DOSSIER DE PRESSE 24 Janvier 2014 OFFICIALISATION DE LA COMMUNAUTE HOSPITALIERE DE TERRITOIRE RHONE ET VERCORS CONTACTS PRESSE ARS Rhône-Alpes Aurélie DESCOURS 04 27 86 57 85 Centre Hospitalier de Valence Marie-Laure PASCAL 04 75 75 81 22 [email protected] SOMMAIRE 1. Le périmètre de la Communauté Hospitalière de Territoire 2. Les apports de la Communauté hospitalière de territoire 3. Le point de vue des principaux acteurs 0 1 LE PERIMETRE DE LA COMMUNAUTE HOSPITALIERE DE TERRITOIRE RHONE ET VERCORS Bassin de population de 457 000 personnes 1 Centre Hospitalier de Valence • Capacités 526 lits et 53 places en Médecine, Chirurgie, Obstétrique 53 lits et 14 places en Soins de Suite et Réadaptation 74 lits en Soins de Longue durée 87 lits en EHPAD • Effectifs 2340 ETP* dont 284 médecins et internes • Budget environ 187 000 000 € (tous budgets) ETP* = Equivalent Temps Plein 2 HOPITAUX Drôme Nord • Capacités 320 lits et 25 places en Médecine, Chirurgie, Obstétrique 89 lits et 5 places en Soins de Suite et Réadaptation 443 lits et 9 places en EHPAD 115 lits et 76 places en Psychiatrie • Effectifs • Budget 1855 ETP* dont 142 médecins et internes environ 135 600 000 € (tous budgets) ETP* = Equivalent Temps Plein 3 Centre Hospitalier de Crest • Capacités 34 lits et 11 places en Médecine, Chirurgie 118 patients par jour en Hospitalisation à Domicile 59 places en Services de Soins Infirmiers à Domicile 189 lits et 8 places en EHPAD • Effectifs • Budget 320 ETP* dont 22 médecins environ 27 300 000 € (tous budgets) ETP* = Equivalent Temps Plein 4 Centre Hospitalier de Die • Capacités 45 lits en Médecine, Chirurgie, Obstétrique 15 lits en Soins de Suite et Réadaptation 157 lits et 6 places en EHPAD 10 places en Garde Itinérante de Nuit à Domicile 10 places Equipe Spécialisée Alzheimer à Domicile 50 places Service de Soins Infirmiers A Domicile • Effectifs 310 ETP* dont 19 médecins • Budget environ 24 000 000€ (tous budgets) ETP* = Equivalent Temps Plein 5 Centre Hospitalier de Saint Marcellin • Capacités 28 lits et 2 places en Médecine 50 lits en Soins de Suite et Réadaptation 6 places d’accueil de jour 132 lits en EHPAD 40 places en Services de Soins Infirmiers à Domicile • Effectifs • Budget 259 ETP* dont 11 médecins environ 17 200 000 € (tous budgets) ETP* = Equivalent Temps Plein 6 Centre Hospitalier de Tournon • Capacités 30 lits en Médecine 17 lits en Soins de Suite et Réadaptation 6 lits en état végétatif chronique 6 lits en Maison Périnatale 145 lits en EHPAD • Effectifs • Budget environ 15 000 000 € (tous budgets) 233 ETP* dont 7 médecins et internes 7 ETP* = Equivalent Temps Plein 2 LES APPORTS DE LA COMMUNAUTE HOSPITALIERE DE TERRITOIRE RHONE-VERCORS LES ENJEUX Genèse et spécificités Bien avant la démarche de préfiguration de la Communauté Hospitalière de Territoire (CHT), les 6 centres hospitaliers publics du bassin de santé de Valence avaient déjà instauré de nombreuses coopérations. En 2011, sous l’impulsion de l’ARS, le centre hospitalier de St Marcellin, les hôpitaux Drôme-Nord, le centre hospitalier de Crest et le centre hospitalier de Valence ont engagé un travail conjoint autour du projet médical de territoire. En 2013, les centres hospitaliers de Tournon et de Die ont rejoint la dynamique de la création de la CHT. Situé dans la partie supérieure du territoire Sud, à égale distance des trois Centres Hospitaliers Universitaires de la région Rhône-Alpes, le bassin de santé de Valence s’étend des plateaux du Cheylard en Ardèche jusqu’au haut-diois dans la Drôme. Il couvre 4 zones de soins de proximité (ZSP) : Valence, Romans-Saint Vallier, Tournon et Die. Il se caractérise par certaines zones rurales reculées à faible densité de population. Leur éloignement des axes nord-sud de circulation et un relief tortueux de moyenne montagne, rendent difficile l’accès à l’offre de soins hospitalière pour leurs habitants. À noter en particulier, la ZSP de Tournon qui offre une couverture médicale d’un hôpital local pour 50 000 habitants et celle de Die classée parmi les exceptions géographiques françaises. Dans une région Rhône-Alpes qui fait preuve d’un accroissement et d’un dynamisme démographique important, la consommation de soins de la population du territoire Sud est supérieure à celle de la moyenne régionale. Les apports pour la population et les professionnels de santé du territoire Aussi la CHT se doit d’améliorer la réponse aux besoins de santé de la population de ce territoire en lui garantissant une offre de soins de proximité et de qualité, pérenne en organisant des équipes médicales de territoire adossées au centre hospitalier de Valence, établissement de recours du bassin (temps médical partagé, mises à disposition, ouverture de ses services et plateaux techniques pour favoriser l’attractivité des postes proposés). La CHT vise à maintenir une offre de soins publique structurée, garante de la permanence des soins, de l’accessibilité aux services de santé et de l’égalité de traitement des patients. Elle propose une approche globale et pas seulement hospitalière. L’accent est mis sur l’éducation en amont en lien avec la médecine de ville et les centres de santé et sur la prise en charge en aval (soins de suite). 