1 - Museu Nacional

REV. ROU~r. BIOL .. - ZOOLOGIE. TOME 9. NO 4. p. 245-256. BUCAREST. 1964
OBSERVATIONS SUR LA VARIABILITÉ DE L'ESPÈCE
ISCHYROPSALfS DACfCA ROEWER DES GROTTES
DE R OUMAN 1E (Opilions, Pal patores, Ischyropsal is)
PAR
. ~TEFANlA AVRAM.
En étudia.nt les exemplaires de J. d.acica récoltés de 13 grottes, l'auteur complète les descriptions dl' Roewer et Silhavy, et contribue par de nouvelles données à la détermination de cet.te espèce.
En se basa.nt sur l'étude de la variabilité, il est d'a.ccord avec Silhavy sm
le f~it qul' J. dacica l't 1. helverica sont probablement des races de la même
espèce.
Cette étude comprend une comparaison entre les organes génitaux mâles
ainsi que la description rh, r appàreil génihl de la femelle dont on ne connaissait
qul' l'ovipositeur.
Selon les données de capture on relève le manque de périodicité saisonnière dans le développement de l'espèce troglophile J. dacica.
'Le genre Jschyropsalis comprend 60 espèces qui peuplent les principaux massifs montagneux de l'Europe.
Jusqu'à présent, on connaît dans notre pays les espèces suivantes:
1. heJd!igii Panzer,!. hp1fstii O. L. Koch,!. ta'l)llUéa :Müller, 1. manicata
L. Koch, 1. qprli Lessert et J. dapirJa Roewer.
J. daoioa [12] a été décrite en 1916 par Fr. Roewer dans les environs
de Bra~ov et considérée comme endémique pour la région carpatique.
1. daoioa [16], ainsi que 1. herbstii [15] et 1. rnanioata [4], sont les
;.;eules espèces signalées dans les grottes de notre pays.
La détermination de J. daoioa, seulement d'après la cMtotaxie, est 2assez difficile ayant en vue lf1 variabilité de celle-ci. A la sûitë7fel'étude
du matériel existant dans la collection de l'Institut de Spéologie « E. Racovi{ia) (tableau :1,), nous avons mis en évidence toute une série de données,
qui complètent la description initiale de Roewer, ainsi que celle de Silhavy~ de 1%6.
•. A 'cette oecasion nous adressons nos vifs remerciements au Dr. V. Silh;l.VY (C.S.R.) .
qui a eu fa biennillance de' eonfirnier nos observations, ,:insi qu'aux professeurs M. Dumi:.
.
.
trescu et. 'Ir. Orghi,dal1 p!'ur leur précieus,e aide..
246
rJ'EFANl A AVRAM
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Ischyr opsalis dacica ,Roewer 1916
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Longueur du corps: 3.75- 6 mm (fig. 1)
Plaque céphalothoracique, brun noirâtr e, fineme nt granulée,
est arquée autour des chélicères. Les yeux pigme ntés sont situésbombée,
sur un
petit tuberc ule oculaire, parfois plat, et,sépa rés par une
selle. Entre le tuberc ule ocu-,
laire et la partie fronta le de
la plaque céphal othora cique
il existe une impression triangulaire peu profonde. Tergit e
thorac al II avec 2 à 6 denticules (exceptionnellement 2)
Abdomen. Les premie rs
5 tergite s soudés dans un
bouclier fineme nt granul é,
orné de quelques petits poils
courts , peut être plus ou
moins rappro ché de la plaque
céphal othora cique. Le bouclier est brun noirâtr e, parfoi s
brun jaunât re. Les trois derniers tergite s sont libres. Les
sternit es sont aussi libres,
brun violacé et couver ts de
poils, dont le nombr e décroi t
vers ceux postérieurs.
Pédipalpes, jaunât res,
longs de 6,5 à 7 mm, pourv us
de courts poils seITés'. .
Chaicères (fig. 2) d'un
noir brillan t.
