Université de Sophia-Antipolis Faculté de médecine à l’usage de l’Etudiant en Médecine et Dentaire (L2) Mai 2016 SOMMAIRE Introduction Les précautions standard 1ère règle : L’hygiène des mains 2ème règle : La tenue Le Port des gants Le masque 3ème règle : Le nettoyage du matériel 4ème règle : Le linge 5ème règle : Les déchets 6ème règle : Les AES Les précautions complémentaires Les bonnes règles d’utilisation des antiseptiques 2 INTRODUCTION 3 HYGIENE HOSPITALIERE Aux étudiants en médecine et en odontologie et futurs médecins et chirurgiens dentistes. Dans le cadre de votre formation, un arrêté du 2 Mai 1995 a prévu de vous initier, dès votre premier pas à l’hôpital, aux grands principes d’Hygiène Hospitalière pendant un stage d’initiation aux soins appelé aussi stage infirmier. Un des risques spécifiques de l’hôpital est que, du fait d’une concentration importante de patients fragiles, de personnels et donc, de micro-organismes, il y a une possibilité pour les malades… mais également les soignants et les visiteurs de contracter une infection pendant leur séjour dans ce lieu de soins. Ces infections contractées à l’hôpital sont appelées infections associées aux soins (IAS) ou infections nosocomiales. Elles sont source de prolongation de séjour, de coût plus élevé pour la collectivité et de souffrance pour le patient et parfois sa famille. Si en l’état actuel de la science on ne peut éviter toutes les IAS, il est possible, et c’est un devoir pour vous futur médecin ou chirurgien dentiste de les limiter au maximum. Il nous faut, dans un premier temps, être conscient de ce risque et d’avoir en permanence un comportement adapté pour prévenir le risque infectieux pour les patients et vous-même. Pour apprendre à lutter et prévenir cela, il existe une discipline, l’Hygiène Hospitalière qui est avant tout une science d’action. Elle est basée sur la connaissance des modes de transmission des agents infectieux, l’application des grands principes d’asepsie et d’antisepsie qui remontent à Pasteur et à Lister et sur des règles simples à respecter en permanence qui vous sont rappelées dans ce guide La mesure préventive la plus efficace, c’est la DESINFECTION DES MAINS, par lavage simple ou application d’une friction hydro - alcoolique, qu’il faut répéter plusieurs fois par jour en fonction des actes que nous pratiquons. 4 Il est aussi indispensable de mettre une TENUE (blouse) propre, de s’abstenir de porter des bijoux, de ne pas avoir une coiffure négligée, car tous ces éléments jouent un rôle dans la transmission des micro-organismes. C’est également un gage de confiance pour les patients dont vous aurez la charge. Nous vous invitons à prendre conscience très vite que l’Hygiène hospitalière, au-delà de votre stage infirmier, appartient bien aussi au domaine médical et qu’il vous faudra tout au long de vos études et votre vie professionnelle la respecter car la prévention des infections concerne tous les lieux de diagnostic et de soins, l’hôpital certes, mais aussi les cabinets médicaux. L’Hygiène Hospitalière, c’est l’Hygiène du soignant, l’Hygiène du patient et l’Hygiène de l’environnement. Bon courage à tous dans l’intérêt premier des patients et de la qualité des soins que nous devons à ceux qui nous font confiance. Dr Thierry Fosse Chef de service Hygiène Hospitalière Président du CLIN CHU de Nice 5 LES PRECAUTIONS STANDARD Un ensemble de « règles » à appliquer dans toute situation 6 7 8 1ère règle : HYGIENE DES MAINS 9 10 10 LAVAGE DES MAINS AU SAVON DOUX POUR QUI ? PROCÉDURE STANDARDISÉE Pour le personnel - MOUILLER les mains et les poignets - DEPOSER une dose de savon doux dans le creux de la main. - FRICTIONNER la peau avec le savon doux selon les 7 étapes pendant un temps minimum de 30 secondes. - RINCER abondamment, 15 secondes - SECHER par tamponnement avec un essuie mains à usage unique. - FERMER le robinet avec le dernier essuie mains utilisé, le jeter ensuite dans la poubelle (sac noir) sans la toucher. POURQUOI ? Pour éliminer les souillures et les squames cutanées. Pour réduire les micro-organismes de la flore transitoire des mains. COMMENT ? Préalables : - Ongles courts, propres, sans vernis même incolore, pas de faux ongles. - Absence de bijoux y compris l’alliance. - Manches courtes. TECHNIQUE NORMALISÉE «7 étapes» QUAND ? Avant et après la prise de service Avant chaque manipulation de matériel propre Après chaque manipulation de matériel sale Avant et après chaque acte de la vie courante (manger ou boire, se moucher, aller aux toilettes)…. LE PORT DES GANTS N’EXCLUT PAS LE LAVAGE DES MAINS Flacon et pompe, à usage unique, sont à garder 3 mois après ouverture. Noter la date sur le flacon 11 EN RÉSUMÉ … LES INDICATIONS DES DIFFÉRENTS LAVAGES - LAVAGE SIMPLE DESINFECTION PAR FRICTION INDICATIONS INDICATIONS Possibilité en remplacement du lavage simple si mains non souillées ou mouillées et - avant tout geste aseptique - lors de gestes en chaîne chez un même patient - entre deux patients - lors de pose ou retrait de gants - en situation d’urgence - après contact avec l’environnement du patient - avant et après des soins chez des patients en isolement protecteur ou en précautions complémentaires d’hygiène (PCH) avant et après la prise du service avant chaque manipulation de matériel propre avant et après des soins non invasifs avant et après chaque acte de la vie courante (se moucher, boire, etc…) Temps de lavage Minimum 30 secondes Matériel Savon doux Temps de friction Jusqu’au séchage complet des mains (environ 30 secondes). Préalables Friction des mains à effectuer sur des mains visuellement propres, sèches et non souillées. 2ème règle LA TENUE LES GANTS LE MASQUE 13 LA TENUE UNE TENUE PROPRE, ADAPTEE, CONTRIBUE : - à la prévention de la transmission des infections entre les personnes, - à la qualité du soin, - au respect de la personne soignée, - à la qualité de l’image de l’hôpital. La tenue professionnelle est portée exclusivement dans l’enceinte de l’hôpital. La tenue n’est pas seulement vestimentaire, elle s’accompagne également du respect de certains principes : - hygiène corporelle, - cheveux propres, courts ou attachés, - pas de bijoux sur les mains et les avant-bras. IMPORTANT Il est indispensable de se présenter dès le 1er jour avec une tenue professionnelle (blouse avec badge et chaussures spécifiques). Celle-ci sera entretenue par vos soins au minimum chaque semaine (plus souvent si elle est souillée par du sang ou des liquides biologiques). Entre deux utilisations, veiller au stockage de votre tenue (à laisser si possible dans le service, dans une armoire fermée – ne pas laisser « traîner »). 14 LES GANTS NON STÉRILES À USAGE UNIQUE Il s’agit soit de gants Vinyle ou Nitrile 1 paire de gants = 1 soin INDICATIONS GANTS VINYLE - Si risque de contact avec des liquides biologiques - Si le soignant a la peau lésée GANTS NITRILE Actes de soins nécessitant une finesse du toucher (gaz du sang, prise de sang, soins en odontologie, etc..) BONNES PRATIQUES - - Se laver les mains avant d’enfiler les gants, en respectant les consignes : * tenue à manches courtes * absence de bijoux (ni bague, ni bracelet, ni montre) * ongles courts, propres et sans vernis * séchage