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Caïque à tête noire
Classification (COI)
Règne
Animalia
Embranchement
Chordata
Sous-embr.
Vertebrata
Classe
Aves
Ordre
Psittaciformes
Famille
Psittacidae
Genre
Pyrilia
Nom binominal
Pyrilia caica
(Latham, 1790)
Synonymes

Gypopsitta caica (Latham, 1790)

Pionopsitta caica
1
Statut de conservation UICN
LC : Préoccupation mineure
Statut CITES
Annexe II , Rév. du 06/06/81
Le Caïque à tête noire (Pyrilia caica) est une espèce d'oiseaux appartenant à
la famille des Psittacidae. Il est également appelé perroquet caïque.
Confusion
Il existe une possibilité de confusion concernant les diverses correspondances entre les noms
latins et les noms francophones et anglophones des espèces Pionites
melanocephalus (ou Pionites melanocephala), le Caïque maïpourri, et Pyrilia caica (ou Pionopsitta
caica), le Caïque à tête noire.
Selon le COI :

Pionites melanocephalus = Black-headed Parrot que l'on pourrait traduire par Perroquet à
tête noire ;

Pyrilia caica = Caica Parrot que l'on pourrait traduire par Perroquet caïque.
Selon le CINFO :

Pionopsitta caica = Caïque à tête noire = Caica Parrot donc Perroquet caïque ;

Pionites melanocephala = Caïque maïpourri = Black-headed Parrot donc Perroquet à tête
noire.
Description
Cet oiseau mesure environ 23 cm de long. Il a la tête noir brunâtre d'où son nom normalisé
pouvant prêter confusion avec un autre caïque à tête noire : le Caïque maïpourri (Pionites
melanocephala). Il présente un plumage vert écaillé de marron. Les rémiges et les extrémités des
rectrices sont noires. Cet oiseau arbore un collier orange brun doré qui s'étend de la nuque
jusqu'à la poitrine. Les cercles oculaires sont clairs et les iris jaunes. Le bec et les pattes sont
grisâtres.
Cette espèce ne présente pas de dimorphisme sexuel.
2
Les juvéniles présentent une tête verte avec un collier à peine visible.
Habitat
Cet oiseau vit dans les forêts-galeries et les forêts ouvertes.
Répartition
Cette espèce peuple le sud-est du Venezuela, la Guyane et le nord de l'Amazonie brésilienne.
Captivité
Il peut être élevé notamment dans des volières accueillant plusieurs couples ; la reproduction
peut aussi se faire en couple isolés, dans de grandes cages suspendues, mais avec plusieurs
couples logeant les uns à côté des autres.
3
Caïque maïpouri
Classification (COI)
Règne
Animalia
Embranchement
Chordata
Sous-embr.
Vertebrata
Classe
Aves
Ordre
Psittaciformes
Famille
Psittacidae
Genre
Pionites
Nom binominal
Pionites melanocephalus
(Linnaeus, 1758)
Synonymes

Pionites melanocephalus
Statut de conservation UICN
LC : Préoccupation mineure
4
Le Caïque maïpouri (Pionites melanocephalus) ou Caïque à tête noire (nom pouvant prêter à
confusion avec Pionopsitta caica) est uneespèce d'oiseau appartenant à la famille des Psittacidae.
Description
Cet oiseau mesure environ 23 cm de long, d'un poids variant de 130 à 170 grammes. Sa grosse
tête présente une calotte noire qui descend en dessous des yeux d'où ses noms spécifiques
scientifique et vernaculaire. Les joues et le cou sont jaune d'or avec une marque verte de chaque
côté de l'attache de la mandibule supérieure du bec. Celui-ci est massif et noir. La poitrine et le
ventre sont blancs mais teintés de jaune très pâle. Le bas de la queue et les culottes sont jaune
d'or virant vers l'orange. Le dos et les ailes sont vert sombre, le dessus de la queue étant un peu
plus clair. Les cercles oculaires peu marqués sont bleus et les iris orange. Les pattes sont noires.
Les juvéniles ont la poitrine jaunâtre tandis que le jaune doré du cou est plus nuancé.
Captivité
Les caïques maïpouri sont protégés par la convention de Washington en annexe II, par l'union
européenne en annexe B et par l'arrêté de Guyane pour les résidents de français. On loge les
caïques en volière de dimensions minimum : 2x1x1(h) mètres pour un couple.
Alimentation
Ces oiseaux sont très gourmands et du coup facile à nourrir. Il faut cependant faire attention à
limiter l'apport de graisse qui pourrait être nuisible à cette espèce par l'engraissement du foie.
Ces oiseaux sont 50 % frugivores et 50 % granivores. Ils consomment facilement tous les fruits et
légumes sauf citron, pamplemousses, (trop acides), pommes de terre et avocats (riches en
amidon qu'ils digèrent mal). Pour les graine on pourra mélanger 50 % de mélange pour Amazone
avec 50 % de mélange pour grandes perruches avec une faible quantité de tournesol. Les
graines germées sont très appréciée en période de reproduction. Les bourgeons d'arbres
fruitiers, les baies telles que pyracantha, églantines, sorbiers des oiseaux,... sont une friandise
supplémentaire.
5
Calopsitte élégante
Calopsitte élégante (d'une forme domestique) perchée dans un arbre.
Classification (COI)
Règne
Animalia
Embranchement
Chordata
Classe
Aves
Ordre
Psittaciformes
Famille
Cacatuidae
Genre
Nymphicus
Wagler, 1832
Nom binominal
Nymphicus hollandicus
(Kerr, 1792)
Statut de conservation UICN
LC : Préoccupation mineure
6
La Calopsitte élégante (Nymphicus hollandicus) ou simplement Calopsitte ou
encore Perruche nymphique est une espèce d'oiseauaustralien. C'est la seule espèce
du genre Nymphicus. De taille similaire à celle d'un petit pigeon, la calopsitte est un oiseau
de compagnie idéal. Bien que parfois dénommé perruche, il s'agit bel et bien d'un cacatoès.
Description
Cet oiseau mesure de 30 à 35 cm de long à l'état sauvage (jusque 37 à 40 avec une grande
huppe chez les sujets en captivité issus de sélection) pour une masse de 80 à 100 g. Son
plumage est gris anthracite, très foncé pouvant presque aller jusqu'au noir. La huppe et une
partie de la tête sont jaunes. Deux taches rouge-orange marquent les joues. Le miroir
alaire est blanc (tache sur la bordure de l'aile). Lafemelle ne possède pas le masque jaune,
présente des stries sous la queue et des points jaunes sous les ailes. Les jeunes ressemblent à
la femelle. On parle de durée de vie d'environ 15 ans, mais certains oiseaux peuvent vivre
jusqu'à 30 ans.
Chant
Les calopsittes élégantes sont des oiseaux grégaires et extrêmement sociaux, ils ont besoin
d'un vaste répertoire de cris pour communiquer ou exprimer leurs sentiments. En vol, ils
émettent des "queel, queel-queel" qui ont une sonorité plaintive. On peut également entendre
des "weero", ce qui leur vaut leur nom vernaculaire en Australie. Les calopsittes possèdent un
grand pouvoir d'imitation des autres oiseaux.
Nidification
Dans le nord, la reproduction se déroule entre avril et juillet alors que dans le sud, elle a lieu
généralement d'août à décembre. Le nid est situé dans une trou d'arbre dont le fond est garni
avec un peu de sciure. La plupart du temps, le site de nidification est placé à proximité d'un
point d'eau dans lequel les oiseaux vont se désaltérer tous les jours. La ponte comprend entre
3 et 7 œufs qui sont couvés à tour de rôle par les deux parents pendant environ 20 jours. 4
œufs constituent une nichée normale. Il peut y avoir plusieurs nichées pendant la saison.
Lorsqu'ils naissent, les oisillons ont un épais duvet jaune, ils reçoivent principalement leur
pitance tôt le matin et assez tard dans la soirée. Ils quittent le nid au bout de 3 à 4 semaines
mais ils demeurent au sein du groupe familial et ils dépendent de leurs parents pendant
encore 1 mois. Passé ce délai, ils intègrent des grandes bandes qui errent à la recherche de
nourriture.
Mutations en captivité
Les mutations permettent aux amateurs d'obtenir des variétés de couleurs différentes
du phénotypesauvage, y compris en combinant ces couleurs. Dans le détail ci dessous,
7
l'hérédité de chacune des mutations est mentionnée entre parenthèses : (RLS) pour liée au
sexe récessive, (RA) pourautosomale récessive, (DA) pour autosomale dominante, (CDA)
pour autosomale codominante.
L'ino (RLS) est une mutation qui supprime les mélanines (pigments gris et noirs),

l'oiseau est donc blanc, jaune et rouge.
Le cinnamon (RLS) empêche l'oxydation de la mélanine qui reste brune au lieu de

devenir gris-noir.
Le face-blanche (RA) est une mutation dite de la série bleue qui supprime tous

les psittacines(pigments jaunes et rouges). L'oiseau est donc gris et blanc.
Le face-pâle (RA) est un face-blanche incomplet (les gènes de ces deux mutations sont

des allèles) et supprime donc une partie des psittacines.
Le bronze fallow (RA) dilue la mélanine en la rendant brun clair, les yeux étant rouge

vif.
Le fallow cendré (RA) dilue la mélanine en la rendant gris clair chez le mâle et gris

plus foncé chez la femelle, les yeux étant rouges.
L'opaline (RLS) modifie la répartition de la mélanine sur la plume en donnant un

dessin perlé que seuls les jeunes et les femelles possèdent, les mâles adultes ont le
phénotype sauvage.

Le joues-jaunes (RLS) transforme le psittacine rouge en psittacine jaune.

Le edged (CDA) modifie la distribution de la mélanine sur chaque plume de la
couverture alaire, du dos et du corps en épargnant la tête. La mélanine est refoulée en
bordure de la plume.
En combinant les mutations, on obtient des oiseaux présentant les caractéristiques de
chacune des mutations. Exemple, un oiseau à la fois face-blanche et ino devient albino (blanc
pur).
Alimentation
Les calopsittes se nourrissent de graines issues de différentes graminées, comme les graines
de millet, de tournesol et bien d'autres graines.
Répartition et habitat
Les cockatiels ou calopsittes élégantes fréquentent une grande variété d'habitats tels que les
zones boisées ouvertes, les parcelles de petits acacias, les forêts qui longent les cours d'eau et
même les étendues de spinifex (Triodia) qui sont des plantes vivaces poussant dans les
régions semi-arides. On les trouve également dans les terres agricoles, dans les chaumes et
dans les vergers ainsi que dans les plaines et le long des routes.
Cette espèce est endémique de l'Australie. Son aire de distribution couvre une grande
8
majorité du continent excepté les zones littorales les plus humides. Elle est également
absente de la péninsule du cap York, des districts situés le plus au sud en hiver et des zones
situées le plus au nord en été. Après de fortes précipitations, de larges rassemblements
peuvent s'installer au centre du pays où ils sont absents habituellement.
Comportement
Dans les zones les plus arides, on observe les calopsittes en couples ou en bandes pouvant
rassembler jusqu'à une centaine d'individus. Quand ils s'alimentent, les groupes contiennent
en moyenne 27 membres. Cependant, on a déjà aperçu des rassemblements de près de 1000
oiseaux près de décharges contenant des enveloppes végétales provenant du décorticage du
riz. A proximité des points d'eau, les calopsittes élégantes s'associent souvent avec les
perruches ondulées (Melopsittacus undulatus). Quand elles se posent, elles se perchent sur
les grosses branches des arbres. Les calopsittes se nourrissent 2 fois par jour : le matin, peu
de temps après le lever du soleil, elles consomment environ 2,72 grammes de matières
végétales. Le soir, environ une heure et demie avant la tombée de la nuit, elle ingurgitent une
masse d'environ 4,25 grammes, ce qui fait presque 7 grammes pour la journée entière. .
Reproduction
La ponte est de 3 à 7 œufs qui éclosent au bout d'environ 20 jours. Le mâle couve le jour, et la
femelle, la nuit. Les parents continuent à nourrir les petits après leur envol, pendant environ
un mois.
La reproduction à l'état sauvage est conditionnée par l'arrivée de la pluie. La couvaison, selon
la température extérieure, peut varier de 16 à 22 jours.
Protection / menaces
Cet oiseau est très commun et très répandu sur l'ensemble de son aire. Sans doute en
progression, il a bénéficié des installations et des réservoirs artificiels pour le développement
de l'agriculture. Les effectifs au niveau mondial sont estimés à près d'un million d'individus.
Les nombreux oiseaux qui se sont échappés aux Etats-Unis ont échoué dans leurs tentatives
pour s'établir à l'état sauvage. En Australie, les calopsittes élégantes sont souvent persécutées
car elles sont nombreuses et considérées comme des pestes pour l'agriculture.
9
Conure à cape noire
Classification (COI)
Règne
Animalia
Embranchement
Chordata
Sous-embr.
Vertebrata
Classe
Aves
Ordre
Psittaciformes
Famille
Psittacidae
Genre
Pyrrhura
Nom binominal
Pyrrhura rupicola
(Tschudi, 1844)
Statut de conservation UICN
LC : Préoccupation mineure
Statut CITES
Annexe II , Rév. du 06/06/81
10
La Conure à cape noire (Pyrrhura rupicola) est une espèce d'oiseau appartenant au groupe
des conures et à la famille des Psittacidae.
Description
Cet oiseau est proche de la Conure de Souancé. Il mesure environ 25 cm.
Sous-espèces
La Conure à cape noire est représentée par deux sous-espèces :

rupicola ;

sandiae.
Répartition
Cet oiseau peuple le bassin de l'Amazone.
11
Conure à front rouge
Classification (COI)
Règne
Animalia
Embranchement
Chordata
Sous-embr.
Vertebrata
Classe
Aves
Ordre
Psittaciformes
Famille
Psittacidae
Genre
Eupsittula
Nom binominal
Eupsittula canicularis
(Linnaeus, 1758)
Statut de conservation UICN
LC : Préoccupation mineure
12
La Conure à front rouge (Eupsittula canicularis, anciennement Aratinga canicularis) est
une espèce d'oiseaux très proche de la Conure couronnée.
Description
Cette espèce se différencie de la Conure couronnée par la coloration plus orangée du front, par
le bleu de la tête plus étendu et par la coloration claire du bec.
Répartition et habitat
Cet oiseau vit au Mexique et au Costa Rica dans les zones boisées jusqu'à 1 500 m d'altitude.
Taxinomie
Suivant une étude phylogénique de Remsen et al. (2013), le genre Aratinga est entièrement
redéfini pour être monophylétique. Le Congrès ornithologique international répercute ces
changements dans sa classification de référence version 3.5 (2013), et la Conure à front rouge
est déplacée vers le genre Eupsittula.
Sous-espèces
D'après la classification de référence (version 3.5, 2013) du Congrès ornithologique international,
cette espèce est constituée des sous-espèces suivantes (ordre phylogénique) :

Eupsittula canicularis clarae (R.T. Moore, 1937) ;

Eupsittula canicularis eburnirostrum (Lesson, 1842) ;