Article basal des chélicères long de 3,15 à 3-,8 mm
et fréque mmen t plus long
que les deux tiers de la 'longueur du corps. La partie
basale-médiale présen te un
tuberc ule aITondi, cellela téroextern e un tuberc ule çonique. L'extr émité, distale est
Fig. 1. ,"'- IschyropsaZis dacica ~. Vue dorsale.
pourvu:e ~'une apoph yse pubescente. La partie dorsale
présen te 4 à 6 épines (excep tionne lleplen t 3); ,cel1e,ventro-média
le 4 à 9
épines (exceptionnellement 2) ; celle .ventro -Iatéra le 2 .à 6 épin~s~
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OBSBllVATIONS SUR LA, VARIABILIm DE
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L'ESP!lCE 1. DAC1CA
249
Appartùg6nital .. ' "
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Op-ercule génital bi'un noirâtre pourvu' d'excr(jIssances pubescentes.
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Chélicère' gauche. A, VUl! latéro-médiale;; B, vue
latéro-externe.
Article distal, lang de 3,75 à 4;75 mm, pourVu de quelque tubercules,
Pinces des· chélicères, relativement mincès; le doigt fixe mU1Ù de
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6 à 9 denticules, celui m.obil~de 6à 7.
. , Pattés. longues ôet minces, cylindriques, brun jaunâtre, pourvues de
poils. Coxa rUgUeùses,particùlièrement la Iére, ornée de. tubercules
ilus. Tiochantères ~vec .excr:oi sance: à poil.
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une zone pubescente, .ovalaire, où s'insère le style. Sa partle chitmeuse
250'
~FANJA
AVRAM '
est rec?urbé.e .et présente aussi un groupement de poils. Les Ionguéurs de
la. partie chItrneuse et de celle membraneuse du gland sontrégales. Plus
lOI~ le corps du pénis s~amincit,. en s"élargissant un peu en avant du sillon
<I;U1 corr;mence à une distance de 1,15 à 1,3 mm du sommet dû 'gland. Le
s~on s enfonce graduellement jusqu'à la base du pénis, où celui-ci se
bifurqu~ sur ~e longueur ~e. 0,4 mm. Le pénis est jaune brunâtre, Dans
la partIe anténeure, s~ mOItIé supérieure est d'une couleur plus foncée.
C~ez les exemplaIres que nous avons étudiés, la forme et la structure
du péms correspondent à la description de Silhavy [13] mais nous âvons
pu constater certaines variations en ce qui concerne le degi-é de Qourbure
du gland par rapport au corps du pénis, ainsi que dans l'orientation de
l~ base, du s~yl~ par rapporta,,! gland. (fig. 3).
'
C est arnSI que chez ceftarns exemplaires le gland est coujbé vers
la gauche (O"P,G, H), chez d'autres il est droit (D, K).
.'
,
La base du style peut être dirigée obliquement'(B, G, H)QU hortzo~talement (0) vers la.gauche, directement en haut (D, E, lf,J) où
obliquement vers la drOIte (K).
"
•
Sur six exemplaires étudiés, le style était abs:ent, son lieu d'insertion
étant toutefois bien visible à un fort grossissement (x 600). Parce qùe
nous ne l'avons pas trouvé dans l'abdomen, nous supposons qu'il 'était
resté dans les organes génitaux femelles, pendant l'accouplement. /
7
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OBSERVATIONS. SUR
LA
VARlABlLITÉ DE
L'ESPBCE
l,
DACICA
251
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-oviductes qui se continuent par un utérus IOllg, large dans sa première
portion".plus étroit postérieurement et qui, dans la région où les ovaires
,s'unissent, se plie, en 'se continuant par un ovipositeur.
'
, Ovipositeur, blanc, long de 1 à1,3 mm, large de 0,55 à 0,7 mm bombé
dorsalement et,rétréci à ses,extrémit.és. L'apex,de l'ovipositeurpréseJlte
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Longueur du corps: 4,6 à 7 mm.
