Lycée Jean Perrin Classe de TSI1 2014/2015 Vendredi 28 Novembre Corrigé du devoir surveillé no3 de Mathématiques Exercice 1 Une introduction aux exponentielles de matrices. Partie A : Pour tout réel t, on note E(t) la matrice E(t) = I + tA + t2 2 A . 2 A.1 On sait que A3 = 0, donc on peut éliminer toutes les puissances de A supérieures ou égales à 3 dans le calcul suivant : s2 2 t2 2 E(s)E(t) = I + sA + A I + tA + A 2 2 2 t s2 s2 + 2st + t2 2 = I + tA + A2 + sA + stA2 + A2 = I + (s + t)A + A 2 2 2 (s + t)2 2 = I + (s + t)A + A = E(s + t) 2 On a bien vérié : ∀(s, t) ∈ R2 E(s)E(t) = E(s + t). A.2 Soit t ∈ R. Montrons par récurrence sur n que E(t) n = E(nt) : ? C'est clair pour n = 0. ? Soit n ∈ N xé. On suppose le résultat vrai au rang n. n+1 E(t) = n E(t) × E(t) = E(nt) × E(t) d'après l'hypothèse de récurrence. = E(nt + t) = E((n + 1)t) ? En conclusion, le résultat est vrai pour tout entier n par récurrence. n ∀t ∈ R, ∀n ∈ N, E(nt) = E(t) . A.3 D'après la relation trouvée à la question 1, on a E(t − t) = E(t + (−t)) = E(t)E(−t) = E(−t)E(t) = E(0) = I La matrice E(t) est inversible et (E(t))−1 = E(−t). A.4 Soient λ1 , λ2 et λ3 ∈ R tels que : λ1 I + λ2 A + λ3 A2 = 0 (1) Compte tenu du fait que A3 = 0, on obtient les deux relations suivantes en multipliant deux fois l'expression (1) par A : λ 1 A + λ 2 A2 = 0 2 λ1 A = 0 (2) (3) Ainsi, sachant que A2 6= 0, on a successivement λ1 = 0 = λ2 = λ3 . 1/9 La famille (I, A, A2 ) est libre dans l'espace vectoriel Mp (R). A.5 On remarque tout d'abord que l'application t 7→ E(t) n'est pas linéaire. Aussi, il faut revenir à la dénition d'une application injective et montrer : E(s) = E(t) =⇒ s = t Soit (s, t) ∈ R2 tel que E(s) = E(t), alors : 0 = E(s) − E(t) = (s − t)A + s2 − t2 2 A 2 Puisque la famille (I, A, A2 ) est libre, il vient nécessairement s = t si on examine la composante en A. L'application E : t 7→ E(t), de R dans Mp (R) est injective. 0 1 1 0 0 1 A.6 On a immédiatement A = 0 0 1 , A2 = 0 0 0 et A3 = 0. Ainsi : 0 0 0 0 0 0 2 1 t t + t2 . A est nilpotente d'ordre 3, et E(t) = 0 1 t 0 0 1 Partie B : − − Dans cette partie, on note B0 = (→ e1 , → e2 ) la base canonique de R2 . Soit A = 4 −6 1 −1 ∈ M2 (R). On note f l'endomorphisme de R2 canoniquement associé à A. B.1 Le polynôme caractéristique de f est : χf (x) = x−4 6 = x2 − 3x + 2 = (x − 1)(x − 2) −1 x + 1 On en déduit que : Spec(f ) = {1, 2} B.2 Le polynôme caractéristique de f est scindé à racines simples, donc : f est diagonalisable. Les coordonnées d'un élément (x, y) de E1 sont données par le système : (A − I) x y =0 ⇔ 3x − 6y = 0 x − 2y = 0 ⇔ x = 2y Les coordonnées d'un élément (x, y) de E2 sont données par le système : (A − 2I) x y =0 ⇔ 2x − 6y = 0 x − 3y = 0 ⇔ x = 3y − − B = (→ u,→ v ) = (2, 1), (3, 1) est une base de diagonalisation. B.3 On déduit immédiatement de la question précédente que : A= P DP −1 avec P = 2 3 1 1 et D = 1 0 0 2 . 