Eupsittula canicularis canicularis (Linnaeus, 1758).
13
Conure a poitrine grise
Classification (COI)
Règne
Animalia
Embranchement
Chordata
Sous-embr.
Vertebrata
Classe
Aves
Ordre
Psittaciformes
Famille
Psittacidae
Sous-famille
Psittacinae
Genre
Pyrrhura
Nom binominal
Pyrrhura griseipectus
Salvadori, 1900
Statut de conservation UICN
CR C2a(ii) :
En danger critique d'extinction
14
La Conure à poitrine grise (Pyrrhura griseipectus) est une espèce d'oiseaux appartenant à
la famille des Psittacidae, autrefois considérée comme une sous-espèce de la Conure
leucotique (Pyrrhura leucotis).
Description
Cet oiseau mesure environ 23 cm de longueur pour une masse de 50 g.
Répartition
Cette espèce n'est présente que dans le nord-est du Brésil.
Habitat
Cet oiseau peuple les milieux forestiers.
15
Conure à tête bleue
Classification (COI)
Règne
Animalia
Embranchement
Chordata
Sous-embr.
Vertebrata
Classe
Aves
Ordre
Psittaciformes
Famille
Psittacidae
Genre
Thectocercus
Ridgway, 1912
Nom binominal
Thectocercus acuticaudatus
(Vieillot, 1818)
16
Statut de conservation UICN
LC : Préoccupation mineure
La Conure à tête bleue (Thectocercus acuticaudatus, anciennement Aratinga acuticaudata) est
une espèce de conures au plumage à dominante verte.
Description
Cet oiseau mesure environ 37 cm de longueur pour une envergure de 61 cm et une masse de
200 g. Le plumage de la Conure à tête bleue est vert, plus vif sur les parties supérieures et plus
nuancé sur les inférieures. La face de cet oiseau est colorée de bleu, d'où le nom spécifique, plus
ou moins étendu selon l'âge, la sous-espèce et l'individu. Les cercles oculaires de peau nue sont
blancs. La mandibule supérieure est marron rougeâtre avec l'extrémité noire, cette dernière
couleur étant celle de la mandibule inférieure. Les pattes sont roses.
Répartition
Cet oiseau peuple désormais la Floride1.
Taxinomie
Suivant une étude phylogénique de Remsen et al. (2013), le genre Aratinga est entièrement
redéfini pour être monophylétique. Le Congrès ornithologique international répercute ces
changements dans sa classification de référence version 3.5 (2013), et la Conure à tête bleue est
déplacée vers le genre Thectocercus, qui est monotypique.
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Conure à ventre rouge
Classification (COI)
Règne
Animalia
Embranchement
Chordata
Sous-embr.
Vertebrata
Classe
Aves
Ordre
Psittaciformes
Famille
Psittacidae
Genre
Pyrrhura
Nom binominal
Pyrrhura perlata
(Spix, 1824)
Statut de conservation UICN
LC : Préoccupation mineure
Statut CITES
Annexe II , Rév. du 06/06/81
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La Conure à ventre rouge (Pyrrhura perlata) est une espèce d'oiseau appartenant au
groupe des conures et à la famille des Psittacidae.
Description
Cette espèce mesure environ 24 cm.
Comme les autres conures du genre Pyrrhura, l'adulte présente un dessin écailleux
caractéristique. Sur un fond marron, celui-ci est constitué d'écailles rouges. L'ensemble couvre
une grande partie de la tête, le dos et la poitrine. Les plumes des joues et la gorge présentent des
reflets bleu ciel. Les culottes sont gris bleu azur et les rémiges bleues. Les cercles oculaires blancs
sont très marqués. Les iris sont bruns. Lebec est noir avec une cire bien développée. Les pattes
sont gris-rose (noires chez le juvénile).
Le juvénile présente un plumage à dominante verte avec la tête brune à reflets azurs. Les dessins
écailleux caractéristiques du genre marquent la gorge et le cou et s'étendent jusqu'aux oreilles. Le
plastron très large et rouge vif couvre la poitrine et le ventre. Les épaules sont marquées de rouge,
coloration retrouvée sous les ailes. Les rémiges sont bleues aux extrémités noires. La queue
présente une coloration lie-de-vin.
Chant
Les conures à ventre rouge sont des oiseaux particulièrement bruyants. Ils émettent des cris
qui sont pratiquement permanents lorsqu'ils volettent entre les arbres de la forêt. Leur cri
principal est généralement décrit comme un "tieww kritieww". On ne possède pas de
renseignements supplémentaires.
Habitat
Les conures à ventre rouge fréquentent généralement les forêts pluviales qui ne sont pas
envahies par les eaux. Dans le nord du Mato Grosso, ces oiseaux occupent les forêts les plus
sèches et sont souvent observés à proximité des lisières, dans les clairières ou dans les
parcelles clairsemées en cours de régénération. Dans l'est de la Bolivie, on les trouve
également dans les forêts dominées par les figuiers. Les conures à ventre rouge peuvent
grimper jusqu'à 600 mètres d'altitude
Répartition
Les conures à ventre rouge sont endémiques du sud-centre du bassin de l'Amazone au Brésil.
Leur aire de distribution couvre l'ouest de la province du Parà et l'est de la province de
l'Amazonas. Elle se poursuit en direction du sud jusqu'au nord du Mato Grosso et
probablement jusqu'au nord de la Bolivie. Ces oiseaux sont courants le long du système
d'irrigation qui draine les eaux du Rio Madeira et le Rio Tapajos. On peut également les
observer à l'est du Rio Mamoré dans les provinces de Beni et Santa Cruz en Bolivie. Les
conures à ventre rouge sont monotypiques, il ne sont pas divisés en sous-espèces. .
19
Comportement
Les conures à ventre rouge sont grégaires, ils vivent la plupart du temps en petites bandes.
Toutefois, on peut parfois les observer en groupes mixtes en association avec des touis para
(Brotogeris chrysoptera) ou avec des conures versicolores (Pyrrhura picta). De plus grands
rassemblements étaient autrefois observés. Les conures à ventre rouge sont
majoritairement arboricoles mais elles descendent assez souvent le long des rivières et des
cours d'eau pour se baigner ou se désaltérer. Lorsqu'elles sont à terre, elles prélèvent de
l'argile dans le sol et l'ingèrent pour faciliter leur transit intestinal.
Nidification
Au sud de leur aire, les conures à ventre rouge se reproduisent principalement de juillet à
novembre. Ailleurs, la nidification peut également se dérouler d'avril à juin. Le nid est placé
dans une cavité d'arbre, parfois à une hauteur guère plus élevée que trois mètres au-dessus
du sol. La ponte comprend de 3 à 9 œufs, en moyenne 5. L'incubation dure habituellement 25
jours. Les oisillons sont nidicoles et ils ne prennent leur envol qu'au bout de 7 à 8 semaines.
Regime
Les conures à ventre rouge ont un régime presque exclusivement végétarien. Leur menu
comprend les chatons du trema micrantha qui est un arbuste des zones perturbées, des fruits
de figuiers, d'eugenias ou de poivriers (Zanthoxylum), des fleurs qu'ils recueillent dans les
arbres du genre Dioclea et dont ils consomment sans doute le nectar.
Protection / Menaces
Les conures à ventre rouge sont généralement assez communes mais il est possible qu'elles
soient en léger declin à cause de la détérioration de leur habitat. D'après Birdlife, la
population globale n'est pas quantifiée mais compte-tenu de la grande superficie de
son aire de répartion (1 130 000 kilomètres carrés), l'espèce est considérée comme de
préoccupation mineure. (LC)
20
Conure aile-de-feu
Classification (COI)
Règne
Animalia
Embranchement
Chordata
Sous-embr.
Vertebrata
Classe
Aves
Ordre
Psittaciformes
Famille
Psittacidae
Genre
Pyrrhura
Nom binominal
Pyrrhura egregia
(P.L.Sclater, 1881)
21
Statut de conservation UICN
LC : Préoccupation mineure
Statut CITES
Annexe II , Rév. du 06/06/81
La Conure aile-de-feu (Pyrrhura egregia) est une espèce d'oiseaux appartenant à
la famille des Psittacidae.
Description
Les mâles ont une bande frontale couleur bordeaux , un capuchon, deslores, une nuque et
une partie supérieure des joues qui forment un ensemble brunâtre.
Les couverturesauriculaires affichent une teinte brun rougeâtre. Les plumes des côtés du cou
ont un base verte, une bandesubterminale chamois et une étroite pointe noire, ce qui leur
donne parfois un aspect écailleux. Les parties supérieures sont majoritairement vertes mais
certaines plumes ont de fines bordures sombres. La courbure de l'aileet le bord de fuite sont
orange avec des taches jaunes, ces ornements se ramarquent particulièrement bien lorsque
l'oiseau est posé. Les couvertures primaires sont généralement bleues mais
occasionnellement jaune éclatant. Le reste des couvertures alaires est vert prairie. Les filets
extérieurs desrémiges présentent une couleur bleue. Les couvertures sous-alairessont orange
avec des taches jaunes. Le dessous des rémiges est grisâtre.
Les plumes qui recouvrent la gorge et la poitrine ont une base verte, une
bande subterminale chamois et une extrémité sombre. Comme pour les côtés du cou, cet
agencement des plumes provoque une légère apparence écaillée. Le reste du dessous est vert
mais de nombreuses plumes du ventre ont une base bordeaux, ce qui crée souvent une tache
vineuse sur l'abdomen.
Le dessus de la queue est bordeaux foncé avec une base verte. Le dessous de la queue est
grisâtre.
Le bec a une couleur corne. La peau nue qui entoure l'œil est blanchâtre. Les iris sont bruns.
Les pattes sont brunâtre, tirant sur le noir.
Position systématique
Cette espèce est proche des Conure à ventre rouge et Conure de Santa Marta.
Sous-espèces
Cet oiseau comporte deux sous-espèces :

egregia ;

obscura au plumage plus foncé.
22
Chant
On connaît vraiment peu de choses sur la communication de cette conure. Les cris en vol
sont particulièrement rudes. Des "jjaaEEK" grinçants indiquent souvent, bien avant qu'on ne
la voie, qu'une bande d'oiseaux est en approche.
Habitat
Les conures aile-de-feu fréquentent les forêts mousseuses et humides des zones tropicales et
subtropicales. On les trouve principalement aux lisières des parcelles et dans les boisements
qui sont situés le long des versants escarpés à des altitudes qui varient de 700 à 1800
mètres. Au Venezuela, elles résident principalement dans les forêts secondaires parvenues à
maturité sur les pentes des tépuis, qui sont des hauts plateaux aux contours
particulièrement abrupts. Ces psittacidés visitent aussi les jardins des villages et les parcs.
Répartition
Les conures aile-de-feu sont originaires du nord-ouest du continent sud-américain.
Leur aire de distribution est assez vaguement déterminée : elle couvre sans doute
partiellement les provinces de Bolivar et Amazonas au Venezuela, l'ouest du Guyana aux
environs des rivières Kamarang et Mazaruni, le nord de la province de Roraima au Brésil.
Leur présence est possible dans l'ouest du Surinam. En dépit de son aire relativement
restreinte, cetteespèce est divisée en 2 races : P. e. egregia (extrême sud-est du Venezuela et
montagnes de l'ouest du Guyana) - P. e. obscura (mont Auyan et mont Ptari, dans l'est de la
province de Bolivar, au Venezuela et extrême nord-est du Brésil). .
Comportements
Les conures aile-de-feu volent en petites bandes pouvant regrouper de 3 à 25 individus. La
plupart du temps, les rassemblements sont formés de 6 à 10 oiseaux qui se faufilent et tracent
une trajectoire sinueuse entre les arbres de la forêt. Leur vol est particulièrement rapide et
agile. Ils sont très habiles à se dissimuler et, lorsqu'ils ont trouvé une canopée qui leur
convient, ils disparaissent soudainement. Ils deviennent alors silencieux même quand ils se
restaurent et ils adoptent une attitude de très grande prudence. S'ils sont surpris pendant
qu'ils se nourrissent, ils se tiennent immobiles et scrutent les alentours avec attention. Les
conures aile-de-feu émettent habituellement quelques petits cris discrets et grinçants
lorsqu'ils quittent une branche, comme pour signaler leur départ.
23
Nidification
On possède peu de renseignements sur la nidification de cet oiseau. La période de
reproduction, assez brève, s'étend du mois de mars au mois d'avril. Les
jeunes immatures quittent les nids aux mois de mai et juin. Comme la plupart des oiseaux
du genre Pyrrhura, la conure aile-de-feu est vraisemblablement cavernicole, nichant dans les
trous d'arbres. La ponte comprend 4 ou 5 œufs.
Nidification
Les conures aile-de-feu sont principalement végétariens, ils se nourrissent dans les étages
supérieurs des arbres proches de la canopée. Ils apprécient particulièrement les chatons des
arbres du genre Cecropia. En juillet-août, ils s'approchent des villages amérindiens pour faire
une récolte de fruits mûrs. On peut alors les observer assez régulièrement dans les goyaviers.
Protection / Menaces
En raison de la végétation extrêmement dense, son aire de distribution est très difficilement
accessible. Du coup, on possède peu de renseignement sur son statut. Cependant, il a la
réputation d'être assez commun. D'après Birdlife, la superficie de son territoire est inférieur à
50 000 kilomètres carrés, ce qui est peu, ses effectifs ne sont pas quantifiés. Néanmoins, cet
organisme classe la conure aile-de-feu comme "de préoccupation mineure". Certains
individus sont capturés au Guyana et commercialisés comme oiseaux d'accompagnement et
de volière, ce qui n'a pas d'influence particulière sur leur avenir.
24
Conure couronnée
Classification (COI)
Règne
Animalia
Embranchement
Chordata
Sous-embr.
Vertebrata
Classe
Aves
Ordre
Psittaciformes
Famille
Psittacidae
Genre
Eupsittula
Nom binominal
Eupsittula aurea
(Gmelin, 1788)
Statut de conservation UICN
LC : Préoccupation mineure
25
La Conure couronnée (Eupsittula aurea, anciennement Aratinga aurea) est
une espèce d'oiseaux de taille plutôt modeste (environ 26 cm).
Description
Le plumage présente une dominante verte, plus claire au niveau des parties ventrales. Le front
est rouge doré nuancé de bleu. Les cercles oculaires sont jaunes et les iris rouges. Le bec est
noir et les pattes grisâtres.
Les rémiges et les couvertures primaires sont bleues chez les adultes et azur chez les jeunes qui
présentent une coloration générale plus claire et des iris gris.
Habitat
Cette espèce fréquente les forêts secondaires bordant le bassin du fleuve Amazone et le
cerrado.
Taxinomie
Suivant une étude phylogénique de Remsen et al. (2013), le genre Aratinga est entièrement
redéfini pour être monophylétique. Le Congrès ornithologique international répercute ces
changements dans sa classification de référence version 3.5 (2013), et la Conure couronnée est
déplacée vers le genre Eupsittula.
D'après le Congrès ornithologique international, c'est une espèce monotypique (non divisée en sousespèces). Une sous-espèce a, un temps, été reconnue par Howard & Moore (2e édition, 1991),
mais n'est plus reconnue par aucune autorité taxinomique depuis.
26
Conure de Molina
Classification (COI)
Règne
Animalia
Embranchement
Chordata
Sous-embr.
Vertebrata
Classe
Aves
Ordre
Psittaciformes
Famille
Psittacidae
Tribu
Arini
Genre
Pyrrhura
Nom binominal
Pyrrhura molinae
(Masséna et Souancé, 1854)
Statut de conservation UICN
LC : Préoccupation mineure
27
Répartition géographique
La Conure de Molina ou Conure à joues vertes (Pyrrhura molinae) est
une espèce d'oiseau appartenant à la famille des Psittacidae.
Description
Cet oiseau mesure environ 26 cm et pèse 80gramme. Son plumage d'origine présente une
prédominance verte, en particulier les joues d'où un des noms attribués à cette espèce. Sa
poitrine arbore des écailles caractéristiques de couleur brun foncé et doré clair. Le front, la
calotte, la nuque, le bec et les pattes sont noirs. Les rémiges sont bleues et la queue rouge. Les
cercles oculaires sont blancs et les iris marron. Mais l'homme a réussit à créer d'autres mutations
comme canelle, yellow/side, ananas, turquoise... Elle est de la famille des perroquets mais plus
précisément des psittacidés. Elle vient d'Amérique du Sud (Bolivie, Brésil, Argentine) et vit en
moyenne 25ans bien qu'elle puisse atteindre les 30ans. Les joues verte ne sont pas des oiseaux
poudreux contrairement aux calopsittes, gris d'Afrique, ainsi qu'au cacatoès c'est pourquoi elles
sont recommandé pour les personnes asthmatiques désirant un oiseaux. Ce ne sont pas de très
bon parleur bien que certain articule quelques mots court.
28
Sous-espèces et répartition
La Conure de Molina est subdivisée en cinq sous-espèces très proches se différenciant par
l'étendue plus ou moins importante des écailles, par une coloration verte plus ou moins intense et
par leur distribution :

