelles sont les réponses exactes ?
ABCDE-
eubactéries et archéobactéries occupent des niches écologiques différentes,
l’information génétique est formée par un double brin circulaire d’ADN ou d’ARN,
le nucléoïde est fixé au mésosome,
les eubactéries ont une paroi Gram + ou Gram –,
les bactéries se divisent en 20 minutes environ.
CYTOSE
1997
Question n° 11 :
Les vésicules hérissées
A- correspondent à l'endocytose par récepteur sur le plasmalemme,
B- naissent à partir des dépressions hérissées du plasmalemme couvertes de clathrine,
C- perdent leur revêtement de clathrine avant leur fusion avec un lysosome,
D- peuvent exister à partir d'autres systèmes de cytomembrane.
1999
Question n° 12 :
L'endocytose est un mécanisme qui
A- permet la digestion intra cytoplasmique,
B- est généralement très spécifique,
C- permet le prélèvement de liquide extracellulaire,
D- permet l'approvisionnement des cellules en cholestérol,
E- participe au recyclage de la membrane plasmique.
2000
Question n° 13 :
L'endocytose n’est pas un mécanisme
A- qui permet la digestion intra cytoplasmique,
B- qui permet le prélèvement de liquide extracellulaire,
C- qui permet l'approvisionnement de la cellule en cholestérol,
D- discontinu dont la commande est contrôlée par un stimulus,
E- participe au recyclage de la membrane plasmique.
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2
Annales classées GALA QCM 2007-2008
Biologie cellulaire
2001
Question n° 14 :
Les vésicules hérissées
A- peuvent correspondre, sur le plasmalemme, à l'endocytose par récepteur,
B- naissent, sur le plasmalemme, à partir de dépressions couvertes de clathrine,
C- grâce au revêtement de clathrine, peuvent se former à partir du réticulum ou du GOLGI,
D- peuvent participer aux digestions intracytoplasmiques,
E- perdent leur revêtement avant de fusionner avec une autre cytomembrane.
2003
Question n° 15 :
Quelles propositions concernant l’exocytose sont exactes ?
A- l’exocytose est soit constitutive, soit continue,
B- les vésicules d’exocytose sont d’origine golgienne,
C- l’exocytose permet le renouvellement de la membrane plasmique,
++
D- l’exocytose provoquée peut être déclenchée par un influx d’ions Ca dans le hyaloplasme,
E- les vésicules sont toujours recouvertes d’un manteau de coatomères.
Question n° 16 :
Quelles propositions concernant la phagocytose sont exactes ?
A- c’est une endocytose par récepteur,
B- la cavéoline est une protéine réceptrice des signaux extracellulaires,
C- les cavéoles présentent un manteau de clathrine,
D- les cavéoles ne fusionnent pas avec les endosomes et lysosomes,
E- les cavéoles migrent activement vers le GOLGI.
2005
Question n° 17 :
Concernant l'exocytose, quelles sont les réponses exactes?
A- elle permet le renouvellement du plasmalemme,
B- l'exocytose constitutive est un phénomène continu,
C- l'exocytose contrôlée n'existe que dans les cellules endocrines,
D- les coatomères s'observent sur les vésicules des constituants solubles de la MEC,
E- la clathrine forme le revêtement des vésicules d'exocytose provoquée.
Question n° 18 :
Concernant l'endocytose par récepteur, quelles sont les réponses exactes?
A- elle forme des vésicules avec manteau de coatomère,
B- les vésicules couvertes de cavéoline ont des protéines intrinsèques associées,
C- la clathrine est toujours associée à une protéine d'adaptation ou adaptine,
D- les récepteurs des LDL sont des glycoprotéines associées par un GPl,
E- les récepteurs libérés de leur ligand sont recyclés.
Question n° 19 :
Concernant les potocytes, quelles sont les réponses exactes?
A- la richesse en phospholipides confère à la bicouche lipidique une grande souplesse,
B- l'absence de protéines d'adaptation,
C- le récepteur membranaire est fixé par un GPl,
D- les vésicules présentent des pompes à protons (ATPase),
E- le récepteur permet l'endocytose des LDL.
TECHNIQUES CYTOLOGIQUES
1986
Question n° 20 :
L'hématéine et ses dérivés (Hématoxyline)
A- sont utilisés pour fixer les tissus,
B- sont utilisés pour déshydrater les tissus,
C- permettent la coloration des noyaux,
D- augmentent le contraste en Microscopie Electronique,
E- permettent la localisation histochimique des glycoprotéines.
1991
Question n° 21 :
Le pouvoir séparateur du Microscopie Optique est de l’ordre de
A- 1 à 2 µ
B- 0,1 à 0,2 µ
C- 0,01 à 0,02 µ
D- 1 à 2 nm
E- 0,1 à 0,2 nm (soit un 1 à 2 Å)
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3
Chapitre 8
Enveloppe cellulaire
Question n° 22 :
La réaction histochimique du PAS (réactif de SCHIFF après acide périodique) ne possèdent pas certaines
des caractéristiques suivantes. Lesquelles ?
A- révèle les fonctions α-glycol des polysaccharides,
B- confèrent une coloration rouge pourpre,
C- marque des réserves de glycogène,
D- colore le glycolemme (lorsqu’il est épais),
E- permet la coloration des mitochondries.
1992
Question n° 23 :
Les gouttelettes lipidiques sont mises en évidence par
A- la réaction de FEULGEN
B- le réactif de SCHIFF (après acide acétique)
C- réaction avec l’araldite
D- la fixation du noir soudan
E- l’hématoxyline
1993
Question n° 24 :
Dans le noyau, la chromatine est colorée par
A- les colorants acidophiles
B- les colorants basophiles
C- l’hématoxyline et l’hématéine
D- l’éosine
E- le vert JANUS
Question n° 25 :
Le glycogène est mis en évidence en histochimie classique (Microscopie Optique) par
A- l’hématoxyline
B- le réactif de SCHIFF après oxydation à l’acide périodique (P.A.S.)
C- l’acide osmique (OsO4)
D- une réaction au noir soudan
E- le vert JANUS
1994
Question n° 26 :
Quelles propositions ne s’appliquent pas aux techniques de cryofractures-décapages du plasmalemme ?
A- implique une congélation dans l’azote liquide,
B- implique une fracture selon un plan de coupe perpendiculaire à l’enveloppe cellulaire,
C- implique la réalisation d’une réplique par pulvérisation d’un métal lourd,
D- implique une sublimation de l’eau de l’échantillon,
E- permettent de visualiser les particules intramembranaires.
Question n° 27 :
Le pouvoir séparateur du Microscope Electronique à Transition (classique) est de l’ordre de
A- 0,4 nm
B- 4 nm
C- 40 nm
D- 0,4 µ
E- 4 µ
Question n° 28 :
L’épaisseur des coupes les plus fines obtenues avec un microtome classique est de l’ordre de
A- 10 à 100 µ
B- 1 à 10 µ
C- 10 à 100 nm
D- 1 à 10 nm
E- 0,1 à 1 nm
Question n° 29 :
La technique du P.A.S. (ou réactif de SCHIFF) permet de révéler en cytochimie
A- les phosphoglycérides
B- les liaisons peptidiques
C- les ponts disulfures
D- le cholestérol
E- les groupements réducteurs des sucres
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4
Annales classées GALA QCM 2007-2008
Biologie cellulaire
1995
Question n° 30 :
Pour colorer la chromatine du noyau, on utilise
A- l’hématéine
B- du safran
C- de l’éosine
D- du vert de méthylène
E- du formol
Question n° 31 :
Avant montage par de la résine synthétique, il faut
A- déshydrater la préparation et passer dans un solvant organique (ex : toluène)
B- fixer la préparation colorée dans le formol pendant 24 h
C- passer les coupes dans le glutaraldéhyde
D- passer les coupes dans l’acide acétique
E- passer les coupes dans le xylène puis dans l’alcool absolu
1995
Question n° 32 :
Le pouvoir séparateur du microscope photonique est de
A- 0,2 millimicron
B- 2 millimicrons
C- 0,2 microns
D- 2 microns
E- 20 microns
Question n° 33 :
Dans la liste suivantes, quelles substances ne permettant pas, en immunocytochimie, le "marquage" de
l’antisérum, selon les besoins ?
A- la ferritine
B- les billes d’or (de diamètre calibré)
C- le P.A.S.
D- la péroxydase
E- un fluorochrome (ex : la fluorescéine)
1996
Question n° 34 :
Pour colorer la chromatine on peut utiliser
A- la fuchsine acide
B- l'acide chromique
C- le safran
D- l'éosine
E- l'hématéine
Question n° 35 :
Rétablissez l’ordre dans lequel, avant d’être coupé, un prélèvement biopsique, fixé classiquement et lavé,
doit successivement passer.
A- bain d'alcool
B- bain d'alcool absolu
C- bain de toluène (plusieurs bains)
D- bain de paraffine
Question n° 36 :
Le pouvoir séparateur du microscope optique est de l'ordre
A- de l’angström
B- du nanomètre
C- du dixième de micron
D- du millième de millimètre
E- du centième de millimètre
Question n° 37 :
La technique de cryofracture et cryodécapage du plasmalemme
A- implique une sublimation de l'eau,
B- nécessite une température très basse,
C- nécessite une température élevée (> 100°),
D- nécessite une enceinte avec un vide important,
E- nécessite une enceinte avec une hyperpression.
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5
Chapitre 8
Enveloppe cellulaire
1997
Question n° 38 :
La technique de cryofracture-cryodécapage du plasmalemme
A- est limitée par le pouvoir séparateur du microscope à balayage,
B- implique une fracture selon un plan de coupe perpendiculaire à l'enveloppe cellulaire,
C- permet de visualiser des particules protéiques intramembranaires,
D- nécessite la réalisation d'une réplique métallique par pulvérisation.
Question n° 39 :
Le pouvoir séparateur du microscope électronique classique à transmission est de l'ordre de
A- 0,4 nanomètre
B- 4 nanomètres
C- 40 nanomètres
D- 0,2 micron
E- 0,4 micron
Question n° 40 :
L'éosine est un colorant qui se fixe préférentiellement sur
A- le plasmalemme
B- les fibres collagènes
C- la chromatine nucléaire
D- les zones acidophiles du cytoplasme
E- les organites basophiles du cytoplasme
Question n° 41 :
Le milieu d'inclusion habituellement utilisé en microscopie optique est
A- le Bouin
B- l'araldite
C- l'épon
D- l'éosine
E- la paraffine
1998
Question n° 42 :
L'hématoxyline est un colorant qui se fixe préférentiellement sur
A- le noyau
B- les fibres collagènes
C- les zones acidophiles du cytoplasme
D- la membrane cellulaire
1999
Question n° 43 :
L'hématoxyline est un colorant qui se fixe préférentiellement sur
A- le plasmalemme
B- les zones de cytoplasme riches en REL
C- les zones de cytoplasme riches en ergastoplasme
D- la région des saccules golgiens
E- la chromatine nucléolo-associée et les mottes de chromatine liées à l'enveloppe nucléaire
F- les mitochondries
G- les fibres collagènes
Question n° 44 :
Le milieu d'inclusion habituellement utilisé en microscopie électronique est
A- une résine synthétique type araldite
B- une projection de carbone
C- une gélatine
D- un milieu de Bouin
E- une paraffine
Question n° 45 :
Le pouvoir séparateur du microscope optique est de l'ordre de
A- 0,2 nanomètre
B- 4 nanomètres
C- 40 nanomètres
D- 0,2 micron
E- 0,4 micron
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6
Annales classées GALA QCM 2007-2008
Biologie cellulaire
2000
Question n° 46 :
L'hématoxyline est un colorant basophile qui se fixe préférentiellement sur
A- le plasmalemme
B- les zones de cytoplasme riches en R.E.L.
C- les mitochondries
D- les fibres de collagène
E- les mottes de chromatine liées à l'enveloppe nucléaire et la chromatine nucléolo-associée
Question n° 47 :
La technique de cryofracture-cryodécapage du plasmalemme
A- est limitée par le pouvoir séparateur du microscope à balayage,
B- implique un plan de fracture perpendiculaire à l'enveloppe cellulaire,
C- permet de visualiser des particules protéiques intramembranaires,
D- permet uniquement l'étude des protéines liées au feuillet hyaloplasmique de la double couche lipidique,
E- peut être appliquée à l'étude d'autres systèmes de cytomembranes dans la cellule.
Question n° 48 :
Le milieu d'inclusion habituellement utilisé en microscopie électronique est
A- la paraffine
B- l'érythrosine
C- une résine de type araldite
D- le paraformaldéhyde
E- la gélatine
2001
Question n° 49 :
L'hématoxyline
A- est un colorant acidophile,
B- se fixe préférentiellement sur tous les systèmes de cytomembranes,
C- colore les mottes de chromatine en bleu-violacé ou bleu-noir,
D- permet la coloration des corps de NISSL dans le neurone,
E- n'est pas utilisée en Microscopie Electronique.
2002
Question n° 50 :
L'hématoxyline se fixe sur certains des organites cellulaires suivants. Lesquels ?
A- le plasmalemme
B- les zones cytoplasmiques riches en REL
C- les zones cytoplasmiques riches en ergastoplasme
D- les mottes de chromatine du noyau
E- le sac CIS golgien
Question n° 51 :
Dans l'étude du plasmalemme par cryofracture (cryodécapage), quelles propositions sont exactes ?
A- il existe une sublimation d'une partie de l'eau,
B- l'observation se fait au microscope à balayage,
C- le plan de fracture épouse les lignes de force,
D- la technique permet de visualiser les particules protéiques intra-membranaires,
E- une réplique métallique obtenue par pulvérisation est nécessaire.
2003
Question n° 52 :
Quelles propositions sont exactes en ce qui concerne les enclaves inertes du hyaloplasme ?
A- les lipides après technique classique en M.O. forment des globules optiquement vides,
B- les lipides en M.E. forment des plages irrégulières de densité homogène,
C- ces plages en M.E. sont limitées par une membrane tristratifiée classique,
D- le glycogène est invisible en M.O.,
E- en M.E. le glycogène forme des particules de diamètre variable souvent localisées dans les cavités du
R.E.L..
2005
Question n° 53 :
Concernant la technique de cryofracture-cryodécapage, quelles sont les réponses exactes?
A- la sublimation préalable d'une partie de l'eau est nécessaire,
B- la zone de cryofracture se situe dans la région apolaire des lipides,
C- la technique permet de dénombrer les particules intramembranaires,
D- l'observation se fait au Microscope Electronique à Balayage,
E- l'étude de la membrane se fait sur une réplique métallique obtenue par pulvérisation.
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7
Chapitre 8
Enveloppe cellulaire
2007
Question n° 54 :
Concernant l’observation du plasmalemme par la technique de la cryofracture et cryodécapage, quelles sont
les réponses exactes ?
A- nécessite un ombrage selon un angle de 45°,
B- révèle l’existence de particules intra membranaires,
C- implique l’utilisation d’un Microscope Electronique à Balayage,
D- fait appel à une réplique métallique,
E- nécessite la sublimation des molécules d’eau pour une partie de la technique.
PLASMALEMME
1986
Question n° 55 :
Les différents phosphoglycérides du plasmalemme
A- sont inégalement répartis entre les 2 couches Iipidiques,
B- possèdent des chaînes glycanniques sur leur face interne,
C- possèdent une chaîne hydrophobe,
D- sont les plus abondants des lipides membranaires,
E- sont responsables de la rigidité membranaire.
1987
Question n° 56 :
Les chaînes hydrophobes des phosphoglycérides du plasmalemme
A- sont toutes dirigées vers le milieu extra-cellulaire,
B- s’enfoncent parfois dans le hyaloplasme,
C- se font face dans l’épaisseur de la membrane,
D- participent à la constitution du glycolemme,
E- ont un rôle capital dans le caractère antigénique de la cellule.
1988
Question n° 57 :
Des enzymes suivants, lequel caractérise le plasmalemme
A- la thiamine – pyrophosphatase
B- la glucose-6-phosphatase
C- la cytochrome C oxydase
D- la monoamine oxydase
+ +
++
E- l'ATPase Na K dépendante - Mg activée
1989
Question n° 58 :
Les chaînes glucidiques des phosphoglycérides du plasmalemme ne possèdent pas certaines des propriétés
suivantes. Lesquelles ?
A- participent à la constitution du glycolemme,
B- sont responsable du caractère électronégatif de l’environnement cellulaire,
C- s’enfoncent parfois dans le hyaloplasme,
D- se font face dans l’épaisseur de la membrane,
E- ont un rôle capital dans le caractère antigénique de la cellule
1990
Question n° 59 :
Les lipides du plasmalemme ne répondent pas à certaines des propositions suivantes. Lesquelles ?
A- sont essentiellement formés de phosphoglycérides et de sphingolipides,
B- sont dépourvus de cholestérol,
C- comprennent un faible pourcentage de sphingolipides,
D- sont répartis de façon asymétrique en fonction des deux couches,
E- confère à la membrane (en microscopie électronique classique) son aspect tristratifié.
1991
Question n° 60 :
La protéine caractéristique du plasmalemme est
A- la thiamine-pyro-phosphatase
B- le cytochrome P450
+ +
++
C- l’ATPase Na /K dépendante Mg activée
D- le cytochrome c
E- le glucose-6-phosphatase
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8
Annales classées GALA QCM 2007-2008
Biologie cellulaire
Question n° 61 :
Les protéines intrinsèques du plasmalemme ne sont pas caractérisées par certaines des propriétés
suivantes. Lesquelles ?
A- ont une distribution variable selon leur nature,
B- sont parfois porteuses de chaînes glucidiques à leur pôle externe,
C- sont capables de mouvements de translation,
D- sont visibles, en Microscopie Optique après cryofracture, uniquement sous le moulage de la face
protoplasmique,
E- participent à la constitution des antigènes membranaires de la cellule.
1992
Question n° 62 :
Le plasmalemme ne contient pas certains des lipides suivants. Lesquels ?
A- phosphatidine-choline (lécithine)
B- sphingomyéline
C- cholestérol
D- diphosphatidylglycérol (cardiolipine)
E- glycosphingolipide acide (ganglioside)
Question n° 63 :
On ne rencontre pas certains des enzymes suivants au niveau du plasmalemme. Lesquels ?
A- adényl-cyclase
B- perméase ou translocase
C- cytochrome C oxydase
D- glycosyl-transférase
E- 5’ nucléotidase
1993
Question n° 64 :
Les différents phosphoglycérides du plasmalemme
A- sont inégalement répartis entre les couches lipidiques,
B- peuvent posséder des chaînes glucidiques sur la face endomembranaire,
C- présentent une zone hydrophobe,
D- sont les plus abondants des lipides membranaires,
E- sont responsables de la rigidité membranaire.
Question n° 65 :
Dans le squelette sous-membranaire de l’hématie, la spectrine
A- est en rapport avec des microfilaments d’actine,
B- est liée à l’ankirine et indirectement à la protéine de la bande III,
C- est un glycolipide,
D- est un ionophore à Cl .
1994
Question n° 66 :
Quel est le pourcentage de la surface totale de la membrane plasmique internalisé chaque heure par une
cellule eucaryote dans des conditions normales ?
A- 5 %
B- 10 %
C- 50 %
D- 100 %
E- 500 %
Question n° 67 :
Le cytosquelette sous-membranaire de l’hématie comprend certaines des glycoprotéines et protéines
suivantes. Lesquelles ?
A- ankyrine
B- glycoconectine
C- spectrine
D- fibronectine
E- laminine
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9
Chapitre 8
Enveloppe cellulaire
1995
Question n° 68 :
Dans le plasmalemme, le feuillet clair (compris entre 2 feuillets sombres) est épais d’environ
A- 0,3 nm
B- 3 nm
C- 6 nm
D- 30 nm
E- 60 nm
1996
Question n° 69 :
La glycophorine
A- est liée à l'extrémité des microfilaments de spectrine,
B- est liée à l'extrémité des microfilaments d'actine,
C- se fixe sur la bande III,
D- est un glucotransporteur,
E- est indépendante du cytosquelette et des protéines précédentes.
1997
Question n° 70 :
Quel pourcentage de la surface totale des membranes cellulaires correspond à la membrane plasmique
d'une cellule eucaryote typique ?
A- 4%
B- 10%
C- 20%
D- 30%
E- 55%
Question n° 71 :
Certaines des protéines et glycoprotéines suivantes ne forment pas le cytosquelette sous-membranaire de
l'hématie ou ne lui sont pas liées. Lesquelles ?
A- protéine de la bande III
B- glycoconnectine
C- spectrine
D- ankyrine
E- fibronectine
Question n° 72 :
Les chaînes glucidiques des glycoprotéines du plasmalemme se terminent en général par un résidu de
A- glucose
B- galactose
C- fucose
D- N-acétyl-galactosamine
E- acide sialique
1999
Question n° 73 :
L'ankyrine est la protéine extrinsèque (ou périphérique) qui assure la fixation sur le plasmalemme des
filaments
A- d'actine
B- de cytokératine
C- de myosine
D- de spectrine
E- de desmine
Question n° 74 :
La membrane plasmique des cellules eucaryotes comporte
A- deux feuillets lipidiques ayant pratiquement la même composition moléculaire
B- autant de molécules de cholestérol que de molécules phospholipidiques
C- uniquement des protéines transmembranaires
D- un "cell-coat" du côté cytoplasmique qui permet des relations étroites avec les éléments du cytosquelette
E- des molécules de glycolipides pouvant participer à des sites antigéniques
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10
Annales classées GALA QCM 2007-2008
Biologie cellulaire
2000
Question n° 75 :
Certaines des protéines ou glycoprotéines suivantes ne forment pas le cytosquelette sous membranaire de
l'hématie, ou ne permettent sa fixation sur le plasmalemme. Lesquelles ?
A- ankirine
B- glycoconnectine
C- protéine de la bande III
D- fibronectine
E- spectrine
2001
Question n° 76 :
Les glycoprotéines du plasmalemme
A- sont toujours glycosylées par le même sucre sur le même acide aminé,
B- sont toujours glycosylées sur la thréonine et la sérine,
er
C- le 1 sucre est la N-Acétyl-Glucosamine (Glc-N-Ac),
D- renferme du mannose et du galactose,
E- ont un dernier sucre directement accessible à la concanavaline A (favorisant l'agglutination).
2002
Question n° 77 :
Parmi ces propositions relatives à la membrane plasmique des cellules eucaryotes, lesquelles sont vraies ?
A- les 2 feuillets lipidiques ont pratiquement la même composition chimique,
B- il y a autant de molécules de cholestérol que de phospholipides,
C- toutes les protéines sont transmembranaires,
D- il existe un cell-coat du côté hyaloplasmique qui permet des relations étroites avec le cytosquelette,
E- les glycolipides peuvent participer à des sites membranaires antigéniques.
Question n° 78 :
Parmi ces propositions, lesquelles s'appliquent aux glycoprotéines du plasmalemme ?
A- elles sont toujours glycosylées par le même sucre sur le même acide aminé,
B- les sucres sont mis en place, en partie, dans l'appareil de Golgi,
C- le dernier sucre de la chaîne est l'acide sialique,
D- la chaîne glycanique renferme du galactose et su mannose,
E- la concanavaline A permet l'agglutination des hématies normales par action sur le dernier sucre de la
chaîne.
2004
Question n° 79 :
Dans l’hématie, l’ankyrine :
A- est une protéine extrinsèque de la membrane plasmique,
B- est liée à une molécule d’actine,
C- est fixée sur la glycoconnectine transmembranaire,
D- permet d’assurer une force de traction entre protéine de la bande III et glycoconnectine,
E- est une glycoprotéine.
2005
Question n° 80 :
Concernant la membrane plasmique, quelles sont les propositions exactes?
A- en ME classique, elle parait tristratifiée,
B- en MO, elle peut être mise en évidence par une coloration spécifique,
C- en ME classique, sa face exoplasmique est couverte par un feutrage de filaments glycoprotéiques,
D- la saturation de ses acides gras diminue sa fluidité,
E- la mobilité de ses molécules protéiques et de ses lipides est identique.
2006
Question n° 81 :
Concernant les lipides du plasmalemme, quelles sont les réponses exactes?
A- il possèdent des chaînes apolaires parallèles à la surface membranaire,
B- ils ont un pôle osmiophile,
C- ils forment une double couche continue,
D- leur disposition correspond à une configuration énergétique minimale,
E- cette configuration les rend imperméables aux ions hydrophiles.
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11
Chapitre 8
Enveloppe cellulaire
2007
Question n° 82 :
Quels lipides sont construits à partir d’une molécule de sphingosine ?
A- la sphingomyéline
B- la lécithine (phosphatidyl choline)
C- les glycolipides neutres (cérébrosides)
D- les glycolipides acides (gangliosides)
E- le cholestérol
Question n° 83 :
Concernant les lipides du plasmalemme, quelles sont les propositions exactes ?
A- ils représentent 40% à 50% du poids de la membrane,
B- les molécules de lipide sont beaucoup plus petites que celles des protéines,
C- les glycolipides sont présents sur les 2 feuillets,
D- cholestérol et sphingolipides s’associent latéralement pour former des régions résistantes aux détergents,
E- ils possèdent des chaînes apolaires parallèles à la surface membranaire.
IMMUNITE
1995
Question n° 84 :
Les récepteurs aux complexes majeurs d’histocompatibilité sont observés sur
A- les macrophages
B- les lymphocytes cytotoxiques
C- les hématies
D- les lymphocytes B
E- la plupart des cellules de l’organisme
1996
Question n° 85 :
Les antigènes des Complexes Majeurs d'Histocompatibilité ne possèdent pas certaines des propriétés
suivantes. Lesquelles ?
A- sont présents sur la plupart des cellules,
B- sont absents des hématies et du trophoblaste,
C- sont organisés en di- ou en oligomères,
D- possèdent des récepteurs sur la plupart des cellules,
E- sont codés par des gènes du chromosome 6.
1997
Question n° 86 :
Les Complexes Majeurs d'Histocompatibilité (antigènes du système HLA) existent
A- sur la plupart des cellules
B- sur les histiocytes et macrophages
C- sur les lymphocytes T cytotoxiques activés
D- sur les lymphocytes B
E- sur les hématies
1999
Question n° 87 :
Le lymphocyte cytotoxique (CTL) présente sur sa membrane plasmique
A- des complexes majeurs d'histocompatibilité de classe I (CMH I)
B- des complexes majeurs d'histocompatibilité de classe Il (CMH Il)
C- des récepteurs aux CMH I
D- des récepteurs aux CMH Il
E- des immunoglobulines membranaires
F- des récepteurs à l'antigène natif
G- des récepteurs à l'antigène remanié par un monocyte ou autre macrophage
2000
Question n° 88 :
Les Complexes Majeurs d'Histocompatibilité (antigènes du système HLA) n’existent pas à certains des
emplacements suivants. Lesquels ?
A- sur la plupart des cellules
B- en grand nombre sur les macrophages
C- sur les lymphocytes T cytotoxiques activés
D- sur les lymphocytes B
E- sur les hématies
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12
Annales classées GALA QCM 2007-2008
Biologie cellulaire
2001
Question n° 89 :
Les Complexes Majeurs d'Histocompatibilité (Ag du système HLA)
A- sont formés de protéines transmembranaires codées par le chromosome 6,
B- sont généralement organisés en di ou en oligomères,
C- sont organisés en volumineux amas sur les hématies,
D- sont abondants sur les macrophages,
E- possèdent des récepteurs sur la plupart des cellules.
2002
Question n° 90 :
Quelles propositions s'appliquent aux Complexes Majeurs d'Histocompatibilité (Ag du système HLA) ?
A- leurs protéines transmembranaires sont codées par les chromosomes acrocentriques,
B- ils sont abondants sur les macrophages,
C- ils sont organisés en volumineux amas sur les hématies,
D- ils sont organisés en di ou oligomères sur la plupart des cellules,
E- ils possèdent des récepteurs sur la plupart des cellules.
2004
Question n° 91 :
Quelles propositions concernant les cellules présentatrices de l’antigène sont exactes ?
A- leur membrane plasmique ne présente que le CMH2,
B- elles peuvent endocyter l’antigène natif,
C- leurs caractères morphologiques varient selon l’organe où elles séjournent,
D- elles produisent des IgM,
E- après stimulation, elles se différencient en plasmocytes.
2005
Question n° 92 :
Concernant les Complexes Majeurs d'Histocompatibilté (CMH), quelles sont les réponses exactes?
A- ce sont des immunoglobulines de surface,
B- ils sont présents uniquement sur les cellules de défense immunitaire,
C- ils permettent aux cellules présentatrices de l'antigène d'activer certains lymphocytes,
D- les T Helper activés peuvent sécréter des interleukines capables d'amplifier la réaction,
E- les lymphocytes B possèdent les 2 classes de CMH et des Ig capables de reconnaître l'antigène natif.
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13
Chapitre 8
Enveloppe cellulaire
REPONSES DE « ENVELOPPE CELLULAIRE »
12345678910-
EF
BE
AD
D
B
D
ACE
BDE
ABC
ACDE
41424344454647484950-
E
AD
ACEF
A
D
ACE
CE
C
CDE
ACD
81828384858687888990-
11121314151617181920-
ABCD
ACDE
D
ABDE
BCD
ADE
ABDE
BCE
CD
C
51525354555657585960-
ACDE
AB
BCE
ABDE
ACD
C
E
CD
B
C
91- BC
92- CDE
21222324252627282930-
B
E
D
BC
B
B
Z
B
E
A
61626364656667686970-
D
D
C
ACD
AB
D
ABC
B
E
A
31323334353637383940-
A
C
C
E
ABCD
C
ABD
CD
A
D
71727374757677787980-
E
E
D
BE
D
ACD
BE
ABCD
AD
ACD
« A bientôt sur gala-qcm.org ! »
BDE
ACD
ABD
B
D
ABCD
ACG
E
ABD
BD
14
VERSION 2007 2008
Biologie cellulaire - Chapitre 9 :
CENTRE CELLULAIRE
Pour la seconde année consécutive, l’association GALA QCM met à disposition
gracieusement aux étudiants de première année de médecine de Lille 2 ses annales
classées du concours leurs permettant une préparation optimale… Ces annales
regroupent plus de vingt années de QCM, pour offrir un large panel des
connaissances qui sont susceptibles de leurs être demandées lors des épreuves
qu’ils auront à passer en janvier et mai 2008 !
En plus de 20 ans d’enseignement, les professeurs se sont succédés et les
connaissances des sciences fondamentales ont pu évoluer… En conséquence, en
cas de contradiction entre l’enseignement et les réponses ou les explications
détaillées que vous pourrez trouver ci-après, les données que vous avez entendues
en cours font valeur de référence ! Il paraît difficile d’opposer en réclamation en fin
d’année les données retrouvées dans les annales, ce d’autant qu’étant un travail
personnel, des erreurs se sont glissées à droite et à gauche dans les pages qui
suivent. Si vous les repérez, et pour savoir lesquelles ont déjà été repérées par vos
camarades, rendez-vous sur le forum http://gala-qcm.xooit.com/ !
Ce travail étant une œuvre de longue haleine, merci de le respecter et de ne pas
le commercialiser sans autorisation ni mention de vos sources… Pour plus de
renseignement, merci d’écrire à [email protected] ou de vous rendre sur le forum
http://gala-qcm.xooit.com ! Par ailleurs, le contenu en QCM des annales classées
GALA QCM n’est pas la propriété intellectuelle de l’association ou de ses membres
mais celle des professeurs qui ont d’année en année, imaginé les questions. Seule
propriété pure des membres de l’association, les explications détaillées dont sont
dotées certaines matières.
Comme l’an passé, et devant le succès de ces
dispositions, nous nous sommes mis en partenariat avec
l’ACEML pour assurer une distribution optimale de cet outil
auprès des étudiants intéressées. Les annales sont donc
disponibles sur Internet gratuitement, et à la corpo !
Ce petit préambule est aussi à l’intention de tous puisqu’il permet à chacun
des utilisateurs d’être sensibilisé au fait que l’année universitaire 2007-2008
sera la dernière de l’aventure GALA QCM pour ma part… Et que cette année est
par conséquent l’ultime pour organiser une relève pour les remises à jour au
sein de l’association GALA QCM…
Arnaud Lerouge
Alias docgeronto sur les forums
Membre fondateur de l’association
Aux questions formulées comme suit…
première proposition
PARCE QUE
deuxième proposition
… Il convient de répondre :
A- si les 2 propositions sont exactes ET reliées d’une relation de cause à effet
B- si les 2 propositions sont exactes MAIS ne sont pas reliées d’une relation de cause à effet
ère
nde
C- si le 1 proposition est exacte ET la 2 proposition fausse
ère
nde
D- si la 1 proposition est fausse ET la 2 proposition exacte
E- si les 2 propositions sont fausses
Annales classées GALA QCM 2007-2008
Biologie cellulaire
CENTRE CELLULAIRE
noyau 1
ADN 5
mitose 3
réponses 8
NOYAU
1987
Question n° 1 :
L’enveloppe nucléaire
A- se fragmente et disparaît en prométaphase de mitose,
B- se reconstitue en anaphase,
C- possède des nucléopores en nombre variable selon le type cellulaire,
D- a un nombre de nucléopores qui augmente avec l’âge cellulaire ou la maturation.
Question n° 2 :
Le nucléole ne présente pas certains des caractères suivants. Lesquels ?
A- acidophile en M.O,
B- lieu de synthèse de la plupart des ARNr,
C- a des fibres chromosomiques sous forme d’hétéro- et d’euchromatine,
D- est formé de filaments et de granules ribonucléoprotéiques,
E- lieu de transcription de tous les ARNm.
1988
Question n° 3 :
Les nucléopores
A- existent en nombre variable dans toutes les cellules,
B- correspondent à l'abouchement du réticulum endoplasmique dans l'espace périnucléaire,
C- permettent aux nucléotides de traverser le plasmalemme,
D- sont perméables à certaines protéines et aux ARN matures,
E- s'observent au niveau du système T dans le REL des cellules musculaires striées.
1989
Question n° 4 :
Les nucléopores ne présentent pas certaines des caractéristiques suivantes. Lesquelles ?
A- existent dans toutes les cellules,
B- sont en nombre variable selon le type cellulaire,
C- sont perméables aux ARNm matures,
D- sont des orifices dans le nucléole,
E- permettent un passage sélectif de certaines protéines.
1990
Question n° 5 :
L’enveloppe nucléaire
A- se fragmente et disparaît en prométaphase de mitose,
B- se reconstitue en anaphase,
C- possède, au cours de la vie cellulaire, un nombre constant de nucléopores par unité de surface,
D- présente une perméabilité sélective (fonction de la taille et de la nature) pour des différentes protéines.
1991
Question n° 6 :
Les nucléopores
A- sont des orifices dans le nucléole,
B- existent dans toutes les cellules,
C- sont en nombre variable selon le type cellulaire choisie,
D- sont perméables aux ARNm matures,
E- permettent un passage sélectif de certaines protéines.
1992
Question n° 7 :
Les nucléopores
A- existent en nombre variable dans toutes les cellules,
B- permettent l’entrée des nucléotides dans l’ergastoplasme,
C- sont des orifices dans le nucléole,
D- permettent un passage sélectif de certaines protéines,
E- permettent le passage des ARNm matures.
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1
Chapitre 9
Centre cellulaire
1993
Question n° 8 :
Les nucléopores
A- existent en nombre variable dans les différents types cellulaires,
B- permettent l’entrée des nucléotides dans l’ergastoplasme,
C- sont des orifices dans le nucléole,
D- permettent un passage sélectif de certaines protéines,
E- permettent le passage des ARNm matures.
1999
Question n° 9 :
Le noyau
A- toutes les cellules eucaryotes possèdent un noyau à double membrane qui renferme l'essentiel de leur
matériel génétique organisé en chromatine,
B- l'enveloppe du noyau est percée de nucléopores dont la structure et le fonctionnement sont bien plus
complexes que s'il s'agissait de simples orifices,
C- la membrane interne de l'enveloppe nucléaire est couverte sur sa face nucléoplasmique par une lame
épaisse polysaccharidique,
D- l'hétérochromatine apparaît opaque aux électrons en microscopie électronique, elle forme des mottes
associées à l'enveloppe nucléaire ou au nucléole,
E- l’ARN précurseur des ARN des Grandes et Petites sous unités du ribosome est transcrit à partir des
nombreux gènes situés dans l'hétérochromatine nucléolo-associée,
F- la réaction de Feulgen permet de différencier les ARN et les ADN du noyau en microscopie protonique.
2000
Question n° 10 :
L'enveloppe nucléaire ne présente pas certains des caractères suivants. Lesquels ?
A- est formée de 2 membranes et d'un espace périnucléaire. Elle est percée de nucléopores avec à la
périphérie un annulus,
B- le nombre des nucléopores est variable d'un type cellulaire à l'autre. Il reflète l'intensité des échanges entre
noyau et cytoplasme,
C- l'orifice des nucléopores est en communication avec les canaux interchromatiniens,
D- les nucléopores présentent 9 granules périphériques reliés à l'annulus,
E- la membrane interne de l'enveloppe nucléaire est couverte sur sa face nucléoplasmique d'une lame fibreuse
épaisse polysaccharidique.
