In lettre THEATRE DE de L'EUROPE DU 14 MAI AU 21 JUIN 98 - GRANDE SALLE - CRÉATION TAMBOURS DANS LA NUIT en alternance avec LA NOCE LES CHEZ PETITS-BOURGEOIS deBERTOLT BRECHT MISE EN SCÈNE GEORGES LAVAUDANT TEXTES FRANÇAIS Sylvie Mùller Jean-François Poirier AVEC LES COMÉDIENS DE LA TROUPE DE L'ODÉON Anne Alvaro, Gilles Arbona, Marc Betton, Jérôme Derre, Philippe Morier-Genoud, Annie Perret, Patrick Pineau, Sylvie Orcier, Marie-PauleTrystram et Eric Elmosnino Production Odéon-Théâtre de l'Europe DU 26 MAI AU 19 JUIN 98 - PETIT ODÉON VIVAVOX CYCLE DE LECTURES CONÇU ET RÉALISÉ PAR JEAN-CHRISTOPHE BAIL LY AVEC LES COMÉDIENS DE LA TROUPE DE L'ODÉON textes de Anna Seghers, Daniil Harms, Cesare Pavese,Heiner Miiller, Lokenath Bhattacharya, Gilles Aillaud, Dimitri Dimitriadis Production Odéon-Théâtre de l'Europe N ° 1 3 SAISON 97/98 TAMBOURS DANS LA NUIT en alternance avec LA NOCE CHEZ LES PETITS-BOURGEOIS DIPTYQUE Pour célébrer le centenaire de Brecht, Georges Lavaudant a choisi de monter en alternance deux de ses pièces de jeunesse, une farce et un drame ambigu. Dans La Noce chez les petits-bourgeois, les assistants au banquet nuptial renoncent peu à peu à ce qui leur reste de bonnes manières et en profitent pour se dire leurs quatre vérités : tandis que le père cherche à tout prix à placer ses anecdotes, l'une des invitées multiplie les allusions à la grossesse de la mariée, ce qui n'empêche pas un convive de lui faire les yeux doux. Autour d'eux et sous leur poids, les meubles dont le marié était si fier pour les avoir construits de ses mains se déglinguent les uns après les autres - et la pièce s'achève après le départ des derniers convives sur le craquement bruyant du lit conjugal qui s'effondre à son tour. Dans Tambours dans la nuit, la noce est encore en préparation (et la fiancée est elle aussi enceinte). C'est alors que surgit Kragler, celui que tout le monde croyait mort, un revenant surgi de sa captivité en Afrique, pour réclamer la main de celle qui lui était promise avant la guerre. Chez les petits-bourgeois, la noce ne quitte à aucun moment le salon qui sombre comiquement sous nos yeux; en revanche, l'espace de Tambours dans la nuit ne cesse de s'élargir, "passant de la scène-salle à manger [...] au cabaret expressionniste [...], puis aux rues et à tout l'espace de Berlin : alors les destins individuels des personnages se fondent dans un grand mouvement collectif, dans le flux et, bientôt, le reflux de l'Histoire" (Bernard Dort). Un versant comique dans la sphère privée, un versant dramatique qui traverse la ville, pour un second diptyque consacré par Georges Lavaudant à Brecht, un auteur qu'il semble aborder avec ses comédiens par cycles de dix ans : après une mise en scène marquante de Maître Puntila et son valet Matti en 1978 au CDNA de Grenoble, il était en effet revenu à Brecht en montant dans le même mouvement Baal et Dans la jungle des villes au TNP en 1987. i S BERTOLT BRECHT - 1898/1998 1919. La révolution spartakiste est écrasée. Bertolt Brecht, étudiant en médecine, vient d'avoir vingt ans. Il connaît, de la guerre ce qu'il a pu en voir dans l'hôpital d'Augsbourg où il a été mobilisé comme infirmier militaire. Après une première pièce inédite, il travaille à un drame qui se déroule à Berlin, en pleine «révolution allemande», pendant une nuit de l'hiver 1918. Il ne s'agit que d'une