BULLETIN DE L’ Mensuel publié par l’Institut de recherche en économie contemporaine/Juin 2011 SOMMAIRE 2/Analyse du CASIQ 3/ Entrevue avec Luc Cloutier, gagnant du Prix de l’IRÉC 2010 4/ L’IRÉC : consolidation de l’équipe et plan de travail stimulant À NOTER ❚ Forum international de l’économie sociale et solidaire (FIESS) Pouvoirs publics et société civile Ce colloque se tiendra à Montréal du 17 au 20 octobre 2011. Pour obtenir de l’information ou s’inscrire, voir www.chantier.qc.ca ❚ Revue Vie économique Les enjeux actuels de la retraite Le nouveau numéro de juin de la Revue Vie économique préparé par Gilles L. Bourque et Robert Laplante avec la collaboration de Michel Lizée porte sur les enjeux actuels de la retraite. Voir www.eve. coop MALGRÉ LE POTENTIEL ÉCONOMIQUE DE LA BIOMASSE Le Québec tarde à faire des choix stratégiques structurants Tout en étant une synthèse de la problématique de l’utilisation de la biomasse à des fins énergétiques, la septième note d’intervention de l’IRÉC pose des questions cruciales pour l’avenir de la stratégie de reconversion verte de l’économie québécoise. Les auteurs concluent leur recherche en indiquant que le Québec a tout intérêt à se doter d’une stratégie fine consacrant une place névralgique à l’exploitation de la biomasse dans une éventuelle politique d’indépendance énergétique par le recours aux énergies renouvelables. Il dispose de ressources forestières fabuleuses et un immense territoire susceptible d’être consacré, sans concurrence à la production alimentaire, au développement de ces énergies au potentiel économique structurant. P ourtant, le gouvernement énergétique du maïs-grain est ne s’intéresse qu’à la de 1 pour 1,7 alors que celui du biomasse résiduelle agricole ou saule est de 1 pour 20. Donc pour forestière et laisse en rade le chaque unité d’énergie consomdéveloppement des plantations mée pour la culture et la transénergétiques et, du coup, prive formation du copeau de saule, de nombreuses collectivités d’un on obtient 20 unités d’énergie puissant instrument de revitalirenouvelable. sation économique. Un effet économique Les auteurs ont également Plantation de saules en Abitibi structurant noté que le développement de Pour sa part, la filière agrobiocarburants à partir de déchets organiques que énergétique, vouée à la culture de plantes annuelles veut privilégier le gouvernement comporte d’imporà usage énergétique, possède un très fort potentiel tants dilemmes stratégiques : « La destination des structurant pour le développement local et régional. matières organiques issues de la collecte urbaine Lorsque l’on compare les retombées de certaines doit-elle être laissée au libre choix des filières et filières d’énergie issue de la biomasse à celles du de leurs promoteurs, soit celle du biogaz soit celle récent projet d’énergie hydroélectrique Péribonka de l’éthanol? soulignent-ils. La tâche est loin d’être IV, par exemple, les retombées locales maximales accomplie. Les choix technologiques, les retombées seraient près de deux fois plus importantes. économiques, les objectifs environnementaux et les Cette filière supposant un usage renouvelé et contraintes industrielles et commerciales doivent extensif des territoires permettrait d’atteindre des être traités non pas à la pièce, mais dans le cadre objectifs d’occupation et de revitalisation de territoid’une approche globale ». res fragilisés tout en favorisant l’émergence d’une La filière des cultures énergétiques filière industrielle et énergétique respectueuse de Les auteurs se sont particulièrement intéressés à l’environnement. On estime à environ 300 000 hecla filière des cultures énergétiques, soit la plantation tares les superficies de terres en friche sans potende végétaux pour la production de biocarburants ou tiel de production alimentaire qui pourraient être exploités directement pour leur teneur en énergie mises en production, indiquent les chercheurs. Elles en raison de leur fort potentiel. La culture intensive représentent un potentiel de 30 