soigneux des mains Choisir une taille de gants adaptée à celle des mains. Utiliser une paire de gants pour un seul patient. Réaliser les soins en respectant la règle « du plus propre au plus sale ». S’abstenir de toucher poignées de porte, téléphones … avec des gants afin d’éviter les contaminations croisées à partir de ces objets. Retirer les gants et se frictionner les mains en cas d’interruption du soin ou après le soin. S’abstenir de transporter des gants dans les poches des tenues. Les gants ne sont pas nécessaires en cas de contact avec la peau saine 15 LE MASQUE À USAGE UNIQUE Il assure la protection du patient et du personnel face au risque de transmission directe ou indirecte par voie respiratoire INDICATIONS QUI MASQUE DE SOINS = MASQUE CHIRUGICAL à élastiques PERSONNEL MASQUE CHIRURGICAL à lanières PERSONNEL QUAND - - PATIENT MASQUE ANTIPROJECTION avec visière (blanc) PERSONNEL DEMI-MASQUE FFP2 PERSONNEL Actes aseptiques Pansements à risque septique Si porteur d’une affection du rhinopharynx Actes chirurgicaux Unités à haut risque infectieux Précautions complémentaires gouttelettes PCG (grippe, rubéole, méningite à méningocoque, etc..) OÙ - Unités de soins - Unités de soins Blocs opératoires Suspicion de : - Grippe aviaire - SRAS - Tuberculose Si contact avec le personnel et hors de la chambre - - Actes générant des risques d’aérosol ou de projections - - PATIENT - Manœuvres invasives chez le patient en PCG Chez le patient en PCA, à savoir si suspicion de : Tuberculose pulmonaire Varicelle – Zona Rougeole SRAS Grippe aviaire Fièvres hémorragiques africaines Isolement protecteur - Blocs opératoires Secteurs d’endoscopies Réanimations Hémodialyse Unités de soins hors de chambre leur 16 BONNES PRATIQUES D’UTILISATION DES MASQUES - Appliquer soigneusement le masque complètement déplié sur le visage, le nez, la bouche, le menton et ajuster le pince-nez. - Nouer impérativement les 4 liens (2 à 2) serrés. - Réaliser une friction hydro - alcoolique après avoir mis le masque et après avoir retiré le masque. - Respecter la durée d’efficacité du masque (4 heures). - Oter le masque dès qu’il n’est plus nécessaire. - Eliminer le masque, après utilisation, dans un sac à déchets noir. - Informer les patients et les visiteurs de la nécessité et des modalités du port du masque. Attention : - Ne plus toucher le masque en place car risque de contamination des mains et de détérioration du matériel. - Ne pas stocker le masque dans la poche de la tenue, ni le garder autour du cou. - Pour le masque FFP2, faire un test d’étanchéité avant contact avec le patient (cf fiche Précautions Complémentaires Air) 17 3ème règle LE NETTOYAGE DU MATÉRIEL 18 MOI STETHOSCOPE, COMME TOUT MATERIEL EN CONTACT AVEC LES PATIENTS, J’AI BESOIN D’UN NETTOYAGE REGULIER*. NE M’OUBLIEZ PAS ! La lutte contre la contamination des stéthoscopes fait partie de la prévention des Infections Associées aux Soins * Nettoyage – Désinfection de la membrane : à l’aide d’un chiffon ou d’un essuie - mains imbibé de produit type Surfanios® (demander les renseignements à l’IDE) NE PAS UTILISER DE SHA 19 4ème règle L’UTILISATION DU LINGE À L’HOPITAL* * Source : Guide de Bonnes Pratiques de la fonction linge 20 GUIDE DE BONNES PRATIQUES DE LA FONCTION LINGE Fiche N°1 : LE PRE-TRI DU LINGE SALE Le pré-tri intervient après chaque réfection de lit, la toilette et les soins du patient. Il s’effectue dans le couloir, à l’aide d’un chariot pouvant recevoir des sacs de couleurs différentes, muni de couvercles et placé à la sortie de la chambre. Pour les patients en Précautions Complémentaires d’Hygiène (PCH), le linge est à collecter à l’intérieur de la chambre sans différenciation dans des sacs hydrosolubles, puis mis dans des sacs de couleur rouge réservés au linge infecté dès la sortie de la chambre. RÈGLES À RESPECTER Il faut : Oter tous les objets ne devant pas aller en Blanchisserie tels que changes complets jetables, stylos et autres appareils vulnérants, (seringue, ciseau …). Ces objets détériorent les machines et représentent un risque pour le personnel de la Blanchisserie. Répartir le linge dans les sacs de couleur en respectant les différentes catégories de linge. Il ne faut pas : Secouer les articles sales afin d’éviter la création d’aérosol contaminant. Plier ou nouer les draps, car cela impose un surcroît de travail au personnel. Tableau : Couleur de sac pour le pré-tri du linge sale ROUGE Linge des malades infectés prélablement mis dans sac fusible BLEU Drap ROSE Alèse VERT LINGE DIVERS Taie, chemise, serviette de toilette, oreiller, couverture, blouse visiteur,… Filets de lavage. BLANC ORANGE Tenue du personnel Linge opératoire 21 5ème règle L’ÉLIMINATION DES DÉCHETS 22 24 24 25 6ème règle LES AES* Conduite à tenir (*accidents d’exposition au sang ou à des produits biologiques contenant du sang) LA PREVENTION DES AES PASSE PAR LE RESPECT DES PRECAUTIONS STANDARD ET L’UTILISATION DES MATERIELS DE SECURITE, SI TOUTEFOIS UN AES SURVIENT, SUIVEZ LA CONDUITE CI-APRES… CONDUITE À TENIR ACCIDENTS D’EXPOSITION AU SANG 11 –– P PRREEM MIIE ER RS SS SO OIIN NS S - lavage de la plaie à l’eau et au savon antisepsie au moins 5 minutes avec dérivé chloré (Dakin ou eau de javel 9° chlorométrique diluée au 1/5ème) ou à défaut un dérivé iodé (polyvidone iodée en solution dermique) Si projection sur muqueuses et yeux Rincer au moins 5 minutes abondamment au sérum physiologique ou à l’eau Alerter le Cadre de Santé de proximité 22 –– R REECCUUEEIILLLLIIRR LLEESS EELLEEM ME EN NTTS SP PO OU UR R LL’’E EV VA ALLU UA ATTIIO ON ND DU UR RIIS SQ QU UE E IIN NFFE EC CTTIIE EU UX X S SO OU US S LLE EC CO ON NTTR RO OLLE ED DU UM ME ED DE EC CIIN ND DU US SE ER RV VIIC CE E Prise de connaissance du statut sérologique viral du patient source ET prélèvement sanguin Prélèvement sanguin à adresser au laboratoire de virologie : - avec mention : URGENT – N°- PATIENT SOURCE - ET appel téléphonique du laboratoire et de l’UTS. 33 –– C CO ON NTTA AC CTTE ER R IIM MM ME ED DIIA ATTE EM ME EN NTT LLE EM MEEDDEECCIINN RREEFFEERREENNTT - Pour l’évaluation des risques de transmission des agents infectieux liés à cette exposition - Pour la décision de la mise en route éventuelle d’une prophylaxie avant la 4ème heure pour le VIH. ET 44 –– C CO ON NTTA AC CTTE ER RE EN NS SU UIITTE E LLE EM ME ED DE EC CIIN ND DU U TTR RA AV VA AIILL - Information pour la déclaration de l’accident du travail et du suivi. 55 –– C CO ON NTTA AC CTTE ER RE EN NS SU UIITTE E LLA AD DIIR RE EC CTTIIO ON ND DE ES SA AFFFFA AIIR RE ES SM ME ED DIIC CA ALLE ES S - Hôpital de Cimiez – Grand Hôtel 4ème étage, pour le suivi administratif 26 POUR VOUS PROTEGER EN CAS D’AES, LA VACCINATION OBLIGATOIRE CONTRE L’HEPATITE B EST EFFICACE RAPPEL de l’arrêté du 6 février 1991 Traitant des vaccinations obligatoires pour la prévention des risques biologiques chez le personnel en contact avec des malades ou des produits biologiques susceptibles de transmettre l’infection. PENSER AUSSI À VOUS PROTÉGER DE CERTAINES MALADIES CONTAGIEUSES…. vaccinations antidiphtérique et antitétanique complètes, dont le dernier rappel a été effectué depuis moins de 10 ans. vaccination antipoliomyélitique complète dont le dernier