b i1 l á n k er -I s. er I s. e II s. III e kj tj j j ts s. e ă VII XI e e s. s. e ã 2 XII s. e XIII s. e XVI s. ə a s − e s. résultat b XVII 1 ts a l ã i a m − amuïssement j consonantisation de la voyelle en hiatus palatalisation − dentalisation assibilation bouleversement vocalique (ouverture) bouleversement quantitatif (abrègement) dépalatalisation ə affaiblissement de la voyelle finale nasalisation affaiblissement assimilation régressive à distance réduction des affriquées amuïssement de la consonne nasale en position faible amuïssement − s L’évolution phonétique du [i] bref initial peut être expliqué de trois manières différentes : soit par l’action ouvrante du [l] (TLF 1975 : s.v. balance) ; soit par l’influence de ballant, participe présent du verbe baller (ibid.) ; soit par une assimilation régressive à distance (FOUCHÉ 1958 : 453). C’est cette dernière explication que j’ai choisie car elle me semblait la plus pertinente. 2 Le français souffrait de difficultés à retranscrire le [ə] jusqu’au XIIe s., époque à laquelle les graphies de mots ont été finalement fixées (ENGLEBERT 2011 : 69), d’où le choix de ma datation.