Pyrrhura molinae molinae dans les forêts primaires de l'est de la Bolivie ;

Pyrrhura molinae phoenicura dans le centre-ouest du Mato Grosso au Brésil et dans le
nord-est de la Bolivie ;

Pyrrhura molinae sordida (la forme hypoxantha existe à l'état naturel au sein de cette
sous-espèce) dans le sud-est du Mato Grosso ;

Pyrrhura molinae restricta dans les régions de Palmaito et de Chiquitos en Bolivie ;

Pyrrhura molinae australis dans le nord-est de l'Argentine.
29
Conure de Patagonie
Classification (COI)
Règne
Animalia
Embranchement
Chordata
Sous-embr.
Vertebrata
Classe
Aves
Ordre
Psittaciformes
Famille
Psittacidae
Genre
Cyanoliseus
Bonaparte, 1854
Nom binominal
Cyanoliseus patagonus
Vieillot, 1817
Statut de conservation UICN
LC : Préoccupation mineure
Statut CITES
Annexe II , Rév. du 06/06/81
30
La Perruche de Patagonie (Cyanoliseus patagonus) est une espèce d'oiseau de la famille des
psittacidés ou perroquets. Elle habite l'Argentine, le Chili et le sud de l'Uruguay.
Description
L'oiseau a une longueur de 43 à 47 cm.
Chez les conures de Patagonie, le front, le capuchon, les lores, les joues et la nuque sont brunolive avec une légère nuance jaunâtre. Les côtés du cou, le manteau et le dos sont également
brun-olive, constrastant avec le croupion et les sus-caudales qui affichent une couleur jaunecanari brillant. Les scapulaires sont brunes, plus ou moins infiltrées de bleu. Les couvertures
primaires sont bleu-turquoise, les autres couvertures sont jaune-olive brunâtre. Les rémiges
primaires et secondaires sont bleues avec des bordures sombres. Les couvertures
sous-alaires sont jaune-olive. Le dessous des rémiges est brun.
La poitrine présente une couleur brun-olive excepté la zone centrale et la zone latérale qui
forment une bande blanc-crème. Le reste des parties inférieures est jaune canari sauf le
centre du ventre qui porte une large tache circulaire rouge-orange. Les plumes du dessus de
la queue sont brunes avec une faible teinte bleue à proximité du rachis. Le dessous de la
queue est brun.
Le bec varie du gris fuligineux au noir. La peau nue qui entoure l'œil est blanchâtre. Les iris
sont jaune pâle, les pattes jaune brunâtre clair.
Les sexes sont identiques. Les immatures ont une mandibule supérieure corne et des iris
bruns.
Chant
Les conures de Patagonie sont des oiseaux très bruyants, ils émettent des "scree-ah, scree-ah"
disyllabiques et stridents. Quand ils sont alarmés, ils lancent des "gyeee gyeee gyee"
puissants. Les cris qu'ils produisent lorsqu'ils sont en groupes dans les terriers résonnent
pour nos oreilles européennes comme des cris de mouettes rieuses (Larus ridibundus).
Habitat et habitudes
C'est une espèce grégaire, excellente voilière, très turbulente et bruyante. La nuée en vol
s'entend de très loin.
Les oiseaux nichent dans des cavités creusées dans les berges hautes et sableuses de fleuves,
les parois de ravins ou de précipices, de là leur nom de loro barranquero signifiant en
français perroquet des ravins. Ils habitent ces cavités durant toute l'année. Leurs grottes sont
profondes (jusqu'à 3 m de profondeur pour un diamètre de 18 cm) et zigzagantes. Elles se
terminent par une chambre de couvaison. La nidification est de type colonial et probablement
31
coopérative (tous les adultes participant alors à l'élevage de l'ensemble des jeunes). En période
de reproduction, les femelles pondent 2 œufs de couleur blanche légèrement brillants et fort
arrondis, de taille moyenne de 37 x 31 mm.
Distribution
Comme son nom l'indique bien, cette espèce est originaire du sud du continent sudaméricain. Son aire de distribution couvre les provinces du centre et du nord de l'Argentine,
du nord de Santa Cruz jusqu'à La Rioja en passant par Rio Negro, La Pampa, Buenos-Ayres et
Cordoba. Elle vit également dans le sud de l'Uruguay. Une population isolée est installée dans
le centre du Chili. Quatre races sont officiellement reconnues : C. p. patagonus (centre et sudest de l'Argentine, hivernant occasionnellement en Uruguay) - C. p. andinus (nord-ouest de
l'Argentine dans les provinces de Catamarca, Tucumàn, Salta, La Rioja, San Juan et
Mendoza) - C. p. contora (centre-ouest de l'Argentine, provinces de San Luis et Cordobà) - C.
p. bloxami (provinces centrales du Chili).
Nidification
La saison de nidification s'étend de septembre à février. Les conures de Patagonie nichent
en colonies. Elles creusent des terriers dans des falaises calcaires, sableuses ou terreuses,
souvent à une hauteur assez conséquente, ce qui leur procure un vaste panorama sur les
environs. Les excavations sont proches les unes des autres et parfois elles communiquent
entre elles. Le site de nidification est toujours situé à faible distance d'une rivière ou d'un
cours d'eau. La ponte comprend 2 à 4 œufs qui sont couvés pendant 24 ou 25 jours. Dans la
province de San Luis, le dépot des œufs atteint son paroxysme pendant la saison humide, de
novembre à décembre. Au Chili, les conures de Patagonie pondent légèrement plus tôt. Les
oisillons sont nidicoles. En captivité leur séjour au nid dure 8 semaines, mais dans le milieu
naturel ils restent dépendants de leurs parents pendant une très longue période qui peut
s'étendre
Regime
Les conures de Patagonie ont un régime végétarien. Le menu varie considérablement selon
les saisons : en hiver, ces oiseaux consomment principalement des graines qu'elles trouvent à
terre ou dans les chardons géants (carduus mariana). A la fin du printemps et en été, elles
ingurgitent des fruits comme ceux des Chañars à écorce jaunâtre (Geoffroea decorticans), des
baies de lyciets (Lycium salsum) et des cactus. Selon un étude réalisée en terme de
pourcentages, les fruits représentent 2% du menu en novembre-décembre, 74% en janvier,
25% en février, 35% en mars et seulement 8% en avril.
32
Espèce en péril
Dans le centre de l'Argentine, cette espèce est encore localement commune ou abondante.
Ailleurs, c'est à dire dans la province de Cordoba et à l'est de Buenos-Aires, elle est plutôt
clairsemée ou même rare. La race bloxami, autrefois considérée comme très répandue dans
les provinces centrales du Chili, est désormais en péril, n'occupant plus qu'une faible
superficie et étant estimée à moins de 3000 adultes. Compte-tenu de la superficie de
sonaire proche d'1 million de kilomètres carrés, la conure de Patagonie est classée comme "de
préoccupation mineure" par Birdlife et l'IUCN.
Au Chili, il existe quatre espèces de perroquets, parmi lesquelles le Loro
Tricahue (perroquet Tricahue) a la plus grande taille et est le plus coloré. Actuellement,
cette sous-espèce est en danger d'extinction. Les populations de Tricahue ont
continuellement diminué dans certaines zones, étant donnée leur capture en vue de les
vendre comme mascottes. De plus il y a détérioration continuelle et fragmentation de leur
habitat.
Jadis, leur distribution originelle s'étendait depuis le désert d'Atacama jusqu'à la ville
de Valdivia, presque en Patagonie, mais aujourd'hui il ne reste plus que douze colonies
(appelées loreras) dans la zone centrale du pays. 85 % de la population de Cyanoliseus
patagonus se trouve dans les régions VI et VII, le reste se trouvant dans quelques secteurs de
la quatrième région.
Taxonomie
Il existe cinq sous-espèces de Cyanoliseus patagonus :

Cyanoliseus patagonus patagonus (Vieillot, 1817) du Centre-sud de l'Argentine et du sud de
l'Uruguay ;

Cyanoliseus patagonus andinus (Dabbene & Lillo, 1913) avec moins de jaune et plus de vert
sur le ventre et un plastron rouge réduit par rapport à la sous-espèce type, cette forme
peuple nord-est de l'Argentine ;

Cyanoliseus patagonus conlara (Nores & Yzurieta, 1983) des Sierras de San Luis au centre
de l'Argentine ;

Cyanoliseus patagonus byroni (Sclater, 1873) proche de la sous-espèce suivante ;

Cyanoliseus patagonus bloxami, (Olson) avec des couleurs plutôt foncées du centre du Chili.
Les populations de l'Argentine et du Chili sont parfaitement séparées, leurs aires de distribution
ne se recouvrant pas.
33
Conure de Pfrimer
Classification (COI)
Règne
Animalia
Embranchement
Chordata
Sous-embr.
Vertebrata
Classe
Aves
Ordre
Psittaciformes
Famille
Psittacidae
Genre
Pyrrhura
Nom binominal
Pyrrhura pfrimeri
Miranda-Ribeiro, 1920
Statut de conservation UICN
EN A2c+3c+4c; B1ab(ii,iii,v) : En danger
34
Statut CITES
Annexe II , Rév. du 06/06/81
La Conure de Pfrimer (Pyrrhura pfrimeri) est une espèce d'oiseau appartenant à la famille
des Psittacidae.
Description.
La Conure de Pfrimer, mesurant environ 23 cm, est dans l'ensemble un oiseau vert avec du
bleu dans l'aile, un croupion, une queue et un ventre rouge-brun.
Sa poitrine est vert foncé.
Son masque facial est marron-rouge, tandis que sa couronne, sa nuque et le derrière de son
cou sont bleu terne.
Ses épaules sont rouges vifs.
Son bec est gris foncé alors que ses pattes sont roses.
Un anneau oculaire blanc entoure chacun de ses yeux noir aux iris marron.
Habitat naturel.
Elle est endémique des régions de Goiás et de Tocantins au Brésil où elle fréquente des forets
caduques ou semi-décidue sèche.
Captivité.
Il y a peu de spécimens recensés en captivité mais il arrive que certains soit parfois proposés
sur les marchés.
Un couple reproducteur demandera une grande volière, abrité de la pluie et du vent avec les
dimension minimum de 2m de large pour 4m de long et 2m de large.
Une volière plantée serrait l'idéal pour ces oiseaux qui aimeront « jouer » dans les arbustes.
Un nid de 20cm de diamètre pour 40cm de haut et dont l’ouverture avoisinera les 10cm de
diamètre serra à rajouter pour obtenir une possible reproduction.
Longévité.
Elles peuvent vivre jusqu'à 30 ans.
35
Comportement.
En dehors de la saison de reproduction, elles sont généralement observés en groupes de 15 à
20 oiseaux.
Elles ne sont pas sédentaires et se déplacent constamment à la recherche de nouvelles
sources alimentaires.
Elles sont généralement difficiles à détecter dans le feuillage des arbres grâce à leur plumage
essentiellement vert, toutefois, leurs appels bruyants et bavards vous permettront de ne pas
les manquer.
Alimentation.
Elle se nourrit de fleurs, de fruits, de graines ainsi que d'insectes et de larves.
En captivité elles mangeront beaucoup de fruits, de légumes mais aussi une mélange de
graines composé de graines de carthame, d'avoine, de tournesol, de chanvre, de sarrasin, de
millet, d'alpiste.
Reproduction.
La femelle choisira un nichoir de 20cm de diamètre pour 35 de hauteur et un trou d'entrée de
5cm de diamètre, garni de copeaux de bois où elle pondra 3 à 5 œufs qu'elle couvera seule
environ 26jours.
Pendant ce temps le mâle viendra nourrir sa femelle.
Les jeunes quittent le nid environ 52 jour après leur naissance mais les parents
les nourrissent encore quelques semaines après.
Statut à l'État Naturel.
Cette espèce a une gamme extrêmement petite, cette dernière étant gravement fragmentée et
dans laquelle la perte d’habitat se poursuit.
Cette espèce est classé sur la liste rouge de l'IUCN comme étant En Voie d'Extinction.
36
Conure soleil
Classification (COI)
Règne
Animalia
Embranchement
Chordata
Sous-embr.
Vertebrata
Classe
Aves
Ordre
Psittaciformes
Famille
Psittacidae
Genre
Aratinga
Nom binominal
Aratinga solstitialis
(Linnaeus, 1758)
37
Statut de conservation UICN
EN : En danger
La Conure soleil (Aratinga solstitialis) est une espèce d'oiseaux de la famille des Psittacidae. Elle
présente un plumage jaune d'or1.
Description
Bien que son plumage soit à dominante jaune, la conure soleil arbore également d'autres
couleurs : nuance orange au niveau de la face et du ventre, couvertures primaires et secondaires
vertes, tout comme les rémiges aux extrémités bleues. Les iris sont marron, les cercles oculaires,
le bec et les pattes noirs.
Cette espèce mesure environ 30 cm.
Les jeunes présentent une coloration jaune verdâtre avec de nettes traces orangées au niveau
de la face et du ventre.
Habitat
La conure soleil peuple les forêts secondaires très ouvertes, les savanes arborées et les
palmeraies.
Alimentation
Comme les autres conures, cet oiseau consomme des fruits, des noix et des graines mais il
ingère également des fleurs.
Reproduction
La Conure soleil nidifie aussi bien en couple qu'en colonie. Dans ce dernier cas, la reproduction
est coopérative, les adultes nourrissant leurs propres jeunes mais également ceux des autres
couples lorsqu'ils ont quitté les nids. La femelle pond entre 3 et 6 œufs. L'incubation dure 27
jours. Elle est assurée par la femelle. Les jeunes s'envolent vers l'âge de 8 semaines. Après leur
départ du nid, les parents continuent à les nourrir, les jeunes apprécient de passer la nuit dans
leur nichoir d'origine.
38
Répartition
La conure soleil se trouve en Amérique du Sud au nord-ouest du Brésil, et aussi Guyane et au
sud-est du Vénézuela.
Captivité
La conure soleil, par sa couleur très attirante, est l'espèce du genre Aratinga la plus fréquente en
captivité. Jusqu'en 1971, elle était encore méconnue en Europe, mais depuis, elle est élevée et
reproduite avec succès.
39
Conure de Vieillot
Classification (COI)
Règne
Animalia
Embranchement
Chordata
Sous-embr.
Vertebrata
Classe
Aves
Ordre
Psittaciformes
Famille
Psittacidae
Genre
Pyrrhura
Nom binominal
Pyrrhura frontalis
(Vieillot, 1818)
Statut de conservation UICN
LC : Préoccupation mineure
40
La Conure de Vieillot (Pyrrhura frontalis) est une espèce d'oiseau appartenant à
la famille des Psittacidae. Il est natif d'Amérique du Sud et a été introduit1 aux États-Unis et
au Canada.
Description
Cet oiseau mesure environ 26 cm. Son plumage est surtout vert. La poitrine jaune verdâtre et le
plastron rouge sont marqués des écailles caractéristiques du genre. Les rectrices sont vert olive
avec les extrémités et le dessous brun roux. Les rémiges sont nuancées de bleu azur. Les cercles
orbitaux sont blancs, les iris et le bec noirs, les pattes grises.
Sous-espèces
Cet oiseau est représenté par trois sous-espèces :

