Ce document est la propriété exclusive de Yazid Tag ([email protected]) - 15 Octobre 2009 à 16:06 Ce document est la propriété exclusive de Yazid Tag ([email protected]) - 15 Octobre 2009 à 16:06 Ce document est la propriété exclusive de Yazid Tag ([email protected]) - 15 Octobre 2009 à 16:06 Réaliser le diagnostic d’une organisation - 2e édition - Collection PRAKIT Série Management - Organisation Ce document est la propriété exclusive de Yazid Tag ([email protected]) - 15 Octobre 2009 à 16:06 Réaliser le diagnostic d’une organisation 2e édition - 2008 Ouvrage conçu et réalisé sous la direction de Pierre LEROUTIER Auteur : Hugues MARCHAT Suivi éditorial et conception graphique : GERESO Édition sous la responsabilité de Catherine FOURMOND © GERESO Édition 2007, 2008 26 rue Xavier Bichat - 72018 Le Mans Cedex 2 Tél. 02 43 23 03 53 Fax 02 43 28 40 67 www.gereso.com [email protected] Reproduction, traduction, adaptation interdites Tous droits réservés pour tous pays Loi du 11 mars 1957 Dépot légal : décembre 2008 p(pour la version papier) ISSN : 1957-9896 ISBN 13 : 978-2-915530-55-1 Code EAN 13 : 9782915530551 GERESO SAS au capital de 160 640 € - RCS Le Mans B 311 975 577 Siège social : 28 rue Xavier Bichat - 72018 Le Mans Cedex 2 Ce document est la propriété exclusive de Yazid Tag ([email protected]) - 15 Octobre 2009 à 16:06 La collection PRAKIT propose des méthodes simples et didactiques de conduite de projet, appliquées à des processus ou spécificités métiers. Dans la même collection : • Le recrutement • Anticiper son contrôle URSSAF • Concevoir son plan de formation • Organiser la mobilité internationale de ses salariés • Réussir ses investissements en formation • Réussir son événement • Conduire une analyse stratégique en entreprise • Analyser un poste de travail ou un service - 2ème édition Retrouvez tous les titres GERESO ÉDITION sur www.librairie-gereso.com Signification des pictogrammes Acteurs concernés Vérifions ensemble Attention - Important Documents liés Déroulement du projet DÉBUT DU PROJET p. 27 p. 43 p. 53 p. 65 p. 73 p. 83 p. 93 p. 107 ETAPE 1 Prendre en compte le prédiagnostic ETAPE 2 Préparation p. 5 Prendre en compte le plan stratégique ETAPE 3 Analyser les organigrammes ETAPE 4 Analyser les fonctions ETAPE 5 Analyser les processus ETAPE 6 Deuxième phase Pilotage p. 37 Troisième phase p. 103 Analyser les modes de management ETAPE 7 Analyser le système relationnel ETAPE 8 Analyser le système de motivation ETAPE 9 Faire le diagnostic organisationnel ETAPE 10 p. 117 Première phase Bilan Définir les axes de solution FIN DU PROJET Documents Projet P xx p. 17 Documents Métier M xx Ce document est la propriété exclusive de Yazid Tag ([email protected]) - 15 Octobre 2009 à 16:06 Que faut-il faire ? Ce document est la propriété exclusive de Yazid Tag ([email protected]) - 15 Octobre 2009 à 16:06 Réaliser le diagnostic d’une organisation Notions fondamentales de la conduite de projet 1 - Qu’est-ce que le mode projet ? Le mode projet est avant tout un état d’esprit privilégiant : le travail en équipe, la transparence, l’atteinte d’objectifs ambitieux, la prise de risques, la recherche de la performance. Se mettre en mode projet, c’est détenir toutes les clés de réussite pour atteindre des objectifs, dans le respect de délais et de budgets. L’équipe peut être réduite à 2 personnes, c’est le cas où l’étude est réalisée par une seule personne au profit d’un commanditaire. Néanmoins, ce n’est pas parce que le projet est petit, ou que l’équipe pour le réaliser est petite, que l’on ne peut pas mettre en œuvre le mode projet. Le mode projet fiabilise le processus global, facilite la communication et la prise de décision. 2 - Qu’est-ce qu’un projet ? Un projet se caractérise principalement par : • un objet ou but à atteindre ; • un produit ou service qui est le résultat du projet ; • des objectifs cadrant le système projet ; • des ressources, humaines ou matérielles, mobilisées pour la réalisation du produit. Borné dans le temps, un projet est donc un ensemble d’actions coordonnées qui va permettre de traiter une problématique et de satisfaire le besoin exprimé par le commanditaire. objectifs PROJET produit besoin ressources 1 Ce document est la propriété exclusive de Yazid Tag ([email protected]) - 15 Octobre 2009 à 16:06 2 Dans le cas de notre étude d’optimisation, le résultat final se décomposera en deux parties : un document, qui est le diagnostic de l’organisation (issu de la phase d’analyse), et des propositions d’amélioration qui découlent du diagnostic organisationnel. 3 - Qu’est-ce que la conduite de projet ? Conduire un projet, c’est se poser les bonnes questions au bon moment et mettre en œuvre des techniques pour : • réaliser un produit, tout en tenant compte des diverses contraintes fixées, c’est-à-dire, ici, conduire l’analyse pour arriver au diagnostic et aux propositions ; • anticiper ou réagir face aux événements qui peuvent survenir et retarder l’avancement du projet ou des résultats intermédiaires (les documents clefs) ; • mettre en place un système de communication qui permette à l’ensemble des acteurs d’avoir les bonnes informations pour jouer leur rôle dans le projet. 4 - Quelle méthode pour la conduite d’un projet d’organisation ? Nous vous proposons dans ce guide une méthode exclusive développée par GERESO ÉDITION, en collaboration avec ses consultants experts en organisation et conduite de projet. En deux dimensions, grâce à un système de double lecture, vous trouverez : • 3 phases de conduite de projet ; • 10 étapes de processus métier. 5 - Comment cela fonctionne ? Première phase Préparer le projet Deuxième phase Piloter le projet Troisième phase Faire le bilan ETAPE 1 ETAPE 2 ETAPE 3 ETAPE 4 ETAPE 5 ETAPE 6 ETAPE 7 ETAPE 8 ETAPE 9 ETAPE 10 Prendre en compte le prédiagnostic Prendre en compte le plan stratégique Analyser les organigrammes Analyser les fonctions Analyser les processus Analyser les modes de management Analyser le système relationnel Analyser le système de motivation Faire le diagnostic organisationnel Définir les axes de solution Les deux dimensions sont prises en compte et synchronisées pendant la vie du projet : • la gestion du projet : c’est la dimension organisationnelle, transverse et portable ; • la conduite de l’analyse organisationnelle : c’est la dimension « métier » ou « technique », qui regroupe l’ensemble des actions à mener pour accomplir et atteindre l’objectif d’étude du projet. Ce document est la propriété exclusive de Yazid Tag ([email protected]) - 15 Octobre 2009 à 16:06 Les documents liés permettent d’élaborer facilement les résultats intermédiaires, puis finaux, nécessaires à la bonne réalisation des objectifs du produit. Les documents des phases de gestion du Projet sont préfixées P xx. Les documents de réalisation des étapes du processus Métier sont préfixées M xx. Au quotidien, au sein du projet d’étude, les deux dimensions (gestion de projet et conduite du processus métier) sont totalement entremêlées et confondues… La distinction que nous vous proposons ici a donc pour but de faciliter et surtout de sécuriser votre conduite du projet. Vous trouverez dans ce livre, grâce à une mise en page inédite et très pratique, toutes les actions à mener pour garantir le succès de tous vos projets d’analyse et propositions d’améliorations. Ce livre a pour objectif d’aider ceux : • qui ont une fonction d’organisation transverse dans l’entreprise ; • à qui on a demandé de l’aide ou un conseil pour optimiser une organisation (une Direction, toute l’entreprise) ; • qui viennent de prendre la responsabilité d’une Direction et qui souhaitent la connaître au mieux ; • qui souhaitent avoir une grille d’analyse sur l’organisation d’une structure. Nous travaillerons dans ce livre sur la notion d’organisation qui peut être verticale ou transversale. Bonus Vous trouverez une adresse Internet sur chaque page de modèle de document. Connectez-vous et accédez directement et gratuitement au document qui vous intéresse, prêt à être complété, personnalisé, imprimé... 3 Les 3 phases et les 10 étapes du projet Première phase Préparer le projet Définir les objectifs et le périmètre de l’étude Étape Intitulé de l’activité 1 Prendre en compte le pré diagnostic M 01 - Contexte de l’étude Document lié 2 Prendre en compte le plan stratégique M 02 - Grille d’analyse stratégique Analyser l’existant Deuxième phase Piloter le projet Étape Intitulé de l’activité Document lié 3 Analyser les organigrammes M 03 - Grille d’analyse des organigrammes 4 Analyser les fonctions M 04 - Grille d’analyse des fonctions 5 Analyser les processus M 05 - Grille d’analyse des processus 6 Analyser les modes de management M 06 - Grille d’analyse des pratiques de management 7 Analyser le système relationnel M 07 - Grille d’analyse des modes de relations 8 Analyser le système de motivation M 08 - Grille d’analyse du système de motivation Faire le bilan du projet Troisième phase Faire le bilan Ce document est la propriété exclusive de Yazid Tag ([email protected]) - 15 Octobre 2009 à 16:06 Début du projet Étape Intitulé de l’activité Document lié 9 Faire le diagnostic organisationnel M 09 - Tableau de diagnostic 10 Définir les axes de solution M 10 - Grille de proposition de solutions Fin du projet 4 Ce document est la propriété exclusive de Yazid Tag ([email protected]) - 15 Octobre 2009 à 16:06 Première phase Préparer le projet Ce schéma est votre repère dans le déroulement du projet. Vous le retrouverez au début de chaque phase et étape. Il vous suffit de vous référer au rabat de la couverture pour identifier la phase et l’étape en cours. • Chef de projet organisation ; • Managers concernés selon le périmètre de l’étude ; • Fonction organisation si elle existe. • Formuler le besoin et le présenter ; • Mettre la commande en mode projet : - définir des objectifs, - préparer un macroplanning, - calculer un budget, - rédiger un cahier des charges, • Préparer la communication autour du projet (Plan de communication P 05) : - objectifs, - actions, - destinataires, moyens mis en œuvre, etc. • Préciser et planifier le rôle des acteurs (Planning détaillé - P 02) ; • Optimiser l’affectation des ressources nécessaires sur les tâches définies ; • Chiffrer le coût global du projet (Budget détaillé - P 03) ; • Analyser les risques (Grille d’analyse des risques - P 04) : - lister les freins, leurs effets, les hiérarchiser, - lister, planifier et chiffrer les actions préventives et curatives. • Valider l’ensemble du projet (Note de cadrage - P 01). 1. Le projet est-il en cohérence avec la politique de l’entreprise ? 2. Le contexte global a-t-il été pris en compte ? 3. Quels sont les projets en cours, sont-ils concurrents ? Sont-ils cohérents avec le projet d’organisation ? 4. Les rôles ont-ils clairement été attribués ? 5. Les objectifs sont-ils formalisés, clairs, mesurables et atteignables ? 5 Première phase - Préparer le projet 6. Les ressources sont-elles disponibles et motivées ? Ce document est la propriété exclusive de Yazid Tag ([email protected]) - 15 Octobre 2009 à 16:06 7. La communication est-elle orientée vers les résultats à obtenir ? 8. Toutes les cibles ont-elles été identifiées et listées ? 9. Les moyens engagés en communication sont-ils en adéquation avec les objectifs à atteindre ? 10. Le planning est-il exhaustif ? A-t-il été validé par l’ensemble des acteurs ? 11. L’utilisation des ressources a-t-elle été optimisée ? 12. Le périmètre des coûts est-il exhaustif ? Le chiffrage a-t-il été validé ? 13. Les actions préventives et correctives face aux risques ont-elles été prises en compte ? 14. La préparation et le cadrage du projet ont-ils été validés, formalisés et communiqués ? • Toutes les idées ne doivent pas devenir des projets : trop de projets lancés en même temps tuent la « dynamique projet » et donc la motivation de tout le monde ; • Rares sont les projets novateurs, très souvent des éléments de projets passés sont réutilisables… autant d’efforts en moins ! • La communication en interne et la communication en externe sont des leviers puissants à ne pas négliger… une mauvaise communication est source de démotivation ; • Le planning est l’élément essentiel du tableau de bord du chef de projet. Un planning difficile à structurer est souvent révélateur d’objectifs peu clairs ou de rôles mal définis ; • Le coût d’un projet fait partie des indicateurs pertinents permettant un arbitrage objectif. Ne pas oublier de valoriser les coûts liés aux ressources internes afin de refléter le coût réel du projet ; • L’anticipation dans les projets est essentielle : toutes les situations doivent être envisagées, des plus dramatiques aux plus insignifiantes ; • Les malentendus doivent à tout prix être évités au sein de l’équipe de pilotage, veiller à obtenir des accords mutuels ; • S’assurer d’adopter un langage commun. P 01 - Note de cadrage (p. 7) P 02 - Planning détaillé (p. 9) P 03 - Budget détaillé (p. 11) P 04 - Grille d’analyse des risques (p. 13) P 05 - Plan de communication (p. 15) 6 www.gereso.com/prakit/realidiagorga Contexte du projet Liste des acteurs du projet Liste des objectifs et des livrables attendus Études ou réalisations préalables Déclencheurs du projet But du projet Ce document est la propriété exclusive de Yazid Tag ([email protected]) - 15 Octobre 2009 à 16:06 P 01 - Note de cadrage 7 8 www.gereso.com/prakit/realidiagorga Documents joints Destinataires de la note de cadrage Objectifs à renégocier Ensemble du projet (total) 10 : Définir des axes de solutions 9 : Faire le diagnostic organisationnel 8 : Analyser le système de motivation 7 : Analyser le système relationnel 6 : Analyser les modes de management 5 : Analyser les processus 4 : Analyser les fonctions 3 : Analyser les organigrammes 2 : Prendre en compte le plan stratégique 1 : Prendre en compte le prédiagnostic Dénomination des étapes Date de début de projet Macro planning du projet Date de fin de projet 0,00 Ressources internes (en jours*hommes) 0,00 Ressources externes (en jours*hommes) Macro planning de charge du projet 0,00 Budget prévisionnel du projet (en K) Ce document est la propriété exclusive de Yazid Tag ([email protected]) - 15 Octobre 2009 à 16:06 P 01 - Note de cadrage Faire le bilan du projet Piloter le projet Etape 10 : Définir des axes de solutions Etape 9 : Faire le diagnostic organisationnel Etape 8 : Analyser le système de motivation Etape 7 : Analyser le système relationnel Etape 6 : Analyser les modes de management Etape 5 : Analyser les processus Etape 4 : Analyser les fonctions Etape 3 : Analyser les organigrammes Etape 2 : Prendre en compte le plan stratégique Etape 1 : Prendre en compte le pré diagnostic Préparer le projet Début de projet Tâche Début Fin Durée Qui fait Résultat Charge S01 S03 Mois 01 S02 S04 S05 S07 Mois 02 S06 S08 S09 S11 Mois 03 S10 S12 S13 S16 Mois 04 S15 S17 S18 S19 S20 Mois 05 S21 S22 S23 S24 Mois 06 Planning Détaillé Ce document est la propriété exclusive de Yazid Tag ([email protected]) - 15 Octobre 2009 à 16:06 S25 P 02 - Planning détaillé www.gereso.com/prakit/realidiagorga 9 Ce document est la propriété exclusive de Yazid Tag ([email protected]) - 15 Octobre 2009 à 16:06 P 02 - Planning détaillé Notes : 10 www.gereso.com/prakit/realidiagorga 0,00 0,10 0,20 0,30 0,40 0,50 0,60 0,70 0,80 0,90 Préparer le projet Etape 1 : Prendre en compte le prédiagnostic Etape 2 : Prendre en compte le plan stratégique Etape 3 : Analyser les organigrammes Etape 4 : Analyser les fonctions 0 TOTAUX 1,00 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Charge estimée Préparer le projet Etape 1 : Prendre en compte le prédiagnostic Etape 2 : Prendre en compte le plan stratégique Etape 3 : Analyser les organigrammes Etape 4 : Analyser les fonctions Etape 5 : Analyser les processus Etape 6 : Analyser les modes de management Etape 7 : Analyser le système relationnel Etape 8 : Analyser le système de motivation Etape 9 : Faire le diagnostic organisationnel Etape 10 : Définir des axes de solutions Piloter le projet Faire le bilan du projet Tâches Etape 5 : Analyser les processus Etape 6 : Analyser les modes de management 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 Coût journalier ressources humaines Etape 7 : Analyser le système relationnel Etape 8 : Analyser le système de motivation 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 Coût ressources matérielles Etape 9 : Faire le diagnostic organisationnel Etape 10 : Définir des axes de solutions 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 Coût sous traitance et achats Budget Détaillé Piloter le projet 0,00 Faire le bilan du projet 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 Totaux Ce document est la propriété exclusive de Yazid Tag ([email protected]) - 15 Octobre 2009 à 16:06 P 03 - Budget détaillé 11 Ce document est la propriété exclusive de Yazid Tag ([email protected]) - 15 Octobre 2009 à 16:06 P 03 - Budget détaillé Notes : 12 Ri s q u es p o t e nti el s Ef fe ts s ur le s o bj e cti f s Ty pe d e m e s ur e s Dates M e s ure s pr é ve n ti v e s B ud ge t Ty pe d e m e s ur e s Dates M e s ure s c ura ti ve s B ud ge t Ce document est la propriété exclusive de Yazid Tag ([email protected]) - 15 Octobre 2009 à 16:06 P 04 - Grille d’analyse des risques www.gereso.com/prakit/realidiagorga 13 Ce document est la propriété exclusive de Yazid Tag ([email protected]) - 15 Octobre 2009 à 16:06 P 04 - Grille d’analyse des risques Notes : 14 www.gereso.com/prakit/realidiagorga Tâches de communication Moyens de communication Cibles de la communication Stratégie générale de communication Souhaits du commanditaire Ce document est la propriété exclusive de Yazid Tag ([email protected]) - 15 Octobre 2009 à 16:06 P 05 - Plan de communication 15 Ce document est la propriété exclusive de Yazid Tag ([email protected]) - 15 Octobre 2009 à 16:06 P 05 - Plan de communication Notes : 16 Prendre en compte le pré diagnostic Première phase Ce document est la propriété exclusive de Yazid Tag ([email protected]) - 15 Octobre 2009 à 16:06 Étape 1 • Commanditaire ; • Directeur ; • Chef de service ; • Celui qui réalise l’analyse. 1. Définir le périmètre de l’étude : • Avant de démarrer, il est nécessaire de définir précisément l’étendue de l’étude : le mieux est de partir d’un organigramme et de tracer sur celui-ci les services et directions qui sont touchés par l’étude ; • Le périmètre doit être mis en rapport avec les objectifs, un réajustement mutuel entre les objectifs et le périmètre est souhaitable ; plus le périmètre est grand à objectifs constants, plus l’étude coûtera cher ; • Même si cela est souvent réducteur, le périmètre peut être limité en utilisant une organisation qui constitue un échantillon représentatif, il suffira ensuite de généraliser les conclusions. Cette façon de procéder comporte des risques importants, mais permet de réduire les coûts de l’étude ; • Le périmètre doit être « tracé » dans un compte rendu afin qu’un accord soit réalisé entre le commanditaire et celui qui fait l’étude. 2. Prendre en compte le contexte de l’étude : • Le contexte s’appréhende sous 2 aspects : les aspects humains et les aspects structurels ; • Prendre en compte les aspects structurels consiste à savoir quels changements l’organisation analysée a subi dans les 10 dernières années ; • Prendre en compte les aspects humains consiste à savoir quels ont été les mouvements de personnel dans le service dans les 5 dernières années et pourquoi ces mouvements ont eu lieu ; • Vérifier quels ont été les liens entre les évolutions structurelles et les évolutions sur le plan du personnel ; • Cette première approche est macro, mais permet de faire un premier historique de l’organisation. 3. Comprendre les problèmes et leurs conséquences sur l’organisation : • Il faut savoir s’il y a des problèmes qui ont été « factuellement » observés à la fois en interne dans le périmètre, et en externe par les « clients » du service. Le mieux, à ce niveau, est de pouvoir recueillir, s’ils existent, les documents sur 17 Ce document est la propriété exclusive de Yazid Tag ([email protected]) - 15 Octobre 2009 à 16:06 Première phase 18 Étape 1 - Prendre en compte le pré diagnostic lesquels sont tracés ces problèmes et de rencontrer les personnes (internes et externes) qui sont témoins des problèmes rencontrés ; • Si c’est possible, récupérer les éléments quantitatifs qui traduisent ces problèmes (nombre de plaintes des clients actuels, nombre de dossiers non traités, type de pièces défaillantes…). 