000 GWh d’énergie en courtes rotations (CICR), qui utilise des plantes produite (six millions de tonnes de biomasse sèche) ligneuses, fait usage d’essences à croissance rapide et neuf millions de tonnes de CO2 évitées. comme le saule ou le peuplier hybride. Elle constitue un système de production végétale le plus perforBIOMASSE/SUITE À LA PAGE 2 mant en matière de séquestration de CO2. Le ratio BIOMASSE/SUITE DE LA PAGE 1 Cette filière pourrait ainsi venir à la rescousse d’une agriculture en difficulté en offrant de nouvelles sources de revenus complémentaires utiles à la diversification des fermes et en créant de nouveaux espaces d’initiative pour les agriculteurs, les entrepreneurs et les divers intervenants du développement local et régional. Le gouvernement aurait donc intérêt à développer la filière éthanol-granules à partir des plantations énergétiques pour obtenir des effets structurants sur l’occupation du territoire et la relance des villages dévitalisés tout en améliorant la balance commerciale du Québec. Selon les deux chercheurs de l’IRÉC, « le parti-pris pour l’usage de la biomasse résiduelle provient d’une analyse incomplète des enjeux globaux liés à la reconversion verte». Un soutien gouvernemental approprié « Cependant, indiquent Gilles L. Bourque et Robert Laplante, malgré son très fort potentiel, le recours aux plantations énergétiques ne va pas sans défis considérables. Les équipements de combustion devraient être améliorés, les volumes actuellement utilisés sont encore faibles et ne permettent guère les économies d’échelle, des investissements importants sont requis aussi bien pour améliorer les technologies de production et de transformation que pour financer les plantations à grande échelle. Bref, comme pour les autres formes d’énergie renouvelable, un effort est requis pour stimuler le développement et atteindre les standards qui rendront cette forme d’énergie compétitive avec les énergies fossiles. Un soutien gouvernemental approprié permettrait d’atteindre rapidement le seuil de viabilité ». Biomasse forestière Enfin concernant la biomasse forestière, Québec a procédé à des appels d’offres pour la récupération en forêt et l’usage de la biomasse forestière accompagnés d’un nouveau programme de production d’électricité à base de biomasse forestière à 11 cent le kilowattheure qui semble taillé sur mesure pour les industriels forestiers. « Les compagnies papetières vont faire des efforts considérables pour s’assurer une plus grande mainmise sur cette biomasse », concluent les chercheurs. Cette septième note d’intervention de l’IRÉC rédigée par Gilles L. Bourque et Robert Laplante s’intitule L’énergie de la biomasse : quelle stratégie pour le Québec? Il est possible de la télécharger sur le site de l’IRÉC sur la Toile à l’URL suivante: http:// www.irec.net/index.jsp?p=76 2 ANALYSE DU CASIQ AU 31 MAI 2011 L’IQ-30 connaît une hausse 1,68 % A u cours du mois de mai 2011, l’IQ-30 a subi une hausse de 1,68 % pour se situer à 1443,48. Dix-huit titres ont augmenté alors que douze autres ont baissé au cours de cette période. Cinq des sept secteurs de l’IQ-30 ont connu une hausse. Le secteur de la Consommation discrétionnaire a connu la plus forte variation positive soit 70,03%. Le secteur des Matériaux a connu une baisse de l’ordre de -34,05 %. Le titre de la compagnie BCE Inc. (BCE) a aug- menté de +9,98 %. Celui de la Banque Royale du Canada Inc. a affiché une diminution de l’ordre de -5 %. Depuis le début de l’année, huit des dix secteurs du TSX composé ont crû positivement alors que la variation totale a été de +2.68 %. La plus forte variation positive provient du secteur de la Santé avec une croissance de 20,9 %. Pour des informations plus complètes, voir l’URL : http://www.iq30-iq150.org/ Tableau comparatif des secteurs Depuis le jeudi 29 avril 2011 au mardi 31 mai 2011 10–Énergie 15–Matériaux 20–Industrie 25–Consommation discrétionnaire 30–Biens de consommation de base 35–Santé 40–Finance 45–Technologies de l’information 50–Télécommunications 