IRM DE LA VERGE Intérêts et astuces 1D Ait Ali Yahia, 1C Nedelcu, 1L Leiber, 1M Labriffe, 1G Beltran, 1D. Loisel, 1S Willoteaux, C Ridereau-Zins, 1C Aubé ¹Service de radiologie du CHU ANGERS Sommaire 1-Anatomie 2-Technique 3-Imagerie 4-Indication 4.1-Maladie de Lapeyronie 4.2 Tumeurs 4.3-Traumatismes 4.4-Autres 5-Conclusion 6-QCM 7-Référence • En cliquant sur les titres vous accéderez aux diapos et en cliquant sur l’icône superpenis vous reviendrez au sommaire. Anatomie Technique Imagerie Indication Conclusion Anatomie Pubis (os) Pénis Corps caverneux Corps spongieux Vessie Vésicule séminale Canal éjaculateur Colon sigmoïde Prostate Méat urétral Gland Glande de Cowper Anus Prépuce Redessiné d’après Anil. T Anatomie Technique Imagerie Indication Conclusion Anatomie •3 corps erectiles: o2 corps caverneux •4 enveloppes: oFascia superficiel (en continuité avec celui de Colles) o1 corps spongieux oCouche celluleuse lâche (vaisseaux et nerfs superficiels) •Urètre : traverse le corps oAlbuginée : fibres de collagène transversales et élastiques longitudinales spongieux à sa face supérieure oFascia profond pénien de Buck Redessiné d’après l’EMC Anatomie Technique Imagerie Indication Conclusion Anatomie •3 Corps érectiles: o2 corps caverneux •Enveloppes: oFascia profond pénien de Buck o1 corps spongieux (situé dans la gouttière inférieure que limitent les deux corps caverneux) •Muscles: Gland: constitue l’extrémité distale du corps spongieux o M. Ischiocaverneux oM. Bulbospongieux •Fascia périnéal Redessiné d’après Anil. T Anatomie Technique Imagerie Indication Conclusion Vascularisation •Artère profonde oArtère dorsale du pénis o Artères circonflexe oArtères centro-caverneuses oArtère bulbo-urétrale oBranche de l’artère Pudendale interne. •Artères superficielles : oEnveloppe de la verge •Veines o Veine circonflexe o Veine dorsale profonde du pénis o Veine dorsale superficielle Anatomie Technique Imagerie Indication Technique • Techniques et astuces : o Les paramètres techniques sont importants pour la qualité de l’IRM. o Avant de faire l’IRM, il est nécessaire de réaliser un examen clinique minutieux par la palpation afin de repérer les lésions, voire de les marquer. o Il est important de prendre du temps pour expliquer au patient la procédure d’examen. Conclusion Anatomie Technique Imagerie Indication Conclusion Technique et Matériels •Technique et position : o En flacidité: Verge en position fléchie Ou en dorsiflexion sur l’abdomen o En érection : Injection intracaverneuse en dorsiflexion Avec une aiguille intradermique Garrot de la base de la verge Prostaglandines E •Matériel : o Antène de surface petite circulaire de 10 à 15 cm de diamètre , au mieux deux miroirs ou antène synergique pelvis. o Petit champs (90 à 120) o Coupes fines de 3mm o Imagerie rapide Anatomie Technique Imagerie Indication Protocole • La séquence pondérée en T2 dans les 3 plans de l’espace est la séquence clef. • La séquence pondérée en T1 doit être réalisée dans le meilleur plan pour voir la lésion. • Après injection de gadolinium : o Soit statique. o Soit dynamique T1 en suppression de graisse centrée sur la zone d’intérêt avec si besoin courbes automatisées de la cinétique de prise de contraste. o Parfois on peut compléter par des séquences de diffusion voire des séquences T1 gadolinium tardives. Conclusion Anatomie Technique Imagerie Indication Conclusion Aspect IRM DE LA VERGE •L’albuginée (flèche rouge) o est une bande d’épaisseur uniforme ode signal très faible, du fait d’une teneur très élevée en fibre de collagènes (hyposignal T1, hyposignal T2) • Les tissus avoisinants o ont tous un signal nettement plus élevé . •Le signal des corps caverneux (flèche bleue) o est intermédiaire en T1 et hyperintense en T2. • Le fascia de Buck, (flèche