2/9 Lycée Jean Perrin Classe de TSI1 2014/2015 Vendredi 28 Novembre P −1 est donné par l'inversion du système : 0 x x 2x + 3y = x0 P = ⇐⇒ 0 y y x + y = y0 P −1 = y = x0 − 2y 0 (L1 − 2L2 ) x = −x0 + 3y 0 (3L2 − L1 ) ⇐⇒ −1 3 1 −2 1 0 0 2n B.4 Il est immédiat que : n D = De plus, on a A0 = P D0 P −1 , et si on suppose au rang k qu'on a Ak = P Dk P −1 , alors : Ak+1 = A × Ak = P DP −1 × P Dk P −1 = P DDk P −1 = P Dk+1 P −1 Donc par récurrence : ∀n ∈ N, An = P Dn P −1 Il reste à faire le calcul : k PD P −1 −1 3 1 0 = 1 −2 0 2n n −2 + 3 × 2n 6 − 3 × 2n+1 −1 3 2 3×2 = = −1 + 2n 3 − 2n+1 1 −2 1 2n 2 3 1 1 n A = −2 + 3 × 2n 6 − 3 × 2n+1 −1 + 2n 3 − 2n+1 Partie C : On reprend les notations de la partie B. On rappelle que pour tout réel t, on a et = lim n→+∞ C.1 Pour tout réel t, pour tout entier naturel n, on a, d'après le calcul de la partie B : En (t) = n X tk k=0 En (t) = −2 n→+∞ k! . k k=0 k P + 3 × nk=0 (2t) k! Pn (2t)k tk k=0 k! k! + tk k=0 k! Pn k=0 C.2 Pour tout t ∈ R, on note E(t) la matrice E(t) = a(t) = lim an (t) ; k=0 ! n X tk −2 + 3 × 2k 6 − 3 × 2k+1 A = −1 + 2k 3 − 2k+1 k! k! Pn − n X tk k P − 6 × nk=0 (2t) k! k P k (2t) n t k=0 k! k! − 2 tk k=0 k! Pn 3 Pn k=0 a(t) b(t) c(t) d(t) b(t) = lim bn (t) ; n→+∞ 6 , avec : c(t) = lim cn (t) ; n→+∞ d(t) = lim dn (t). n→+∞ On a immédiatement, avec la dénition de l'exponentielle sous forme de série : E(t) = 3e2t − 2et 6et − 6e2t −et + e2t 3et − 2e2t 3/9 C.3 On peut réécrire ainsi le résultat : E(t) = ∀t ∈ R, 3 −6 1 −2 e + E(t) = e Q + e R avec : Q = 2t 2t t −2 6 −1 3 3 −6 1 −2 et et : R = −2 6 −1 3 C.4 Les calculs donnent immédiatement : Q2 = Q, R2 = R, QR = RQ = 0 D'où q ◦ q = q et r ◦ r = r. Les applications q et r sont des projecteurs. On lit sur les vecteurs colonnes des matrices que Im q = Vect(3, 1) et Im r = Vect(2, 1). On trouve également rapidement que Ker q = Vect(2, 1) = Im r et Ker r = Vect(3, 1) = Im q . Ceci explique que q ◦ r = 0 et r ◦ q = 0. − − − − q est la projection sur R→ v parallèlement à R→ u , et r la projection sur R→ u parallèlement à R→ v. C.5 Soit (s, t) ∈ R2 : E(t)E(s) = (e2t Q + et R)(e2s Q + es R) = e2t+2s Q2 + e2t es QR + et e2s RQ + et+s R2 = e2(s+t) Q + et+s R = E(t + s) ∀(s, t) ∈ R2 E(s)E(t) = E(s + t). De même qu'en A.2 et A.3, on a : n E(t) = E(nt) et E(t) −1 = E(−t) On suppose maintenant que E(t) = E(s), alors : (e2t − e2s )Q + (et − es )R = 0 La famille (Q, R) est clairement libre dans M2 (K), donc ceci entraîne et = es , et donc t = s. L'application E : R → M2 (R) est injective. t 7→ E(t) [alglin1] Exercice 2 Matrices qui commutent avec leur transposée. Le but de ce problème est d'étudier diérentes matrices qui commutent avec leur transposée, c'est à dire qui vérient la relation : M.M T = M T .M (1) Partie I : Dans toute cette partie, les matrices envisagées seront dans l'espace M2 (R), c'est à dire ayant deux lignes, deux colonnes et des coecients réels. 