ébauche, qui s'intitule encore Spartakus avant de devenir Tambours dans la Nuit. Pour l'heure, Brecht n'a rien publié d'autre que quelques articles, notamment dans la rubrique théâtrale d'un quotidien socialiste local. Il vit entre Augsbourg et Munich, où il fréquente les cercles artistiques et littéraires, récite ses poèmes au Café Stéphanie, fait la connaissance de Karl Valentin dont il apprécie les sketches et les farces, et qui va lui inspirer des pièces en un acte, parmi lesquelles La N Noce chez les petits-bourgeois. Son fils aîné naît en juillet. Sa mère va mourir dans un an, un premier mai. Novembre 1923. Le putsch de Hitler a échoué. Brecht figurait sur la liste des personnes à emprisonner en cas de réussite. Car il est devenu célèbre : l'année précédente, la création de Tambours dans la Nuit lui a valu le prestigieux prix Kleist. Un critique berlinois a relevé qu'il s'agit d' "une pièce où l'on ne peut même pas lire entre les lignes un appel à l'Homme avec un grand H, qui a le ton d'une pièce populaire, qui emprunte à la ballade ses artifices," et note qu'il appartient au spectateur de se laisser prendre ou non à l'illusion théâtrale. Dès le lendemain de la première, un de ses collègues avait affirmé : "en une nuit, Bert Brecht, un poète de vingt-quatre ans, a changé le visage de la poésie allemande. Avec Bert Brecht, c'est un ton nouveau, une nouvelle mélodie, une ° 1 3 SAISON nouvelle façon de voir qui sont venus au jour". Désormais, la carrière du "pauvre B. B." est lancée. Les pièces se succèdent. La Noce est représentée pour la première fois en 1926. 1954. Brecht a fait le tour du monde avant de revenir à Berlin. Il a travaillé à une édition de son théâtre et se penche une dernière fois sur ses pièces de jeunesse. Sur La Noce, il reste muet, mais Tambours dans la nuit n'a jamais cessé de le gêner. Seule la première édition qualifiait l'oeuvre de drame; dès les suivantes, elle est classée comme comédie. En mars, Brecht écrit : "De mes premières pièces, la comédie Tambours dans la Nuit est la plus à double tranchant. La rébellion contre une convention littéraire condamnable a failli conduire ici à la condamnation d'une grande rébellion sociale. (...) Dans Tambours dans la nuit, le soldat Kragler récupère sa .../... 97/98 petite amie, quoique "abîmée", et tourne le dos à la révolution. De toutes les variantes possibles, celle-ci paraît vraiment la plus sordide, d'autant plus que, de surcroît, un assentiment de l'écrivain de théâtre peut être entrevu. Je vois aujourd'hui que mon esprit de contradiction (je résiste au désir d'intercaler ici le mot "juvénile", étant donné que j'espère l'avoir à disposition, aujourd'hui encore, intégralement) m'a amené à la limite de l'absurde." Le 21 décembre, il se voit attribuer le prix Staline. 1998. Par esprit de contradiction, bel et bien "juvénile", voici un hommage en partie double - deux histoires de mariage, deux jeux de massacre entre grosse farce et ironie lyrique anti-expressionniste, composés, pour reprendre une expression de Bernard Dort, au "temps de la destruction" - comme deux aperçus d'une jeunesse brûlante, iconoclaste, autocritique, en perpétuelle recherche, où rôdent les ombres de Rimbaud et de Karl Valentin. Un hommage au jeune Brecht pour lequel le dramaturge de la maturité et le marxiste chevronné, à travers ses critiques, laisse malgré tout