verte) oqui délimite l’albuginée en superficie, oa un signal relativement élevé qui contraste également nettement avec l’albuginée. • Corps spongieux (flèche orange): oSignal intermédiaire en T1, hypersignal en T2 • Urètre : (flèche jaune) onon identifié enT1, hyposignal en T2 • Artères centrocaverneuses( flèche marron) Anatomie Technique Imagerie Indication Conclusion Indication La maladie de La Peyronie Traumatismes Bilan d’extension des tumeurs Autres : Malformation vasculaire Pré et post chirurgie : prothèse et plastie péniennes Anatomie Technique Imagerie Indication Maladie de La Peyronie Conclusion Anatomie Technique Imagerie Indication Conclusion Maladie de La Peyronie : Définition et étiologie • C’est une anomalie de la réparation tissulaire par la formation d’une cicatrice fibreuse, exubérante non élastique survenant chez des patients : o éventuellement génétiquement prédisposés, o dont l’albuginée réagit lors de sollicitations mécaniques (microtraumatismes). • De multiples comorbidités existent : diabète, hypertension artérielle, hyperlipidémie, dysfonction érectile, atopie, polyarthrite rhumatoïde et maladie de Dupuytren. • Sa prévalence est estimée entre 3 et 20 %. Anatomie Technique Imagerie Indication Conclusion Maladie de La Peyronie : Clinique • L’histoire de la maladie doit être précisée : o Circonstances de survenue, durée d’évolution, o Douleurs, dysfonction érectile, déformation de la verge o Retentissement psychologique • Présentation clinique o Douleurs de la verge o Déformation de la verge o Dysfonction érectile o Autopalpation de la plaque Anatomie Technique Imagerie Indication Maladie de La Peyronie : Clinique • L’examen clinique précise : o La longueur du pénis en traction o Les caractéristiques de la plaque (localisation dorsale ou ventrale, proximale ou distale, etc). o Le retentissement psychologique de la maladie de La Peyronie est important (syndrome dépressif, problème de couple, etc). Conclusion Anatomie Technique Imagerie Indication Maladie de La Peyronie : Clinique • Diagnostic o Le diagnostic est clinique et repose sur la palpation de la plaque o Si doute : échographie ou IRM de la verge • Les douleurs régressent dans presque 100 % des cas mais la déformation ne disparait que dans moins de 13 % des cas . Conclusion Anatomie Technique Imagerie Indication Conclusion Maladie de La Peyronie : Échographie • L’échographie couplée au doppler après injection intracaverneuse de PGE1 se révèle indiscutablement utile pour : o Permettre un bilan lésionnel précis des plaques (taille, ...), o Mettre en évidence une fibrose du septum intercaverneux ou des corps caverneux eux-mêmes ainsi que les calcifications, o L’étude des paramètres vasculaires et l’évaluation objective de la déformation. • Les plaques matures se présentent comme un épaississement hyperéchogène, localisé, de l’albuginée. Les plaques récentes sont hypoéchogènes. Les calcifications sont très hyperéchogènes avec un cône d’ombre postérieur. • • Anatomie Technique Imagerie Indication Conclusion Maladie de La Peyronie : IRM • • • Elle est réalisée après érection provoquée par injection intracaverneuse (10mg d’Alprostadil) et permet d’explorer les corps caverneux. L’IRM : o Est le seul examen qui permet de visualiser la composante inflammatoire de la plaque o Permet un bilan lésionnel précis des plaques (taille, ...) o Permet de détecter les plaques situées au niveau du septum intercaverneux +++ (de diagnostic difficile à la palpation) ou des plaques des corps caverneux euxmêmes. o Médiocrité de l’IRM pour les plaques superficielles (palpation meilleure) Aspect IRM de la plaque : o Épaississement irrégulier de l’albuginée qui peut s’étendre au corps caverneux o Réhaussement après gadolinium témoin de la composante inflammatoire Anatomie