1 0 0 1 0 −1 On notera en particulier I = ,A= et C = . 0 1 1 0 1 0 1. AAT = AT A = A2 = I et CC T = C T C = I : Les matrices A et C vérient la relation (1). 4/9 Lycée Jean Perrin Classe de TSI1 2014/2015 Vendredi 28 Novembre 2. D'après la question précédente : A2 = I Pour tout entier naturel n non nul : ? Si n = 2k est pair, alors A2k = (A2 )k = I k = I . ? Si n = 2k + 1 est impair, alors A2k+1 = (A2 )k × A = A. Pour tout entier naturel n non nul, An vérie la relation (1). 3. Puisque A2 = I , alors : A est inversible et A−1 = A. → − → − On note u l'unique endomorphisme de R2 dont la matrice relativement à la base canonique B = ( i , j ) est A. 4. Il est immédiat que : → − → − → − → − u( i ) = j et u( j ) = i . puisque A2 = I , alors u ◦ u = IdR2 , donc u est une symétrie, et : (A − I) (A − I) x y x y = = 0 0 0 0 ⇐⇒ ⇐⇒ −x + y = 0 x−y = 0 x+y = 0 x+y = 0 ⇐⇒ x = y ⇐⇒ x = −y → − → − → − → − u est la symétrie par rapport à R( i + j ) parallèlement à R( i − j ). Dans toute la suite, on notera U = A + I . 5. On a U T U = (A + I)T U = (AT + I T )U = (A + I)U = U 2 = U U T , donc : La matrice U vérie la relation (1). Remarquons que U 2 = (A + I)2 = A2 + 2AI + I = 2AI + 2A = 2(A + I) = 2U . On peut conjecturer que U n = 2n−1 U . ? C'est vrai pour n = 1 et n = 2. ? Si c'est vrai au rang n, alors : U n+1 = U n × U = 2n−1 U × U = 2n−1 U 2 = 2n−1 × 2U = 2n U Par récurrence, il est prouvé que : ∀n ∈ N, U n = 2n−1 U En conséquence, (U n )T U n = (2n−1 U )T 2n−1 U = 4n−1 U T U = 4n−1 U U T = U n (U n )T . Toutes les puissances U n , n ∈ N∗ , vérient (1). On notera dans la suite E2 l'ensemble des matrices de M2 (R) qui vérient la relation (1). 6. A + C = 0 0 2 0 , et : T (A + C)(A + C) = T (A + C) (A + C) = 0 0 2 0 0 2 0 0 0 2 0 0 0 0 2 0 0 0 0 4 4 0 0 0 = = (A + C)(A + C)T 6= (A + C)T (A + C). Les deux matrices A et C sont dans E2 mais pas leur somme, et ceci montre que : 5/9 E2 n'est pas un sous-espace vectoriel de M2 (R). a b 7. Soit une matrice M = quelconque de M2 (R) : c d T M M= a2 + c2 ab + cd ab + cd b2 + d2 T ; MM = a2 + b2 ac + bd ac + bd c2 + d2 M appartient à E2 si et seulement si a, b, c et d vérient le système : 2 a + c2 = a2 + b2 c = −b 2 2 2 2 b +d = c +d i.e. , ou b = c b(a − d) = b(d − a) ab + cd = ac + bd b = −c = 6 0 , ou b = c. a=d a b a b Les matrices de E2 sont les matrices : et , avec a, b, d ∈ R. b d −b a On trouve deux conditions nécessaires et susantes : 8. Remarquons que : a b b d =a 1 0 0 0 + bA + d 0 0 0 1 , et a b −b a = aI − bC 0 0 1 0 et Vect{I, C} , E2 est la réunion des deux sous-espaces vectoriels Vect A, 0 1 0 0 Il est clair que les familles génératrices données sont des bases de ces espaces. 