4. Étudier le prédiagnostic : • La rencontre avec le commanditaire de l’étude à ce stade est primordiale car elle va définir le champ de l’étude et la profondeur des investigations nécessaires (niveau de détail) ; • Le prédiagnostic est essentiel car le commanditaire va souvent (à tort ou à raison) orienter l’étude vers des dysfonctionnements plus ou moins bien identifiés ; • Il faut vérifier si le prédiagnostic est cohérent avec les éléments recueillis précédemment ; • Si le commanditaire souhaite réduire le périmètre de l’étude en le centrant sur certains dysfonctionnements, il est souhaitable de lui faire préciser « sa commande » par écrit en le mettant toutefois en garde sur la possibilité d’erreur de prédiagnostic ; • Le prédiagnostic est souvent présenté d’une manière assez peu académique, il sera orienté souvent sur certains aspects de l’organisation au détriment d’autres qui auront été peu abordés, il faut alors rappeler au commanditaire le côté systémique du diagnostic et ainsi évoquer les périmètres à analyser pour ne pas se tromper dans le diagnostic final. 5. Étudier les faits et documents antérieurs à l’étude : • Le recueil de toutes les études qui ont été réalisées n’est pas toujours évident car il se peut que les documents aient été disséminés et qu’ils ne soient pas connus de tous ; • Ce n’est pas parce qu’il y a eu une étude que les conclusions doivent être prises en compte à la lettre, il faut juger de l’obsolescence de l’étude, de son périmètre et de la manière dont elle a été faite ; • Le mieux est de réaliser sur une feuille au format A4 un petit historique des études réalisées ainsi que des principales conclusions. 6. Faire une synthèse de tous les éléments : • Avant de démarrer l’étude proprement dite il est nécessaire de synthétiser tous les éléments préexistants et de faire un point avec le commanditaire sur les pistes et le périmètre à observer ; Ce document est la propriété exclusive de Yazid Tag ([email protected]) - 15 Octobre 2009 à 16:06 Étape 1 - Prendre en compte le pré diagnostic Première phase • Cette synthèse est un des premiers éléments du dossier d’analyse, cela permet de constituer un dossier physique (classeur par exemple) et électronique qui va servir de structure pour archiver au fur et à mesure les éléments de l’étude ; • Cette synthèse peut amener une nouvelle rencontre avec le commanditaire afin de revoir les objectifs à la hausse ou à la baisse. 1. Le ou les organigrammes de l’organisation à étudier ont-ils été analysés ? 2. Le périmètre de l’étude a-t-il été tracé sur le ou les organigrammes ? 3. Le périmètre a-t-il été mis en perspective avec les objectifs ? 4. Les objectifs sont ils cohérents avec le périmètre de l’étude ? 5. Les évolutions structurelles sur les 10 dernières années sont-elles connues et prises en compte ? 6. Les évolutions sur le plan humain sur les 5 dernières années sont-elles connues et prises en compte ? 7. Les liens entre les évolutions structurelles et humaines sont-ils connus ? 8. Les personnes qui connaissent les problèmes en interne ont-elles été rencontrées ? 9. Les personnes qui connaissent les problèmes de l’extérieur ont-elles été rencontrées ? 10. Tous les documents traçant les problèmes ont-ils été recueillis ? 11. Les données quantitatives traçant les problèmes ont-elles été recueillies ? 12. Le commanditaire de l’étude a-t-il été rencontré et a-t-il fait part de son prédiagnostic ? 13. Le prédiagnostic est-il complété par des éléments factuels ? 14. Un PV de réunion avec le commanditaire a-t-il été rédigé ? 15. Le commanditaire a-t-il été informé des risques du centrage excessif de l’étude sur le prédiagnostic ? 16. Le commanditaire a-t-il été informé des risques de réduire le champ de l’étude à certains éléments de l’organisation ? 17. Tous les documents émanant de l’externe et de l’interne et concernant le même périmètre ont-ils été recueillis ? 18. Les conclusions des différentes études ont-elles été comparées ? 19. Une synthèse de l’historique des différentes études a-t-elle été réalisée ? 19 Première phase Étape 1 - Prendre en compte le pré diagnostic Ce document est la propriété exclusive de Yazid Tag ([email protected]) - 15 Octobre 2009 à 16:06 20. Tous les éléments connus ont-ils été synthétisés dans un seul et même document ? 21. Le périmètre et les pistes à explorer sont-ils clairs pour vous et le commanditaire ? 22. Un dossier physique et un dossier électronique ont-ils été préparés afin de recevoir de manière organisée tous les éléments de l’étude ? • La grande difficulté de cette étape est de ne pas se laisser « polluer » par tous les éléments antérieurs à l’étude, si les éléments sont du domaine du ressenti il faut éviter de les prendre en compte ; • Les rapports de confiance avec le commanditaire sont très importants car si c’est un supérieur hiérarchique, il peut influer considérablement sur le périmètre et les objectifs de l’étude afin de « faire passer ses idées » ; votre professionnalisme dans l’étude et la mise en œuvre des outils devrait vous permettre de mettre en évidence les éventuelles mauvaises pistes sur lesquelles il souhaite vous emmener ; • Si vous êtes votre propre commanditaire, il serait peut-être sage de déléguer une partie de l’étude à un chef de projet, un consultant, un organisateur interne ou tout simplement un des responsables du service. Dans ce cas-là vous pourriez servir de « coach méthodologique » ; • Il se peut que cette étape débouche sur la décision de ne pas mener l’étude, en aucun cas il ne fait s’obstiner, si les rôles de chacun ou si les objectifs ne sont pas clairs il vaut mieux s’abstenir ; • Si le périmètre de l’étude semble trop étendu, il serait peut-être opportun de la scinder en plusieurs lots ou étapes, en étudiant processus par processus ou en regroupant certains postes de travail entre eux, en tout état de cause une dizaine de postes de travail différents par étude est le nombre maximal pour pouvoir appliquer la méthode sereinement ; • Dans certains cas, il y a très peu d’éléments du prédiagnostic, le périmètre est alors difficile à définir. Cela peut entraîner des difficultés dans le calcul de la charge de travail nécessaire à la réalisation de l’étude. Il peut alors être nécessaire de réaliser une « étude préalable », qui consiste à faire une première étude « macro », qui permettra d’évaluer plus exactement non seulement le périmètre exact à analyser mais aussi la charge de travail pour faire l’analyse ; • Le prédiagnostic doit être tracé par écrit par le commanditaire car c’est lui qui doit s’engager s’il impose un périmètre précis dans l’étude ; • Il faut être très pédagogique avec le commanditaire, c’est d’ailleurs le moment de lui expliquer la démarche méthodologique de réalisation d’un diagnostic 20 Ce document est la propriété exclusive de Yazid Tag ([email protected]) - 15 Octobre 2009 à 16:06 Étape 1 - Prendre en compte le pré diagnostic Première phase et notamment le côté systémique. Cette démarche intéresse la majorité des commanditaires qui en profitent généralement pour parfaire leurs connaissances en organisation. M 01 - Contexte de l’étude (p. 23) 21 Ce document est la propriété exclusive de Yazid Tag ([email protected]) - 15 Octobre 2009 à 16:06 Première phase Notes : 22 Étape 1 - Prendre en compte le pré diagnostic www.gereso.com/prakit/realidiagorga Conclusions des études préalables à retenir Liste des documents émanant des études préalables Prédiagnostic du commanditaire Résultat des données quantitatives illustrant les problèmes identifiés Liste des problèmes rencontrés Évolutions humaines sur les 5 dernières années Évolutions structurelles du service sur les 10 dernières années Éléments à prendre en compte Remarques Ce document est la propriété exclusive de Yazid Tag ([email protected]) - 15 Octobre 2009 à 16:06 M 01 - Contexte de l’étude 23 24 X… X… X… X… X… X… X… X… X… X… X… X… X… www.gereso.com/prakit/realidiagorga 1. 2. 3. 4. 5. 6. Organigrammes Fonctions Processus Management Relations Motivations Priorisation des domaines du périmètre 1. 2. 3. 4. 5. 6. Liste des pistes à abandonner 1. 2. 3. 4. 5. 6. Liste des pistes à explorer • Définition exacte du périmètre de l’étude Ce document est la propriété exclusive de Yazid Tag ([email protected]) - 15 Octobre 2009 à 16:06 M 01 - Contexte de l’étude Hors périmètre de l’étude • X…. • X…. • X…. Dans le périmètre de l’étude • X…. • X…. • X…. Rubriques du dossier physique • X…. • X…. • X…. • X…. • X…. • X…. Rubriques du dossier électronique • X…. • X…. • X…. • X…. • X…. • X…. • • Organisation des dossiers de l’étude • • Liste des personnes ayant accès aux documents de l’étude Ce document est la propriété exclusive de Yazid Tag ([email protected]) - 15 Octobre 2009 à 16:06 M 01 - Contexte de l’étude www.gereso.com/prakit/realidiagorga 25 Ce document est la propriété exclusive de Yazid Tag ([email protected]) - 15 Octobre 2009 à 16:06 M 01 - Contexte de l’étude Notes : 26 www.gereso.com/prakit/realidiagorga Prendre en compte le plan stratégique Première phase Ce document est la propriété exclusive de Yazid Tag ([email protected]) - 15 Octobre 2009 à 16:06 Étape 2 • Celui qui réalise l’analyse ; • Dirigeant ; • Comité de Direction. 1. Rencontrer les membres de la Direction : • Une organisation n’existe que pour remplir des objectifs, il est donc nécessaire de prendre en compte la stratégie générale de l’entreprise. La rencontre avec les membres de la Direction (ce peut être le dirigeant principal ou le comité de Direction) permet de mieux comprendre les objectifs généraux et la déclinaison de ces objectifs en plans d’actions ; • Le plan stratégique peut être aussi appelé schéma directeur, projet politique ou projet d’entreprise, il doit être traduit dans un document qui est communiqué à l’ensemble de l’entreprise ; • Si le plan stratégique n’est pas écrit, on peut considérer qu’il n’existe pas ; il est d’autant plus nécessaire dans ce cas de se faire commenter les objectifs généraux de l’organisation ; • Le plan stratégique doit être décliné sur le court terme (1 an), le moyen terme (3 ans), le long terme (5 ans) ; s’il n’est pas écrit, faites vous commenter les objectifs suivant les 3 plans ; • À travers les échanges avec les membres de la Direction, assurez-vous que les objectifs sont compris par tous et éventuellement partagés, cela vous donnera des indicateurs sur la compréhension des objectifs par les opérationnels. 2. Étudier le plan stratégique : • Dans un premier temps il faut intégrer l’ensemble des objectifs du plan stratégique. Ces objectifs peuvent être qualitatifs et quantitatifs, par exemple de chiffre d’affaires ou de création de nouveaux produits ou services ; • Faire une synthèse de la compréhension des objectifs à atteindre et faites vous expliquer ces mêmes objectifs s’ils ne sont pas clairs ; • Le plan stratégique peut être parfois décliné en plans tactiques par grande Direction ou service, dans ce cas il faut prendre en compte les objectifs de chaque unité et considérer que chaque unité est une organisation à part entière ; • Récupérer l’historique de l’organisation sur les 5 dernières années et, notamment en termes d’objectifs, rechercher quels ont été les objectifs qui ont été annoncés dans les 5 dernières années et ceux qui ont été atteints ; • Faire une synthèse de l’évolution des objectifs dans un document, de 27 Ce document est la propriété exclusive de Yazid Tag ([email protected]) - 15 Octobre 2009 à 16:06 Première phase 28 Étape 2 Prendre en compte le plan stratégique préférence sous la forme de graphiques pour tous les objectifs chiffrés ; • Se faire expliquer les variations importantes entre ce qui était prévu et ce qui a été réalisé, cela permet de comprendre les événements majeurs intervenus au cours des 5 années précédentes ; • Regarder quels sont les points de l’organisation qui ont accéléré ou ralenti l’atteinte des objectifs sur les 6 volets (Organigrammes, Fonctions, Processus, Management, Relations, Motivation) ; • Valider cette synthèse avec la Direction de l’entreprise ou de l’organisation étudiée. 3. Mettre en perspective l’organisation et le plan stratégique : • Une organisation est au service des objectifs de l’entreprise, elle comprend 2 axes, l’organisation humaine et l’organisation structurelle, on dit d’ailleurs qu’une organisation c’est « une structure et des hommes », l’organisation n’existe que pour remplir les objectifs ; • Il s’agit à ce niveau d’identifier quelles sont les faiblesses, de manière générale, de l’organisation étudiée (sur le plan structurel et sur le plan humain) pour remplir son plan stratégique. Certaines organisations n’hésitent pas à se fixer des objectifs impossibles à atteindre pour des raisons politiques, en fait il y a une déconnexion entre le niveau politique de l’entreprise et sa réalité opérationnelle ; • Mettre les 2 éléments en perspective consiste à observer si la définition des objectifs tient compte de la capacité actuelle ou future de l’organisation à les remplir ; • Si l’organisation est très importante, on peut agir Direction par Direction afin d’avoir un périmètre qui soit plus facile à analyser et à taille humaine ; • Une autre manière de procéder consiste à faire, dans les grandes lignes, la comparaison avec des concurrents dans les mêmes domaines d’activité sur les objectifs qu’ils ont atteints avec l’organisation dont ils disposent ; • Cette phase de l’étude ne doit pas augurer du diagnostic futur, mais doit permettre de mettre l’accent sur de gros dysfonctionnements identifiés ; • Faire ensuite une synthèse des points observés pour une communication éventuelle à la Direction. 4. Mettre en rapport les objectifs de l’étude avec les objectifs du plan stratégique : • Il faut vérifier que l’étude demandée est bien en concordance avec le plan stratégique. Cette étape est primordiale car elle permet de vérifier la pertinence de l’étude et d’ouvrir des portes. En effet une étude organisationnelle risque de bousculer, voir de perturber, les différents acteurs qui vont y participer ; si les objectifs de l’étude sont en corrélation avec les objectifs du plan stratégique, il Ce document est la propriété exclusive de Yazid Tag ([email protected]) - 15 Octobre 2009 à 16:06 Étape 2 Prendre en compte le plan stratégique Première phase sera d’autant plus facile de justifier les demandes d’informations, les mesures et les informations nécessaires. D’autre part, cela permettra de raccrocher à chaque réunion ou groupe de travail les objectifs généraux de l’étude ; • S’il existe un décalage trop important entre les 2 types d’objectifs, il peut y avoir plusieurs raisons : le commanditaire de l’étude est éloigné de ceux qui ont bâti le plan stratégique ou n’a pas participé au plan stratégique, le plan stratégique n’est pas suivi et n’est qu’un document factice ou politique, il existe des dissensions entre les membres de la direction sur les objectifs à atteindre et la manière de les atteindre, l’étude organisationnelle est dans les faits un audit qui vise à mesurer les écarts entre l’organisation souhaitée et l’organisation existante ... Dans tous les cas de figure, le décalage entre les objectifs constitue un risque majeur pour l’étude ou celui qui la conduit, le mieux étant alors, si cela est possible, de refuser l’étude ; • Si les écarts sont trop importants, réaliser un document démontrant les différences d’orientations et permettant de définir une suite à donner à l’étude. 5. Fixer les axes majeurs de l’étude avec le Comité de Direction : • L’étude organisationnelle va porter sur 6 volets, décomposés en 2 grands chapitres (structurels et humains). Les 6 volets sont : les organigrammes, les processus, les fonctions, les modes de management, le système relationnel, le système de motivation. Ces 6 volets ne peuvent pas être étudiés en détail, il faut donc faire des choix sur le niveau de détail de chacun d’eux ; • L’étude des organigrammes consiste à identifier si la structure est correctement dimensionnée, quelle est la typologie des organigrammes et si l’ensemble est cohérent et lisible. Les organigrammes peuvent être hiérarchiques ou fonctionnels ; • L’étude des processus consiste à identifier les différents processus métiers et processus de gestion, à voir quels sont ceux qui dysfonctionnent, ceux qui remplissent les objectifs et à déterminer si les moyens affectés à ces processus sont adéquats ; • L’étude des fonctions porte à la fois sur l’ensemble des fonctions remplies par le système organisationnel et sur l’ensemble des procédures (lois, règlements, règles de gestion) mises en place pour que l’organisation fonctionne et remplisse ses objectifs ; • L’étude des modes de management consiste à identifier quelles sont les règles de management mises en place si elles existent, à identifier quelles sont les pratiques managériales appliquées au sein de la structure, et à observer si ces pratiques sont adaptées aux objectifs à atteindre ; • L’étude du système relationnel consiste à voir quelles sont les typologies des relations entre les différentes personnes de l’organisation et quelles sont les incidences de ces relations sur le fonctionnement et les objectifs ; 29 Ce document est la propriété exclusive de Yazid Tag ([email protected]) - 15 Octobre 2009 à 16:06 Première phase Étape 2 Prendre en compte le plan stratégique • L’étude du système de motivation consiste à identifier quels sont les moteurs des différents collaborateurs, mais aussi à identifier quels sont les bras de leviers pour agir sur la motivation ; • Hiérarchiser les volets entre eux en fonction des éléments suivants : le prédiagnostic, le périmètre de l’intervention, les objectifs de l’étude, les objectifs du plan stratégique, le temps alloué à l’intervention (durée de l’étude), les ressources allouées à l’intervention (nombre de personnes travaillant sur l’étude) ; • Faire une répartition des ressources entre les différents volets et les priorités qui ont été définies. 1. Les Dirigeants de l’organisation ou le comité de Direction ont-ils expliqué la stratégie générale ? 2. Les Dirigeants de l’organisation ou le comité de Direction ont-ils exposé les différents objectifs de l’organisation à étudier ? 3. Le plan stratégique et les plans d’actions éventuellement associés ont-ils été étudiés ? 4. Le plan stratégique a-t-il été décliné à court, moyen et long terme ? 5. La stratégie et les objectifs ont-ils été communiqués à l’ensemble des collaborateurs ? 6. La stratégie et les objectifs ont-ils été compris par l’ensemble des collaborateurs ? 7. Les objectifs sont-ils partagés entre les membres du comité de Direction ? 8. Le plan stratégique a-t-il été découpé en objectifs qualitatifs et quantitatifs ? 9. Une synthèse des différents objectifs a-t-elle été rédigée ? 10. Les plans tactiques déclinant du plan stratégique général ont-ils été pris en compte ? 11. L’historique des différents plans stratégiques et leurs résultats ont-ils été pris en compte ? 12. Une synthèse de l’évolution des objectifs atteints sur 5 ans a-t-elle été réalisée ? 13. L’analyse des écarts entre les objectifs prévus et les objectifs réalisés a-telle été faite ? 14. Les grandes faiblesses, humaines ou structurelles, de l’organisation étudiée ont-elles été identifiées ? 30 Ce document est la propriété exclusive de Yazid Tag ([email protected]) - 15 Octobre 2009 à 16:06 Étape 2 Prendre en compte le plan stratégique Première phase 15. Existe-t-il une adéquation entre les objectifs annoncés dans le plan stratégique et les objectifs réellement atteints par l’organisation ? 16. L’organisation actuelle est-elle bien dimensionnée pour atteindre les objectifs du plan stratégique ? 17. Une étude comparative entre les différents concurrents du même secteur d’activité a-t-elle été réalisée ? 18. Les objectifs de l’étude sont-ils en concordance avec les objectifs du plan stratégique ? 19. Le commanditaire de l’étude a-t-il participé à l’élaboration du plan stratégique ? 20. Les 6 volets de l’organisation à étudier (organigrammes, processus, fonctions, management, motivation, relations) ont-ils été hiérarchisés ? 