rappel a été effectué depuis moins de dix ans. Il est recommandé d’utiliser le vaccin inactivé en primo vaccination et d’utiliser le vaccin atténué en situation épidémique ou de rappel. vaccination complète contre l’hépatite B dont le dernier rappel a été effectué depuis moins de cinq ans. une injection de vaccin typhoïdique effectuée depuis moins de trois ans. Vous devez apporter la preuve que vous êtes vaccinés La preuve de la vaccination est constituée par la présentation obligatoire d’une attestation médicale ET INTERROGEZ VOUS SUR VOTRE IMMUNISATION VIS-A-VIS DE : - La varicelle ou de la rougeole Et si vous êtes en contact avec un patient suspect de Varicelle ou rougeole Pensez à Porter un masque FFP2 27 LES PRÉCAUTIONS COMPLÉMENTAIRES (PC) LES ISOLEMENTS DES PATIENTS INFECTES SELON LE MODE DE TRANSMISSION DE L’INFECTION : PC Contact PC Respiratoire 28 Hôpital : ……………………… Service : …………………….. Unité : ……………………….. N° chambre : ……………….. PRÉCAUTIONS COMPLÉMENTAIRES CONTACT (PCC) ETIQUETTE Objectif : Protéger les autres patients et le personnel d’un transfert de micro-organisme à partir : D’un contact direct entre deux personnes, D’un contact indirect par l’intermédiaire d’objets contaminés ou de l’environnement. Site infecté : ………………………………………………… Micro-organisme :………………………………………….. Date de mise en place : …………. ./ ……………. / ……………. BMR : Oui Prescripteur : ………………………………………………………… Non PRÉCAUTIONS STANDARD + PRÉCAUTIONS CONTACT La chambre Chambre individuelle ou regroupement si même micro-organisme. Affichette sur la porte ou sur le module de protection. Module de protection devant la chambre avec SHA. Matériel de individualisé. soin Sac DASRI les déchets. pour Sac fusible linge sale. pour Le patient Les préalables aux soins Après les soins Informations données sur les PCC. Regroupement des soins. Désinfection des mains par friction +++ Education à l’hygiène des mains et attribution d’un flacon de SHA 118ml. Désinfection des mains par friction. Déchets : Sac jaune fermé dans la chambre (circuit DASRI). Plaquette BMR / BHRe donnée au patient ou à la famille. Pas de confinement, sortie autorisée sous condition de mesures d’hygiène spécifiques (hygiène corporel, pansement réalisé, friction SHA…). Port des gants non systématique. Ne pas les porter : en entrant dans la chambre, avant un soin sur peau saine, avant de toucher l’environnement proche. Linge : Sac fusible fermé dans la chambre et emballé dans un sac rouge dès la sortie de la chambre. Les visiteurs Attribution flacon de 118ml. d’un SHA Désinfection des mains par friction avant la visite et en sortant de la chambre. Déplacements et sortie définitive du patient Unité de Transport Sanitaire et service receveur informés du type de précautions. Bio nettoyage chambre, si définitive. de la sortie Fiche de liaison renseignée. Si soin direct : protection de la tenue par un tablier plastique à usage unique ou une surblouse à usage unique, éliminés après chaque utilisation. Si question, s’adresser à l’E.O.H.H. Tél : 04.92.03.44.89 29 Hôpital : ……………………. Service : …………………… Unité : ……………………… N° chambre : ……………… PRÉCAUTIONS COMPLÉMENTAIRES RESPIRATOIRES (PCR) GOUTTELETTES ETIQUETTE Objectif : Protéger les autres patients et le personnel des risques d’exposition des muqueuses et conjonctives à des particules infectieuses > à 5 microns. Transmission d’un à six mètres de gouttelettes projetées lors de la toux, de la parole ou d’éternuements, par exemple : méningite à méningocoque, grippe saisonnière (Cf. indications). Micro-organisme en cause : …………………………………………..