9. Les matrices C et 1 0 0 1 sont dans E2 , et : C× 1 0 0 0 = 0 −1 1 0 × 0 0 0 1 = 0 −1 0 0 La matrice obtenue par le produit n'est pas une matrice de E2 car sa forme n'est pas une de celles trouvées en 7. Si M et N sont deux matrices de E2 , on n'a pas nécessairement M.N ∈ E2 . Partie II : − → − → −→ On se place ici dans l'espace M3 (R), et on considère la base canonique de R3 que l'on note B0 = ( i , j k ). → − → − → − → − → − → − On dénit alors h comme l'unique endomorphisme de R3 vériant : h( i ) = − k , h( j ) = i et h( k ) = j . On note S = MatB0 (h). L'ensemble des matrices de M3 (R) qui commutent avec leur transposée (donc qui vérient la relation (1)) est noté E3 . 10. On a : 0 1 0 S = MatB0 (h) = 0 0 1 −1 0 0 6/9 Lycée Jean Perrin Classe de TSI1 2014/2015 Vendredi 28 Novembre 11. Un calcul montre que : 0 0 1 S 2 = −1 0 0 = −S T 0 −1 0 Puis S T S = SS T = I , et (S 2 )T S 2 = I = S 2 (S 2 )T . S et S 2 sont dans E3 . 12. Soient a, b et c des réels. En utilisant S T S = SS T , on a : RT R = (aI + bS + cS 2 )T (aI + bS + cS 2 ) = (aI + bS T + c(S 2 )T )(aI + bS + cS 2 ) = a2 I + b2 S T S + c2 (S 2 )T S 2 + ab(S + S T ) + ac(S 2 + (S 2 )T ) + bc(S T S 2 + (S 2 )T S) = a2 I + b2 SS T + c2 S 2 (S 2 )T + ab(S T + S) + ac((S 2 )T + S 2 ) + bc(S 2 S T + S(S 2 )T ) = (aI + bS + cS 2 )(aI + bS T + c(S 2 )T ) = RRT La matrice R = aI + bS + cS 2 appartient à E3 . 13. On note F = Vect(I, S, S 2 ). On vient de montrer que F ⊂ E3 . De plus, il est clair que la famille (I, S, S 2 ) est libre, donc F est de dimension 3 : E3 contient un espace vectoriel F = Vect(I, S, S 2 ) de dimension 3. 14. Remarquons que S 3 = −I et : (aI + bS + cS 2 )(a0 I + b0 S + c0 S 2 ) = aa0 I + bb0 S 2 + cc0 S 4 + (ab0 + ba0 )S + (ac0 + ca0 )S 2 + (bc0 + cb0 )S 3 = (aa0 − bc0 − cb0 )I + (ab0 + ba0 − cc0 )S + (bb0 + ac0 + ca0 )S 2 Le produit de deux éléments de F reste donc dans F : F est stable par multiplication matricielle. Partie III : On se place à présent dans l'espace M4 (R), et on considère la base canonique de R4 que l'on note B00 = − − − − (→ e1 , → e2 , → e3 , → e4 ). 1 a 1 1 −1 0 0 1 On dénit la matrice B par : B = 1 0 0 −1 1 1 −1 1 où a est un réel quelconque, et on appelle u l'endomorphisme de R4 tel que MatB00 (u) = B . L'ensemble des matrices de M4 (R) qui commutent avec leur transposée (donc qui vérient la relation (1)) est noté E4 . 