Tergite thoracal I l muni de 4 à 9 denticules (exceptionnellement 2).
Abdomen sans bouclier dorsal. Tergites lisses, brun violacé, d'aspect
cutané. Sur .chaque tergite onobs~rve une tache allongée ou ,ovalatre,
colorée plus rntensément ou plus fatblementque le reste du corps ainsi
que quelques poils courts.
'
Pédipalpes longs de 7 à 9 mm.
Ohélicères
Article basal long de 3,1 à. 4 mm, toujours plus long que la moitié
d? la longue~ du corps, n~ présente paa dans sa partie distale l'apophyse
pileuse du male. La partIe dorsale présente de 4 à 5 épines (exceptionnellement 3),~~elle ventro-médiale - 5à 8 et celle ventro-latérale 3 à 6.
Aussi bien sur la partie ventro-médiale que sur celle ventro-latérale 2 à
.
3 des épines peuvent être petites.
Article distal IOllg de 4,25 à 5 mm.
A ppareil génital
Dans la littérature de spécialité que nous avons eu fi, notre dispositi?n, lious n'avons pas trouvé une description cQmplète de l'appareil
gémtal.femelle. Chez une femelle dont l'ovaire comprend des ovules bien
développés, on observe la structure suivante (fig, 4 A, B)., '
fies ovaires occupent la cavité abdominale à"partir du niveau des'
principaux troncs trachéens,jusqu'au llÎveau du' sixième sternite" où ils
s'unissent. Vers leur partie antérieure; 'les ovaires s'ouvrentdàns des
* Dans la description de l~ femelle, nous n'insistëronsque :Sur les 'caractères qui la
séparent du mâle.
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Fig. 4:'- IsèhyropsaZis 4acîca ~~ et !j!;' Allpareil génitaI:A; Of) = ovaire; 0 = oviducte;
u = utérus.;covp. ="ovipositeur; a = l!-pex dé l'ovipositeur; l = ligament; B, . ovipositeUr "
.vue ventrale; Cf pénis.
uneouverttrrè longitudinale de 0,2 mm, pourvue d'une bordure striée
chitineuse. Les côtés de l'apex de l'ovipositeur ont chacun dorsalement
une rangée de 5 à" 6 petits poils, orientés parallèlement à l'ouverture.
D;:tns sa partie ventrale, près de l'ouverture, l'ovipositeur est orné de poils
un peu plus. longs, disposés en fer à cheval, variables quant au, nombre " '
et à la disposition (30-40).
. '
··A part ·le "nombre et la. disposition des poils, les ovipositeurs des
f~~elles ét"U;diées.par" nous correspondent à la description, de ~ilhavy [15].
Des deux côtés de la portion ventrale et basaJe de l'ovipositeur
partent deux longs et mincesligamènts qui s'insèrent puissamment sur
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long.: dé . l'art:· ,. long. de Part:,
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du corps;
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,
254
fl'EFANJA AVRAM
10
la paroi des ovaires, près du point où ceux-ci s'unissent. Ces ligaments
maintiennent les extrémités inférieures des ovaires faiblement recourbées
vers l'intérieur du corps.
*
La comparaison entre les principaux caractères utilisés dans la.
détermination spécifique de J. dacica (tableau 2) et ,les -données fournies
par les exemplaires que nous avons étudiés, -fait. ressol'tir ,la constance
relative de certains caractères, la variabilité des autres, atnsi que certaines
différences par rapport aux descriptions de Roewer et Silhavy [12], {~5].
(tableau 2).
.'.