2001
Question n° 11 :
L'enveloppe nucléaire
A- présente des nucléopores dont le nombre reflète l'intensité des échanges entre noyau et cytoplasme,
B- l'orifice des nucléopores est en communication avec les canaux interchromatiniens,
C- les nucléopores présentent 9 granules périphériques reliés à un annulus,
D- la membrane interne de l'enveloppe nucléaire est couverte sur sa face nucléoplasmique d'une lame fibreuse
épaisse polysaccharidique,
E- la membrane externe est couverte de ribosomes en regard des sacs ergastoplasmiques.
2002
Question n° 12 :
Parmi ces affirmations, lesquelles sont exactes ?
A- le nucléole est la seule structure acidophile du noyau,
B- la chromatine nucléolo associée est basophile,
C- le nucléole disparaît complètement dès la prophase,
D- le nucléole réapparaît en fin d'anaphase,
E- le nucléole témoigne d'une transcription active.
2005
Question n° 13 :
Concernant le nucléole, quelles sont les réponses exactes?
A- en MO il est la seule structure acidophile du noyau,
B- l'ARN-polymérase I transcrit tous les ARN du ribosome,
C- le site de transcription du rARN 45S se place à la limite du Centre Fibrillaire (CF) et du Centre Fibrillaire
Dense (CFD),
D- le CFD est formé de fins filaments de RNP précurseurs des mARN,
E- l'euchromatine de l'organisateur nucléolaire est associée à des protéines argentaffines.
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2
Annales classées GALA QCM 2007-2008
Biologie cellulaire
2006
Question n° 14 :
Concernant l'enveloppe nucléaire, quelles sont les réponses exactes?
A- son espace périnucléaire est en continuité avec les cavités du réticulum endoplasmique,
B- son espace périnucléaire est interrompu par les régions où membrane interne et membrane externe se
réfléchissent,
C- la ME porte des ribosomes sur toute la surface de sa face protoplasmique,
D- la membrane interne porte la lame fibreuse périphérique sur sa face nucléoplasmique,
E- une lame de fibres oligosaccharidiques couvre les membranes interne et membrane externe dans l'espace
périnucléaire (glycolemme-like).
Question n° 15 :
Concernant la membrane interne de l'enveloppe nucléaire, quelles sont les réponses exactes?
A- elle présente des ATPases Ca 2+ activées,
B- elle présente des récepteurs à IP3,
C- elle présente des récepteurs à Lamine,
D- elle présente des récepteurs à Histone,
E- elle possède des courtes chaînes transporteurs d'électrons sur la face nucléoplasmique.
Question n° 16 :
Concernant le nucléopore, quelles sont les réponses exactes?
A- l'enveloppe nucléaire délimite un orifice percé de 10 canaux,
B- l'orifice du transporteur central est de 9 nm environ,
C- les canaux latéraux sont séparés l'un de l'autre par des granules de l'annulus,
D- les canaux latéraux permettent la sortie des grosses ribonucléoprotéines,
E- le transporteur central et le petit anneau nucléoplasmique sont liés par les filaments de la cage.
2007
Question n° 17 :
Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont exactes ?
A- l’enveloppe nucléaire interagit avec la chromatine par l’intermédiaire de protéines spécifiques de la
membrane interne,
B- la phosphorylation du facteur de transcription NF-kB permet le démasquage de sa séquence d’adressage
nucléaire,
C- le nombre de pores nucléaires augmente pendant la phase S du cycle cellulaire,
D- quand le transport nucléaire est actif, il nécessite de l’énergie au niveau du pore sous forme de GTP,
E- lors du transport de protéines dans le noyau, le clivage de la séquence d’adressage nucléaire conduit à la
séquestration de la protéine dans le noyau.
Question n° 18 :
Concernant les noyaux des cellules eucaryotes , quelles sont les propositions exactes ?
A- la manipulation des noyaux lors du clonage de cellules adultes implique le transfert d’un noyau dans un
ovocyte fécondé,
B- les globules rouges sont des cellules dépourvues de noyau qui se différencient à partir de précurseurs
nucléés,
C- le nucléoplasme présente une basophilie homogène en microscopie photonique après coloration à
l’hématoxilline,
D- il peut y avoir plusieurs nucléoles au sein du même noyau,
E- les pores nucléaires sont facilement identifiables en microscopie électronique.
MITOSE
1986
Question n° 19 :
Les microtubules kinétochoriques
A- se polymérisent en prophase et prométaphase,
B- disparaissent en métaphase,
C- s'allongent en anaphase,
D- se dépolymérisent en anaphase.
1991
Question n° 20 :
Pendant la mitose :
A- la télophase est caractérisée par la séparation des centrioles avec mise en place du fuseau mitotique,
B- la prométaphase est caractérisée par la disparition de l’enveloppe nucléaire par fragmentation,
C- la métaphase est caractérisée par la formation de la plaque équatoriale,
D- l’anaphase est caractérisée par la migration des chromosomes vers les pôles,
E- la prophase est caractérisée par la reconstruction du noyau et la cytodiérèse.
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3
Chapitre 9
Centre cellulaire
1992
Question n° 21 :
Parmi ces propositions sur les centrioles, lesquelles sont fausses ?
A- ils sont au nombre de 2 pendant la phase G1 du cycle cellulaire,
B- ils ont une forme en tonnelet, haut de 0,5 µm,
C- ils induisent la formation des procentrioles,
D- ils sont formés de 9 doublets de tubules,
E- ils s’éloignent l’un de l’autre dès la prophase.
1993
Question n° 22 :
Les centrioles ne possèdent pas certaines des propriétés suivantes. Lesquelles ?
A- ont une forme en tonnelet, haut de 0,5 micron,
B- sont au nombre de 2 pendant la phase G1 du cycle cellulaire,
C- induisent la formation de 2 procentrioles en phase G2,
D- sont formés de 9 triplets de microtubules,
E- s’éloignent l’un de l’autre dès la prophase.
1999
Question n° 23 :
L'anaphase se caractérise par
A- une migration des chromosomes vers les 2 pôles,
B- ces chromosomes sont porteurs d'un matériel génétique identique à celui de la cellule mère en phase G2,
C- un raccourcissement des microtubules kinétochoriques,
D- un allongement des microtubules interzonaux situés entre les 2 groupes de chromosomes,
E- une image en plaque équatoriale formée par la disposition des chromosomes,
F- la réapparition du nucléole.
2000
Question n° 24 :
L'anaphase se caractérise par
A- une migration des chromosomes vers les 2 pôles,
B- une dépolymérisation des microtubules kinétochoriques,
C- une polymérisation des microtubules interzonaux (entre les 2 groupes de chromosomes),
D- la reconstitution progressive de l'enveloppe nucléaire à partir des fragments emportés par les
chromosomes,
E- la disparition des centrioles en fin d'anaphase (à l'arrêt des chromosomes).
2002
Question n° 25 :
Que peut-on observer lors de l'anaphase ?
A- les chromosomes sont formés de 2 chromatides (chromosomes en H) qui vont migrer vers les pôles,
B- les chromosomes sont porteurs d'un matériel génétique identique à celui de la cellule mère en phase G2,
C- il y a dépolymérisation des M.T. kinétochoriques,
D- il y a polymérisation des M.T. interzonaux,
E- il se forme alors une figure en "tonnelet".
2003
Question n° 26 :
Quelles propositions concernant la prophase de la mitose sont exactes ?
A- la prophase a une durée de 5 heures,
B- les 2 centrioles sont entourés d’une zone claire, le centromère,
C- la polymérisation des microtubules éloigne les centrioles,
D- chaque centriole est accompagné d’un pro-centriole,
E- les pro-centrioles se forment en début de prophase.
Question n° 27 :
Quelles propositions concernant le chromosome métaphasique sont exactes ?
A- il présente 1 centromère et 4 télomères,
B- les organisateurs nucléolaires sont situés dans la région centromèrique des chromosomes acrocentriques,
C- il possède 2 kinétochores,
D- les bras du chromosome sont colorables en bandes spécifiques avec différentes techniques et colorants,
E- l’organisation de la fibre chromatinienne du noyau interphasique en "boucles" (fibres d’ADN de 20 µm en
moyenne) peut être retrouvée.
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4
Annales classées GALA QCM 2007-2008
Biologie cellulaire
2004
Question n° 28 :
Quelles propositions concernant la prométaphase de la mitose sont exactes ?
A- la prométaphase a une durée constante de 5 heures,
B- la dépolymérisation des MT rapproche les chromosomes des pôles,
C- l’enveloppe nucléaire se fragmente et disparaît,
D- les MT astériens ou continus vont d’un pôle à l’autre,
E- les centrosomes sont formés d’un procentriole formé au cours de la prophase et d’un centriole.
2005
Question n° 29 :
Concernant la prophase, quelles sont les propositions exactes?
A- elle a une durée constante d'un peu plus d'une heure,
B- la condensation des chromosomes permet de dégager la région centrale du noyau,
C- dès le début chaque centriole induit la synthèse de son procentriole,
D- les 2 centrioles accompagnés de leur procentriole se séparent en direction des pôles,
E- l'enveloppe se fragmente en vésicules liées aux télomères par une lamine.
2006
Question n° 30 :
Concernant la duplication du centre cellulaire pendant la prophase, quelles sont les réponses exactes?
A- elle correspond à la séparation des 2 centrioles,
B- elle correspond à la synthèse des 2 procentrioles,
C- elle débute avant la fragmentation de la membrane nucléaire,
D- elle provient de la polymérisation des microtubules continus,
E- elle provient de la dépolymérisation des microtubules kinétochoriques.
Question n° 31 :
Concernant l'anaphase, quelles sont les réponses exactes?
A- elle est caractérisée en microscopie optique par l'image en "tonnelet",
B- les chromosomes ont atteint leur longueur minimale,
C- les chromatides migrent vers les pôles,
D- il y a raccourcissement des 2 demi-fuseaux,
E- la quantité d'ADN est équivalente à celle de la phase G1.
2007
Question n° 32 :
Concernant la mitose, quelles sont les propositions vraies ?
A- la désintégration de l’enveloppe nucléaire au début de la mitose est secondaire à la déphosphorylation des
lamines,
B- lors de la mitose, la disparition du nucléole survient avant celle de l’enveloppe nucléaire,
C- la mitose est la phase la plus courte du cycle cellulaire,
D- une dépolymérisation des microtubules kinétochoriens du côté des kinétochores s’observe lors de
l’anaphase A,
E- la prométaphase débute brutalement par la disparition de l’enveloppe nucléaire.
L’ADN
1986
Question n° 33 :
L'hétérochromatine facultative
A- ne se réplique dans aucune cellule de l'organisme,
B- se réplique de façon facultative,
C- ne correspond à aucun gène,
D- ne se transcrit pas dans la cellule considérée,
E- correspond uniquement à des introns.
Question n° 34 :
Dans la fibre chromatinienne, le nucléosome
A- contient des protéines acides,
B- contient des histones,
C- n'existe qu'au niveau de l'euchromatine,
D- n'existe qu'au niveau de l'hétérochromatine,
E- entoure la molécule d'ADN.
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5
Chapitre 9
Centre cellulaire
1987
Question n° 35 :
La réplication de l’ADN se déroule
A- au cours de la prophase
B- pendant la phase G2
C- à la métaphase
D- en tout début de phase G1
E- au cours de l’interphase
Question n° 36 :
L’hétérochromatine facultative
A- correspond à des gènes non exprimés,
B- ne s’observe pas dans l’espèce humaine,
C- ne se transcrit pas dans la cellule considérée,
D- se réplique de façon facultative.
1988
Question n° 37 :
L'hétérochromatine du noyau interphasique ne présente pas certaines des caractéristiques suivantes.
Lesquelles ?
A- est organisée en fibre nucléosomique,
B- ne correspond à aucun gène,
C- se réplique tardivement pendant la phase S,
D- se retrouve sous forme de bandes sur les chromosomes Mitotiques,
E- ne se transcrit pas pendant la phase G1.
1991
Question n° 38 :
Au cours l’interphase du cycle cellulaire certains des phénomènes suivants ne sont pas vérifiés. Lesquels ?
A- croissance cytoplasmique et différenciation cellulaire
B- expression des gènes et traduction en protéines
C- transcription des ARNm
D- réplication de l’ADN
E- involution et disparition du nucléole
1992
Question n° 39 :
La double hélice d’ADN dans le chromosome métaphasique
A- est organisé sous forme de fibres chromatiniennes,
B- les fibres chromatiniennes se torsadent en boucle,
C- les boucles apparaissent sous forme de microconvules en M.E.B,
D- l’élimination des histones libère une fibre d’ADN longue de 20µm environ (soit 50 kb),
E- aux extrémités des boucles, les fibres d’ADN traversent la trame protéique acide du squelette du
chromosome.
1998
Question n° 40 :
Le raccourcissement apparent de la fibre d'ADN dans la fibre chromatinienne B (degré de compaction) est de
A- 5 à 7 fois
B- 10 à 11 fois
C- 40 fois
D- 140 fois
E- 200 fois
2001
Question n° 41 :
La fibre chromatinienne du noyau interphasique
A- est présente dans la chromatine nucléoloassociée mais absente des espaces interchromatiniens où
prédominent les ARN,
B- constitue l'euchromatine et l'hétérochromatine qui possèdent la même structure (fibre d'ADN et
nucléosomes),
C- peut s'organiser en fibre fine (fibre A de 10 nm de diamètre) qui correspond aux gènes qui s'expriment dans
la cellule,
D- peut s'organiser en fibre épaisse (fibre B visible en microscopie optique, d'un diamètre de 0,1 µ) qui
correspond à une spiralisation de la fibre A,
E- l'hétérochromatine est formée de séquences nucléotidiques qui ne de répliquent pas.
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6
Annales classées GALA QCM 2007-2008
Biologie cellulaire
2002
Question n° 42 :
Dans le noyau interphasique, quels caractères s'appliquent à la fibre chromatinienne ?
A- la fibre chromatinienne s'organise en anses (ou boucles) dont les extrémités se fixent sur la lame fibreuse,
B- euchromatine et hétérochromatine possèdent la même composition chimique (ADN et Histones),
C- la fibre chromatinienne est absente des espaces interchromatiniens,
D- la fibre A fine correspond aux gènes qui s'expriment dans la cellule,
E- l'hétérochromatine est formée de gènes qui ne se répliquent pas.
2004
Question n° 43 :
Dans un noyau interphasique quelles propositions s’appliquent à la fibre chromatinienne ?
A- les extrémités des boucles de la fibre chromatinienne se fixent sur la lame fibreuse périphérique,
B- la fibre chromatinienne s’observe seulement dans les mottes de chromatine,
C- ADN et histones se retrouvent dans l’hétérochromatine et dans l’euchromatine,
D- la fibre fine correspond à des gènes qui s’expriment dans la cellule,
E- la fibre épaisse d’hétérochromatine renferme les gènes qui ne se répliquent pas.
Question n° 44 :
Quelles propositions concernant le nucléole sont exactes ?
A- l’ADN de l’organisateur nucléolaire (NOR) renferme plusieurs centaines de gènes qui permettent la
synthèse des ARN 45S,
B- l’ARN 45S clivé par les endonucléases donne tous les ARN ribosomiques,
C- Composante Fibrillaire Dense (CFD) et Composante Granulaire (CG) renferment les ribonucléoprotéines
précurseurs des PSU et GSU du ribosome,
D- la réplication de l’ADN des NOR se fait à la limite de la CFD et de la CG,
E- les NOR sont formés d’hétérochromatine constitutive.
2005
Question n° 45 :
Concernant la fibre chromatinienne du noyau interphasique, quelles sont les propositions exactes?
A- elle ne s'observe que dans les mottes de chromatine,
B- elle forme des boucles aux extrémités fixées sur la lame fibreuse périphérique,
C- l'ADN de la fibre épaisse n'est pas transcrit dans la cellule,
D- les gènes portés par la fibre fine s'expriment dans la cellule,
E- la fibre épaisse renferme des gènes qui ne se répliquent pas.
2006
Question n° 46 :
Concernant les 2 chromosomes X d'un sujet féminin, quelles sont les réponses exactes?
A- les 2 chromosomes X sont formés d'hétérochromatine,
B- l'un des 2 chromosomes X participe à la formation du corpuscule de BARR,
C- l'hétérochromatine d'un de 2 chromosomes X est principalement facultative,
D- l'ADN d'un des 2 chromosomes X est fortement répétitif,
E- l'ADN d'une partie des 2 chromosomes X est non transcrit pendant la phase G1 du cycle cellulaire.
Question n° 47 :
Concernant la fibre chromatinienne du noyau interphasique, quelles sont les réponses exactes?
A- elle ne s'observe que dans les mottes de chromatine,
B- elle forme les boucles dont les extrémités sont fixées sur la lame fibreuse périphérique,
C- l'ADN de la fibre épaisse n'est pas transcrit pendant la phase G1 du cycle cellulaire,
D- les gènes portés par la fibre fine s'expriment dans la cellule,
E- la fibre épaisse contient des gènes qui ne se répliquent pas.
2007
Question n° 48 :
Concernant le noyau, quelles sont les propositions vraies ?
A- les speckles correspondent à l’accumulation de facteurs d’épissage et sont responsables de l’aspect
moucheté du noyau,
B- l’acétylation des histones survient précocement lors de la mitose,
C- les histones sont les principales protéines nucléaires,
D- les régions d’organisation nucléolaire correspondent à des régions d’accumulation d’ARN ribosomaux,
E- les solénoïdes sont des structures de compactage de la chromatine transcriptionnellement active.
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7
Chapitre 9
Centre cellulaire
REPONSES DE « CENTRE CELLULAIRE »
12345678910-
AC
E
AD
D
AD
BCDE
ADE
ADE
BDF
DE
21222324252627282930-
D
C
ACD
ABC
CDE
CD
ACDE
CD
BDE
ACD
11121314151617181920-
ABE
ABE
ACE
ABD
BCD
BC
AC
BDE
AD
BCD
31323334353637383940-
ABCD
BCDE
D
B
E
AC
B
E
ABCDE
C
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4142434445464748-
BC
ABD
ACD
AC
BCD
BCE
BCD
AC
8
VERSION 2007 2008
Biologie cellulaire - Chapitre 10 :
ORGANITES CYTOPLASMIQUES
Pour la seconde année consécutive, l’association GALA QCM met à disposition
gracieusement aux étudiants de première année de médecine de Lille 2 ses annales
classées du concours leurs permettant une préparation optimale… Ces annales
regroupent plus de vingt années de QCM, pour offrir un large panel des
connaissances qui sont susceptibles de leurs être demandées lors des épreuves
qu’ils auront à passer en janvier et mai 2008 !
En plus de 20 ans d’enseignement, les professeurs se sont succédés et les
connaissances des sciences fondamentales ont pu évoluer… En conséquence, en
cas de contradiction entre l’enseignement et les réponses ou les explications
détaillées que vous pourrez trouver ci-après, les données que vous avez entendues
en cours font valeur de référence ! Il paraît difficile d’opposer en réclamation en fin
d’année les données retrouvées dans les annales, ce d’autant qu’étant un travail
personnel, des erreurs se sont glissées à droite et à gauche dans les pages qui
suivent. Si vous les repérez, et pour savoir lesquelles ont déjà été repérées par vos
camarades, rendez-vous sur le forum http://gala-qcm.xooit.com/ !
Ce travail étant une œuvre de longue haleine, merci de le respecter et de ne pas
le commercialiser sans autorisation ni mention de vos sources… Pour plus de
renseignement, merci d’écrire à [email protected] ou de vous rendre sur le forum
http://gala-qcm.xooit.com ! Par ailleurs, le contenu en QCM des annales classées
GALA QCM n’est pas la propriété intellectuelle de l’association ou de ses membres
mais celle des professeurs qui ont d’année en année, imaginé les questions. Seule
propriété pure des membres de l’association, les explications détaillées dont sont
dotées certaines matières.
Comme l’an passé, et devant le succès de ces
dispositions, nous nous sommes mis en partenariat avec
l’ACEML pour assurer une distribution optimale de cet outil
auprès des étudiants intéressées. Les annales sont donc
disponibles sur Internet gratuitement, et à la corpo !
Ce petit préambule est aussi à l’intention de tous puisqu’il permet à chacun
des utilisateurs d’être sensibilisé au fait que l’année universitaire 2007-2008
sera la dernière de l’aventure GALA QCM pour ma part… Et que cette année est
par conséquent l’ultime pour organiser une relève pour les remises à jour au
sein de l’association GALA QCM…
Arnaud Lerouge
Alias docgeronto sur les forums
Membre fondateur de l’association
Aux questions formulées comme suit…
première proposition
PARCE QUE
deuxième proposition
… Il convient de répondre :
A- si les 2 propositions sont exactes ET reliées d’une relation de cause à effet
B- si les 2 propositions sont exactes MAIS ne sont pas reliées d’une relation de cause à effet
ère
nde
C- si le 1 proposition est exacte ET la 2 proposition fausse
ère
nde
D- si la 1 proposition est fausse ET la 2 proposition exacte
E- si les 2 propositions sont fausses
Annales classées GALA QCM 2007-2008
Biologie cellulaire
ORGANITES CYTOPLASMIQUES
généralités 1
appareil de GOLGI 7
lysosomes et péroxysomes 8
réticulum endoplasmique granuleux 14
réticulum endoplasmique lisse 15
mitochondries 11
réponses 16
GENERALITES
1986
Question n° 1 :
L'adényl-cyclase est une enzyme caractéristique
A- du réticulum endoplasmique lisse
B- de l'appareil de GOLGI
C- du lysosome
D- du péroxysome
E- du plasmalemme
Question n° 2 :
La glycosylation des chaînes peptidiques s'effectue à l'intérieur
A- du réticulum endoplasmique
B- de l'appareil de GOLGI
C- de la matrice mitochondriale
D- de la chambre externe mitochondriale
E- des lysosomes
Question n° 3 :
Dans une cellule, l'incorporation de sulfate s'effectue principalement dans
A- les lysosomes
B- les mitochondries
C- les péroxysomes
D- l'appareil de GOLGI
E- le réticulum endoplasmique lisse
Question n° 4 :
Le glycolemme n’est pas caractérisé par certaines des propositions suivantes. Lesquelles ?
A- est riche en chaînes oligosaccharidiques,
B- renferme des résidus d'acide sialique (charges électronégatives),
C- peut être marqué par les lectines,
D- est modifié dans les cellules néoplasiques,
E- correspond à la membrane plasmique de la cellule musculaire.
Question n° 5 :
Les nucléopores ne possèdent pas certains des caractères suivants. Lesquels ?
A- existent dans toutes les cellules,
B- sont en nombre variable selon le type cellulaire,
C- sont des orifices dans le nucléole,
D- sont perméables aux ARN matures,
E- permettent le passage de certaines protéines.
1987
Question n° 6 :
L’adényl-cyclase est une enzyme caractéristique
A- du réticulum endoplasmique
B- de l’appareil de GOLGI
C- du lysosome
D- du plasmalemme
E- du nucléole
Question n° 7 :
La glycosylation des chaînes peptidiques a lieu principalement dans
A- le réticulum endoplasmique
B- les mitochondries
C- l’appareil de GOLGI
D- le hyaloplasme
E- les grains de sécrétion
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1
Chapitre 10
Organites cytoplasmiques
Question n° 8 :
Dans une cellule, l’incorporation de sulfate s’effectue principalement dans
A- le réticulum endoplasmique
B- l’appareil de GOLGI
C- les mitochondries
D- le hyaloplasme
E- tous les organes cités
Question n° 9 :
Des éléments suivants, lesquels ne sont pas limités par une ou plusieurs membranes ?
A- grain de sécrétion
B- lysosome
C- espace périnucléaire
D- corps résiduels
E- granules de glycogène
1988
Question n° 10 :
L'adényl-cyclase est un enzyme caractéristique
A- de la face TRANS de l'appareil de GOLGI
B- du réticulum endoplasmique lisse
C- du lysosome
D- du plasmalemme
E- des espaces interchromatiniens
Question n° 11 :
++
Dans la cellule les ions Ca sont stockés dans
A- le réticulum endoplasmique lisse
B- l'ergastoplasme
C- l'appareil de GOLGI
D- les vésicules recouvertes ou hérissées
E- les mitochondries
F- les phagosomes et phagolysosomes
Question n° 12 :
La glycosylation des chaînes peptidiques s'effectue à l'intérieur
A- du réticulum endoplasmique
B- de grains de sécrétion
C- de la matrice mitochondriale
D- de l'appareil de GOLGI
E- des péroxysomes
Question n° 13 :
Parmi les organites suivants, lesquels ne sont pas limités par une ou plusieurs membranes ?
A- grain de sécrétion
B- lysosome
C- mitochondrie
D- corps résiduel
E- granule de glycogène
1989
Question n° 14 :
L’adényl-cyclase est une enzyme caractéristique
A- de la membrane mitochondriale interne
B- de la face TRANS de l’appareil de GOLGI
C- du REL
D- de la phase S du cycle cellulaire (réplication de l’ADN)
E- du plasmalemme
Question n° 15 :
La phospholipase C (phosphodiestérase)
A- permet la captation et la digestion de triglycérides sériques,
B- donne naissance aux prostaglandines,
C- permet la formation de diacylglycérol et d’IP3,
D- intervient dans la synthèse du cholestérol,
E- est une enzyme caractéristique du REL.
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2
Annales classées GALA QCM 2007-2008
Biologie cellulaire
Question n° 16 :
Certains des organites suivants ne sont pas entourés par une ou plusieurs membranes. Lesquels ?
A- la mitochondrie
B- le noyau
C- le corps résiduel
D- le grain de sécrétion
E- le granule de glycogène
Question n° 17 :
Dans les polysomes
A- le ARNm passe entre les 2 sous unités du ribosome,
B- le ARNt se fixe sur la grande sous unité,
C- les ribophorines ergastoplasmiques fixent la petite sous unité,
D- la petite sous unité contient une molécule d’ADN circulaire,
E- la grande sous unité est traversée par la chaîne peptidique néoformée (tunnel).
Question n° 18 :
Dans une cellule l’incorporation des sulfates s’effectue dans
A- le REL
B- le hyaloplasme
C- l’appareil de GOLGI
D- la matrice mitochondriale
Question n° 19 :
Les kinétochores s’observent
A- en bordure des mottes chromatiniennes dans le noyau
B- latéralement sur la constriction primaire des chromatides
C- dans la fibre chromatinienne, entourés par la fibre d’ADN
D- autour du centriole, à raison d’un par triplet
E- dans la matrice mitochondriale (opaque aux électrons)
Question n° 20 :
La transcription correspond à la synthèse
A- d’une molécule d’ADN à partir d’un ADN
B- d’une molécule d’ARN à partir d’un ADN
C- d’une chaîne peptidique à partir d’un ADN
D- d’une chaîne peptidique à partir d’un ARN
E- d’une chaîne osidique à partir d’un ARN
1990
Question n° 21 :
Lesquels des organites suivants ne sont pas limités par une ou plusieurs membranes ?
A- le noyau
B- le corps résiduel
C- la mitochondrie
D- le granule de glycogène
E- le grain de sécrétion
Question n° 22 :
La glycosylation des chaînes peptidiques s’effectue au niveau
A- du réticulum endoplasmique
B- des grains de sécrétion
C- de la membrane interne mitochondriale
D- des saccules golgiens
E- des lysosomes
Question n° 23 :
Les kinétochores s’observent
A- dans l’espace interchromatiniens à proximité des mottes
B- le long de la fibre chromatinienne, entourés par la fibre d’ADN
C- autour du centriole (1 par triplet)
D- latéralement sur la constriction primaire des chromatides
E- à la base de chaque cil
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3
Chapitre 10
Organites cytoplasmiques
Question n° 24 :
L’acide sialique ne présente pas certains des caractères suivants. Lesquels ?
A- est un acide gras participant à la formation de la double couche lipidique,
B- termine généralement les chaînes glucidiques des glycoprotéines membranaires,
C- participe au comportement électrophorétique de la cellule,
D- attire l’eau et participe à l’environnement hydrique de la cellule,
E- est mis en place au niveau de la surface TRANS-golgienne.
1991
Question n° 25 :
Le cholestérol ne présente pas certains des caractères suivants. Lesquels ?
A- est présent dans le plasmalemme des cellules animales,
B- est absent des membranes bactériennes et végétales,
C- est pratiquement absent des membranes du REL,
D- est le lipide le plus abondant dans le plasmalemme,
E- participe à la rigidité des membranes.
Question n° 26 :
Certains des organites suivants ne sont pas limités par une ou plusieurs membranes. Lesquels ?
A- la mitochondrie
B- le noyau
C- le corps résiduel
D- le grain de sécrétion
E- le granule de glycogène
1992
Question n° 27 :
Les ribosomes peuvent se fixer
A- à la face externe du réticulum endoplasmique
B- à la face externe des mitochondries
C- à la face externe de l’enveloppe nucléaire
D- sur la face hyaloplasmique du plasmalemme
E- sur les ribophorines
Question n° 28 :
Dans une cellule, l’incorporation du sulfate s’effectue principalement dans
A- les lysosomes
B- les péroxysomes
C- les mitochondries
D- l’appareil de GOLGI
E- le REL
Question n° 29 :
La catalase est une enzyme essentielle
A- du lysosome
B- du péroxysome
C- de la mitochondrie
D- de l’appareil de GOLGI
E- du plasmalemme
Question n° 30 :
Les kinétochores s’observent
A- à la base de chaque cil
B- autour du centriole à raison d’un par triplet
C- dans la fibre chromatinienne, entourés par la fibre d’ADN
D- dans la matrice mitochondriale
E- latéralement sur la constriction primaire des chromatides
1993
Question n° 31 :
Dans une cellule l’incorporation de sulfate s’effectue principalement dans
A- le hyaloplasme
B- le REL
C- la matrice mitochondriale
D- les péroxysomes
E- les saccules TRANS-golgiens
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4
Annales classées GALA QCM 2007-2008
Biologie cellulaire
Question n° 32 :
L’acide sialique
A- est un acide gras participant à la formation du plasmalemme,
B- est un "combustible" pour la mitochondrie,
C- est le sucre de branchement sur la sérine dans les glycoprotéines,
D- est un acide aminé synthétisé dans le hyaloplasme par le réticulum endoplasmique,
E- est mise en place au niveau de la face TRANS-golgienne sur les glycoprotéines membranaires.
Question n° 33 :
La glycosylation des chaînes peptidiques s’effectue dans
A- les cavités du réticulum endoplasmique
B- le hyaloplasme
C- la matrice mitochondriale
D- l’appareil de GOLGI
E- la membrane externe de la mitochondrie
Question n° 34 :
Les ribosomes peuvent se fixer sur
A- la face hyaloplasmique du réticulum endoplasmique
B- la membrane externe des mitochondries
C- la membrane externe de l’enveloppe nucléaire
D- la face hyaloplasmique du plasmalemme
E- les ribophorines
1994
Question n° 35 :
La clathrine
A- permet la fixation des ribosomes sur le réticulum endoplasmique,
B- intervient dans les phénomènes d’endocytose,
C- intervient dans la formation des filaments intermédiaires des cellules névrogliques,
ème
D- est un 2
messager intracytoplasmique,
E- est une enzyme toujours présente dans le péroxysome.
Question n° 36 :
La sulfate-TRANSférase est présente dans
A- les vésicules de transition entre réticulum endoplasmique et sac CIS-golgien
B- les saccules CIS-golgiens
C- les saccules intermédiaires
D- les saccules TRANS-golgiens
E- aucun des systèmes de membrane sus-cités
Question n° 37 :
La catalase est située dans
A- sur la face hyaloplasmique du plasmalemme
B- sur la membrane interne de la mitochondrie
C- dans les saccules CIS-golgiens
D- dans les lysosomes
E- dans les péroxysomes
1995
Question n° 38 :
Par rapport à la cellule normale, le glycolemme de la cellule néoplasique
A- est plus épais,
B- présente une charge électrique plus importante,
C- possède un plus grand nombre de résidus d’acide sialique,
D- présente des sites de fixation spontanée de la Con A,
E- présentent des modifications concernant les antigènes de surface.
Question n° 39 :
Chez l’homme, l’uricase (ou urate-oxydase) est localisée dans :
A- les lysosomes
B- les péroxysomes classiques du foie
C- les micropéroxysomes
D- les mitochondries
E- aucun système de cytomembranes
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5
Chapitre 10
Organites cytoplasmiques
Question n° 40 :
Les enzymes de la β oxydation des acides gras se trouvent dans
A- les lysosomes
B- les grains de sécrétion
C- les péroxysomes
D- les mitochondries
E- les phagosomes
1996
Question n° 41 :
Les particules de glycogène
A- sont de forme sphérique avec un diamètre de 15 à 30 microns,
B- sont abondantes dans les granulocytes neutrophiles et les hépatocytes,
C- sont présentes dans le hyaloplasme à proximité du R.E.L.,
D- sont présentes entre les saccules de l'appareil de GOLGI,
E- sont stockées dans la matrice mitochondriale.
Question n° 42 :
La Thiamine-Pyro-Phosphatase (TPPase) est caractéristique
A- des vésicules de transition
er
B- du 1 saccule CIS-golgien
C- des saccules médians
D- des saccules TRANS-golgiens
E- du R.E.L. associé aux saccules TRANS-golgiens
Question n° 43 :
Les vacuoles condensantes sont
A- situées au niveau des saccules TRANS-golgiens,
B- des précurseurs des lysosomes,
C- situées en périphérie des sacs médians,
D- situées en périphérie des sacs CIS,
E- entre le R.E.G. et les sacs CIS-golgiens.
Question n° 44 :
Dans une cellule les glycosylations des protéines s'observent dans
A- l'ergastoplasme
B- le réticulum endoplasmique lisse
C- l'appareil de GOLGI
D- la matrice mitochondriale
E- le hyaloplasme
1997
Question n° 45 :
L’urate-oxydase (ou uricase) chez l’homme
A- est uniquement localisée dans les lysosomes des macrophages,
B- n’existe que dans les péroxysomes classiques du foie,
C- existe dans tous les micropéroxysomes,
D- est présente dans la matrice mitochondriale,
E- n’existe dans aucun système de cytomembrane.
2001
Question n° 46 :
La phosphatase acide est un enzyme présent
A- dans les lysosomes
B- dans le REL associé à la face TRANS-golgienne
C- dans le sac CIS-golgien
D- sur la face hyaloplasmique du plasmalemme
E- dans les saccules TRANS-golgiens
Question n° 47 :
Les particules de glycogène
A- sont de forme sphérique avec un diamètre de 15 à 30 microns,
B- sont abondantes dans les hépatocytes,
C- sont présentes dans le hyaloplasme à proximité du REL,
D- sont présentes entre les saccules de l'appareil de Golgi,
E- sont stockées dans la matrice mitochondriale.
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6
Annales classées GALA QCM 2007-2008
Biologie cellulaire
2002
Question n° 48 :
Les glycosylations des protéines ont lieu dans certains compartiments de la cellule. Lesquels ?
A- dans la lumière des sacs du REG
B- sur la face hyaloplasmique des membranes du REL
C- dans les saccules golgiens
D- dans la matrice mitochondriale
E- sur la face hyaloplasmique du plasmalemme
Question n° 49 :
La phosphatase acide se trouve dans certains des organites cellulaires suivants. Lesquels ?
A- le sac CIS golgien
B- le sac TRANS golgien et le REL voisin
C- les lysosomes
D- la matrice des mitochondries
E- le plasmalemme sur sa face hyaloplasmique
2004
Question n° 50 :
Quelles propositions concernant le système endomembranaire sont exactes ?
A- il est caractéristique des cellules eucaryotes,
B- toutes les vésicules, saccules et canalicules situés dans le hyaloplasme en font partie,
C- les cavités communiquent entre elles,
D- les biomembranes présentent une face hyaloplasmique et une face luminale qui équivaut à la face
exoplasmique du plasmalemme,
E- les membranes sont formées de phospholipides et de protéines intrinsèques synthétisées par des
polysomes hyaloplasmiques.
APPAREIL DE GOLGI
1988
Question n° 51 :
L'appareil de GOLGI n’intervient pas dans
A- les mécanismes de glycosylation de substrats
B- la sulfatation des sucres
C- la synthèse et le tri des glycoprotéines lysosomiales
D- la synthèse et la tri des glycoprotéines des grains de sécrétion
E- la synthèse et l'acheminement de l'ATP
1989
Question n° 52 :
L’appareil de GOLGI ne participe pas, dans la cellule, à certaines des actions suivantes. Lesquelles ?
A- aux réactions de glycosylation
B- à la formation des lysosomes
C- à la concentration des protéines des grains de sécrétion
D- aux réactions d’oxydo-réduction avec participation de l’oxygène (respiration)
E- à la synthèse du plasmalemme
1991
Question n° 53 :
Certaines des propositions suivantes ne s’appliquent pas à l’appareil de GOLGI. Lesquelles ?