21. Les ressources nécessaires à l’étude des 6 volets ont-elles été dimensionnées ? • Cette phase est très difficile à réaliser car elle nécessite la prise en compte de la stratégie générale de l’entreprise. Elle est directement dépendante de la clarté des objectifs généraux, mais aussi de la personne qui les communique. Plus les objectifs sont chiffrés, plus c’est facile, mais plus c’est réducteur, l’idéal étant l’association des objectifs qualitatifs et quantitatifs ; • Un plan stratégique est généralement inexploitable s’il n’est pas commenté par ceux qui l’ont élaboré. Le processus qui a permis de l’élaborer (méthode et personnes ayant participé à l’élaboration) renseigne aussi sur la pertinence du plan, il ne faut jamais se contenter d’une simple lecture en diagonale du document ; • L’absence de plan stratégique est synonyme d’une organisation défaillante par essence, il sera alors très difficile de savoir quels vont être les orientations à donner à l’étude et les arbitrages à faire sur les volets à examiner ; • Attention à ne pas être trop ambitieux sur le niveau de détail de l’étude, ce niveau est directement dépendant de l’ampleur de l’organisation à examiner : plus l’organisation va être grande, plus les observations vont être faites à partir d’échantillons et de sondages, et plus les risques de se tromper seront grands. M 02 - Grille d’analyse stratégique (p. 33) 31 Ce document est la propriété exclusive de Yazid Tag ([email protected]) - 15 Octobre 2009 à 16:06 Première phase Notes : 32 Étape 2 Prendre en compte le plan stratégique Liste des projets concernant l’organisation analysée et inscrits au plan stratégique Objectifs à 3 ans de l’organisation analysée Objectifs à 1 an de l’organisation analysée Objectifs à 6 mois de l’organisation analysée Objectifs à 3 mois de l’organisation analysée Objectifs généraux du plan stratégique Missions de la structure analysée www.gereso.com/prakit/realidiagorga 7. 6. 5. 4. 3. 2. 1. ANALYSE DU PLAN STRATEGIQUE Ce document est la propriété exclusive de Yazid Tag ([email protected]) - 15 Octobre 2009 à 16:06 M 02 - Grille d’analyse stratégique 33 34 Points de l’organisation ayant accéléré l’atteinte des objectifs Points de l’organisation ayant ralenti l’atteinte des objectifs Évolution des objectifs sur les 5 dernières années OBJECTIFS www.gereso.com/prakit/realidiagorga 6. MOTIVATION 5. RELATIONS 4. MANAGEMENT 3. PROCESSUS 2. FONCTIONS 1. ORGANIGRAMMES 6. MOTIVATION 5. RELATIONS 4. MANAGEMENT 3. PROCESSUS 2. FONCTIONS 1. ORGANIGRAMMES ANALYSE DE L’EVOLUTION DES OBJECTIFS Ce document est la propriété exclusive de Yazid Tag ([email protected]) - 15 Octobre 2009 à 16:06 M 02 - Grille d’analyse stratégique Niveaux de détail dans lesquels il faut aller dans l’étude sur chacun des volets (précisions sur le périmètre à analyser) Distorsions éventuelles entre les objectifs de l’étude et les objectifs du plan stratégique COHERENCE Xxxxxx Xxxxxx Xxxxxx Xxxxxx Xxxxxx www.gereso.com/prakit/realidiagorga • Xxxxxx 6. MOTIVATION • 5. RELATIONS • 4. MANAGEMENT • 3. PROCESSUS • 2. FONCTIONS • 1. ORGANIGRAMMES ANALYSE DE COHERENCE ENTRE LES OBJECTIFS Ce document est la propriété exclusive de Yazid Tag ([email protected]) - 15 Octobre 2009 à 16:06 M 02 - Grille d’analyse stratégique 35 Ce document est la propriété exclusive de Yazid Tag ([email protected]) - 15 Octobre 2009 à 16:06 M 02 - Grille d’analyse stratégique Notes : 36 Ce document est la propriété exclusive de Yazid Tag ([email protected]) - 15 Octobre 2009 à 16:06 Deuxième phase Piloter le projet Ce schéma est votre repère dans le déroulement du projet. Vous le retrouverez au début de chaque phase et étape. Il vous suffit de vous référer au rabat de la couverture pour identifier la phase et l’étape en cours. • Chef de projet organisation ; • Fonction organisation si elle existe ; • Managers concernés par le périmètre de l’étude. • Rassembler les informations sur l’avancement du projet ; • Mettre à jour le planning et le budget du projet ; • Mettre à jour les bases documentaires ; • Assurer les actions de reporting et de communication ; • Consigner les décisions prises ; • Communiquer autour de l’avancement du projet. 1. Les ressources fournissent-elles des données sur l’avancement de leurs travaux ? 2. Les informations sur le réalisé permettent-elles de dresser un état des lieux fiable ? 3. Le planning et le budget ont-ils été mis à jour ? 4. Les actions correctives ont-elles été planifiées et chiffrées avec les experts ? Ont-elles été validées ? 5. La nouvelle planification est-elle suivie et communiquée ? 6. Les documents rassemblés sont-ils à jour ? 7. Les actions de reporting sont-elles régulières, suffisantes et performantes ? 8. Les décisions prises ont-elles été consignées dans des comptes rendus diffusés aux acteurs concernés ? 9. Les réunions de pilotage atteignent-elles leurs objectifs ? 37 Ce document est la propriété exclusive de Yazid Tag ([email protected]) - 15 Octobre 2009 à 16:06 Deuxième phase - Piloter le projet 38 • La mise à jour régulière du planning est une contrainte mais constitue l’occasion de faire des points d’arrêt qui permettent de prendre du recul par rapport au projet ; • Le chef de projet ne doit pas agir seul lorsque les décisions sortent de son champ de pouvoir ; • Les difficultés éventuelles doivent amener à resserrer le pilotage, plutôt qu’à lâcher le volant pour regonfler une roue… P 06 - Compte rendu de réunion (p. 39) P 07 - Fiche de reporting (p. 41) www.gereso.com/prakit/realidiagorga Date/Lieu/Heure: Prochaine réunion : Thèmes prévus Heure : Lieu : Date : Tps prévu Participants : Thèmes à aborder : Décisions prises, actions à entreprendre, dates d’échéance Type de réunion : Acteurs COMPTE RENDU DE RÉUNION Ce document est la propriété exclusive de Yazid Tag ([email protected]) - 15 Octobre 2009 à 16:06 P 06 - Compte rendu de réunion 39 Ce document est la propriété exclusive de Yazid Tag ([email protected]) - 15 Octobre 2009 à 16:06 P 06 - Compte rendu de réunion Notes : 40 Commentaires : Résultats attendus Période concernée Conforme au prévu En retard Retard critique Degré d'avancement % de réalisation Du : Valeur à saisir 1 2 3 1 2 3 Difficultés Valeur à saisir Avancement Au : Degré de difficulté de réalisation du livrable Pas de difficultés Quelques difficultés Grandes difficultés Date de fin prévue Remarques Fiche de reporting Ce document est la propriété exclusive de Yazid Tag ([email protected]) - 15 Octobre 2009 à 16:06 P 07 - Fiche de reporting www.gereso.com/prakit/realidiagorga 41 Ce document est la propriété exclusive de Yazid Tag ([email protected]) - 15 Octobre 2009 à 16:06 P 07 - Fiche de reporting Notes : 42 Analyser les organigrammes Deuxième phase Ce document est la propriété exclusive de Yazid Tag ([email protected]) - 15 Octobre 2009 à 16:06 Étape 3 • Celui qui conduit l’étude ; • Chefs de service ; • Directeurs. 1. Analyser les organigrammes hiérarchiques : • L’organigramme hiérarchique est le document le plus courant pour décrire une organisation, c’est souvent le premier outil de représentation de l’organisation et celui qui est présenté aux différents interlocuteurs pour se repérer dans la structure. Il existe quelques domaines d’activités où l’organigramme reste confidentiel, mais ils sont rares ; • Dans une grande organisation (plus de 100 personnes) il est nécessaire d’avoir plusieurs niveaux de maille de l’organigramme afin de pouvoir s’y retrouver : on aura ainsi un organigramme général décrivant les différentes activités ou directions, des organigrammes par activité ou par direction, et enfin les organigrammes contenant les titres et les noms des personnes ; • Il faut s’assurer des dates de mise à jour des organigrammes, afin d’avoir un organigramme actualisé ; dans certains cas, il faudra le dessiner en totalité car sa représentation ne permet pas d’avoir une grille de lecture correcte de l’organisation. Si vous souhaitez dessiner l’organigramme et ne pas perdre de temps pour le faire, vous pouvez utiliser des outils dédiés comme Visio de Microsoft®. N’oubliez pas de faire plusieurs niveaux avec des systèmes de zoom par entités et un système de cross referencement pour pouvoir naviguer du niveau de détail au niveau macro. Utilisez toujours la même convention typologique pour les mêmes éléments afin de faciliter la lecture. L’organigramme peut être agrémenté de photos ; • Une fois l’organigramme pris en compte ou dessiné, il faut l’analyser. Vous pouvez analyser les éléments suivants : le nombre de centres de profits, le nombre d’étages de l’organigramme, le nombre de personnes managées par une seule personne ; • On considère en théorie qu’à partir de 3 étages, le système doit fonctionner en centre de profits (un centre de profit existe si on est capable de mesurer le différentiel entre les dépenses et les recettes). Une organisation qui fonctionne en centre de profits responsabilise ceux qui managent, et est plutôt basée sur la performance et la rentabilité ; néanmoins, elle induit une compétition entre les différents centres de profits qui peut nuire à une certaine homogénéité de l’organisation (culture, transversalité, valeurs de l’entreprise…) ; • Le nombre d’étages de l’organigramme est fonction du nombre de personnes dans l’entreprise ; néanmoins, certaines grosses structures ont peu d’étages, 43 Ce document est la propriété exclusive de Yazid Tag ([email protected]) - 15 Octobre 2009 à 16:06 Deuxième phase Étape 3 - Analyser les organigrammes ce qui peut signifier une proximité entre les managers de haut niveau et les opérationnels ; cela est très souvent significatif d’une forte réactivité de l’entreprise, parfois au détriment d’une capacité à conceptualiser les choses et à les formaliser ; • Le nombre de personnes à manager peut-être différent si on est en présence d’une entreprise de service ou industrielle ; même s’il faudra au manager du temps pour avoir une relation de personne à personne, si les processus sont complexes et extrêmement différents, un même manager sera limité dans le nombre de personnes à manager. On estime qu’il ne faudrait pas dépasser 10 personnes à manager par manager. Il faut donc mettre en rapport le niveau d’industrialisation du processus et le nombre de personnes à manager. 2. Analyser les organigrammes fonctionnels : • L’organigramme fonctionnel décrit la répartition des fonctions entre les différentes entités de l’organisation. Il est souvent représenté directement sur l’organigramme hiérarchique et confondu avec lui. Il peut être aussi traduit directement dans des fiches de postes ou de fonctions. Il faut donc compléter l’organigramme hiérarchique par les fonctions remplies ; • Le plus simple au départ est de regarder comment sont réparties les fonctions de gestion et les fonctions dites « opérationnelles ». Les fonctions opérationnelles sont celles qui se rapportent au métier de l’entreprise, ce sont les fonctions qui sont réalisées pour fabriquer les produits ou services de l’entreprise ; • Les fonctions de gestion peuvent être très centralisées, cela permet d’avoir une homogénéité dans les actes de gestion de l’entreprise, cela permet aussi de faire des économies d’échelle. Toutefois, quand l’entreprise a une taille importante, les fonctions de gestion (siège) trop centralisées peuvent nuire à la réactivité de l’unité qui a besoin de moyens rapidement pour être compétitive, ou tout simplement nuire à la spécificité des besoins, parce que les procédures sont trop standardisées. L’éloignement des fonctions de gestion des fonctions opérationnelles peut conduire à une perte de sens et à des décisions trop éloignées du terrain ; • Dans le cas de centres de profits, certaines fonctions de gestion peuvent être décentralisées afin de rendre plus autonome le centre de profit. Plus les fonctions de gestion sont décentralisées, plus le centre de profit va se comporter comme une entité juridique à part entière, on retrouvera ainsi la notion de holding et de filiales. 3. Mettre en perspective les 2 types d’organigramme : • La superposition de l’organigramme hiérarchique et de l’organigramme 44 Ce document est la propriété exclusive de Yazid Tag ([email protected]) - 15 Octobre 2009 à 16:06 Étape 3 - Analyser les organigrammes Deuxième phase fonctionnel nous renseignera sur les vrais rôles des acteurs et les pouvoirs de chacun. Le vrai pouvoir ne se situe pas tant dans le positionnement hiérarchique que dans la capacité à mettre en œuvre les décisions. Dans cette superposition des organigrammes, vous devez répondre à 3 questions : Qui décide, qui valide et qui fait quoi ; • Le plus simple pour faire cette superposition est de mettre en couleurs sous forme de « patates » les fonctions au-dessus de l’organigramme hiérarchique. Si l’organigramme est « sain », il doit rester lisible, et la répartition entre le hiérarchique et le fonctionnel doit être claire ; • Là encore, il ne faut pas hésiter à faire plusieurs schémas, du niveau macro au niveau détail, afin de faciliter la lecture de l’ensemble. 4. Identifier le système officieux : • Dans cette analyse, il ne s’agit nullement de décrire ce qui devrait être, mais bien ce qui est réellement. Le pouvoir réel de chacun est intéressant aussi à modéliser. La difficulté est d’évaluer ce pouvoir, si on fait l’analyse d’une organisation qu’on connaît peu, il sera difficile d’évaluer les réels pouvoirs de chacun ; • On peut, par exemple, faire une échelle de 1 à 3 (peu de pouvoir, un peu de pouvoir, beaucoup de pouvoir) et mettre en place cette notation directement dans l’organigramme hiérarchique, cette notation indiquera ainsi les zones d’influence et démontrera les éventuelles discordances entre l’organigramme hiérarchique et la vie de l’entreprise ; • La connaissance de l’entreprise est essentielle pour faire ce travail ; néanmoins, il faut rester factuel et le pouvoir réel s’évalue par les actes et leurs conséquences sur le fonctionnement même de l’entreprise, il faut donc rester pragmatique et évaluer les influences en fonction des conséquences observées dans l’entreprise plutôt que sur les « on-dit ». 5. Faire une synthèse des typologies d’organigrammes : • À ce stade, il faut rédiger une synthèse des différentes observations faites sur les organigrammes. Il faut mettre en perspective les schématisations des organigrammes et les différentes conclusions issues de ces observations ; • Il faut mettre en perspective ce que l’entreprise a déclaré et ce qui a été réellement observé dans un tableau comparatif, et expliquer pourquoi il y a des décalages ; • Il n’est pas utile à ce stade de communiquer les résultats de l’analyse car la tentation sera forte pour le commanditaire de s’arrêter à ce type d’analyse et d’en tirer des conclusions souvent hâtives dans un diagnostic. La simple vue 45 Ce document est la propriété exclusive de Yazid Tag ([email protected]) - 15 Octobre 2009 à 16:06 Deuxième phase Étape 3 - Analyser les organigrammes des dysfonctionnements liés à l’organigramme ne donne qu’une vue parcellaire à la fois de l’aspect structurel mais aussi bien sûr des aspects humains ; • Ce qui peut également être intéressant à ce niveau, c’est de voir comment les organigrammes ont évolué sur les 5 années précédentes, et faire ainsi une étude des tendances d’évolution, ce travail ne sera possible que si l’entreprise a historisé/archivé ses organigrammes car il serait trop difficile et trop long de reconstituer les différents organigrammes. 1. L’organigramme hiérarchique est-il dessiné ? 2. L’organigramme hiérarchique est-il à jour ? 3. Existe-t-il un organigramme macro et des organigrammes détaillés ? 4. Les organigrammes détaillés contiennent-ils les noms des différentes personnes ainsi que leur titre ? 5. La convention de représentation des organigrammes est-elle respectée afin de pouvoir comparer les organigrammes entre eux ? 6. Le nombre d’étages de l’organigramme est-il cohérent avec l’activité et les objectifs ? 7. La répartition du nombre de personnes à manager par manager est-elle cohérente avec les différentes activités et les objectifs ? 8. L’organigramme fonctionnel est-il dessiné ? 9. L’organigramme fonctionnel est-il à jour ? 10. Existe-t-il une séparation nette entre les fonctions de gestion et les fonctions opérationnelles ? 11. Le niveau de centralisation des fonctions de gestion est-il cohérent avec les objectifs ? 12. Le découpage en centres de profits est-il cohérent avec l’activité ? 13. L’autonomie sur les actes de gestion est-elle suffisante au niveau de chaque centre de profit ? 14. Existe-t-il une cohérence entre les organigrammes hiérarchiques et les organigrammes fonctionnels ? 15. La superposition des organigrammes hiérarchiques et fonctionnels donne-telle un ensemble lisible ? 16. Les pouvoirs officieux ont-ils été analysés ? 46 Ce document est la propriété exclusive de Yazid Tag ([email protected]) - 15 Octobre 2009 à 16:06 Étape 3 - Analyser les organigrammes Deuxième phase 17. Les pouvoirs officieux ont-ils été mis en perspective avec les pouvoirs officiels ? 18. Une historisation/un archivage des différents organigrammes sur 5 ans a-t-il été réalisé ? 19. Les conclusions sur les différents types d’organigrammes ont-elles été rédigées ? • Ce travail sur les organigrammes peut nécessiter beaucoup de temps. Il ne faut pas chercher l’exactitude car le dessin général de l’organigramme macro peut donner des indicateurs précieux sur les dysfonctionnements ; • Le plus important dans l’analyse est de comparer l’organigramme fonctionnel avec l’organigramme hiérarchique, la cohérence entre les 2 donne une indication factuelle sur la qualité de l’organisation ; • Si vous dessinez les organigrammes, respectez une homogénéité dans la représentation afin de faciliter la lecture, au besoin reprenez les conventions typographiques de l’entreprise ; • Ne diffusez jamais un organigramme sans vous être assuré de sa conformité et de sa confidentialité, car cela peut avoir des conséquences désastreuses dans l’organisation ; l’organigramme est la première, et souvent l’unique, grille de lecture pour les collaborateurs de leur organisation, c’est aussi une représentation « sociale » de l’entreprise ; • Appuyez-vous sur le service RH de l’entreprise pour effectuer ce travail, il détient normalement les éléments pour vous aider dans l’analyse. M 03 - Grille d’analyse des organigrammes (p. 49) 47 Ce document est la propriété exclusive de Yazid Tag ([email protected]) - 15 Octobre 2009 à 16:06 Deuxième phase Notes : 48 Étape 3 - Analyser les organigrammes www.gereso.com/prakit/realidiagorga K K K Marché X K Fonction A K Marché Y Direction K Fonction B Direction Marché z Fonction C Organigramme par Activités Organigramme par fonctions TYPOLOGIES DE L’ORGANIGRAMME Ce document est la propriété exclusive de Yazid Tag ([email protected]) - 15 Octobre 2009 à 16:06 M 03 - Grille d’analyse des organigrammes 49 50 K K Responsable Marché Y K Marché z Fonction A K Marché Y Responsable Marché X K Marché X Direction Etat major www.gereso.com/prakit/realidiagorga K Fonction B Direction Fonction C Organigramme en matriciel Organigramme avec états-majors TYPOLOGIES DE L’ORGANIGRAMME Ce document est la propriété exclusive de Yazid Tag ([email protected]) - 15 Octobre 2009 à 16:06 M 03 - Grille d’analyse des organigrammes COMBINAISON HIERARCHIQUE-FONCTIONNEL Ce document est la propriété exclusive de Yazid Tag ([email protected]) - 15 Octobre 2009 à 16:06 M 03 - Grille d’analyse des organigrammes www.gereso.com/prakit/realidiagorga 51 52 Préconisations d’amélioration des organigrammes Conclusions sur les organigrammes, points forts et points faibles Concordance organigramme officiel et influences officieuses Cohérence entre l’organigramme hiérarchique et l’organigramme fonctionnel Évaluation du niveau de transversalité Concordance organigrammes avec Objectifs de l’entreprise Typologies des organigrammes ANALYSE DES ORGANIGRAMMES Ce document est la propriété exclusive de Yazid Tag ([email protected]) - 15 Octobre 2009 à 16:06 M 03 - Grille d’analyse des organigrammes www.gereso.com/prakit/realidiagorga Analyser les fonctions Deuxième phase Ce document est la propriété exclusive de Yazid Tag ([email protected]) - 15 Octobre 2009 à 16:06 Étape 4 • Celui qui réalise l’analyse ; • Chefs de service. 