………….. Date de mise en place : …………. ./ ……………. / ……………. SARM : Oui Prescripteur : ………………………………………………………… Non PRÉCAUTIONS STANDARD + PRÉCAUTIONS GOUTTELETTES La chambre Le patient Chambre individuelle. Informations sur les PCR GOUTTELETTES Affichette sur la porte ou sur le module de protection. Education à : l’hygiène des mains au port d’un masque chirurgical : nécessaire pour toute sortie hors de la chambre. Module de protection devant la chambre avec SHA. Matériel de soin individualisé Sac DASRI pour les déchets. Sac fusible pour linge sale. Mouchoirs à usage unique et crachoir (si besoin). Après les soins Les visiteurs Regroupement des soins pour limiter le nombre d’entrées dans la chambre. Masques : éliminés dans les DAOM, à la sortie de la chambre. A LIMITER Port d’un masque chirurgical : dès l’entrée dans la chambre. Désinfection des mains par friction. Les préalables aux soins Port d‘un masque respiratoire FFP2 : lors de manœuvres invasives : intubation, extubation, fibroscopie, aspiration, kinésithérapie respiratoire… évaluer l’étanchéité du masque FFP2 à sa mise en place (fit check : voir au verso). Information sur le port d’un masque. Port d’un masque chirurgical : dès l’entrée dans la chambre, éliminé dans les DAOM, à la sortie de la chambre. Déplacements et sortie définitive du patient Unité de Transport Sanitaire et service receveur informés du type de précautions. Bio nettoyage chambre, si définitive. de la sortie Fiche de liaison renseignée. Désinfection des mains par friction avant la visite et en sortant de la chambre. Port d’un tablier plastique à usage unique pour les soins de proximité. Si question, s’adresser à l’E.O.H.H. Tél : 04.92.03.44.89 30 2 Bien ajuster (Fit Check) son MASQUE - Hygiène des mains (SHA) avant et après FFP2Pour se protéger. 1 Repérer le haut (barrette nasale). 2 Passer les élastiques derrière la tête, de part et d’autre des oreilles. 4 Ajuster le masque en pinçant la barrette sur le nez. 5 Tester l’étanchéité : placer les mains sur le masque et inspirer ; le masque doit se plaquer sur le visage. 3 Vérifier que le masque couvre bien le menton. 6 Après usage, retirer le masque par les élastiques. 31 3 Hôpital : ……………….. Service : ………………. Unité : …………………. N° chambre : …………. PRÉCAUTIONS COMPLÉMENTAIRES RESPIRATOIRE (PCR) AIR ETIQUETTE Objectif : Protéger les autres patients et le personnel des risques d’inhalation de sécrétions pouvant contenir des particules infectieuses < à 5 microns. Transmission à distance par des particules qui restent en suspension dans l’air : tuberculose, varicelle, zona, rougeole Micro-organisme en cause : …………………………………………..………….. Date de mise en place : …………. ./ ……………. / ……………. Prescripteur : ………………………………………………………… PRÉCAUTIONS STANDARD + PRÉCAUTIONS AIR La chambre Chambre obligatoire. Le patient individuelle Porte fermée. Affichette sur la porte ou sur le module de protection. Module de protection devant la chambre avec SHA. Matériel individualisé. de soin Informations sur les PCR AIR. Education à : l’hygiène des mains, au port d’un masque chirurgical : nécessaire pour toute sortie hors de la chambre. Mouchoirs à usage unique et crachoir (si besoin). Les préalables aux soins Après les soins Les visiteurs Déplacements et sortie définitive du patient Regroupement des soins pour limiter le nombre d’entrées dans la chambre. Masque respiratoire FFP2 : retiré à l’extérieur de la chambre, porte refermée, éliminé dans les DAOM. A LIMITER Unité de Transport Sanitaire et service receveur informés du type de précautions. Port d’un masque respiratoire FFP2 : avant l’entrée dans la chambre, même en l’absence du patient. Evaluation