A- est uniquement présent dans les cellules glandulaires et nerveuses,
B- est toujours proche du noyau,
C- présente une polarisation (dans le sens CIS - TRANS),
D- intervient dans le tri des protéines,
E- intervient dans le mécanisme de sulfatation.
1997
Question n° 54 :
Quel enzyme est présent à la fois dans les lysosomes et les saccules TRANS-Golgiens ?
A- catalase
B- galactose-transférase
C- phosphatase alcaline
D- phosphatase acide
E- acide sialique-transférase
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7
Chapitre 10
Organites cytoplasmiques
Question n° 55 :
Les saccules CIS-golgiens ne renferment pas
A- la galactose-transférase
B- la sulfate-transférase
C- l'acide sialique-transférase
D- la phosphatase acide
1999
Question n° 56 :
Le sac CIS-golgien présente certains des caractères suivants. Lesquels ?
A- une membrane épaisse de 6 nm proche du REL
B- une membrane riche en glycoprotéines
C- une osmiophobie bien visible en microscopie électronique
D- renferme les 2 types de mannosidases
E- renferme de la phosphate – transférase
F- renferme de la sulfate – transférase
G- renferme de la phosphatase acide
H- renferme de la thiamine pyrophosphatase
2000
Question n° 57 :
Le sac TRANS-golgien présente certains des caractères suivants. Lesquels ?
A- une membrane épaisse de 8 nm, proche biochimiquement du plasmalemme
B- renferme de la phosphatase alcaline
C- renferme de la phosphatase acide
D- renferme de la phosphate – transférase
E- renferme de la galactose – transférase
2001
Question n° 58 :
Les saccules TRANS-golgiens renferment certains des enzymes suivants. Lesquels ?
A- la phosphatase acide
B- la phosphate transférase
C- les mannosidases
D- la phosphatase basique
E- la galactose transférase
2002
Question n° 59 :
Certaines de ces propositions relatives à l'appareil de Golgi sont exactes. Lesquelles ?
A- les saccules golgiens ne sont pas anastomosés entre eux,
B- les saccules golgiens participent aux glycosylations des protéines,
C- les substances qui se déplacent du sac CIS au sac TRANS sont véhiculées par des vésicules recouvertes
de protéines COP,
D- les mannosidases éliminent tous les radicaux de mannose des chaînes glycaniques,
E- le sac TRANS golgien ajoute galactose et acide sialique sur les glycoprotéines à destination du
plasmalemme.
2005
Question n° 60 :
Concernant le sac trans-golgien, quelles sont les réponses exactes?
A- il est osmiophile,
B- il présente une phosphate transférase,
C- il présente plusieurs glycosyl-transférase,
D- la phosphatase acide intra cavitaire présente une polarité centro- latérale,
E- la thiamine pyro phosphatase est l'enzyme caractéristique.
LYSOSOMES ET PEROXYSOMES
1986
Question n° 61 :
Les lysosomes
A- ne s'observent que dans le foie et les reins,
B- sont des organites limités par une membrane,
C- participent aux digestions des substrats,
D- contiennent de nombreuses hydrolases,
E- interviennent dans la formation des péroxysomes.
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Annales classées GALA QCM 2007-2008
Biologie cellulaire
1987
Question n° 62 :
Le lysosome primaire renferme
A- de nombreux granules de glycogène
B- de la catalase et autres oxydases
C- des phosphatases acides
D- un ADN et différents ARN
E- des corps résiduels (lipofuschine)
1990
Question n° 63 :
Les lysosomes
A- ne s’observent que dans le foie et le rein,
B- sont des organites limités par une membrane,
C- participent aux digestions des substrats,
D- contiennent de nombreuses hydrolases,
E- participent à la formation des péroxysomes.
1991
Question n° 64 :
Les lysosomes
A- contiennent de nombreuses oxydases,
B- participent aux digestions de substrats intra- et extracellulaires,
C- interviennent dans la formation des "corps résiduels",
D- participent, par la crinophagie, à la régulation de l’activité glandulaire.
1992
Question n° 65 :
Les lysosomes
A- contiennent des hydrolases acides,
B- contiennent de nombreuses oxydases,
C- participent aux digestions intra- et extra-cellulaires,
D- participent par la crinophagie à la régulation de l’activité glandulaire,
E- participent à la synthèse des glycolipides.
1993
Question n° 66 :
Parmi les propositions suivantes relatives aux hydrolases des lysosomes, lesquelles sont fausses ?
A- participent aux digestions intracellulaires,
B- hydrolysent les sucres,
C- hydrolysent les séquences d’acides aminés,
D- sont inactifs sur les glycolipides,
E- le déficit génétique de certaines donne les "maladies de surcharge".
Question n° 67 :
Le péroxysome classique (origine hépatique) contient
A- une ou plusieurs oxydases
B- une ou plusieurs hydrolases
C- une ou plusieurs péroxydases
D- de la catalase
+ +
E- de l’ATPase Na K dépendante
1994
Question n° 68 :
Les lysosomes
A- sont des organites limités par une membrane,
B- contiennent de nombreuses oxydases,
C- participent aux digestions de substrats intra- et extra cellulaire,
D- participe à la régulation de l’activité glandulaire (crinophagie),
E- ne s’observent que dans le foie et le rein.
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9
Chapitre 10
Organites cytoplasmiques
1999
Question n° 69 :
Les lysosomes
A- les lysosomes primaires (à contenu homogène) peuvent se différencier des secondaires (à contenu
inhomogène) en microscopie électronique classique,
B- sont identifiables en cytoenzymologie par la technique au DAB (Di-Amino-Benzidine),
C- sont facilement identifiables en cytoenzymologie dans l'hépatocyte humain par mise en évidence de l'urate oxydase (uricase),
D- possèdent des hydrolases,
E- les enzymes lysosomiaux participent exclusivement aux digestions intracytoplasmiques.
Question n° 70 :
Le lysosome contient certains des enzymes suivants. Lesquels ?
A- glucosidase
B- sphingomyélinase
C- hydrolase acide
D- uricase
E- catalase
F- ATP synthase
2000
Question n° 71 :
Le lysosome primaire
A- présente un diamètre d'environ 0.4 micron,
B- est identifiable en cytoenzymologie par la technique à la DAB (Di-Amino-Benzidine),
C- participe aux oxydations cellulaires grâce à sa catalase,
D- possède de nombreuses hydrolases,
E- permet la digestion intra-cytoplasmique de tout substrat biologique à l'exception des acides nucléiques.
2001
Question n° 72 :
Les lysosomes
A- les lysosomes primaires (à contenu homogène) peuvent se différencier des secondaires (à contenu
inhomogène) en microscopie électronique classique,
B- sont identifiables en cytoenzymologie par la technique à la DAB (Di-Amino-Benzidine),
C- sont facilement identifiables en cytoenzymologie dans l'hépatocyte humain par mise en évidence de l'urateoxydase (uricase),
D- possèdent des hydrolases,
E- les enzymes lysosomiaux participent exclusivement aux digestions intracytoplasmiques.
2002
Question n° 73 :
Quelles propositions s'appliquent aux micropéroxysomes ?
A- les micropéroxysomes ont une fonction comparable à celle des péroxysomes,
B- on les observe uniquement dans l'épithélium digestif et le rein,
C- ils contiennent une quarantaine d'enzymes différents qui leur permet d'avoir une action sur tous les
substrats,
D- la catalase est spécifique des péroxysomes et des micropéroxysomes,
E- la réaction histochimique à la DAB (Di Amino Benzidine) révèle leur contenu.
2003
Question n° 74 :
Quelles propositions concernant le péroxysome sont exactes ?
A- les péroxines sont des protéines N-glycosylées qui ont une activité de perméase,
B- les lipides membranaires sont essentiellement des phospholipides,
C- des oxydases permettent la béta oxydation des acides gras à longue chaîne,
D- la catalase est une péroxydase qui oxyde les petites molécules grâce à l'eau oxygénée
E- les péroxysomes se développent par bourgeonnement des membranes avec fixation de clathrine-adaptine.
2004
Question n° 75 :
Quelles propositions concernant les lysosomes sont exactes ?
A- ils renferment de très nombreuses hydrolases,
B- ils permettent les digestions intracellulaires,
C- les enzymes de β–oxydation des acides gras longs y donnent des acides gras courts et Acétyl CoA,
D- les déficits génétiques de certains enzymes peuvent entraîner des pathologies comme la goutte,
E- corps résiduels et figures myéliniques correspondent à des lysosomes âgés.
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10
Annales classées GALA QCM 2007-2008
Biologie cellulaire
Question n° 76 :
Quelles propositions concernant les péroxysomes sont exactes ?
A- les péroxines sont des protéines membranaires N-glycosylées,
B- ils ne dépassent pas 1% du volume cellulaire dans l’hépatocyte,
C- les oxydases y produisent de l’eau oxygénée,
D- la catalase oxyde certaines petites molécules toxiques,
E- chez l’homme l’urate-oxydase est abondante : elle forme des cristalloïdes.
2005
Question n° 77 :
Concernant l'autophagie, quelles sont les propositions exactes?
A- elle nécessite des membranes provenant du TGN,
B- elle implique des enzymes du compartiment lysosomal,
C- elle permet la destruction des systèmes membranaires altérés,
D- elle n'existe que dans les histio-macrophages,
E- le terme de crinophagie est réservé à l'autophagie dans les cellules glandulaires endocrines.
2006
Question n° 78 :
Concernant le peroxysome, quelles sont les propositions exactes?
A- en microscopie optique, les vésicules de 1 à 7 µm apparaissent bleu noir par la coloration à l'hématoxyline,
B- la péroxine est une N-glycoprotéine membranaire permettant notamment l'internalisation des péroxydases,
C- la catalase est une protéine enzymatique transmembranaire à site actif hyaloplasmique,
D- 50% de l'alcool alimentaire est oxydé par les péroxysomes,
E- l'absence d'urate-oxydase ne permet pas la dégradation oxydative de l'acide urique.
MITOCHONDRIES
1991
Question n° 79 :
La matrice mitochondriale ne contient pas certains des éléments suivants. Lesquels ?
A- les enzymes du cycle de KREBS
B- de l’ADN
C- des enzymes de la chaîne respiratoire
D- des grains riches en cations
E- des ribosomes particuliers
1993
Question n° 80 :
La membrane interne des mitochondries présente
A- un rapport Protéines / Lipides très supérieur à celui du plasmalemme
B- tous les enzymes et coenzymes de la chaîne respiratoire
C- des ionophores à protons
D- de la phosphatase acide (et autres hydrolases)
E- de nombreuses perméases spécifiques
1994
Question n° 81 :
Dans la mitochondrie, la chaîne transporteur d’électrons est située
A- sur la membrane externe
B- dans la chambre externe
C- sur la membrane interne
D- dans la chambre interne
E- dans les grains intramitochondriaux
1995
Question n° 82 :
Les mitochondries à crêtes villositaires (ou tubulaires) sont spécifiques
A- du tissu musculaire strié
B- de la graisse brune
C- des grandes endocrines stéroïdogénes
D- des hépatocytes
E- des cellules néoplasiques
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11
Chapitre 10
Organites cytoplasmiques
Question n° 83 :
Les enzymes du cycle de KREBS sont
A- sur la membrane externe de la mitochondrie
B- dans la chambre externe de la mitochondrie
C- sur la membrane interne de la mitochondrie
D- dans la chambre interne de la mitochondrie
E- aucune des propositions précédentes n’est exacte
1996
Question n° 84 :
Dans la mitochondrie l'ATP synthase est située
A- sur la membrane externe
B- dans la chambre externe
C- dans la tête sphérique (F1) de l'unité tripartite
D- dans la chambre interne (mitoribosomes)
E- dans les grains intra mitochondriaux
Question n° 85 :
La formation d'acétyl-coenzyme A dans la mitochondrie a lieu
A- au niveau de la membrane externe
B- dans la chambre externe
C- au niveau des crêtes mitochondriales
D- dans les grains intra mitochondriaux
E- dans la matrice (chambre interne)
1997
Question n° 86 :
Les mitochondries à crêtes longitudinales s'observent dans
A- la cellule musculaire striée
B- la graisse brune
C- les cellules endocrines stéroïdogénes
D- les hépatocytes
E- les cellules néoplasiques
Question n° 87 :
Les enzymes mitochondriaux de la β oxydation des acides gras sont localisés
A- sur la membrane externe
B- dans la chambre externe
C- sur la totalité de la membrane interne
D- sur les crêtes de la membrane interne
E- dans la chambre interne ou matrice
1994
Question n° 88 :
L’ADN mitochondriale ne présente pas certaines des caractéristiques suivantes. Lesquelles ?
A- a une longueur d’environ 15000 nucléotides chez l’homme,
B- est circulaire,
C- est monofibraire,
D- présente des séquences codantes pour des ARNm destinés à la mitochondrie,
E- présente des séquences codantes pour des ARN des mitoribosomes.
1999
Question n° 89 :
Les mitochondries
A- sont des petits bâtonnets acidophiles, longs de 0,5 à 7 microns,
B- sont des structures fragiles à la fixation,
C- sont en nombre variable d'un type cellulaire à l'autre, mais sont en nombre relativement constant dans un
même type cellulaire,
D- se divisent surtout pendant la phase S du cycle cellulaire,
E- sont au nombre de 1 000 à 1500 dans l'hépatocyte mais dépassent 1 00 000 dans l'ovocyte et dans le
spermatozoïde,
F- sont moins nombreuses dans les cellules néoplasiques que dans les cellules saines du même type.
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12
Annales classées GALA QCM 2007-2008
Biologie cellulaire
Question n° 90 :
Certaines des réactions suivantes ont lieu dans la chambre interne (ou matrice) de la mitochondrie.
Lesquelles ?
A- synthèse d'acétylcoenzyme "A"
B- synthèse du cholestérol
C- décarboxylation des pyruvates
D- transport d'électrons avec oxydation de la protéine C ou cytochrome C
E- βoxydation des acides gras
F- dégradation oxydative de l'acétylcoenzyme "A"
2000
Question n° 91 :
Certaines des réactions suivantes n’ont pas lieu dans la chambre interne ('matrice') de la mitochondrie.
Lesquelles ?
A- βoxydation des acides gras
B- synthèse de l'acétylcoenzyme A
C- transport d'électrons avec oxydation de la protéine C ou cytochrome C
D- dégradation oxydative de l'acétylcoenzyme A
E- décarboxylation des pyruvates
Question n° 92 :
La configuration condensée de la mitochondrie correspond à
A- une augmentation du nombre et du diamètre des grains intra-mitochondriaux
B- une augmentation du nombre des crêtes
C- une diminution du diamètre de la mitochondrie
D- une diminution du volume de la chambre externe
E- une diminution du volume de la chambre interne
Question n° 93 :
Les mitochondries à crêtes arciformes (ou en "empreinte digitale") s'observent dans
A- les cellules nerveuses
B- les cellules endocrines stéroïdogénes
C- les mélanocytes
D- les cellules néoplasiques
E- les cellules de la graisse brune
2001
Question n° 94 :
La configuration condensée de la mitochondrie correspond à
A- une diminution du diamètre de la mitochondrie
B- une augmentation du nombre des crêtes
C- une augmentation du volume de la chambre externe
D- une augmentation du nombre de grains denses intra mitochondriaux
E- une diminution de volume de la chambre interne
Question n° 95 :
Les réactions suivantes ont lieu dans la chambre interne ("matrice") de la mitochondrie
A- synthèse d'acétyl-coenzyme "A"
B- synthèse du glycogène
C- décarboxylation des pyruvates
D- transport d'électrons avec oxydation de la protéine C ou cytochrome C
E- βoxydation des acides gras
2006
Question n° 96 :
Concernant la mitochondrie, quelles sont les réponses exactes?
A- la forme condensée correspond à une hypertrophie de la chambre externe,
B- la membrane interne présente des ionophores à protons couplés à des ATP synthases,
C- dans les cellules sécrétant une grande quantité de stéroïdes, les crêtes mitochondriales sont plus
nombreuses et longitudinales,
D- les UCP de la membrane interne expliquent le fonctionnement des mitochondries de la graisse brune,
E- la durée de vie moyenne d'une mitochondrie est de 3,5 jours.
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13
Chapitre 10
Organites cytoplasmiques
2007
Question n° 97 :
Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont exactes ?
A- une cellule eucaryote possède un nombre fixe de mitochondries,
B- l’ouverture des mégacanaux mitochondriaux au niveau des sites de contact entre les deux membranes
mitochondriales est favorisée par le calcium cytosolique,
C- les mitochondries sont des organites capables de fusion et de fission,
D- la chromatine est présente en petite quantité au niveau de la matrice mitochondriale,
E- les protéines codées par l’ADN mitochondrial restent dans la mitochondrie.
RETICULUM ENDOPLASMIQUE GRANULEUX
1989
Question n° 98 :
L’ergastoplasme ne participe pas à la synthèse des protéines
A- du plasmalemme
B- des enzymes hyaloplasmiques
C- des enzymes lysosomiques
D- des glycosaminoglycannes exportés
E- des ribophorines ergastoplasmiques
1989
Question n° 99 :
Les cavités des saccules ergastoplasmiques
A- communiquent avec celle du REL,
B- communiquent avec celle des mitochondries,
C- communiquent avec celle de l’enveloppe nucléaire,
D- renferment des substances avant leur passage dans le GOLGI,
E- renferment des substances après leur passage dans le GOLGI.
1994
Question n° 100 :
Les cavités des saccules ergastoplasmiques
A- communiquent avec celle du REL,
B- communiquent avec celle des mitochondries,
C- communiquent avec celle de l’enveloppe nucléaire,
D- renferment des substances avant leur passage dans le GOLGI,
E- renferment des substances après leur passage dans le GOLGI.
1995
Question n° 101 :
La protéosynthèse ergastoplasmique ne permet pas d’expliquer la mise en place
A- d’une partie des protéines endomembranaires
B- des protéines ectomembranaires
C- des protéines transmembranaires
D- de toutes les protéines exportables
E- de toutes les protéines hyaloplasmique
1996
Question n° 102 :
Les ribophorines
A- sont des protéines transmembranaires du réticulum endoplasmique granuleux,
B- se lient au pied de la grande sous unité ribosomique,
C- s'unissent entre elles pour former un tunnel,
D- se lient à la petite sous unité du ribosome,
E- oxydent les groupements SH en ponts disulfures.
2000
Question n° 103 :
Les ribosomes sont fixés sur l'ergastoplasme
A- par leur petite sous unité,
B- grâce aux cadhérines transmembranaires,
C- à la surface des ionophores à protons transmembranaires,
D- sur des ribophorines,
E- par l'intermédiaire d'une ARN polymérase spécifique.
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14
Annales classées GALA QCM 2007-2008
Biologie cellulaire
2003
Question n° 104 :
Quelles propositions sont exactes en ce qui concerne la réticulum endoplasmique?
A- dans l'hépatocyte il représente 50% des surfaces totales des biomembranes,
B- les cavités du R.E.L. et du R.E.G. communiquent,
C- le flux des molécules du système endomembranaire du R.E. vers le Golgi est dit antérograde,
D- le R.E.G. apparaît sous forme de zones basophiles en M.O.,
E- le R.E.L. apparaît en M.E. sous forme d'un réseau de canalicules (50 à 100 nm de diamètre).
RETICULUM ENDOPLASMIQUE LISSE
1986
Question n° 105 :
Le réticulum endoplasmique lisse ne participe pas à certains des phénomènes suivants. Lesquels ?
A- à la synthèse d'acides gras et des phospholipides
B- à la synthèse du glycogène
C- à la synthèse du cholestérol
D- aux processus de détoxification oxydative
E- au transport intracellulaire de calcium
1990
Question n° 106 :
Le REL ne participe pas à certains des processus suivants. Lesquels ?
A- à la synthèse d’acide gras et des phospholipides
B- à la synthèse du glycogène
C- à la synthèse du cholestérol
D- au processus de détoxification oxydative
++
E- au transport intracellulaire du Ca
1991
Question n° 107 :
Le REL
A- est constitué de fins canalicules limités par une membrane couverte de ribosome,
B- est très développé dans les cellules musculaires striées,
C- est très développé dans les cellules glandulaires endocrines produisant les hormones stéroïdiennes,
D- participe au métabolisme des lipides,
E- participe à la synthèse du glycogène.
1992
Question n° 108 :
Le REL ne participe pas
A- à la synthèse des phospholipides
B- à la synthèse des stéroïdes
C- à la synthèse du glycogène
D- au transport intracellulaire du glucose
++
E- au transport intracellulaire du Ca
1994
Question n° 109 :
Le REL intervient dans
A- la synthèse des lipides
B- la synthèse du glycogène
++
C- le transport du Ca
D- le mécanisme de sulfatation
E- le transport du glucose
1997
Question n° 110 :
Le REL intervient dans
A- la synthèse des lipides
B- le stockage du calcium
C- la mise en place du peptide signal
D- le transport du glucose
E- la sulfatation des glycoprotéines
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15
Chapitre 10
Organites cytoplasmiques
1999
Question n° 111 :
Le REL
A- est abondant dans les cellules musculaires striées, il est constitué d'un labyrinthe de fins canalicules de 5 à
10 nm de diamètre,
B- il intervient dans la glycogénolyse grâce à la glucose - 6 - phosphatage intra-luminale,
2+
C- il intervient dans le stockage des ions Ca grâce à la calséquestrine qui fixe le calcium dans la lumière
-7
-2
(concentration 10 M) alors que la concentration hyaloplasmique est de 10 M,
D- il permet, dans la cellule musculaire striée la conduction intracellulaire de l'excitation grâce en particulier à
2+
2+
une ATPase Mg et Ca activée,
E- les chaînes transporteurs d'électrons à cytochrome b5 et à cytochrome P450, situées dans la lumière du
REL, lui permettent d'exercer un rôle de détoxification vis à vis de toxiques exogènes et de certains
stéroïdes,
F- dans l'entérocyte le REL intervient dans le transport des acides gras et des mono-glycérides à partir du pôle
apical.
2000
Question n° 112 :
Le REL
A- est nettement développé dans des cellules comme la cellule des glandes sébacées et la cellule musculaire
striée,
2+
B- fixe le Ca dans sa lumière grâce à la calséquestrine et en permet le stockage,
C- intervient dans la glycogénolyse grâce à la gluco-décarboxylase intra-luminale,
D- intervient, dans l'entérocyte, dans le transport des acides gras et des monoglycérides, depuis le pôle apical,
E- exerce un rôle de détoxification des toxiques exogènes et de certains stéroïdes grâce à ses ionophores à
protons.
2001
Question n° 113 :
Le REL
A- est abondant dans les cellules musculaires striées, il est constitué d'un labyrinthe de fins canalicules de 5 à
10 nm de diamètre,
B- il intervient dans la glycogénolyse grâce à la glucose-6-phosphatase intra luminale,
2+
C- il intervient dans le stockage des ions Ca grâce à la calséquestrine qui fixe le calcium dans la lumière
-7
-2
(concentration 10 M) alors que la concentration hyaloplasmique est de 10 M,
D- il permet, dans les cellules musculaires striées, la conduction intracellulaire de l'excitation grâce en
2+
2+
particulier à une ATPase Mg et Ca activée,
E- les chaînes transporteurs d'électrons à cytochrome b5 et à cytochrome p450, situées dans la lumière du
REL, lui permettent d'exercer un rôle de détoxification vis à vis de toxiques exogènes et de certains
stéroïdes.
2003
Question n° 114 :
Quelles propositions concernant le R.E.L. sont exactes ?
++
++
-2
A- une ATPase Ca activée permet de stocker les ions Ca à une concentration de 10 M,
B- le R.E.L. intervient dans la synthèse de lipides sur la face cytosolique de sa membrane,
C- les O-glycosylations des sérines et thréonines se déroulent dans la lumière des tubules,
D- la glucose-6-phosphatase agit sur la face hyaloplasmique des membranes,
E- ribophorines et récepteur du SRP sont absents des membranes.
2004
Question n° 115 :
Quelles propositions concernant le REL sont exactes ?
A- il est très développé dans les plasmocytes et les histiocytes,
B- le glycogène gagne sa lumière pour y être catabolisé,
C- la glucose-6-phosphatase agit dans sa lumière,
++
++
D- une ATPase Ca activée permet le stockage des ions Ca ,
E- les protéines exportées y sont O-glycosylées.
2005
Question n° 116 :
Concernant le REL, quelles sont les propositions exactes?
A- il est peu développé dans la cellule musculaire striée,
B- le glycogène pénètre dans sa lumière grâce à une perméase pour y être catabolisé,
C- la glucose-6-phosphatase agit dans la lumière,
D- il participe à la synthèse des stéroïdes exportés,
E- il participe aux O-glycosylations des glycoprotéines intrinsèques.
« A bientôt sur gala-qcm.org ! »
16
Annales classées GALA QCM 2007-2008
Biologie cellulaire
REPONSES DE « ORGANITES CYTOPLASMIQUES»
12345678910-
E
AB
D
E
C
D
AC
B
E
D
41424344454647484950-
BC
D
A
ABC
E
ABE
BC
AC
BC
ACD
81828384858687888990-
C
C
D
C
E
A
E
C
BCF
ACEF
11121314151617181920-
AE
AD
E
E
C
E
ABE
C
B
B
51525354555657585960-
E
D
A
D
ABCD
AE
ACE
AE
ABCE
CDE
919293949596979899100-
C
E
E
CE
ACE
ABD
BCE
B
ACD
ACD
21222324252627282930-
D
AD
D
A
D
E
ACE
D
B
E
61626364656667686970-
BCD
C
BCD
BCD
ACD
D
ACD
ACD
AD
ABC
101102103104105106107108109110-
E
ABC
D
ABCDE
B
B
BCD
C
ACE
ABD
31323334353637383940-
E
E
AD
ACE
B
D
E
ABCDE
E
CD
71727374757677787980-
AD
AD
ADE
BCD
ABE
BCD
ABC
DE
C
ABCE
111112113114115116-
BDF
ABD
BD
ABE
CD
CD
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17
Chapitre 11
Tri et trafic intracellulaire
VERSION 2007 2008
Biologie cellulaire - Chapitre 11 :
TRI ET TRAFIC INTRACELLULAIRE
Pour la seconde année consécutive, l’association GALA QCM met à disposition
gracieusement aux étudiants de première année de médecine de Lille 2 ses annales
classées du concours leurs permettant une préparation optimale… Ces annales
regroupent plus de vingt années de QCM, pour offrir un large panel des
connaissances qui sont susceptibles de leurs être demandées lors des épreuves
qu’ils auront à passer en janvier et mai 2008 !
En plus de 20 ans d’enseignement, les professeurs se sont succédés et les
connaissances des sciences fondamentales ont pu évoluer… En conséquence, en
cas de contradiction entre l’enseignement et les réponses ou les explications
détaillées que vous pourrez trouver ci-après, les données que vous avez entendues
en cours font valeur de référence ! Il paraît difficile d’opposer en réclamation en fin
d’année les données retrouvées dans les annales, ce d’autant qu’étant un travail
personnel, des erreurs se sont glissées à droite et à gauche dans les pages qui
suivent. Si vous les repérez, et pour savoir lesquelles ont déjà été repérées par vos
camarades, rendez-vous sur le forum http://gala-qcm.xooit.com/ !
Ce travail étant une œuvre de longue haleine, merci de le respecter et de ne pas
le commercialiser sans autorisation ni mention de vos sources… Pour plus de
renseignement, merci d’écrire à [email protected] ou de vous rendre sur le forum
http://gala-qcm.xooit.com ! Par ailleurs, le contenu en QCM des annales classées
GALA QCM n’est pas la propriété intellectuelle de l’association ou de ses membres
mais celle des professeurs qui ont d’année en année, imaginé les questions. Seule
propriété pure des membres de l’association, les explications détaillées dont sont
dotées certaines matières.
Comme l’an passé, et devant le succès de ces
dispositions, nous nous sommes mis en partenariat avec
l’ACEML pour assurer une distribution optimale de cet
outil auprès des étudiants intéressées. Les annales sont
donc disponibles sur Internet gratuitement, et à la corpo !
Ce petit préambule est aussi à l’intention de tous puisqu’il permet à chacun
des utilisateurs d’être sensibilisé au fait que l’année universitaire 2007-2008
sera la dernière de l’aventure GALA QCM pour ma part… Et que cette année est
par conséquent l’ultime pour organiser une relève pour les remises à jour au
sein de l’association GALA QCM…
Arnaud Lerouge
Alias docgeronto sur les forums
Membre fondateur de l’association
Aux questions formulées comme suit…
première proposition
PARCE QUE
deuxième proposition
… Il convient de répondre :
A- si les 2 propositions sont exactes ET reliées d’une relation de cause à effet
B- si les 2 propositions sont exactes MAIS ne sont pas reliées d’une relation de cause à effet
ère
nde
C- si le 1 proposition est exacte ET la 2 proposition fausse
ère
nde
D- si la 1 proposition est fausse ET la 2 proposition exacte
E- si les 2 propositions sont fausses
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0
Annales classées GALA QCM 2007-2008
Biologie cellulaire
TRI ET TRAFIC INTRACELLULAIRE
généralités 1
trafic vésiculaire 6
synthèse protéique 2
endocytose 8
adressage intracellulaire 4
réponses 9
GENERALITES
1991
Question n° 1 :
La clathrine
ème
A- est un 2
messager (intracellulaire),
B- est une protéine associée aux microtubules (MAP),
C- participe à la formation des vésicules recouvertes (ou hérissées),
2+
D- bloque l’ATPase Ca dépendante,
E- inhibe la polymérisation des microtubules.
1993
Question n° 2 :
La clathrine
A- est une protéine associée aux microtubules (MAP),
B- participe à la formation de vésicules recouvertes (ou hérissée),
C- est une protéine calcaffine hyaloplasmique,
D- est une protéine spécifique de la membrane interne de la mitochondrie,
E- inhibe la polymérisation des microtubules.
1997
Question n° 3 :
le traitement de cellules sécrétantes par la bréfeldine A
provoque un arrêt des phénomènes de sécrétion
PARCE QUE
la bréfeldine A inhibe l'activation de la protéine ARF, une petite protéine G
indispensable à la formation des vésicules de sécrétion
1998
Question n° 4 :
dans des cellules cultivées en présence de bréfeldine A, les phénomènes de sécrétion s'arrêtent
PARCE QUE
la bréfeldine A inhibe la formation des vésicules golgiennes en empêchant
la translocation membranaire de la protéine ARF nécessaire à la fixation normale des coatomères
2005
Question n° 5 :
Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont exactes?
A- les protéines d'une masse moléculaire inférieure à 30 KDa n'ont pas besoin de chaperonnes pour acquérir
leur conformation active,
B- la renaturation de protéines dénaturées est possible sous l'effet de chaperonnes au prix d'une
consommation élevée d'ATP,
C- l'ubiquitinylation des protéines les adressent au protéasome,
D- toute protéine ne comportant pas en N-terminal un acide aminé "stabilisant" (Gly, Ala, Val, Thr, Cys, Met ou
Pro) sera rapidement dégradée dans la cellule,
E- l'inhibition du protéasome apporte un bénéfice thérapeutique dans certains cancers.
Question n° 6 :
Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont exactes?
A- la synthèse des protéines destinées au réticulum commence sur des ribosomes libres,
B- le transfert des protéines au réticulum ne se fait pas en l'absence d'ATP,
C- le transfert des protéines au réticulum est irréversible,
D- la première étape de l'adressage au réticulum des protéines sécrétées est la reconnaissance de leur
peptide signal par un récepteur situé sur la membrane du réticulum,
E- si on traduit in vitro en présence de microsomes un ARNm codant pour une protéine sécrétée, on obtient
une protéine d'une taille supérieure à celle de la protéine normalement sécrétée in vivo.
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1
Chapitre 11
Tri et trafic intracellulaire
2006
Question n° 7 :
Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont exactes?
A- la synthèse des protéines destinées au réticulum commence sur des ribosomes liés,
B- la SRP se lie au peptide signal des protéines destinées au réticulum,
C- si on traduit in vitro un ARN messager codant pour une protéine sécrétée, on obtient une protéine d'une
taille supérieure à celle de la protéine normalement sécrétée in vivo,
D- la protéine TRAM fixe le GDP,
E- les protéines membranaires à un seul domaine transmembranaire exposent leur extrémité N terminale du
côté extracellulaire.
SYNTHESE PROTEIQUE
1988
Question n° 8 :
La théorie du peptide SIGNAL permet d'expliquer
A- l'arrêt de la réplication
B- l'initiation de la transcription
C- la perméabilité du plasmalemme au glucose
D- la mise en place des protéines transmembranaires dans la double couche lipidique
E- le passage de protéines dans les cavités du réticulum
1997
Question n° 9 :
Parmi les propositions suivantes relatives au transfert des protéines dans le réticulum endoplasmique,
lesquelles sont vraies ?
A- le transfert des protéines dans le réticulum a lieu après la fin de leur synthèse dans le cytosol,
B- la synthèse des protéines destinées au réticulum commence sur des ribosomes libres cytosoliques,
C- le peptide signal des protéines sécrétées est clivé par une protéase dans la lumière du réticulum
endoplasmique,
D- ce peptide est situé à l'extrémité C-terminale de la protéine,
E- une protéine chaperonne, la BiP, aide les protéines injectées dans le réticulum à prendre une conformation
correcte.
Question n° 10 :
Parmi les molécules suivantes, laquelle n'interagit pas avec le peptide signal des protéines transférées vers
le réticulum endoplasmique ?
A- GDP
B- SRP
C- complexe du canal protéique
D- phospholipides membranaires
E- protéine TRAM
1998
Question n° 11 :
Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont exactes?
A- la protéine obtenue par traduction in vitro en l'absence de microsomes d'un ARNm codant pour une protéine
normalement sécrétée in vivo est de taille supérieure à celle de cette protéine sécrétée,
B- après avoir réalisé la traduction in vitro, on met la protéine obtenue précédemment en présence de
microsomes de cytosol et d'ATP : elle sera transportée à l'intérieur des microsomes par le système de
translocation des protéines sécrétées,
C- le peptide signal des protéines sécrétées est situé à leur extrémité C terminale,
D- le peptide signal comporte une séquence hydrophobe d'une quinzaine de résidus d'acides aminés.
1999
Question n° 12 :
la formation des ponts disulfures indispensables à l'acquisition d'une conformation correcte
par les protéines injectées dans la lumière du réticulum endoplasmique nécessite
l'intervention d'un enzyme, la protéine disulfure isomérase
PARCE QUE
aucun pont disulfure ne peut se former spontanément dans le milieu réducteur
de la lumière du réticulum endoplasmique
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2
Annales classées GALA QCM 2007-2008
Biologie cellulaire
2001
Question n° 13 :
Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont exactes ?
A- pour acquérir leur forme définitive correspondant à leur état normal dans la cellule, toutes les protéines
néosynthétisées dans la cellule ont besoin de l’assistance de molécules chaperonnes,
B- la "renaturation" d’une protéine mal conformée par des chaperonnes telles que Gro EL et Gro ES
consomme une grande quantité d’ATP,
C- toute protéine ne comportant pas en N-terminal un des acides aminés "stabilisants" (Gly, Ala, Val, Ser, Thr,
Cys, Met ou Pro) sera rapidement dégradée dans la cellule.
D- l’ubiquitinylation est une modification covalente des protéines, par fixation enzymatique d’ubiquitine sur un
résidu de lysine, qui conduit à leur transfert au protéasome où elles sont dégradées,
E- certaines protéines à demi-vie particulièrement longue sont stabilisées par acétylation de leur extrémité Nterminale.
Question n° 14 :
Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont exactes ?
A- la synthèse des protéines destinées au réticulum commence sur des ribosomes liés au réticulum,
B- la protéine obtenue par la traduction in vitro et en l’absence de microsomes d ‘un ARNm codant pour une
protéine normalement secrétée in vivo est de taille supérieure à celle de cette protéine secrétée,
C- le transfert des protéines dans le réticulum a lieu après la fin de leur synthèse dans le cytosol,
D- la première étape de l’adressage au réticulum des protéines sécrétées est la reconnaissance de leur
peptide signal par un récepteur situé sur la membrane du réticulum,
E- des combinaisons de signaux d’initiation et de terminaison de transfert déterminent la topologie des
protéines transmembranaires à traversées multiples.
2002
Question n° 15 :
Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont exactes ?
A- pour acquérir leur conformation normale dans la cellule, les protéines néosynthétisées d'une masse
moléculaire supérieure à 30 kDa ont généralement besoin de l'assistance de molécules chaperones,
B- la phosphorylation des protéines cytoplasmiques accroît considérablement leur demi-vie,
C- la renaturation des protéines par des chaperones ne consomme pas d'énergie,
D- l'ubiquitinylation est une modification covalente de l'extrémité N-terminale des protéines,
E- les chaperones jouent un rôle dans le recyclage des cages de clathrine des vésicules recouvertes.
2003
Question n° 16 :
Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont exactes ?