1. Faire la liste des fonctions métiers : • Une organisation est performante si elle capable d’être concurrentielle sur son métier, c’est-à-dire qu’elle est à même de « commercialiser » des produits et des services avec un bon rapport qualité-prix. La difficulté dans les organisations complexes est de savoir quel est le métier de l’entreprise. Ce métier peut être déterminé par les produits et les services qui sont fabriqués et commercialisés par l’entreprise. Lorsque les produits et les services sont identifiés, il suffit ensuite de lister les grandes fonctions de l’entreprise qui contribue à la construction et à la « vente » de ces produits et services ; • Il faut partir des grandes fonctions, par exemple marketing, vente, recherche et développement, production, maintenance, et ensuite les redécouper en sous-fonctions qui sont spécifiques à l’entreprise ; • Les fonctions doivent être exprimées sous la forme d’un verbe et d’un complément, par exemple « Assurer la conception des nouveaux produits ». Il faut également ne pas descendre trop bas dans la définition, car on risque de ne plus définir les fonctions mais les tâches, nous ne sommes plus alors dans le « pourquoi » mais dans le « comment » ; • Analyser ensuite les différentes fonctions métiers en se posant la question de leur niveau de performance, par exemple en les comparant entre elles mais aussi avec les mêmes fonctions remplies par des concurrents ; • Faire un tableau par grande fonction et indiquer les points forts et les points faibles de chaque fonction, ce travail pouvant être réalisé avec les chefs de service. L’idéal est de leur demander de critiquer l’ensemble des fonctions de l’entreprise, y compris celles dans lesquelles ils ne sont pas impliqués, ils sont de toutes façons clients ou fournisseurs de ces différentes fonctions. 2. Faire la liste des fonctions de gestion : • Les fonctions de gestion sont généralement standards dans les entreprises, même si on peut trouver certaines différences entre le secteur public et le secteur privé. Les fonctions de gestion sont du type Finances, Ressources humaines, Comptabilité, Système d’information, Informatique. Ce sont des fonctions support qui a priori pourraient être externalisées sans dégrader la qualité intrinsèque de l’entreprise ; • Cette analyse n’est pas facile car certaines fonctions sont à la limite du métier de l’entreprise et leur externalisation peut avoir des conséquences 53 Ce document est la propriété exclusive de Yazid Tag ([email protected]) - 15 Octobre 2009 à 16:06 Deuxième phase 54 Étape 4 - Analyser les fonctions importantes sur la compétitivité ; par exemple une entreprise peut, grâce à son service informatique, développer un outil logiciel sur mesure, avec ses ressources internes, pour commercialiser ses produits, elle acquiert alors un savoir faire spécifique en informatique, mais son métier n’est pas de faire du développement de logiciel ; • Il faut à ce stade analyser ce qui est standard et ce qui est spécifique, regarder comment les fonctions de gestion se sont spécialisées et regarder quelle est la valeur ajoutée de la fonction. En effet, internaliser les fonctions de gestion augmente le nombre de personnes au sein de l’entreprise et, par là même, l’ampleur de ces mêmes fonctions de gestion, donc les coûts. Il est donc intéressant de faire un tableau montrant les fonctions de gestion standard qui pourraient être externalisées car n’apportant pas de réelle valeur ajoutée ; • Si l’entreprise possède des indicateurs financiers, il est intéressant de mesurer les coûts des fonctions de gestion, cela permettra de mettre ces coûts en rapport avec prestation de service identique offerte par un sous-traitant ; • Là encore, il faut comparer le dimensionnement des fonctions de gestion par rapport aux concurrents : si les fonctions sont sous-dimensionnées, il faut se poser la question du pourquoi et de ses incidences, et si elles sont surdimensionnées la question est la même ; • Il faut aussi regarder si certaines fonctions de gestion ont été décentralisées, voir dupliquées, dans les centres de profit, le niveau de centralisation donne le niveau d’autonomie des centres de profit. 3. Faire la liste des règles et règlements : • On peut distinguer 2 types de règles et de règlements : ceux qui sont du domaine légal et obligatoire, et ceux qui ont été construits par l’entreprise. Il est intéressant de lister toutes les règles qui sont spécifiques aux métiers de l’entreprise ; pour les règles standards qui sont applicables à toutes les entreprises, il suffira de vérifier si elles sont appliquées ; • Pour chaque règle que l’on mettra dans un tableau, il faut se poser la question de ses moyens de diffusion (formation, intranet, réunions d’informations) et ainsi faire la liste de tous les vecteurs permettant de les diffuser. Il sera également intéressant de mentionner la périodicité de mise à jour des règles. Ainsi, il ne faut pas se fier à la seule vision de classeurs de procédures si personne ne connaît leur existence ou si personne ne les applique ; • Pour chaque règle ou procédure, on peut donc définir les critères suivants : spécifique à l’entreprise ou standard, moyen de diffusion, périodicité de mise à jour, collaborateurs responsables de la « maintenance de ces règles ». Ce tableau peut ensuite être croisé par Direction, Service, etc. ; Ce document est la propriété exclusive de Yazid Tag ([email protected]) - 15 Octobre 2009 à 16:06 Étape 4 - Analyser les fonctions Deuxième phase • Ce tableau comparatif des règles permettra de visualiser ce qui est normé dans l’entreprise et ce qui est laissé à la libre décision des managers, il permettra de juger de l’équilibre entre l’ordre et un certain désordre. 4. Identifier les systèmes officieux : • Les systèmes officieux peuvent être de 3 ordres : il s’agira de règles construites par des managers de toutes pièces pour gérer leur unité et mises en place en remplacement des règles applicables à toute l’entreprise, de l’absence d’application des règles données par l’entreprise, ou de la construction de stratégies de contournement parfaitement « illégales » car contraires aux règles de l’entreprise ; • Les systèmes officieux ne sont pas nécessairement mauvais car ils peuvent pallier aux règles officielles qui ne sont pas ou plus adaptées. Il faut donc les lister, juger de leur pertinence et de leur efficacité, voir s’ils sont généralisables pour améliorer le système général ; • Faire un tableau répertoriant l’ensemble des systèmes officieux mis en place et les croiser avec les différentes directions ou services afin de localiser leur zone d’application. 5. Faire la synthèse des fonctions et des règles : • C’est la synthèse du niveau fonctionnel, qui représente l’ensemble des règles de fonctionnement associées à chaque grande fonction de l’entreprise pour permettre l’atteinte des objectifs. Ce niveau fonctionnel est difficile à expliciter car sa traduction ne se fait que par des documents et du texte. Le niveau fonctionnel n’est pas observable, on n’observe pas une règle ou une fonction, ce que l’on observe c’est le processus d’application des fonctions et des règles, c’est-à-dire l’ensemble des moyens qui sont mis en œuvre pour l’appliquer ; • Les seules modélisations possibles pour dessiner le niveau fonctionnel sont un tableau (une matrice) et un organigramme de procédures (procédogramme) qui permet de montrer comment les règles s’enchaînent entre elles ; • Chaque fonction peut ainsi être valorisée sur une échelle de 1 à 3 en fonction de son niveau de performance pour l’entreprise. 1. Les produits et services de l’entreprise qui en font la spécificité ont-ils été listés ? 2. Les grandes fonctions métiers associées aux produits et services ont-elles été listées ? 55 Deuxième phase Étape 4 - Analyser les fonctions Ce document est la propriété exclusive de Yazid Tag ([email protected]) - 15 Octobre 2009 à 16:06 3. La déclinaison détaillée des fonctions métiers a-t-elle été réalisée ? 4. Toutes les fonctions ont-elles été exprimées sous la forme d’un verbe et d’un complément ? 5. Les clients et les fournisseurs internes et externes de chaque fonction ont-ils été listés ? 6. Les niveaux de performance des fonctions métiers ont-ils été évalués ? 7. Les points faibles et les points forts de chaque fonction ont-ils été listés ? 8. Les fonctions de gestion ont-elles été listées ? 9. Les fonctions de gestion spécifiques à l’entreprise ont-elles été listées ? 10. L’analyse du niveau d’externalisation des fonctions de gestion a-t-elle été réalisée ? 11. L’analyse du dimensionnement des fonctions de gestion a-t-elle été réalisée ? 12. La répartition entre les fonctions centralisées et celles qui sont décentralisées dans les centres de profit a-t-elle été faite ? 13. Les règles et règlement du domaine légal (obligatoire) ont-ils été listés ? 14. Les règles et règlements spécifiques à l’entreprise ont-ils été listés ? 15. Les moyens de diffusion des règles et règlements ont-ils été listés ? 16. La fréquence de mise à jour des règles et règlements est-elle connue ? 17. L’application des règles et règlements dans chaque Direction ou service a-t-elle été mesurée ? 18. Les règles mises en place de manière ont-elles été identifiées ? « sauvage » par des managers 19. Les règles constituant des stratégies de contournement ont-elles été identifiées ? 20. Les règles non appliquées ont-elles été identifiées ? 21. Le niveau fonctionnel a-t-il été modélisé ? 22. L’ensemble des fonctions a-t-il été valorisé avec un indice de performance ? • Il ne faut pas penser que plus les règles sont écrites et formalisées, plus l’entreprise est performante, une entreprise performante c’est un juste équilibre entre ce qui doit être normé et ce qui doit rester libre (ordre et désordre). La mise 56 Ce document est la propriété exclusive de Yazid Tag ([email protected]) - 15 Octobre 2009 à 16:06 Étape 4 - Analyser les fonctions Deuxième phase en place de règles rigidifie et ralentit, mais viabilise ; un certain désordre permet quand à lui la réactivité mais ne garantit pas la reproductibilité ni l’équité ; • Ce travail d’analyse du niveau fonctionnel peut se faire à partir d’un référentiel qui décrit les grandes fonctions de l’entreprise. Le niveau de maille d’analyse est directement dépendant du temps alloué à l’étude. Il faut au minimum faire un tableau avec les grandes fonctions de l’entreprise et juger de leur niveau de performance ; • L’analyse des fonctions et des règles peut s’appuyer sur la méthode d’analyse de la valeur qui permettra de mesurer celle de chaque grande fonction de l’entreprise, la valeur étant le rapport entre le coût et les services rendus par la fonction ; • La valorisation des fonctions en euros n’est pas toujours évidente à faire car beaucoup d’entreprises ne savent pas mesurer les coûts de leurs processus de gestion ou métiers, pourtant ce sont des indicateurs précieux pour mesurer la performance ; • Rien ne remplacera un benchmark pour juger de la performance, cependant il est toujours délicat de tirer des conclusions d’un simple benchmark car il faut que les organisations qui sont comparées le soient à critères identiques, cette comparaison est beaucoup plus facile si l’organisation est industrielle ; • La communication sur les fonctions n’est pas facile car bon nombre d’acteurs, y compris les managers, confondent les fonctions domaine des finalités et du pourquoi avec les tâches (domaine des modes opératoires et des moyens avec la question comment). M 04 - Grille d’analyse des fonctions (p. 59) 57 Ce document est la propriété exclusive de Yazid Tag ([email protected]) - 15 Octobre 2009 à 16:06 Deuxième phase Notes : 58 Étape 4 - Analyser les fonctions 9. Xxxxxxxx 8. Xxxxxxxx 7. Xxxxxxxx 6. Xxxxxxxx 5. Xxxxxxxx 4. Xxxxxxxx 3. Xxxxxxxx 2. Xxxxxxxx 1. Xxxxxxxx FONCTION Ressources allouées à la fonction Facteurs de différenciation par rapport à la concurrence ANALYSE DES FONCTIONS METIERS Ce document est la propriété exclusive de Yazid Tag ([email protected]) - 15 Octobre 2009 à 16:06 M 04 - Grille d’analyse des fonctions www.gereso.com/prakit/realidiagorga 59 60 9. Xxxxxxxx 8. Informatique 7. Systèmes d’infos 6. Juridique 5. Achat 4. Logistique 2. Ressources humaines 3. Comptabilité finances 1. Direction générale FONCTION Ressources allouées à la fonction ANALYSE DES FONCTIONS DE GESTION Facteurs de différenciation par rapport à un fonctionnement standard Ce document est la propriété exclusive de Yazid Tag ([email protected]) - 15 Octobre 2009 à 16:06 M 04 - Grille d’analyse des fonctions www.gereso.com/prakit/realidiagorga F2 F3 F4 F5 F1 F1 F1 F1 F1 Note Note Note Note F2 F3 F4 F2 Note Note Note F3 F3 F3 Note Note F4 F4 Note F5 F6 F1 Note F6 Note F6 Note F4 Note F5 Note HIERARCHISATION DES FONCTIONS (IMPORTANCE) PAR COMPARAISON Ce document est la propriété exclusive de Yazid Tag ([email protected]) - 15 Octobre 2009 à 16:06 M 04 - Grille d’analyse des fonctions www.gereso.com/prakit/realidiagorga 61 62 www.gereso.com/prakit/realidiagorga 9. Xxxxxxxx 8. Xxxxxxxx 7. Xxxxxxxx 6. Xxxxxxxx 5. Xxxxxxxx 4. Xxxxxxxx 3. Xxxxxxxx 2. Xxxxxxxx 1. Xxxxxxxx REGLES et REGLEMENTS Spécifique à l’entreprise et/ou standard et/ou légal (obligatoire) Moyens de diffusion ANALYSE DES REGLES ET REGLEMENTS Niveau d’application (Totalement, Partiellement, Pas appliquée) Ce document est la propriété exclusive de Yazid Tag ([email protected]) - 15 Octobre 2009 à 16:06 M 04 - Grille d’analyse des fonctions Préconisations d’amélioration des fonctions et règles Conclusions sur les fonctions, points forts et points faibles Décalages éventuels entre système officiel et système officieux Cohérence entre l’organigramme hiérarchique et le positionnement des fonctions Evaluation du niveau d’efficacité des fonctions Concordance fonctions avec Objectifs de l’entreprise Liste des grandes fonctions analysées CONCLUSION ANALYSE DES FONCTIONS ET REGLES Ce document est la propriété exclusive de Yazid Tag ([email protected]) - 15 Octobre 2009 à 16:06 M 04 - Grille d’analyse des fonctions www.gereso.com/prakit/realidiagorga 63 Ce document est la propriété exclusive de Yazid Tag ([email protected]) - 15 Octobre 2009 à 16:06 M 04 - Grille d’analyse des fonctions Notes : 64 Analyser les processus Deuxième phase Ce document est la propriété exclusive de Yazid Tag ([email protected]) - 15 Octobre 2009 à 16:06 Étape 5 • Celui qui réalise l’analyse ; • Directions ; • Chefs de services. 1. Faire la liste des processus métiers et des processus de gestion : • Un processus est une suite de modes opératoires verticaux ou transversaux permettant de servir un client interne ou externe. Un processus peut remplir une ou plusieurs fonctions. Il comporte des données d’entrée et des données de sorties ; • Les processus peuvent être découpés comme les fonctions, en processus métier et en processus de gestion ou de soutien. Les processus métier sont ceux qui interviennent dans les spécificités de l’entreprise et servent à fabriquer les produits ou services de l’entreprise, les processus de gestion servent à soutenir les processus métier ; • À ce stade, il faut identifier tous les processus dans un tableau permettant de les identifier, on peut, pour le faire, s’appuyer sur les fonctions remplies (cf. document M 04 en pages précédentes). 2. Faire les analyses qualitatives et quantitatives des processus : • L’analyse qualitative est la mise en œuvre des outils permettant de décrire le processus et le modéliser, la description d’un mode opératoire dans un schéma est une analyse qualitative ; • Les analyses quantitatives sont toutes les mesures permettant de chiffrer le processus ; par exemple, on peut effectuer des chronométrages sur des processus répétitifs pour connaître les temps d’exécution de certaines tâches ; • Les analyses quantitatives ne doivent pas être réalisées sans analyses qualitatives car on peut tirer des conclusions hâtives à partir des chiffres qui donnent une vue parcellaire de l’organisation ; • Les processus doivent ensuite être décrits ; pour ce faire on peut utiliser un outil appelé le QQOQCP : - Pourquoi : Quelles sont les finalités du processus et quelles sont les fonctions qu’il va remplir ? - Quoi : Quels sont les tâches et les modes opératoires qui sont réalisés dans un processus, le quoi peut être aussi le résultat du processus, qu’est ce qui est produit par le processus ? - Qui : Qui intervient dans le processus, quelles sont les personnes et quels sont leur rôle (qui fait quoi, qui décide et qui valide) ? 65 Ce document est la propriété exclusive de Yazid Tag ([email protected]) - 15 Octobre 2009 à 16:06 Deuxième phase 66 Étape 5 - Analyser les processus - Quand : A quel moment intervient le processus, à quel moment doit-il s’exécuter, à quel moment les modes opératoires s’exécutent-ils ? - Comment : Quels sont les moyens nécessaires à l’exécution du processus, quels sont les moyens matériels qui sont affectés au processus pour qu’il fonctionne (machines, ordinateurs, bureau…) ? - Où : Quel sont les lieux d’exécution du processus, à quel endroit s’exécutet-il, y compris chez le client final à l’extérieur de l’entreprise ? - Combien : Quelles sont les quantités de données, de matières qui transitent dans le processus, combien de fois s’exécutent les modes opératoires (notion de fréquence), combien coûte le processus ? • Pour faire l’analyse des processus, il est souvent nécessaire de procéder par des interviews, la mise en œuvre de cet outil de recueil de l’information est très consommatrice de temps, mais souvent indispensable pour avoir tous les détails nécessaires pour bien décrire le processus ; • Prendre en compte les documents décrivant les processus. Il faut cependant s’assurer qu’ils sont mis à jour régulièrement et qu’ils correspondent donc à la réalité de l’entreprise au moment où l’étude est faite ; • Les processus doivent ensuite être modélisés, l’idéal est d’utiliser un outil de type Visio® qui permettra d’avoir une représentation uniforme et d’avoir une codification qui facilitera la lecture ; • Ce travail d’analyse peut être complété par un benchmark interne ou externe des meilleures pratiques sur le type de processus observé, ce travail sera facile sur les processus qui sont normalisés et diffusés, il sera évidemment plus difficile et plus lourd sur des processus qui demanderont une étude spécifique car non modélisés, voir impossible sur des processus qui sont tenus confidentiels ; • Faire ensuite valider les processus par l’ensemble des personnes qui interviennent dans le processus. 3. Lister les points forts et les points faibles des processus : • Le travail de critique peut être réalisé de 3 manières : - À l’occasion d’une rencontre individuelle avec les personnes travaillant directement sur le processus et sous la forme d’interviews, - Sous la forme de rencontres collectives de plusieurs personnes travaillant sur le processus en utilisant un groupe de travail, - Par un travail de celui qui fait l’analyse en utilisant diverses grilles de lectures ou par comparaison. • Le travail de critique peut être découpé de la même manière que pour l’analyse en utilisant le QQOQCPC, l’outil est transformé en outil de critique Ce document est la propriété exclusive de Yazid Tag ([email protected]) - 15 Octobre 2009 à 16:06 Étape 5 - Analyser les processus Deuxième phase en rajoutant à chaque question la question Pourquoi, cela donne la grille de lecture suivante : - Quoi : Quels sont les tâches et les modes opératoires et POURQUOI ceuxlà, n’existe-t-il pas d’autres façons de faire, ne pourrait-on pas obtenir des résultats différents… - Qui : Qui intervient dans le processus et POURQUOI ces personnes, ontelles la bonne compétence, est ce que ce sont les bonnes personnes, ne pourrait-on pas les remplacer ou automatiser le processus… - Quand : A quel moment intervient le processus et POURQUOI à ce moment, ne pourrait-on pas le faire plus tôt ou plus tard, est ce qu’une autre période pourrait être plus propice… - Comment : Quels sont les moyens nécessaires à l’exécution du processus et POURQUOI avec ces moyens, ces moyens sont-ils suffisants ou sur estimés, pourrait-on faire avec des moyens moins importants… - Où : Quels sont les lieux d’exécution du processus et POURQUOI à ces endroits-là, un autre lieu serait-il possible et approprié, pourrait-on faire faire les tâches à l’extérieur de l’entreprise… - Combien : Quelles sont les quantités de données, de matières qui transitent dans le processus et POURQUOI de telles quantités, ne pourrait-on pas en traiter plus ou moins en augmentant la qualité… • Il ne faut pas oublier dans l’analyse critique, l’analyse des points forts du processus et ce qui le rend concurrentiel. 