Technique Imagerie Indication Conclusion Maladie de La Peyronie du septum T2 ax T2 sag Lava iv - sag Lava iv + sag • Aspect très épaissi, irrégulier du septum inter-caverneux, au départ de la jonction péno-abdominale, s'étendant sur environ 5 cm vers la partie distale de la verge. • L'épaisseur maximale est de 6 mm. • L'albuginée apparaît également épaissie, de manière circonférentielle, plus marquée au niveau de la base de la verge, où son épaisseur maximale atteint 2,5 mm. Anatomie Technique Imagerie Indication Conclusion Maladie de La Peyronie de la face dorsale • Épaississement focal de l'albuginée mesuré à 2,7 mm en regard de la partie postéro-latérale droite des corps caverneux extraabdominaux. • Pas de réhaussement après injection de gadolinium. T2 ax Sag soustraction Lava iv + sag Lava iv - sag T2 sag T2 coro Anatomie Technique Imagerie Indication Conclusion Maladie de la peyronie intra abdominale • Aspect épaissi de l'albuginée au niveau de la partie intra-abdominale des corps caverneux, notamment sur le versant externe. • Pas d’épaississement significatif sur la partie extra-abdominale de la verge. • Pas de rehaussement pathologique visualisé. Lava iv + sag T2 sag T2 coro Anatomie Technique Imagerie Indication Conclusion Maladie de La Peyronie : Traitement • Traitements non chirurgicaux o Les traitements locaux (EMDA, injections intraplaque) stabilisent les plaques, voire les réduisent. o Indication : • Patients en phase précoce inflammatoire de la maladie de La Peyronie avec une déformation non stabilisée • Patient non prêts psychologiquement ou non intéressés par une chirurgie • Traitements chirurgicaux o Gold standard pour la correction des déformations chez les patients stabilisés o Indication : • Maladie évoluant depuis au moins 1 an et stable depuis 6 mois. • Déformations non douloureuses • Les cas empêchant ou rendant difficiles les rapports sexuels Anatomie Technique Imagerie Indication Tumeurs de la verge Conclusion Anatomie Technique Imagerie Indication Conclusion Tumeurs : Généralités • Les tumeurs de la verge sont rares et surtout primitives. • Elles atteingnent notamment les hommes entre 60 et 80 ans. • Examen clinique : o Examen du pénis, du scrotum, o Toucher rectal, o Palpation bilatérale des aires inguinales. • Diagnostic : fait par la biopsie avec examen histologique, qui dans 95 % des cas met en évidence un cancer à forme épidermoïde. Le diagnostic positif est basé sur l’examen clinique et la biopsie. Anatomie Technique Imagerie Indication Conclusion Tumeurs: Bilan d’extension • L’imagerie : o Elle n’a pas d’intérêt ni d’indication dans le diagnostic positif. o L’IRM et l’échographie permettent de faire le bilan local. o Le scanner et l’IRM permettent de faire le bilan d’extension régionale et notamment la recherche de ganglions inguinaux et iliaques (lésions de haut grade). Anatomie Technique Imagerie Indication Conclusion Tumeurs: IRM • IRM : o Examen le plus sensible pour déterminer l’infiltration des corps caverneux notamment lors des lésions importantes où l ’examen clinique est limité. o Permet de différencier l’albuginée, les corps caverneux et le fascia de Buck. o Oriente l’urologue dans le choix du niveau de la pénectomie partielle grâce à l’analyse de l’extension tumorale au niveau proximal. o Détermine le franchissement tumoral de l’albuginé (perte de l’hyposignal au niveau de l’albuginée). • R : L’examen est complété par une IRM pelvienne en cas d’extension massive en amont de la verge. Anatomie Technique Imagerie Indication Conclusion Tumeurs : Classification TNM 1997 N – Ganglions Lymphatiques Régionaux Nx Non évaluable T – Tumeur primitive Tx Tumeur non évaluable N0 Absence de métastase ganglionnaire régionale T0 Absence de tumeur N1 Métastase ganglionnaire inguinale