8 Un travail en complémentarité permettra de répartir au mieux les compétences et de dégager des ressources pour les besoins émergents ou peu exprimés. Le renforcement du lien entre les 6 établissements passe par la création d’une culture commune au sein de la CHT. Celle-ci, loin d’effacer les identités propres à chacun des centres hospitaliers, se nourrira de leur histoire, de leurs expériences et leurs compétences respectives pour pouvoir prendre en compte les orientations nationales inscrites dans la loi de santé publique et les plans nationaux, ainsi que le contexte économique et financier contraint. La mise en œuvre de la Communauté Hospitalière de Territoire doit permettre : • une graduation des soins, intégrant des filières identifiées, avec une prise en charge allant des soins les plus techniques au retour à domicile, dont l’HAD • la mise en place d’une filière AVC, intégrant la télémédecine • la consolidation de la filière cancérologique publique • une organisation commune sur l’organisation de la permanence des soins hospitalière • d’accompagner le CH de Die dans le fonctionnement de ses activités et le CH de Crest dans le développement des activités de chirurgie ambulatoire • la structuration des plateaux médicotechniques (bloc, imagerie, biologie) et en particulier la création d’un regroupement territorial d’anatomocytopathologie étendu aux autres établissements hospitaliers du territoire Sud • l’animation de deux filières gérontologiques de référence avec les partenaires du secteur social et médico-social engagés dans la prise en charge des personnes âgées • la mise en œuvre commune de la gestion prévisionnelle des emplois et des compétences et la mise en commun des moyens logistiques chaque fois que cela sera possible. LE PROJET MEDICAL Le projet médical de la CHT retient des projets prioritaires pour répondre aux besoins de la population. Il organise la réponse aux besoins de santé de la population : • Faire face au vieillissement. En particulier faire face à l’augmentation du poids des pathologies vasculaires, neurovasculaires et neurologiques, Parmi ces pathologies, l’accident vasculaire cérébral (AVC) représente le problème majeur de santé publique. Les maladies ostéo-articulaires ont notamment pour effet de stimuler la demande en chirurgie en rhumatologie et en chirurgie orthopédique, qu’il s’agit de développer sur le territoire. Les filières gérontologiques sont à 9 structurer à partir du CHV et des HDN. La prise en charge des pathologies neurodégénératives, au premier rang desquelles la maladie d’Alzheimer, fait l’objet d’un développement particulier. L’importance des besoins liés aux polypathologies implique également l’accueil et les prises en charge en service de médecine générale de proximité sur l’ensemble des sites. • Faire face à l’urgence. Les services d’urgence sont désormais des structures de soins indispensables à la prise en charge de la santé de la population. Ils devront s'adapter à l'évolution de la permanence des soins, tant libérale, qu’hospitalière et offrir une lisibilité d’accès aux usagers. Des coopérations seront recherchées entre les SAMU 26 et 07 afin d’améliorer la réponse apportée aux usagers. • Répondre à la première cause de mortalité : le cancer. La confirmation diagnostique et la mise en œuvre des traitements relèvent prioritairement des établissements de santé. Aussi, l’amélioration continue des protocoles de prise en charge doit être recherchée. S’y ajoutent la réalisation de pratiques de qualité au plus près du patient, en prenant les mesures favorisant l’exercice de la chirurgie carcinologique dans le respect des seuils d’activité fixés par l’INCA. Une réponse graduée et coordonnée est à rechercher dans ce domaine. • Prendre en compte les besoins de santé publique. Tels le diabète, la nutrition, l’obésité, l’insuffisance rénale chronique, le VIH, les rhumatismes inflammatoires chroniques, la douleur, l’addictologie, la santé mentale, c’est développer