4. Faire la synthèse des processus et des ressources associées : • La synthèse consiste à valoriser les processus comme on l’a fait avec les fonctions. La valorisation consiste à additionner toutes les ressources nécessaires à son exécution et à calculer le coût global du processus. Ce calcul permet ensuite de calculer le coût par service ou par produit et de mettre ce coût en rapport avec les autres coûts observés à la concurrence ou avec le prix de vente, ce qui permet de calculer la marge ; • Il est d’ailleurs intéressant de faire la valorisation de tous les processus, y compris les processus de gestion, cela permet de mettre en rapport l’analyse critique (les apports du processus) avec les coûts réels des processus. Ce travail permet notamment de décider de l’externalisation de tout ou partie de certains processus ; • Faire ensuite un classement des processus entre eux, de ceux qui ont la plus grande valeur à ceux qui ont le moins de valeur ajoutée, la valeur étant le rapport entre le coût du processus et les services rendus par ce même processus ; • Communiquer la synthèse des processus aux chefs de service qui ont participé à l’étude avec l’aval du commanditaire de l’étude. 67 Deuxième phase Étape 5 - Analyser les processus Ce document est la propriété exclusive de Yazid Tag ([email protected]) - 15 Octobre 2009 à 16:06 1. Les processus « métier » ont-ils été listés ? 2. Les processus de gestion ont-ils été listés ? 3. Les fonctions remplies ont-elles été rattachées aux différents processus ? 4. Les processus ont-ils été listés dans un tableau récapitulatif ? 5. Les analyses qualitatives des processus ont-elles été mises en œuvre ? 6. Les analyses quantitatives des processus ont-elles été mises en œuvre ? 7. Les objectifs et les fonctions des processus ont-ils été listés ? 8. Les résultats produits par les processus ont-ils été listés ? 9. Les intervenants dans chacun des processus sont-ils connus ? 10. Les moments d’exécution de chacun des processus ont-ils été listés ? 11. Les modes opératoires pour exécuter les processus ont-ils été listés 12. Les moyens nécessaires à l’exécution de chacun des processus ont-ils été inventoriés ? 13. Les lieux d’exécution de chacun des processus ont-ils été listés ? 14. Les quantités de produits ou services fabriqués par les processus ont-elles été comptées ? 15. Les temps d’exécution des processus et des modes opératoires associés ont-ils été mesurés ? 16. Les analyses ont-elles été complétées par des interviews ? 17. Les documents existants décrivant les processus ont-ils été étudiés ? 18. Les processus ont-ils été modélisés ? 19. Un benchmark des processus a-t-il été réalisé ? 20. La modélisation des processus a-t-elle été validée ? 21. Des rencontres individuelles ou collectives ont-elles été mises en œuvre pour critiquer les processus ? 22. Une analyse critique a-t-elle été menée sur chacun des aspects descriptifs du processus (Quoi, Comment, Quand, Combien, Ou, Qui) ? 23. Les points forts de chacun des processus ont-ils été listés ? 24. Chaque processus a-t-il été quantifié en coût du processus ? 25. La valeur ajoutée de chacun des processus a-t-elle été mesurée ? 68 Ce document est la propriété exclusive de Yazid Tag ([email protected]) - 15 Octobre 2009 à 16:06 Étape 5 - Analyser les processus Deuxième phase 26. Les processus ont-ils été classés entre eux en fonction de leur valeur ajoutée ? 27. Les processus ont-ils été communiqués aux chefs de service ? • Cette partie de l’étude est très consommatrice en temps, il faut donc mesurer les niveaux de maille nécessaire et ne descendre dans le détail que si c’est important pour réaliser le diagnostic ; • C’est la partie pour laquelle on dispose du plus d’outils d’analyse (environ une trentaine) ce qui explique l’exhaustivité de l’analyse, il faudra donc bien choisir les outils et faire une répartition égale entre ceux qui sont du domaine qualitatif et ceux qui sont du domaine quantitatif ; • Le niveau de maille est aussi dépendant des objectifs de l’étude et de l’étendue du périmètre, il ne faut pas être trop ambitieux dans l’étude des processus si le diagnostic porte sur une organisation avec un très grand périmètre (plus de 100 personnes) ; • L’étude des processus peut être réalisée en partie par les personnes qui interviennent sur ces mêmes processus, il faut pour cela les former aux outils d’analyse les plus simples et leur donner des directives pour la modélisation. M 05 - Grille d’analyse des processus (p. 71) 69 Ce document est la propriété exclusive de Yazid Tag ([email protected]) - 15 Octobre 2009 à 16:06 Deuxième phase Notes : 70 Étape 5 - Analyser les processus www.gereso.com/prakit/realidiagorga Idées d’amélioration Critique de ce processus Découpage en tâches du processus Charges et coûts du processus Personnes impliquées dans le processus Moyens permettant d’exécuter le processus Lieux d’exécution du processus Séquencement du processus (temps et fréquences) Résultats du processus Objectifs du processus PROCESSUS x 4. 3. 2. 1. DESCRIPTION DU PROCESSUS N°x Ce document est la propriété exclusive de Yazid Tag ([email protected]) - 15 Octobre 2009 à 16:06 M 05 - Grille d’analyse des processus 71 72 Préconisations d’amélioration des processus Conclusions sur les processus, points forts et points faibles Décalages éventuels entre système officiel et système officieux Cohérence entre les fonctions et les processus Évaluation du niveau d’efficacité des processus Concordance processus avec Objectifs de l’entreprise Liste des processus CONCLUSION DE L’ANALYSE DES PROCESSUS Ce document est la propriété exclusive de Yazid Tag ([email protected]) - 15 Octobre 2009 à 16:06 M 05 - Grille d’analyse des processus www.gereso.com/prakit/realidiagorga Analyser les modes de management Deuxième phase Ce document est la propriété exclusive de Yazid Tag ([email protected]) - 15 Octobre 2009 à 16:06 Étape 6 • Celui qui réalise l’analyse ; • Directions ; • Chefs de services ; • Encadrement. 1. Analyser les modes de management des managers : • Analyser les modes de management, c’est analyser trois types d’actions de la part des cadres qui les exercent : - La capacité à optimiser le fonctionnement de l’unité dont ils s’occupent, - La capacité à assurer la maintenance et le développement de l’unité pour assurer l’évolution des produits et services, - La capacité à insérer cette activité dans le système plus global de l’entreprise en contribuant aux objectifs généraux. • Les modes de management s’exercent en vertical au sein d’une même unité ou en transversal au sein d’un projet. Les managers doivent pouvoir exercer les 2 fonctions (verticales et transversales) avec la même efficacité ; • Analyser les modes de management c’est aussi mesurer la répartition entre les modes de management primaires et secondaires : - Le management primaire, c’est intervenir dans tous les dossiers de son unité de manière opérationnelle, - Le management secondaire consiste à organiser et assurer les pratiques de travail (processus et fonctions). • L’analyse des modes de management peut se faire par le biais de questionnaires préparés sur mesure pour chaque étude par un spécialiste et qui servira à déterminer sous forme de courbe ou de graphique à la fois les pratiques individuelles et les pratiques collectives ; • Une autre manière plus simple consiste à positionner le mode de management dans une grille sur 4 axes : - Le management de type participatif qui génère de l’engagement : son objectif est de mobiliser et d’impliquer, afin que les collaborateurs soient parties prenantes des actions qu’ils entreprennent. La communication repose sur l’ouverture et la négociation, - Le management de type persuasif qui génère de la confiance, dont l’objectif est d’accompagner et d’associer, afin que les collaborateurs adhèrent aux travaux qui leur sont confiés, - Le management de type directif qui génère de la sécurité, et qui a pour 73 Ce document est la propriété exclusive de Yazid Tag ([email protected]) - 15 Octobre 2009 à 16:06 Deuxième phase Étape 6 Analyser les modes de management objectif de structurer, afin que les collaborateurs soient efficaces dans l’accomplissement de leurs tâches, - Le management de type délégatif qui génère du développement, et qui a pour objectif de responsabiliser les collaborateurs dans leur travail. • Aucun des 4 types de management n’est idéal, il faut mesurer si le type de management est adapté aux hommes mais aussi aux processus, il faut mettre en perspective les 2 éléments et mesurer le niveau d’adaptation au processus, le mieux étant de la faire processus par processus ; • Renseigner un tableau permettant de mesurer le niveau d’adaptation des modes de management par processus, rester factuel et ne porter aucun jugement sur les personnes, l’idéal est de consolider de manière anonyme les données par unité observée ou par processus ; • Vérifier si les objectifs atteints ou non atteints sont utilisés comme critère d’évaluation lors des entretiens annuels et voir quelles sont les conséquences de cette mesure sur la rémunération des collaborateurs. 2. Identifier les stratégies pour mener les projets : • Il s’agit à ce niveau d’évaluer la capacité de l’organisation analysée à mener des projets transversaux. Plusieurs critères sont à prendre en compte : - Le niveau d’implication de la Direction dans la conduite de projets, - L’existence d’un système de rémunération propre à la conduite de projet, - L’existence d’une méthode « maison » pour conduire les projets, - L’étendue d’application de la méthode dans l’entreprise, - L’existence d’une structure spécialisée en conduite de projet du type « Project Office » ou « Cellule de coordination des projets », - Le niveau de maturité des chefs de projet qui se mesure au nombre des projets conduits, - L’existence de chefs de projet professionnels. • Il faut évaluer le niveau d’implication de la Direction dans la conduite de projet en estimant à la fois le nombre d’actions de communication réalisées sur ce sujet par la Direction, s’il existe des réunions spécifiques du type revues de projet pour suivre les projets stratégiques et s’il existe un système de récompenses pour motiver les meilleurs chefs de projets ; • Voir avec le service RH s’il est prévu une rémunération variable qui est liée à l’atteinte des objectifs dans le cadre de la gestion des projets. Ce qui est également important à ce niveau, c’est le mode de calcul de ces rémunérations et comment elles sont affectées ; 74 Ce document est la propriété exclusive de Yazid Tag ([email protected]) - 15 Octobre 2009 à 16:06 Étape 6 Analyser les modes de management Deuxième phase • Demander s’il existe une méthode maison qui a été construite et savoir dans quelle mesure cette méthode est appliquée. Il est important de savoir si certains éléments ou documents de la méthode sont obligatoires quel que soit le projet ; • Rechercher l’existence d’une structure (généralement rattachée à la direction générale), composée de personnes dédiées à l’organisation générale des projets, qui assurerait la coordination des projets. L’existence de cette structure est aussi révélatrice de la volonté de fonctionner en mode projet ; • Les chefs de projet acquièrent de l’expérience au fur et à mesure du nombre de projets conduits. Deux indicateurs sont importants : le taux de réussite des projets par chef de projet, mais aussi le niveau de stress généré chez les chefs de projet, plus il est bas plus le chef de projet est expérimenté (au sens savoir être) ; • L’entreprise, dans son évolution en matière de management, est amenée à se rendre compte de la nécessité de « professionnaliser » les chefs de projet afin d’obtenir de meilleurs résultats dans les projets stratégiques. Cette professionnalisation se traduit par la mise à la disposition des Directions de spécialistes internes qui font de l’assistance à maîtrise d’ouvrage. 3. Faire un tableau des forces et faiblesses du management : • Récapituler tous les éléments concernant le management vertical et le management transversal : - Capacité à optimiser le fonctionnement de l’unité, - Capacité à assurer le développement et la maintenance de l’unité, - Capacité à contribuer aux objectifs globaux de l’entreprise, - Répartition entre management primaire et secondaire, - Type de management (persuasif, délégatif, directif, participatif), - Capacité à faire du management de projet. • Indiquer soit un niveau de performance, soit l’adaptation du type de management à l’organisation analysée ; • Faire une synthèse en indiquant les forces et les faiblesses du management en place. 4. Faire la synthèse des modes de management : • La synthèse des modes de management permet de mettre en perspective les hommes et l’organisation en place et ses conséquences sur l’atteinte des objectifs. En fait, il convient de se poser la question de savoir en quoi les modes 75 Deuxième phase Étape 6 Analyser les modes de management Ce document est la propriété exclusive de Yazid Tag ([email protected]) - 15 Octobre 2009 à 16:06 de management actuels pourraient-ils empêcher l’atteinte des objectifs ; • Cette synthèse doit rester confidentielle car elle peut remettre en cause certains acteurs de l’organisation. Il faut donc faire une première communication « soft » au commanditaire de la mission pour voir comment il réagit aux éléments de la synthèse, puis ensuite, à sa demande, lui apporter tous les éléments concrets de l’analyse ; • Si l’analyse a été annoncée comme confidentielle, il ne faut pas céder à l’éventuelle pression du commanditaire s’il demande une identification des réponses faites. 1. La capacité des managers à optimiser leur unité a-t-elle été évaluée ? 2. La capacité à maintenir et à développer leur unité a-t-elle été évaluée ? 3. La capacité à participer aux objectifs globaux de l’entreprise a-t-elle été évaluée ? 4. La répartition entre management primaire et management secondaire de chaque manager a-t-elle été évaluée ? 5. Le type de management (participatif, persuasif, directif, délégatif) a-t-il été mesuré ? 6. Le type de management pratiqué a-t-il été mis en perspective avec l’organisation et ses objectifs ? 7. Le système de récompense pour objectifs atteints a-t-il été pris en compte ? 8. Le niveau d’implication de la Direction dans le management des projets a-t-il été évalué ? 9. La présence d’une méthode de gestion de projet sur mesure a-t-elle été détectée ? 10. La recherche d’une structure spécialisée dans la coordination des projets a-t-elle été faite ? 11. Le niveau de maturité des chefs de projet a-t-il été évalué ? 12. L’existence de chefs de projet professionnels a-t-elle été vérifiée ? 13. Les éléments d’analyse des pratiques de management ont-ils été rassemblés dans un tableau avec les forces et les faiblesses ? 14. La synthèse sur les modes de management a-t-elle été mise en perspective avec les objectifs généraux de l’organisation étudiée ? 76 Étape 6 Analyser les modes de management Deuxième phase Ce document est la propriété exclusive de Yazid Tag ([email protected]) - 15 Octobre 2009 à 16:06 15. La confidentialité de cette partie de l’étude a-t-elle été respectée ? 16. La synthèse de l’analyse a-t-elle été communiquée au commanditaire de l’étude ? • Cette partie de l’étude est sûrement la plus délicate, car elle peut mettre en péril un grand nombre de managers qui ont été positionnés dans l’organigramme pour leurs titres (diplômes) ou leur ancienneté plutôt que pour leur capacité à manager. Il faut donc respecter la plus grande confidentialité sur les observations ; • Il ne faut indiquer aucun nom dans les documents d’analyse. Pour ce faire, il faut codifier les noms et ne pas communiquer la codification ; • Le management est un des bras de levier principaux pour agir sur une organisation et notamment l’améliorer ; toutefois, les outils pour le mesurer sont souvent trop complexes ou parfois totalement réducteurs, rien ne remplacera un homme d’expérience qui a navigué dans beaucoup de structures différentes pour faire cette analyse. Il peut d’ailleurs être souhaitable de confier cette partie de l’étude à un consultant externe, à la fois pour les risques encourus à mener l’étude que pour le cumul d’expériences et de situations différentes ; • Les différents graphiques obtenus par un scoring des aptitudes à manager seront un plus pour lire la synthèse, sous réserve que l’étude des modes de management soit faite sous des angles très différents ; • Cette partie de l’étude n’est pas la plus gourmande en charge car elle peut être réalisée en grande partie par le biais de questionnaires. Elle est en revanche la plus complexe car il n’existe pas de pratiques idéales, même si les règles de base restent incontournables. M 06 - Grille d’analyse des pratiques de management (p. 79) 77 Ce document est la propriété exclusive de Yazid Tag ([email protected]) - 15 Octobre 2009 à 16:06 Deuxième phase Notes : 78 Étape 6 Analyser les modes de management www.gereso.com/prakit/realidiagorga M3 M4 M2 M1 Responsabiliser Développer Générer de l ’autonomie Mode de management délégatif Faible orientation vers les tâches Associer Accompagner Générer de la confiance Mode de management participatif Faible orientation vers les hommes Structurer Organiser curit é G énérer de écrit Générer delalassécurité Mode de management directif Forte orientation vers les tâches Mobiliser Impliquer Générer de l ’engagement Mode de management persuasif Forte orientation vers les hommes POSITIONNEMENT GENERAL DU MANAGEMENT Ce document est la propriété exclusive de Yazid Tag ([email protected]) - 15 Octobre 2009 à 16:06 M 06 - Grille d’analyse des pratiques de management 79 80 www.gereso.com/prakit/realidiagorga Énergique et prêt à défier l'inertie, l'inefficacité, la suffisance ou l'aveuglement Génie, imagination, intelligent, connaissances Aptitude à contacter les gens et à explorer toute nouveauté, capacité de relever les défis Jugement Discrétion Obstination Aptitude à réagir aux personnes et aux situations et à stimuler l'esprit d'équipe Apte à persévérer Perfectionniste Tendu Dynamique Ouvert Individualiste Sérieux Hétérodoxe Extraverti Enthousiaste Curieux Communicatif Posé Peu émotif Prudent Sociable Plutôt conciliant Sensible Soigneux Ordonné Moteur Planteur Explorateur Rationnel Équipier Perfectionniste Apte à traiter et accueillir tout "contributeur" potentiel sur son seul mérite et sans préjugés Sens pratique Travailleur Autodiscipline Qualités Calme Sur de lui Contenu Conservateur Consciencieux Prévisible Traits typiques Président Gérant Types Tendance à se préoccuper de petits détails, peu disposé à "laisser aller" Indécision dans les moments de crise Manque d'inspiration ou d'aptitude à motiver les autres Susceptible de perdre tout intérêt une fois passée la fascination initiale Rêveur, Enclin à négliger les détails pratiques ou le protocole Enclin à la provocation, à l'irritation, et à l'impatience Intelligence et créativité non supérieures à la moyenne Manque de flexibilité Insensible aux idées qui n'ont pas fait leur preuve Faiblesses potentielles GRILLE D’ANALYSE INDIVIDUELLE DES MANAGERS PRINCIPAUX Ce document est la propriété exclusive de Yazid Tag ([email protected]) - 15 Octobre 2009 à 16:06 M 06 - Grille d’analyse des pratiques de management Place de la rémunération variable liée aux objectifs des projets Niveau de professionnalisation des chefs de projet Coordination et consolidation des projets Application de méthodologie de conduite de projets Implication de la direction dans les projets INEXISTANT MOYEN ANALYSE DU MANAGEMENT DE PROJETS FORT Ce document est la propriété exclusive de Yazid Tag ([email protected]) - 15 Octobre 2009 à 16:06 M 06 - Grille d’analyse des pratiques de management www.gereso.com/prakit/realidiagorga 81 82 Conclusions sur les modes de management, points forts et points faibles Préconisations d’amélioration des pratiques de management Capacités à faire du management de projets Capacités à aller vers le management secondaire Capacités à optimiser le fonctionnement des différentes unités Capacités à assurer le développement et la maintenance des unités Capacités à mener des actions transversales au profit de toute l’entreprise CONCLUSION DE L’ANALYSE DES MODES DE MANAGEMENT Ce document est la propriété exclusive de Yazid Tag ([email protected]) - 15 Octobre 2009 à 16:06 M 06 - Grille d’analyse des pratiques de management www.gereso.com/prakit/realidiagorga Analyser le système relationnel Deuxième phase Ce document est la propriété exclusive de Yazid Tag ([email protected]) - 15 Octobre 2009 à 16:06 Étape 7 • Celui qui conduit l’étude ; • Directions ; • Chefs de services ; • Cadres ; • Opérationnels. 