superficielle unique Tis Carcinome in situ Ta Cancer verruqueux superficiel T4 T1 Envahissement du chorion T2 Envahissement des corps spongieux ou caverneux T3 Envahissement de l’urètre ou de la prostate T4 Envahissement d’autres structures adjacentes N2 Métastases ganglionnaires inguinales superficielles multiples ou bilatérales Ta T1 T2 T1 T2 T1 T3 T2 N3 Métastase(s) inguinale(s) profonde(s) ou pelvienne(s), uni ou bilatérale(s) M – Métastases à distance Mx Non évaluable M0 Absence de métastase M1 Métastase(s) à distance Anatomie Technique Imagerie Indication Conclusion Tumeurs • Tumeur de la face dorsale de la verge de signal hétérogène en T2 et englobant les corps caverneux et le corps spongieux au niveau du gland. • Il existe une marge saine d'environ 15 mm par rapport à la racine de la verge. • L'injection de produit de contraste retrouve un rehaussement hétérogène relativement intense de la tumeur. T2 coro Lava iv + sag Lava iv - sag T2 sag Anatomie Technique Imagerie Indication Conclusion Tumeurs • Extension en profondeur de la tumeur pénienne sur le corps caverneux gauche (interruption de l’albuginée, avec une marge de résection saine d'environ 3 cm jusqu'à la jonction pénoabdominale). • Les séquences LAVA sont très artéfactées par la présence de prothèses de hanche bilatérales. Cependant, il semble y avoir un réhaussement lésionnel. T2 sag T2 ax T1 lava IV + T1 lava IV- T1 lava IV + T1 lava IV- Anatomie Technique Imagerie Indication Conclusion Tumeurs • • Tumeur cutanée de la face ventrale de la verge apparaissant sous forme d’un hypersignal T2 sans franchissement de l’albuginée et avec intégrité de l'urètre et du corps spongieux Après injection de produit de contraste, on ne met pas en évidence de lésion intra-caverneuse. Soustraction Lava IV+ Lava IV- T2 ax T2 sag Anatomie Technique Imagerie Indication Tumeurs : Étiologie • Pathologies malignes o Carcinome épidermoide o Sarcome de la verge o Tumeurs métastatiques o Mélanome de la verge o Lymphomes • Pathologies bénignes de la verge simulant une tumeur o Kyste épidermoïde o Abcès Conclusion Anatomie Technique Imagerie Indication Conclusion Tumeurs: Traitement • Traitement: o Curiethérapie o Laser o Amputation partielle ou totale en fonction du bilan • Points important à préciser: o Infiltration des corps caverneux qui oriente vers une chirurgie d’exérèse o Longueur de la verge saine en amont pour choisir le type d’amputation, partielle ou totale. Anatomie Technique Imagerie Indication Traumatisme de la verge Conclusion Anatomie Technique Imagerie Indication Conclusion Traumatisme de la verge • Fracture des corps caverneux o Définition : • La rupture des corps caverneux est le plus souvent unilatérale prédominante du côté droit. L’atteinte bilatérale s’associe souvent à une lésion de l’urètre. • Le trait de fracture est habituellement transversal. Les lésions longitudinales sont rares et correspondent le plus souvent à un trait de refend longitudinal • Elles sont rares et touchent l’homme entre 30 et 40 ans. o Mécanisme : • Secondaire à un traumatisme fermé de la verge en érection par torsion supraphysiologique des corps caverneux . • L’albuginée passe de 2 mm à 0,25 mm en érection. • La rupture de l’albuginée survient pour des pressions dépassant 1500 mmHg. Redessiné d’après Biserte (EMC) Anatomie Technique Imagerie Indication Conclusion Traumatisme de la verge • Lacération des corps caverneux o Survient lors de chocs sur un pénis flaccide. • Les lésions associées aux fractures des corps caverneux : o Les fractures des corps spongieux et les lésions urétrales (20 à 38 %) o Les lésions vasculaires de la veine dorsale superficielle, des veines dorsales profondes, des artères dorsales, des artères caverneuses profondes Redessiné d’après Biserte (EMC) Anatomie