La conquête ou l`exploration spatiale : Création d`un

publicité
La conquête ou l'exploration spatiale : Création d’un observatoire
astronomique et l’enseignement des sciences de l’espace à la FAST
Ansoumane Cissé dit Karamoko(1) et Abdrahamane Ba(2)
(1) Chercheur auprès du CNRST et à la FAST, Université de Bamako, téléphone: 542 78 70
(2) DER physique, FAST Université de Bamako, Téléphone : 649 84 72
L’astronomie porte sur l’étude du soleil ou les étoiles , les planètes et leurs satellites, les
comètes, les météorites, les nébuleuses, les systèmes et la matière qui remplit l’espace entre les
corps célestes quelque soit l’état de cette matière.
L’étude des processus dont les divers corps célestes sont le siège, permet aux astronomes d’étudier
la matière dans des états qui sont, pour le moment, irréalisables dans des laboratoires terrestres.
C’est pourquoi l’astronomie et en particulier l’astrophysique, intimement liée à la physique, à la chimie
et aux mathématiques contribue au développement de ces sciences qui constituent le fondamental de
toutes les techniques modernes, par exemple: ce sont les astrophysiciens qui ont été les premiers à
témoigner de l’intérêt au problème de l’énergie atomique lors des études de la structure interne du
soleil et des étoiles, quant à la plus grande réalisation de la technique moderne (création des satellites
artificiels, stations et vaisseaux cosmiques). Et justement le grand rêve de l’Afrique se concrétise avec
le lancement en décembre 2007 du fameux satellite de communication dans l’espace et permet à
l’Afrique de rentrer dans l’univers de la communication.
L’univers nous montre de nouveaux horizons d’une très grande beauté, mais aussi nous révèle des
mystères qui sont loin, très loin d’être éclaircis.
Le vide spatial qui nous entoure est rempli d’objets célestes ou astres très différents que nous devons
découvrir à partir de chez nous (la terre) jusqu’aux confins de l’univers connu et inconnu. C’est grâce
aux engins spatiaux que nous connaissons toutes les planètes du système solaire. L’homme a été
toujours fasciné par
l’immensité
du cosmos, la conquête spatiale
peu évolutive même avec
l’invention des radiotélescopes, et il reste beaucoup à faire au plan financier et technique.
Cependant, la technologie n’a pourtant fait que commencer les explorations, elle est au stade
embryonnaire (voir référence). La sonde spatiale américaine voyageur II…. du « jet propulsion
laboratory » (jpl) à Pasadena en Californie aux usa n’est qu’un petit pas dans la découverte de
l’univers, constitue aujourd’hui le triomphe de l’inventivité humaine, l’une des plus grandes gloires du
programme spatial mondiale toujours en activité dans le cosmos depuis le 20 août 1977. La sonde
américaine a fait 15 ans pour sortir seulement du système solaire à plus de 10 milliards de km. Bravo
pour son périple interstellaire !
Les défis pour la technologie spatiale à relever :
-
Défier la loi de la gravité, avoir un moyen de neutralité afin de contrôler la gravité
-
Faire fonctionner des engins (Fusée, Avions…) à une propulsion silencieuse
-
Utiliser les moteurs de combustion à hydrogène
251
MSAS'2008
-
Voler horizontalement ou verticalement, changer de direction instantanément
Alors ces lois concluront qu’on n’aura pas
besoin de forme aérodynamique pour voyager dans
l’espace.
Selon la théorie incontestée du « Big. Bang », l’Univers a commencé il y a 10 à 20 milliards
d’années, par la suite d’une gigantesque explosion, d’une pomme d’énergie de masse extrêmement
dense. Des particules élémentaires sont bloquées à des températures hautement élevées c'est-à-dire
des électrons, des protons, mais aussi des neutrons (particule sans masse et neutre). Au début de
l’explosion la température atteignait 100 milliards de degré, empêchait toute cohésion de particules
entre elles. Il faut attendre quelques instants pour qu’elle redescende à un milliard de degré, ce qui
permet aux protons et neutrons de constituer des noyaux atomiques de l’hydrogène et l’hélium. Et
encore, il faut attendre des milliers d’années pour que ces noyaux capturent des électrons pour
devenir les tous premiers atomes de matière dans l’univers !!!
Pour l’histoire de l’astronomie, la première curiosité qui frappe est la question de savoir pourquoi la
plupart des planètes ou astres ont
la forme ronde ou ovale ? Pourquoi pas d’autres formes
géométriques ?
Tout bouge... Ces mouvements mécaniques célestes ont pour origine la force originelle de
(vitesse de récession) l’explosion, qui serait même la cause de la formation des étoiles et des
planètes.
Il faut penser raisonnable qu’après l’explosion, de grandes quantités de matières importantes ont
envahi l’espace dans toutes les directions par bouffées de nuages très chauds pour la formation des
super-amas galactiques, des galaxies… Et Qu’au cours de leur promenade céleste à travers
différentes régions cosmiques et après refroidissement, les matières se sont formées en particules de
charge positive ou de charge négative : [un proton (chargé positivement) au tour duquel vient tourner
un électron (chargé négativement)] au sein de la nébuleuse. Lorsque se croisent ces particules, et se
mélangent, il se forme aussitôt un vaste mouvement tourbillonnaire, encore qui se fragmente en une
pluie de petits tourbillons à leur tour en se formant sphériquement selon leur nature de réactif.