P. frontalis frontalis ;

P. frontalis chiripepe avec le plumage plus pâle et les couvertures auriculaires gris vert ;

P. frontalis kriegi avec un plastron rouge plus marqué.
Habitat
Cet oiseau fréquente différents types de boisements avec une préférence pour les forêts
d'araucaria. Par contre, il évite celles d'eucalyptus.
Comportement
Cet oiseau se déplace le plus souvent en groupes de 10 à 40 individus.
41
Conure de Wagler
Classification (COI)
Règne
Animalia
Embranchement
Chordata
Sous-embr.
Vertebrata
Classe
Aves
Ordre
Psittaciformes
Famille
Psittacidae
Genre
Psittacara
Nom binominal
Psittacara wagleri
(G. R. Gray, 1845)
Statut de conservation UICN
LC : Préoccupation mineure
42
La Conure de Wagler (Psittacara wagleri, anciennement Aratinga wagleri) est
une espèce d'oiseaux néotropicaux.
Répartition
Cette espèce peuple les Andes entre le Venezuela et le Pérou.
Description
Cet oiseau mesure environ 36 cm de long. Il présente un plumage essentiellement vert avec du
rouge essentiellement au niveau du front et de la calotte. Ils mangent généralement des petits
scorpions et des mygales grâce à leur bec hors du commun.
Habitat
Cet oiseau vit dans les forêts jusqu'à 3 000 m d'altitude.Certaines personnes les chassent à
cause de leur cri extrêmement énervant!
Systématique
Cette espèce fait partie du groupe des conures vertes à front rouge avec la Conure de Finsch,
la Conure mitrée et la Conure à tête rouge.
Suivant une étude phylogénique de Remsen et al. (2013), le genre Aratinga est entièrement
redéfini pour être monophylétique. Le Congrès ornithologique international répercute ces
changements dans sa classification de référence version 3.5 (2013), et la Conure de Wagler est
déplacée vers le genre Psittacara.
Sous-espèces
D'après la classification de référence (version 3.5, 2013) du Congrès ornithologique international,
cette espèce est constituée des sous-espèces suivantes (ordre phylogénique) :

Psittacara wagleri wagleri (G.R. Gray, 1845) ; a des écailles rouges au niveau du cou ;

Psittacara wagleri transilis (J.L. Peters, 1927) ; a des écailles rouges au niveau du cou
également mais un plumage vert plus foncé ;

Psittacara wagleri frontatus (Cabanis, 1846) ; a des taches rouges sur les épaules ;

Psittacara wagleri minor (Carriker, 1933) ; a des taches rouges sur les épaules également
mais de taille plus petite.
43
Conure de Weddell
Classification (COI)
Règne
Animalia
Embranchement
Chordata
Sous-embr.
Vertebrata
Classe
Aves
Ordre
Psittaciformes
Famille
Psittacidae
Genre
Aratinga
Nom binominal
Aratinga weddellii
(Deville, 1851)
Statut de conservation UICN
LC : Préoccupation mineure
44
La Conure de Weddell ou Conure à tête brune (Aratinga weddellii (Deville)) est une espèce
d'oiseau appartenant à la famille desPsittacidae.
Description
Cette espèce mesure environ 28 cm de longueur pour une envergure de 46 cm et une masse de
96 à 129 g.
Elle présente un plumage à dominante vert foncé (cou, manteau, croupion, une grande partie des
rémiges et du dessus des rectrices). La gorge et le haut de la poitrine sont vert olive. Cette
couleur vire au vert jaunâtre sur le bas de la poitrine, le ventre, les cuisses et la zone anale. Le
dessous de la queue est gris foncé. Les rémiges primaires externes sont noires bordées de bleu,
les autres vertes avec des reflets bleus. La tête et le menton sont gris brun avec quelques
plumes marquées d'un reflet bleu azur donnant un aspect écailleux. Les lores et les alentours de
la mandibule supérieure présentent un reflet rose. Le bec est noir avec une bordure rose à la
base. Les pattes sont gris foncé avec les doigts gris noir. Les cercles oculaires nus sont
blanchâtres à reflets roses, les yeux noirs et les iris jaunes.
Répartition
La Conure de Weddell peuple le sud-est de la Colombie, l'est de l'Équateur, le nord et l'est
du Pérou, le nord-est de la Bolivie et le nord-ouest du Brésil (Mato Grosso). Elle peuple désormais
la Floride1.
Habitat
Cette espèce vit dans les forêts jusqu'à 750 m d'altitude, dans les plaines en bordure des forêts
humides le long des rivières, dans les marais et les vallées boisées de petits arbustes, dans les
plantations de café et de canne à sucre2.
Comportement
La Conure de Weddell vit en couple ou en petits groupes mais peut se regrouper en bandes
d'une centaine d'individus lorsque la nourriture est abondante. Cette espèce effectue des
déplacements importants.
Alimentation
Cet oiseau se nourrit de graines, de baies, de fruits, d'inflorescences, d'insectes et de larves.
45
Reproduction
La période de reproduction s'étend de février à mai dans l'extrême nord-ouest de l'aire de
répartition mais ne débute qu'en juillet dans le sud. Pendant cette période, les couples s'isolent.
Les nids sont construits dans des cavités d'arbres, parfois d'anciennes loges de pics, à grande
hauteur. Cet oiseau peut également creuser dans des termitières de longs couloirs se terminant
par une chambre de nidification.
46
Conure emma
Classification (COI)
Règne
Animalia
Embranchement
Chordata
Sous-embr.
Vertebrata
Classe
Aves
Ordre
Psittaciformes
Famille
Psittacidae
Sous-famille
Psittacinae
Genre
Pyrrhura
Nom binominal
Pyrrhura emma
(Salvadori, 1891)
47
La Conure emma (Pyrrhura emma) est une espèce d'oiseaux appartenant à
la famille des Psittacidae, autrefois considérée comme une sous-espèce de la Conure
leucotique (Pyrrhura leucotis), voire de la Conure versicolore (Pyrrhura picta).
Description
Cet oiseau mesure environ 23 cm de longueur pour une masse de 50 g.
Répartition
Cette espèce est endémique du Venezuela.
Habitat
Cet oiseau peuple les forêts montagneuses humides.
48
Conure jandaya
Classification (COI)
Règne
Animalia
Embranchement
Chordata
Sous-embr.
Vertebrata
Classe
Aves
Ordre
Psittaciformes
Famille
Psittacidae
Genre
Aratinga
Nom binominal
Aratinga jandaya
(Gmelin, 1788)
Statut de conservation UICN
LC : Préoccupation mineure
49
La Conure jandaya (Aratinga jandaya (Gmelin)) est une espèce de conures très colorée.
Description
Cette espèce est celle du genre Aratinga présentant le plumage le plus multicolore puisque sa
tête et sa poitrine sont jaunes avec un masque facial orange vif, ses ailes, son dos et sa queue
sont verts, tout comme les rémiges présentant des extrémités bleues et noires. Les parties
inférieures du corps présentent un mélange de jaune et de vert clair.
Les cercles oculaires sont blancs, les iris marron, le bec et les pattes noires.
Les jeunes ont une coloration verte plus terne avec la poitrine et le ventre rouge orangé.
Son cri est très puissant aigu, et court.
Cette espèce mesure près de 30 cm1.
Distribution
Cet oiseau a une distribution géographique très restreinte puisqu'il ne vit que dans les forêts du
Brésil oriental.
Comportement
La conure Jandaya est très sociable et vit en bande.
Alimentation
Elle se nourrit à 90 % de fruits de saison, mais son mets favori est indéniablement la pomme.
Animal de compagnie
Cette espèce est très succeptible à la dépression en captivité. Il faut donc rester très vigilant et lui
mettre a disposition un grand nombre d'occupation très résistante car elle possède un bec très
puissant. Et il ne faut pas oublier de lui laisser l'opportunité de se laver, elle adore ça.
50
Conure leucotique
Classification (COI)
Règne
Animalia
Embranchement
Chordata
Sous-embr.
Vertebrata
Classe
Aves
Ordre
Psittaciformes
Famille
Psittacidae
Genre
Pyrrhura
Nom binominal
Pyrrhura leucotis
(Kuhl, 1820)
Statut de conservation UICN
NT : Quasi menacé
Statut CITES
Annexe II , Rév. du 06/06/81
51
La Conure leucotique (Pyrrhura leucotis), anciennement Conure emma ou Conure à
oreillons blancs, est une espèce d'oiseauappartenant à la famille des Psittacidae.
Description
Cet oiseau mesure environ 22 cm. Proche de la Conure versicolore, il s'en distingue par les zones
périauriculaires blanches (au lieu de blanc argenté) et l'extension plus importante de la coloration
bleu azur sur le front se retrouvant également sur le dessin écailleux.
Sous-espèces
Cet oiseau est représenté par cinq sous-espèces (dont certaines ont été élevées récemment au
rang d'espèce) :

leucotis à la tête marron et bleue ;

griseipectus avec la tête grisâtre et la poitrine tendant vers le gris, désormais Conure à
poitrine grise ;

pfrimeri avec la tête bleu ciel et la gorge claire ;

emma avec la tête bleu ciel également mais une coloration générale plus sombre ;


Elle est considérée comme l'espèce Conure emma par certains auteurs
auricularis avec le front bleu ciel, la gorge avec des écailles de même couleur et blanches
et la poitrine avec des écailles brun verdâtre.
52
Conure nanday
Classification (COI)
Règne
Animalia
Embranchement
Chordata
Classe
Aves
Ordre
Psittaciformes
Famille
Psittacidae
Famille
Psittacinae
Genre
Aratinga
Nom binominal
Aratinga nenday
(Vieillot, 1823)
Statut de conservation UICN
LC : Préoccupation mineure
53
Statut CITES
Annexe II , Rév. du 06/06/81
La Conure nanday (Aratinga nenday, anciennement Nandayus nenday), appelée
communément ñanday en Argentine, est une espèced'oiseaux de plus ou moins 25 à 30 cm, de
la famille des psittacidés.
Habitats et répartition
Cet oiseau se trouve au Brésil, au Paraguay dans le sud-est de la Bolivie ainsi que dans le nord et
le nord-est de l'Argentine. Il est typique duPantanal et des régions humides apparentées. Il peuple
désormais la Floride1.
Description
Cet oiseau mesure environ 30 cm de longueur pour une envergure de 58 cm et une masse de
128 g. Il est de couleur vert clair avec une tache blanche sur la poitrine, une tête noire et des
rémiges noirâtres. Son bec noirâtre puissant lui permet de creuser des cavités profondes dans
certains arbres dont le palmier arancay.
Taxinomie
Suivant une étude phylogénique de Remsen et al. (2013), le genre Aratinga est entièrement
redéfini pour être monophylétique. Le Congrès ornithologique international répercute ces
changements dans sa classification de référence version 3.5 (2013), et l'espèce est déplacée du
genre Nandayus vers Aratinga.
Animal de compagnie
Cet oiseau est communément « élevé à la main » et vendu comme animal de compagnie en
oisellerie. Il est néanmoins important de connaître les caractéristiques bien spécifiques de ce
type d'animal avant d'en faire l'acquisition. Comme beaucoup d'autres conures ou perroquets, cet
oiseau est bruyant. Il n'est pas rare que les propriétaires doivent se débarrasser à contre cœur
de leur compagnon suite à une plainte émanant de leurs voisins.
54
Conure perlée
Classification (COI)
Règne
Animalia
Embranchement
Chordata
Sous-embr.
Vertebrata
Classe
Aves
Ordre
Psittaciformes
Famille
Psittacidae
Genre
Pyrrhura
Nom binominal
Pyrrhura lepida
(Wagler, 1832)
Statut de conservation UICN
NT : Quasi menacé
55
Statut CITES
Annexe II , Rév. du 06/06/81
La Conure perlée (Pyrrhura lepida) est une espèce de psittacidé endémique du Brésil.
56
Conure veuve
Classification (COI)
Règne
Animalia
Embranchement
Chordata
Classe
Aves
Ordre
Psittaciformes
Famille
Psittacidae
Genre
Myiopsitta
Bonaparte, 1854
Nom binominal
Myiopsitta monachus
(Boddaert, 1783)
Statut de conservation UICN
LC : Préoccupation mineure
57
La Conure veuve (Myiopsitta monachus) est encore appelée Perruche moine, Perruchesouris ou encore Perruche jeune-veuve(cottora en Argentine), est une espèce d'oiseau de
l'ordre des Psittaciformes et de la famille des psittacidés.
Description
Chez les adultes, le front, la moitié antérieure du capuchon, les lores et lesjoues sont griscendre pâle. La nuque et l'arrière du capuchon sont vert-prairie se fondant dans le vert
légèrement plus terne du manteau. Le dos, les scapulaires et le croupion sont vert-pré.
Les couvertures primaires sont bleues, les autres couvertures vertes. Lesrémiges ont un
dessus bleu. Sur le dessous des ailes, les petites couvertures sont vertes alors que les
grandes couvertures et les filets intérieurs des rémiges sont bleus.
La gorge et le haut de la poitrine sont gris cendré mais les extrémités plus foncées
des plumes produisent un effet de barres. Le bas de la poitrine est jaune pâle. L'abdomen, les
cuisses et la zone anale forment un ensemble vert clair.
Le dessus de la queue est vert, excepté les rectrices centrales qui sont bleu-turquoise. Le
dessous de la queue est bleu verdâtre pâle.
Le bec est couleur corne, les iris sont bruns. Les pattes ont une teinte grise.
Chant
La conure veuve est un oiseau très vocal avec un vocabulaire très étendu. Au repos comme en
vol, il émet un "chape" métallique souvent suivi d'un "yee" terminal plus aigu. Les autres cris
comprennent un bavardage musical "quak-quaki-quak-wi quarr", des crissements plus
pénétrants. Pendant la parade, ces oiseaux produisent des cris rauques rapidement répétés.
Quand ils se nourrissent, ils lancent de faibles notes sur le ton de la conversation. Les conures
veuves chantent presque exclusivement à proximité des lieux où ils se reposent en commun.
Habitat
Les conures veuves fréquentent en priorité les contrées boisées arides ainsi que les autres
boisements qui comprennent des arbres parsemés, y compris les galeries qui bordent les
cours d'eau. On les trouve également dans les bouquets isolés, dans les plantations de
palmiers, les groupements d'arbres, les savanes et les broussailles épineuses pourvues de
cactus. Ils vivent aussi dans les zones cultivées et à la périphérie des villes qui possèdent des
allées d'arbres. Ces oiseaux vivent généralement jusqu'à 1000 mètres d'altitude. Néanmoins,
la race luchsi qui réside en Bolivie peut grimper jusqu'à 3000 mètres.
Répartition
La Conure veuve est originaire du Brésil, du Paraguay et de l'Argentine. L'espèce est désormais
implantées dans l'est des Etats Unis, au nord jusqu'à Chicago et au Massachusetts1. Des colonies,
généralement issues de lâchers sauvages, sont installées dans certaines régions
d'Europe (notamment en Espagne (facilement observables au parc Montjuic à Barcelone) et en
Belgique (en particulier à Bruxelles et dans sa région) et dans le sud de la France (notamment
à Montpellier dans le quartier des Aubes, et à Marseille depuis plusieurs années dans les
quartiers arborés) mais également en région parisienne près de l'aéroport d'Orly (Wissous,
L'Haÿ-les-Roses...) dès les années 1990.
58
Comportement
Son vol rectiligne rapide de cime en cime peut le rendre difficile à observer. Lorsqu'elle est au
sol, elle présente une démarche caractéristique et maladroite.
Les conures veuves sont des oiseaux grégaires, ils vivent en couples ou en bandes de 30 à 50
oiseaux. Les rassemblements sont même plus importants en dehors de la saison de
reproduction. Ces oiseaux établissent des dortoirs communs, occupant parfois les nids
pendant la période hivernale. A cette époque de l'année, ils s'associent souvent avec
d'autresespèces telles que les pigeons et les vachers du genre Molothrus.
Nidification
La saison de nidification a lieu d'octobre à février. Dans les zones humides, les conures
veuves nichent en colonies, elles bâtissent des nids de grande taille avec des bouts de bois
qu'elles coupent avec leur bec dans les buissons du genre Celtis. La construction comprend
souvent plusieurs chambres de ponte. Les nids sont souvent très rapprochés les uns des
autres et ils sont occupés même en dehors de la période de reproduction, servant de reposoir.
Les sites situés très en hauteur sont les plus appréciés, comme les cimes des eucalyptus, les
sommets des pylones ou les toits des moulins à vent. Les nids des oiseaux de la race luchsi
sont toujours placés dans un environnement de falaises. Dans les zones qui reçoivent peu de
précipitations, les conures ont tendance à nicher en solitaire.
La ponte comprend généralement 5 à 7 œufs qui sont couvés pendant approximativement 24
jours. Les jeunes oisillons sont nidicoles et demeurent sur leur lieu de naissance pendant
environ 6 semaines avant de prendre leur envol. Les couvées les plus productives sont
généralement placées dans des eucalyptus introduits qui ont un rendement bien supérieur à
celui de la végétation locale. Assez étrangement, le taux de réussite des nichées est plus
important chez les perroquets dont la taille de la ponte est élevée.
Nid collectif, Bruxelles
59
Regime
Leur menu comprend habituellement une large variété de fruits et de graines sauvages ou
cultivées. Les matières végétales qu'elles consomment comportent principalement des
graines herbeuses, des jeunes pousses de cactus et des fruits arboricoles. Les conures veuves
cherchent également des racines à terre. Pendant la nidification, les fruits ovoïdes oranges
des talas (Celtis tala), les chardons et les noix de palmiers sont une resssource très
importante. Le maïs, le sorgho et certaines céréales sont très appréciés, ce qui en fait un
oiseau haï par les cultivateurs. En dehors des végétaux, ces oiseaux ingurgitent également
quelques insectes et leurslarves.
Protection / Menaces
Le conures veuves ne sont pas globalement menacées. Bien au contraire, elles sont plutôt
communes sur l'ensemble de leur aire de distribution. En Uruguay et au Rio Grande do Sul,
elles semblent très abondantes. Elles apprécient particulièrement les introductions
d'eucalyptus et les zones de cultures vivrières. Les conures veuves sont persécutées dans les
endroits où elles s'en prennent aux céréales mais cette action n'a pas d'effets notables sur les
effectifs globaux.
Sous-espèces
Cet oiseau est représenté par quatre sous-espèces :