Technique Imagerie Indication Conclusion Traumatisme de la verge : Étiologie • Faux pas du coït o o o o o • La plus fréquente des causes L’albuginée est le plus souvent atteinte sur sa face ventrale et proximale Les positions à risque : lorsque la femme se trouve au-dessus de l’homme, levrette, rotation brusque, chute de la femme lors d’un rapport debout . Manipulations forcées de la verge o Secondaires à une torsion de la verge en érection •Au cours de masturbation •Dans le but d’obtenir une détumescence (technique du « Taghaandan ») •Pour pouvoir faire rentrer le pénis dans les sous-vêtements. o Les corps caverneux sont atteints sur la face dorsale ou latérale de la partie distale. • Autres causes : Causes accidentelles (chute sur un pénis en érection, etc) Anatomie Technique Imagerie Indication Conclusion Traumatisme : Clinique • Signes fonctionnels : o Douleur pénienne aiguë et intense suivie d’une détumescence rapide au cours d’une érection o Bruit de craquement o Autres symptômes : urétrorragie post-coïtale, hématurie, incurvation du pénis, dysfonction érectile, dysurie, voire rétention aiguë d’urine. Anatomie Technique Imagerie Indication Conclusion Traumatisme : Clinique • Signes physiques : o Tuméfaction du pénis o Déviation distale controlatérale du pénis avec aspect de verge « d’aubergine » o Défect de l’albuginée o Rolling sign (signe du roulement) o Hémtatome : contenu par le fascia de Buck ou bien étendu aux tissus souscutanés scrotaux, périnéaux et pubiens • Il faut toujours rechercher une lésion associée de l’urètre avec pour signe d’appel une urétrorragie, la présence de troubles mictionnels ou un hématome en « aile de papillon » ? Anatomie Technique Imagerie Indication Conclusion Traumatisme : Examens complémentaires • Le diagnostic de fracture des corps caverneux est essentiellement clinique. • Les examens complémentaires permettent : o De localiser plus précisément le siège de la lésion o De faire le diagnostic des cas douteux et de rechercher des lésions associées. • Bandelette urinaire, urétrocystoscopie et urétrocystographie rétrograde et mictionnelle (UCRM) : dépistent une lésion urétrale Anatomie Technique Imagerie Indication Conclusion Traumatisme : IRM • • • • Examen le plus sensible et le plus précis pour le diagnostic des lésions traumatiques notamment pour les lésions du corps caverneux. Le signe clé est l’interruption du signal de l’albuginée. Phase aiguë : hématome (étoile bleue), fracture d’un corps caverneux, fracture du corps spongieux (flèche jaune), rupture de l’albuginée (flèche verte), rupture de l’urètre (flèche grise) Phase tardive (dysérection, déformation) : nodule fibreux profond, fistule artério-veineuse. T2 sag T2 ax Moon-Hae Choi, MD. MR imaging of acuate penile fracture. Radiographics 2000 Anatomie Technique Imagerie Indication Conclusion Traumatisme : IRM • • Patinet de 30 ans présentant un hématome sous cutané latéralisé côté droit de la verge suite à un faux pas du coïte. Cet hématome apparait en htypersignal T2 (flèche verte) sans interruption de l’anbuginée. Pas de lésion associée. T2 sag T2 ax Anatomie Technique Imagerie Indication Conclusion Traumatisme : Traitement • Traitement conservateur : o Bandage compressif o Traitement antalgique, anti-inflammatoire et éventuellement antibiotique o Indication : refus du patient d’une prise en charge chirurgicale et risque opératoire important • Traitement chirurgical +++ : o Traitement recommandé de façon précoce qui permet notamment de diminuer le temps d’hospitalisation o L’intervention chirurgicale consiste à évacuer l’hématome et à suturer l’ouverture de la tunique de l’albuginée, des corps spongieux et des lésions associées (urètre et vaisseaux). o Une antibioprophylaxie est recommandée. o En cas de rupture de