1. Construire les sociogrammes : • Le sociogramme est un outil qui permet de mesurer le niveau de relation entre les personnes d’un même service, ou entre les personnes de services ou directions différentes. Les niveaux de relations peuvent être de plusieurs hauteurs : - Très mauvaise relation entre les 2 personnes (-2), - Mauvaise relation entre les 2 personnes (-1), - Relation neutre entre les 2 personnes (0), - Bonne relation entre les 2 personnes (1), - Très bonne relation entre les 2 personnes (2). • La construction du sociogramme permet de distinguer les groupes de personnes susceptibles de travailler ensemble, mais aussi les personnes clefs qui facilitent la collaboration et sont au centre des échanges. Le sociogramme peut être orienté sur un plan affectif (mesure de l’envie de collaborer avec telle ou telle personne) ou sur un plan plus professionnel (mesure de la capacité à collaborer avec telle ou telle personne). Le sociogramme va nous donner une vue des relations possibles entre les individus dans le cadre du travail en dehors des relations obligatoires imposées par la structure (organigramme) ; • On peut superposer l’organigramme et le sociogramme pour mesurer les écarts entre les envies des personnes et les nécessités de collaboration. Cette superposition peut amener à réviser l’organisation structurelle afin de faciliter les échanges. Cela peut aussi amener à prendre des décisions de formation pour amener certaines personnes à collaborer avec d’autres car elles seront des facilitants dans l’organisation ; • Il faut limiter le sociogramme à de petits groupes de personnes (10 semble être le maximum) afin de faciliter sa lecture. Si on analyse une organisation possédant un grand périmètre, il faudra soit réaliser des sociogrammes uniquement pour les zones qui nécessitent une étude approfondie, soit les consolider dans des sociogrammes plus synthétiques, mais plus réducteurs. 83 Ce document est la propriété exclusive de Yazid Tag ([email protected]) - 15 Octobre 2009 à 16:06 Deuxième phase 84 Étape 7 - Analyser le système relationnel 2. Examiner le niveau de transversalité : • Le niveau de transversalité traduit la capacité des personnes à travailler ensemble, hors système hiérarchique. Le système le plus connu et le plus officiel est le fonctionnement en mode projet. Il a de nombreux avantages : - La possibilité de rassembler plusieurs expertises ensemble, à un même instant, en ayant la possibilité de débattre, en réduisant les contraintes, - L’accélération de la réalisation de quelque chose, en s’affranchissant du circuit habituel mais de manière officielle, - La possibilité de découvrir de nouvelles personnes que l’on ne connaissait pas, - La découverte de nouvelles pratiques professionnelles, - La compréhension des difficultés des autres services ou directions, - La possibilité de s’aérer en faisant autre chose avec d’autres méthodes de travail, - La possibilité d’évaluer les résultats réels de ce que l’on fait par la mesure de l’atteinte des objectifs. • Le mode projet est très difficile à faire fonctionner, la capacité d’une entreprise à le mettre en œuvre sans dégâts pour les personnes (stress, maladies, burn out) est un bon indicateur de sa maturité sur le plan de la gestion des ressources humaines, il faut donc évaluer si le mode projet fonctionne bien (les objectifs sont-ils atteints ?), mais aussi mesurer quelle est l’incidence du mode projet sur les personnes ; • La transversalité s’exerce aussi de manière officieuse, c’est la capacité à mettre en œuvre des actions d’un service à l’autre ou d’une direction à l’autre sans mettre en péril le processus officiel et sans mettre à mal la ligne hiérarchique. La rigidité des processus et de la ligne hiérarchique conduit à des aberrations et est un frein à la réactivité. Si les collaborateurs contournent le système de temps en temps pour améliorer le résultat d’une action, et que ce mode opératoire ne provoque aucun dysfonctionnement, on peut dire que le système relationnel est excellent et qu’il contribue à l’amélioration de la performance. 3. Faire la liste des systèmes relationnels mis en place par l’entreprise : • L’entreprise doit mettre en place des systèmes qui permettent d’améliorer les relations entre les personnes. Un groupe de personnes qui s’entendra bien sera au final bien plus efficace qu’un groupe cloisonné et qui se contente uniquement de faire ses horaires de travail. Il s’agit donc pour l’entreprise de mettre en place des actions qui contribuent à constituer des groupes de personnes, ces groupes de personnes peuvent se traduire par des organisations particulières ou pérennes : Ce document est la propriété exclusive de Yazid Tag ([email protected]) - 15 Octobre 2009 à 16:06 Étape 7 - Analyser le système relationnel Deuxième phase - Des équipes projet, - Des groupes de travail sur des sujets transverses, - Des associations à but non lucratif, - L’organisation de manifestations (grande messe, pots, etc.), - Des réunions d’informations, - Un journal de l’entreprise, - Un forum d’échanges, - Des lieux de convivialité. • Il convient de lister à la fois les systèmes officieux et les systèmes officiels, le mieux étant de le faire Direction par Direction ou service par service. On pourra ainsi comparer l’ensemble des moyens pour entretenir les relations entre les personnes avec la réalité des objectifs atteints. 4. Définir les points forts et les points faibles du système relationnel : • Avant de faire l’analyse des modes de relations, il est intéressant de faire la liste des conflits qui ont eu lieu dans l’organisation. On peut faire appel au service RH, qui garde normalement un historique des derniers mouvements dans l’entreprise, ces mouvements pouvant être collectifs ou entre deux individus ; • Les points forts et les points faibles du système relationnel sont déterminés par leur efficacité, qui dépend elle-même à la fois des objectifs qui sont atteints ou non atteints en rapport avec les gains individuels obtenus (confort de travail, motivation, absentéisme…) ; • Faire un benchmark des pratiques existantes dans le même secteur d’activité permet de situer l’organisation par rapport à ses concurrents. Une enquête de satisfaction auprès des personnels peut aussi être réalisée, afin d’avoir des indicateurs, en faisant ensuite des statistiques ; • Nous sommes, là encore, sur un sujet sensible, qui nécessite de faire attention à la communication que l’on va faire autour ; il faut rester le plus factuel possible et ne pas oublier que l’entreprise n’est pas un lieu de rencontre mais une « machine » à produire des résultats (services et produits) pour satisfaire les clients externes et les clients internes. Néanmoins, la réduction du temps de travail a amené l’entreprise à rogner sur ces temps « blancs » de production au profit du temps libre, mais aussi au détriment de l’ambiance de travail. L’entreprise était à la fois un lieu de travail et un lien « social » qui permettait à travers des actions de solidarité de soutenir les personnes. La productivité et l’optimisation du temps de travail peuvent au final conduire à une réduction des performances globale sur les objectifs. 85 Ce document est la propriété exclusive de Yazid Tag ([email protected]) - 15 Octobre 2009 à 16:06 Deuxième phase Étape 7 - Analyser le système relationnel 5. Faire la synthèse du système relationnel • Mettre les conclusions dans un tableau et/ou un graphique approprié et présenter en avant-première les résultats au commanditaire de l’étude. Il faut associer le service RH à cette restitution, surtout s’il a fourni des données, l’idéal étant de les associer en amont dans ce travail ; • Prendre toutes les précautions légales nécessaires avant de présenter les résultats aux collaborateurs (faire valider éventuellement les éléments par les partenaires sociaux). 1. Les niveaux de relation entre les personnes d’une même unité ont-ils été évalués ? 2. Les groupes à analyser ont-ils été identifiés ? 3. Les sociogrammes ont-ils été dessinés ? 4. Les sociogrammes permettent-ils d’évaluer les relations affectives entre les personnes ? 5. Les sociogrammes permettent-ils d’évaluer les relations professionnelles entre les personnes ? 6. Le niveau affectif et le niveau professionnel ont-ils été comparés ? 7. Les sociogrammes et les organigrammes ont-ils été comparés ? 8. Les différentes personnes « facilitantes » ont-elles été identifiées ? 9. Les niveaux de transversalité ont-ils été évalués ? 10. Le niveau de maturité du mode projet a-t-il été évalué ? 11. Le niveau d’efficacité du mode projet a-t-il été évalué ? 12. La transversalité officieuse a-t-elle été identifiée ? 13. La transversalité officieuse a-t-elle été évaluée ? 14. Tous les systèmes relationnels mis en place par l’entreprise ont-ils été listés ? 15. Tous les systèmes officieux relationnels ont-ils été identifiés ? 16. Les systèmes officieux et officiels ont-ils été synthétisés dans un tableau ? 17. La liste des conflits identifiés dans les 5 dernières années a-t-elle été réalisée ? 86 Étape 7 - Analyser le système relationnel Deuxième phase Ce document est la propriété exclusive de Yazid Tag ([email protected]) - 15 Octobre 2009 à 16:06 18. L’efficacité du système relationnel a-t-elle été évaluée ? 19. Un benchmark de pratiques relationnelles chez la concurrence a-t-il été fait ? 20. L’évolution des pratiques depuis la réduction du temps de travail a-t-elle été observée ? 21. Une enquête auprès des collaborateurs a-t-elle été réalisée ? 22. Les conclusions ont-elles été synthétisées dans des tableaux et des graphiques ? 23. Le service RH a-t-il été impliqué ou informé des résultats de l’étude ? 24. Le résultat de l’analyse a-t-il été commenté au commanditaire ? 25. Les précautions légales ont-elles été prises avant la communication à tous les collaborateurs ? 26. La communication des résultats a-t-elle été faite au moins aux collaborateurs qui ont participé à cette partie de l’étude ? • Cette partie est passionnante car elle permet d’avoir un regard nouveau sur l’organisation. Cela permet ainsi de voir rapidement et efficacement comment il faut assembler les personnes lors d’un projet ou même à l’occasion d’une restructuration ; • Le plus délicat est de ne pas tomber dans le « ressenti », il faut donc s’appuyer sur des analyses factuelles corroborées par des analyses quantitatives ; • La présentation des résultats par des graphiques, qui ne sont pas toujours faciles à construire, permet de mieux faire comprendre les conséquences du système relationnel en place ; • La culture de l’entreprise doit être prise en compte car elle influe considérablement sur les modes de relations, c’est aussi vrai pour les modes de management pratiqués. M 07 - Grille d’analyse des modes de relations (p. 89) 87 Ce document est la propriété exclusive de Yazid Tag ([email protected]) - 15 Octobre 2009 à 16:06 Deuxième phase Notes : 88 Étape 7 - Analyser le système relationnel A 2 2 2 E -2 B 2 0 1 D -1 SOCIOGRAMME AFFECTIF OU COLLABORATIF 2 C Ce document est la propriété exclusive de Yazid Tag ([email protected]) - 15 Octobre 2009 à 16:06 M 07 - Grille d’analyse des modes de relations www.gereso.com/prakit/realidiagorga 89 90 Système relationnel 5 Système relationnel 4 Système relationnel 3 Système relationnel 2 Système relationnel 1 OFFICIEL ou OFFICIEUX OBJECTIFS LISTE DES DIFFERENTS SYSTEMES RELATIONNELS NIVEAU D’EFFICACITE Ce document est la propriété exclusive de Yazid Tag ([email protected]) - 15 Octobre 2009 à 16:06 M 07 - Grille d’analyse des modes de relations www.gereso.com/prakit/realidiagorga www.gereso.com/prakit/realidiagorga Préconisations d’amélioration du système relationnel Conclusions sur le système relationnel, points forts et points faibles Niveau de transversalité des différents systèmes mis en place Pratiques existantes dans le même métier Efficacité et coûts des systèmes officieux Efficacité et coûts des systèmes officiels Typologie des systèmes relationnels mis en place CONCLUSION DE L’ANALYSE DES MODES DE RELATION Ce document est la propriété exclusive de Yazid Tag ([email protected]) - 15 Octobre 2009 à 16:06 M 07 - Grille d’analyse des modes de relations 91 Ce document est la propriété exclusive de Yazid Tag ([email protected]) - 15 Octobre 2009 à 16:06 M 07 - Grille d’analyse des modes de relations Notes : 92 Analyser le système de motivation Deuxième phase Ce document est la propriété exclusive de Yazid Tag ([email protected]) - 15 Octobre 2009 à 16:06 Étape 8 • Celui qui réalise l’analyse ; • Directeurs ; • Service RH ; • Cadres. 1. Définir les éléments de motivation des collaborateurs : • La première question à se poser est de savoir pourquoi les collaborateurs viennent travailler dans cette entreprise. Les motivations peuvent être très diversifiées, mais il est intéressant de dégager les grandes tendances afin de savoir sur quels bras de levier agir pour améliorer l’organisation ; • La liste des éléments de motivation peut être longue mais on pourrait se baser sur la pyramide de Maslow et agir sur les facteurs suivants : - Besoins physiologiques, - Besoins de sécurité, - Besoins sociaux, - Besoins d’estime de soi et des autres, - Besoins de réalisation de soi. • On pourrait ainsi considérer que si ces différents besoins sont remplis la personne doit être motivée par l’entreprise, je pourrais ainsi la nourrir avec le restaurant d’entreprise gratuit pour satisfaire ses besoins physiologiques, la loger grâce à un logement de fonction pour satisfaire ses besoins en sécurité, lui donner un statut et un titre pour satisfaire ses besoins sociaux, lui fixer des objectifs et lui permettre de les atteindre afin de satisfaire ses besoins en estime de soi, et l’accompagner psychologiquement afin qu’elle puisse s’épanouir pleinement et jouir de la vie tout en évoluant vers ses réelles envies afin de satisfaire ses besoins de réalisation de soi ; • On décrit peut-être ainsi l’entreprise idéale, qui remplirait tous les étages de la pyramide et prendrait ainsi soin de ses ressources humaines. La réalité est tout autre, et il existe souvent un décalage important entre cette vision humaniste de l’entreprise et les exigences de rentabilité ; • On peut néanmoins utiliser ce découpage pour savoir comment l’entreprise contribue à la motivation des collaborateurs et appuyer cette analyse par une enquête sur le terrain vers les collaborateurs ; • Au minimum, il faut évaluer les grands facteurs de motivation, à savoir : - La politique générale de l’entreprise est-elle claire, les orientations générales sont-elles connues ? 93 Ce document est la propriété exclusive de Yazid Tag ([email protected]) - 15 Octobre 2009 à 16:06 Deuxième phase 94 Étape 8 Analyser le système de motivation - Les objectifs sont ils clairs et mesurables et déclinés au niveau de chaque individu ? - Les objectifs sont-ils atteignables ? - Les collaborateurs ont-ils la possibilité de se réaliser personnellement, d’évoluer et d’aller vers ce qui les intéresse ? - Les collaborateurs sont-ils considérés par les managers, des actions permettant de les valoriser sont-elles mises en place ? - Le travail demandé est-il intéressant, permet-il l’innovation et une amélioration continue par celui qui le réalise ? - Les responsabilités sont-elles clairement distribuées et chacun estil positionné dans un champ de responsabilité (personne n’est simple exécutant) ? 2. Analyser les systèmes de rémunération : • La rémunération fait partie des éléments importants de la motivation (ce n’est pas le seul bras de levier cependant), il est donc nécessaire de faire l’analyse de la manière dont sont rémunérés les collaborateurs. Les critères d’évaluation peuvent être : - Le niveau de rémunération par rapport à la concurrence à poste égal, - La possibilité de faire évoluer son salaire en faisant des heures supplémentaires, - La possibilité d’augmenter son salaire par la réalisation d’activités complémentaires dans ou hors entreprise, - La possibilité d’avoir des primes liées aux résultats obtenus, - La possibilité d’accéder à un intéressement ou à une participation, - La valorisation des différents avantages en nature offerts par l’entreprise (tickets restaurant, voiture de fonction, logement de fonction…), - Le financement partiel ou total par le comité d’entreprise d’activités privées, - La fourniture d’équipements qui peuvent avoir aussi un usage privé (téléphone, ordinateur…), - La contribution supplémentaire à une caisse de retraite complémentaire, - Des facilités pour obtenir un crédit ou des taux préférentiels, - Des possibilités pour acheter les produits ou les services de l’entreprise avec une remise importante… • La rémunération de base peut en apparence ne pas être très attractive, il faut donc faire une simulation de tous les éléments permettant de calculer le salaire réel avec tous les avantages cumulés ; Ce document est la propriété exclusive de Yazid Tag ([email protected]) - 15 Octobre 2009 à 16:06 Étape 8 Analyser le système de motivation Deuxième phase • Faire un tableau comparatif de toutes les rémunérations consolidées de toutes les activités de l’organisation analysée afin de vérifier les éventuelles distorsions entre les collaborateurs. 3. Lister les mécanismes de motivation mis en place par l’entreprise : • En dehors des aspects de rémunération, il faut faire la liste de tous les éléments que l’entreprise a mis en place pour motiver ses collaborateurs et notamment vérifier si les éléments suivants sont présents : - Plan stratégique clair sur 3 ou 5 ans donnant les orientations de l’entreprise, - Définition d’objectifs par unité, - Déclinaison des objectifs à titre individuel, - Entretiens annuels d’évaluation, - Entretiens périodiques avec le manager, - Existence d’une fiche de poste claire et opérationnelle, - Système de récompenses (médailles en chocolat), - Récompenses à l’innovation (financières ou non financières), - Organisation d’événements collectifs ou individuels, - Concours internes, - Possibilités d’évolution en interne, - Systèmes de formation… 4. Faire la synthèse du système de motivation : • Partir d’un benchmark des meilleures pratiques pour faire un tableau comparatif de tous les moyens de motivation dont dispose l’organisation face à ses concurrents ; • Récupérer tous les éléments du service RH (enquêtes, statistiques…) qui permettent d’évaluer le système de motivation et comparer les résultats avec ceux de la RH ; • Demander si le service RH dispose d’indicateurs sur l’absentéisme, ce qui donnera aussi une bonne idée de l’envie des collaborateurs de se rendre au travail ; • Faire la liste de tous les signes indicateurs d’une baisse de motivation dans certaines unités ou certaines catégories de personnel ; • Échanger sur l’ensemble des résultats avec le service RH et leur demander s’il souhaite participer à la restitution de cette partie de l’étude ; • Faire une synthèse sous la forme de tableaux ou graphiques et présenter l’ensemble au commanditaire de la mission. 95 Deuxième phase Étape 8 Analyser le système de motivation Ce document est la propriété exclusive de Yazid Tag ([email protected]) - 15 Octobre 2009 à 16:06 1. La liste des facteurs de motivation concernant les besoins physiologiques a-t-elle été réalisée ? 2. La liste des facteurs de motivation concernant les besoins de sécurité a-t-elle été réalisée ? 3. La liste des facteurs de motivation concernant les besoins sociaux a-t-elle été réalisée ? 4. La liste des facteurs de motivation concernant les besoins d’estime de soi a-t-elle été réalisée ? 5. La liste des facteurs de motivation concernant les besoins de réalisation de soi a-t-elle été réalisée ? 6. Une échelle de valeur indiquant comment l’entreprise contribue aux facteurs de motivation a-t-elle été réalisée ? 7. La clarté de la politique générale de l’entreprise a-t-elle été évaluée ? 8. La clarté des objectifs généraux a-t-elle été évaluée ? 9. La faisabilité des objectifs assignés aux unités a-t-elle été évaluée ? 10. Les moyens de réalisation pour les collaborateurs ont-ils été listés ? 11. Le niveau de considération des collaborateurs pour les managers a-t-il été évalué ? 12. Le niveau d’intérêt pour les tâches assignées a-t-il été mesuré ? 13. La clarté de la répartition des responsabilités a-t-elle été évaluée ? 14. Le niveau de rémunération des collaborateurs a-t-il été analysé ? 15. Le niveau de rémunération des collaborateurs a-t-il été comparé avec des entreprises concurrentes ? 16. Les rémunérations complémentaires ont-elles été listées ? 17. La rémunération totale tous moyens confondus a-t-elle été calculée ? 18. Un tableau comparatif de toutes les rémunérations a-t-il été constitué ? 19. Tous les autres éléments autres que la rémunération mise en place par l’entreprise pour augmenter la motivation ont-ils été listés ? 20. Un benchmark des pratiques en matière de motivation a-t-il été réalisé ? 