55–Services aux collectivités Variation IQ-30 (%) TSX Composé (%) - -34,05 7,25 70,03 3,67 - 0,15 -25,37 5,21 - 1,68 -3,38 -3,44 -0,23 -0,38 3,62 0,62 -0,24 1,53 7,38 3,12 -1,02 N.B. Le secteur de l’énergie, la santé et des services aux collectivités ne sont pas représentés dans l’IQ-30. Tableau comparatif des secteurs de l’IQ-30 avec les secteurs de l’Indice composé S & P/TSX Depuis le début de l’année au mardi 31 mai 2011 10–Énergie 15–Matériaux 20–Industrie 25–Consommation discrétionnaire 30–Biens de consommation de base 35–Santé 40–Finance 45–Technologies de l’information 50–Télécommunications 55–Services aux collectivités Variation IQ-30 (%) TSX composé (%) - -37,87 21,40 70,80 7,37 - 9,48 -10,18 5,57 - 8,53 3,91 -5,37 7,82 -2,48 6,89 20,79 6,42 9,97 12,21 2,54 2,68 N.B. Le secteur de l’énergie, de la santé et des services aux collectivités ne sont pas représentés dans l’IQ-30. IQ-30 : Les plus fortes hausses depuis le début de l'année Société Bombardier Banque Nationale du Canada Groupe CGI Saputo BCE Prix ($) 31 déc. 2010 5,01 68,52 17,20 39,58 35,34 Prix ($) 31 mai 2011 6,75 80,95 22,34 47,50 39,00 Variation Pondération (%) Variation du titre au 31 déc. pondérée % 2010 % 34,73 4,87 1,69 18,14 8,33 1,51 29,88 3,64 1,09 20,01 4,49 0,90 10,36 7,82 0,81 ENTREVUE AVEC LUC CLOUTIER Qualité de l’emploi : un gain social net pour les femmes Le Prix de l’IRÉC 2010 pour la meilleure thèse a été attribué à Luc Cloutier pour son travail sur l’évolution de la qualité de l’emploi des hommes et des femmes au Québec entre 1997 et 2007. Le constat global confirme un gain social net pour les femmes et pour la société dans son ensemble. Outre une analyse bien menée, le Jury de l’IRÉC 2010 a constaté que le chercheur n’a pas manqué d’audace. Il s’est attaqué à son sujet en se faisant l’obligation d’innover sur le plan méthodologique. Il a mis au point une nouvelle typologie de la qualité de l’emploi permettant un regard multidimensionnel, prenant en compte la rémunération, la stabilité de l’emploi, la qualification et les heures de travail. La rédaction du Bulletin de l’IRÉC l’a rencontré et le remercie chaleureusement pour l’entrevue qu’il a accepté de lui accorder. À nel. J’ai retenu partir de son quatre dimensions expérience pour lesquelles de travail et des je disposais de données qu’il données fiables et avait accumulées, historiques. Elles Luc Cloutier a constituaient de réalisé qu’il fallait bons déterminants aller au-delà de pour d’autres la caractérisation dimensions non habituelle afin couvertes par le de qualifier ce modèle. C’est ainsi qui existe sur le qu’une bonne marché du travail. rémunération « Je voulais trouver une unité de sens, Luc Cloutier est analyste à l’Institut de la statistique du Québec sous-tend habitenter une explica- (ISQ). Il se spécialise dans l’analyse des statistiques sur le travail. tuellement une tion aux données. Il obtient un baccalauréat en relations industrielles à l’Université bonne retraite. Laval en 1990. Il détient une maîtrise et s’inscrit au doctorat en Le modèle a été C’est pourquoi sciences humaines appliquées à l’Université de Montréal en 2003. Il validé par les j’ai donné une soutient sa thèse en 2010 sous la direction de feu Paul Bernard, prodonnées et un appellation aux fesseur de sociologie à l’Université de Montréal et Diane Gabrielledouze groupes Tremblay professeure à la Téluq-UQAM en science de la gestion. groupe de travail. Il commence que j’ai identifiés, d’ailleurs à être utilisé avec succès. Je pense aux dit le chercheur. J’ai donc tenté de construire travaux de Jean Bernier sur les agences de service une typologie de la qualité de l’emploi (voir le de location de personnel. Moi-même, je poursuis tableau) afin d’avoir un regard multidimension- mes recherches en travaillant avec des données européennes ». Les résultats « En général, poursuit-il, il n’est pas rare de constater des progrès limités dans la réduction des écarts entre les genres sur le marché du travail. Toutefois, nos résultats pour le