de l’étanchéité du masque à sa mise en place (fit check : voir au verso). Désinfection des mains par friction. Sac DASRI pour les déchets. Information sur le port du masque. Port d’un masque respiratoire FFP2 : avant l’entrée dans la chambre, retiré à l’extérieur de la chambre, porte refermée, éliminé dans les DAOM. Bio nettoyage chambre, si définitive. de la sortie Fiche de liaison renseignée. Désinfection des mains par friction avant la visite et en sortant de la chambre. Sac fusible pour le linge sale. Si question, s’adresser à l’E.O.H.H. Tél : 04.92.03.44.89 32 4 LES BONNES RÈGLES D’UTILISATION DES ANTISEPTIQUES 33 DEFINITION DES ANTISEPTIQUES : - Ce sont des préparations qui ont la propriété de détruire ou d’inhiber les micro-organismes ou d’inactiver les virus sur des tissus vivants. Ils répondent aux normes de la pharmacopée ou de l’Agence Française de Normalisation (AFNOR). Un antiseptique est un médicament REGLES FONDAMENTALES : - L’utilisation d’un antiseptique à large spectre et bactéricide est préférable. - Avant application, il faut réduire le plus possible l’inoculum microbien en l’éliminant mécaniquement par un lavage préalable suivi d’un rinçage. Les antiseptiques sont inactivés par les matières organiques et souvent par les savons d’où la règle des 3 étapes pour l’antisepsie de la peau : Nettoyage avec détergent compatible (même gamme) Rinçage Application de l’antiseptique - Ne jamais mélanger les antiseptiques simultanément sur un même site d’application. - Utiliser des produits de la même gamme pour le soin. L’utilisation des antiseptiques est contre-indiquée pour désinfecter du matériel à usage unique. Par contre, de façon « exceptionnelle » il peut être nécessaire de désinfecter des matériels en contact rapproché avec un patient à risque (désinfection des couveuses en présence de l’enfant, des lampes à fente en ophtalmologie, lors des manipulations des flacons injectables, des raccords, des rampes et des robinets). TRAÇABILITE : Pour un même patient et un même pansement, s’assurer que l’antiseptique utilisé est noté sur la fiche de pansement. CONSERVATION - Vérifier la date de péremption mentionnée sur les flacons avant ouverture. - Conserver les flacons dans des endroits frais et à l’abri de la lumière. 6 34 MANIPULATION DES FLACONS : Il existe toujours un risque de contamination à l’ouverture des flacons. Dès ouverture aseptique du conditionnement : indiquer la date d’ouverture sur le flacon, refermer le flacon en fin d’utilisation, tenir compte de la durée de conservation indiquée par le fournisseur, pour les patients isolés et pour les douches préopératoires, réserver 1 flacon par patient, ne pas toucher l’ouverture du flacon afin d’éviter toute contamination, nettoyer chaque jour l’extérieur des flacons avec un détergent désinfectant. - PEREMPTION - En général après ouverture : une solution alcoolique se conserve 1 mois, une solution aqueuse doit être utilisée sous les 8 jours pour les solutions prêtes à l’emploi, les flacons uni doses doivent être utilisés immédiatement après ouverture et jetés dès le soin terminé. Pour tous renseignements complémentaires, s’adresser au Pharmacien de l’établissement. La liste des différents antiseptiques est disponible sur le VIDAL et sur un document spécifique édité par le CLIN du CHU (voir avec l’IDE). 7 35 SI VOUS SOUHAITEZ VOUS DOCUMENTER PLUS AMPLEMENT SUR L’HYGIÈNE HOSPITALIÈRE RDV SUR LE SITE INTRANET DU CHU OU SUR LE SITE INTERNET REGROUPANT LES RECOMMANDATIONS NATIONALES ET INTERNATIONALES ET LA RÈGLEMENTATION EN HYGIÈNE : http://nosobase-chu-lyon.fr BONNE LECTURE ! 36 8