21. Une enquête auprès du personnel a-t-elle été réalisée ? 22. Les données ont-elles été consolidées avec les données du service RH ? 23. Une synthèse des pratiques en matière de motivation a-t-elle été réalisée ? 24. La synthèse a-t-elle été communiquée au commanditaire de l’étude ? 96 Ce document est la propriété exclusive de Yazid Tag ([email protected]) - 15 Octobre 2009 à 16:06 Étape 8 Analyser le système de motivation Deuxième phase • Il peut être intéressant de faire la démarche à l’envers, en listant tous les facteurs qui peuvent démotiver les collaborateurs, cela donne les axes d’amélioration sur lesquels il faudra travailler pour mettre en œuvre les solutions ; • Le changement peut être un facteur de motivation, ce n’est pas parce qu’il y a de la résistance au changement que la stabilité est un facteur de motivation. Le changement ouvre de nouveaux horizons et permet à ceux qui le désirent d’évoluer et d’occuper de nouvelles fonctions, ce qui engendre de nouveaux challenges ; • Maintenir la motivation, c’est aussi savoir récompenser ceux qui le méritent et sanctionner ceux qui n’atteignent pas les objectifs, un système trop égalitaire érode la motivation de ceux qui veulent avancer, même s’il peut paraître très protecteur ; • La manière dont la communication est réalisée est aussi un facteur de motivation, les discours trop politiques réalisés pour ne pas faire de vagues finissent par lasser et neutraliser les réactions des personnes ; • Au final, la clarté du discours et des objectifs permettra de mesurer le niveau de motivation d’un collaborateur, la motivation n’étant pas un état d’être, elle est déclenchée par des événements. Si les discours sont clairs, les réactions le seront aussi et les stratégies pour les gérer pourront ainsi être déployées plus facilement. M 08 - Grille d’analyse du système de motivation (p. 99) 97 Ce document est la propriété exclusive de Yazid Tag ([email protected]) - 15 Octobre 2009 à 16:06 Deuxième phase Notes : 98 Étape 8 Analyser le système de motivation Besoins physiologiques Besoins de sécurité Besoins sociaux Besoins d'estime de soi Besoins réalisation Contribution de l’entreprise ANALYSE DE LA SATISFACTION DES BESOINS Ce document est la propriété exclusive de Yazid Tag ([email protected]) - 15 Octobre 2009 à 16:06 M 08 - Grille d’analyse du système de motivation www.gereso.com/prakit/realidiagorga 99 100 www.gereso.com/prakit/realidiagorga Niveau des avantages Niveau des revenus complémentaires Niveau de rémunération par rapport à la concurrence Clarté des rôles et des tâches Intérêt du travail Reconnaissance par les N+1 Possibilités d’évolutions Clarté des objectifs individuels Clarté des objectifs des unités Clarté des grandes orientations THEMATIQUE BON MOYEN ANALYSE DES FACTEURS DE MOTIVATION MAUVAIS Ce document est la propriété exclusive de Yazid Tag ([email protected]) - 15 Octobre 2009 à 16:06 M 08 - Grille d’analyse du système de motivation Préconisations d’amélioration du système de motivation Conclusions sur le système de motivation, points forts et points faibles Résultats des enquêtes faites par le service RH Liste des facteurs de démotivation Évaluation du taux d’absentéisme Place de l’entreprise par rapport à ses concurrents en matière de système de motivation Liste des systèmes de motivation mis en place par l’entreprise CONCLUSION DE L’ANALYSE DU SYSTEME DE MOTIVATION Ce document est la propriété exclusive de Yazid Tag ([email protected]) - 15 Octobre 2009 à 16:06 M 08 - Grille d’analyse du système de motivation www.gereso.com/prakit/realidiagorga 101 Ce document est la propriété exclusive de Yazid Tag ([email protected]) - 15 Octobre 2009 à 16:06 M 08 - Grille d’analyse du système de motivation Notes : 102 Ce document est la propriété exclusive de Yazid Tag ([email protected]) - 15 Octobre 2009 à 16:06 Troisième phase Faire le bilan du projet Ce schéma est votre repère dans le déroulement du projet. Vous le retrouverez au début de chaque phase et étape. Il vous suffit de vous référer au rabat de la couverture pour identifier la phase et l’étape en cours. • Chef de projet organisation ; • Ressources ayant participé au projet ; • Fonction organisation si elle existe. • Rassembler tous les documents du projet ; • Réunir les acteurs du projet ; • Analyser les points positifs et négatifs du projet ; • Construire un plan d’amélioration ; • Communiquer le plan d’amélioration. 1. Tous les acteurs du projet ont-ils été rassemblés ? 2. Les acteurs principaux du projet sont-ils réunis ? 3. Les points positifs et négatifs ont-ils été analysés de manière exhaustive et constructive ? 4. Un plan d’amélioration a-t-il été construit, validé et communiqué ? 5. Les acteurs particulièrement sollicités pour le projet ont-ils été remerciés et félicités publiquement ? 6. L’archivage des documents a-t-il été organisé et optimisé pour une capitalisation future ? 7. Le bilan et lieux d’archivage du projet ont-ils été communiqués ? 103 Ce document est la propriété exclusive de Yazid Tag ([email protected]) - 15 Octobre 2009 à 16:06 Troisième phase - Faire le bilan du projet 104 • Communiquer suffisamment tôt sur les finalités du bilan : capitaliser, progresser, et non pas chercher un coupable ! • Ne consacrer au maximum que 2/3 du temps du bilan aux difficultés rencontrées, à leurs causes et aux solutions d’amélioration possibles. Le temps restant doit être utilisé positivement ! • Le bilan fait partie intégrante du projet d’organisation. Même si une certaine lassitude s’est installée, le temps investi dans le bilan est extrêmement rentable. Les erreurs non consignées par écrit auront de grandes chances de réapparaître à la prochaine tentative. P 08 - Grille de bilan (p. 105) Piloter le projet Deuxième phase Préparer le projet Première phase www.gereso.com/prakit/realidiagorga - Ce qu’il faudrait améliorer + Ce qui a bien marché - Ce qu’il faudrait améliorer + Ce qui a bien marché Éléments analysés Causes Plan d’actions Ce document est la propriété exclusive de Yazid Tag ([email protected]) - 15 Octobre 2009 à 16:06 P 08 - Grille de bilan 105 106 Faire le bilan du projet Troisième phase - Ce qu’il faudrait améliorer + Ce qui a bien marché Ce document est la propriété exclusive de Yazid Tag ([email protected]) - 15 Octobre 2009 à 16:06 P 08 - Grille de bilan www.gereso.com/prakit/realidiagorga Faire le diagnostic organisationnel Troisième phase Ce document est la propriété exclusive de Yazid Tag ([email protected]) - 15 Octobre 2009 à 16:06 Étape 9 • Commanditaire ; • Celui qui réalise l’analyse ; • Dirigeant ; • Comité de Direction. 1. Mettre en perspective tous les éléments du diagnostic : • L’objectif du diagnostic est de mettre en évidence l’ensemble des maladies de l’organisation analysée. Cet acte ressemble beaucoup à la démarche du médecin qui, après examens (auscultation, radio, prise de sang, scanner…), va analyser tous les éléments pour réaliser son diagnostic. La principale difficulté est de prendre en compte tous les éléments (structurels et humains) et de pouvoir en faire une synthèse ; • La mission s’est déroulée dans le cadre d’un ensemble d’objectifs et d’orientations (pré diagnostic) qui ont contraint l’analyse, ainsi nous n’aurons certainement pas le même niveau de détail entre les différents éléments analysés. Le fait d’avoir une cartographie qui n’est pas uniforme risque alors de réduire la qualité du diagnostic. En effet, si on a passé beaucoup de temps à analyser les processus, on risque d’être plus apte à mettre en évidence des maladies structurelles que par exemple des problèmes de management. Or, il n’y a pas de rapport entre les dysfonctionnements analysés et les effets des remèdes appliqués à ces dysfonctionnements. Une plaie peut être impressionnante et beaucoup saigner, mais ne pas être grave, et inversement ; • D’autre part, les outils dont nous disposons pour analyser les parties structurelles (organigrammes, fonctions et processus) sont beaucoup plus nombreux que les outils permettant d’analyser les aspects humains (management, relation, motivation), nous aurons donc nécessairement plus de matière, mais les leviers humains sont souvent plus efficaces pour améliorer les choses que les leviers structurels ; • Enfin, tout ce qui touche au diagnostic humain est plus délicat car il affecte les personnes et nécessite une grande transparence. Cette transparence n’est pas facile à mettre en œuvre dans certaines organisations où on plaide le politiquement correct « tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil » ; • Mettre en perspective consiste à ne négliger aucun des 6 volets de l’organisation, mais aussi à comprendre que les dysfonctionnements d’un volet ont des conséquences sur un autre volet. Il faut donc essayer de modéliser les conséquences de certains volets sur d’autres volets. 107 Ce document est la propriété exclusive de Yazid Tag ([email protected]) - 15 Octobre 2009 à 16:06 Toisième phase 108 Étape 9 - Faire le diagnostic organisationnel 2. Réaliser le diagnostic organisationnel : • Reprendre chacun des volets et le synthétiser dans un tableau sous la forme suivante : • ORGANIGRAMMES : 1. Les organigrammes sont-ils adaptés aux objectifs ? 2. Le nombre d’étages est-il suffisant ? 3. Le nombre d’étages est-il trop important ? 4. Les organigrammes sont-ils lisibles ? 5. Les centres de profits sont-ils facilement identifiables ? 6. Les structures métiers sont-elles séparées des structures fonctionnelles ? 7. Existe-t-il un décalage entre l’organigramme officiel et l’organigramme réel ? 8. Que donne la comparaison entre l’organigramme de l’organisation analysée et l’organigramme de la concurrence ? 9. En synthèse, quelles sont les conclusions que l’on peut tirer de l’observation des organigrammes ? • FONCTIONS : 1. Les grandes fonctions sont-elles couvertes ? 2. Les fonctions sont-elles valorisées (rapport qualité-prix) ? 3. Le niveau d’externalisation est il bon ? 4. La répartition des fonctions est-elle judicieuse ? 5. Les fonctions et les rôles sont-ils cohérents ? 6. Les fonctions métier sont-elles bien séparées des fonctions de gestion ? 7. Les règles sont-elles appliquées ? 8. Les systèmes officieux sont-ils opportuns ? 9. Existe-t-il un décalage entre les fonctions officielles et les fonctions réelles ? 10. Que donne la comparaison entre le découpage des fonctions de l’organisation analysée et le découpage de la concurrence ? 11. En synthèse, quelles sont les conclusions que l’on peut tirer de l’observation des fonctions ? Étape 9 - Faire le diagnostic organisationnel Troisième phase Ce document est la propriété exclusive de Yazid Tag ([email protected]) - 15 Octobre 2009 à 16:06 • PROCESSUS : 1. Les processus sont-ils modélisés ? 2. Les compétences affectées aux processus sont-elles adéquates ? 3. Les lieux d’exécution des processus sont-ils adaptés ? 4. Les moments et les fréquences d’exécution des processus sont-ils bons ? 5. Les moyens affectés aux processus sont-ils suffisants ? 6. Les résultats obtenus par chaque processus sont-ils bons ? 7. Que donne la comparaison entre les processus de l’organisation observée et les processus de la concurrence ? 8. Existe-t-il un décalage entre les performances annoncées des processus et les performances réellement observées ? 9. En synthèse, quelles sont les conclusions que l’on peut tirer de l’observation des processus ? • MANAGEMENT : 1. Existe-t-il une homogénéité dans les méthodes de management ? 2. Les pratiques de management sont-elles écrites et connues par tous les managers et à tous les niveaux de management ? 3. Les critères d’évaluation des collaborateurs sont-ils correctement fixés et définis avec des objectifs mesurables ? 4. Quelle est la part de management primaire et secondaire ? 5. L’organigramme permet-il d’avoir un management adapté aux objectifs de l’entreprise ? 6. Les typologies de management ont-elles été identifiées (participatif, directif, délégatif, persuasif) ? 7. Les stratégies de management des projets sont-elles cohérentes avec les objectifs de l’entreprise ? 8. Le mode projet est-il utilisé pour appliquer la stratégie de l’entreprise ? 9. En synthèse, quelles sont les conclusions que l’on peut tirer de l’observation des modes de management ? • RELATIONS : 1. Quelles conclusions peut-on tirer des relations affectives entre les acteurs ? 2. Quelles conclusions peut-on tirer des relations professionnelles entre les collaborateurs ? 109 Ce document est la propriété exclusive de Yazid Tag ([email protected]) - 15 Octobre 2009 à 16:06 Troisième phase Étape 9 - Faire le diagnostic organisationnel 3. Quels sont les dispositifs officiels qui favorisent la transversalité ? 4. Quels sont les dispositifs officieux qui favorisent la transversalité ? 5. Quels sont les systèmes mis en place au sein de chaque unité ou direction pour favoriser les relations entre les acteurs ? 6. En synthèse, quelles sont les conclusions que l’on peut tirer de l’observation des modes de relation ? • MOTIVATION : 1. En quoi l’entreprise contribue-t-elle à remplir les besoins de ses collaborateurs (besoins physiologiques, besoins de sécurité, besoins sociaux, besoins d’estime de soi et des autres, besoins de réalisation de soi) ? 2. Quels sont les grands facteurs de motivation des collaborateurs ? 3. Quels sont les facteurs de démotivation des collaborateurs ? 4. Le système de rémunération (salaire et primes) est-il adapté aux objectifs à atteindre ? 5. Les systèmes de rémunérations complémentaires sont-ils adaptés aux objectifs de l’entreprise ? 6. En synthèse, quelles conclusions peut-on tirer de l’observation des facteurs de motivation ? • La rédaction du diagnostic se traduit par la liste des maladies observées dans le système, cette liste peut être rédigée en utilisant les six rubriques analysées précédemment (Organigramme, Fonctions, Processus, Management, Relations, Motivation) ou tout simplement sous forme de liste. Il peut être intéressant de hiérarchiser les maladies par l’importance de l’impact sur les objectifs. 3. Communiquer le diagnostic : • La communication du diagnostic est un point difficile, car il met nécessairement en cause les personnes. Par conséquent, le diagnostic doit être d’abord communiqué au commanditaire, qui décidera ensuite s’il faut le communiquer à l’ensemble des collaborateurs ou s’il faut faire une communication ajustée ; • Préparer un document de présentation synthétique à destination du commanditaire (diaporama PowerPoint® ou fiche de synthèse) ; • Prendre un rendez-vous officiel avec le commanditaire et lui communiquer le diagnostic ; • Préparer la communication pour les opérationnels ; • Faire présenter le diagnostic si possible par le commanditaire ou les chefs de service, cela démontrera leur capacité à s’auto-critiquer et leur volonté de changement. 110 Ce document est la propriété exclusive de Yazid Tag ([email protected]) - 15 Octobre 2009 à 16:06 Étape 9 - Faire le diagnostic organisationnel Troisième phase 1. Les dysfonctionnements et les maladies liés à la configuration des organigrammes ont-ils été identifiés ? 2. Les dysfonctionnements et les maladies liés à la répartition des fonctions ont-ils été identifiés ? 3. Les dysfonctionnements et les maladies liés à l’organisation des processus ont-ils été identifiés ? 4. Les dysfonctionnements et les malades liés aux pratiques de management ont-ils été identifiés ? 5. Les dysfonctionnements et les maladies liés aux modes de relations ont-ils été identifiés ? 6. Les dysfonctionnements et les maladies liés aux systèmes de motivation ontils été identifiés ? 7. Le diagnostic a-t-il été mis en perspective des objectifs à atteindre ? 8. Le diagnostic a-t-il été rédigé et les maladies hiérarchisées ? 9. Un document synthétique et un document de présentation ont-ils été rédigés pour présenter le diagnostic ? 10. Le diagnostic a-t-il été communiqué au commanditaire ? 11. La communication du diagnostic pour les opérationnels a-t-elle été préparée ? 12. Le diagnostic a-t-il été communiqué aux opérationnels ? • Ne pas oublier que le diagnostic est la mesure d’un écart entre 3 paramètres : l’existant déclaré par l’entreprise, l’existant réel, et la cible que l’on veut atteindre. C’est donc une surface, c’est aussi l’étendue des « maladies » que pourrait avoir l’entreprise et qui l’empêcheraient d’atteindre l’objectif. Ainsi, une entreprise peut être saine si elle reste dans ses objectifs actuels et devenir malade si elle décide d’atteindre des objectifs trop élevés ; • On peut prendre l’exemple de quelqu’un qui fait des footings 2 fois par semaine depuis plusieurs années et qui se porte bien, il peut ainsi jouer au tennis sans être essoufflé et profiter pleinement de ce sport qu’il adore. S’il décide de participer à un marathon dans 6 mois et qu’il se met à s’entraîner intensément 4 fois par semaine, il peut avoir des tendinites qui vont au final l’empêcher de jouer au tennis et il ne fera bien sûr jamais le marathon. Réaliser le diagnostic, c’est aussi définir les maladies qui pourraient se déclarer si les objectifs ne sont pas en corrélation avec l’organisation du système observé ; 111 Ce document est la propriété exclusive de Yazid Tag ([email protected]) - 15 Octobre 2009 à 16:06 Troisième phase 112 Étape 9 - Faire le diagnostic organisationnel • Faire attention à ce qu’aucun élément du diagnostic ne filtre avant sa communication officielle au commanditaire, cela risque non seulement de le vexer mais aussi de diffuser des informations que le commanditaire peut juger confidentielles, celui-ci étant le seul à décider de ce qu’il souhaite communiquer du contenu du diagnostic ; • Le diagnostic est une des rares phases où le travail est généralement solitaire, il nécessite de s’isoler pour ne pas se laisser perturber ou influencer par les acteurs du projet ; • La communication du diagnostic peut être un passage douloureux pour le commanditaire, surtout si sa gestion ou son management sont remis en cause ; cependant si la communication est réalisée avec professionnalisme et sans parti pris, il peut être correctement accepté ; • Cette phase peut déclencher des études complémentaires de l’existant car les dysfonctionnements constatés peuvent avoir des causes hors périmètre, cela nécessite un raisonnement systémique. M 09 - Tableau de diagnostic (p. 113) MOTIVATION RELATIONS MANAGEMENT PROCESSUS FONCTIONS ORGANIGRAMMES THEMES FAIBLE MOYEN Niveau de contribution aux objectifs ADEQUATION ORGANISATION OBJECTIFS FORT Ce document est la propriété exclusive de Yazid Tag ([email protected]) - 15 Octobre 2009 à 16:06 M 09 - Tableau de diagnostic www.gereso.com/prakit/realidiagorga 113 114 MOTIVATION RELATIONS MANAGEMENT PROCESSUS FONCTIONS ORGANIGRAMMES THEMES Ce que l’entreprise prétend avoir Ce que l’entreprise fait réellement COMPARAISON EXISTANT OFFICIEL-OFFICIEUX Ce que l’entreprise devrait faire pour atteindre les objectifs Ce document est la propriété exclusive de Yazid Tag ([email protected]) - 15 Octobre 2009 à 16:06 M 09 - Tableau de diagnostic www.gereso.com/prakit/realidiagorga X… X… X… X… X… 1. 2. 3. 4. 5. X… X… X… X… X… OPPORTUNITES D’AMELIORATIONS 1. 2. 3. 4. 5. FORCES DU SYSTEME 1. 2. 3. 4. 5. 1. 2. 3. 4. 5. X… X… X… X… X… X… X… X… X… X… MENACES POSSIBLES FAIBLESSES DU SYSTEME ANALYSE MOFF Externe au périmètre Interne au périmètre Ce document est la propriété exclusive de Yazid Tag ([email protected]) - 15 Octobre 2009 à 16:06 M 09 - Tableau de diagnostic www.gereso.com/prakit/realidiagorga 115 116 www.gereso.com/prakit/realidiagorga En termes de système de motivation : • X… • X… • X… En termes de système relationnel : • X… • X… • X… En termes de pratiques de management : • X… • X… • X… En termes de processus : • X… • X… • X… En termes de fonctions : • X… • X… • X… En termes d’organigramme : • X… • X… • X… Les maladies du système sont : DIAGNOSTIC Ce document est la propriété exclusive de Yazid Tag ([email protected]) - 15 Octobre 2009 à 16:06 M 09 - Tableau de diagnostic Définir les axes de solution Troisième phase Ce document est la propriété exclusive de Yazid Tag ([email protected]) - 15 Octobre 2009 à 16:06 Étape 10 • Commanditaire ; • Directeurs ; • Comité de direction ; • Celui qui conduit l’étude. 