A- les protéines chaperones aident la plupart des protéines néosynthétisées de masse moléculaire élevée à
prendre leur conformation active,
B- les molécules chaperones sont localisées exclusivement dans le cytosol, où a lieu la traduction des ARNm
en protéines naissantes,
C- l'ubiquitine est ainsi parce qu'elle est présente dans tous les compartiments de la cellule,
D- l'acétylation de l'extrémité N-terminale des protéines est un signal de dégradation rapide,
E- la phosphorylation des protéines est un moyen de contrôler leur trafic intracellulaire.
2004
Question n° 17 :
Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont exactes ?
A- les protéines chaperonnes se lient aux protéines sous leur forme active et les empêchent ainsi de s'engager
dans la voie de l'exposition de leurs domaines hydrophobes, puis de la dénaturation,
B- les protéines de choc thermique sont des protéines chaperonnes spécifiques des cellules eucaryotes,
C- la durée de vie d'une protéine dont l'acide aminé N-terminal est un Asp sera particulièrement longue,
D- l'ubiquitinylation des protéines sur leur acide aminé N-terminal joue un rôle majeur dans leur adressage au
protéasome,
E- la phosphorylation de la protéine rab4 entraîne sa dissociation de la membrane des endosomes et l'arrêt du
trafic intracellulaire.
2007
Question n° 18 :
Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont exactes ?
A- les protéines chaperons se lient aux protéines mal conformées,
B- la mitochondrie contient des protéines chaperons,
C- la durée de vie d’une protéine dont l’acide aminé N-terminal est une sérine sera particulièrement longue,
D- l’ubiquitinylation des protéines se fait sur leur extrêmité N-terminale,
E- l’ubiquitinylation des protéines consomme de l’ATP.
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3
Chapitre 11
Tri et trafic intracellulaire
ADRESSAGE INTRACELLULAIRE
1993
Question n° 19 :
Parmi les propositions suivantes concernant le trafic intracellulaire des protéines, lesquelles sont fausses ?
A- au cours du transfert mitochondrial des protéines, la chaîne polypeptidique naissante est injectée à travers
la membrane mitochondriale,
B- le peptide signal de transfert mitochondrial situé à l’extrémité N-terminale de la protéine, est excisé de la
protéine après qu’elle ait pris sa conformation,
C- des protéines de la famille des protéines de choc thermique jouent un rôle essentiel pour aider les chaînes
polypeptidiques des protéines de haut poids moléculaires à prendre leur conformation définitive,
D- l’adressage nucléaire d’une protéine est codé par une courte séquence riche en acides aminés basiques,
sans localisation précise dans la séquence globale de la protéine,
E- il existe un signal particulier codant pour la rétention des protéines dan le réticulum endoplasmique.
1996
Question n° 20 :
Parmi les molécules suivantes, lesquelles sont impliquées de manière physiologique dans la formation des
vésicules de transport entre le GOLGI et les endosomes tardifs ?
A- protéine ARF
B- clathrine
C- bréfeldine A
D- protéine COP
E- récepteur des SNAPs
F- GTP
2000
Question n° 21 :
Parmi les propositions suivantes, lesquelles s'appliquent aux signaux d'adressage nucléaire des protéines ?
A- la séquence signal est très riche en acides aminés basiques,
B- la séquence signal est située en position N-terminale dans la séquence de la protéine,
C- le peptide signal est clivé après adressage de la protéine au noyau,
D- l'activité de la séquence signal peut-être modulée par phosphorylation de résidus d'acides aminés voisins,
E- le signal est réutilisable plusieurs fois par la protéine.
2001
Question n° 22 :
Le transport nucléaire des protéines
A- implique le franchissement successif de la membrane nucléaire externe, de l’espace intermembranaire et de
la membrane nucléaire interne,
B- est inhibé par déplétion de l’ATP cellulaire,
C- est codé par une séquence peptidique courte et riche en acides aminés basiques,
D- peut être conféré à une protéine normalement cytoplasmique par introduction artificielle (par mutagenèse
dirigée par exemple) de cette séquence,
E- peut être régulé par masquage de la séquence d’adressage nucléaire par une protéine cytoplasmique.
2002
Question n° 23 :
Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont exactes ?
A- le transport nucléaire des protéines de haut poids moléculaire se fait par diffusion passive à travers les
pores nucléaires,
B- la séquence signal de transfert des protéines dans le réticulum endoplasmique est très riche en acides
aminés basiques,
C- la traduction in vitro de l'ARN messager codant pour une protéine nucléaire donnera une protéine d'une
taille un peu plus grande que la protéine obtenue in vivo,
D- les protéines destinées au réticulum endoplasmique sont injectées dans la lumière du réticulum en cours de
traduction,
E- les protéines qui doivent rester dans la membrane du réticulum endoplasmique portent une séquence signal
à leur extrémité C-terminale.
2003
Question n° 24 :
Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont exactes ?
A- le transfert nucléaire des protéines est inhibé en l'absence d'ATP,
B- le transfert des protéines dans le réticulum endoplasmique est réversible,
C- la synthèse des protéines destinées au réticulum endoplasmique commence sur des ribosomes liés au
réticulum,
D- la SRP permet l'injection du polypeptide en cours de synthèse dans le réticulum,
E- la plupart des signaux d'adressage portés par les protéines sont des motifs structuraux de type
conformationnel.
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4
Annales classées GALA QCM 2007-2008
Biologie cellulaire
2004
Question n° 25 :
Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont exactes ?
A- les protéines rab ont une localisation purement vésiculaire,
B- la protéine GDI permet l’échange GDP-GTP par les protéines rab,
C- la localisation membranaire de certaines protéines rab est contrôlée par phosphorylation de ces protéines,
D- en présence d’un analogue non hydrolysable du GTP, les vésicules portant des protéines rab ne devraient
plus fusionner avec la membrane du compartiment accepteur,
E- les protéines SNARE sont des co-facteurs cytosoliques nécessaires à l’arrimage des vésicules sur le
compartiment accepteur.
Question n° 26 :
Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont exactes ?
A- la plupart des signaux portés par les protéines et contrôlant leur adressage intracellulaire sont de type
conformationnel,
B- les signaux de localisation nucléaire peuvent être situés en de très nombreux points de la séquence de la
protéine,
C- le transfert nucléaire des protéines synthétisées dans le cytoplasme se fait par diffusion passive au travers
des pores nucléaires,
D- la phosphorylation des protéines peut moduler l'activité de leur signal d'adressage nucléaire,
E- au cours de leur adressage nucléaire, les protéines doivent subir des déformations extrêmement
importantes pour traverser les pores nucléaires.
2005
Question n° 27 :
Parmi les propositions suivantes relatives au transport nucléaire des protéines, lesquelles sont exactes?
A- il se fait à travers les pores nucléaires,
B- il est inhibé quand on provoque une déplétion de l'ATP intracellulaire,
C- il est codé par une séquence signal peptidique courte et riche en acides aminés basiques,
D- le peptide signal est enlevé par hydrolyse enzymatique après transfert dans le noyau,
E- le transport peut être régulé par interaction avec une protéine d'ancrage cytoplasmique.
2006
Question n° 28 :
Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont exactes?
A- les séquences peptidiques comportant des tyrosines sont impliquées dans l'endocytose et l'adressage vers
les lysosomes,
B- la protéine ARF joue un rôle essentiel dans l'adressage des vésicules golgiennes,
C- des cellules traitées par le GppNHp accumulent un nombre anormalement élevé de vésicules golgiennes
recouvertes,
D- la localisation membranaire de certaines protéines rab est contrôlée par phosphorylation,
E- le NSF est un facteur nécessaire E.
2007
Question n° 29 :
Parmi les propositions suivantes relatives au transport nucléaire des protéines, lesquelles sont exactes ?
A- il se fait à travers les pores nucléaires,
B- au cours de leur adressage nucléaire les protéines subissent une dénaturation partielle réclamant
l’intervention de molécules chaperons,
C- la première démonstration de l’existence probable d’un signal d’adressage nucléaire a été établie par des
expériences de protéolyse ménagée d’une protéine nucléaire,
D- le signal d’adressage nucléaire est une séquence peptidique courte située à l’extrêmité C-terminale de la
protéine,
E- l’activité du signal d’adressage nucléaire peut être diminuée par phosphorylation de la protéine au voisinage
immédiat du signal.
Question n° 30 :
Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont exactes ?
A- le peptide signal de transfert au réticulum endoplasmique est reconnu par le signal peptidase qui le coupe
après injection du polypeptide,
B- les polypeptides injectés dans la lumière du réticulum acquièrent leur structure active avec l’assistance de
protéines chaperons,
C- les protéines solubles présentes dans la lumière du réticulum peuvent être adressées à la membrane par
couplage au glycosylphosphatidylinositol,
D- le trypanosome utilise une phospholipase membranaire spécifique pour éliminer ses protéines de surface
ancrées sur le glycosylphosphatidylinositol (GPI),
E- le passage des protéines du réticulum endoplasmique au Golgi se fait par défaut (sans nécessité de signal).
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5
Chapitre 11
Tri et trafic intracellulaire
Question n° 31 :
Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont exactes ?
A- la protéine ARF joue un rôle essentiel dans la formation des vésicules golgiennes,
B- les protéines rab ont une localisation purement vésiculaire,
C- la protéine GDI permet l’échange GDP-GTP par les protéines rab,
D- les protéines SNARE sont des cofacteurs membranaires nécessaires à l’arrimage des vésicules sur le
compartiment accepteur,
E- la bréfeldine A inhibe l’échange GDP-GTP sur la protéine rab.
TRAFIC VESICULAIRE
1986
Question n° 32 :
La formation des vésicules recouvertes (ou hérissées)
A- permet l'internalisation d'un ligand,
B- permet le recyclage des récepteurs,
ème
C- est induite par un 2
messager type AMPc,
D- explique la dépolarisation membranaire dans la synapse,
E- intervient dans la résorption de l'enveloppe membranaire.
1987
Question n° 33 :
La formation de vésicules recouvertes (ou hérissées)
A- permet l’internalisation d’un ligand,
ème
B- est induite par un 2
messager, l’inositol-trisphosphate (IP3),
C- permet le recyclage des récepteurs,
D- explique la dépolarisation membranaire dans la synapse,
E- intervient dans la résorption du plasmalemme.
1988
Question n° 34 :
Parmi les propositions suivantes concernant la formation de vésicules recouvertes (ou hérissées), lesquelles
sont fausses ?
A- permet l'internalisation d'un ligand et de son récepteur,
B- implique l'intervention d'un réseau périphérique de clathrine,
C- permet le recyclage des récepteurs,
D- permet les relations entre plasmalemme et GOLGI,
E- est contrôlée par un second messager, type AMPc.
1990
Question n° 35 :
Parmi les propositions suivantes concernant les vésicules recouvertes (ou hérissées), lesquelles sont
fausses ?
A- présentent transitoirement un réseau de clathrine,
B- sont en rapport avec les microfilaments d’actine,
C- se forment à partir de certains saccules golgiens,
D- se forment à partir du plasmalemme,
E- correspondent à des centres organisateurs de la polymérisation des microtubules.
1993
Question n° 36 :
Parmi les propositions suivantes concernant la formation des vésicules recouvertes (ou hérissées),
lesquelles sont fausses ?
A- permet l’internalisation d’un ligand et de son récepteur,
B- aboutit à la séparation Ligand-Récepteur dans un compartiment membranaire (le CURL),
C- permet le recyclage des récepteurs seuls,
D- permet les relations entre le plasmalemme et appareil de GOLGI,
E- est contrôlé par un second messager de type AMPc.
1996
Question n° 37 :
dans des cellules cultivées en présence de GTPγS, le trafic intracellulaire des vésicules augmente
PARCE QUE
le GTPγS active les petites protéines G impliquées dans le trafic de manière plus durable que le GTP
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6
Annales classées GALA QCM 2007-2008
Biologie cellulaire
1999
Question n° 38 :
Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont vraies ?
A- les protéines de type GAP facilitent l'échange du GTP par le GDP dans les petites protéines G,
B- la protéine ARF joue un rôle essentiel dans la formation des vésicules golgiennes,
C- si on remplace le GTP par du GTPγS, aucune vésicule golgienne ne se forme,
D- les protéines rab se fixent aux vésicules de transport par ancrage lipidique.
2000
Question n° 39 :
Parmi les propositions suivantes relatives à la formation des vésicules golgiennes, lesquelles sont vraies ?
A- elle met en jeu la protéine ARF,
B- elle est inhibée par la Bréfeldine A,
C- elle est activée par une diminution du pH intragolgien,
D- elle est inhibée par le GTPγS,
E- une protéine d’échange GDP/GTP cytosolique joue un rôle essentiel dans le processus.
2002
Question n° 40 :
Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont exactes ?
A- les petites protéines G sont appelées ainsi car elles présentent une activité GTPasique,
B- la bréfeldine A inhibe l'échange GDP – GTP sur la protéine ARF,
C- des cellules traitées par le GppNHp accumulent un nombre anormalement élevé de vésicules golgiennes
recouvertes,
D- un fibroblaste en culture peut former 20 à 30 vésicules recouvertes par seconde,
E- l'endocytose du récepteur de la transferrine est suivie de sa dégradation dans les lysosomes.
2003
Question n° 41 :
Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont exactes ?
A- les protéines GAP présentent une activité GTPasique,
B- la protéine GAP qui intervient avec la protéine ARF dans la formation des vésicules golgiennes est située
dans la membrane du Golgi,
C- l'endocytose des récepteurs de l'EGF est suivie de sa dégradation dans les lysosomes,
D- les récepteurs impliqués dans l'endocytose concentrent les molécules à internaliser au niveau des puits
recouverts,
E- dans un fibroblaste en culture, près de 10% de la surface cellulaire est constituée de puits recouverts.
2004
Question n° 42 :
Quelles propositions concernant la potocytose sont exactes ?
A- c’est une endocytose par récepteurs glycoprotéiques,
B- la potocytose se réalise dans des zones riches en glycosphingolipides et en cholestérol,
C- les cavéoles possédent un manteau de clathrine sur le feuillet membranaire protoplasmique,
D- les cavéoles sont des puits hérissés par les protéines d’adaptation (type adaptine),
E- les cavéoles ne fusionnent pas avec les endosomes précoces.
2005
Question n° 43 :
Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont exactes?
A- le transport des vésicules entre deux compartiments cellulaires est bidirectionnel,
B- les protéines membranaires glycosylées du réticulum endoplasmique sont équipées d'un signal peptidique
C-terminal comportant des acides aminés basiques,
C- une ATPase de 70 KDa intervient dans la dissociation des manteaux de clathrine,
D- du GTP mis en présence d'une petite protéine G isolée est rapidement hydrolysé,
E- la bréfeldine A inhibe l'échange GDP-GTP sur la protéine ARF.
Question n° 44 :
Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont exactes?
A- des cellules traitées par le GTPγS ne forment plus de vésicules golgiennes recouvertes,
B- l'échange GDP-GTP est indispensable à l'insertion des petites protéines G de type rab dans la membrane
des vésicules,
C- la fusion des membranes des vésicules avec celle du compartiment accepteur consomme de l'ATP,
D- après l'endocytose du récepteur de l'EGF, le récepteur et son ligand sont hydrolysés,
E- la transcytose permet à des macromolécules de traverser des épithéliums.
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7
Chapitre 11
Tri et trafic intracellulaire
2007
Question n° 45 :
Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont exactes ?
A- à un instant donné, 50% de la surface de la membrane plasmique d’un fibroblaste est formée de puits
recouverts,
B- la dissociation des manteaux de clathrine fait intervenir une protéine de type hsp70,
C- l’endocytose du récepteur de la transferrine est suivie de sa dégradation dans les lysosomes,
D- la transcytose joue un rôle essentiel dans le transport des LDL,
E- l’hypercholestérolémie familiale est due à un défaut de recyclage du récepteur des LDL.
ENDOCYTOSE
1997
Question n° 46 :
Parmi les propositions suivantes relatives à l'endocytose du fer par le système transferrine et récepteur,
lesquelles sont vraies ?
A- la transferrine est dissociée de son récepteur dans les endosomes,
B- le récepteur de la transferrine est recyclé,
C- le transferrine est dégradée dans le lysosome,
D- le fer est dissocié de la transferrine à pH acide,
E- la transferrine non liée au fer se dissocie de son récepteur à pH neutre.
1998
Question n° 47 :
Parmi les propositions suivantes relatives à l'endocytose des lipoprotéines de type LDL, lesquelles sont
vraies?
A- le cholestérol est dissocié des complexes LDL - récepteur dans les endosomes précoces,
B- le récepteur des LDL est recyclé,
C- les LDL sont dégradées dans le lysosome,
D- une anomalie héréditaire du récepteur des LDL est la cause de certaines hypercholestérolémies familiales
sévères.
2000
Question n° 48 :
Parmi les propositions suivantes relatives à l'endocytose, lesquelles sont fausses ?
A- un fibroblaste en culture peut former jusqu'à 2000 vésicules recouvertes par minute,
B- après endocytose, les LDL sont dégradées tandis que leur récepteur membranaire est recyclé,
C- les complexes transferrine-récepteur membranaires de la transferrine restent associés dans le milieu acide
des endosomes tardifs,
D- l'insuline et son récepteur sont dégradés après internalisation des complexes qu'ils forment à la surface des
cellules cibles de l'insuline,
E- les glycoprotéines plasmatiques "âgées" sont éliminées du sang, par endocytose au niveau du foie.
2004
Question n° 49 :
Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont exactes ?
A- un fibroblaste forme environ 1000 à 2000 vésicules recouvertes par minute,
B- à un instant donné, 50% de la surface cellulaire d’un fibroblaste en culture est formé de puits recouverts,
C- l’endocytose du récepteur des LDL est suivie de la dissociation et de la dégradation des LDL,
D- l’interaction apotransferrine-récepteur de la transferrine augmente avec le pH,
E- une anomalie du gène codant pour le récepteur des LDL est responsable de certaines formes
d’hypercholestérolémie familiale.
2006
Question n° 50 :
Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont exactes ?
A- un fibroblaste en culture internalise chaque heure une surface membranaire équivalente à la surface totale
de sa membrane plasmique,
B- à un instant donné, 50% des molécules de clathrine sont polymérisées dans un fibroblaste en culture,
C- l'endocytose du récepteur des LDL est suivie de sa dégradation dans les lysosomes,
D- l'interaction apotransférine-récepteur de la transférine diminue quand le PH augmente,
E- les glycoprotéines circulantes qui ont perdu leur acide sialique sont captées par endocytose au niveau du
foie.
« A bientôt sur gala-qcm.org ! »
8
Annales classées GALA QCM 2007-2008
Biologie cellulaire
REPONSES DE « TRI ET TRAFIC INTRACELLULAIRE »
12345678910-
C
B
A
A
ABCE
ABC
BCE
DE
BCE
A
21222324252627282930-
ADE
BCDE
A
DE
CD
BD
ABCE
ACD
ACE
BCDE
11121314151617181920-
AD
C
BDE
BE
AE
AE
E
ABCE
A
BEF
31323334353637383940-
AD
ABE
ACE
E
E
E
D
BD
ABC
ABCD
« Tout GALA QCM est sur gala-qcm.org ! »
41424344454647484950-
BCD
ABE
BCE
BCDE
B
BDE
BCD
D
ACE
A
9
VERSION 2007 2008
Biologie cellulaire - Chapitre 12 :
MATRICE EXTRACELLULAIRE
Pour la seconde année consécutive, l’association GALA QCM met à disposition
gracieusement aux étudiants de première année de médecine de Lille 2 ses annales
classées du concours leurs permettant une préparation optimale… Ces annales
regroupent plus de vingt années de QCM, pour offrir un large panel des
connaissances qui sont susceptibles de leurs être demandées lors des épreuves
qu’ils auront à passer en janvier et mai 2008 !
En plus de 20 ans d’enseignement, les professeurs se sont succédés et les
connaissances des sciences fondamentales ont pu évoluer… En conséquence, en
cas de contradiction entre l’enseignement et les réponses ou les explications
détaillées que vous pourrez trouver ci-après, les données que vous avez entendues
en cours font valeur de référence ! Il paraît difficile d’opposer en réclamation en fin
d’année les données retrouvées dans les annales, ce d’autant qu’étant un travail
personnel, des erreurs se sont glissées à droite et à gauche dans les pages qui
suivent. Si vous les repérez, et pour savoir lesquelles ont déjà été repérées par vos
camarades, rendez-vous sur le forum http://gala-qcm.xooit.com/ !
Ce travail étant une œuvre de longue haleine, merci de le respecter et de ne pas
le commercialiser sans autorisation ni mention de vos sources… Pour plus de
renseignement, merci d’écrire à [email protected] ou de vous rendre sur le forum
http://gala-qcm.xooit.com ! Par ailleurs, le contenu en QCM des annales classées
GALA QCM n’est pas la propriété intellectuelle de l’association ou de ses membres
mais celle des professeurs qui ont d’année en année, imaginé les questions. Seule
propriété pure des membres de l’association, les explications détaillées dont sont
dotées certaines matières.
Comme l’an passé, et devant le succès de ces
dispositions, nous nous sommes mis en partenariat avec
l’ACEML pour assurer une distribution optimale de cet
outil auprès des étudiants intéressées. Les annales sont
donc disponibles sur Internet gratuitement, et à la corpo !
Ce petit préambule est aussi à l’intention de tous puisqu’il permet à chacun
des utilisateurs d’être sensibilisé au fait que l’année universitaire 2007-2008
sera la dernière de l’aventure GALA QCM pour ma part… Et que cette année est
par conséquent l’ultime pour organiser une relève pour les remises à jour au
sein de l’association GALA QCM…
Arnaud Lerouge
Alias docgeronto sur les forums
Membre fondateur de l’association
Aux questions formulées comme suit…
première proposition
PARCE QUE
deuxième proposition
… Il convient de répondre :
A- si les 2 propositions sont exactes ET reliées d’une relation de cause à effet
B- si les 2 propositions sont exactes MAIS ne sont pas reliées d’une relation de cause à effet
ère
nde
C- si le 1 proposition est exacte ET la 2 proposition fausse
ère
nde
D- si la 1 proposition est fausse ET la 2 proposition exacte
E- si les 2 propositions sont fausses
Annales classées GALA QCM 2007-2008
Biologie cellulaire
MATRICE EXTRACELLULAIRE
généralités 1
molécules d’adhésion 5
collagène 2
fibronectine/élastine 4
réponses 9
GENERALITES
1989
Question n° 1 :
Parmi les formules suivantes, quelle est la formule de la diallysine ?
NH
CH
CH
CO
(CH2)2
CH
CHO
CH2
CH 2
CH
CH
CH
CH
CH
CH
C
CO
NH
CHO
(CH2)2
NH
CH
A
NH
NH
CH
CO
(CH 2)2
(CH 2)2
CO
CH
CHO
(CH 2)2
CO
B
NH
CH
CO
C
1994
Question n° 2 :
Parmi les propositions suivantes concernant les cadhérines, lesquelles sont vraies ?
A- les cadhérines sont des molécules d’adhésion qui ne dépendent pas du calcium,
B- les cadhérines appartiennent à la superfamille des immunoglobulines,
C- l’expression des cadhérines diminue au cours de la migration des cellules de la crête neurale,
D- l’expression des cadhérines augmente dans les cellules tumorales à pouvoir métastatique élevé,
E- les cadhérines reconnaissent sur les molécules qu’elles vont fixer une séquence peptidique particulière, la
séquence RGDS.
1995
Question n° 3 :
la carence en vitamine C provoque chez l’homme des lésions de la peau et des gencives
PARCE QUE
la vitamine C est un agent réducteur cofacteur indispensable des enzymes qui hydrolysent
certains résidus de proline et de lysine du procollagène
Question n° 4 :
Parmi les molécules suivantes, lesquelles servent de pont moléculaire entre les éléments de la matrice
extracellulaire et les cellules ?
A- collagène
B- fibronectine
C- héparine
D- laminine
E- élastine
1996
Question n° 5 :
Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont fausses ?
A- la procollagène peptidase coupe les liaisons intermoléculaires du collagène et libère ainsi des molécules de
tropocollagène,
B- une collagénase très active est libérée par l'agent infectieux de la gangrène gazeuse,
C- l'élastine est très riche en proline et en glycine,
D- les fibres d'élastine sont plus élastiques que le caoutchouc à section égale,
E- la laminine comporte des sites de liaison au collagène de type IV.
Question n° 6 :
Parmi les propositions suivantes relatives aux sélectines, lesquelles sont vraies ?
A- ce sont des molécules d'adhésion qui ne dépendent pas du calcium,
B- elles ont un site de reconnaissance pour certains motifs glucidiques,
C- elles sont constituées de trois sous-unités protéiques,
D- elles jouent un rôle essentiel dans la capture des leucocytes par les cellules endothéliales, préalable à leur
diapédèse,
E- elles interagissent avec la fibronectine.
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1
Chapitre 12
Matrice extracellulaire
1998
Question n° 7 :
la carence en vitamine C, ou acide ascorbique, s'accompagne de troubles de la biosynthèse du collagène
PARCE QUE
la vitamine C est un cofacteur essentiel au fonctionnement de la lysyloxydase, enzyme clé de cette biosynthèse
Question n° 8 :
Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont fausses ?
A- l'élastine est très riche en hydroxyproline,
B- une collagénase très active est libérée par l'agent de la gangrène gazeuse,
C- entre les fibres d'élastine on trouve souvent de longues fibrilles de collagène qui limitent l'extensibilité des
tissus,
D- la fibronectine comporte des sites de liaison au collagène,
E- la laminine comporte des sites de liaison aux intégrines.
1999
Question n° 9 :
Parmi les propositions suivantes, laquelle est fausse ?
A- la desmosine est un motif de liaison intermoléculaire propre à l'élastine,
B- la fibronectine est une glycoprotéine adhésive présente exclusivement dans la matrice extracellulaire,
C- la fibronectine comporte un domaine de liaison au collagène,
D- la laminine comporte un site de liaison aux intégrines,
E- la fibronectine intervient dans les processus de cicatrisation des plaies.
2001
Question n° 10 :
Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont exactes ?
A- la maturation extracellulaire du procollagène fait intervenir une peptidase qui coupe les extrémités N et C
terminales du procollagène,
B- une production anormale de collagénase est observée dans certains états pathologiques et contribue à la
destruction de la matrice extracellulaire,
C- les motifs moléculaires de type desmosine sont un type de liaison permettant l’interconnexion de 2
molécules d’élastine,
D- la fibronectine comporte des sites de liaison à l’héparine,
E- le domaine de liaison aux cellules de la fibronectine comporte la séquence peptidique RGDS (Arg – Gly –
Asp – Ser).
2005
Question n° 11 :
Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont exactes?
A- le collagène est glycosylé sur des résidus d'hydrolysine,
B- la vitamine C est un cofacteur essentiel au fonctionnement de la lysyloxydase,
C- au cours des maladies inflammatoires, il peut y avoir production anormale de protéase dégradant la matrice
extracellulaire,
D- la molécule d'élastine est organisée en hélice,
E- la fibronectine comporte un domaine de liaison au collagène.
2006
Question n° 12 :
Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont vraies?
A- la structure en hélice du tropocollagène est stabilisée par des liaisons hydrogène parallèles à l'axe de
l'hélice et impliquant les groupements CO et NH de la chaîne peptidique,
B- le tropocollagène est insoluble,
C- le collagène est glycosylé sur des résidus d'hydrolysine,
D- la lysyloxydase est une enzyme matricielle,
E- les motifs moléculaires de type desmosine permettent l'interconnexion de quatre molécules d'élastine.
COLLAGENE
1987
Question n° 13 :
Parmi les acides aminés suivants, lesquels ne rencontre-t-on pas dans le collagène ?
A- hydroxyproline
B- hydroxylysine
C- syndésine
D- diallysine
E- desmosine
« A bientôt sur gala-qcm.org ! »
2
Annales classées GALA QCM 2007-2008
Biologie cellulaire
1988
Question n° 14 :
Parmi les propositions suivantes, quelle(s) est (sont) la (les) proposition fausse ?
A- le tropocollagène est l’unité constitutive fondamentale ou collagène,
B- le tropocollagène est formé de 3 chaînes polypeptidiques enroulées en spirale,
C- ces chaînes sont de 2 types, α1 et α2, avec 2 fois plus de chaînes α1 que α2,
D- dans le tropocollagène, la formation de diallysine résulte de la condensation de 2 molécules d’ε-lysylal
appartenant à deux chaînes α différentes (α1 et α1 ou α2 et α1),
E- dans le collagène, une liaison alcool résulte de l’union d’une molécule d’ε-lysylal et d’une molécule de δHOlysine appartenant à 2 molécules de tropocollagène voisines.
1989
Question n° 15 :
Parmi les propositions suivantes, quelles sont les propositions exactes ?
A- le tropocollagène est une variété soluble de collagène,
B- il est formé de 3 chaînes polypeptidiques enroulées en spirale,
C- ces chaînes sont de 2 types α1 et α2 avec 2 fois plus de chaînes α1 que α2,
D- ces chaînes sont très riches en glycocolle (glycine) et proline,
E- la triple hélice de tropocollagène est stabilisée par des liaisons hydrogène et des liaisons covalentes.
1990
Question n° 16 :
Lesquels de ces caractères ne s’appliquent pas au collagène ?
A- le collagène est formé d’un grand nombre de molécules de tropocollagène unies entre elles par des liaisons
covalentes intermoléculaires,
B- la desmosine participe à l’établissement des liaisons intermoléculaires entre molécules de collagène,
C- le collagène contient des acides aminés hydroxylés : hydroxylysine et hydroxyproline,
D- l’hydroxylation de la lysine et de la proline est perturbée en cas de carence en acide ascorbique,
E- la maturation des chaînes de procollagène (excision par la procollagène peptidase des parties N et C
terminales) a lieu dans la cellule, tandis que leur assemblage en triple hélice a lieu après sécrétion dans le
milieu extracellulaire
1991
Question n° 17 :
Parmi les propositions suivantes, quelles sont les propositions vraies ?
A- le tropocollagène est une variété soluble de collagène,
B- il est formé de trois chaînes polypeptidiques enroulées en spirale,
C- ces chaînes sont riches en proline et en hydroxyproline,
D- l’acide ascorbique est un cofacteur essentiel de la lysylhydroxylase chez l’homme,
E- le procollagène comporte des extrémités N et C terminales non associées en hélice.
1992
Question n° 18 :
Parmi les propositions suivantes concernant le collagène, lesquelles sont inexactes ?
A- la triple hélice du tropocollagène est stabilisée par des liaisons hydrogène parallèle à l’axe des l’hélice,
B- l’assemblage en triple hélice des chaînes de procollagène a lieu dans le milieu extracellulaire,
C- le collagène contient des acides aminés hydroxylés : hydroxyproline et hydroxylysine,
D- cette hydroxylation résulte d’un phénomène de modification post-traductionnelle qui a lieu dans la cellule,
E- le collagène est la protéine la plus abondante de l’organisme.
1994
Question n° 19 :
Parmi les propositions suivantes relatives à la biosynthèse du collagène, lesquelles sont vraies ?
A- l’hydroxylation des résidus de proline et de lysine du collagène met en jeu des oxydases spécifiques
utilisant la vitamine C comme cofacteur d’oxydoréduction,
B- le procollagène est obtenu sous l’effet d’une procollagène peptidase cytoplasmique,
C- la lysyloxydase extracellulaire catalyse la formation des résidus epsilon lysylal et des liaisons allysine du
tropocollagène,
D- le collagène est glycosylé au niveau de certains résidus d’hydroxylysine.
1999
Question n° 20 :
Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont fausses ?
A- le tropocollagène contient une faible proportion de sucres fixés sur les résidus de 8-hydroxylysine,
B- les résidus de 8-hydroxylysine, après oxydation en 8-hydroxylysylal, interviennent dans les liaisons
intermoléculaires associant les molécules de tropocollagène entre elles,
C- l'association des chaînes de procollagène met en jeu des ponts disulfures,
D- la vitamine C est un cofacteur essentiel à l'activité de la lysyl et de la prolyl-oxydase,
E- du fait de sa structure particulière, le collagène est très sensible à l'action des protéases.
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3
Chapitre 12
Matrice extracellulaire
2000
Question n° 21 :
La carence en vitamine C entraîne une anomalie de la synthèse du collagène en empêchant une étape de
cette synthèse. Laquelle ?
A- hydroxylation des résidus de Proline et de Lysine
B- fixation des unités glucidiques
C- assemblage des chaînes du procollagène
D- excision des parties N-terminales non associées
E- formation des résidus allysine et pontage interchaînes
2002
Question n° 22 :
Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont exactes ?
A- les chaînes de la molécule de tropocollagène sont associées par des liaisons covalentes stables de type
aldol,
B- la vitamine C est un cofacteur essentiel au fonctionnement de la lysyloxydase,
C- au cours du cancer, il peut y avoir production anormale de protéases dégradant la matrice extracellulaire,
D- le domaine de liaison aux cellules du collagène comporte la séquence RGDS,
E- les fibres d'élastine sont plus extensibles que le caoutchouc à sections égales.
2003
Question n° 23 :
Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont exactes ?
A- le collagène est glycosylé au niveau de résidus d'hydroxyproline,
B- la procollagène peptidase est un enzyme de la dégradation du collagène,
C- la vitamine C est un cofacteur essentiel au fonctionnement de la prolyl-hydroxylase,
D- l'élastine est riche en proline et en glycine,
E- la fibronectine peut former des fibrilles insolubles dans la matrice extracellulaire.
2004
Question n° 24 :
Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont exactes ?
A- les chaînes du collagène sont associées par des liaisons covalentes stables de type aldol,
B- l’oxydation des chaînes latérales de lysine en ε-lysylal est une étape cytoplasmique essentielle à la
synthèse du tropocollagène,
C- du fait de sa structure particulière, le collagène est très sensible à l’action des protéases,
D- le domaine de liaison aux cellules de la fibronectine comporte la séquence peptidique RGDS (Arg-Gly-AspSer),
E- les fibres d’élastine s’organisent essentiellement en longs filaments extensibles.
2007
Question n° 25 :
Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont exactes ?
A- le procollagène est l’unité constitutive fondamentale du collagène,
B- le collagène est glycosylé sur des résidus d’hydroxyproline,
C- l’oxydation des résidus de lysine en epsilon-lysylal est nécessaire pour permettre la création des liaisons
covalentes qui stabilisent la structure du collagène,
D- la vitamine C est un cofacteur essentiel au fonctionnement de la prolylhydroxylase,
E- la collagénase tissulaire joue un rôle important dans le remaniement des tissus au cours du développement.
FIBRONECTINE / ÉLASTINE
1990
Question n° 26 :
Quelles sont les propositions qui s’appliquent au récepteur membranaire de la fibronectine ?
A- il est présent à une concentration plus faible que celle de la plupart des récepteurs hormonaux et des
molécules de signalisation,
B- il comporte une seule chaîne peptidique,
C- il est transmembranaire,
D- il est couplé à une protéine G,
E- il porte le tripeptide Arg – Gly – Asp reconnu par la fibronectine,
F- il fait partie de la famille des intégrines, ou récepteurs cellulaires des protéines de la matrice extracellulaire.
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4
Annales classées GALA QCM 2007-2008
Biologie cellulaire
1991
Question n° 27 :
Parmi les acides aminés suivants, lesquels ne sont rencontrés que dans l’élastine ?
A- hydroxyproline
B- hydroxylysine
C- desmosine
D- syndésine
E- diallysine
1993
Question n° 28 :
Parmi les propositions suivantes concernant la fibronectine, lesquelles sont fausses ?
A- participe aux liaisons de la cellule avec son environnement,
B- fixe les fibrilles de collagène,
C- fixe les glycosaminoglycanes (type héparine),
D- se fixe sur certaines glycoprotéines membranaires,
E- constitue l’unité monomérique d’un microfilament intermédiaire.
1994
Question n° 29 :
Parmi les propositions suivantes, lesquelles ne s’appliquent pas à la fibronectine ?
A- la fibronectine est une protéine dimérique de haut poids moléculaire,
B- la fibronectine se fixe au collagène,
C- la fibronectine se fixe à l’héparine,
D- la fibronectine se fixe à la laminine,
E- la fibronectine se rencontre sous forme soluble dans le plasma et les liquides interstitiels.
1997
Question n° 30 :
Parmi les résidus ou motifs moléculaires suivants, lequel est responsable de la fixation de la fibronectine
aux cellules ?
A- séquence Pro Pro Gly
B- desmosine
C- séquence Arg Gly Asp
D- séquence Lys Asp Glu Leu
E- motif glycannique
2006
Question n° 31 :
Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont vraies?
A- les fibres d'élastine sont aussi élastiques que le caoutchouc à section égale,
B- les protéases matricielles jouent un rôle important dans la physiopathologie de certaines maladies
inflammatoires chroniques,
C- la fibronectine est un constituant spécifique de la matrice extracellulaire organisée en polymères insolubles,
D- la fibronectine comporte un domaine de liaison à l'élastine,
E- la fibronectine comporte un motif peptidique RGDS.
MOLECULES D’ADHESION
1994
Question n° 32 :
Parmi les propositions suivantes, lesquelles ne s’appliquent pas aux intégrines ?