Québec ont révélé une baisse remarquable, pour ne pas dire exceptionnelle, des différences entre les travailleuses et les travailleurs entre 1997 et 2007. L’écart global dans la qualité de l’emploi a été réduit de 30 %. C’est donc dire que la réalité vécue par les femmes et les hommes, lorsqu’ils sont en emploi, est nettement plus similaire que dix ans auparavant ». Ce changement s’est surtout produit chez les personnes ayant une scolarité élevée, vivant en couple, mais engagées dans des responsabilités familiales limitées. Une bonne partie des changements tient à l’amélioration de la qualité de l’emploi des femmes plutôt qu’à une baisse de la qualité de l’emploi des hommes. Du travail à faire Cependant, l’introduction de variables comme la situation conjugale et la charge familiale de même que le niveau de scolarité montre que le changement global observé n’affecte pas uniformément toutes les catégories d’emplois. Ainsi, la situation des femmes et des hommes peu scolarisés n’a pas montré d’importante amélioration sur le plan de la qualité de l’emploi, avec souvent une réduction limitée des écarts entre les genres. Le modèle mis au point par le chercheur permet d’avoir un portrait nuancé de la réalité. « Lorsqu’on étudie les inégalités professionnelles entre les femmes et les hommes, on cherche généralement à voir si les femmes arrivent à améliorer leur situation par rapport aux hommes, explique-t-il. Ma recherche ouvre cependant de nouvelles perspectives puisque c’était plutôt l’inverse qui s’est produit dans certains groupes de travailleurs où les hommes ont perdu du terrain. Le cas des personnes en couple ayant une scolarité élevée et des enfants d’âge scolaire est très révélateur. On observe un accroissement de travailleuses flouées qui réussissent à mettre à profit leur compétence, mais avec un faible salaire! Ainsi, on ne peut plus dire systématiquement que toute réduction d’écart entre les genres sur le marché du travail traduit une amélioration de la situation des femmes. Dans la même veine, on a constaté que lorsqu’il n’y avait pas de réduction marquée de l’écart entre les femmes et les hommes, cela ne voulait pas dire qu’il ne s’était rien passé dans l’évolution de leur qualité de LUC CLOUTIER/SUITE À LA PAGE 4 3 L’IRÉC LUC CLOUTIER/SUITE DE LA PAGE 3 L’équipe se consolide C Photo : André Laplante onstituée au point de départ du directeur général Robert Laplante, du directeur des communications André Laplante et de l’analyste financier Frédéric Ferrugia, l’équipe de l’IRÉC se consolide. En effet, l’institut a embauché Odile Rochon au début du mois de juin à titre de chercheure à plein temps. Détentrice d’une maîtrise en économie de l’Université du Québec à Montréal, elle a travaillé comme recherchiste-économiste au cabinet du chef du Bloc Québécois, où elle était responsable de plusieurs dossiers thématiques, dont celui des finances publiques. Auparavant, elle a travaillé durant cinq ans comme analyste au Groupe investissement responsable. Dans le cadre de cet emploi, elle a occupé le poste de consultante en investissement responsable à la Caisse de dépôt et placeOdile Rochon ment du Québec. Gilles L. Bourque travaille à demi temps depuis le début du mois de novembre 2010. Titulaire d’une maîtrise en sciences économiques et d’un doctorat en sociologie économique de l’Université du Québec à Montréal, il dirige la coopérative des Éditions Vie Économique (EVE). Il est le récipiendaire du premier prix de l’IRÉC 2000 pour sa thèse de doctorat intitulée Le modèle québécois de développement. De l’émergence au renouvellement. De son côté, Frédéric Ferrugia, analyste financier à l’emploi de l’IRÉC, détient une maîtrise en finance, orientation recherche de l’Université de Sherbrooke. Il travaille au Centre d’analyse et de suivi de l’indice Québec (CASIQ) grâce à un partenariat entre l’IRÉC et l’Université de Sherbrooke. Enfin, soulignons que l’IRÉC supervise plusieurs équipes de recherche constituées de chargés de projets, de collaborateurs, collaboratrices