l’urètre, le sondage est maintenu pendant 7 à 10 jours. Anatomie Technique Imagerie Indication Conclusion Autres •Pré et post chirurgie : prothèse et plastie péniennes o La prothèse permet de maintenir une activité sexuelle en cas d’impuissance non corrigée par un traitement médical. o Il y a 2 types de prothèses : les semi-rigides et les gonflables. •Malformation vasculaire Prothèse gonflable Anatomie Technique Imagerie Indication Autres : Prothèse gonflable Réservoir 2 Cylindres La pompe Conclusion Anatomie Technique Imagerie Indication Conclusion Autres : Prothèse gonflable T2 coro T2 ax •Prothèse avant déclenchement du mécanisme à gauche et après déclenchement à droite. •Chez ce patient, on retrouve un réservoir de faible capacité (flèches oranges) avec un remplissage partiel de la prothèse après déclenchement du mécanisme (flèches rouges) et témoignant de la présence d’une fuite. T2 ax T2 ax T2 coro T2 ax Anatomie Technique Imagerie Indication Conclusion • L’IRM de la verge est un examen peu fréquent mais présentant un intérêt réel. • • Il est l’examen de référence dans le bilan d’extension des tumeurs péniennes. Les principales autres indications sont : o la maladie de La Peyronie, pour détecter des poussées inflammatoires et des lésions séquellaires du corps caverneux, o les traumatismes de la verge, pour préciser le siège des lésions caverneuses. • Il est important de prendre du temps pour expliquer au patient la procédure d’examen. Il est nécessaire de connaître les astuces de l’examen pour s’affranchir des difficultés techniques. • La séquence en pondération T2 dans les trois plans de l’espace est la séquence clé de l’exploration IRM de la verge. QCM • Dans l’IRM de la verge: A: La sequence T2 est la séquence clé. B: Il faut utiliser de grands champs. C: L’examen clinique avec repérage des lésions est important. D: Il faut des coupes fines de 3 mm. E: L’examen doit toujours être réalisé en érection. QCM • Dans l’IRM de la verge (vrai en rouge) : A: La sequence T2 est la séquence clé. B: Il faut utiliser de grands champs. C: L’examen clinique avec repérage des lésions est important. D: Il faut des coupes fines de 3 mm. E: L’examen doit toujours être réalisé en érection. QCM • Dans la maladie de La Peyronie : A: L’IRM permet de détecter les poussées inflammatoires et les lésions séquellaires. B: Il n’y a pas d’étiologie déterminée. C: Elle est rare. D: La déformation de la verge disparaît dans plus de la moitié des cas. E: Il n’y a aucun intérêt à faire des séquences après injection de gadolinium. QCM • Dans la maladie de la peyronie (vrai en rouge) : A: L’IRM permet de détecter les poussées inflammatoires et les lésions séquellaires. B: Il n’y a pas d’étiologie déterminée. C: Elle est rare. D: La déformation de la verge disparaît dans plus de la moitié des cas. E: Il n’y a aucun intérêt à faire des séquences après injection de gadolinium. QCM • Dans l’IRM de la verge : A: Le traitement des traumatismes de la verge est un traitement conservateur. B: Le signe clé est l’interruption de l’albuginée. C: Le faux pas du coït est la cause la plus fréquente. D: La fracture du corps caverneux survient sur une verge flaccide. E: Les lésions du corps caverneux sont rarement associées aux lésions de l’urètre. QCM • Dans l’IRM de la verge (vrai en rouge) : A: Le traitement des traumatisme de la verge est un traitement conservateur. B: Le signe clé est l’interruption de l’albuginée. C: Le faux pas du coït est la cause la plus fréquente. D: La fracture du corps caverneux survient sur une verge flaccide. E: Les lésions du corps caverneux sont rarement associées aux lésions de l’urètre. Références *Pretorius ES, Siegelman ES, Ramchandani P, Banner MP. MR imaging of the penis. 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