A- les intégrines entrent dans la constitution des jonctions adhérentes unissant les cellules épithéliales,
B- leur activité adhésive dépend du calcium,
C- elles sont constituées de l’association dimérique de deux unités transmembranaires α et β,
D- elles peuvent interagir avec des molécules du cytosquelette via leur extrémité C-terminale,
E- elles peuvent interagir avec d’autres molécules adhésives de la famille des CAM (superfamille des Ig).
1995
Question n° 33 :
Parmi les propositions suivantes concernant la N-CAM, lesquelles sont vraies ?
A- la N-CAM appartient à la superfamille des immunoglobulines,
B- la N-CAM est une cadhérine,
C- la N-CAM est une sélectine,
D- ses propriétés adhésives dépendent du calcium,
E- elle intervient dans des interactions cellule-cellule.
« Tout GALA QCM est sur gala-qcm.org ! »
5
Chapitre 12
Matrice extracellulaire
Question n° 34 :
On dissocie les cellules d’un échantillon d’épiderme (épithélium pluristratifié) et on les met en culture.
Choisissez les propositions exactes parmi les suivantes.
A- les cellules poussent en monocouche en l’absence de calcium et s’organisent en multicouche en présence
de calcium,
B- les cellules poussent en suspension en l’absence de calcium et adhèrent au support en présence de
calcium,
C- si on ajoute au système des anticorps anti-cadhérine, les cellules ne forment pas de multicouche,
D- la reconnaissance moléculaire impliquée met en jeu le peptide RGDS,
E- l’expression de la protéine d’adhésion concernée est diminuée dans certaines cellules tumorales à pouvoir
métastasique élevé.
1997
Question n° 35 :
Parmi les propositions suivantes relatives aux protéines d'adhésion lesquelles sont fausses ?
A- la N-CAM appartient à la superfamille des immunoglobulines,
B- les cadhérines adhèrent selon un processus qui ne dépend pas du calcium,
C- l'expression forcée (par transfection) de la E-cadhérine dans des fibroblastes provoque leur agrégation avec
une organisation de type épithélioïde,
D- l'expression des cadhérines est diminuée dans certaines cellules tumorales à pouvoir métastatique élevé,
E- les intégrines comportent deux sous unités différentes α et β.
1998
Question n° 36 :
Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont fausses ?
A- les N-CAM sont des protéines d'adhésion de la famille des immunoglobulines,
B- l'existence de protéines d'adhésion spécifiques de tissu a été mise en évidence par des expériences de
coculture de cellules embryonnaires provenant de tissus différents,
C- il existe au moins 15 gènes de N-CAM différents,
D- l'expression de N-CAM est forte dans les cellules de la crête neurale, diminue au cours de leur migration et
ré augmente après,
E- les N-CAM sont exprimés dans les myoblastes et les myotubes , mais pas dans les cellules musculaires
adultes innervées par le nerf moteur.
Question n° 37 :
Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont vraies ?
A- des kératinocytes dissociés et mis en culture en présence de calcium forment une monocouche de cellules
jointives.
B- l'expression des cadhérines est augmentée dans les cellules tumorales à pouvoir métastatique élevé.
C- les cadhérines comportent plusieurs sous-unités.
D- les cadhérines sont des constituants des jonctions adhérentes.
E- les cadhérines jouent un rôle dans les phénomènes de diapédèse des leucocytes.
Question n° 38 :
l’addition du tétrapeptide RGES à des fibroblastes cultivés sur de la matrice
extracellulaire entraîne le détachement des cellules
PARCE QUE
ce peptide entre en compétition avec le motif présent dans les molécules de la matrice
et reconnu par les intégrines membranaires.
1999
Question n° 39 :
l’addition du peptide RGDS à des fibroblastes cultivés sur de la matrice extracellulaire
entraîne la formation d'un tapis cellulaire régulier
PARCE QUE
le motif RGDS est reconnu par les intégrines présentes sur la membrane plasmique des cellules
Question n° 40 :
Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont vraies ?
A- les sélectines reconnaissent des motifs glucidiques,
B- les sélectines jouent un rôle essentiel dans l'immobilisation des leucocytes par les cellules endothéliales
avant leur diapédèse,
C- les intégrines sont formées de deux sous unités membranaires α et β,
D- c'est la sous unité α des intégrines qui porte le site de reconnaissance de la matrice extracellulaire,
E- l'affinité des intégrines pour les molécules de la matrice est très élevée.
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6
Annales classées GALA QCM 2007-2008
Biologie cellulaire
2000
Question n° 41 :
Parmi les propositions suivantes relatives aux intégrines, lesquelles sont vraies ?
A- ce sont des protéines membranaires monomériques,
B- elles reconnaissent la séquence consensus Arg-Gly-Glu-Ser présente dans diverses protéines de la matrice
extracellulaire,
-8
C- l'affinité de chaque liaison intégrine-substrat est forte (KD < 10 ),
D- les intégrines participent à la capture des leucocytes par les cellules endothéliales, préalable à la
diapédèse,
E- certains agents infectieux pathogènes exposent à leur surface une séquence reconnue par les intégrines et
se fixent ainsi aux cellules qu'ils vont infecter.
2001
Question n° 42 :
Parmi les proposition suivantes, lesquelles sont exactes ?
A- les NCAM comportent des sites de reconnaissance pour les intégrines,
B- l’adhérence cellulaire via les cadhérines nécessite la présence de calcium extracellulaire,
C- la capture des leucocytes par les cellules endothéliales se fait via la sélectine P qui s’exprime à la surface
des cellules endothéliales activées,
D- c’est la sous-unité β des intégrines qui porte le site de reconnaissance de la matrice extracellulaire,
E- l’adhérence via les intégrines peut entraîner l’apparition de seconds messagers dans la cellule.
2002
Question n° 43 :
Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont exactes ?
A- l'adhérence cellulaire via la N-CAM nécessite la présence du calcium,
B- l'expression des cadhérines est diminuée dans des lignées tumorales à pouvoir métastatique élevé,
C- la diapédèse des leucocytes met en jeu l'activation d'une intégrine portée par le leucocyte,
D- l'affinité de chaque liaison intégrine – motif peptidique reconnu sur la matrice protéique est très élevée (KD
-8
de l'ordre de 10 M),
E- les intégrines sont constituées de deux sous unités.
2003
Question n° 44 :
Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont exactes ?
A- la transfection d'un vecteur d'expression codant pour la E-cadhérine dans des fibroblastes induit une
organisation épithélioïde de ces cellules,
B- l'expression de la N-cadhérine est augmentée au cours de la migration des cellules provenant de la crête
neurale,
C- les sélectines jouent un rôle essentiel dans la phase de diapédèse des leucocytes, qui se produit après leur
immobilisation sur la paroi de l'endothélium vasculaire,
D- c'est la sous unité alpha des intégrines qui porte le site de reconnaissance à la matrice extracellulaire,
E- les intégrines portent un motif du type "RGDS" qui leur permet d'interagir avec les molécules de la matrice
extracellulaire.
2004
Question n° 45 :
Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont exactes ?
A- si on met en présence des cellules de neurorétine et d’ébauche hépatique préparées à partir d’un embryon
de poulet, elles s’associent les unes aux autres car elles expriment le même type de protéines d’adhérence
intercellulaire,
B- l’adhérence cellulaire via les cadhérines nécessite la présence de calcium extracellulaire,
C- la capture des leucocytes par les cellules endothéliales se fait via la sélectine P, qui s’exprime à la surface
des cellules endothéliales activées,
D- c’est la sous unité β des intégrines qui porte le site de reconnaissance de la matrice extracellulaire.
E- certains agents infectieux pathogènes expriment à leur surface des séquences peptidiques reconnues par
les intégrines.
2005
Question n° 46 :
Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont exactes?
A- l'existence de protéines d'adhérence spécifique de tissu a été mise en évidence par des expériences de coculture de cellules embryonnaires provenants de tissus différents,
B- les N-CAM appartiennent à la superfamille des immunoglobulines,
C- il existe au moins 15 gènes de N-CAM différents,
D- l'expression de la N-CAM diminue au cours de la migration des cellules de la crête neurale,
E- les N-CAM portent un motif d'interaction avec les intégrines.
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7
Chapitre 12
Matrice extracellulaire
Question n° 47 :
Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont exactes?
A- des kératinocytes dissociés mis en culture en présence de calcium forment une monocouche de cellules
jointives,
B- l'expression des cadhérines est augmentée dans les cellules épithéliales tumorales à pouvoir métastatique
élevé,
C- les cadhérines jouent un rôle dans la diapédèse des leucocytes,
D- les intégrines portent un motif RGDS qui leur permet d'interagir avec les molécules de la matrice
extracellulaire,
E- l'adhérence via les intégrines peut entraîner l'apparition de seconds messagers intracellulaires déclenchant
des réponses cellulaires.
2006
Question n° 48 :
Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont vraies?
A- l'adhérence cellulaire via la N-CAM nécessite la présence de calcium,
B- il existe trois variants principaux de la N-CAM dont deux seulement présentent un domaine cytoplasmique,
C- des anticorps anticadhérines peuvent augmenter la mobilité cellulaire tumorale in vitro,
D- la E-cadhérine comporte un domaine de liaison à l'héparine,
E- la E-cadhérine est présente dans les desmosomes des cellules épithéliales adultes.
Question n° 49 :
Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont vraies?
A- les lectines sont des protéines capables de reconnaître des motifs glucidiques spécifiques,
B- les sélectines jouent un rôle essentiel dans l'immobilisation des lymphocytes sur la paroi de l'endothélium
vasculaire,
C- les intégrines sont apparues récemment au cours de l'évolution des eucaryotes supérieurs,
D- c'est la sous unité béta des intégrines qui porte le site de reconnaissance de la matrice extracellulaire,
E- l'affinité des liaisons individuelles intégrines-motif peptidique reconnu est relativement modérée.
2007
Question n° 50 :
Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont exactes ?
A- des anticorps anti N-CAM empêchent l’agrégation de cellules embryonnaires de neurorétine de poulet,
B- les N-CAM portent un motif d’interaction avec le collagène,
C- les N-CAM jouent un rôle dans l’adhérence neurone cellule gliale,
D- l’expression de la N-CAM augmente au cours de la migration des cellules de la crête neurale,
E- la bactérie responsable de la méningite à méningocoque présente des motifs glucidiques reconnaissant NCAM.
Question n° 51 :
Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont exactes ?
A- l’adhérence via les cadhérines ne dépend pas du calcium,
B- l’expression des cadhérines est diminuée dans les cellules tumorales à pouvoir métastatique élevé,
C- les leucocytes circulants sont capturés par des sélectines exprimées à la surface des cellules endothéliales,
D- les intégrines portent un motif RGDS qui leur permet d’interagir avec les molécules de la matrice
extracellulaire,
E- certaines intégrines participent à l’agrégation des plaquettes et à la formation du caillot au cours de la
coagulation du sang.
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8
Annales classées GALA QCM 2007-2008
Biologie cellulaire
REPONSES DE « MATRICE EXTRACELLULAIRE »
12345678910-
A
C
A
BD
A
BD
C
A
B
ABDE
21222324252627282930-
A
CE
CDE
AD
CDE
CF
C
E
D
C
41424344454647484950-
11121314151617181920-
ACE
CDE
E
E
ABCDE
BE
ABCDE
AB
CD
annulée
31323334353637383940-
ABE
A
AE
ACE
B
C
D
E
D
ABC
51- BCE
« Tout GALA QCM est sur gala-qcm.org ! »
DE
ABCE
BCE
A
BCE
ABDE
E
BCE
ABE
ACE
9
VERSION 2007 2008
Biologie cellulaire - Chapitre 13 :
RECEPTEURS
Pour la seconde année consécutive, l’association GALA QCM met à disposition
gracieusement aux étudiants de première année de médecine de Lille 2 ses annales
classées du concours leurs permettant une préparation optimale… Ces annales
regroupent plus de vingt années de QCM, pour offrir un large panel des
connaissances qui sont susceptibles de leurs être demandées lors des épreuves
qu’ils auront à passer en janvier et mai 2008 !
En plus de 20 ans d’enseignement, les professeurs se sont succédés et les
connaissances des sciences fondamentales ont pu évoluer… En conséquence, en
cas de contradiction entre l’enseignement et les réponses ou les explications
détaillées que vous pourrez trouver ci-après, les données que vous avez entendues
en cours font valeur de référence ! Il paraît difficile d’opposer en réclamation en fin
d’année les données retrouvées dans les annales, ce d’autant qu’étant un travail
personnel, des erreurs se sont glissées à droite et à gauche dans les pages qui
suivent. Si vous les repérez, et pour savoir lesquelles ont déjà été repérées par vos
camarades, rendez-vous sur le forum http://gala-qcm.xooit.com/ !
Ce travail étant une œuvre de longue haleine, merci de le respecter et de ne pas
le commercialiser sans autorisation ni mention de vos sources… Pour plus de
renseignement, merci d’écrire à [email protected] ou de vous rendre sur le forum
http://gala-qcm.xooit.com ! Par ailleurs, le contenu en QCM des annales classées
GALA QCM n’est pas la propriété intellectuelle de l’association ou de ses membres
mais celle des professeurs qui ont d’année en année, imaginé les questions. Seule
propriété pure des membres de l’association, les explications détaillées dont sont
dotées certaines matières.
Comme l’an passé, et devant le succès de ces
dispositions, nous nous sommes mis en partenariat avec
l’ACEML pour assurer une distribution optimale de cet
outil auprès des étudiants intéressées. Les annales sont
donc disponibles sur Internet gratuitement, et à la corpo !
Ce petit préambule est aussi à l’intention de tous puisqu’il permet à chacun
des utilisateurs d’être sensibilisé au fait que l’année universitaire 2007-2008
sera la dernière de l’aventure GALA QCM pour ma part… Et que cette année est
par conséquent l’ultime pour organiser une relève pour les remises à jour au
sein de l’association GALA QCM…
Arnaud Lerouge
Alias docgeronto sur les forums
Membre fondateur de l’association
Aux questions formulées comme suit…
première proposition
PARCE QUE
deuxième proposition
… Il convient de répondre :
A- si les 2 propositions sont exactes ET reliées d’une relation de cause à effet
B- si les 2 propositions sont exactes MAIS ne sont pas reliées d’une relation de cause à effet
ère
nde
C- si le 1 proposition est exacte ET la 2 proposition fausse
ère
nde
D- si la 1 proposition est fausse ET la 2 proposition exacte
E- si les 2 propositions sont fausses
Annales classées GALA QCM 2007-2008
Biologie cellulaire
RECEPTEURS
réponses 10
1987
Question n° 1 :
Quels sont, dans la liste suivante, les caractères qui s’appliquent aux récepteurs des hormones stéroïdes ?
A- récepteurs cytosoliques
B- utilisent un médiateur qui est l’inositol-trisphosphate
C- agissent en provoquant la synthèse des protéines et enzymes spécifiques
D- agissent en modulant certaines activités métaboliques cellulaires grâce à des phosphorylases
1989
Question n° 2 :
Indiquer sur le diagramme en double inverse de LINEWEAVER et BURK ci-dessous, le point correspondant à
la valeur 2/VM.
D
C
B
A
O
E
Note : les segments AO et OE sont égaux. Le point O ne constitue pas une réponse.
1991
Question n° 3 :
Choisissez les commentaires exacts s’appliquant à la figure ci-dessous qui représente la fixation de
différents ligands à leurs récepteurs.
B/F
2
1
3
ABCDEF-
B
il s’agit d’un diagramme en coordonnées double inverse,
il s’agit d’un diagramme de SCATCHARD,
les courbes 1 et 2 correspondent à des systèmes récepteurs présentant le même nombre de sites,
les courbes 1 et 3 correspondent à des systèmes récepteurs présentant le même nombre de sites,
l’affinité du système 3 est supérieure à celle du système 1 et inférieure à celle du système 2,
l’affinité du système 2 est supérieure à celle du système 1, elle-même supérieure à celle du système 3.
Question n° 4 :
Parmi les propositions suivantes, lesquelles ne s’appliquent au récepteur nicotinique de l’acétylcholine ?
A- c’est un canal ionique dont l’ouverture est commandée par la fixation de l’acétylcholine,
B- il est constitué par l’assemblage de 5 sous unités protéiques contenant des domaines transmembranaires
hydrophobes,
C- l’entrée du sodium dans la cellule par ce canal consomme de l’énergie,
D- les extrémités du canal comporte une couronne de charges négatives,
E- l’activation du récepteur, rapide et réversible, est suivie d’une désensibilisation lente et irréversible.
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1
Chapitre 13
Récepteurs
Question n° 5 :
Quels sont, dans la liste suivante, les caractères qui s’appliquent aux récepteurs couplés aux protéines G ?
A- le ligand se fixe au récepteur au niveau de son domaine extracellulaire,
B- tous ces récepteurs ont un domaine transmembranaire comportant 7 hélices hydrophobes,
C- la toxine du choléra augmente l’action de la protéine Gs sur l’adénylcyclase des cellules intestinales,
D- le système permet de générer une molécule de second messager intracellulaire (AMPc par exemple) pour
chaque molécule de premier messager fixer par le récepteur,
E- l’effet majeur médié par ces récepteurs est une modification de la transcription de certains gènes codant
pour des protéines spécifiques.
Question n° 6 :
nd
Parmi les substances suivantes, lesquelles ne sont pas considérées comme 2 messager (intracellulaire) ?
A- adénosine-monophosphate cyclique (AMPc)
B- inositol-trisphosphate (IP3)
C- le diacylglycérol (DAG)
D- noradrénaline (NA)
2+
E- les ions Ca
1992
Question n° 7 :
Choisissez les commentaires exacts qui s’appliquent à la figure ci-dessous qui représente la fixation de
différents ligands à leur récepteur, selon le diagramme de SCATCHARD.
3
2
1
ABCDE-
dans ce diagramme, on représente B/F en fonction de F,
dans ce diagramme, on représente B/F en fonction de B,
les courbes 1 et 2 représentent des systèmes récepteurs présentant le même nombre de site,
les courbes 1 et 2 correspondent à des systèmes présentant la même affinité,
le système 3 présente une affinité très élevée et une capacité plus faible que le système 2.
Question n° 8 :
Quelles sont, parmi les propositions suivantes, celles qui sont fausses ?
A- les récepteurs couplés aux protéines G fixent leur ligand au niveau de leur domaine membranaire,
B- les protéines G sont des protéines membranaires ancrées,
C- l’activité GTPasique des protéines Gs est activée par la toxine du choléra,
D- l’adénylate cyclase amplifie le signal en générant de très nombreuses molécules d’AMPc,
E- l’AMPc est hydrolysé en AMP par une phosphodiestérase spécifique.
Question n° 9 :
Parmi ces récepteurs, lesquels sont des récepteurs membranaires présentant une activité tyrosine kinase ?
A- récepteur de l’adrénaline
B- récepteur de l’insuline
C- récepteur de l’EGF
D- récepteur des hormones stéroïdes
Question n° 10 :
Quels sont les caractères qui s’appliquent aux récepteurs des hormones stéroïdes ?
A- agissent via une stimulation de la PKC,
B- utilisent comme médiateur l’IP3,
C- provoquent des effets essentiellement post-traductionnels de modification des protéines cellulaires
spécifiques,
D- provoquent des effets essentiellement transcriptionnels,
E- déclenchent une réponse très rapide à l’action hormonale.
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2
Annales classées GALA QCM 2007-2008
Biologie cellulaire
1993
Question n° 11 :
Quelles sont, parmi les propositions suivantes relatives au récepteur nicotinique de l’acétylcholine, celles
qui sont fausses ?
A- il est couplé à une protéine G,
B- il est post-synaptique,
C- il fixe deux molécules d’acétylcholine par oligomère récepteur,
D- sont activation provoque une dépolarisation de la membrane,
E- il subit une désensibilisation plus lente que son activation.
Question n° 12 :
Quelles sont, parmi les propositions suivantes, celles qui sont vraies ?
A- les récepteurs couplés aux protéines G fixent leur ligand au niveau de leur domaine extracellulaire N
terminale,
B- les protéines G sont des kinases qui modulent l’activité de l’adénylate cyclase en la phosphorylant,
C- les protéines G sont des protéines transmembranaires,
D- les protéines G sont des protéines qui activent la phospholipase C,
E- l’insuline agit via un récepteur couplé à une protéine G.
1994
Question n° 13 :
Parmi les propositions relatives à l’interaction ligand-récepteur, lesquelles sont fausses ?
A- le KD observé au cours d’une expérience avec un type de récepteur, ne dépend que de la nature du ligand
testé et pas de sa concentration,
B- les antagonistes spécifiques agissent le plus souvent au niveau des récepteurs en diminuant le nombre
apparent des sites de liaison disponibles pour la fixation du ligand de référence sans modifier le KDapp des
complexes ligand de référence-récepteur,
C- si un ligand L1 présente pour un récepteur un KD1 plus petit que le KD2 d’un ligand L2, alors on peut dire que
L2 a moins d’affinité pour le récepteur que L1,
D- l’abscisse à l’origine de la représentation des paramètres de liaison à l’équilibre en utilisant le diaphragme
en coordonnée double inverse est – KA,
E- la théorie et les équations de l’interaction ligand-récepteur sont inspirées de la théorie enzymatique.
Question n° 14 :
Parmi les effecteurs suivants, lesquels sont spécifiquement impliqués dans le retour à l’état initial d’un
système de contrôle de l’activité cellulaire de type ligand récepteur activation d’une voie de transduction ?
A- acétylcholine estérase
B- phosphodiestérase
C- phospholipase C
2+
D- Ca ATPase
E- Protéine kinase A
Question n° 15 :
Parmi les propositions suivantes, lesquelles ne s’appliquent pas aux récepteurs nucléaires ?
A- leurs ligands sont généralement très polaires
B- ce sont des facteurs de transcription
C- ils possèdent un domaine très conservé, comportant des structures en boucles stabilisées par le zinc, grâce
auquel ils se fixent sur des séquences oligonucléotidiques spécifiques présentes sur les promoteurs des
gènes qu’ils régulent
D- les réponses qu’ils déclenchent sont assez lentes à mettre en jeu
E- ils portent un signal de localisation nucléaire
1995
Question n° 16 :
Parmi les propositions suivantes relatives à la constante de dissociation des complexes ligand-récepteur,
lesquelles sont fausses ?
A- le KD dépend, pour une expérience donnée, de la concentration en récepteur du système,
B- le KD est la concentration en ligand libre correspondant à une saturation de 50 % des sites récepteurs
présents dans le système expérimental,
C- le KD correspond à l’inverse de la pente de la droite obtenue par la représentation de SCATCHARD,
D- en présence d’un ligand compétiteur I, le KD du ligand de référence est remplacé par un KD apparent = KD (1
+ I / Ki),
E- si un ligand L1 présente pour un récepteur un KD1 plus grand que le KD2 d’un ligand L2, alors on peut dire
que L1 a moins d’affinité pour le récepteur que L2.
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3
Chapitre 13
Récepteurs
Question n° 17 :
Parmi ces propositions concernant le récepteur nicotinique de l’acétylcholine, lesquelles sont vraies ?
A- il est couplé à une protéine G,
B- il comporte un canal à travers lequel le passage des ions sodium est facilité par des couronnes de charges
négatives,
C- il est inactivé par l’acétylcholinestérase,
D- il comporte une seule sous-unité transmembranaire,
E- il est phosphorylé.
Question n° 18 :
Quelles sont, parmi les caractéristiques suivantes, celles qui ne s’appliquent pas aux protéines G ?
A- les protéines G sont transmembranaires,
B- les protéines G sont activées par de nombreux récepteurs membranaires,
C- l’activation des protéines G est réalisée grâce à l’hydrolyse d’une molécule de GTP,
D- la toxine de choléra entraîne une activation des protéines G,
E- la protéine Gp entraîne l’activation de la phospholipase C.
Question n° 19 :
Parmi les caractères suivants, lesquels ne s’appliquent pas aux récepteurs de l’EGF ?
A- récepteurs transmembranaires,
B- utilisent comme médiateur l’inositol-trisphosphate,
C- présentent une activité tyrosine kinase,
D- s’activent en formant des homodimères,
E- appartiennent à la même famille que le récepteur de l’insuline.
1996
Question n° 20 :
L'étude de la liaison à l'équilibre d'un ligand à son récepteur conduit au diagramme suivant
B
2
F
1
0
B (nM)
0
1
2
3
4
5
Quelle est la valeur approchée, en nM, de la constante de dissociation à l'équilibre de ce système ?
A- 0,34
B- 1,7
C- 3
D- 5
E- 10
Question n° 21 :
Parmi les caractères suivants, lesquels ne s'appliquent pas aux récepteurs couplés aux protéines G ?
A- leur domaine transmembranaire est constitué de sept hélices,
B- ils interagissent avec les protéines G au niveau de leur troisième boucle cytoplasmique,
C- l'effecteur auquel ils sont couplés via la protéine G peut être un canal ionique,
D- leur système de transduction est caractérisé par une forte amplification du message,
E- ils contrôlent leur propre activité par un phénomène d'autophosphorylation.
Question n° 22 :
Parmi les ligands suivants, lesquels n'agissent pas via un récepteur nucléaire ?
A- hormone stéroïde
B- hormone thyroïdienne
C- adrénaline
D- vitamine D
E- acide rétinoïque
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4
Annales classées GALA QCM 2007-2008
Biologie cellulaire
1997
Question n° 23 :
Un ligand L interagit avec un récepteur R avec une constante de dissociation à l'équilibre de 2,5 nM.
A la concentration en ligand libre de 7,5 nM, quel sera le taux de saturation du récepteur ?
A- 33 %
B- 50 %
C- 60 %
D- 75 %
E- 85 %
Question n° 24 :
Un inhibiteur compétitif du ligand L est utilisé à la concentration de 10 nM. Le KDapp mesuré est de 7,5 nM.
Quel est le Ki (en nM) de cet inhibiteur ?
A- 1
B- 2,5
C- 5
D- 7,5
E- 10
Question n° 25 :
Parmi ces propositions, lesquelles ne s'appliquent pas au récepteur nicotinique de l'acétylcholine ?
A- c'est un récepteur canal,
B- son ouverture provoque une entrée massive de sodium,
C- son activation entraîne une hyperpolarisation de la membrane post-synaptique,
D- le mouvement des ions sodium à travers le canal est facilité par l'existence de couronnes de charges
négatives,
E- il est constitué de cinq sous unités protéiques.
1998
Question n° 26 :
Un ligand L marqué interagit avec un récepteur R avec une constante de dissociation à l'équilibre de 5 nM. Sachant
que la concentration totale en récepteur du système est de 12,5 nM, quelle sera la concentration totale en
ligand L nécessaire pour obtenir un taux de saturation du récepteur par le ligand de 80% ?
A- 5 nM
B- 10 nM
C- 20 nM
D- 30 nM
E- 40 nM
Question n° 27 :
Un inhibiteur compétitif de l'interaction ligand récepteur précédente, présente pour le récepteur un Ki de 20 nM. Pour
quelle concentration en inhibiteur la concentration en ligand L libre correspondant à une saturation de 50%
du récepteur, sera-t-elle multipliée par 5 ?
A- 2,5 nM
B- 5nM
C- 20 nM
D- 80 nM
E- 100 nM
1999
Question n° 28 :
Un ligand L marqué interagit avec un récepteur R avec une constante de dissociation à l'équilibre de 10 nM.
Sachant que la concentration totale en récepteur du système est de 8 nM, quelle sera la concentration totale
en ligand L pour obtenir un taux de saturation du récepteur de 75% ?
A- 8 nM
B- 10 nM
C- 18 nM
D- 30 nM
E- 36 nM
Question n° 29 :
En présence d'un inhibiteur compétitif de l'interaction ligand-récepteur précédente, utilisé à la concentration de 30nM,
le KD apparent observé pour le ligand marqué utilisé précédemment est de 60nM. Quel est le Ki de l'inhibiteur ?
A- 6 nM
B- 10 nM
C- 20 nM
D- 30 nM
E- 36 nM
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5
Chapitre 13
Récepteurs
Question n° 30 :
Parmi les caractères suivants, lesquels ne s'appliquent pas aux récepteurs couplés aux protéines G ?
A- leur domaine transmembranaire est constitué de sept hélices,
B- leur système de transduction est caractérisé par une forte amplification du message,
C- la protéine G couplée à ces récepteurs hydrolyse le GTP en présence d'une protéine GAP,
D- l'activité de ces récepteurs peut être modulée par phosphorylation de leur domaine cytoplasmique,
E- l'activation de ces récepteurs s'accompagne d'un changement de conformation du domaine
transmembranaire, qui transmet ainsi l'information de l'extérieur à l'intérieur de la cellule.
Question n° 31 :
Parmi les ligands suivants, lesquels n'agissent pas via un récepteur nucléaire ?
A- hormone stéroïde
B- insuline
C- acide rétinoïque
D- vitamine D
E- hormone thyroïdienne
2000
Question n° 32 :
Un ligand L marqué interagit avec un récepteur R. Sachant que la concentration totale en récepteur du système
est de 5 nM, et que la concentration totale en ligand L nécessaire pour obtenir une saturation récepteur par
le ligand de 60 % est de 30 nM, quel est le K de l'interaction ligand L-récepteur ?
A- 3,5
B- 6
C- 20
D- 21,3
E- 30
Question n° 33 :
Parmi les propositions suivantes relatives aux récepteurs membranaires, lesquelles sont vraies ?
A- l'activation du récepteur de l'acide gamma aminobutyrique provoque une hyperpolarisation de la membrane
présynaptique,
B- la désensibilisation des récepteurs couplés aux protéines G peut se faire par phosphorylation de leur
extrémité C-terminale intracytoplasmique,
C- la dégradation de l'AMPc est assurée par une phosphodiestérase spécifique,
D- la toxine du choléra inhibe l'activité GTPasique des grandes protéines G,
E- dans la voie de transduction mise en jeu après l'activation de la phospholipase C, le diacylglycérol libéré
provoque l'activation de la calmoduline et des kinases dépendantes de la calmoduline.
2001
Question n° 34 :
Un ligand L interagit avec un récepteur R avec une constante de dissociation à l’équilibre de 6 nM. La concentration
totale en récepteur du système expérimental est de 10 nM. Quelles sont, dans ce système, les propositions
exactes ?
A- la concentration en ligand L libre pour obtenir un taux de saturation du récepteur de 75% est de 18nM,
B- une concentration totale en ligand L de 3,5 nM correspondra à un taux de saturation du récepteur de 15%,
C- en présence d’un inhibiteur compétitif I utilisé à la concentration de 2nM, le Kd apparent observé pour le
ligand est de 10 nM. On en déduit que le Ki de l’inhibiteur est de 3nM,
D- un autre inhibiteur I’ présente un Ki de 200 nM pour le récepteur. Si on l’utilise à la concentration de
50
nM dans le même système, le Kd apparent observé sera de 6,5 nM,
E- plus un inhibiteur compétitif aura de l’affinité pour le récepteur et plus le Kd apparent observé sera petit.
Question n° 35 :
Parmi les propositions suivantes, lesquelles s’appliquent aux récepteurs couplés aux protéines G ?
A- leur domaine transmembranaire est constitué de 7 hélices,
B- la protéine G couplée à ces récepteurs hydrolyse le GTP en présence d’une protéine GAP,
C- l’activité GTPasique de la protéine Gs est activée par la toxine cholérique,
D- l’activation de la protéine kinase A (PKA) par l’AMPc est réversible,
E- l’inositol trisphosphate produit par la phospholipase C est un second messager très actif, mais rapidement
inactivé par modification enzymatique dans le cytoplasme.
Question n° 36 :
Parmi les propositions suivantes, lesquelles ne s’appliquent pas aux récepteurs nucléaires ?
A- ils ont pour ligands des molécules hydrophobes ou de petite taille,
B- ils présentent un signal de localisation nucléaire,
C- leur domaine le plus conservé est le domaine de liaison au ligand,
D- ils interagissent directement avec l’ARN polymérase et contrôlent ainsi la transcription des gènes,
E- ils déclenchent principalement des réponses cellulaires rapides.
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6
Annales classées GALA QCM 2007-2008
Biologie cellulaire
2002
Question n° 37 :
Un ligand L interagit avec un récepteur R avec une constante de dissociation à l'équilibre de 4 nM. La concentration
totale en récepteur du système expérimental est de 6 nM. Les incubations ligand – récepteur sont réalisées dans des
-6
échantillons d'un volume final total de 1 mL. Le ligand à ajouter est conservé en solution 2.10 M.
Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont exactes ?
A- le volume de solution du ligand à incorporer dans le milieu d'incubation pour obtenir un taux de saturation du
récepteur de 80% est de 8 µL,
B- si on doublait la concentration en récepteur total dans le milieu d'incubation en gardant la même quantité de
ligand que précédemment, on observerait un doublement de la concentration en récepteur lié et un taux de
saturation inchangé,
-9
C- une concentration en ligand libre de 2.10 M correspond à un taux de saturation du récepteur de 33%,
-7
D- en présence d'un inhibiteur compétitif utilisé à la concentration de 5.10 M, le KD apparent observé pour le
-9
ligand est de 34.10 M. On en déduit que le Ki de l'inhibiteur est de 67.10-9 M,
E- plus un inhibiteur aura de l'affinité pour le récepteur, plus son Ki sera petit.
Question n° 38 :
Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont exactes ?
A- l'activation du récepteur de l'acétylcholine provoque une dépolarisation de la membrane pré-synaptique,
B- le passage des ions sodium à travers le canal formé par le récepteur de l'acétylcholine est facilité par
l'existence de couronnes de charges négatives dans ce canal,
C- les récepteurs couplés aux protéines G ont un domaine transmembranaire constitué d'une seule hélice,
D- l'inositol triphosphate est un second messager qui favorise l'interaction calcium – calmoduline,
E- la phosphorylation des récepteurs tyrosine-kinases leur permet de recruter des protéines reconnaissant
leurs motifs phosphotyrosine.
Question n° 39 :
Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont des ligands des récepteurs nucléaires ?
A- hormone stéroïde
B- diacylglycérol
C- acide rétinoïque
D- insuline
E- hormone thyroïdienne
2003
Question n° 40 :
Un ligand de préférence radioactif L est mis à incuber avec une préparation cellulaire contenant un récepteur pour ce
ligand. En présence d'une concentration totale en ligand de 1,5 nM on observe à l'équilibre une liaison spécifique de
0,5 nM. Quand la concentration totale en ligand est de 12 nM, la liaison spécifique est de 2 nM. De plus, des
expériences menées en présence d'un ligand compétiteur utilisé à la concentration de 1 µM conduisent à déterminer
un KD apparent pour le ligand de référence de 55 nM.
Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont exactes, dans ce système expérimental?
A- le KD pour le ligand de référence est de 5 nM,
B- la concentration totale en récepteur est de 3,8 nM,
C- à une concentration totale en ligand de référence de 6,5 nM, la concentration de ligand lié à l'équilibre sera
de 1,5 nM,
D- le KI de l'inhibiteur est de 100 nM,
E- si on augmente la concentration en compétiteur, le KD apparent pour le ligand augmentera lui aussi.
Question n° 41 :
Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont exactes ?
A- l'activation du récepteur de l'acide gamma aminobutyrique provoque une dépolarisation de la membrane
synaptique,
B- la désensibilisation des récepteurs couplés aux protéines G se fait par modification covalente de leur
domaine de liaison au ligand,
C- l'IP3 est un second messager membranaire,
D- la protéine kinase A est activée par l'AMPc,
E- les récepteurs à activité tyrosine kinase sont capables de s'autophosphoryler.
Question n° 42 :
Parmi les molécules suivantes, lesquelles sont des seconds messagers ou des relais de voies de
transduction du signal ?
A- adrénaline
B- diacylglycérol
C- insuline
D- calcium
E- motif SH2
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7
Chapitre 13
Récepteurs
2004
Question n° 43 :
Un ligand de référence radioactif L est mis à incuber avec une préparation cellulaire contenant un récepteur pour ce
ligand. En présence d’une concentration totale en ligand de 1,3 nM, on observe à l’équilibre, une liaison spécifique
de 0,5 nM. Quand la concentration totale en ligand est de 9,0 nM, la liaison spécifique est de 3,0 nM. De plus, des
expériences menées en présence d’un ligand compétiteur utilisé à la concentration de 100nM conduisent à
déterminer un KD apparent pour le ligand de référence de 400nM. Parmi les propositions suivantes, lesquelles
est sont exactes dans ce système expérimental ?
A- le KD pour le ligand de référence est de 48 Nm,
B- la concentration totale en récepteur est de 4 nM,
C- à une concentration de ligand lié à l’équilibre de 2,4 nM correspondra une concentration de ligand libre de
3,0 nM,
D- le Ki de l’inhibiteur est de 0,5 nM,
E- un inhibiteur ayant un KI de 20 nm et utilisé à une concentration de 180 nM conduira à un KD apparent pour
le ligand de référence de 20 nM.
Question n° 44 :
Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont exactes ?