Myiopsitta monachus calita (Jardine & Selby, 1830) ;

Myiopsitta monachus cotorra (Vieillot, 1818) ;

Myiopsitta monachus luchsi (Finsch, 1868) ;

Myiopsitta monachus monachus (Boddaert, 1783).
60
Grand Éclectus
Classification (COI)
Règne
Animalia
Embranchement
Chordata
Classe
Aves
Ordre
Psittaciformes
Famille
Psittacidae
Genre
Eclectus
Wagler, 1832
Nom binominal
Eclectus roratus
(Statius Müller, 1776)
Statut de conservation UICN
LC : Préoccupation mineure
Statut CITES
Annexe II , Rév. du 1981-06-06
61
62
Le Grand Éclectus ou Éclectus (Eclectus roratus) est une espèce de perroquet originaire
des Îles Salomon, de Nouvelle-Guinée, du nord-est de l'Australie et des Moluques.
Description
Les mâles ont une tête et des parties supérieures vert brillant. Le bord de l'aile et la lisière
carpienne sont bleus. Les rémiges portent une large bordure bleu foncé. Le dessous
des ailes est rouge éclatant à l'exception des rémigesqui sont noires. Les parties inférieures
sont vertes, sauf les flancs et lesaxillaires qui sont rouges. Le dessus de la queue est vert avec
de fines pointes jaune pâle. Les rectrices extérieures sont légèrement infiltrées de bleu. Le
dessous de la queue est noir avec une bande terminale jaune. Le bec est rouge avec une pointe
terminale jaune. La mandibule inférieure est noire. Les iris sont orange, les pattes sont grisbrun.
Les femelles sont très différentes de leurs partenaires . Elles ont un plumage rouge éclatant
avec un large collier violet qui traverse le haut du manteau. Elles affichent des rémiges bleunoir. Le dessous de leurs ailes est bleu-violet. Leur poitrine est infiltrée de
quelques plumes violacées. Le ventre et le bas de la poitrine sont bleu-violet terne. Le dessous
de la queue est rouge avec une bande terminale jaune. Le bec est noir, les iris jaunes. Dès la
première mue, les juvéniles acquièrent leur plumage adulte, mais ils conservent pendant
quelque temps encore leur bec brunâtre. Cet oiseau mesure 33 à 40 cm pour une masse
comprise entre 380 et 600 g.
Chant
En vol, les grands éclectus émettent des cris puissants et rauques qui reviennent assez
régulièrement comme de courtes explosions. Ces "kraach-kraak" sont assez semblables à ceux
des cacatoès à huppe jaune, bien que plus calmes et plus croassants. En cas d'alarme, ils
produisent également une grande variété de cris stridents. Leur répertoire est très varié et on
peut également entendre un "tuwee-tuwee" doux ainsi qu'un "chee-ong" sonnant comme une
cloche. Les femelles émettent un petit rire étouffé dont on ignore l'usage.
Habitat
Les grands éclectus vivent dans une grande variété d'habitats : les forêts, les boisements en
cours de régénération, les savanes, les mangroves, les plantations de cocotiers et les parcelles
d'eucalyptus jusqu'à 1900 mètres d'altitude. On les trouve généralement en plus
grandes densités dans les forêts de plaine, les régions côtières et à proximité des terres
cultivées.
63
Distribution
Ces perroquets sont endémiques de la Nouvelle-Guinée et des petites îles qui l'entourent,
aussi bien à l'ouest qu'à l'est. Leur aire de distribution s'étend de Sumba et du nord des
Moluques jusqu'à l'archipel Bismarck et aux Salomons. En Nouvelle-Guinée, l'espèce réside
uniquement dans les régions côtières et les plaines basses, étant absente de la chaîne centrale
montagneuse. Une population isolée vit également dans le nord de la péninsule du Cap York,
en Australie. Sur ce vaste territoire, on ne compte pas moins de 10 sous-espèces : E.r. roratus,
la race nominale (îles Moluques, comprenant Buru, Seram, Ambon, Saparua et Haruku) E.r. vosmaeri (Nord Moluques) - E.r. westermanni (connue uniquement comme espèce de
cage et de volière) - E.r. cornelia (Sumba) - E.r. riedeli (îles Tanimbar) - E.r. polychloros (îles
de la Papouasie Occidentale, littoral de la Nouvelle-Guinée, archipel d'Entrecasteaux et de la
Louisiade) - E.r. biaki (île de Biak) - E.r. aruensis (îles Aru) - E.r. macgillivrayi (nord de
l'Australie) - E.r. solomensis (archipel Bismarck et îles Salomon).
Comportement
Les grands éclectus vivent en solitaire, en couples ou en petits groupes qui sont souvent
composés uniquement de mâles pendant la période de nidification. Parfois, ils planent à la
manière des faucons au dessus de la forêt. Ils attirent l'attention par leurs cris rauques
lorsqu'ils survolent la cime des arbres ou quand ils s'installent sur des perchoirs bien en vue.
Ce sont des oiseaux extrêmement prudents et la plupart du temps, ils restent dans la canopée
quand ils recherchent leur nourriture. Occasionnellement, ils fréquentent toutefois les étages
inférieurs des arbres et ils viennent même à terre. Les grands éclectus sont surtout actifs à
l'aube et au crépuscule. A ces moments de la journée, on peut les apercevoir en grandes
bandes bruyantes de plus de 80 individus quittant ou rejoignant leur aire de repos. Les
grands éclectus forment des dortoirs communs avec les cacatoès à huppe jaune (Cacatua
galerita).
Nidification
En Nouvelle-Guinée, la nidification peut intervenir à n'importe quel moment de l'année, alors
qu'en Australie, elle se déroule entre juillet et février. A Buru, le dépôt des oeufs s'effectue en
novembre ; à Ceram en août et aux îles Salomon entre juin et septembre. Le mode de
reproduction semble être coopératif car on a repéré jusqu'à 8 oiseaux s'occupant d'un seul
nid. Toutefois, le fonctionnement n'est pas très clair et on ne sait pas exactement si les
oiseaux supplémentaires sont des assistants issus de couvées précédentes ou s'il s'agit de
femelles pondant dans le même nid. La saison de nidification commence toujours par
des parades qui consistent en des lissages de plumes et des salutations. Le nid est installé
dans la cavité d'un grand arbre, jusqu'à 30 mètres au-dessus du sol. La femelle dépose deux
oeufs sur un lit de sciure de bois. Les oisillons, revêtus d'un duvet grisâtre, cassent
leur coquille au bout de 26 jours. Ils sont nidicoles et ne prennent leur envol qu'au bout de 12
semaines. La femelle couve seule et quitte le nid deux fois par jour pour être ravitaillée par le
mâle.
64
Alimentation
L'éclectus, comme tous les perroquets se nourrit de fruits, de noix et de graines. Son fruit préféré
est la grenade mais il se nourrit de la plupart des fruits: mangues, figues, goyaves, cerises,
bananes, melons, fruits à noyaux (pêches, prunes,...), agrumes, poires, pommes. Ne pas leur
donner en captivité d'avocats, salade verte, de chocolat ou du persil. Les noisettes sont
déconseillées dans leur alimentation.
Position systématique
Seule espèce de son genre (Eclectus Wagler, 1832), le grand éclectus a parfois été rapproché
des loriinés, mais les derniers tests ADNsemblent confirmer ses relations avec les autres
perroquets australiens (psittacinés).
Sous-espèces
Cet oiseau est représenté par neuf sous-espèces :

Eclectus roratus aruensis G.R. Gray, 1858

Eclectus roratus biaki (Hartert, 1932)

Eclectus roratus cornelia Bonaparte, 1850

Eclectus roratus macgillivrayi Mathews, 1913

Eclectus roratus polychloros (Scopoli, 1786)

Eclectus roratus riedeli A.B. Meyer, 1882

Eclectus roratus roratus (Statius Müller, 1776)
Cette sous-espèce mesure environ 35 cm pour une masse de 380 à 475 g. La longueur de l'aile
est comprise entre 234 et 242 mm chez les mâles et entre 225 et 230 mm chez les femelles. Le
poussin pèse de 16 à 17 g à la naissance. Le mâle est vert foncé avec la tête légèrement teintée
de jaunâtre. Les flancs et le dessous des ailes sont rouges.

Eclectus roratus solomonensis Rothschild & Hartert, 1901

Eclectus roratus vosmaeri (Rothschild, 1922)
Protection / Menaces
Le grand éclectus est très commun, voire très répandu sur l'ensemble de son aire de
distribution. La population mondiale globale est estimée à plus de 300 000 individus. C'est
une espèce très appréciée par les amateurs d'oiseaux de compagnie. Sa capture excessive aux
Moluques a entraîné sa quasi-disparition dans les îles d'Ambon, de Saparua et d'Haruku.
Pour les mêmes raisons, la population qui vit sur Sumba est également en danger.
65
Inséparable d'Abyssinie
Classification (COI)
Règne
Animalia
Embranchement
Chordata
Sous-embr.
Vertebrata
Classe
Aves
Ordre
Psittaciformes
Famille
Psittacidae
Genre
Agapornis
Nom binominal
Agapornis taranta
(Derby, 1814)
Statut de conservation UICN
LC : Préoccupation mineure
L'Inséparable d'Abyssinie (Agapornis taranta) est une espèce d'oiseau appartenant à la famille
des Psittacidae.
66
Inséparable de Fischer
Classification (COI)
Règne
Animalia
Embranchement
Chordata
Classe
Aves
Ordre
Psittaciformes
Famille
Psittacidae
Genre
Agapornis
Nom binominal
Agapornis fischeri
Reichenow, 1887
Statut de conservation UICN
NT : Quasi menacé
67
L'inséparable de Fischer (Agapornis fischeri) est une des neuf espèces d'inséparables.
L'inséparable de Fischer peut vivre entre 15 et 20 ans. Il doit son nom à l'explorateur Gustav Adolf
Fischer (1848-1886).
Certaines variétés sont considérées comme domestiques.
Description physique
Un inséparable de Fischer se distingue des autres inséparables et des autres oiseaux par ses
caractéristiques physiques. Il a un bec rouge arrondi, la partie du haut étant plus grosse que celle
du bas, et est très acérée. Il a des yeux d'une couleur très foncée et on a du mal à distinguer sa
pupille. Le contour de ses yeux est blanc et plissé. Sa tête est orange, comme le fruit, il a un
collet jaune velouté et le reste de son corps est recouvert d'un vert-pastel. Il n'est pas rare qu'il ait
des plumes de couleur bleue, mauve ou autres sur son dos. Il a quatre orteils sur chaque patte et
il a une petite langue rose qu'il aime sortir de son bec de temps en temps. Il mesure entre 13 et
17 centimètres.
Comme chez la plupart des inséparables et des perroquets en général, il est impossible de
distinguer les sexes à l'œil nu.
Habitat
À l'état sauvage, on le rencontre exclusivement en Tanzanie où il vit en groupes nombreux et
dans les endroits où il peut facilement trouver sa nourriture, principalement composée de graines.
Reproduction
Il place son nid dans des cavités d'arbres. Certaines espèces d'inséparables transportent les
matériaux de construction dans leur bec tandis que d'autres les insèrent dans leur plumage du
dos ou du croupion. La femelle pond généralement 5 ou 6 œufs qu'elle couve environ 21 jours.
Les petits, nidicoles, quittent le nid à 40 jours mais restent avec leurs parents pendant 2
semaines encore.
68
Inséparable de Lilian
Classification (COI)
Règne
Animalia
Embranchement
Chordata
Sous-embr.
Vertebrata
Classe
Aves
Ordre
Psittaciformes
Famille
Psittacidae
Genre
Agapornis
Nom binominal
Agapornis lilianae
Shelley, 1894
Statut de conservation UICN
NT : Quasi menacé
69
L'Inséparable de Lilian (Agapornis lilianae) est une espèce d'oiseau appartenant à
la famille des Psittacidae. Cette perruche africaine est proche de l'Inséparable de Fischer (Agapornis
fischeri).
Description
Le masque est orange-rouge virant vers plus clair sur le menton. Le masque change à l'arrière de
la tête en olive-jaune et plus loin en vert. La couleur générale est verte, le bec est rouge corail
allant vers la base en couleur corne avec un reflet légèrement bleuté. Les yeux sont de couleur
brun clair avec l'iris en général plus clair et le pourtour des yeux blanc. Les pattes sont grises et
les ongles plus foncés. La queue est verte.
Dimorphisme sexuel : Il ne peut se faire que par test ADN.
Taille : 13,5 centimètres environ.
Poids : 45 à 60 grammes.
Alimentation
Ils se nourrissent principalement de graines d'herbes et de fruits. En captivité il faudra laisser à
leur disposition un os de seiche et de l'eau. L'alimentation spéciale Inséparables du commerce
conviendra. De la verdure ainsi que des fruits comme de la pomme devront être ajoutés.
Répartition
Sud de la Tanzanie, Nord-Ouest du Mozambique, Zambie.
Longévité
12 ans
70
Inséparable masqué
Classification (COI)
Règne
Animalia
Embranchement
Chordata
Sous-embr.
Vertebrata
Classe
Aves
Ordre
Psittaciformes
Famille
Psittacidae
Genre
Agapornis
Nom binominal
Agapornis personatus
Reichenow, 1887
Statut de conservation UICN
LC : Préoccupation mineure
71
Répartition géographique
L'Inséparable masqué (Agapornis personatus) est une espèce d'oiseau appartenant à la famille
des Psittacidae. Cette perruche africaine est proche de l'Inséparable à joues noires (Agapornis
nigrigenis).
Description
Cette espèce mesure de 14,5 à 16 cm. Sa tête est de couleur noire (avec des reflets bruns). Les
yeux, noirs également, sont entourés d'un large cercle orbital blanc. La gorge et le cou sont jaune
citron. Le reste du plumage est vert, plus foncé sur les parties supérieures et plus clair sur les
inférieures. Le bec est rouge corail.
Répartition
Originaire du Kenya et de la Tanzanie, cette espèce vit en couple ou en groupe pouvant atteindre
une centaine d'individus.
Captivité