percer une certaine admiration. Car après tout, choisir "la variante la plus sordide", il fallait le faire : au fond, le dernier Brecht (aussi provocateur que le premier) devait encore en être fier. Et comme le signale Bernard Dort, c'est avec Tambours dans la nuit que s'introduit dans l'exercice théâtral "une sorte de jeu, de distance qui incite le spectateur non à adhérer totalement à l'action et aux personnages, mais à les comprendre, voire à les juger." Que l'auteur Brecht n'ait pas voulu se tenir lui-même à cette distance, allant parfois jusqu'à retoucher son texte, cela n'y change rien : son oeuvre a traversé le siècle, et sa jeunesse est toujours là. Bertolt Brecht La viva vox (la voix vivante, la voix vive) est celle que les Romains opposaient à l'écrit pour signifier quelque chose d'irremplaçable, de fragile, de véridique. C'est aujourd'hui le nom que nous donnons à une série de lectures organisée au Petit Odéon avec les acteurs de notre troupe. Un dispositif simple, fonctionnant avec trois rideaux et quelques meubles à chaque fois modulés différemment, et une ou deux voix, c'est tout. Un exercice, donc. Une « base » théâtrale. Lire est en effet le premier pas au théâtre, et il ne s'agira ici que de franchir ce pas sans aller plus loin, mais de le franchir vraiment : par un travail de diction, et par la création d'un espace pensé pour ce travail, pour sa respiration. Chaque acteur étant le funambule d'un texte qu'il donne à entendre comme s'il le découvrait. L'idée étant que l'écoute se creuse dans le silence, sans vibrato, sans « situation ». Une proposition en retrait du théâtre mais qui ne pense qu'à lui. La plupart du temps des poèmes mais aussi des récits, le choix des textes ne correspondant à aucune école ou tendance : simplement des matériaux qui ont semblé convenir à l'exercice proposé, parce qu'en eux la langue s'ouvre et s'étonne. CALENDRIER ET DÉTAIL DES LECTURES mardi 26 et mercredi 27 mai - 18 h L'excursion des jeunes Jilles qui ne sont plus de Anna Seghers, lu par Anne Alvaro Ecrit en 1943 au Mexique pendant l'exil d'Anna Seghers, ce récit présente à l'état presque pur une remémoration: celle d'une promenade sur le Rhin. Derrière le motif romantique et le cliché, par le jeu de prénoms qui reviennent, c'est tout le destin de l'Allemagne qui remonte, sans pathos, comme par de brefs signaux. Mosaïque d'un masque de théâtre, Pompeï jeudi 28 et vendredi 29 mai - 18 h Différents textes et poèmes de Daniil Harms, lus par Jérôme Derre et Patrick Pineau jeudi 4 et vendredi 5 juin - 18 h Poèmes de Heiner Muller, lus par Gilles Arbona et Sylvie Orcier jeudi 11 et vendredi 12 juin - 18 h Poèmes de Gilles Aillaud, lus par Gilles Arbona et Philippe Morier-Genoud Dans la Russie des années les plus sombres du stalinisme, Daniil Harms, d'abord avec ses compagnons de l'Obériou, puis seul, s'efforça de traverser le temps autrement, en réglant lui-même les vitesses, et il fut englouti. Toute son oeuvre est comme le journal de bord de ce naufrage. Elle ne brille pas aujourd'hui comme une épave, mais comme le coloris intact d'un monde dévasté. Ni la « machine » Muller, ni même le « matériau », rien que des copeaux, tombés à côté de l'oeuvre théâtrale, et l'éclairant d'une lumière rase et franche: comme si l'on était dans l'atelier de l'écrivain ou au sein d'une autobiographie discontinue, parmi des fantômes