des actions de prévention, de dépistage et des soins curatifs à l’échelle du territoire. • Améliorer la prise en charge de la périnatalité et de la petite enfance. L’objectif du PMT sera d’organiser une filière de soins en obstétrique avec repérage précoce des grossesses à risque, développement du diagnostic anténatal, prise en charge pluridisciplinaire, mise en place d’un suivi conjoint et amélioration des délais de réponse aux avis spécialisés, ce qui doit se traduire par un positionnement clair des activités de niveau 2B de référence et niveau 2A de proximité, l’abaissement du seuil de périnatalité de 32 à 30 semaines en néonatalogie afin de répondre à une demande croissante, le développement de consultations spécialisés de pédiatrie. 10 • Développer des organisations performantes des activités de recours qui nécessitent une concentration de techniques et le partage de compétences médicales «pointues». Les hyperspécialisations (ex : lithothritie, chirurgie carcinologique, hématologie, anatomopathologie, cytogénétique…) permettront de limiter les fuites du territoire. Afin de rendre les filières territoriales de prise en charge lisibles pour la population et les adresseurs, notamment s’agissant des soins critiques ou hyperspécialisés, les équipes médicales territoriales seront invitées à concevoir une organisation performante. • Promouvoir les conventionnelle alternatives à l’hospitalisation en favorisant une réflexion sur le développement des centres de chirurgie ambulatoire et l’Hospitalisation à Domicile (HAD) • Garantir la sécurité sanitaire. Une coordination des projets est également initiée dans le domaine des démarches qualité, comme dans celui de l’organisation de la prise en charge des situations sanitaires exceptionnelles (ex : risque NRBC). 11 3 LE POINT DE VUE DES PRINCIPAUX ACTEURS L’Agence régionale de santé Rhône-Alpes Christophe JACQUINET Directeur général de l’Agence Régionale de Santé Rhône-Alpes Quels sont pour vous les enjeux des communautés hospitalières de territoires pour la région Rhône-Alpes et plus particulièrement sur ce territoire du sud de la région ? CJ : Le développement des communautés hospitalières de territoire est une opportunité pour améliorer l’accès à des soins de qualité pour les populations et organiser une offre de santé mieux structurée. Ce dispositif, ouvert par la loi «hôpital, patient, santé et territoires (HPST)», est très intéressant pour notre région qui est marquée par des indicateurs de santé favorables mais qui connaît aussi de fortes disparités territoriales, et par une offre de santé dense mais présentant des zones de fragilité. C’est particulièrement le cas sur le territoire de santé Sud Rhône-Alpes, en partie concerné par cette nouvelle CHT « Rhône et Vercors », puisqu’il s’agit du territoire le plus rural de la région avec des indicateurs socio-économiques qui le placent dans une situation moins favorable que la moyenne régionale. En Rhône-Alpes, j’ai souhaité que le projet médical commun soit le cœur de la création des CHT. Il constitue l’élément fondamental du rapprochement des communautés médicales et donne du sens et de la lisibilité au projet de CHT. Dans ce cadre, la CHT vise à apporter une « plus value » par rapport à la situation antérieure, du point de vue de la qualité et de l’efficience des soins dispensés. La CHT Rhône-Vercors et la 7e CHT de la région. Avec la CHT Sud Drôme Ardèche qui a été signée récemment, c’est l’ensemble du territoire Sud qui est maintenant structuré autour de 2 filières de soins formalisées. 12 Les CHT sont-elles toutes les mêmes ? Quelles sont pour vous les particularités de cette communauté Rhône et Vercors ? CJ : Il n’y a pas un seul modèle de communauté hospitalière de territoire. Chacune doit répondre aux problématiques de santé publique de son territoire et permettre à chaque établissement membre de trouver sa place dans cet ensemble. Cette communauté hospitalière de territoire, qui regroupe six établissements de santé de taille et de positionnement différents (CH de Valence, Hôpitaux Drôme Nord, CH de Crest, CH de Die, CH de Saint-Marcellin et CH de Tournon) met l’accent sur l’organisation des filières de soins par spécialités. Elle s’appuie sur des coopérations nombreuses et parfois anciennes entre certains des membres fondateurs, mais permet également l’élargissement des liens entre tous les acteurs publics du bassin hospitalier. Elle doit ainsi permettre une prise en charge de proximité autant que possible et organiser en complémentarité l’accessibilité aux soins plus spécialisés dans un établissement de