A- l’activation du récepteur de l’acide gamma aminobutyrique provoque une hyperpolarisation de la membrane
post-synaptique,
B- les récepteurs couplés aux protéines G interagissent avec les protéines G via leur extrémité C-terminale,
C- une même protéine G peut être recrutée successivement par des récepteurs différents dans une cellule
donnée soumise à des stimuli divers,
D- le diacyglycerol est libéré dans le cytosol après clivage membranaire du PIP2 par la phospholipase C,
E- l’AMP cyclique est le produit par cyclisation enzymatique de l’AMP.
Question n° 45 :
Parmi les propositions suivantes, lesquelles s’appliquent aux récepteurs nucléaires ?
A- ils ont pour ligand des molécules diffusibles hydrophobes et de petite taille,
B- ils interagissent avec l’ADN au niveau du petit sillon de la double hélice,
C- ils présentent un domaine d’interaction protéine-protéine de type SH2,
D- ils déclenchent des réponses cellulaires relativement lentes,
E- les modifications de la muqueuse utérine au cours du cycle menstruel sont contrôlées par certains de leurs
membres.
2005
Question n° 46 :
Un ligand de référence radioactif est mis à incuber avec un extrait cellulaire contenant un récepteur pour ce ligand.
En présence d'une concentration totale en ligand de 2,8nM, on observe à l'équilibre une liaison spécifique de 0,8
nM.Quand la concentration en ligand libre est de 9nM, la liaison spécifique st est de 1,5nM. De plus des expériences
menées en présence d'un ligand compétiteur utilisé à la concentration de 50nM conduisent à déterminer un KD
apparent pour le ligand de référence de 33 nM. Quelles sont les propositions exactes?
A- le KD pour le ligand de référence est de 3,0 nM,
B- la concentration totale en récepteur est de 2,0 nM,
C- le Ki de l'inhibiteur ayant un Ki de 10 nM utilisé à une concentration de 70 nM conduira à un KD apparent
pour le ligand de référence de 24 nM,
D- si on diminue la concentration en compétiteur, le KD apparent diminuera aussi.
Question n° 47 :
Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont exactes?
A- l'activation du récepteur de l'acétylcholine provoque une hyperpolarisation de la membrane postsynaptique,
B- l'acétylcholinestérase catalyse la formation du ligand actif sur le récepteur,
C- le récepteur du GABA est un canal à ions sodium,
D- la protéine kinase C est activée par l'AMP cyclique,
E- les récepteurs tyrosine kinase ont un domaine transmembranaire constitué d'une seule hélice.
Question n° 48 :
Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont des ligands de récepteurs couplés aux protéines G?
A- hormone thyroïdienne
B- insuline
C- diacylglycérol
D- glucagon
E- glycine
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8
Annales classées GALA QCM 2007-2008
Biologie cellulaire
2006
Question n° 49 :
Un ligand L interagit avec un récepteur R avec une constante de dissociation à l'équilibre de 8 nM. La concentration
totale en récepteur dans ce système expérimental est de 12 nM. Les incubations ligand-récepteur sont réalisées
-6
dans des échantillons d'un volume final total de 1 mL. Le ligand à ajouter est conservé en solution 4.10 M.
Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont exactes?
A- le volume de solution de ligand à incorporer dans le milieu d'incubation pour obtenir un taux de saturation du
récepteur de 75% est de 8,3 µL,
-6
B- une concentration en ligand libre de 2.10 M correspondra à un taux de saturation du récepteur de 20%,
-7
C- en présence d'un inhibiteur compétitif utilisé à la concentration de 4.10 M, le KD apparent pour le ligand est
de 72nM. On en déduit que le Ki de l'inhibiteur est de 50 nM,
D- un autre inhibiteur présente un Ki de 10 nM pour le récepteur. Si on utilise à la concentration de 5 nM dans
le même système, le KDapp observé sera de 24 nM,
E- plus un inhibiteur compétitif a d'affinité pour le récepteur, plus son Ki est petit.
Question n° 50 :
Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont exactes?
A- l'activation du récepteur de l'acétylcholine provoque une dépolarisation de la membrane présynaptique,
B- l'activité GTPasique de la protéine Gs est inhibée par la toxine du choléra,
C- la protéine kinase C est activée par l'inositol triphosphate,
D- la production d'AMP cyclique consomme de l'ATP,
E- la phosphorylation des récepteurs tyrosine kinase entraîne leur désensibilisation.
Question n° 51 :
Parmi les molécules et phénomènes suivants, lesquels contribuent à la réversibilité des réponses induites
par les récepteurs membranaires?
A- phospholipase C,
B- phosphodiestérase,
C- loi de l'action de masse,
D- protéines phosphatases,
E- calcium ATPase.
2007
Question n° 52 :
Un ligand L interagit avec un récepteur R avec une constante de dissociation à l’équilibre de 6 nM. La concentration
totale en récepteur du système expérimental est de 10 nM. Les incubations ligand récepteur sont réalisées dans des
-6
échantillons d’un volume final total de 0,5ml. Le ligand à ajouter est conservé en solution 2 x 10 M.
Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont exactes ?
A- le volume de solution de ligand à incorporer pour obtenir un taux de saturation du récepteur de 80% est de
8µl,
B- si on doublait la concentration en récepteur total dans le milieu d’incubation en gardant la même quantité de
ligand que précédemment, on observerait un doublement de la concentration en récepteur lié,
-9
C- une concentration en ligand libre de 2 x 10 M correspondra à un taux de saturation du récepteur de 20%,
-7
D- en présence d’un inhibiteur compétitif utilisé à la concentration de 2 x 10 M le KD apparent observé pour le
-9
-9
ligand est de 25 x 10 M. On en déduit que le Ki de l’inhibiteur est de 63,2 10 M,
E- le KD est directement proportionnel à l’affinité d’un ligand pour son récepteur.
Question n° 53 :
Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont exactes ?
A- la désensibilisation du récepteur de l’acétylcholine est provoquée par l’acétylcholine estérase,
B- le récepteur du GABA est un canal à ions chlorure,
C- l’adrénaline est un second messager hormonal,
D- l’hormone thyroïdienne agit via un récepteur nucléaire,
E- les récepteurs nucléaires interagissent avec l’ADN au niveau du grand sillon de la double hélice.
« Tout GALA QCM est sur gala-qcm.org ! »
9
Chapitre 13
Récepteurs
REPONSES DE « RECEPTEURS »
12345678910-
AC
D
BCF
CE
BC
D
BC
C
BC
D
21222324252627282930-
A
C
D
C
C
D
D
E
A
C
41424344454647484950-
11121314151617181920-
A
D
B
ABD
A
A
B
A
B
C
31323334353637383940-
B
annulée
BCD
AC
ADE
CDE
CDE
BE
ACE
ACDE
51- BCDE
52- AD
53- BDE
« A bientôt sur gala-qcm.org ! »
DE
BDE
annulée
AC
ADE
ABDE
E
D
ACE
BD
10
VERSION 2007 2008
Biologie cellulaire - Chapitre 14 :
CYCLE CELLULAIRE
Pour la seconde année consécutive, l’association GALA QCM met à disposition
gracieusement aux étudiants de première année de médecine de Lille 2 ses annales
classées du concours leurs permettant une préparation optimale… Ces annales
regroupent plus de vingt années de QCM, pour offrir un large panel des
connaissances qui sont susceptibles de leurs être demandées lors des épreuves
qu’ils auront à passer en janvier et mai 2008 !
En plus de 20 ans d’enseignement, les professeurs se sont succédés et les
connaissances des sciences fondamentales ont pu évoluer… En conséquence, en
cas de contradiction entre l’enseignement et les réponses ou les explications
détaillées que vous pourrez trouver ci-après, les données que vous avez entendues
en cours font valeur de référence ! Il paraît difficile d’opposer en réclamation en fin
d’année les données retrouvées dans les annales, ce d’autant qu’étant un travail
personnel, des erreurs se sont glissées à droite et à gauche dans les pages qui
suivent. Si vous les repérez, et pour savoir lesquelles ont déjà été repérées par vos
camarades, rendez-vous sur le forum http://gala-qcm.xooit.com/ !
Ce travail étant une œuvre de longue haleine, merci de le respecter et de ne pas
le commercialiser sans autorisation ni mention de vos sources… Pour plus de
renseignement, merci d’écrire à [email protected] ou de vous rendre sur le forum
http://gala-qcm.xooit.com ! Par ailleurs, le contenu en QCM des annales classées
GALA QCM n’est pas la propriété intellectuelle de l’association ou de ses membres
mais celle des professeurs qui ont d’année en année, imaginé les questions. Seule
propriété pure des membres de l’association, les explications détaillées dont sont
dotées certaines matières.
Comme l’an passé, et devant le succès de ces
dispositions, nous nous sommes mis en partenariat avec
l’ACEML pour assurer une distribution optimale de cet
outil auprès des étudiants intéressées. Les annales sont
donc disponibles sur Internet gratuitement, et à la corpo !
Ce petit préambule est aussi à l’intention de tous puisqu’il permet à chacun
des utilisateurs d’être sensibilisé au fait que l’année universitaire 2007-2008
sera la dernière de l’aventure GALA QCM pour ma part… Et que cette année est
par conséquent l’ultime pour organiser une relève pour les remises à jour au
sein de l’association GALA QCM…
Arnaud Lerouge
Alias docgeronto sur les forums
Membre fondateur de l’association
Aux questions formulées comme suit…
première proposition
PARCE QUE
deuxième proposition
… Il convient de répondre :
A- si les 2 propositions sont exactes ET reliées d’une relation de cause à effet
B- si les 2 propositions sont exactes MAIS ne sont pas reliées d’une relation de cause à effet
ère
nde
C- si le 1 proposition est exacte ET la 2 proposition fausse
ère
nde
D- si la 1 proposition est fausse ET la 2 proposition exacte
E- si les 2 propositions sont fausses
Annales classées GALA QCM 2007-2008
Biologie cellulaire
CYCLE CELLULAIRE
réponses 7
1986
Question n° 1 :
Au cours de la phases G1 du cycle cellulaire il y a:
A- croissance cytoplasmique et différenciation cellulaire
B- transcription des ARNm et traduction en protéines
C- réplication de l'ADN
D- début de la synthèse de procentrioles
E- involution et disparition du nucléole
1988
Question n° 2 :
Au cours de la phase G1 du cycle cellulaire il y a
A- croissance cytoplasmique et différenciation cellulaire
B- transcription des ARNm et traduction en protéines
C- réplication de l'ADN
D- un stade préparatoire à la phase S
E- début de l'involution du nucléole
1989
Question n° 3 :
Au cours de la phase G1 du cycle cellulaire, il y a
A- croissance cytoplasmique et différenciation cellulaire
B- transcription des ARNm et traduction en protéines
C- réplication de l’ADN
D- début de la synthèse des procentrioles
E- involution et disparition du nucléole
1994
Question n° 4 :
Parmi les propositions suivantes relatives au cycle cellulaire, lesquelles sont exactes ?
A- l’ADN est synthétisé au cours de la phase S du cycle,
B- la durée des différentes phases du cycle peut-être mesurée par des expériences d’incorporation de
thymidine tritiée,
C- le point R (ou S) est un point de contrôle essentiel du passage de la phase G2 à la phase M du cycle,
D- la plupart des protéines cellulaires sont synthétisées de manière continue pendant les phases G1, S et G2
du cycle cellulaire.
Question n° 5 :
Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont fausses ?
A- le taux de kinases dépendantes des cyclines varie au cours du cycle cellulaire,
B- chaque kinase dépendante des cyclines est associée à une cycline, avec laquelle elle forme un
hétérodimère,
C- l’activité des kinases dépendantes des cyclines peut être régulée par des phénomènes de
phosphorylation/déphosphorylation,
D- il existe plusieurs variétés de cycline, classées en cyclines G1, contrôlant la progression des cellules en
phase G1 et le passage en phase S, et en cyclines mitotiques contrôlant le passage de la phase G2 à la
phase M,
E- le MPF contient une kinase dépendante d’une cycline.
Question n° 6 :
la lignée multipotente fibroblastique de souris 10 T ½ se différencie en cellules
de type myoblastique quand on la cultive en présence de 5-azacytidine
PARCE QUE
la 5-azacytidine est un dérivé non méthylable de la cytidine et son incorporation dans l’ADN
des cellules entraîne une répression de certains gènes, dont ceux qui commandent
la différenciation cellulaire en myoblastes
Question n° 7 :
Parmi les propositions suivantes concernant la myogenèse, lesquelles sont fausses ?
A- les gènes qui contrôlent la voie de la myogenèse s’expriment de manière séquentielle et selon une certaine
hiérarchie au cours de la différenciation,
B- myoD1 et myf-5 contrôlent l’expression des gènes différenciant la cellule en myoblaste,
C- myoD1 et myf-5 s’expriment de manière exclusivement exclusives,
D- la différenciation des myoblastes en myotubes puis en myofibre met en jeu successivement la myogénine et
MRF-4,
E- les facteurs de croissance stimulent la différenciation des myoblastes en myotubes.
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1
Chapitre 14
Cycle cellulaire
1995
Question n° 8 :
Parmi les propositions suivantes concernant le cycle cellulaire, lesquelles sont exactes ?
A- la mitose et la cytodiérèse, faciles à observer, ne représentant qu’une faible partie du cycle, appelée phase
M,
B- les protéines cellulaires sont synthétisées uniquement au cours de la phase S,
C- l’importance de la prolifération d’une population cellulaire dépend essentiellement des variations de la durée
du cycle cellulaire,
D- le contenu en ADN des cellules d’une population cellulaire en croissance peut être mesurée par
cytofluorimétrie.
Question n° 9 :
Parmi les propositions suivantes, lesquelles ne s’appliquent pas au MPF ?
A- le MPF présente une activité autocatalytique,
B- le MPF présente une grande spécificité d’espèce,
C- l’activité du MPF est régulée par des phénomènes de phosphorylation / déphosphorylation,
D- le MPF correspond à un hétérodimère constitué de deux protéines : une protéine kinase et une cycline,
E- le traitement de cellules en cycle, par un inhibiteur de la protéolyse de la cycline A, les bloque en phase M.
1996
Question n° 10 :
Parmi les propositions suivantes relatives au cycle cellulaire, lesquelles sont exactes ?
A- l'index mitotique correspond au pourcentage des cellules en mitose à un moment donné dans une
population cellulaire,
B- la synthèse des ARNm est réalisée essentiellement au cours de la phase S,
C- les cellules qui se cultivent attachées à un support, s'arrondissent et se détachent facilement en phase M,
ce qui permet d'obtenir des cellules en cycle synchrone,
D- après la fusion de deux cellules de mammifère, dont l'une est en phase M et l'autre en phase G1, on
observe une condensation rapide des chromosomes du noyau en phase G1,
E- il existe dans les cellules un facteur retardateur de la phase M qui empêche l'entrée en phase M tant que la
réplication de l'ADN n'est pas terminée.
Question n° 11 :
les facteurs de croissance stimulent la prolifération cellulaire
PARCE QUE
ils provoquent une diminution considérable de la durée du cycle cellulaire
1997
Question n° 12 :
Parmi les méthodes suivantes, laquelle est la plus rapide et convient le mieux pour déterminer la répartition
des cellules d'une population cellulaire en culture asynchrone entre les différentes phase du cycle ?
A- mesure de l'index mitotique
B- cytométrie de flux
C- incorporation de thymidine tritiée
D- autoradiographie
E- immunofluorescence
Question n° 13 :
Parmi les propositions suivantes, lesquelles s'appliquent au système cdc2/cycline ?
A- c'est un hétérodimère protéique,
B- le taux des deux constituants de l'hétérodimère varie de manière cyclique au cours de chaque cycle
cellulaire,
C- la protéine cdc2 est phosphorylée sur des résidus de sérine et de tyrosine,
D- la protéine cdc2 est en fait une protéine kinase dont l'activité dépend de son interaction avec la cycline,
E- la lamine de l'enveloppe nucléaire est un substrat phosphorylé par le système,
F- il existe des cyclines contrôlant l'entrée en phase S des cellules en cycle.
1998
Question n° 14 :
Parmi les effecteurs suivants, lequel est impliqué dans le retour à l'état initial d'un système de contrôle de
l'activité cellulaire du type ligand - récepteur - activation d'une voie de transduction ?
A- protéine kinase C
B- phosphodiestérase
C- protéine kinase A
D- calmoduline
E- GTP
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2
Annales classées GALA QCM 2007-2008
Biologie cellulaire
Question n° 15 :
Parmi les propositions suivantes relatives au contrôle du cycle cellulaire, lesquelles sont fausses ?
A- le MPF a été mis en évidence chez la levure,
B- le MPF présente une activité autocatalytique,
C- le MPF est un hétérodimère constitué de deux protéines : une protéine kinase et une cycline,
D- l'activité des kinases dépendantes des cyclines est régulée par des phénomènes de phosphorylation /
déphosphorylation,
E- après fusion de deux cellules eucaryotes, dont l'une est en phase G 1 et l'autre en phase S, on observe une
entrée très rapide du noyau G1 en phase S.
Question n° 16 :
les facteurs de croissance stimulent la prolifération cellulaire
PARCE QUE
ils provoquent une phosphorylation rapide des cyclines mitotiques
Question n° 17 :
Parmi les propositions suivantes relatives à la différenciation cellulaire, lesquelles sont vraies ?
A- l'étape de détermination correspond pour une cellule indifférenciée à l'acquisition des premières
caractéristiques morphologiques de la voie de différenciation dans laquelle elle s'engage,
B- le traitement de la lignée fibroblastique multipotente 10 T 1/2 de souris par la 5-azacytidine conduit à la
différenciation des cellules en myoblastes,
C- le clonage différentiel est une technique qui consiste à cloner les ADNc correspondants aux protéines
spécifiques de la différenciation d'un type cellulaire donné,
D- le produit d'expression du gène MyoD1, impliqué dans le contrôle de la différenciation musculaire, est un
facteur de transcription,
E- l'ordre dans lequel les facteurs de différenciation musculaire s'expriment au cours de ce processus est le
suivant: MyoD1, puis myogénine, et enfin herculine.
1999
Question n° 18 :
Parmi les propositions suivantes relatives au contrôle du cycle cellulaire, lesquelles sont vraies ?
A- le MPF présente une activité autocatalytique,
B- l'activité des cyclines est régulée par phosphorylation / déphosphorylation,
C- la synthèse de la plupart des protéines se fait de manière continue au cours du cycle,
D- la lamine nucléaire est phosphorylée au moment de l'entrée en mitose,
E- les facteurs de croissance contrôlent la vitesse de rotation du cycle cellulaire.
Question n° 19 :
Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont fausses ?
A- le pourcentage des cellules en phase S peut être mesuré par incorporation de thymidine tritiée,
B- si on fusionne deux cellules eucaryotes, dont l'une est en phase G et l'autre en phase S, on observe une
entrée très rapide du noyau G, en phase S,
C- la protéine p53 participe à l'arrêt du cycle après lésion de l'ADN,
D- il existe un système qui retarde l'entrée en phase M, tant que la phase S n'est pas terminée,
E- dans des cellules en phase G, le taux d'expression des cyclines est très faible.
2000
Question n° 20 :
Parmi les propositions suivantes relatives au cycle cellulaire, lesquelles sont vraies ?
A- le taux des deux constituants de l'hétérodimère cdc2/cycline varie de manière cyclique au cours de chaque
cycle cellulaire,
B- la protéine cdc2 doit être phosphorylée sur les résidus Thréonine 14 et Tyrosine 15 pour être active,
C- la lamine de l'enveloppe nucléaire est phosphorylée par le système cdc2-cycline,
D- le système du contrôle de fin de réplication de l'ADN peut être bloqué par la caféine,
E- le passage de la phase G0 à G1 (entrée en cycle) implique la mise en jeu d'évènements transcriptionnels.
2001
Question n° 21 :
Parmi les propositions suivantes relatives au cycle cellulaire, lesquelles sont vraies ?
A- la cdc2 a d’abord été mise en évidence dans les œufs de xénope,
B- alors que la microinjection de cytosol d’un ovocyte de xénope en phase M dans un ovocyte en phase G2
déclenche la maturation de cet ovocyte (passage à la phase M). Le cytosol de cet ovocyte passé en phase
M contient à son tour une activité MPF dont l’apparition est empêchée par les inhibiteurs de la synthèse des
protéines,
C- après fusion de deux cellules eucaryotes dont l’une est en phase S et l’autre en phase G2, on observe une
entrée rapide du noyau S en phase G2,
D- la phosphorylation d’un résidu de tyrosine est indispensable pour que la cdc2 soit active,
E- la cycline est dégradée par la voie de l’ubiquitine.
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3
Chapitre 14
Cycle cellulaire
Question n° 22 :
Parmi les méthodes suivantes, lesquelles sont utilisables pour étudier les phases du cycle cellulaire ?
A- mesure de l’index mitotique
B- incorporation de thymidine tritiée
C- microinjection
D- cytométrie de flux
E- synchronisation des cellules
Question n° 23 :
Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont exactes ?
A- la croissance d'une population cellulaire dépend essentiellement de la vitesse de rotation du cycle cellulaire
des cellules qui le constituent,
B- la phase M est l'une des plus longues du cycle cellulaire,
C- au cours du cycle cellulaire, la plupart des protéines sont synthétisées de manière continue,
D- les facteurs de croissance contrôlent l'entrée en cycle des cellules,
E- la protéine p53 intervient dans le contrôle de l'entrée en phase S du cycle cellulaire.
Question n° 24 :
A propos du schéma représentant les résultats d'une expérience d'analyse du cycle cellulaire par cytométrie
de flux après marquage par un agent fluorescent intercalant de l'ADN, quelles propositions sont exactes ?
A- l'axe des ordonnées (2) correspond à l'intensité de
fluorescence,
B- les cellules en phase G1 se trouvent dans le pic (3),
C- les cellules S se trouvent dans la partie (4),
D- les cellules en phase G2 se trouvent dans la partie (5),
E- les cellules en phase G0, qui ne sont pas en cycle, ne
sont pas détectées par cette méthode.
2003
Question n° 25 :
Parmi les propositions suivantes relatives au cycle cellulaire, lesquelles sont vraies ?
A- la vitesse de croissance d'une population cellulaire en culture est contrôlée essentiellement par modulation
de l'activité des complexes CDK-cycline mitotique,
B- la synthèse des ARN et des protéines est environ trois fois plus active dans la cellule en cycle que dans la
cellule en phase quiescente,
C- la protéine cdc2 doit être déphosphorylée au niveau des résidus de thréonine 14 et tyrosine 15 pour être
active,
D- la protéine p53 provoque un arrêt du cycle en G2 en cas de lésion de l'ADN,
E- l'entrée en cycle des cellules est conditionnée par la présence de facteurs nutritionnels.
Question n° 26 :
Le schéma représente les résultats d'une expérience typique d'analyse du cycle cellulaire par cytométrie de flux
après marquage par un agent fluorescent intercalant de l'ADN. Quelles propositions sont exactes ?
Si on avait cultivé les cellules en présence de thymidine
triciée pendant une demi-heure avant l'analyse, les cellules
radioactives seraient détectées :
A- dans le pic (3)
B- dans la région (4)
C- dans le pic (5)
Si on appauvrit le milieu en facteurs de croissance, on
assistera à:
D- une diminution du pic (3)
E- une diminution du pic (5)
2004
Question n° 27 :
Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont exactes ?
A- l’activité MPF a été d’abord mise en évidence dans des ovocytes de Xénope en phase G2, prélevés dans
les ovaires,
B- la croissance d’une population cellulaire dépend essentiellement de la proportion de cellules en cycle dans
cette population,
C- la phase M est la plus courte du cycle cellulaire,
D- la cycline est synthétisée périodiquement au cours de la phase S du cycle cellulaire,
E- la culture de levures à une température restrictive permet de détecter les mutants porteurs d’une anomalie
des gènes contrôlant le cycle cellulaire.
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4
Annales classées GALA QCM 2007-2008
Biologie cellulaire
Question n° 28 :
A propos du schéma ci-dessous, représentant un profil type d’analyse du cycle cellulaire par cytométrie de
flux après marquage avec un agent fluorescent intercalant de l’ADN, quelles sont les propositions exactes ?
A- l’axe des abscisses correspond à l’intensité de
fluorescence,
B- les cellules en phase G0 se trouvent dans le pic (3),
C- les cellules en phase G2 se trouvent dans la partie (4),
D- si on traite les cellules avec de la colchicine on
assistera à une augmentation du pic (5),
E- en cas de lésion de l’ADN, les cellules s’accumuleront
dans le pic (5).
2005
Question n° 29 :
Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont exactes?
A- la vitesse de rotation du cycle cellulaire est contrôlée par les facteurs de croissance,
B- au cours du cycle cellulaire la plupart des protéines sont synthétisées de façon discontinue,
C- l'activité MPF est autocatalytique,
D- la protéine cdc2 est une tyrosine kinase,
E- la cycline est dégradée par la voie de l'ubiquitine.
Question n° 30 :
Parmi les tissus ou types cellulaires suivants, lesquels sont renouvelés constamment au cours de la vie?
A- épiderme
B- tissu cardiaque
C- tissu sanguin
D- pancréas
E- neurones
2006
Question n° 31 :
A propos du schéma ci-dessous représentant un profil type d'analyse du cycle cellulaire par cytométrie de
flux après marquage par un agent fluorescent intercalant de l'ADN, quelles sont les propositions exactes?
A- l'axe des ordonnées correspond à l'intensité de fluorescence,
B- les cellules en phase G1 se trouvent dans le pic 3,
C- si on avait cultivé les cellules en présence de BrdU pendant une demi-heure avant l'analyse, les cellules
ayant incorporé le BrdU seraient retrouvés dans le pic 5,
D- un traitement des cellules en présence de facteurs de croissance entraînerait une augmentation relative du
pic 5,
E- le pic 6 correspond à des cellules polyploïdes.
Question n° 32 :
Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont exactes?
A- la vitesse de rotation du cycle cellulaire dépend essentiellement de la durée des phases G1 et G2,
B- l'activité MPF est mise en évidence par injection de cytosol d'ovocyte en phase M à des ovocytes en phase
G2,
C- l'activité MPF est activée en présence d'inhibiteur de phosphorylation des protéines,
D- la protéine cdc2 est phosphorylée sur des tyrosines,
E- la protéine cdc2 phosphoryle la lamine nucléaire.
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5
Chapitre 14
Cycle cellulaire
2007
Question n° 33 :
Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont exactes ?
A- la synthèse des ARN et des protéines est environ trois fois plus active dans les cellules en cycle que dans
les cellules en phase quiescente G0,
B- le contrôle de la croissance d’une population cellulaire en culture se fait essentiellement au niveau de
l’entrée en cycle de ces cellules,
C- la protéine p53 provoque un arrêt du cycle cellulaire en cas de lésion de l’ADN,
D- la protéine cdc2 est phophorylée sur des thréonines,
E- la phase M est une des plus longues du cycle cellulaire.
Question n° 34 :
Parmi ces tissus ou types cellulaires, lesquels sont renouvelés couramment au cours de la vie ?
A- globules rouges
B- tissu cardiaque
C- épithélium intestinal
D- neurones
E- épiderme
Question n° 35 :
Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont exactes ?
A- l’étape de détermination correspond pour une cellule précurseur indifférenciée à l’engagement dans la voie
de différenciation,
B- dès que les cellules ont passé l’étape de détermination, elles cessent de proliférer,
C- le traitement de cellules en culture par le 5-azacytidine conduit à une hyperméthylation de nombreux îlots
CpG dans l’ADN de ces cellules,
D- l’invalidation du gène MRF-4 chez la souris conduit à un défaut de développement des muscles,
E- la présence de facteurs de croissance favorise la progression des myoblastes vers le stade myotube.
Question n° 36 :
Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont exactes ?
A- les cellules souches se divisent fréquemment,
B- les cellules souches adultes ont un potentiel de différenciation généralement limité aux types cellulaires de
leur tissu d’origine,
C- il existe une ségrégation asymétrique des brins d’ADN lors de la division des cellules souches,
D- la position du fuseau mitotique ne joue aucun rôle dans la division asymétrique des cellules souches,
E- les cellules de la niche produisent des cytokines régulant le devenir des cellules souches.
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6
Annales classées GALA QCM 2007-2008
Biologie cellulaire
REPONSES DE « CYCLE CELLULAIRE »
12345678910-
ABD
ABD
ABD
ABD
A
A
E
AD
B
ACDE
21222324252627282930-
BE
ABDE
CD
BCD
BCDE
BE
BCE
ABDE
CE
AC
11121314151617181920-
C
B
ADEF
B
A
C
ABCDE
ACD
B
CDE
313233343536-
BDE
ABDE
ABCD
ACE
AD
BCE
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7
VERSION 2007 2008
Biologie cellulaire - Chapitre 15 :
MOTEURS MOLECULAIRES
Pour la seconde année consécutive, l’association GALA QCM met à disposition
gracieusement aux étudiants de première année de médecine de Lille 2 ses annales
classées du concours leurs permettant une préparation optimale… Ces annales
regroupent plus de vingt années de QCM, pour offrir un large panel des
connaissances qui sont susceptibles de leurs être demandées lors des épreuves
qu’ils auront à passer en janvier et mai 2008 !
En plus de 20 ans d’enseignement, les professeurs se sont succédés et les
connaissances des sciences fondamentales ont pu évoluer… En conséquence, en
cas de contradiction entre l’enseignement et les réponses ou les explications
détaillées que vous pourrez trouver ci-après, les données que vous avez entendues
en cours font valeur de référence ! Il paraît difficile d’opposer en réclamation en fin
d’année les données retrouvées dans les annales, ce d’autant qu’étant un travail
personnel, des erreurs se sont glissées à droite et à gauche dans les pages qui
suivent. Si vous les repérez, et pour savoir lesquelles ont déjà été repérées par vos
camarades, rendez-vous sur le forum http://gala-qcm.xooit.com/ !
Ce travail étant une œuvre de longue haleine, merci de le respecter et de ne pas
le commercialiser sans autorisation ni mention de vos sources… Pour plus de
renseignement, merci d’écrire à [email protected] ou de vous rendre sur le forum
http://gala-qcm.xooit.com ! Par ailleurs, le contenu en QCM des annales classées
GALA QCM n’est pas la propriété intellectuelle de l’association ou de ses membres
mais celle des professeurs qui ont d’année en année, imaginé les questions. Seule
propriété pure des membres de l’association, les explications détaillées dont sont
dotées certaines matières.
Comme l’an passé, et devant le succès de ces
dispositions, nous nous sommes mis en partenariat avec
l’ACEML pour assurer une distribution optimale de cet
outil auprès des étudiants intéressées. Les annales sont
donc disponibles sur Internet gratuitement, et à la corpo !
Ce petit préambule est aussi à l’intention de tous puisqu’il permet à chacun
des utilisateurs d’être sensibilisé au fait que l’année universitaire 2007-2008
sera la dernière de l’aventure GALA QCM pour ma part… Et que cette année est
par conséquent l’ultime pour organiser une relève pour les remises à jour au
sein de l’association GALA QCM…
Arnaud Lerouge
Alias docgeronto sur les forums
Membre fondateur de l’association
Aux questions formulées comme suit…
première proposition
PARCE QUE
deuxième proposition
… Il convient de répondre :
A- si les 2 propositions sont exactes ET reliées d’une relation de cause à effet
B- si les 2 propositions sont exactes MAIS ne sont pas reliées d’une relation de cause à effet
ère
nde
C- si le 1 proposition est exacte ET la 2 proposition fausse
ère
nde
D- si la 1 proposition est fausse ET la 2 proposition exacte
E- si les 2 propositions sont fausses
Annales classées GALA QCM 2007-2008
Biologie cellulaire
MOTEURS MOLECULAIRES
réponses 7
1986
Question n° 1 :
2+
Des protéines intervenant dans la contraction du muscle strié, quelle est celle qui, en liant le Ca , déclenche
cette contraction ?
A- actomyosine
B- calmoduline
C- tropomyosine
D- troponine C
E- troponine I
F- troponine T
1987
Question n° 2 :
Dans cette liste de propositions, lesquelles s’appliquent à la myosine du muscle squelettique ?
A- constitue les filaments minces du sarcomère en microscopie électronique,
B- possède une activité ATPasique,
C- se polymérise en longs filaments formés de protomères globulaires associés en double hélice,
D- possède un site de liaison au calcium ionisé.
Question n° 3 :
Dans le muscle lisse, quelle est la protéine qui, en fixant le calcium ionisé déclenche la contraction ?
A- actomyosine
B- calmoduline
C- tropomyosine
D- troponine C
E- troponine I
F- troponine T
1988
Question n° 4 :
Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont exactes ?
A- l’actine présente dans le muscle squelettique est l’actine G dont la structure globulaire est stabilisée par les
2+
ions Ca ,
B- l’hydrolyse de l’ATP lié à l’actine G entraîne la polymérisation de cette dernière en actine filamenteuse ou
actine E,
C- la molécule de myosine est formée de 2 chaînes lourdes et de 2 chaînes légères,
D- la myosine est une ATPase-actine dépendante,
E- l’α-actinine et la desmine sont 2 protéines qui interviennent dans la régulation de la contraction musculaire
2+
par les ions Ca .
1989
Question n° 5 :
Parmi les propositions suivantes, quelles sont les propositions fausses ?
A- l’actine du muscle squelettique est l’actine G,
B- elle se polymérise en actine F,
C- la myosine est incapable de se polymériser in vitro,
D- elle e une action ATPasique actine dépendante,
E- chaque molécule d’actine peut lier 2 têtes de myosine.
Question n° 6 :
Parmi les propositions suivantes, quelles sont les propositions exactes ?
A- α actinine et desmine jouent un rôle dans la régulation de la contraction musculaire par le calcium,
B- la troponine est une protéine filamenteuse enroulée en spirale autour des filaments d’actine,
C- la troponine est formée de 3 polypeptides T, I et C,
D- la troponine I inhibe l’interaction de l’actine et de la myosine.
1990
Question n° 7 :
Quelles sont les propositions qui s’appliquent à la myosine du muscle strié ?
A- possède une activité ATPasique actine-dépendante,
B- possède un site de liaison du calcium ionisé,
C- comporte 2 chaînes lourdes et 2 chaînes légères,
D- est activée par phosphorylation des chaînes légères sous l’effet d’une kinase calcium dépendante.
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1
Chapitre 15
Moteurs moléculaires
Question n° 8 :
Quelles sont les propositions qui s’appliquent à la kinésine ?
A- la kinésine est une ATPase qui se lie au microfilament d’actine,
B- la kinésine et la dynéine ont la même organisation structurale et fonctionnelle que la myosine,
C- la kinésine peut polymériser comme la myosine,
D- la kinésine est le moteur du transport axonal.
1991
Question n° 9 :
Quelles sont les propositions qui s’appliquent à la myosine du muscle lisse ?
A- elle possède une activité ATPasique dépendante de l’actine,
B- elle forme avec l’actine des structures organisées en stries,
C- elle est activée par phosphorylation de ses chaînes lourdes,
D- elle se contracte plus lentement que la myosine du muscle squelettique.
Question n° 10 :
Parmi ces affirmations relatives au transport axonal rapide, lesquelles sont inexactes ?
A- il est inhibé par les poisons du système actine-myosine,
B- il est inhibé par la colchicine,
C- il consomme de l’ATP,
D- il met en jeu une kinésine, protéine dont l’organisation structurale et fonctionnelle rappelle celle de la
myosine.
1992
Question n° 11 :
Quelles sont les propositions qui s’appliquent à la myosine du muscle strié ?
A- possède une activité ATPasique,
B- comporte deux chaînes lourdes et quatre chaînes légères,
C- est activée par phosphorylation des chaînes légères sous l’effet d’une kinase calcium et calmoduline
dépendante,
D- est inactivée sous l’effet de la protéine kinase A.
Question n° 12 :
Parmi les propositions suivantes, lesquelles ne s’appliquent pas à la kinésine ?
A- la kinésine est la moteur du transport axonal,
B- la kinésine joue un rôle dans la mise en place du GOLGI au voisinage des centrosomes,
C- la kinésine partage la même organisation structurale et fonctionnelle que la dynéine et la myosine,
D- la kinésine est une ATPase,
E- la kinésine, contrairement à la myosine, ne polymérise pas.
1993
Question n° 13 :
Dans le muscle lisse, quelle est la protéine qui, en fixant le calcium, déclenche la contraction ?
A- troponine C
B- α-actinine
C- calmoduline
D- tropomyosine
E- actine
Question n° 14 :
Quelles sont les propriétés qui s’appliquent au transport axonal rapide ?
A- il est inhibé en présence de colchicine,
B- il est inhibé en présence de cytochalasine B,
C- il consomme de l’ATP,
D- il se fait le long des microfilaments d’actine,
E- il implique un moteur moléculaire, la kinésine, qui est une protéine apparentée à la myosine sur le plan
fonctionnel.
1994
Question n° 15 :
Quel est l’ordre de grandeur de la vitesse de transport axonal rapide en µm/s ?