.
aRACTtRES RELATIVEMENT CONSTANTS ,
,
- La longueur de l'article basal, des chélicères' çhez le inâle se
maintient entre 3,15 et 3,Smm (exceptionnellement ~,~25, mm) et chez
la femelle entre 3,1 et 3,S5 mm (exceptiQIiellement 4: mm). Chez 9 sur 10
mâles, cet article est plus long que deux tiers de la. -loDg\feujdl1 corps;
chez les femelles l'article basal est toujOni'Sp~B long.que·l~ ~oitié de
la longueur du corps. Nous avons trouvé chez 5 femellës . l'artiCle basal
plus long que deux tiers de la longueur du corps·et 'chez ,,5 ~.utres, plus
long que la moitié de la longueur du corps; parconséquent, pour les deux
sexes, la clef de détermination de Silhavy [14] ne correspond pas, car on
y lit que la longueur de l'article basal chez le mâle est:plu't :pe~ite qu~
deux tiers de la longueur du corps et chez la·femelle, 'ap:proXlIDatlv~ment
la moitié de la longueur du corps ou même plus petite. . ~ . i
- Le nombre de 4 'à 5 épines puissantes 'sur la p'ID'tie dorsale de
l'article basal (exceptionnellement 3 et 6) se maintient chez les deux
sexes.
..:... Le tergite thoracal II, chez 9 'Sur 10 mâles, présente de 4:. à 6
denticules (dans un seul cas 2).
CARACTÈRES V ARIABLE8'
Chez lé mâle, l'article basal des chélicères présente sur la partie
ventro-médiale de 2 à 9 épines, ,dont tout 'au plus quatre- peuvent être
petites et chez la femelle 5-S épines, dont 2 ou3 peuvent aussi être petites.
Sur la partie ventro-Iatérale, le même 'article chez les deux sexes porte
de 2 .à 6 épines, dont 2 ou 3 peuvent être petites.
.
,
Dans leur description, Roewer indique sur la partie ventro-médiale
de 5 à6 épines et sur celle ventro-latérale de 2 à 3 (+ 3 à 4: plus petites
ou inversement) et Silhavy sur la partie ventro-médiale de 4: Au épines
et sur celle ventro-latérale seulement .des excroissances.
Le tergite thQracal II présente chez la femelle de 4 à 9 denticules
(dans un seul cas 2). Roewer et Silhavy indiqJlentpour les deux sexes de
4 à 6 denticules. Vu cette variabilité qui va jusqu'à modifier la symétrie
de l'armature du même individu, ,nous sommes de l'avis de Silhavy, que
·
~1
255
· l'étude de l'armature génjtal~ s'imppse, pour a;voir la certitud~ dela déte~- ,"
·miriation spécifique. Dans'la détermination il est aussi necessaire de te,mr '
· compte des caractères suivants: 1 1 ....-(~;
"'"
, ,
.
.
· H!!~,la longueur de'l'article basàJ des chélicères chez le mâle est habi. tuellenient plus grandê que' deux tiers;; de la, longueur du corps et ! c~ez.
la 'femelle il est toujours plus long que la'moitié de la longueur du corps;
- l~ présence de .4 'à ,5 puissantes épines (exceptionnellement 3
~~«t ,6) ~ ur la partie do!sale~!l,e ~'article ,basal des chéli~res;
, . '.
.. " ' - la présence.s'!l' le tergIte thoracal II chez l~ mâle d~ 4 a 6 denticules(exceptionnell~ment 2) .et chez la femelle de 4 a H dentIcules (excep'tionne1fèment.2). " ." ' .. :.,\. , ..'
)
'.,
.
B~~n: qu'ils aient, le pénis du Irlême type que celui de 1.. dacica, deux
de n{)s'exemplaires' (no 1 et 2), ont des ressemblances éVIdentes avec
, l'espèce 1., helvetica .Roew., en ce q~ ~oncerne l'armature des chélic~res,
le nombre' des dentIcules sur letergIte thoracal II et l'aspect exténeur.