recours. C’est particulièrement vrai sur certaines spécialités comme l’obstétrique par exemple, la cancérologie ou encore la gériatrie. Les établissements qui vont signer aujourd’hui la convention constitutive de cette CHT Rhône et Vercors ont bien compris que le projet médical était le cœur de cette communauté avec un travail qui a démarré dès 2011 par les équipes médicales et qui permettent aujourd’hui d’avoir d’ores et déjà un « état d’esprit » CHT bien présent et partagé au sein du territoire. Ce projet médical de la CHT a vocation à s’enrichir au fil du temps sur différents champs de coopérations. Cette CHT traduit la mobilisation et la volonté commune des acteurs du projet pour subvenir aux besoins de santé des populations plus éloignées des centres urbains. C’est ici l’expression d’une belle solidarité territoriale dans le domaine de la santé. 13 Le point de vue des directeurs des hôpitaux membres de la CHT Jean-Pierre BERNARD Directeur du Centre Hospitalier de Valence « La communauté hospitalière de territoire constitue une véritable opportunité d’élargir et de développer le projet médical de territoire finalisé en octobre 2012. Ce nouveau cadre de discussion offre la possibilité de mener une réflexion différente sur l’organisation des soins, moins cloisonnée, moins centrée sur l’hôpital où on exerce, plus transversale, dans laquelle le territoire devient l’échelle de référence. » Jean-Pierre COULIER Directeur des HOPITAUX Drôme NORD « Les établissements de la C.H.T. disposent désormais d'une structure qui leur permettra d'approfondir leurs coopérations. Ils devront s'attacher à inscrire chaque activité et chaque projet dans un cadre territorial. » Claudie GRESLON Directrice du Centre hospitalier de Crest « La CHT est un dispositif qui ne peut qu’enrichir et consolider les relations anciennes existantes entre les établissements. De l’intérêt à agir, nous allons évoluer vers l’intérêt à perdurer. Du volontarisme individuel, nous allons passer à la volonté collective, au bénéfice de tous, patients et professionnels de santé. » Claudie GRESLON Directrice du Centre hospitalier de Die « La CHT permet de clarifier le parcours du patient, entre hôpital de proximité et hôpital de référence. Elle contribue à l’accès à des soins de qualité à toute personne du territoire de santé. Cette coopération est essentielle au devenir du CH de Die en offrant des soins de premier recours dans un grand nombre de spécialités et en orientant en contrepartie les prises en charge plus complexes vers l’établissement partenaire. » Denis GOSSE Directeur du Centre hospitalier de Saint-Marcellin « Démographie médicale, environnement budgétaire contraint, besoins de santé croissants de la population du fait, entre autre, du vieillissement de la population, les établissements hospitaliers publics adhérant à la CHT ont décidé, ainsi, d’unir leurs forces afin de : - pérenniser une offre de soins de proximité, adaptée aux besoins de la population et de qualité égale en tout point du territoire - définir des complémentarités entre les établissements - organiser une offre de soins lisible pour le patient Patrick CHARRIER Directeur du Centre hospitalier de Tournon « La signature de la charte de la communauté hospitalière de Territoire permet à l’hôpital de Tournon de reprendre sa place dans l’organisation sanitaire du Territoire de Nord-Drôme, après plusieurs années difficiles qui ont été marquées par la disparition du centre hospitalier de Tournon et la reconstruction du nouvel hôpital de Tournon. La place de cet établissement est enfin reconnue : elle est différente de celle du passé, mais elle n’est pas moins importante et essentielle pour la population des villes de Tain-Tournon et leur proche environnement. La signature de cette charte n’est qu’un premier pas : il reste presque tout à faire, mais le processus enclenché par cette signature est irréversible. Il n’y aura pas de retour en arrière et nous ne pourrons qu’avancer : tous ensemble ! » 14 Le point de vue des présidents des Commissions médicales d’établissement des hôpitaux membres de la CHT Dr Patrice FERNANDEZ Président de la Commission d’établissement du Centre Hospitalier de Valence « Par la CHT, l’offre de soins territoriale, à partir de plateaux techniques performants avec des équipes médicales et paramédicales structurées va permettre d’assurer une prise en charge coordonnée des soins au sein de filières où chaque établissement apportera sa contribution au service des patients et pour une meilleure qualité » Dr Jean-Pierre PICHETA Président de la Commission d’établissement des