comportement social : à maintenir en groupe ou en couple

logement : volière intérieure ou extérieure, ou même dans une grande cage d'élevage,
cage plus large que haute, grillage solide, pas de végétation

température : ce sont des oiseaux robustes mais un abri les protégeant du gel l'hiver (et
du froid, bien évidemment !) est nécessaire

alimentation : mélange pour inséparables (tournesol, arachide, millet, avoine pelée),
fruits, plantes herbacées

activités : vifs, actifs, aiment se baigner, ils chantent très fort !

nichoir : boîte en bois de 25x25x30 cm

nourriture oisillons : possibilité de les nourrir à la main en vue de les apprivoiser,
nourriture spéciale vendue dans le commerce.
72

incubation : 18 à 24 jours

mutations : vert clair, vert foncé, vert olive, mauve, bleu dilué, cobalt, pastel, violet, halfsider, lutinos, albinos
Mutations
Les oiseaux comportant des traces de suffusions rouges sur le collier jaune sont la preuve qu'il y
a eu des hybridations dans le passé, avec d'autres espèces d'inséparables, en particulier avec
l'Inséparable de Fischer, dans le but de faire passer des mutations d'une espèce à une autre. Lors
des accouplements entre les différentes couleurs, on n'est jamais certain des résultats à venir en
raison de l'existence de très nombreux oiseaux porteurs de mutations masquées car récessives.

Les bleus
C'est la mutation la plus ancienne. On a retrouvé un spécimen dans la nature dans les années
1930. Il fut offert au zoo de Londres. Le vert est remplacé par le bleu, le bec est couleur corne, le
collier devient blanc, l'anneau autour de œil est toujours présent. Le dessus de la queue est bleu
violacé. Le bleu est plus ou moins clair tirant sur le turquoise.

Les verts et les dilués verts
Le vert est la couleur originelle, ce n'est donc pas une mutation. le bec est rouge. On retrouve les
anneaux des yeux et la tête noire. Le collier est jaune. Les autres nuances de vert, par contre,
correspondent effectivement à des mutations. La couleur va, du vert clair au presque jaune et
jusqu'au vert foncé (grâce au facteur foncé). Avec les verts dilués, on peut obtenir des dilués
bleus. On aura alors 100 % de vert bleu et dilué.

Les violets
Les vrais violets sont rares, on obtient de beaux résultats en les accouplant avec des bleus.
Résultat: du bleu, du cobalt, du bleu violacé et du violet. Même chose avec du mauve on obtient
du cobalt, du mauve, violet et du mauve violet

Les lutinos
Eux sont un peu à part. Ils sont apparus à cause du croisement avec leurs cousins les fischer. les
plus beaux auraient la tête, les yeux ainsi que le bec rouge. Le reste du corps est tout jaune
citron. Le croupion est blanc. En le croisant avec un personata bleu on obtient l'albinos qui lui est
tout blanc avec les yeux rouges.

les halfsiders
Il ne s'agit pas à proprement d'une mutation. Les halfsiders sont des oiseaux présentant deux
côtés différents. Ces individus sont remarquables car la limite entre les couleurs est nette et se
73
situe juste au milieu du corps sur la ligne reliant le bec au cloaque et faisant tout le tour du corps :
ces oiseaux possèdent ainsi deux ailes de couleurs différentes. L'explication génétique de ce
phénomène est simple : il s'agit d'oiseaux hétérozygotes porteur d'une mutation récessive en
principe masquée mais qui dans ce cas s'exprime sur la moitié du corps.

les quartersiders
Il s'agit d'un cas proche des halfsiders mais il s'agit d'oiseaux chez lesquels la mutation récessive
qui devrait rester masquée s'exprime sur un quart du corps. La coutume considère que ces
oiseaux, tout comme les halfsiders, sont stériles mais ce n'est pas le cas. De manière logique
cependant, cette anomalie ne se transmet pas à la descendance.
Élevage des oisillons à la main
L'élevage à la main (EAM) n'a pas pour seul objectif l'apprivoisement des oiseaux. Cela peut être
une nécessité dans les cas suivants : abandon des œufs, des poussins, mauvais parent ou mort
d'un des deux. C'est une tâche qui n'est pas facile, l'éleveur tient la vie d'un oisillon entre ses
mains et c'est assez coûteux. D'ailleurs, les oiseaux élevés ainsi sont nettement plus chers que
les autres. L'imprégnation à l'homme dépend de la durée de nourrissage et du temps consacré à
l'oiseau (manipulations).
Le matériel

le nid
De préférence en plastique avec comme litière du sopalin. Une lampe infrarouge ou un cordon
chauffant pour le réchauffer. Attention aux brûlures. Un bac d'eau pour maintenir une bonne
hygrométrie. Il existe bien sûr des couveuses et des éleveuses, faciles d'entretien, qui règlent
automatiquement la température et l'humidité. Une petite cage avec mangeoire et abreuvoir.

L'alimentation
Choisir plutôt les pâtées industrielles. Elles sont équilibrées et digestes, eau de dilution (de
préférence eau minérale faiblement minéralisée) et pour les premiers repas solution de ringer
lactate ou glucosé. Une balance au gramme près pour vérifier qu'il profite (facultatif), un
désinfectant pour nettoyer et aseptiser tout ce qui sert au nourrissage et bien sûr l'outil de
nourrissage:


La seringue est la plus utilisée. Vendue en pharmacie mais réservée à un usage
unique elle s'use vite. Elle présente l'avantage de bien garder la température de l'aliment.
On trouve aussi de seringue spéciale pour EAM en animalerie.
74

La sonde, réservée aux expérimentés. On garnit directement le jabot (risque de
perforation entraînant mort immédiate). On ajoute à la seringue un tuyau adapté à
l'oiseau (en diamètre et longueur). Cette méthode est plus rapide. L'oiseau n'a pas
besoin de déglutir et l'aliment ne refroidit pas non plus. La sonde est aussi utilisée pour
des oiseaux adultes malades.

La cuillère, elle, n'est pas très pratique. L'aliment y refroidit vite et l'oiseau se salit
beaucoup. Par contre elle ne risque pas de blesser l'oisillon.
Fréquence des repas
Durant les premiers jours de vie, la bouillie doit être très liquide et diluée avec la solution ringer
lactate ou glucosé pour le réhydrater. Il faut s'assurer que l'aliment n'est pas trop chaud (35⁰C
environ). Il est conseillé les deux premiers jours de nourrir toutes les deux heures y compris la
nuit. La température du nid sera de 36 °C et le taux d'humidité 60 %. À l'ouverture des yeux, 6
repas par jour avec au moins 6 heures sans manger.(la nuit) Quand l'oiseau est plumé, 4 repas
par jour avec une température du nid de 25 °C.
Le sevrage ne commence que lorsque l'oiseau vole. L'objectif étant de l'inciter à manger seul, il
faut réduire progressivement les repas. En gardant toujours le repas du soir, l'oiseau se couche
avec le ventre plein. Il est déconseillé de le laisser seul pendant cette période. La présence de
congénères de la même espèce est favorable, voire nécessaire, au juvénile qui par imitation
copiera leur comportement de subsistance.
75
Inséparable rosegorge
Classification (COI)
Règne
Animalia
Embranchement
Chordata
Sous-embr.
Vertebrata
Classe
Aves
Ordre
Psittaciformes
Famille
Psittacidae
Genre
Agapornis
Nom binominal
Agapornis roseicollis
(Vieillot, 1818)
Statut de conservation UICN
LC : Préoccupation mineure
76
L'Inséparable rosegorge (Agapornis roseicollis) est une des neuf espèces d'inséparables,
groupe de petits perroquets africains.
Sous-espèces et taxinomie
Découvert en 1793, l'Inséparable rosegorge fut tout d'abord considéré comme une sous-espèce
de l'Inséparable à tête rouge1. Cette espèce comporte deux taxons :

roseicollis (Vieillot, 1818) de Namibie et d'Afrique du Sud ;

catumbella Hall, 1952 du sud-ouest de l'Angola (entre le quinzième parallèle et le
quinzième méridien) dans les zones sèches qui vont de la mer jusqu'à 1 600 m d'altitude.
Cette sous-espèce se distingue du taxon type par la coloration plus rouge que rose du masque
facial et par une extension plus importante de ces deux couleurs sur la poitrine, la coloration
verte est également plus intense et plus brillante.
La péninsule du Cap est peuplée par une population difficile à attribuer à l'une des deux sousespèces, peut-être s'agit-il d'une forme intermédiaire.
Présentant un très modeste cercle orbital (en filoplumes et presque imperceptible) et mâles et
femelles étant difficilement distinguables, l'inséparable rosegorge constitue la transition entre le
groupe des espèces à cercle orbital blanc (constitué par de la peau nue) et celui des espèces
avec un net dimorphisme sexuel.
Répartition
En Angola, l'Inséparable rosegorge n'est pas très abondant. Il peuple la région de Sumba et
probablement les régions situées plus au nord.
Cet oiseau est également présent en Namibie, notamment dans l'est autour de la région
des marais de l'Okavango et dans la région frontalière avec le Botswana.
Au Zimbabwe, sa présence a été signalée à plusieurs reprises près des chutes Victoria. Toutefois,
en raison des mouvements complexes (sédentarité, erratisme) de cet oiseau dans ce pays, son
aire de nidification n'est pas encore très définie dans l'est de cet État.
Description
Les adultes ne présentent pas de dimorphisme sexuel. Ils mesurent 15 à 18 cm et pèsent 43 à 63
g. Ils présentent une coloration générale vert pâle, un peu plus sombre sur les parties
supérieures. Le croupion est bleu brillant. La face et le haut de la poitrine sont rose pêche, d'où le
nom d'espèce. Les yeux sont roux jaunâtre. Le bec présente une coloration corne à l'extrémité
noire et une cire blanche. Les pattes sont grises.
77
Chez le jeune, le vert est plus pâle, le rose de la tête plus nuancé et le bec de couleur chamois
avec de très nettes traces noires sur la mandibule supérieure. Les couleurs d'adulte apparaissent
progressivement: les marques noires du bec s'atténuent puis disparaissent vers 3-4 mois puis le
rose du front se mue en rouge et le rose pâle de la tête devient plus vif vers 6 mois lors de la
première mue. Les couleurs définitives n'apparaîtront réellement qu'à la mue suivante, vers l'âge
d'un an.
Habitat
Cet oiseau peuple les régions boisées sèches (jusqu'à 1 500 m d'altitude mais parfois 1 800 m),
les savanes clairsemées de grands arbres, les fourrés et les champs. Il apprécie les abords des
cours d'eau2.
Il se déplace généralement en groupes de 10 à 20 individus mais des bandes de quelques
centaines d'oiseaux peuvent se former dans des zones de cultures riches en maïs aux graines
encore laiteuses ou de prairies présentant une abondance d'épis en phase de maturation, ou
encore près de sources d'eau particulièrement abondantes. Ces dernières sont à l'origine des
tendances nomades de cette espèce.
Alimentation
Cet oiseau se nourrit surtout de graines mais également d'herbes et de baies.
Reproduction
L'Inséparable rosegorge se reproduit en couples isolés ou en colonies. Quel que soit le mode de
nidification, les couples restent très unis. Ainsi, chacun élabore un langage particulier renforçant
son union et permettant à chacun des deux partenaires de demeurer en contact auditif avec
l'autre.
Des cas de nidification en compagnie d'autres oiseaux, en particulier des plocéidés, sont connus.
Le nid est construit le plus souvent dans le creux d'un arbre mais cette espèce peut également
réaménager les nids en coupe d'autres oiseaux ou utiliser des anfractuosités rocheuses. À défaut
de tels sites, l'inséparable rosegorge est capable de construire de véritables nids en coupole, en
tressant des brindilles et des herbes.
Les femelles de cette espèce découpent des morceaux de la taille d'une allumette qu'elles
coincent dans les plumes de leur croupion pour les transporter jusqu'au nid1. Elles constituent
ensuite une assise douillette dans la chambre de couvaison.
La saison de reproduction commence généralement entre février et mars. Elle se prolonge
jusqu'en juin et juillet, parfois même jusqu'en octobre.
78
La femelle pond 4 à 6 œufs espacés de deux jours, parfois plus. Les pontes de 9 à 12 œufs ne
sont cependant pas rares. La couvaison, menée exclusivement par la femelle, dure 22 ou 23
jours. Les jeunes quittent le nid à l'âge de 45 jours, deviennent indépendants à 2 mois et
prennent la livrée adulte vers 6 mois.
Les femelles atteignent leur maturité sexuelle entre 9 et 11 mois et les mâles entre 11 et 13
mois2.
Mutations[
Des mutations de couleur ont été observées à l'état sauvage : plumage vert plus clair ou plus
foncé, vert écaillé de jaune, lutino ou coloration faciale rose clair.
En captivité, de nombreuses mutations ont été sélectionnées : ino, aqua, turquoise, facteur foncé,
facteur violet, cinnamon, edged dilute, panaché, pallid, bronze fallow, pale fallow, masque
orange, opaline...
Captivité
Les inséparables rosegorges font partie des Psittacidae les plus fréquemment élevés en raison de
la facilité de leur maintenance et de leur reproduction. Ils sont souvent conseillés aux éleveurs
débutants car ils sont robustes et peuvent rester l'hiver dehors à condition d'avoir un abri pour se
réfugier
79
Lori coquet
Classification (COI)
Règne
Animalia
Embranchement
Chordata
Classe
Aves
Ordre
Psittaciformes
Famille
Psittacidae
Genre
Charmosyna
Nom binominal
Charmosyna placentis
(Temminck, 1835)
Statut de conservation UICN
LC : Préoccupation mineure
80
Le Lori coquet (Charmosyna placentis) est une espèce d'oiseaux appartenant à
la famille des Psittacidae.
Description
Le Lori coquet est très proche du Lori à front rouge. Il s'en distingue cependant par son front
jaune, une bande de même couleur dans la région sous-ailaire ainsi que par la couleur rouge
présente sur le menton, les joues, les flancs et la partie inférieure des ailes.
Cet oiseau mesure environ 17 cm.
Sous-espèces
D'après Alan P. Peterson1 5 sous-espèces ont été décrites :