1. Faire la liste des idées de solutions : • Pendant la phase d’analyse et de critique de l’existant, on a pu recueillir un certain nombre de solutions, soit au cours des interviews, soit au cours des groupes de travail ou tout simplement parce que le commanditaire lui-même a fait des suggestions de solutions à mettre en œuvre ; • Les solutions peuvent aussi venir des différents benchmark que l’on a réalisés sur les différentes thématiques de l’organisation (benchmark internes ou externes) ; • Organiser des groupes de travail spécifiques pour les recherches de solution ; • Faire participer tous les acteurs opérationnels aux groupes de travail ; • Ne pas faire de censure à ce stade, prendre toutes les idées possibles ; • Pour des thèmes bien précis, organiser des brainstormings ; • Regrouper les idées de solutions par thème (Organigramme, Fonctions, Processus, Management, Relations, Motivation). 2. Mettre en phase le diagnostic et les idées de solutions : • Le diagnostic doit permettre de faciliter les recherches de solutions s’il est bien rédigé. En effet, à partir de chaque maladie, il suffit de lister les remèdes nécessaires. La difficulté est encore une fois le niveau de maillage, un diagnostic est synthétique, ce qui veut dire qu’en face de chaque point les idées doivent être synthétiques ; • Faire des regroupements d’idées de solutions qui correspondent aux grands thèmes du diagnostic réalisé ; • Formuler 2 à 3 remèdes par maladies du diagnostic. 3. Dégager des axes de solutions : • Les solutions peuvent être présentées de 3 manières : - Les solutions sont placées en face de chaque thème du diagnostic, - On propose 3 solutions, une qui est celle suggérée par le commanditaire (cf. prédiagnostic), une autre qui est celle de la personne qui a fait l’étude, 117 Ce document est la propriété exclusive de Yazid Tag ([email protected]) - 15 Octobre 2009 à 16:06 Troisième phase Étape 10 - Définir les axes de solution et enfin une solution très séduisante qui n’est pas faisable pour des raisons financières essentiellement, - On propose 3 solutions présentées selon les objectifs de la conduite de projets, une qui est orientée qualité (haut de gamme), une qui est orientée temps (rapide à mettre en œuvre), une qui est orientée coût (pas chère). • Tous les axes de solutions doivent rester tout de même dans « le faisable » même si certains peuvent paraître ambitieux au regard des moyens de l’entreprise ; • Ne pas oublier qu’au final, c’est le commanditaire de l’étude qui décide, même s’il est important que les solutions viennent des opérationnels afin qu’il y ait une adhésion aux solutions choisies. 4. Présenter les solutions : • Il faut faciliter le travail de prise de décision. Cela nécessite 2 choses : une mise en forme des solutions avec des tableaux d’aide à la décision, mais aussi l’organisation d’une présentation officielle des solutions, donc une action de communication adaptée ; • Définir les avantages et les inconvénients de chaque solution (ce sont les avantages et les inconvénients par rapport aux objectifs qui ont été fixés au début de l’étude) ; • Demander au commanditaire quels sont ses propres critères de choix et construire la matrice multicritères ; • Définir pour chaque solution un mini-planning de mise en œuvre et un macrobudget ; • Construire une petite présentation PowerPoint® pour présenter les solutions au commanditaire ; • Réserver la primeur de la présentation des solutions au commanditaire ; • Rédiger un procès-verbal de réunion en consignant la solution choisie par le commanditaire ; • Demander au commanditaire s’il souhaite que l’intégralité des solutions soit présentée aux opérationnels ; • Organiser une réunion pour les opérationnels et préparer une communication spécifique pour eux (plus concrète) ; • Faire animer la présentation des solutions au commanditaire ou aux chefs de service pour les opérationnels afin de montrer leur implication. 1. Toutes les idées de solutions recueillies au cours de la phase d’analyse de l’existant ont-elles été récupérées ? 2. Les idées de solutions ont-elles été regroupées par thème ? 118 Ce document est la propriété exclusive de Yazid Tag ([email protected]) - 15 Octobre 2009 à 16:06 Étape 10 - Définir les axes de solution Troisième phase 3. Des groupes de travail sur les recherches de solutions ont-ils été organisés avec les opérationnels ? 4. Des brainstormings avec des thèmes précis ont-ils été organisés ? 5. Les idées de solutions émanant des différents benchmark ont-elles été récupérées ? 6. Le diagnostic a-t-il été pris en compte pour faciliter la recherche des solutions ? 7. Les regroupements des idées de solutions ont-ils été faits en fonction des différents thèmes abordés dans le diagnostic ? 8. Plusieurs idées de solutions (au moins 2) par thème du diagnostic ont-elles été trouvées ? 9. Y a-t-il au moins 3 grands axes de solutions élaborés ? 10. Le travail de prise de décision est-il facilité au commanditaire ? 11. Chaque solution a-t-elle été enrichie par ses avantages et ses inconvénients ainsi qu’un planning et un budget de réalisation ? 12. Une présentation officielle pour le commanditaire a-t-elle été organisée ? 13. Un PV de réunion consignant la solution choisie par le commanditaire a-t-il été rédigé ? 14. Une présentation officielle pour les opérationnels a-t-elle été organisée ? 15. Est-il prévu que ce soit le commanditaire ou les chefs de service qui animent la réunion de présentation aux opérationnels ? • Pour que les solutions soient mises en œuvre, il faut qu’elles viennent du terrain, les mieux placés pour proposer des solutions sont donc les opérationnels, il s’agit donc à ce stade pour la personne qui réalise l’étude de faire émerger les idées et de les mettre en forme pour les communiquer ; • L’apport de celui qui fait l’étude est très important, c’est un apport technique (capacité à faire un diagnostic), un apport en termes d’animation (capacité à faire émerger des idées de solutions), un apport en terme de mise en perspective des différents éléments (capacité à avoir une approche systémique) ; • Si le diagnostic est mal rédigé, il sera difficile de faire émerger les solutions, donc s’il y a des difficultés à faire émerger les solutions, c’est qu’il faut revenir en arrière dans la méthode et retravailler sur l’étape précédente ; • Attention à ne pas communiquer la solution choisie avant d’avoir l’aval du commanditaire, il se peut qu’il y ait une réflexion plus ou moins longue entre 119 Ce document est la propriété exclusive de Yazid Tag ([email protected]) - 15 Octobre 2009 à 16:06 Troisième phase 120 Étape 10 - Définir les axes de solution le choix de la solution et sa communication, car certaines solutions demandent l’autorisation de déblocage de budgets ; • La mise en œuvre de la solution sera généralement un autre projet qui nécessitera lui-même un cadrage particulier. M 10 - Grille de proposition de solutions (p. 121) www.gereso.com/prakit/realidiagorga En termes de système de motivation : • X… • X… • X… En termes de système relationnel : • X… • X… • X… En termes de pratiques de management : • X… • X… • X… En termes de processus : • X… • X… • X… En termes de fonctions : • X… • X… • X… En termes d’organigramme : • X… • X… • X… Les solutions possibles pour pallier aux maladies sont : LISTE DES REMEDES Ce document est la propriété exclusive de Yazid Tag ([email protected]) - 15 Octobre 2009 à 16:06 M 10 - Grille de proposition de solutions 121 122 SOLUTION PAS CHERE SOLUTION RAPIDE À METTRE EN OEUVRE SOLUTION HAUT DE GAMME AVANTAGES DE LA SOLUTION INCONVENIENTS DE LA SOLUTION TABLEAU DES SOLUTIONS ASSEMBLEES Ce document est la propriété exclusive de Yazid Tag ([email protected]) - 15 Octobre 2009 à 16:06 M 10 - Grille de proposition de solutions www.gereso.com/prakit/realidiagorga Solution 3 Solution 2 Solution 1 SOLUTIONS Critère 1 Critère 2 Critère 3 Critère 4 MATRICE MULTI CRITERES Critère 5 Total Ce document est la propriété exclusive de Yazid Tag ([email protected]) - 15 Octobre 2009 à 16:06 M 10 - Grille de proposition de solutions www.gereso.com/prakit/realidiagorga 123 124 PLAN D’ACTION LONG TERME PLAN D’ACTION MOYEN TERME PLAN D’ACTION COURT TERME PLANS D’ACTIONS Ce document est la propriété exclusive de Yazid Tag ([email protected]) - 15 Octobre 2009 à 16:06 M 10 - Grille de proposition de solutions www.gereso.com/prakit/realidiagorga Ce document est la propriété exclusive de Yazid Tag ([email protected]) - 15 Octobre 2009 à 16:06 Quiz Q ------phase Pour chacune des 20 questions suivantes, cochez la ou les réponses possibles, chaque bonne réponse valant 1 point. En fin de test, une grille récapitulative vous aidera à faire le total de vos points. 1. Le but de la réorganisation d’une unité, c’est : A - changer régulièrement les méthodes de travail pour que la routine ne s’installe pas B - mettre en adéquation les structures et les hommes pour atteindre les objectifs C - faire avancer la structure pour qu’elle soit en adéquation avec son environnement D - mettre en place une organisation qui satisfasse tous les opérationnels sur le plan personnel 2. Le bilan d’un projet est : A - un moyen de se retrouver une dernière fois pour échanger sur l’expérience acquise B - le moment de remercier ceux qui se sont particulièrement investis C - une étape qui peut être supprimée si on n’a plus de temps pour la réaliser D - le moment de rassembler tous les documents du projet 3. Cadrer un projet, c’est un moyen pour : A - définir le périmètre d’une étude B - comprendre les objectifs C - négocier les objectifs D - planifier de manière détaillée toutes les interventions de l’étude 4. La phase d’analyse de l’existant est essentielle car : A - elle permet vraiment de se rendre compte de la réalité du terrain B - c’est elle qui coûte le plus cher dans l’étude C - c’est une phase de communication D - elle est la plus difficile techniquement à mettre en œuvre 5. Pourquoi 1/3 des projets sont-ils des échecs : A - parce qu’ils sont conduits par des experts B - parce que les objectifs ne sont pas clairs C - parce que les rôles sont mal définis au départ D - parce que le planning est faux 125 Q Ce document est la propriété exclusive de Yazid Tag ([email protected]) - 15 Octobre 2009 à 16:06 ------phase Quiz 6. Le diagnostic est : A - une des phases les plus difficiles d’une étude d’organisation B - la mesure d’un écart entre l’existant et les objectifs à atteindre C - un acte similaire dans son approche à celui d’un médecin D - prévu d’avance dans la phase de cadrage du projet 7. La communication dans une réorganisation, c’est : A - essentiel car c’est un des vecteurs de la conduite du changement B - très consommateur de temps C - optionnel dans certaines études ou les processus sont très industrialisés D - un acte quotidien qui se fait au fil de l’eau 8. L’analyse des organigrammes permet : A - de visualiser le nombre d’étages hiérarchiques B - de voir le niveau de transversalité C - de visualiser s’il existe des centres de profit D - d’évaluer les pratiques de management 9. L’analyse des fonctions permet : A - de voir comment les fonctions sont remplies par l’organigramme B - de hiérarchiser les fonctions entre elles C - de voir comment elles contribuent aux objectifs D - de faire des fiches de poste 10. Faire un bilan de projet, c’est : A - un moyen de sanctionner ceux qui ne se sont pas impliqués dans le projet B - un moyen pour progresser C - un outil pour innover D - un moyen de laisser les équipes souffler un peu 11. Les objectifs doivent être : A - détaillés B - changeants et adaptables C - mesurables D - confiés à l’ensemble de l’équipe projet 12. Le niveau de transversalité s’évalue par : A - le nombre de projets en cours dans l’entreprise B - l’existence d’une méthodologie de conduite de projets 126 Ce document est la propriété exclusive de Yazid Tag ([email protected]) - 15 Octobre 2009 à 16:06 Quiz Q ------phase C - l’existence d’une cellule de coordination des projets D - la capacité des managers à contribuer à l’atteinte d’autres objectifs que les leurs 13. De bonnes pratiques de management reposent : A - sur la capacité d’un manager à faire passer ses idées B - sur la capacité d’un manager à faire du management secondaire C - sur la mise en place de règles communes D - sur un organigramme hiérarchique parfaitement clair et respecté 14. Pour proposer des solutions à un décideur, il faut : A - proposer plusieurs solutions pour légitimer sa présence dans l’étude B - proposer au moins 3 solutions C - proposer une seule solution D - proposer au moins une solution qui lui plaise 15. Comment s’évaluent les relations entre les personnes : A - en construisant un sociogramme B - en estimant les relations affectives entre les personnes C - en parlant des uns aux autres D - en mesurant les capacités à collaborer les uns avec les autres 16. Réorganiser un système consiste à : A - changer régulièrement les pratiques afin que le système ne soit pas figé B - mettre en adéquation les hommes et la structure C - mettre l’organisation en adéquation avec les objectifs D - agir seulement sur les éléments permettant d’avoir des gains importants 17. Le diagnostic organisationnel doit porter sur : A - l’organigramme B - les tâches C - les compétences D - la stratégie du service 127 Ce document est la propriété exclusive de Yazid Tag ([email protected]) - 15 Octobre 2009 à 16:06 Q 128 Quiz 18. Le groupe de travail est un outil pour : A - communiquer, échanger, faire passer des messages B - élaborer des solutions C - faire participer tous les acteurs d’une organisation D - former les opérationnels 19. L’analyse des processus est indispensable car : A - elle permet de comprendre l’enchaînement des tâches et leurs objectifs B - elle permet de mettre en rapport les coûts pour produire avec les gains C - elle donne des indicateurs sur les pratiques de management D - c’est la vision essentielle d’une organisation 20. Le chef de projet est celui qui : A - doit mener toute l’étude B - rend compte au commanditaire de l’avancement C - s’engage sur les objectifs D - coordonne et peut intervenir dans l’étude Fin du questionnaire. Ce document est la propriété exclusive de Yazid Tag ([email protected]) - 15 Octobre 2009 à 16:06 Quiz Q Notes : 129 S 130 N° question Vos réponses Ce document est la propriété exclusive de Yazid Tag ([email protected]) - 15 Octobre 2009 à 16:06 ------phase Quiz - Solutions 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A B B B B B B B B B B B B B B B B B B B B C C C C C C C C C C C C C C C C C C C C D D D D D D D D D D D D D D D D D D D D Bonnes réponses Total global Votre score : /20 Les bonnes réponses apparaissent en gris dans le tableau ci-dessus, chaque bonne réponse valant 1 point (plusieurs réponses possibles par question). Faites le total de vos points, et situez-vous dans un des trois niveaux décrits ci-dessous : - Vous avez moins de 10 points : Nous vous invitons à lire attentivement ce PRAKIT et à vous appuyer rigoureusement sur les informations et la méthode qu’il propose, afin de vous lancer sereinement dans une réorganisation. - Vous avez de 10 à 15 points : Vous avez de bonnes bases pour commencer une étude d’organisation ; servez-vous de la méthode contenue dans ce PRAKIT, elle vous permettra d’optimiser le déroulement de cette étude et de ne rater aucune étape. - Vous avez plus de 15 points : Vous pouvez mettre en œuvre les outils du PRAKIT immédiatement, utiliser à volonté les matrices de documents et même, au besoin, les adapter à votre méthode et vos propres outils… Ce document est la propriété exclusive de Yazid Tag ([email protected]) - 15 Octobre 2009 à 16:06 Glossaire G ------phase A Auto pointage : technique permettant à une personne occupant un poste de travail d’effectuer elle-même des mesures de temps, de fréquence et de quantité. B Brainstorming : technique de créativité permettant de lister des idées pour résoudre un problème. Benchmark : analyse comparative se réalisant en interne ou en externe à l’entreprise. C Chef de service : toute personne ayant la responsabilité de plusieurs personnes occupant des postes de travail identiques ou différents. Chronométrage : technique de mesure des temps avec un chronomètre, qui permet de mesurer des temps d’exécution de tâches courtes et répétitives. Coach : personne chargée d’un accompagnement individuel ou collectif dans le cadre de l’accompagnement au changement. Commanditaire : personne ayant le pouvoir de décider si l’étude va se faire ou pas. Concomitance : technique qui permet, par rapprochement, de mesurer le nombre de documents émis par une organisation. Contexte : éléments à prendre en compte avant de démarrer une étude ; le contexte permet de définir notamment la méthode pour résoudre les problèmes posés. D Diagnostic : phase de l’étude consistant à mesurer l’écart entre une situation existante et les objectifs à atteindre. Faire le diagnostic c’est chercher les causes, les maladies qui empêchent de combler cet écart. Dysfonctionnement : toute action ou moyen en place empêchant d’atteindre les objectifs. Démarche : manière dont on va appréhender un problème à résoudre. E Étude : phase du projet qui aboutit sur la réalisation d’un document contenant un diagnostic et des préconisations. 131 G Ce document est la propriété exclusive de Yazid Tag ([email protected]) - 15 Octobre 2009 à 16:06 ------phase 132 Glossaire Expert : personne détenant le savoir faire sur un métier ou sur un processus et étant capable d’expliquer comment se déroule le processus ou comment se fait le métier. F Factuel : élément concret et démontré à prendre en compte dans le cadre d’une étude, et basé sur des faits observés. G Groupe de travail : technique de réunion permettant de réfléchir ou d’élaborer à plusieurs un travail dans le cadre d’objectifs précis. I Interview : technique de recueil de l’information basée sur un face à face et dans le cadre d’un plan de travail précis. M Maillage : niveau de détail dans lequel on analyse une organisation. Méthode : ensemble d’étapes structurées pour résoudre une typologie de problèmes. Modéliser : technique qui consiste à représenter sous la forme d’un schéma, d’un dessin, un tableau, une réalité observée afin de la rendre plus synthétique et plus communicable. Motivation : ensemble des facteurs conduisant quelqu’un à faire quelque chose pour ou contre l’atteinte des objectifs fixés. O Objectif : cible à atteindre qui a été exprimée de façon à être mesurable et réaliste. Observations instantanées : technique permettant d’effectuer des mesures des taux d’utilisation d’équipements par l’observation selon un circuit pré programmé. Opérationnel : personne mettant en œuvre l’organisation pour fabriquer des produits ou des services. Organisateur : personne ayant acquis les compétences pour mener une étude d’organisation et notamment les techniques liées à la mise en œuvre des méthodes et des outils d’organisation. Ce document est la propriété exclusive de Yazid Tag ([email protected]) - 15 Octobre 2009 à 16:06 Glossaire G Organisation : assemblage de structures et d’hommes en vue d’atteindre des objectifs communs. Outil : instrument permettant de réaliser les étapes d’une méthode, l’outil est souvent associé à une modélisation. Organigramme : représentation graphique des relations hiérarchiques ou fonctionnelles d’un système organisationnel. P Pendulage : technique permettant d’effectuer des mesures de temps à grandes mailles à l’aide d’une montre ou d’une pendule. Prédiagnostic : éléments fournis généralement par le commanditaire du projet et donnant des orientations supposées sur les dysfonctionnements. Périmètre : ce qui définit les frontières dans lesquelles l’étude doit avoir lieu. Poste de travail : ensemble des éléments constituant l’outil de travail d’une personne lui permettant d’atteindre des objectifs. Processus : assemblage de règles de gestion, de moyens, d’équipements, de modes opératoires, comprenant des entrées et des sorties et fonctionnant en fonction d’objectifs précis. R Refondation : niveau de changement d’une organisation, la refondation consiste à faire table rase de l’organisation passée et à reconstruire une organisation nouvelle. Réglage : niveau de changement d’une organisation, le réglage consiste à ajuster un poste de travail. S Structure : éléments d’une organisation constitués des processus, des organigrammes et des modes opératoires. Systémique : raisonnement permettant de replacer les choses dans leur contexte afin de ne pas tirer des conclusions réductrices, ou de proposer des solutions bonnes pour le périmètre analysé mais mauvaises pour l’entreprise. Sociogramme : outil permettant de mettre en évidence les modes de relations entre des personnes d’une même unité de travail. 133 Ce document est la propriété exclusive de Yazid Tag ([email protected]) - 15 Octobre 2009 à 16:06 G Notes : 134 Glossaire