Exemple de formation sphérique (voir schéma de la formation chimique)
NB : Il faut noter que dans le mouvement tourbillonnaire se sont opérées des réactions
thermonucléaires pour former les étoiles (soleil) et des réactions chimiques pour également former
des planètes. Ils sont issus de la formation commune.
Prenons le cas de la terre : (réaction chimique) à partir d’un nuage de gaz et des poussières.
Le mélange des particules de charge positive ou négative a provoqué de vives réactions chimiques, et
au cours de ces réactions, les premières matières les plus lourdes formées vont chercher à migrer
vers le centre pour rapidement former le noyau ou la graine.
Les réactions successives vont faire naître les différentes couches disposées (comme
les tuniques de l’oignon) mais la composition et l’épaisseur varient selon la quantité des réactifs
correspondants du plus lourd au plus faible… Et lorsque les réactions seront terminées, le mouvement
MSAS'2008
252
sera continuel dans le noyau pour encore engendrer la création continuelle des courants électriques.
Le champ géomagnétique déterminera enfin sa rotation et petit à petit, le système perdra son énergie
augmentant ainsi la période de rotation (d’ici d’un milliard d’années la période de rotation pourra
atteindre 36 heures au lieu 23h56 mn actuellement !!!) car un système de rotation tourne de moins en
moins vite.
Et voici le même type de scénario qui s’est créé pour la formation du système solaire et même de
notre galaxie, la voie lactée.
Pour le cas du système solaire nous remarquons que le soleil remplace le noyau et les planètes sont
représentées par couches disposées. Les planètes : Mercure, vénus, terre, Mars jusqu’à la ceinture
des astéroïdes (7000 dont 5000 entre Mars et Jupiter) sont toutes formées de matériaux solides (plus
condensés).
Quant aux planètes extérieures : Jupiter, Saturne, Uranus, Neptune et pluton sont liquides ou
gazeuses (moins condensé) donc cette idée montre aussi des planètes lourdes à des planètes faibles.
Un proton (chargé positivement) remplace le soleil au tour duquel viennent tourner les électrons
(chargés négativement) ceux-ci remplacent les planètes. On peut simplifier la loi par :
Planètes et Satellites
Soleil
Proton
Comètes (ou corps cosmiques)
Electrons
Neutrons
Le soleil représente à lui seul 98% de la masse totale du système solaire !!!
Il en est de même que la masse du proton est 2000 fois grande que celle de l’électron.
Quant aux comètes et tous les autres corps cosmiques, ce sont des matières flottantes autrement dit
des matières neutres.
Remarque :
L’étoile et la planète ont toutes les mêmes caractéristiques, les mêmes systèmes de
formation mais il faut noter que les réactions thermonucléaires précèdent les réactions chimiques.
La formation de l’astre relève en effet exactement du même type de processus que dans tout le reste
de l’univers si bien qu’en l’étudiant, nous comprenons mieux comment sont nées et fonctionnent les
autres étoiles. Donc le soleil comme toute autre étoile s’est formé par la suite d’un grand mouvement
tourbillonnaire au cours du quel se sont opérées des réactions nucléaires. C’est ce mouvement qui a
donné naissance à sa forme sphérique et à la disposition successive de ses 4 couches internes et
certainement des couches externes. Il y a environ 7 milliards d’années une nébuleuse serait à l’origine
du système solaire par un mouvement tourbillonnaire, en 200 millions d’années le soleil au centre était
déjà formé par la suite de la migration du centre des premières matières lourdes formées
La migration des particules vers le centre atteste que même l’attraction gravitationnelle a déjà
commencé à se manifester depuis le début de la formation du noyau.
Pour conclure, je demande un plaidoyer pour la création d’un observatoire astronomique
africain et l’introduction de l’enseignement des sciences de l’espace à la FAST, à l’Université (nos
défis restent en entiers dans les domaines de la télécommunication, de la télédétection etc…) en
partenariat avec l’Université Paul Sabatier de l’observatoire Midi - Pyrénées par le prof. Francois
253
MSAS'2008
René Querci et du directeur de l’OMP., Monsieur Bernard Dupré – Toulouse (France). Les
correspondances que j’entretiens, révèlent déjà la disponibilité de ce partenariat avec notre Université
de Bamako.
La terre reçoit la deux-milliardième partie de l’énergie que le soleil dégage (340
milliards de chevaux-vapeur) les 240 milliards sont captées par les plantes pour la
photosynthèse et les 100 autres milliards pour réchauffer la planète.
MSAS'2008
254
Le système solaire est situé à 27700 années lumière sur 30.000 d’épaisseur du centre de la
voie lactée, une localité isolée par rapport au reste de la galaxie.
(Une année lumière vaut 10.000 milliards de kilomètres)
255
MSAS'2008
MSAS'2008
256
Téléchargement