HOPITAUX Drôme Nord « La CHT s’inscrit dans une logique de continuité de coopération entre établissements publics, en cela, ce n’est ni un début ni une fin en soi. C’est un nouveau mode de coopération conventionnelle qui affirme la volonté des établissements de travailler ensemble avec comme objectif de structurer l’offre de soins sur le territoire de santé. » Dr Françoise TARPIN LYONNET Présidente de la Commission d’établissement de Crest « Les coopérations inter hospitalières trouvent dans la communauté hospitalière une dimension supplémentaire dont le socle est celui du projet médical de territoire. Les filières de soins ainsi mieux structurées, graduées et complémentaires, permettront d’améliorer encore la qualité et la sécurité des soins aux patients. » Dr Adib RACHIDI Président de la Commission d’établissement de Die « La communauté hospitalière de territoire permet de donner à la population un parcours de soins efficace et économiquement viable, l’organisation cohérente et concertée de l’offre médicale, et l’optimisation des actions de prévention par le développement d’un lien ville / hôpital. » Dr Amandine GRAIN Présidente de la Commission d’établissement de Saint-Marcellin « Une opportunité unique pour un projet médical commun et concerté au plus près des besoins des patients du territoire ». Dr Armand TERZIAN Président de la Commission d’établissement de Tournon « Grâce à la CHT, l’hôpital de Tournon continuera à garantir à ses patients une prise en charge de qualité tout en assurant son rôle d’hôpital de proximité. Les coopérations existantes avec les établissements partenaires seront consolidées, nos patients bénéficieront de l’expertise de ces établissements.» 15 Le point de vue des présidents des Conseils de Surveillance des hôpitaux membres de la CHT Alain MAURICE Président du Conseil de Surveillance du Centre Hospitalier de Valence « S’engager dans une Communauté Hospitalière pour notre territoire, c’est construire une offre de soins qui réponde aux besoins de santé de chacun que l’on vive en ville ou en zone rurale même éloignée. Cette CHT se nourrit de l’histoire, des expériences et des compétences de chacun des 6 établissements. C’est aussi pour tous les professionnels de santé, le gage d’un travail attractif où permanence des soins, accès aux plateaux techniques et partage de compétences médicales «pointues» deviennent possibles. » Philippe DRESIN Président du Conseil de Surveillance des HOPITAUX Drôme NORD « Les Hôpitaux Drôme Nord rendent un service efficace et important aux habitants. L'évolution des techniques, des contraintes, des difficultés de recrutement nous engagent tous dans une Communauté Hospitalière de Territoire qui doit être gagnant – gagnant pour nos populations et nos personnels soignants ou non soignants. » Hervé MARITON Président du Conseil de Surveillance du Centre Hospitalier de Crest « La coopération hospitalière est nécessaire tant pour des raisons opérationnelles que financières. Elle doit fonctionner dans les deux sens et nous sommes naturellement ardents à ce que le service apporté par l'hôpital de Crest à la population soit constamment amélioré. Le développement de la chirurgie ambulatoire, des consultations et des urgences sont aujourd'hui des réalités positives auxquelles la communauté hospitalière peut donner encore plus de force .» Georges BERGINIAT, Président du Conseil de Surveillance du Centre Hospitalier de Die « La Communauté Hospitalière de Territoire Rhône et Vercors ne peut que faciliter les coopérations inter hospitalières nécessaires pour compléter les offres de soins des établissements de proximité comme le nôtre ... » Jean-Michel REVOL Président du Conseil de Surveillance du Centre Hospitalier de Saint-Marcellin « L’organisation hospitalière souffre encore à ce jour d’un trop grand éclatement. La CHT peut contribuer à une meilleure organisation de l’offre de soins. Elle est un outil au service d’un projet de territoire qui regroupera les forces, mutualisera les compétences et ainsi apportera une réponse graduée, adaptée et de qualité aux besoins de la population. » Frédéric SAUSSET Président du Conseil de Surveillance du Centre Hospitalier de Tournon « - Conforter le positionnement de l’hôpital de Tournon-sur-Rhône au sein d’un réseau géographique cohérent - Faciliter le travail des professionnels et accélérer la prise en charge des patients - Officialiser un travail collaboratif des médecins et soignants - Intégrer le bassin de vie de notre territoire de santé, en utilisant au mieux les technologies modernes des établissements plus importants » 16