Charmosyna placentis intensior (Kinnear, 1928)

Charmosyna placentis ornata Mayr, 1940

Charmosyna placentis pallidior (Rothschild & Hartert, 1905)

Charmosyna placentis placentis (Temminck, 1835)

Charmosyna placentis subplacentis (P.L. Sclater, 1876)
Elles sont très proches les unes des autres.
Répartition
Cet oiseau vit sur les Moluques, en Indonésie, en Nouvelle-Guinée et sur les Îles Salomon.
81
Loriquet à tête bleue
Classification (COI)
Règne
Animalia
Embranchement
Chordata
Classe
Aves
Ordre
Psittaciformes
Famille
Psittacidae
Genre
Trichoglossus
Nom binominal
Trichoglossus haematodus
(Linnaeus, 1771)
Statut de conservation UICN
LC UICN3.1 : Préoccupation mineure
82
Le Loriquet à tête bleue (Trichoglossus haematodus) est également appelé Loriquet arc-enciel ou Loriquet de Swainson. C'est l'espèce la plus bruyante et la plus colorée du genre. Ils
sont dotés d'une langue en forme de pinceau pour aspirer le nectar des fleurs.
Liste des sous-espèces
Certains auteurs considéraient que le Loriquet à tête bleue était représenté par 19 à 22 sousespèces, leur nombre est actuellement plus faible, certaines étant invalides et d'autres, au
contraire, élevées au rang d'espèces à part entière :

Trichoglossus haematodus caeruleiceps Albertis & Salvadori, 1879, établie au nord
du détroit de Torrès1 ;

Trichoglossus haematodus deplanchii J. Verreaux & Des Murs, 1860 ;

Trichoglossus haematodus eyrei Mathews, 1912, limitée à la Péninsule d'Eyre en
Australie1 ;

Trichoglossus haematodus flavicans Cabanis & Reichenow, 1876 ;

Trichoglossus haematodus haematodus (Linnaeus, 1771) ;

Trichoglossus haematodus intermedius Rothschild & Hartert, 1901 ;

Trichoglossus haematodus massena Bonaparte, 1854 ;

Trichoglossus haematodus moluccanus (Gmelin, 1788), élevée récemment au rang
d'espèce, large répartition, d'Adélaïde à Cairns en Australie1, présence en Tasmanie, établie
à Perth2 ;

Trichoglossus haematodus nesophilus Neumann, 1929 ;

Trichoglossus haematodus nigrogularis G.R. Gray, 1858 ;

Trichoglossus haematodus rosenbergii Schlegel, 1871, élevée récemment au rang
d'espèce ;

Trichoglossus haematodus septentrionalis Robinson, 1900, établie de Cairns au cap
York en Australie1.
Le Loriquet de Weber (Trichoglossus weberi) est aussi parfois considéré comme la sousespèce Trichoglossus haematodus weberi.
Description
Il mesure 25 à 30 cm de long et a une envergure de 17 cm. Il pèse 75 à 160 g. Son plumage est
particulièrement reconnaissable : une tête et un ventre bleu foncé, un dos et une queue verts,
une poitrine et un bec orange. Les juvéniles ont un plumage plus terne et le bec noirâtre2.
83
Distribution et habitat
On le trouve en Australie, dans l'Est de l'Indonésie (dans les îles Moluques et en Nouvelle-Guinée
occidentale), en Papouasie-Nouvelle-Guinée, en Nouvelle-Calédonie, dans les îles Salomon et
auVanuatu. En Australie, il est commun dans les zones côtières de l'Est du pays depuis
le Queensland jusqu'en Australie-Méridionale. Il vit dans les régions boisées, fréquentant aussi bien
la forêt humide, la forêt d'eucalyptus ou de Melaleuca, la forêt claire, le maquis côtier de banksia ou
lamangrove2.
Il a été importé dans la région de Perth, en Australie occidentale, à Auckland, en NouvelleZélande (où il est considéré comme nuisible en raison des dégâts causés aux arbres fruitiers) et
àHong Kong en Chine.
Alimentation
Il se nourrit surtout de fruits, de nectar et de pollen, en couples ou en bandes, très souvent de
manière bruyante. En zone urbaine, il investit les arbres des rues ou les arbres fruitiers des
particuliers de façon intrépide, lorsqu'il a repéré des fruits mûrs.
Mode de vie
C'est un animal diurne vivant en très grandes bandes. Il ne choisira toutefois qu'un seul
partenaire pour toute sa vie. Il possède un vol très rapide, et son passage très bref laisse
l'impression d'un oiseau aux ailes courtes rejetées en arrière et à la longue queue pointue2. Le
soir, il rejoint ses congénères dans un arbre dortoir, et la bande mène un tapage, qui peut être
assourdissant si la bande est nombreuse, jusqu'au coucher du soleil.
Reproduction
Il se reproduit au printemps, de juillet à décembre, selon la région. Il fait en général une seule
nichée par an, parfois deux. Il fait son nid dans le creux d'un tronc d'arbre, souvent à une très
grande hauteur, exploitant une cavité naturelle comme l'emplacement d'une ancienne branche
pourrie et tombée3. Les œufs, au nombre de deux, sont déposés sur un lit de poussière de bois,
de 0,5 à 1,5 mètre de l'entrée. Ils sont blancs mat, de forme ronde, mesurant environ 27 mm x 23
mm
84
Loriquet harnaché
Classification (COI)
Règne
Animalia
Embranchement
Chordata
Sous-embr.
Vertebrata
Classe
Aves
Ordre
Psittaciformes
Famille
Psittacidae
Genre
Trichoglossus
Nom binominal
Trichoglossus capistratus
(Bechstein, 1811)
Le Loriquet harnaché ou Loriquet d'Edward ou Loriquet casqué (Trichoglossus capistratus)
est une espèce d'oiseau de la famille desPsittacidae.
85
Perruche à bonnet bleu
Classification (COI)
Règne
Animalia
Embranchement
Chordata
Sous-embr.
Vertebrata
Classe
Aves
Ordre
Psittaciformes
Famille
Psittacidae
Genre
Northiella
Mathews 1912
Nom binominal
Northiella haematogaster
(Gould, 1838)
Statut de conservation UICN
LC : Préoccupation mineure
86
La Perruche à bonnet bleu (Northiella haematogaster) est la seule espèce de perruches
du genre Northiella. Elle est endémique de l'Australie.
Elle doit le nom de son genre à l'ornithologiste australien Alfred John North.
Description
La Perruche à bonnet bleu possède un plumage complexe et bariolé. Le dos, queue (dessus), le
cou, la tête et la poitrine sont vert-brun pâle. Dessous de la queue et bec blanchâtres. Pattes
grises. Le ventre et les sous-caudales sont jaunes. Ensuite chaque sous-espèce possède des
variations de plumages:

Northiella haematogaster haematogaster: Large tache rouge brique sur le ventre et les
cuisses, ailes brun-sable, joues, menton, front,rémiges et épaules bleu violacé.

Northiella haematogaster haematorrhous: Large tache rouge brique sur le ventre et les
cuisses, ailes rouge brique, joues, menton, front et remiges bleu violacé. Epaules vert
turquoise.

Northiella haematogaster pallescens: Identique à Northiella haematogaster
haematorrhous, mais plus pâle.

Northiella haematogaster narethae: Sous-caudales rouge brique. Ailes brun-sable. Joues,
menton, remiges et épaules bleu violacé. Front vert turquoise. Léger motif écailleux rouge
brique sous les épaules1.
La femelle et le juvénile sont légèrement plus ternes. Taille: Mâle: 28-35 cm - Femelle: 26-32 cm.
Poids moyen: 100g.
Distribution et habitat
Bois ouverts et broussailles attenantes en milieu semi-aride. L'aire de répartition englobe la plus
grande partie du sud-est de l'Australie au sud du Tropique du Capricorne :

Northiella haematogaster haematogaster: Sud-est de l'Australie-Méridionale, Centre et
Nord-ouest du Victoria, Extrême-ouest et Centre sud de la Nouvelle-Galles du Sud.

Northiella haematogaster haematorrhous: Centre Nord de la Nouvelle-Galles du Sud et
extrême Centre Sud du Queensland

Northiella haematogaster pallescens: Extrême Nord-est de l'Australie méridionale et
extrême Sud-ouest du Queensland
87

Northiella haematogaster narethae: Extrême sud-est de l'Australie occidentale, dans la
région de la Nullarbor Plain2.
Comportement
Espèce dynamique et agressive, même avec des espèces plus grosses (raison pour laquelle elle
est rare en aviculture).

Alimentation: Se nourrit principalement de graines et de pousses de plantes herbacées,
ainsi que de fruits, de baies et de nectar. Se nourrit parfois d'insectes et de larves.

Reproduction: La saison de reproduction est entre juillet et décembre. La parade consiste
en une cour énergique où le mâle étale sa queue et hérisse les plumes de sa tête. Le nid
consiste à un trou situé assez bas dans un arbre, tapissé de matières végétales souples. La
ponte compte en 4 à 7 œufs blancs, couvés par la femelle pendant environ 22 jours. Le mâle
nourrit la femelle pendant la ponte et s'occupe avec elle de l'élevage des jeunes. Ces
derniers obtiennent leur plumage adulte entre 6 et 9 mois et leur maturité sexuelle entre 9 et
12 mois3,4.

Cri: Un "chack-chack" puissant ou des pépiements sifflés.
Statut et conservation
Bien qu'elle décline dans certaines zones, la population globale reste stable et commune, avec
en plus une aire de répartition de 1 740 000 km2. De ce fait elle est classée comme
"Préoccupation mineure (LC - Least concerned)
88
Perruche à collier
Classification (COI)
Règne
Animalia
Embranchement
Chordata
Classe
Aves
Ordre
Psittaciformes
Famille
Psittacidae
Genre
Psittacula
Nom binominal
Psittacula krameri
(Scopoli, 1769)
Statut de conservation UICN
LC : Préoccupation mineure
Statut CITES
Annexe III , Rév. du 26/02/76
89
La Perruche à collier (Psittacula krameri) est une espèce de grandes perruches afro-asiatiques.
L'espèce porte le nom du naturaliste autrichien Wilhelm Heinrich Kramer.
Elle est souvent élevée en captivité pour la beauté de son plumage, et des populations
retournées à la vie sauvage existent dans différents pays d'Europe.
Répartition naturelle et sous-espèces
La perruche à collier habite naturellement les savanes arborées et les zones cultivés tropicales
d'Afrique et d'Asie. Elle est sédentaire. L'espèce Psittacula krameri est subdivisée en quatre
sous-espèces très proches morphologiquement mais ayant des aires de répartition différentes :
En Afrique

P. k. krameri, communément appelée perruche à collier-africaine nominale (Scopoli,
1769) localisée du Sénégal à l'Ouest de l'Ouganda et au Sud du Soudan;

P. k. parvirostris, communément appelée perruche à collier-abyssinienne (Souance,
1856) localisée de l'Est du Soudan au Nord de l'Éthiopie et en Somalie.
En Asie

P. k. borealis, communément appelée perruche à collier-boréale alias de Neumann
(Neumann, 1915) localisée de l'Est du Pakistan jusqu'au Myanmar;

P. k. manillensis, communément appelée perruche à collier-indienne (Bechstein, 1800)
localisée au Sud de l'Inde et au Sri Lanka.
Les différences morphologiques entre sous-espèces sont mineures et concernent la taille de
l'oiseau, celle de son bec et la couleur de ce dernier.
Le genre Psittacula comprend 15 espèces de perruches dont la très rare perruche de
Maurice (Psittacula echo), strictement localisée sur l'Île Maurice, et la grande perruche
Alexandre (Psittacula eupatria)1.
Description
La Perruche à collier mesure de 40 à 41 cm de longueur pour une envergure de 47 cm et une
masse de 117 g. C'est une perruche très répandue dans le monde. Elle possède un plumage à
prédominance verte et un cri distinctif ; on dit qu'elle siffle ou jacasse. La queue est longue et
présente des nuances bleu azur. Le ventre et le dessous des ailes sont jaunâtres. Une ligne noire
relie la cire (base du bec) aux yeux. La mandibule supérieure du bec est rouge, alors que
l'inférieure est noire.
Il existe un dimorphisme sexuel :
90

Le mâle se distingue par un collier noir qui s'étend du bec au cou ainsi que par une mince
bande rouge sur la nuque ;