qu'il convoque puis renvoie. Aussi distants de la rhétorique et du pathos que ses tableaux et ses scénographies le sont des effets, les poèmes de Gilles Aillaud se déploient lentement et réussissent à faire comprendre que la philosophie n'est pas un ton ou un style, mais un timbre, et celui d'une patience sans attente. mardi 9 et mercredi 10 juin - 18 h Poèmes de Lokenath Bhattacharya, lus par Marie-Paule Trystram et l'auteur mardi 2 et mercredi 3 juin - 18 h Poèmes de Cesare Pavese, lus par Marc Betton et Jérôme Derre Moins connue que ses romans, la poésie de Cesare Pavese est sûrement l'une des rares à avoir donné consistance au XXe siècle à la « sainte sobriété » dont avait parlé Hôlderlin. Qu'elle parte des rues de Turin ou qu'elle laisse partir les feux dans la campagne, c'est la même densité, le même calme, la même fièvre sans images. N Les poèmes de Lokenath Bhattacharya, c'est la magie d'une langue lointaine - le bengali - soit dans sa voix un parlé-chanté incantatoire et doux, et c'est aussi un monde où la parole, loin de combattre le silence, semble au contraire y puiser sa ressource, depuis une chambre qui, en pivotant lentement, se confond à l'étendue qui l'environne. ° 1 3 SAISON jeudi 18 et vendredi 19 juin - 18 h Oubli de Dimitri Dimitriadis, lu par Annie Perret Dimitri Dimitriadis vit à Salonique dans ce que les Grecs appellent un « retiré ». Oubli est un texte extraordinaire qui se retire sans fin, qui efface, qui détruit tous les appuis. A l'heure où le « devoir de mémoire » devient la panacée ' compassionnelle que l'on sait, sa violence lucide et son phrasé obsessionnel font de lui un écart - une leçon. 97/98 ENTRÉE LIBRE, dans la limite des places disponibles. Réservation obligatoire au 01 44 41 36 36 LA LETTRE DE L'ODÉON LECTURES DÉBATS ET RENCONTRES WÊÊÊÊÊÊÊÊiÊÊÊÊÊÊÊÊÊÊiÊÊÊÊÊÊÊÊÊÊÊÊÊÊÊÊÊÊÊÊm • Rencontres • Textes dits au Petit Odéon avec Georges Lavaudant en mai * et les comédiens de la troupe Brecht et Eisler à l'écran en collaboration avec Arte Du 25 avril au 18 juin séances à 19h au Goethe-Institut Tarif Abonnés de l'Odéon : 25F au lieu de 35F Programme détaillé sur demande au 01 44 43 92 30 La Place - Une Femme - mardi 19 mai - après la représentation Présentation du festival du PaSSiOn simple - 3 textes de Annie Ernaux Lecture proposée par Patrick Pineau avec les comédiennes de la troupe de l'Odéon autour de La Noce chez les petits-bourgeois en juin * vendredi 5 juin - après la représentation Quel temps fait-il dehors ? de Ahmed Khalouaz Lecture proposée par Patrick Pineau autour de Tambours dans la nuit Entrée libre - Grande salle Renseignements : 01 44 41 36 90 Nouvelle Chanson berlinoise * Dates précises à compter de fin avril ; contactez le 01 44 41 36 68 Entrée libre, dans la limite des places disponibles Réservation souhaitée au 01 44 41 36 68 • Carrefours de l'Odéon Lundi 18 mai - 20h30 Singularité de l'Inde soirée présentée par Jacob Rogozinski avec Roger-Pol Droit (philosophe, CNRS), Michel Hulin (philosophe, Paris i), Charles Malamoud (anthropologue, Ecole des Hautes Etudes), Jean-Luc Racine (anthropologue, Ecole des Hautes Etudes, CNRS) Théâtre Universitaire de Nanterre Mercredi 29 avril - 19h Antigone de Bertolt Brecht par la Compagnie Théâtre en Question, tarif unique : 25F BRÈVES WÊËÊÊKËÊÊÊËÊi • Centenaire Bertolt Brecht Choucroute ! vendredi 5 juin - 20h Chansons