A- 0,002
B- 0,02
C- 0,2
D- 2,0
E- 20
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2
Annales classées GALA QCM 2007-2008
Biologie cellulaire
Question n° 16 :
Parmi les propositions suivantes relatives à la contraction du muscle strié, lesquelles sont fausses ?
A- la myosine est une ATPase dépendante de l’actine,
B- la tête de myosine subit un changement de conformation utilisant l’énergie provenant de l’hydrolyse de
l’ATP,
C- l’interaction actine-myosine est empêchée dans le muscle au repos par la présence de la tropomyosine,
D- au cours de l’excitation du muscle, la tropomyosine est phosphorylée par une kinase spécifique ce qui lève
l’effet inhibiteur de la tropomyosine et provoque la contraction,
E- des protéines accessoires comme la myomésine et la titine jouent un rôle dans le retour à leur position de
départ des filaments d’actine et de myosine du sarcomère après la contraction.
1995
Question n° 17 :
Quand on absorbe des molécules de kinésine à la surface d’une lame de verre et qu’on ajoute ensuite des
microtubules purifiés, on observe que ces microtubules vont se mouvoir dans certaines conditions par rapport à la
lame. Quelles sont les propositions vraies relatives à cette expérience ?
A- le mouvement fait avancer les microtubules du côté de leur extrémité « - »,
B- ce mouvement se produit en présence d’ATP,
C- il est bloqué en présence d’AMP pNp,
D- la kinésine est un hétérotétramère dont les chaînes lourdes portent un site de liaison à l’ATP.
Question n° 18 :
Parmi les propositions suivantes concernant la contraction musculaire, lesquelles sont fausses ?
A- la myosine du muscle lisse est active quand elle est phosphorylée,
B- cette phosphorylation dépend d’une kinase régulée par le calcium,
C- l’adrénaline intervient dans le contrôle de la phosphorylation de la myosine du muscle lisse,
D- du fait de la nécessité d’une phosphorylation de la myosine, la contraction du muscle lisse consomme plus
d’ATP que celle du muscle strié,
E- dans le muscle strié le calcium agit en se fixant à la troponine C.
1996
Question n° 19 :
La vitesse d'hydrolyse de l'ATP par la myosine est multipliée, en présence d'actine, par un facteur égal à
A- 2
B- 10
C- 150
D- 1500
E- 10000
1997
Question n° 20 :
Parmi les propositions suivantes relatives au transport axonal, lesquelles sont vraies ?
A- la vitesse de migration axonale des protéines peut être mesurée après injection d'acides aminés radioactifs
dans le corps cellulaire d'un neurone et suivi de leur incorporation dans les protéines axonales au cours du
temps,
B- le transport centrifuge de toutes les protéines axonales se fait à la même vitesse dans un axone donné et à
un moment donné,
C- le principal moteur moléculaire responsable du transport centrifuge est la kinésine,
D- le transport axonal est inhibé par la colchicine,
E- la kinésine est une homotétramère protéique.
Question n° 21 :
Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont fausses ?
A- la myosine est le constituant principal des filaments épais du muscle strié,
B- les filaments d'actine sont des polymères de molécule d'actine organisés en hélice double,
C- la myosine est une ATPase actine-dépendante,
D- la fixation d'une molécule d'ATP sur la myosine entraîne l'interaction immédiate de la tête de myosine avec
une molécule d'actine,
E- la fixation du calcium par la troponine entraîne une levée de l'inhibition de l'interaction actine-myosine
exercée par le système troponine-tropomyosine.
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3
Chapitre 15
Moteurs moléculaires
1998
Question n° 22 :
Parmi les propositions suivantes relatives au système actine-myosine, lesquelles sont fausses ?
A- l'actine est le constituant principal des filaments minces de la myofibrille,
B- l'actine est une ATPase myosine dépendante,
C- au cours du cycle biochimique d'utilisation de l'ATP dans la contraction musculaire, l'ADP et le phosphate,
produits de l'hydrolyse de l'ATP, ne sont pas libérés immédiatement,
D- la troponine I inhibe l'interaction entre l'actine et la myosine,
E- la troponine C fixe très peu le calcium quand la concentration de ce dernier est de l'ordre de 10 µM.
1999
Question n° 23 :
on peut affirmer que la protéine MyoD1 joue un rôle essentiel dans la différenciation myoblastique
PARCE QUE
l'invalidation du gène MyoD1 entraîne un défaut complet du développement des muscles chez la souris
2000
Question n° 24 :
Le transport axonal rapide s'effectue à une vitesse de
A- 0,01 µ/s
B- 0,1 µ/s
C- 0,5
µ/s
D- 3 µ/s
E- 15 µ/s
Question n° 25 :
Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont fausses ?
A- l'actine est une protéine Globulaire organisée en longs filaments,
B- la myosine musculaire présente une activité ATPasique portée par les têtes globulaires de la protéine,
C- après hydrolyse de l'ATP, les produits de la réaction restent en place tandis que la tête de la myosine subit
un changement de conformation,
D- chaque filament épais de myosine comporte environ 500 têtes de myosine,
E- la myosine du muscle lisse n'interagit avec les filaments d'actine que si elle est phosphorylée par une kinase
spécifique calmoduline dépendante.
2001
Question n° 26 :
Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont exactes ?
A- le transport axonal est inhibé en présence d’AMP pNp, un analogue non hydrolysable de l’ATP,
B- le mouvement des têtes de kinésine sur les microtubules se produit au moment de la libération de l’ADP
produit par l’hydrolyse de l’ATP,
C- la kinésine contribue à la mise en place du Golgi près du centrosome après une mitose,
D- la myosine est une ATPase actine-dépendante,
E- la kinase des chaînes légères de myosine du muscle lisse est elle-même activée par phosphorylation.
Question n° 27 :
Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont vraies ?
A- il est possible d’obtenir de la moelle osseuse, chez la souris ayant subi une déplétion médullaire totale par
irradiation, à partir de cellules souches du système nerveux isolées à partir d’une autre souris et injectées à
la souris irradiée,
B- le traitement de la lignée fibroblastique multipotente 10 T ½ de souris par la 5-azacytidine conduit à la
différenciation des cellules en ostéoblastes,
C- l’invalidation du gène MyoD1 chez la souris entraîne un défaut complet de développement des muscles et
une mort rapide des fœtus,
D- les facteurs de croissance empêchent l’entrée des progéniteurs mésodermiques dans la voie de
différenciation en myoblastes,
E- MyoD1 et myf5 sont des facteurs de transcription.
2002
Question n° 28 :
Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont exactes ?
A- grâce au transport axonal, des ribosomes sont transportés du corps cellulaire à l'extrémité de l'axone,
B- le transport axonal lent se fait à une vitesse de 0,1 µm/s,
C- l'activité ATPasique de la dynéine est portée par son domaine de liaison au matériel à transporter,
D- la dynéine contribue à la mise en place du réticulum endoplasmique,
E- au cours du mouvement de la kinésine le long des microtubules, une au moins de ses deux têtes
globulaires est toujours en contact avec le microtubule.
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4
Annales classées GALA QCM 2007-2008
Biologie cellulaire
Question n° 29 :
Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont exactes ?
A- l'actine est une ATPase myosine-dépendante,
B- les filaments d'actine sont des polymères d'actine organisés en hélice double,
C- la fixation d'une molécule d'ATP sur la myosine entraîne l'interaction immédiate de la tête de myosine avec
une molécule d'actine,
D- la troponine C est une kinase activée par le calcium,
E- pour être active, la myosine du muscle lisse doit être phosphorylée au niveau de ses chaînes légères.
2003
Question n° 30 :
Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont exactes ?
A- l'actine F fixe l'ATP,
B- le transport axonal est inhibé in vitro par la cytochalasine B,
C- la myosine musculaire présente une activité ATPasique portée par les têtes globulaires de la protéine,
D- la kinase des chaînes légères de myosine du muscle lisse est inactivée par phosphorylation,
E- l'interaction forte actine-myosine est concomitante à la fixation de l'ATP sur la myosine.
Question n° 31 :
Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont exactes ?
A- l'étape de détermination correspond pour une cellule précurseur indifférenciée à l'engagement dans une
voie de différenciation,
B- si on prélève des kératinocytes de la peau d'un rat et qu'on les implante au niveau du foie de l'animal, ils
donneront naissance à des cellules hépatiques,
C- l'invalidation du gène de la myogénine chez la souris provoque un défaut complet de développement des
muscles du fœtus et une mort rapide,
D- les facteurs de croissance empêchent la différenciation des myoblastes en myotubes,
E- l'ordre dans lequel s'expriment les facteurs de différenciation musculaire est le suivant: myogénine, puis
myf-5 puis MRF-4.
2004
Question n° 32 :
Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont exactes ?
A- le transport axonal est inhibé par la colchicine,
B- l’acétylcholinestérase voyage dans des vésicules soumises au transport axonal lent,
C- la kinésine est le moteur moléculaire qui met en place le Golgi dans la cellule,
D- le départ de l’anion phosphate, produit de l’hydrolyse de l’ATP par la myosine, est accompagné par la
création d’une interaction forte entre la tête de myosine et le filament d’actine voisin,
E- le muscle lisse maintient une tension plus prolongée que le muscle striée.
Question n° 33 :
Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont exactes ?
A- si on prélève des cellules de la peau d’un rat et que l’on les réimplante dans la capsule rénale du même
animal, elles y formeront de la peau et des follicules pileux,
B- le traitement de cellules en culture par la 5-azacytidine conduit à une hyperméthylation de nombreux îlots
CpG dans l’ADN de ces cellules,
C- l’invalidation du gène MRF-4 chez la souris conduit à un défaut de développement des muscles,
D- dès que les cellules ont passé l’étape de détermination, elles cessent de proliférer,
E- les gènes myoD1 et myf-5 subissent une activation réciproque de leur transcription par leurs produits
d’expression respectifs.
2005
Question n° 34 :
Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont exactes?
A- la myosine est une ATPase actine dépendante,
B- les filaments de myosine sont des polymères de myosine organisés en hélice double,
C- la fixation d'une molécule d'ATP sur la myosine entraîne l'interaction immédiate de la tête de myosine avec
une molécule d'actine,
D- la troponine C est une kinase activée par le calcium,
E- la phosphorylation de la kinase des chaînes légères de la myosine du muscle lisse entraîne la contraction
de ce muscle.
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5
Chapitre 15
Moteurs moléculaires
2006
Question n° 35 :
Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont exactes?
A- l'actine G fixe l'ATP,
B- les filaments d'actine sont des polymères organisés en double hélice,
C- le départ de l'ADP, produit de l'hydrolyse de l'ATP par la myosine, est accompagné par la création d'une
interaction forte entre la tête de myosine et le filament d'actine voisin,
D- la phosphorylation de la tropomyosine du muscle lisse est nécessaire à sa contraction,
E- la contraction du muscle lisse consomme moins d'ATP que celle du muscle strié.
2007
Question n° 36 :
Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont exactes ?
A- des mitochondries sont transportées du corps cellulaire à l’extrémité de l’axone sous l’effet du transport
axonal intermédiaire,
B- le transport axonal est inhibé in vitro par la colchicine,
C- la kinésine est le moteur moléculaire qui met en place le réticulum endoplasmique dans la cellule,
D- au cours de son mouvement le long des microtubules, la kinésine progresse par bonds de 8nm, au cours
desquels le contact avec le microtubule est transitoirement perdu,
E- le mouvement des têtes de kinésine sur les microtubules se produit au moment de la libération de l’ADP
produit par l’hydrolyse de l’ATP.
Question n° 37 :
Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont exactes ?
A- l’actine est une ATPase myosine dépendante,
B- l’actine F fixe l’ATP,
C- au cours de la contraction musculaire, le départ de l’anion phosphate, produit de l’hydrolyse,
D- la troponine C change de conformation après fixation du calcium,
E- la phosphorylation de la kinase des chaînes légères de la myosine du muscle lisse entraîne une relaxation
de ce muscle.
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6
Annales classées GALA QCM 2007-2008
Biologie cellulaire
REPONSES DE « MOTEURS MOLECULAIRES »
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D
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Autoévaluation
Physiologie de la contraction cardiaque
Questions
1/ Une des propositions suivantes est fausse :
A - l’entrée de Ca+ par le canal calcique est responsable du plateau du potentiel d’action cardiaque
B - le courant rectificateur entrant prolonge le potentiel d’action cardiaque
C - le courant rectificateur entrant est un canal calcique
D - la dépolarisation rapide lors du potentiel d’action cardiaque est due à une entrée de Na+
2/ Parmi les propositions suivantes, une seule est vraie :
A - la pompe Ca-ATPase fait entrer du Ca++ dans la cellule
B - l’échangeur Na+/Ca++ consomme de l’énergie
C - la Na+-K+-ATPase est localisée sur le réticulum sarcoplasmique
D - la Na+-K+-ATPase est électrogénique
3/ Parmi les propositions suivantes, une seule est vraie :
A - la plus grande partie du Ca++ nécessaire à la contraction provient de l’entrée de Ca+ + par le
canal calcique
B - le phospholamban est une protéine couplée à la Ca++-ATPase
C - la phosphorylation du phospholamban inhibe le repompage du Ca++ par le réticulum
sarcoplasmique
D - la protéine kinase C est la principale enzyme qui phosphoryle le phospholamban
4/ Parmi les propositions suivantes, une seule est vraie :
A - la Vmax est un index de contractilité du muscle isolé
B - la vitesse de raccourcissement du muscle est indépendante de la précharge
C - la vitesse de raccourcissement du muscle est indépendante de la postcharge
D - la contractilité dépend de façon étroite des conditions de charge
5/ Une des propositions suivantes est fausse :
A - la relaxation cardiaque n’est pas influencée par l’hétérogénéité du cœur
B - la contraction du ventricule gauche est hétérogène aussi bien de la base à la pointe que dans la
paroi
C - les fibres cardiaques sont circonférentielles dans la zone mésopariétale du ventricule gauche
1
D - la pente de la relation pression-volume télésystolique est en théorie indépendante de la
précharge
6/ Cause à effet. Le raccourcissement des fibres cardiaques est plus faible dans la région
sous-endocardique CAR les contraintes sont plus fortes dans la région sousendocardiques :
A - proposition 1 vraie mais proposition 2 fausse
B - proposition 1 fausse mais proposition 2 vraie
C - les 2 propositions sont fausses
D - propositions 1 et 2 vraies sans cause à effet
E - propositions 1 et 2 vraies avec cause à effet
7/ Une des propositions suivantes est fausse :
A - le concept de « réserve de précharge » correspond à la capacité du cœur à s’adapter à une
augmentation de la postcharge
B - sur le plan cellulaire, la loi de Starling correspond à un allongement des sarcomères sans
variation du degré d’activation du muscle
C - des changements de phosphorylation des protéines contractiles apparaissent lors de l’étirement
du muscle cardiaque
D - l’effet Anrep est une restauration partielle progressive du volume d’éjection après une
augmentation brutale de la pression systolique
8/ Une des propositions suivantes est fausse :
A - les récepteurs β-adrénergiques ont 7 domaines transmembranaires
B - les récepteurs β-adrénergiques sont couplés aux protéines G
C - la liaison au GDP active les protéines G
D - la phosphorylation du récepteur β-adrénergique par la GRK (aussi appelée BARK) est le
mécanisme initial et essentiel de la désensibilisation des récepteurs β-adrénergiques
2
Autoévaluation
Physiologie de la contraction cardiaque
Réponses
1/ Une des propositions suivantes est fausse :
La réponse est : C
2/ Parmi les propositions suivantes, une seule est vraie :
La réponse est : D
3/ Parmi les propositions suivantes, une seule est vraie
La réponse est : B
4/ Parmi les propositions suivantes, une seule est vraie :
La réponse est : A
5/ Une des propositions suivantes est fausse :
La réponse est : A
6/ Cause à effet. Le raccourcissement des fibres cardiaques est plus faible dans la région
sous-endocardique CAR les contraintes sont plus fortes dans la région sousendocardiques :
La réponse est : B
7/ Une des propositions suivantes est fausse :
La réponse est : B
8/ Une des propositions suivantes est fausse :
La réponse est : C
Autoévaluation
Interrogatoire et examen cardiaque
Questions
1/ Un souffle d’insuffisance mitrale est classiquement un souffle :
A - maximal au foyer mitral et irradie vers la partie postérieure de l’aisselle
B - protosystolique
C - lorsqu’il est secondaire à une rupture de cordage, son timbre peut être confondu avec celui d’un
souffle éjectionnel
D - il s’agit d’un souffle de régurgitation
E - il débute avec B1
2/ Un canal artériel persistant entraîne :
A - un souffle continu indiquant un gradient de pression permanent systolodiastolique
B - un souffle systolique diastolique isolé
C - son irradiation est maximale en sous-claviculaire droit
D - un souffle de timbre tunnellaire
E - est congénital
3/ Concernant les bruits du cœur :
A - un galop protodiastolique correspond à un B4
B - un galop présystolique correspond à un B3
C - la présence d’un B3 est secondaire à un trouble de la compliance
D - B4 disparaît en cas de fibrillation auriculaire
E - B3 et B4 peuvent être présents isolément ou en association
4/ Concernant les foyers d’auscultation cardiaque :
A - le foyer aortique correspond au 2e espace intercostal droit
B - le foyer pulmonaire correspond au 2e espace intercostal gauche
C - le foyer tricuspidien se situe à la pointe du cœur
D - les foyers d’auscultation correspondent à la projection anatomique des orifices dont il porte le
nom
E - il existe quatre foyers principaux
1
5/ Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont vraies ?
A - le signe de Harzer permet de suspecter la présence d’une hypertrophie/dilatation du ventricule
droit
B - un reflux hépatojugulaire persiste tant que dure la manœuvre de compression lors de la
palpation
C - l’étude du pouls veineux jugulaire permet l’étude des cavités droites
D - l’inspiration profonde augmente l’intensité du souffle d’insuffisance tricuspide
E - des OMI et une turgescence jugulaire associés à un reflux hépatojugulaire évoquent une
défaillance cardiaque droite
2
Autoévaluation
Interrogatoire et examen cardiaque
Réponses
1/ Un souffle d’insuffisance mitrale est classiquement un souffle :
Les réponses sont : A, C, D, E
2/ Un canal artériel persistant entraîne :
Les réponses sont : A, D, E
3/ Concernant les bruits du cœur :
Les réponses sont : C, D
4/ Concernant les foyers d’auscultation cardiaque :
Les réponses sont : A, B, E
5/ Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont vraies ?
Les réponses sont : A, B, C, D, E
Autoévaluation
Électrophysiologie cardiaque
Questions
1/ Quel est le courant ionique spécifiquement impliqué dans l'activité spontanée du
nœud sinusal ?
A - courant Ito
B - courant de pompe INa/K
C - courant If
D - courant INa
2/ Parmi les gènes suivants, lesquels sont responsables du syndrome du QT long
congénital ?
A - gène SCN5A
B - gène CACNA1c ou Cav1.2
C - gène HCN4
D - gène KvLQT1
E - gène HERG
F - gènes Ca3.1, Cav3.2
Autoévaluation
Électrophysiologie cardiaque
Réponses
1/ Quel est le courant ionique spécifiquement impliqué dans l'activité spontanée du
nœud sinusal ?
La réponse est : C
2/ Parmi les gènes suivants, lesquels sont responsables du syndrome du QT long
congénital ?
Les réponses sont : A, B, D, E
Autoévaluation
Exploration électrophysiologique
Questions
1/ Dans quelles situations la stimulation atriale est-elle indiquée ?
A - évaluation des périodes réfractaires de l’oreillette
B - évaluation des périodes réfractaires antérogrades du nœud auriculoventriculaire
C - évaluation des périodes réfractaires des faisceaux de Kent
D - déclenchement et étude du mécanisme des tachycardies supraventriculaires
E - évaluation de l’efficacité d’un traitement antiarythmique
2/ Concernant le protocole de la stimulation ventriculaire programmée, quelles sont les
propositions exactes ?
A - la sensibilité du protocole est indépendante du nombre d’extrastimuli réalisés
B - plus le couplage des extrastimuli est court, plus le protocole est spécifique
C - une stimulation ventriculaire gauche est parfois réalisée
D - seul le déclenchement d’une fibrillation ventriculaire est considéré comme significatif
E - les résultats de la stimulation ventriculaire programmée sont indépendants de la cardiopathie
sous-jacente
3/ Dans quelles situations la stimulation ventriculaire programmée est-elle indiquée ?
A - évaluation de l’efficacité d’un traitement médicamenteux
B - évaluation de l’efficacité d’une ablation par radiofréquence
C - stratification du risque rythmique dans les cardiomyopathies ischémiques
D - stratification du risque rythmique dans les cardiomyopathies dilatées
E - bilan de syncope en l’absence de cardiomyopathie et/ou d’anomalie ECG
4/ Selon la Société européenne de cardiologie, que doit comporter l’exploration
électrophysiologique en cas de syncope inexpliquée avec anomalie sur l’ECG de
surface ?
A - mesure de l’intervalle HV
B - mesure du temps de récupération sinusale
C - test de Mandel
D - test de Narula
E - stimulation ventriculaire programmée
1
5/ Concernant l’exploration électrophysiologique dans l’étude des troubles
conductifs, quelles sont les propositions exactes ?
A - c’est l’examen de référence pour l’étude de la dysfonction sinusale
B - elle n’est pas influencée par le système autonome
C - elle est inutile en cas de bloc de branche alternant
D - l’injection d’ajmaline peut révéler un bloc infrahisien
E - elle est indiquée dans les maladies neuromusculaires
2
Autoévaluation
Exploration électrophysiologique
Réponses
1/ Dans quelles situations la stimulation atriale est-elle indiquée ?
Les réponses sont : A, B, C, D
2/ Concernant le protocole de la stimulation ventriculaire programmée, quelles sont les
propositions exactes ?
Les réponses sont : B, C
3/ Dans quelles situations la stimulation ventriculaire programmée est-elle indiquée ?
Les réponses sont : A, B, C
4/ Selon la Société européenne de cardiologie, que doit comporter l’exploration
électrophysiologique en cas de syncope inexpliquée avec anomalie sur l’ECG de
surface ?
Les réponses sont : A, B, E
5/ Concernant l’exploration électrophysiologique dans l’étude des troubles
conductifs, quelles sont les propositions exactes ?
Les réponses sont : C, D, E
Autoévaluation
Endocardite infectieuse
Questions
1/ L’incidence annuelle de l’endocardite infectieuse en France est de :
A - 150 cas
B - 1 500 cas
C - 3 000 cas
D - 15 000 cas
E - 30 000 cas
2/ Parmi les informations suivantes, lesquelles sont exactes ?
A - l’incidence de l’endocardite infectieuse est plus élevée chez la femme que chez l’homme
B - l’incidence de l’endocardite infectieuse augmente avec l’âge
C - l’incidence de l’endocardite infectieuse en France a diminué entre 1990 et 2000
3/ Parmi les patients victimes d’endocardite infectieuse, le pourcentage de ceux qui n’ont
pas d’atteinte cardiaque antérieurement connue est de :
A - 30 %
B - 40 %
C - 50 %
D - 60 %
E - 70 %
4/ Parmi les informations suivantes, lesquelles sont exactes ?
A - les streptocoques oraux sont responsables d’une sur six endocardites infectieuses
B - les streptocoques intestinaux et entérocoques sont responsables d’un tiers des endocardites
infectieuses
C - le staphylocoque doré est responsable de la moitié des endocardites infectieuses
D - les micro-organismes ne sont pas identifiés dans 10 % des endocardites infectieuses
1
5/ Parmi les cardiopathies et situations suivantes, lesquelles sont particulièrement à haut
risque d’endocardite infectieuse ?
A - rétrécissement mitral
B - cardiopathie congénitale cyanogène non opérée
C - bicuspidie aortique
D - prothèse valvulaire
E - antécédent d’endocardite infectieuse
2
Autoévaluation
Endocardite infectieuse
Réponses
1/ L’incidence annuelle de l’endocardite infectieuse en France est de :
La réponse est : B
2/ Parmi les informations suivantes, lesquelles sont exactes ?
Les réponses sont : B, C
3/ Parmi les patients victimes d’endocardite infectieuse, le pourcentage de ceux qui n’ont
pas d’atteinte cardiaque antérieurement connue est de :
La réponse est : C
4/ Parmi les informations suivantes, lesquelles sont exactes ?
Les réponses sont : A, B
5/ Parmi les cardiopathies et situations suivantes, lesquelles sont particulièrement à haut
risque d’endocardite infectieuse ?
Les réponses sont : B, D, E
Auteur et al.
Viabilité myocardique
Auto-évaluation - Viabilité myocardique
Questions
1/ Parmi ces affirmations laquelle est fausse :
A - la recherche de viabilité myocardique est indiquée chez les patients avec une dysfonction
ventriculaire gauche chronique d’origine ischémique
B - La recherche de viabilité myocardique n’est pas indiquée chez les patients porteurs d’une
cardiomyopathie dilatée à coronaires saines
C - la recherche de viabilité myocardique n’influence pas le pronostic des patients avec une
dysfonction ventriculaire gauche sévère
2/ Parmi ces affirmations concernant le myocarde dysfonctionnel viable laquelle est
fausse :
A - sa réserve coronaire est réduite
B - il ne présente jamais d’altération morphologique
C - il récupère sa fonction après revascularisation
3/ Différents examens permettent de mettre en évidence le myocarde viable ; parmi ces
réponses aux différents tests laquelle n’est pas un signe de viabilité :
A - amélioration de la réponse d’une zone dysfonctionnelle uniquement sous forte dose de
dobutamine
B - absence de fixation du gadolinium dans une zone dysfonctionnelle
C - capture cellulaire de thallium > 50 % d’une zone normale dans une zone dysfonctionnelle
Auteur et al.
Viabilité myocardique
Auto-évaluation - Viabilité myocardique
Réponses
1/ Parmi ces affirmations laquelle est fausse :
La réponse est : C
2/ Parmi ces affirmations concernant le myocarde dysfonctionnel viable laquelle est
fausse :
La réponse est : B
3/ Différents examens permettent de mettre en évidence le myocarde viable ; parmi ces
réponses aux différents tests laquelle n’est pas un signe de viabilité :
La réponse est : A
Autoévaluation
Traitement chirurgical de l’infarctus et de ses complications à la phase
aiguë
Questions
1/ Parmi ces énoncés sur la revascularisation chirurgicale de l’infarctus, lequel (s) est
(sont) exact(s) ?
A - la revascularisation chirurgicale est principalement indiquée dans le cas d’une occlusion aiguë
iatrogénique d’une coronaire après angioplastie
B - l’utilisation de l’artère thoracique pédiculée permet l’action de reperfusion dans le territoire
revascularisé
C - la revascularisation chirurgicale a une mortalité moins importante que la thrombolyse
2/ Parmi ces énoncés sur la rupture septale, lequel (s) est (sont) exact(s) ?
A - le bilan préopératoire doit systématiquement inclure une ventriculographie
B - la rupture septale postérieure se caractérise par une dilacération intraseptale peu importante
C - une contre-pulsion par un ballon intra-aortique est le support hémodynamique le plus
bénéficiable
D - la fermeture par cathétérisme interventionnel n’est pas la technique la plus courante
3/ Parmi ces énoncés sur la rupture de la paroi libre du cœur, lequel (s) est (sont)
exact(s) ?
A - la paroi du faux anévrysme est représentée par du myocarde
B - l’échocardiographie et la ponction péricardique permettent de diagnostiquer une rupture
C - L’intervention doit avoir lieu lorsque la pression artérielle descend
D - la fermeture directe est moins fréquemment utilisée que la fermeture avec infarctectomie
4/ Parmi ces énoncés sur l’insuffisance mitrale ischémique, lequel (s) est (sont) exact(s) ?
A - la rupture du pilier survient dans les 24 heures après un infarctus
B - une oligurie est un signe de mauvaise tolérance imposant une intervention immédiate
C - l’annuloplastie est la technique la plus indiquée en cas de rupture totale du pilier
D - l’association d’une chirurgie conservatrice et d’une revascularisation permet une survie à long
terme supérieure
Autoévaluation
Traitement chirurgical de l’infarctus et de ses complications à la phase
aiguë
Réponses
1/ Parmi ces énoncés sur la revascularisation chirurgicale de l’infarctus, lequel (s) est
(sont) exact(s) ?
Les réponses sont : A, C
2/ Parmi ces énoncés sur la rupture septale, lequel (s) est (sont) exact(s) ?
Les réponses sont : C, D
3/ Parmi ces énoncés sur la rupture de la paroi libre du cœur, lequel (s) est (sont)
exact(s) ?
Les réponses sont : B, D
4/ Parmi ces énoncés sur l’insuffisance mitrale ischémique, lequel (s) est (sont) exact(s) ?
Les réponses sont : B, D
Autoévaluation
Complications de l’infarctus du myocarde. Évolution et pronostic
Questions
1/ Parmi les valeurs suivantes de la mesure par cathétérisme de la P Cap bloquée lors de
l’IVG au cours de l’IDM compliqué d’œdème aigu pulmonaire, quelle est la réponse
exacte ?
A - entre 10 et 15 mmHg
B - entre 15 et 18 mmHg
C - entre 18 et 25 mmHg
D - au-delà de 25 mmHg
E - au-delà de 35 mmHg
2/ Parmi les signes de choc cardiogénique suivants, quelle est la proposition inexacte ?
A - hypotension artérielle systolique < 90 mmHg
B - chute de la tension artérielle pulmonaire > 30 mmHg depuis au moins 30 minutes par rapport à
la valeur de base
C - index cardiaque > 2 l/min/m2
D - présence de cyanose, marbrures et sueurs profuses
E - oligoanurie < 20 ml/h
3/ Dans l’étude SHOCK, il était comparé deux stratégies au cours du choc
cardiogénique. Laquelle est exacte ?
A - traitement par streptokinase versus r-Tpa
B - traitement par angioplastie versus pontage aortocoronaire
C - traitement par angioplastie avec ou sans contrepulsion aortique
D - traitement médical avec ou sans angioplastie d’urgence
E - angioplastie avec ou sans stenting
4/ Lors du choc par hypertonie vagale à la phase aiguë de l’IDM, quelle est la
proposition inexacte ?
A - l’hypertonie vagale est fréquente à la phase aiguë de l’IDM
B - l’hypertonie vagale se traduit par une bradycardie avec hypotension artérielle
C - l’hypertonie vagale est plus fréquente au cours des IDM antérieurs
D - l’hypotension artérielle au cours de l’hypertonie vagale s’accompagne d’un débit cardiaque
conservé
E - au cours de l’hypertonie vagale, les résistances artérielles systémiques sont effondrées
5/ Concernant les ruptures ventriculaires postinfarctus, quelle est la proposition exacte ?
A - elles surviennent au moins 1 semaine après l’infarctus
B - la thrombolyse précoce a reculé leur délai d’apparition
C - la réparation nécessite le recours à la circulation extracorporelle
D - le tableau habituel est celui d’une tamponnade
E - le drainage par voie sous-xiphoïdienne est recommandé
6/ Indiquez la (les) proposition(s) exacte(s). L’insuffisance mitrale aiguë ischémique :
A - n’engage pas le pronostic immédiat du malade
B - se manifeste par un tableau de cœur droit aigu
C - résulte d’une rupture de pilier mitral dans 50 % des cas
D - a comme traitement de référence la valvuloplastie
E - a un taux de mortalité hospitalière inférieur à 20 %
7/ Indiquez la (les) proposition(s) exacte(s) à propos de la communication
interventriculaire postinfarctus :
A - c’est la complication mécanique la plus rare
B - elle est de localisation antérieure dans les occlusions de l’artère circonflexe
C - la coronarographie est risquée et peu contributive dans le bilan préopératoire
D - la réparation doit toujours être effectuée dès le diagnostic posé
E - la technique d’exclusion par patch est utilisée en cas de CIV de grande taille
8/ Parmi les propositions suivantes concernant les RIVA, laquelle est inexacte ?
A - c’est un rythme ventriculaire régulier à complexes larges compris entre 60 et 125 bpm
B - le RIVA survient le plus souvent dans les 48 premières heures de l’IDM
C - le RIVA est moins fréquemment observé depuis la pratique de la thrombolyse
D - le RIVA n’est pas de mauvais pronostic
E - le RIVA n’a pas de traitement spécifique
9/ Depuis l’ère de la thrombolyse et de l’angioplastie les épanchements péricardiques au
cours de l’IDM ont vu leur fréquence :
A - doubler
B - diminuer de 12 %
C - demeurer inchangée
D - passer de 25 à 6,6 %
E - passer de 30 à 35,5 %
10/ Parmi les propositions concernant le score TIMI, laquelle est inexacte ?
A - le score TIMI tient compte de l’âge
B - le score TIMI prédit la mortalité à 1 an
C - le score TIMI tient compte de l’ECG
D - le score TIMI est dépendant du délai d’admission
E - le score TIMI est variable entre 0 et 14
11/ Parmi les propositions concernant le remodelage VG, laquelle est inexacte ?
A - le remodelage VG est un moyen d’adaptation cardiaque à l’augmentation de la précharge
B - les traitements de revascularisation précoce n’influencent pas le remodelage VG
C - le remodelage VG s’accompagne d’une hypertrophie des cardiomyocytes
D - le remodelage VG est directement lié à la taille de l’IDM
E - le remodelage VG influence défavorablement la mortalité à 1 an
12/ Concernant l’anévrisme ventriculaire postinfarctus, quelle est la proposition exacte ?
A - il se voit dans la première semaine qui suit l’infarctus
B - il se caractérise par une expansion paradoxale du ventricule en systole
C - la correction chirurgicale est proposée à tous les malades porteurs d’anévrisme
D - la technique de Dor ne permet pas de conserver la géométrie du ventricule gauche
E - la mortalité périopératoire est supérieure à 50 %
13/ Concernant l’insuffisance mitrale chronique ischémique, quelle est la proposition
exacte ?
A - elle est généralement due à une dysfonction du pilier antérieur
B - c’est une maladie valvulaire pure
C - elle doit être opérée si la SOR > 30 mm² et/ou VR > 45 ml avec FE < 35 %
D - il est préférable de remplacer la valve malade
E - une fois la fuite corrigée, la dysfonction ventriculaire récupère toujours
Autoévaluation
Complications de l’infarctus du myocarde. Évolution et pronostic
Réponses
1/ Parmi les valeurs suivantes de la mesure par cathétérisme de la P Cap bloquée lors de
l’IVG au cours de l’IDM compliqué d’œdème aigu pulmonaire, quelle est la réponse
exacte ?
La réponse est : D
2/ Parmi les signes de choc cardiogénique suivants, quelle est la proposition inexacte ?
La réponse est : C
3/ Dans l’étude SHOCK, il était comparé deux stratégies au cours du choc
cardiogénique. Laquelle est exacte ?
La réponse est : D
4/ Lors du choc par hypertonie vagale à la phase aiguë de l’IDM, quelle est la
proposition inexacte ?
La réponse est : C
5/ Concernant les ruptures ventriculaires postinfarctus, quelle est la proposition exacte ?
La réponse est : D
6/ Indiquez la (les) proposition(s) exacte(s). L’insuffisance mitrale aiguë ischémique :
La réponse est : C
7/ Indiquez la (les) proposition(s) exacte(s) à propos de la communication
interventriculaire postinfarctus :
La réponse est : E
8/ Parmi les propositions suivantes concernant les RIVA, laquelle est inexacte ?
La réponse est : C
9/ Depuis l’ère de la thrombolyse et de l’angioplastie les épanchements péricardiques au
cours de l’IDM ont vu leur fréquence :
La réponse est : D
10/ Parmi les propositions concernant le score TIMI, laquelle est inexacte ?
La réponse est : B
11/ Parmi les propositions concernant le remodelage VG, laquelle est inexacte ?
La réponse est : B
12/ Concernant l’anévrisme ventriculaire postinfarctus, quelle est la réponse exacte ?
La réponse est : B
13/ Concernant l’insuffisance mitrale chronique ischémique, quelle est la réponse
exacte ?
La réponse est : C
Autoévaluation
Traitement des syndromes coronaires aigus avec et sans sus-ST
Questions
1/ Un patient âgé de 58 ans présente une douleur rétrosternale associée à un sousdécalage de ST de 1 mm en DII, DIII, VF. Parmi les propositions suivantes, laquelle ne
s’applique pas à cette situation clinique ?
A - administration d’une bouffée de Natispray® sublingual
B - prise de 250 mg d’Aspégic® et quatre comprimés de Plavix® 75 mg
C - institution d’une thrombolyse par Métalyse® en bolus unique
D - institution d’un traitement par dérivé nitré et bêtabloquant
E - orientation du patient en urgence en USIC
2/ Un patient âgé de 60 ans, diabétique, hypertendu, dyslipidémique, sans antécédent
coronarien connu, présente une douleur rétrosternale constrictive, irradiant aux
mâchoires évoluant depuis 35 minutes. Quelle attitude préconisez-vous ?