'. Ces observations semblent confirmer l'opinion de Silhavy, d'après laquelle .'
lès deux espèces,' 1. dacica et !; helvetica, ne seraient que les races de la
même espèce. Ce n'est que l'étude des armatures génitales des exemplaï;res
. ',decrits par R()~wer comme 1. helvetica, qUi pourrait app'orter une solutIOn
."au problème de la position systématique ex~cté des deux espèces susmentionnées."
h,: ,"., ' 1 · , '
,
;,
Ecologie
Jusq~'à présent les données sur l'écologie de l'espèce 1. dacica ne
comprenaient que l'indication de biotopes épigés: bords des ruisseaux
des forêts de montagne, mousses humides, sol humide qui se trouve sous
les pierres et les bois pourris imbibés d'eau, arbres creux.
.
Roewer [13] a signalé l'existence de cette espèce dans plUSIeurs
gf9ttes de Roumanie, sans d'autres déta.ils ; M. Dumitrescu et Tr. Orghidaon
• dan_la grotte « Valea Fundata •.
. Les données de capture démontrent l'a.ffinité de cette espèce pour
le conditions constantes, caractéristiques pour le milieu cavernicole: forte
hrn:riidité, température basse, obscurité.
Nos exemplaires furent ~écoltés dans les. ~ones o~s.cures,. :plus ou
, moins profondes des grottes, ou le degré d'humIdité de 1 8oll' Va.naIt entre
, 90-:-100% et les limites delatempératU!e entre 4° et 12°~. Sur le plancher
• i se "trouvaient de petits bassins parfOIS secs,
de l'argile ou une cro'ftte
de .calcite, du bois pourri et du guano. .
..
Nous ne pouvons pas affirmer toute~~Is que les .exempl~Ires étudiés
" présentent une adaptation spéciale au milieu cavernIcole, bIen q~e leur
.. cycle de développement le suggère (par rappo!t aux données de Silhavy,
ce/CYCle' est plus long que chez les formes épIgées).
-nans la grotte de «( Zmeilor }) de Onceasa, on a trouvé, le 6. VII.1956,
à une température de 4°C, 2 femelles avec la cavité abd~minale ple~e
d'œufs, blanc jaunâtre, englobés dans une substance gélatm~use cons.18. il tante, prêts à être pondus. il y avait 30 œufs presque sphénques à dîa-
,t..
3 - c. 18U
•
256
12.
mètre, de 0,75 :(lUI): et 50 plus petits, les dimensions décrOissap.t graduellement vers la partie postérieure de l'abdomen; .
.
.
Lê 24.VIII.1962, dans la grotte de «Vadul Ori"ului ), à unetenipératur.e. de 10°0, nous avons 'trouvé une femelle dont les. ovaires, qui
occupaient une bonne partie de l'abdomen, étaient pleins d'oVll1es'blancs,
.
avec un,dianlètre' de 0,15 mm.
,
Dails la grotte n° i4 du défilé de Vîrghi" on a trouvé deux pulli
Ew janvier .1957 ; en mars '1961, 5 pulli de, différentes grandeurs et une fe~elleimmature longue de 5,2 mm·, à une temp~rature de 9à 9,5°0. On a
aussi trouvé, le 23.VII.1957, un pullus long de 1;5 nim, à une température
de 1-2°0, dans la grotte n° 6 du défilé de Vîrghi~.
, Malgré l'insuffisance des données biologiques, nos observations per, mettënt de conclure à un manque de périodicité saisonnière dans ie développement de cette espèce. La présence de la femelle inimature 'et des pulli
èri. janyiér -ma,lsmontre que la ponte et le dévèloppement des pulli se
produisent aussi pendant l'hiver (Silhavy a prouvé que seulement les'
adultes hivernent).
.
. n'après les biot.;>pes dans lesquels J. daoica ,a été rencontrée par
divers auteurs, cette espèce peut être considérée comme une forme hémi·
édaphique hygrophile. Sa présence dans des grottes et dans les conditio:QS
que nous avons déjà exposées, démontre que, dans notre pays, L.' dacica
~st troglophile.
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• Reçu le 22 août 1963
<
.Institut de Splologie
c Emil Racovifrl.
1."