de Brecht, Weill, Frost &Thumser et autres, interprétées par Cora Frost Tarif Abonnés de l'Odéon : 40 F au lieu de 60 F Expositions Bertolt Brecht du 2 avril au 27 juin Brecht chez le photographe {Konrad Ressler- 1875/1960) .Vivre et survivre au XXe siècle (documentation sur la vie et l'œuvre de Bertolt Brecht) Brecht et le Berliner Ensemble à l'affiche (exposition du Literaturforum Berlin) Entrée libre. au Goethe Institut Lundi 25 mai - 20h Questions de style (style en philosophie et style en littérature) soirée présentée par Françoise Proust avec Michel Deguy, Natacha Michel En partenariat avec le Goethe Institut, nous vous proposons pour certaines manifestations un tarif privilégié sur présentation de votre carte d'Abonné. Nuit Bertolt Brecht Samedi 25 avril 17 h : Die Dreigroschenoper - film de G. Pabst (1930/31 ) 19 h : Geschichten vom Herrn Keuner - lecture scénique avec Susanne Schmidt, Andréa Koch et Richard Sammel 20 h : Cabaret Berlin - chansons célèbres de Brecht en version française. Avec Mouron, Jean-Philippe Maran, Jurgen Pletsch et Alain Marcel 21 h 15 : Histoires épistolaires - lecture scénique avec Catherine Creux et Jean-Camille Sormain 22 h : De Brecht à nos jours avec Wiebke V/iedeck, chanteuse et actrice berlinoise à partir de 24 h : Kabarett Paris, divertissement arrangé par le «Piano Zinc», avec Mouron, Jean-Philippe Maran et Jurgen Pletsch Lundi 8 juin - 20h Itinéraire d'un philosophe : Merab K. Mamardachvili soirée présentée par Jean-Christophe Bailly Entrée libre - Grande salle - Bar ouvert à 19h30 Renseignemehts : 01 44 41 36 44 DERNIÈRE MINUTE • Petit Odéon Tarifs pour les trois concerts: ( 20h, 22h, 24h) 70F : incluant une coupe de Champagne 50F : incluant une chope de bière Tarif Abonnés de l'Odéon pour les films : 25F au lieu de 35F Lettres d'Algérie mise en scène Baki Boumaza •, PROLONGATION JUSQU'AU 25 AVRIL 98 Pour toutes ces manifestations : Renseignements et réservation au 01 44 43 92 30 Goethe Institut - 17, avenue d'Iéna - 75116 Paris • En tournée Dialogue en ré majeur : du 17 au 30 avril à Grenoble, les 5 et 6 mai à Béziers, du 12 au 15 mai à Sartrouville, les 19 et 20 mai à Petit Quévilly, du 25 au 30 mai à Marseille. ACTUELLEMENT • Grande Salle - jusqu'au 26 avril 98 Le Triomphe de l'amour de Marivaux - mise en scène Roger Planchon L'Odéon pratique A votre service • Ouverture de la location tout public pour : Abonnements, Cartes Odéon : 01 44 41 36 38 - Éric Mislin • Cartes complices : 01 44 41 36 84 - Karine Jarry Comités d'entreprise, groupes d'amis: 01 44 41 36 37 • Groupes scolaires et universitaires : 01 44 41 36 39 • Tambours ... / La Noce ... le 30 avril (pour toutes les représentations) Pleins tarifs : 1 70 f, 130 f, 80 f, 50 f, 30 f (séries 1,2, 3, 4, 5) Représentations : du lundi au samedi à 20h - le dimanche à 15h • Viva Vox : entrée libre, dans la limite des places disponibles Réservation Obligatoire. Représentations : 18h - voir le calendrier détaillé en page 2 Pour faire garder vos enfants • partéléphone au 01 44 41 36 36, tous les jours de 1 1 h à 19h • aux guichets du Théâtre, du lundi au samedi, de 1 1 h à 18h30 N 0 1 3 Afin de faciliter votre sortie au théâtre, l'Odéon et la société Comme Trois Pommes vous proposent un tarif préférentiel : 135 F le forfait de 4 h. - 185 F le forfait de 6 h. Tél : 01 45 49 40 00 - Fax : 01 45 49 04 05 SAISON 97/98