15. Calculons : 4 a+1 0 0 a + 1 a2 + 1 a − 1 a + 1 BT B = 0 a−1 2 0 0 a+1 0 4 3 + a2 0 0 a+1 0 2 −2 0 et BB T = 0 −2 2 0 a+1 0 0 4 On voit que l'égalité entre les deux matrices est réalisée si et seulement si a = −1. D'où : B est un élément de E4 si et seulement si a = −1. 7/9 1 −1 1 1 −1 0 0 1 . Dans la suite, on pose a = −1. B = 1 0 0 −1 1 1 −1 1 16. Pour trouver une base de Ker u, on résout le système : x 0 x = t (2) x−y+z+t = 0 y 0 y = z + 2t (1) x−t = 0 ⇐⇒ B ⇐⇒ z 0 2x + 2t = 0 (1) + (3) x+y−z+t = 0 t 0 x = t=0 ⇐⇒ y = z − − Ker(u) = Vect(→ e2 + → e3 ) et ce vecteur forme clairement une base de Ker(u). On en déduit avec le théorème du rang que dim(Im u) = 3 et en observant les vecteurs colonne : − − − − − − − − − − Im(u) = Vect(→ e1 − → e2 + → e3 + → e4 , → e1 − → e4 , → e1 + → e2 − → e3 + → e4 ) et ces vecteurs forment une base de Im u. 17. On fait les calculs : 1 2 1 2 0 0 = et B −1 = −2 B 0 0 1 2 1 2 −1 −2 → − → − → − → − → − → − → − → − → − → − → − − Donc u( e1 + e4 ) = 2( e1 + e4 ) et u( e1 − e2 + e3 − e4 ) = 2( e1 − e2 + e3 − → e4 ). → − − − − − − e1 + → e4 et → e1 − → e2 + → e3 − → e4 sont des vecteurs propres de u associés à la valeur propre 2. 18. On a vu aux questions précédentes que 0 était valeur propre simple et 2 valeur propre d'ordre au moins 2. Or, on sait que la somme des valeurs propres (dans C) est égale à la trace de la matrice, donc si λ est la dernière valeur propre, on a : 0 + 2 + 2 + λ = 2 d'où : λ = −2 Pour trouver un vecteur propre associé, il sut de résoudre le système : x 0 y 0 (B + 2I) z = 0 t 0 3x − y + z + t −x + 2y + t ⇐⇒ x + 2z − t x + y − z + 3t 4x + 4t 2y + 2z ⇐⇒ x + 2z − t x + y − z + 3t t = −x z = −y ⇐⇒ x = y = = = = 0 0 0 0 = = = = 0 (1) + (4) 0 (2) + (3) 0 0 On en déduit que : − − − − −2 est la dernière valeur propre, associée au vecteur propre → e1 + → e2 − → e3 − → e4 . 8/9 Lycée Jean Perrin Classe de TSI1 2014/2015 Vendredi 28 Novembre 19. En regroupant les résultats des questions précédentes, on a prouvé : 0 0 B = P ∆P −1 , avec ∆ = 0 0 0 2 0 0 0 0 0 1 0 0 et P = 1 2 0 0 −2 0 1 1 1 0 −1 1 0 1 −1 1 −1 −1 20. En procédant à une récurrence, de même que dans l'exercice 1 question B.4, on a : ∀n ∈ N∗ , B n = P ∆n P −1 Avec ce calcul, on trouve : B 2p 0 0 0 0 0 22p 0 0 2p−2 −1 =P P 0 0 22p 0 P = 2 0 0 0 22p B 2p+1 = P 2 × 22p 4 0 0 2 Avec le calcul de B 2 = 0 −2 0 0 2p 2 0 2p−1 0 2 B 2p = 0 −22p−1 0 0 P −1 0 0 = 22p P 0 0 0 0 0 0 0 2 0 0 0 4 0 0 0 0 4 0 0 0 P −1 = 22p−2 B 2 0 4 0 0 0 0 P −1 = 22p B 2 0 0 −2 B 2p = 22p−2 B 2 et B 2p+1 = 22p B 0 0 −2 0 , on trouve : 2 0 0 4 2p 2 −22p 22p 22p 0 0 2p 2p−1 0 0 22p −2 0 et B 2p+1 = −2 22p 0 0 −22p 22p−1 0 2p 2p 2p 2p 2 2 −2 22p 0 2 . [alglin2] 9/9