A - appel de son médecin généraliste
B - appel de SOS médecins
C - appel du 15 (SAMU)
D - consultation au service des urgences de l’hôpital le plus proche
E - appel du cardiologue
3/ Un patient âgé de 60 ans présente des signes d’IDM antérieur étendu avec un état de
choc évoluant depuis 3 heures. Quelle prise en charge préconisez-vous ?
A - transfert par SAMU en USIC
B - transfert par SAMU en service de réanimation polyvalente
C - thrombolyse par SAMU et transfert en USIC
D - transfert par SAMU en unité de cardiologie interventionnelle pour angioplastie primaire
E - transfert par SAMU dans un service de chirurgie cardiovasculaire pour assistance circulatoire
4/ Parmi les traitements suivants, lequel est contre-indiqué au décours d’un IDM
antérieur ayant présenté des troubles du rythme ventriculaire à la phase aiguë ?
A - traitement bêtabloquant
1
B -traitement par inhibiteur de l’enzyme de conversion
C - traitement par Flécaïne® LP
D - traitement par biantiagrégation plaquettaire Plavix® – Kardégic®
E - traitement par statine
5/ Au décours d’un IDM antérieur avec onde Q chez un patient présentant comme seul
facteur de risque cardiovasculaire un tabagisme, quel niveau de LDL cholestérol parmi
les suivants constitue l’objectif thérapeutique ?
A - LDL < 1,9 g/l (4,9 mmol/l)
B - LDL < 1,6 g/l (4,1 mmol/l)
C - LDL < 1,3 g/l (3,4 mmol/l)
D - LDL < 1 g/l (2,6 mmol/l)
6/ Parmi les facteurs suivants, lequel n’est pas un facteur de gravité d’un syndrome
coronaire aigu sans sus-décalage de ST ?
A - élévation de la troponine
B - bloc de branche gauche ne permettant d’évaluer la repolarisation
C - terrain diabétique
D - douleur trinitrosensible
E - sous-décalage persistant du ST à l’admission
2
Autoévaluation
Traitement des syndromes coronaires aigus avec et sans sus-ST
Réponses
1/ Un patient âgé de 58 ans présente une douleur rétrosternale associée à un sousdécalage de ST de 1 mm en DII, DIII, VF. Parmi les propositions suivantes, laquelle ne
s’applique pas à cette situation clinique ?
La réponse est : C
2/ Un patient âgé de 60 ans, diabétique, hypertendu, dyslipidémique, sans antécédent
coronarien connu, présente une douleur rétrosternale constrictive, irradiant aux
mâchoires évoluant depuis 35 minutes. Quelle attitude préconisez-vous ?
La réponse est : C
3/ Un patient âgé de 60 ans présente des signes d’IDM antérieur étendu avec un état de
choc évoluant depuis 3 heures. Quelle prise en charge préconisez-vous ?
La réponse est : D
4/ Parmi les traitements suivants, lequel est contre-indiqué au décours d’un IDM
antérieur ayant présenté des troubles du rythme ventriculaire à la phase aiguë ?
La réponse est : C
5/ Au décours d’un IDM antérieur avec onde Q chez un patient présentant comme seul
facteur de risque cardiovasculaire un tabagisme, quel niveau de LDL cholestérol parmi
les suivants constitue l’objectif thérapeutique ?
La réponse est : D
6/ Parmi les facteurs suivants, lequel n’est pas un facteur de gravité d’un syndrome
coronaire aigu sans sus-décalage de ST ?
La réponse est : D
Autoévaluation
Endoprothèses coronaires et angioplastie transluminale des artères
coronaires
Questions
1/ Combien d’angioplasties coronaires sont réalisées chaque année en France ?
A - 1000
B - 10 000
C - 50 000
D - 75 000
E - > 100 000
2/ Parmi les affirmations suivantes, quelle est la réponse inexacte ?
A - les stents nus sont constitués en acier inoxydable
B - les stents nus sont également constitués par des alliages, notamment de cobalt et de chrome
C - les stents actifs actuels sont constitués d’un stent en polymère et d’un revêtement permettant le
relargage d’une substance pharmacologique
D - les stents résorbables en acide polylactique sont en cours d’évaluation
E - les stents en magnésium sont biodégradables et en cours d’évaluation
3/ Parmi les affirmations suivantes, quelle est la réponse inexacte ?
A - l’angioplastie primaire a contribué à améliorer le pronostic des syndromes coronaires aigus
(SCA) avec sus-décalage du segment ST
B - l’angioplastie coronaire est indiquée au cours des SCA sans sus-décalage du segment ST
C - l’angioplastie coronaire améliore le pronostic de l’angor stable
D - l’angioplastie coronaire est parfois indiquée en cas d’angor stable
E - l’angioplastie coronaire est une alternative à la chirurgie dans les sténoses du tronc commun
4/ Parmi les affirmations suivantes, quelle est la réponse inexacte ?
A - le risque de complication aiguë après une angioplastie est inversement corrélé à l’activité du
centre dans lequel le patient est traité
B - les principales complications aiguës sont le décès, l’infarctus du myocarde et la nécessité d’un
pontage coronaire en urgence
C - un cardiologue interventionnel doit réaliser au moins 125 angioplasties par an pour maintenir
son habileté
1
D - le risque de développer une complication grave pour un patient est faible quand l’activité du
centre est comprise entre 250 et 400 angioplasties par an
E - le risque de développer une complication grave pour un patient est faible quand l’activité du
centre est supérieure à 600 angioplasties par an
5/ Parmi les affirmations suivantes, quelle est la réponse inexacte ?
A - les angioplasties coronaires ne peuvent pas être réalisées par voie radiale
B - les dispositifs de fermeture ont diminué les complications hémorragiques au point de ponction
fémoral
C - le mélange associant un inhibiteur calcique (vérapamil) et un dérivé nitré diminue
significativement la survenue d’un spasme en cas de voie d’abord radiale
D - la majorité des angioplasties coronaires sont actuellement réalisées en 5 ou 6 French
E - les guides d’angioplastie les plus rigides, notamment utilisés pour franchir les occlusions
chroniques, augmentent le risque de dissection ou de perforation coronaire
6/ Parmi les affirmations suivantes, quelle est la réponse inexacte ?
A - en début de procédure, une injection intracoronaire de dérivés nitrés est effectuée afin
d’éliminer et/ou de prévenir un spasme artériel et d’obtenir un calibrage reproductible de la taille de
l’artère
B - dans l’angioplastie programmée, les patients sont préparés avant leur arrivée en salle de
cathétérisme par une dose de charge de clopidogrel
C - un bolus d’héparine est habituellement administré en début de procédure
D - après toute angioplastie coronaire avec stent, l’association d’aspirine et de clopidogrel doit être
maintenue pendant une durée de 1 an
E - les antagonistes des récepteurs Gp IIb/IIIa sont parfois indiqués, notamment en cas de
syndromes coronaires aigus
7/ Parmi les affirmations suivantes, quelle est la réponse inexacte ?
A - la survenue d’une thrombose aiguë intrastent est rare mais grave
B - la survenue d’une thrombose intrastent plus de 1 mois après l’implantation d’un stent est
appelée une thrombose tardive
C - la survenue d’une thrombose tardive ou très tardive est plus fréquente avec les stents actifs
qu’avec les stents nus
D - la resténose intrastent est plus rare à l’ère des stents actifs
E - la resténose intrastent est actuellement traitée par radiothérapie intracoronaire
2
8/ Parmi les affirmations suivantes, quelle est la réponse inexacte ?
A - parmi les complications extracardiaques, les complications vasculaires locales (hématomes,
faux anévrismes, fistules artérioveineuses) sont au premier plan
B - le taux de complications vasculaires nécessitant une réparation chirurgicale est actuellement
voisin de 1 %
C - la voie radiale permet de réduire significativement ces complications locales
D - la resténose intrastent survient dans environ un cas sur deux
E - la resténose intrastent survient habituellement entre le 3e et le 9e mois
3
Autoévaluation
Endoprothèses coronaires et angioplastie transluminale des artères
coronaires
Réponses
1/ Combien d’angioplasties coronaires sont réalisées chaque année en France ?
La réponse est : E
2/ Parmi les affirmations suivantes, quelle est la réponse inexacte ?
La réponse est : C
3/ Parmi les affirmations suivantes, quelle est la réponse inexacte ?
La réponse est : C
4/ Parmi les affirmations suivantes, quelle est la réponse inexacte ?
La réponse est : D
5/ Parmi les affirmations suivantes, quelle est la réponse inexacte ?
La réponse est : A
6/ Parmi les affirmations suivantes, quelle est la réponse inexacte ?
La réponse est : D
7/ Parmi les affirmations suivantes, quelle est la réponse inexacte ?
La réponse est : E
8/ Parmi les affirmations suivantes, quelle est la réponse inexacte ?
La réponse est : D
Autoévaluation
Maladie coronaire de la femme
Questions
1/ À quels constats se heurtent les épidémiologistes ?
A - la maladie coronaire est la première cause de décès dans les deux sexes
B - la maladie coronaire, véritable maladie de l’homme, tue davantage d’hommes que de femmes
C - chez la femme, le cancer tue plus que la maladie coronaire
D - les femmes se croient moins exposées à développer une maladie coronaire
2/ Indiquez la (les) proposition(s) exacte(s). Les recherches scientifiques apportent de
nouvelles données en termes de physiopathologie :
A - la maladie ischémique implique la micro- et la macrocirculation
B - la quantité d’athérome est plus importante chez l’homme que chez la femme
C - à facteurs de risques cardiovasculaires et étendue de l’athérome équivalents, la dysfonction
endothéliale est un facteur prédictif péjoratif de développement de maladie coronaire
D - une ischémie myocardique implique obligatoirement des lésions artérielles épicardiques
3/ Indiquez la (les) proposition(s) exacte(s). Les facteurs de risques cardiovasculaires :
A - le contrôle des facteurs de risque cardiovasculaires permet d’éviter 9 infarctus du myocarde sur
10
B - diabète et HTA sont les facteurs de risque les plus fréquents chez la femme
C - l’arrêt du tabac n’apporte qu’un bénéfice tardif en termes de gain de mortalité cardiovasculaire
4/ Indiquez la (les) proposition(s) exacte(s). La présentation clinique :
A - la description livresque de l’angine de poitrine n’est applicable qu’à l’homme
B - les femmes décrivant des symptômes aspécifiques lors d’activités de la vie quotidienne sont
suspectes de maladie coronaire
C - les hormones sexuelles influencent la perception de la douleur thoracique chez la femme
D - la mort subite chez la femme est dans plus de la moitié des cas inaugurale de maladie
ischémique
5/ Indiquez la (les) proposition(s) exacte(s). Examens complémentaires :
A - l’ECG d’effort n’est ni sensible ni spécifique de maladie coronaire athéromateuse chez la
femme
B - la durée de l’exercice et la fréquence cardiaque en récupération sont prédictifs de maladie
athéromateuse
C - à la ménopause, la valeur prédictive positive du test diminue
D - les résultats de cet examen doivent être interprétés en fonction du moment du cycle menstruel
chez la femme
6/ Indiquez la (les) proposition(s) exacte(s). Examens complémentaires :
A - un ECG d’effort positif chez une femme décrivant des douleurs thoraciques peut
s’accompagner d’une coronarographie normale
B - l’exploration coronarographique d’une douleur thoracique avec flux enzymatique révèle
toujours une lésion athéromateuse significative
C - une akinésie segmentaire à l’échocardiographie peut ne pas s’accompagner de lésions
coronaires à la coronarographie
7/ Indiquez la (les) proposition(s) exacte(s). L’AHA/ACC a émis de nouvelles
recommandations quant à la stratégie des examens complémentaires à visée
diagnostique :
A - il est indispensable de classer les patientes en bas/intermédiaire/haut risque afin de choisir le
test diagnostique le plus approprié
B - l’imagerie cardiaque ne fait pas encore partie, en pratique courante, de cette stratégie
diagnostique
C - la coronarographie ne révèle des lésions significatives que dans un tiers des cas si la douleur
décrite est atypique
D - la scintigraphie myocardique met en évidence des anomalies de la perfusion plus précoces que
les anomalies électriques ou échocardiographiques
8/ Indiquez la (les) proposition(s) exacte(s). Pronostic de la maladie coronaire de la
femme :
A - le pronostic est plus péjoratif chez l’homme que chez la femme
B - qu’il s’agisse d’un angor stable ou d’un syndrome coronaire aigu, la surmortalité féminine est
réelle
C - les femmes décèdent de maladie coronaire d’autant plus qu’elles sont jeunes
D - chez la femme, l’insuffisance cardiaque à la phase initiale d’un syndrome coronaire aigu est
plus fréquente que chez l’homme
9/ Indiquez la (les) proposition(s) exacte(s). Le traitement de la maladie coronaire :
A - la maladie coronaire chez la femme nécessite une prise en charge et un traitement spécifiques
B - la description clinique atypique de la maladie coronaire chez la femme est à l’origine du retard
au diagnostic et à la prise en charge
C - l’aspirine et les bêtabloquants sont moins prescrits chez la femme que chez l’homme
D - des difficultés techniques liées à des différences anatomiques rendent les gestes de
revascularisation plus complexes et plus aléatoires chez la femme
E - la mortalité opératoire lors de pontage aortocoronarien est moins élevée chez la femme que
chez l’homme
F - le traitement hormonal substitutif est justifié, chez les femmes ménopausées, en prévention et
traitement de la maladie coronaire
Autoévaluation
Maladie coronaire de la femme
Réponses
1/ À quels constats se heurtent les épidémiologistes ?
Les réponses sont : A, D
2/ Indiquez la (les) proposition(s) exacte(s). Les recherches scientifiques apportent de
nouvelles données en termes de physiopathologie :
Les réponses sont : A, C
3/ Indiquez la (les) proposition(s) exacte(s). Les facteurs de risques cardiovasculaires :
Les réponses sont : A, B
4/ Indiquez la (les) proposition(s) exacte(s). La présentation clinique :
Les réponses sont : B, C
5/ Indiquez la (les) proposition(s) exacte(s). Examens complémentaires :
Les réponses sont : A, B, D
6/ Indiquez la (les) proposition(s) exacte(s). Examens complémentaires :
Les réponses sont : A, C
7/ Indiquez la (les) proposition(s) exacte(s). L’AHA/ACC a émis de nouvelles
recommandations quant à la stratégie des examens complémentaires à visée
diagnostique :
Les réponses sont : A, C, D
8/ Indiquez la (les) proposition(s) exacte(s). Pronostic de la maladie coronaire de la
femme :
Les réponses sont : C, D
9/ Indiquez la (les) proposition(s) exacte(s). Le traitement de la maladie coronaire :
Les réponses sont : B, C, D
Autoévaluation
Blocs auriculoventriculaires
Questions
1/ La vitesse de conduction dans le nœud auriculoventriculaire est de l’ordre de 1 m/s :
A - vrai
B - faux
2/ La conduction dans la partie compacte du nœud auriculoventriculaire (zone N) est de
type décrémentiel :
A - vrai
B - faux
3/ La conduction dans le système His-Purkinje est de type « tout ou rien » :
A - vrai
B - faux
4/ Un trouble conductif intra-auriculaire sévère peut allonger l’espace PR :
A - vrai
B - faux
5/ Les foyers de suppléance situés à la partie haute du faisceau de His sont instables
faisant courir le risque d’une asystole prolongée :
A - vrai
B - faux
6/ Une torsade de pointes est une cause possible de mort subite chez les patients atteints
de bloc auriculoventriculaire :
A - vrai
B - faux
7/ Dans la forme typique du bloc auriculoventriculaire du deuxième degré type I de
Möbitz, l’incrément de l’intervalle PR diminue progressivement :
A - vrai
B - faux
1
8/ Un bloc auriculoventriculaire 2/1 peut, dans certains cas, être confondu avec une
bradycardie sinusale :
A - vrai
B - faux
9/ Chez les patients présentant un syndrome du QT long, un faux aspect de bloc 2/1 peut
être observé :
A - vrai
B - faux
10/ En cas de bloc auriculoventriculaire du premier degré avec des QRS larges, le siège
nodal peut être discuté :
A - vrai
B - faux
11/ Les blocs auriculoventriculaires du deuxième degré de type I de Möbitz sont
toujours de siège nodal :
A - vrai
B - faux
12/ Les blocs auriculoventriculaires 2/1 avec intervalle PR des ondes P conduites > 0,30 s
sont de siège nodal :
A - vrai
B - faux
13/ Les blocs auriculoventriculaires 2/1 à QRS fins de siège intrahissien sont aggravés
par la compression sinocarotidienne :
A - vrai
B - faux
14/ Lorsque la conduction antérograde est totalement interrompue (bloc
auriculoventriculaire du troisième degré) la conduction rétrograde l’est également dans
tous les cas :
A - vrai
B - faux
2
15/ Sur un tracé de bloc auriculoventriculaire du troisième degré, on peut parfois
observer que certaines ondes P sont conduites aux ventricules :
A - vrai
B - faux
16/ Les blocs auriculoventriculaires révélés par des manifestations d’effort sont toujours
de siège nodal :
A - vrai
B - faux
17/ Un bloc auriculoventriculaire est dit « en phase 4 » lorsqu’il apparaît à l’occasion
d’une accélération de la fréquence cardiaque :
A - vrai
B - faux
18/ Un bloc auriculoventriculaire en phase 4 est le plus souvent un bloc de siège nodal :
A - vrai
B - faux
19/ Chez un patient présentant des syncopes à l’emporte-pièce, un ECG intercritique
normal permet d’éliminer formellement un bloc auriculoventriculaire paroxystique :
A - vrai
B - faux
20/ Chez un patient présentant des syncopes à l’emporte-pièce, l’existence sur l’ECG
intercritique d’un bloc droit complet associé à un hémibloc postérieur gauche possède
une valeur quasi décisive en faveur d’un bloc auriculoventriculaire paroxystique :
A - vrai
B - faux
21/ L’association d’un PR long à un bloc de branche bifasciculaire suffit pour affirmer
une atteinte trifasciculaire :
A - vrai
B - faux
3
22/ L’enregistrement Holter est un excellent moyen pour le diagnostic des blocs
auriculoventriculaires paroxystiques :
A - vrai
B - faux
23/ Chez un patient présentant des syncopes, l’enregistrement sur un Holter d’un bloc
auriculoventriculaire nocturne du deuxième degré de type Möbitz I doit faire suspecter
un bloc auriculoventriculaire paroxystique :
A - vrai
B - faux
24/ Chez un patient présentant des syncopes à l’emporte-pièce avec à l’ECG
intercritique un bloc gauche complet, une exploration électrophysiologique normale
élimine un bloc auriculoventriculaire paroxystique :
A - vrai
B - faux
25/ Chez un patient porteur d’une myocardiopathie évoluée, un allongement de l’espace
HV n’est pas un argument suffisant pour suspecter un bloc auriculoventriculaire
paroxystique :
A - vrai
B - faux
26/ Les blocs auriculoventriculaires observés à la phase aiguë d’un infarctus du
myocarde inférieur sont le plus souvent de siège sous-nodal :
A - vrai
B - faux
27/ Au cours de la phase aiguë d’un infarctus du myocarde antérieur, on peut observer
l’apparition d’un bloc auriculoventriculaire du premier degré :
A - vrai
B - faux
28/ Les blocs auriculoventriculaires observés à la phase aiguë d’un infarctus du
myocarde antérieur sont souvent précédés par l’apparition de blocs de branche :
A - vrai
4
B - faux
29/ Les antiarythmiques de classe I ralentissent la conduction nodale :
A - vrai
B - faux
30/ La carbamazépine peut être responsable, chez l’épileptique, de syncopes par bloc
auriculoventriculaire de siège sous-nodal :
A - vrai
B - faux
31/ Le bloc auriculoventriculaire congénital isolé s’observe chez des enfants dont la mère
présente une maladie lupique :
A - vrai
B - faux
32/ Dans le bloc auriculoventriculaire congénital isolé, un espace QT allongé fait partie
des facteurs de risque de mort subite :
A - vrai
B - faux
33/ La maladie de Lev est due à un processus sclérodégénératif intéressant le tronc du
faisceau de His sans lésion du myocarde adjacent :
A - vrai
B - faux
34/ Certains nouveaux stimulateurs sont capables de mesurer automatiquement le seuil
de stimulation ventriculaire et auriculaire :
A - vrai
B - faux
35/ La stimulation de l’apex du ventricule droit entraîne à long terme chez tous les
malades une dégradation de la fonction ventriculaire gauche :
A - vrai
B - faux
5
36/ Le bloc auriculoventriculaire du deuxième degré type II de Möbitz asymptomatique
à QRS fins est une indication indiscutée (classe I) de stimulation cardiaque définitive :
A - vrai
B - faux
37/ Il est recommandé d’appareiller systématiquement les blocs auriculoventriculaires
congénitaux chez les patients de plus de 15 ans :
A - vrai
B - faux
38/ Chez l’enfant, les deux principaux facteurs d’augmentation du débit cardiaque à
l’effort sont le synchronisme auriculoventriculaire et la contraction atriale :
A - vrai
B - faux
39/ La supériorité du mode DDD sur les modes VVI ou VVIR a été démontrée avec
certitude par les résultats de grandes études randomisées :
A - vrai
B - faux
40/ La guérison d’une endocardite sur sonde de stimulation peut être obtenue par le seul
traitement antibiotique administré par voie veineuse et poursuivi pendant 6 semaines :
A - vrai
B - faux
6
Autoévaluation
Blocs auriculoventriculaires
Réponses
1/ La vitesse de conduction dans le nœud auriculoventriculaire est de l’ordre de 1 m/s :
La réponse est : B
2/ La conduction dans la partie compacte du nœud auriculoventriculaire (zone N) est de
type décrémentiel :
La réponse est : A
3/ La conduction dans le système His-Purkinje est de type « tout ou rien » :
La réponse est : A
4/ Un trouble conductif intra-auriculaire sévère peut allonger l’espace PR :
La réponse est : A
5/ Les foyers de suppléance situés à la partie haute du faisceau de His sont instables
faisant courir le risque d’une asystole prolongée :
La réponse est : B
6/ Une torsade de pointes est une cause possible de mort subite chez les patients atteints
de bloc auriculoventriculaire :
La réponse est : A
7/ Dans la forme typique du bloc auriculoventriculaire du deuxième degré type I de
Möbitz, l’incrément de l’intervalle PR diminue progressivement :
La réponse est : A
8/ Un bloc auriculoventriculaire 2/1 peut, dans certains cas, être confondu avec une
bradycardie sinusale :
La réponse est : A
9/ Chez les patients présentant un syndrome du QT long, un faux aspect de bloc 2/1 peut
être observé :
La réponse est : A
1
10/ En cas de bloc auriculoventriculaire du premier degré avec des QRS larges, le siège
nodal peut être discuté :
La réponse est : A
11/ Les blocs auriculoventriculaires du deuxième degré de type I de Möbitz sont
toujours de siège nodal :
La réponse est : B
12/ Les blocs auriculoventriculaires 2/1 avec intervalle PR des ondes P conduites > 0,30 s
sont de siège nodal :
La réponse est : A
13/ Les blocs auriculoventriculaires 2/1 à QRS fins de siège intrahissien sont aggravés
par la compression sinocarotidienne :
La réponse est : B
14/ Lorsque la conduction antérograde est totalement interrompue (bloc
auriculoventriculaire du troisième degré), la conduction rétrograde l’est également dans
tous les cas :
La réponse est : B
15/ Sur un tracé de bloc auriculoventriculaire du troisième degré, on peut parfois
observer que certaines ondes P sont conduites aux ventricules :
La réponse est : A
16/ Les blocs auriculoventriculaires révélés par des manifestations d’effort sont toujours
de siège nodal :
La réponse est : A
17/ Un bloc auriculoventriculaire est dit « en phase 4 » lorsqu’il apparaît à l’occasion
d’une accélération de la fréquence cardiaque :
La réponse est : B
18/ Un bloc auriculoventriculaire en phase 4 est le plus souvent un bloc de siège nodal :
La réponse est : B
2
19/ Chez un patient présentant des syncopes à l’emporte-pièce, un ECG intercritique
normal permet d’éliminer formellement un bloc auriculoventriculaire paroxystique :
La réponse est : B
20/ Chez un patient présentant des syncopes à l’emporte-pièce, l’existence sur l’ECG
intercritique d’un bloc droit complet associé à un hémibloc postérieur gauche possède
une valeur quasi décisive en faveur d’un bloc auriculoventriculaire paroxystique :
La réponse est : A
21/ L’association d’un PR long à un bloc de branche bifasciculaire suffit pour affirmer
une atteinte trifasciculaire :
La réponse est : B
22/ L’enregistrement Holter est un excellent moyen pour le diagnostic des blocs
auriculoventriculaires paroxystiques :
La réponse est : B
23/ Chez un patient présentant des syncopes, l’enregistrement sur un Holter d’un bloc
auriculoventriculaire nocturne du deuxième degré de type Möbitz I doit faire suspecter
un bloc auriculoventriculaire paroxystique :
La réponse est : B
24/ Chez un patient présentant des syncopes à l’emporte-pièce avec à l’ECG
intercritique un bloc gauche complet, une exploration électrophysiologique normale
élimine un bloc auriculoventriculaire paroxystique :
La réponse est : B
25/ Chez un patient porteur d’une myocardiopathie évoluée, un allongement de l’espace
HV n’est pas un argument suffisant pour suspecter un bloc auriculoventriculaire
paroxystique :
La réponse est : A
26/ Les blocs auriculoventriculaires observés à la phase aiguë d’un infarctus du
myocarde inférieur sont le plus souvent de siège sous-nodal :
La réponse est : B
3
27/ Au cours de la phase aiguë d’un infarctus du myocarde antérieur, on peut observer
l’apparition d’un bloc auriculoventriculaire du premier degré :
La réponse est : B
28/ Les blocs auriculoventriculaires observés à la phase aiguë d’un infarctus du
myocarde antérieur sont souvent précédés par l’apparition de blocs de branche :
La réponse est : A
29/ Les antiarythmiques de classe I ralentissent la conduction nodale :
La réponse est : B
30/ La carbamazépine peut être responsable, chez l’épileptique, de syncopes par bloc
auriculoventriculaire de siège sous-nodal :
La réponse est : A
31/ Le bloc auriculoventriculaire congénital isolé s’observe chez des enfants dont la mère
présente une maladie lupique :
La réponse est : A
32/ Dans le bloc auriculoventriculaire congénital isolé, un espace QT allongé fait partie
des facteurs de risque de mort subite :
La réponse est : A
33/ La maladie de Lev est due à un processus sclérodégénératif intéressant le tronc du
faisceau de His sans lésion du myocarde adjacent :
La réponse est : B
34/ Certains nouveaux stimulateurs sont capables de mesurer automatiquement le seuil
de stimulation ventriculaire et auriculaire :
La réponse est : A
35/ La stimulation de l’apex du ventricule droit entraîne à long terme chez tous les
malades une dégradation de la fonction ventriculaire gauche :
La réponse est : B
4
36/ Le bloc auriculoventriculaire du deuxième degré type II de Möbitz asymptomatique
à QRS fins est une indication indiscutée (classe I) de stimulation cardiaque définitive :
La réponse est : B
37/ Il est recommandé d’appareiller systématiquement les blocs auriculoventriculaires
congénitaux chez les patients de plus de 15 ans :
La réponse est : A
38/ Chez l’enfant, les deux principaux facteurs d’augmentation du débit cardiaque à
l’effort sont le synchronisme auriculoventriculaire et la contraction atriale :
La réponse est : B
39/ La supériorité du mode DDD sur les modes VVI ou VVIR a été démontrée avec
certitude par les résultats de grandes études randomisées :
La réponse est : B
40/ La guérison d’une endocardite sur sonde de stimulation peut être obtenue par le seul
traitement antibiotique administré par voie veineuse et poursuivi pendant 6 semaines :
La réponse est : B
5
Autoévaluation
Tachycardies ventriculaires
Questions
1/ Quels sont les principaux critères diagnostiques ECG d’une TV monomorphe ?
A - tachycardie régulière à QRS larges
B - auriculogramme présent derrière chaque ventriculogramme
C - dissociation auriculoventriculaire
D - axe hypergauche en tachycardie
E - bloc de branche ralentisseur
2/ Quels sont les critères cliniques de gravité d’une TV ?
A - sensations de palpitations
B - syncope
C - arrêt cardiaque
D - présence d’un souffle systolique
3/ Quels sont les éléments ECG en rythme sinusal orientant vers un diagnostic de TV
monomorphe ?
A - bloc de branche gauche
B - PR court
C - séquelles d’infarctus
D - hypertrophie ventriculaire gauche
E - onde epsilon
4/ Quelles sont les principales causes des tachycardies à QRS larges en dehors des TV ?
A - bloc de branche spontané
B - séquelles d’infarctus du myocarde
C - syndrome de Wolff-Parkinson-White
D - traitement antiarythmique en prévention d’une fibrillation auriculaire
E - traitement antiarythmique en prévention d’une tachycardie ventriculaire
5/ Quelles sont les principales cardiopathies à l’origine des TV monomorphes ?
A - cardiomyopathie hypertrophique
B - séquelles d’infarctus du myocarde
C - communication interauriculaire
1
D - dysplasie arythmogène du ventricule droit
E - rétrécissement mitral
F - cardiomyopathie dilatée
6/ Quels sont les principaux moyens de diagnostic des TV monomorphes ?
A - ECG
B - coronarographie
C - enregistrement Holter-ECG
D - épreuve d’effort
E - échocardiographie
F - stimulation ventriculaire programmée
G - angioscanner thoracique
7/ Quels sont les principaux examens à la recherche d’une étiologie dans une TV
monomorphe et polymorphe ?
A - ECG
B - échocardiographie
C - IRM cardiaque
D - scintigraphie ventilation/perfusion
E - coronarographie
F - vectocardiogramme
G - étude de l’alternance de T
H - étude génétique
8/ Quel est le traitement médical des TV associées à une cardiopathies ischémiques ?
A - flécaïne
B - bêtabloquants
C - amiodarone
D - statines
E - magnésium
9/ Quelle est l’indication de grade I d’implantation d’un défibrillateur en cas de TV
spontanée ou de risque de TV ?
A - arrêt cardiaque ou fibrillation ventriculaire en l’absence d’une cause aiguë réversible
B - TV infundibulaire
C - TV associée à une cardiopathie avec fraction d’éjection < 35 %
D - fibrillation ventriculaire liée à un syndrome coronarien aigu
2
E - TV inductible dans un bilan de syncope chez un sujet ayant une cardiopathie
F - TV bien tolérée et cardiopathie avec fraction d’éjection à 40 %
G - sujet asymptomatique ayant des antécédents d’infarctus du myocarde et une fraction d’éjection
< 30 %
3
Autoévaluation
Tachycardies ventriculaires
Réponses
1/ Quels sont les principaux critères diagnostiques ECG d’une TV monomorphe ?
Les réponses sont : A, C
2/ Quels sont les critères cliniques de gravité d’une TV ?
Les réponses sont : B, C
3/ Quels sont les éléments ECG en rythme sinusal orientant vers un diagnostic de TV
monomorphe ?
Les réponses sont : C, E
4/ Quelles sont les principales causes des tachycardies à QRS larges en dehors des TV ?
Les réponses sont : A, C, D
5/ Quelles sont les principales cardiopathies à l’origine des TV monomorphes ?
Les réponses sont : B, D, F
6/ Quels sont les principaux moyens de diagnostic des TV monomorphes ?
Les réponses sont : A, C, D, F
7/ Quels sont les principaux examens à la recherche d’une étiologie dans une TV
monomorphe et polymorphe ?
Les réponses sont : A, B, C, E, H
8/ Quel est le traitement médical des TV associées à une cardiopathies ischémiques ?
Les réponses sont : B, C
9/ Quelle est l’indication de grade I d’implantation d’un défibrillateur en cas de TV
spontanée ou de risque de TV ?
Les réponses sont : A, C, E, G
Autoévaluation
Arythmies ventriculaires postinfarctus :
identification des patients à risque
Questions
1/ Parmi ces traitements pharmacologiques, lesquels ne diminuent pas les mortalités
globale et subite en postinfarctus ?
A - inhibiteurs de l’enzyme de conversion
B - antiarythmiques de classe I de Vaughan et Williams
C - β-bloquants
D - diurétiques antialdostérone
E - amiodarone
2/ Quel est le trouble du rythme ventriculaire inaugural le plus souvent responsable de
mort subite rythmique ?
A - fibrillation ventriculaire
B - torsade de pointes
C - tachycardie ventriculaire polymorphe
D - fibrillation auriculaire sur voie accessoire
E - tachycardie ventriculaire monomorphe
3/ Dans la population de MADIT II (Muticenter Automatic Defibrillator Implantation
Trial II), c’est-à-dire chez des patients ayant un antécédent d’infarctus du myocarde
avec une fraction d’éjection inférieure à 30 %, combien de patients doivent être
implantés si l’on veut en sauver 1 au bout de 2 ans ?
A-2
B-4
C - 10
D - 14
E - 18
1
4/ …Et si l’on associe chez des patients, ayant une fraction d’éjection ventriculaire
gauche inférieure à 35 %, une stimulation ventriculaire programmée positive et la
présence de tachycardie ventriculaire non soutenue au Holter-ECG (MADIT Muticenter Automatic Defibrillator Implantation Trial) ?
A-2
B-4
C - 10
D - 14
E - 18
5/ Quels sont les paramètres cliniques ou paracliniques non considérés dans l’algorithme
de la Société française de cardiologie (SFC) définissant les indications du défibrillateur
automatique implantable dans la cardiopathie ischémique ?
A - alternance de l’onde T
B - fraction d’éjection du ventricule gauche
C - potentiels tardifs
D - syncope
E - stade fonctionnel (New York Heart Association)
6/ Une fraction d’éjection à 40 % associée à une hyperexcitabilité ventriculaire marquée
(doublets et triplets ventriculaires fréquents), chez un patient asymptomatique aux
antécédents d’infarctus du myocarde, est une indication à :
A - un défibrillateur automatique implantable
B - une stimulation ventriculaire programmée
C - un traitement antiarythmique
D - une coronarographie d’emblée
E - une optimisation du traitement « BASIC » (β-bloqueurs, Antiagrégants plaquettaires, Statines,
Inhibiteurs de l’enzyme de conversion, Correction des facteurs de risques cardiovasculaires)
7/ Parmi les paramètres ci-dessous, quels sont ceux participant à une meilleure
estimation du risque d’arythmies ventriculaires dans le postinfarctus ?
A - variabilité sinusale
B - alternance de l’onde T
C - largeur des complexes QRS
D - potentiels tardifs
E - présence de TV non soutenues au holter-ECG
2
8/ Quelles conditions doivent être présentes pour qu’un patient ayant un antécédent
d’infarctus du myocarde avec une fraction d’éjection inférieure à 30 % soit candidat à
la mise en place d’un défibrillateur automatique implantable en prévention primaire,
selon les recommandations de la SFC ?
A - au moins 1 mois après une revascularisation coronaire
B - au moins 3 mois après un infarctus du myocarde
C - sous traitement médical optimal
D - classe fonctionnelle II ou III de la NYHA
E - absence d’ischémie myocardique potentiellement responsable
9/ Le nombre absolu de morts subites dans la population générale est en majorité lié :
A - aux patients coronariens avec dysfonction ventriculaire gauche
B - aux patients coronariens stables sans séquelles de nécrose
C - aux patients coronariens au décours d’un syndrome coronarien aigu
D - aux sujets sans cardiopathie connue
E - aux patients ayant une cardiopathie mixte, ischémique et valvulaire
3
Autoévaluation
Arythmies ventriculaires postinfarctus :
identification des patients à risque
Réponses
1/ Parmi ces traitements pharmacologiques, lesquels ne diminuent pas les mortalités
globale et subite en postinfarctus ?
Les réponses sont : B, E
2/ Quel est le trouble du rythme ventriculaire inaugural le plus souvent responsable de
mort subite rythmique ?
La réponse est : E
3/ Dans la population de MADIT II (Muticenter Automatic Defibrillator Implantation
Trial II), c’est-à-dire chez des patients ayant un antécédent d’infarctus du myocarde
avec une fraction d’éjection inférieure à 30 %, combien de patients doivent être
implantés si l’on veut en sauver 1 au bout de 2 ans ?
La réponse est : E
4/ …Et si l’on associe chez des patients, ayant une fraction d’éjection ventriculaire
gauche inférieure à 35 %, une stimulation ventriculaire programmée positive et la
présence de tachycardie ventriculaire non soutenue au holter-ECG (MADIT Muticenter Automatic Defibrillator Implantation Trial) ?
La réponse est : B
5/ Quels sont les paramètres cliniques ou paracliniques non considérés dans l’algorithme
de la Société française de cardiologie (SFC) définissant les indications du défibrillateur
automatique implantable dans la cardiopathie ischémique ?
Les réponses sont : A, C
6/ Une fraction d’éjection à 40 % associée à une hyperexcitabilité ventriculaire marquée
(doublets et triplets ventriculaires fréquents), chez un patient asymptomatique aux
antécédents d’infarctus du myocarde, est une indication à :
La réponse est :
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