et de stagiaires. Gilles L. Bourque RENTRÉE AUTOMNALE Un plan de travail stimulant L ’IRÉC garde le cap sur le plan de travail qui a été approuvé par son conseil d’administration en 2009. C’est ainsi qu’Odile Rochon travaillera sur les ressources naturelles et les mines. Soulignons la mise sur pied d’un groupe de travail sur les enjeux liés à la tarification et aux redevances d’usage industriel de l’eau. Le groupe de recherche sur les régimes de retraite continue son travail en suivant de près cette fois les modifications à venir dans les législations sur les régimes de retraite privés. Le chercheur Alexandre Maltais analyse les nouvelles règles d’investissement proposées dans la nouvelle version du projet de négociations de l’Accord économique commercial et global (AECG) avec l’Europe. Deux autres équipes de travail sont à l’oeuvre sur la privatisation de la gestion des déchets et les partenariats publics privés dans le domaine de la santé. Gilles L. Bourque continue de produire les Notes d’intervention et le Centre d’analyse et de suivi de l’Indice Québec (CASIQ) poursuit son travail quotidien. Les grands axes de recherche sont les suivants : 1) l’adaptation de l’économie du Québec aux réalités de la mondialisation; 2) le développement local et régional en lien avec l’occupation du territoire; 3) le développement de la finance responsable et le contrôle des leviers stratégiques; 4) le rôle des services publics dans l’économie; 5) la place et le rôle de l’économie sociale dans le modèle québécois; 6) les problématiques environnementales et l’adaptation de l’économie aux exigences du développement durable; 7) l’impact des politiques publiques sur le bien-être des populations Toute l’équipe de l’IRÉC vous souhaite Bonnes vacances l’emploi. Par exemple, s’agissant des personnes en couple avec une scolarité supérieure et des enfants en bas âge, la réduction de l’écart entre les genres a été limitée (15 % seulement), mais on a pu constater des améliorations de la qualité de l’emploi à la fois des mères et des pères dans ce groupe. On ne peut se baser uniquement sur les variations des écarts entre les genres pour évaluer les changements ». Le chercheur constate une surreprésentation des femmes dans les catégories de faible qualité. Les femmes monoparentales n’ont pas amélioré leur situation même si elles sont plus nombreuses sur le marché du travail. Elles occupent des emplois de moins bonne qualité que celles qui vivent en couple. Les hommes occupent toujours les hautes sphères du marché de l’emploi. « L’articulation entre les aspirations professionnelles et les exigences de la vie familiale chez les mères se pose toujours », note-t-il. Tout en se gardant d’une généralisation excessive, il indique que le contexte économique favorable, l’augmentation du niveau de scolarité des femmes et l’adoption de politiques gouvernementales ont contribué à cette réduction des écarts. Enfin, parmi les résultats de son travail, il ressort bien nettement de ceux-ci que l’emploi dans les entreprises syndiquées a plutôt bien servi l’amélioration de la qualité de l’emploi tant chez les hommes que chez les femmes. 1. CLOUTIER, Luc. L’évolution de la qualité de l’emploi des hommes et des femmes au Québec entre 1997 et 2007 : l’ascenseur de la scolarisation et le fardeau des responsabilités familiales. Sciences humaines appliquées, Faculté des arts et des sciences, Université de Montréal, Mars 2010, 289 p. http://www.irec. net/index.jsp?p=28&f=647 BULLETIN DE L’ Bulletin d’information de l’Institut de recherche en économie contemporaine (IRÉC) à l’intention des Amis de l’IRÉC/Numéro 16 1030, rue Beaubien Est, bureau 103 Montréal, Québec H2S 1T4 Tél. 514 380-8916/Télécopieur : 514 380-8918 [email protected]/ www.irec.net Directeur général de l’IRÉC : Robert Laplante Responsable du bulletin : André Laplante 514 564-7955/[email protected] Collaboration : François Aubry, Frédéric Farrugia (CASIQ) Graphisme (grille) : Anne Brissette Dépôt légal à la Bibliothèque nationale du Québec 4