La femelle et les juvéniles des deux sexes (jusqu'à l'âge de 3 ans) sont souvent plus
clairs et ont une queue plus courte ; ils ne présentent pas de collier ou alors un simple
ombrage gris et des bandes claires sur la nuque (toujours de même couleur mais de teintes
plus pâles que le plumage environnant).
Comportement
Le vol est rapide et direct, associé avec des cris lors des vols en groupe.
Les perruches à collier sont grégaires lors de leurs périodes d'alimentation et de reproduction.
Elles se rassemblent à la tombée du jour sur un arbre dortoir pour y passer la nuit. Au petit matin
elles s'envolent pour se nourrir. Lors de la période de reproduction (mars-avril), le dortoir est en
général abandonné au profit des sites de reproduction jusqu'à l'automne.
Reproduction
La nidification est dite cavernicole, ce qui signifie que les pontes se font dans des anfractuosités,
souvent dans des arbres creux. Les vieux platanes sont souvent utilisés. Les couvées sont de 2 à
6 œufs qui sont incubés 21 jours. Les jeunes, en général 2 à 3, sont nourris au nid pendant
environ quarante jours2.
Longévité
L'espérance de vie est de trente ans environ en captivité
Alimentation
La perruche à collier se nourrit essentiellement de fruits et de graines. Elle est opportuniste.
En Afrique, son alimentation est basée sur les fruits (comme ceux des Ficus et des baobabs,
lesfigues, les mangues et les goyaves) et les graines.
En Europe, l'espèce préfère les milieux urbains où la température est plus élevée et où elle peut
trouver sa pitance (fruits, graines, pousses) en particulier dans les mangeoires à oiseaux. On ne
lui impute donc pas pour l'instant de préjudices important aux récoltes en Europe3. Elle est par
contre considérée comme un fléau pour les récoltes de céréales et de fruits en Asie2.
En captivité, la nourriture préférée de cet oiseau est constituée par des végétaux variés
(amandes, arachides, baies, céréales, fleurs comestibles, fruits, germes de graines et/ou
delégumineuses, légumes, légumineuses très cuites, noix, pâtes alimentaires al dente, quinoa, riz,
verdure...).
91
Aviculture
Les perruches à collier sont très appréciées des éleveurs. Elles sont robustes et faciles à élever.
Ces perruches sont essentiellement de la sous-espèce P. k. manillensis, plus rarement P.k.
borealis et P. k. krameri. Les perruches à collier implantées en Europe sont très probablement
des perruches d'élevage libérées ou échappées. De nombreuses mutations de la couleur du
plumage ont été sélectionnées: lutino, bleu, bleu turquoise, albinos, crème-ino, cinnamon,
lacewing, buttercup 4...
Introduction
La perruche à collier a été introduite en Europe et en Amérique à partir de son aire de répartition
naturelle. Des populations férales existent en Angleterre (50 000 individus environ à Londres)5, en
Espagne (notamment en Andalousie et en Catalogne), en Allemagne (Cologne, Bonn), aux PaysBas (Amsterdam, Utrecht) et dans certaines villes d'Europe3. Cette perruche est considérée
comme une espèce invasive
À Bruxelles, à titre d'exemple, la population des perruches à collier est évaluée à plusieurs milliers
d'individus (environ 10 000) et est en pleine expansion9. Les spécialistes s'inquiètent de la
concurrence avec les espèces aviaires locales telles que le moineau domestique, la sittelle
torchepot et l'étourneau sansonnet dont les habitudes de nidification sont similaires.
Elle est également présente en Île-de-France depuis plusieurs années (environ 1 100 individus en
2008), notamment dans les parcs et jardins ; elles ont d'abord été signalées près des aéroports
d'Orly et Charles-de-Gaulle, par lesquels elles sont probablement arrivées. On les trouve aussi
dans le midi de la France, en particulier dans la région de Fréjus, Cannes et de Marseille (> 300
individus) . Des petites colonies (moins de 50 individus) sont présentes en région parisienne, et
probablement dans d'autres villes françaises comme dans la banlieue de Lille où l'on dénombre
une centaine d'individus, avec une population en hausse. À Nancy, il existe également une
colonie d'une centaine d'individus dans le parc de la Pépinière
92
Perruche à croupion bleu
Classification (COI)
Règne
Animalia
Embranchement
Chordata
Sous-embr.
Vertebrata
Classe
Aves
Ordre
Psittaciformes
Famille
Psittacidae
Genre
Psittinus
Blyth, 1842
Nom binominal
Psittinus cyanurus
(J.R.Forster, 1795)
Statut de conservation UICN
NT : Quasi menacé
Statut CITES
Annexe II , Rév. du 06/06/81
93
La Perruche à croupion bleu (Psittinus cyanurus) est une espèce d'oiseau appartenant à
la famille des Psittacidae. C'est la seule espècedu genre Psittinus.
Description
Cet oiseau mesure environ 18 cm de long pour une masse de 85 g. Son plumage est
essentiellement vert mais les plumes et le duvet sont bordés de jaune. Les pattes sont gris clair
et les iris jaunes.
Cette espèce présente un net dimorphisme sexuel :

le mâle a la tête et le croupion bleu violacé, la poitrine avec des reflets bleuâtres et le bec
noir et rouge ;

la femelle a la tête et le croupion gris brun, la poitrine verte, le ventre avec des reflets
jaunâtres et le bec entièrement noir.
Les jeunes ressemblent aux femelles à l'exception de la tête verte et des iris brunâtres.
Sous-espèces
La Perruche à croupion bleu est représentée par trois sous-espèces :

cyanurus ;

pontius d'aspect plus robuste ;

abbottii dont le mâle présente un plumage vert avec une tache bleu violacé dans les
zones périoculaires et périophtalmiques ainsi qu'une bande foncée sur la nuque tandis que la
femelle est entièrement verte.
Répartition
Cette espèce peuple le Myanmar, la Thaïlande, la Malaisie, Sumatra, Bornéo et le Vietnam.
Habitat
Cet oiseau vit à basse altitude dans les forêts de mangroves, dans les forêts secondaires au
voisinage de cultures ou dans les pâturages avec de grands ficus solitaires.
Reproduction
La femelle pond 3 à 5 œufs. L'incubation dure 26 jours. Les jeunes demeurent au nid 6
semaines.
94
Perruche à croupion rouge
Classification (COI)
Règne
Animalia
Embranchement
Chordata
Sous-embr.
Vertebrata
Classe
Aves
Ordre
Psittaciformes
Famille
Psittacidae
Genre
Psephotus
Nom binominal
Psephotus haematonotus
Gould, 1858
Statut de conservation UICN
LC : Préoccupation mineure
95
La Perruche à croupion rouge (Psephotus haematonotus) est une perruche du sud-est de
l'Australie.
Sous-espèces
La Perruche à croupion rouge est représentée par deux sous-espèces :

P. h. haematonotus du sud de l'État du Queensland jusqu'au sud de celui du Victoria ;

P. h. caeruleus (sous-espèce plus pâle et plus bleutée que la forme type) de la région du
lac Eyre et de l'extrême nord-ouest de la Nouvelle-Galles du Sud.
Description
C'est une perruche élégante mesurant 28 cm de long. Le plumage du mâle présente une
dominante vert émeraude avec le ventre jaune, le croupion rouge, les ailes et le haut du dos bleu
clair. La femelle a un plumage moins voyant avec un poitrail presque jaune, un ventre vert olive,
des ailes et un dos vert sombre (on peut noter des plumes bleu turquoise sur la racine des ailes),
l'extrémité des ailes bleu foncé et surtout l'absence de rouge au croupion, qui est d'un vert vif.
Distribution et habitat
Cette espèce est très commune dans le sud-est de l'Australie particulièrement dans le bassin
du Murray-Darling.
Elle vit dans les régions peu boisées, près de l'eau mais pas dans les régions côtières. On les
rencontre dans les banlieues et les parcs urbains.
Alimentation
Elle se nourrit de graines (essentiellement de graminées) et d'herbes trouvées sur le sol où elle
passe la plupart de son temps. Elle consomme également des fruits, des baies et du nectar.
Reproduction
Elle niche dans le creux des arbres.
96
Perruche à moustaches
Classification (COI)
Règne
Animalia
Embranchement
Chordata
Sous-embr.
Vertebrata
Classe
Aves
Ordre
Psittaciformes
Famille
Psittacidae
Genre
Psittacula
Nom binominal
Psittacula alexandri
(Linnaeus, 1758)
Statut de conservation UICN
LC : Préoccupation mineure
La Perruche à moustaches (Psittacula alexandri) est une espèce d'oiseau appartenant à
la famille des Psittacidae.
97
Perruche à oreilles jaunes
Classification (COI)
Règne
Animalia
Embranchement
Chordata
Sous-embr.
Vertebrata
Classe
Aves
Ordre
Psittaciformes
Famille
Psittacidae
Genre
Platycercus
Nom binominal
Platycercus icterotis
(Kuhl, 1820)
Statut de conservation UICN
LC : Préoccupation mineure
98
La Perruche à oreilles jaunes ou Perruche de Stanley (Platycercus icterotis) est une
perruche australienne appartenant à la famille desPsittacidae.
Description
Cet oiseau est l'espèce la plus petite appartenant au genre Platycercus : 26 à 28 cm de longueur.
Il présente un léger dimorphisme sexuel : la femelle est plus petite que le mâle et présente des
couleurs moins vives avec des taches jaunes sur les joues plus petites et souvent avec des
plumes vertes sur la tête et le ventre.
La calotte, la gorge, la poitrine et le ventre sont rouge vif tandis que les flancs de même couleur
sont parsemés de plumes jaunes. Les joues sont jaunes. Le dos et le croupion sont verts avec
des dessins en écaille noirs. Les rémiges sont bleu noir. Sur le dessus, les rectrices médianes
sont vertes à extrémité bleue, les externes bleues et le dessous de la queue bleu ciel. Le bec est
blanc sale. Les yeux sont marron et les pattes brun noir.
Répartition
Cette espèce vit dans le sud-ouest de l'Australie.
Habitat
Cet oiseau fréquente les prairies, les champs, les vergers, les parcs et les jardins.
Comportement
Cette espèce vit en couples ou en petits groupes.
99
Perruche à tête pâle
Classification (COI)
Règne
Animalia
Embranchement
Chordata
Sous-embr.
Vertebrata
Classe
Aves
Ordre
Psittaciformes
Famille
Psittacidae
Genre
Platycercus
Nom binominal
Platycercus adscitus
(Latham, 1790)
Statut de conservation UICN
LC : Préoccupation mineure
100
La Perruche à tête pâle (Platycercus adscitus) est une espèce de perruche de l'Est de l'Australie.
Sous-espèces
Cet oiseau est représenté par deux sous-espèces :

Platycercus adscitus palliceps ;

Platycercus adscitus adscitus.
Description
La Perruche à tête pâle Platycercus adscitus mesure environ 30 cm de long. Sa teinte dominante
est le bleu ; le sommet de la tête, la nuque et les oreilles sont jaunes ; le haut des joues est
blanc, le bas est bleu. Le dos et les épaules sont noirs avec des plumes jaunes. Les ailes sont
d'un bleu de plus en plus foncé de l'avant vers l'arrière. La queue est un mélange de bleus sur le
dessus, rouge sous le dessous. Le bec est gris pâle ; l'œil noir.
Cet oiseau ne présente pas de dimorphisme sexuel.
Répartition
La Perruche à tête pâle peuple le nord-est de l'Australie de la péninsule du cap York à la NouvelleGalles du Sud où elle est assez répandue
101
Perruche à tête pâle
Classification (COI)
Règne
Animalia
Embranchement
Chordata
Sous-embr.
Vertebrata
Classe
Aves
Ordre
Psittaciformes
Famille
Psittacidae
Genre
Platycercus
Nom binominal
Platycercus adscitus
(Latham, 1790)
Statut de conservation UICN
LC : Préoccupation mineure
102
La Perruche à tête pâle (Platycercus adscitus) est une espèce de perruche de l'Est de l'Australie.
Sous-espèces
Cet oiseau est représenté par deux sous-espèces :

Platycercus adscitus palliceps ;

Platycercus adscitus adscitus.
Description
La Perruche à tête pâle Platycercus adscitus mesure environ 30 cm de long. Sa teinte dominante
est le bleu ; le sommet de la tête, la nuque et les oreilles sont jaunes ; le haut des joues est
blanc, le bas est bleu. Le dos et les épaules sont noirs avec des plumes jaunes. Les ailes sont
d'un bleu de plus en plus foncé de l'avant vers l'arrière. La queue est un mélange de bleus sur le
dessus, rouge sous le dessous. Le bec est gris pâle ; l'œil noir.
Cet oiseau ne présente pas de dimorphisme sexuel.
Répartition
La Perruche à tête pâle peuple le nord-est de l'Australie de la péninsule du cap York à la NouvelleGalles du Sud où elle est assez répandue
103
Perruche à tête prune
Classification (COI)
Règne
Animalia
Embranchement
Chordata
Sous-embr.
Vertebrata
Classe
Aves
Ordre
Psittaciformes
Famille
Psittacidae
Genre
Psittacula
Nom binominal
Psittacula cyanocephala
(Linnaeus, 1766)
104
Statut de conservation UICN
LC : Préoccupation mineure
La Perruche à tête prune (Psittacula cyanocephala) est une espèce d'oiseau appartenant à
la famille des Psittacidae.
Description
Cette espèce mesure 33 à 34 cm. Elle présente un net dimorphisme sexuel.
Le mâle présente une tête couleur prune d'où le nom spécifique avec un fin collier noir et une
bande bleu azur sur le cou. Le reste du plumage est vert, plus sombre au niveau du dos et des
ailes. Celles-ci arborent une tache rouge. La coloration du bec est orange pour la mandibule
supérieure et noire pour l'inférieure.
La femelle possède une tête gris bleuté avec des nuances roses et une bande jaunâtre. Le vert
du plumage est moins lumineux que celui du mâle. Les ailes ne présentent pas de taches rouges.
La coloration du bec est jaunâtre pour la mandibule supérieure et grise pour l'inférieure.
Les jeunes ressemblent beaucoup à la femelle avec une calotte jaune roux et une bande violette
sous le cou. Ils acquièrent leur coloration définitive que lors de leur deuxième année.
Habitat
La Perruche à tête prune peuple surtout les forêts humides d'arbres à feuilles caduques, mais
aussi divers milieux boisés, les clairières et les champs situés à proximité. Elle ne s'élève guère
en altitude (jusqu'à 1 300 m).
Répartition
Cet oiseau vit dans l'ouest du Pakistan, au Népal, au Bhoutan, en Inde et au Sri Lanka.
Alimentation
Cette espèce est essentiellement granivore et frugivore. Elle consomme divers fruits (en
particulier ceux de Zizyphus oenoplia et des figues), des noix, des bourgeons et des fleurs,
appartenant aux genres Salmalia, Butea et Bassia. Elle peut s'abattre en groupes de plusieurs
105
centaines d'individus et peut provoquer des dégâts relativement importants dans les rizières, les
champs de maïs, de sorgho, etc.
Reproduction
La saison de reproduction varie selon les régions. Au Sri Lanka, la Perruche à tête prune se
reproduit de décembre à avril, plus rarement en juillet et août. Elle forme souvent de petites
colonies. Elle installe son nid dans la cavité d'un tronc ou d'une branche. Elle peut agrandir
parfois un nœud de tronc de Bassia ou réaménager un ancien nid de pic. La femelle dépose 4 ou
5 œufs, parfois 6.
La Perruche à tête prune peut s'hydrider avec la Perruche de l'Himalaya (P. himalayana). Elle
donne alors ce que les ornithologistes ont longtemps cru être une espèce à part entière,
la Perruche intermédiaire (P. intermedia). Celle-ci n'était connue que de sept spécimens dont
six avaient été élevés en captivité. En fait, aucun individu n'a été vu à l'état sauvage.
La Perruche à tête prune peut aussi s'hybrider avec la Perruche à collier (Psittacula krameri).
106
Perruche à ventre jaune
Classification (COI)
Règne
Animalia
Embranchement
Chordata
Sous-embr.
Vertebrata
Classe
Aves
Ordre
Psittaciformes
Famille
Psittacidae
Genre
Platycercus
Nom binominal
Platycercus caledonicus
(Gmelin, 1788)
Statut de conservation UICN
LC : Préoccupation mineure
107
La Perruche à ventre jaune (Platycercus caledonicus) est une perruche vivant en Tasmanie au
sud de l'Australie. Son nom d'espèce scientifique résulte d'une erreur sur son lieu d'origine. Les
échantillons ramenés en Europe étaient censés venir de Nouvelle-Calédonie.
Sous-espèces
La Perruche à ventre jaune Platycercus caledonicus possède deux sous-espèces :

Platycercus caledonicus caledonicus ;

Platycercus caledonicus brownii.
Description
Mesurant 36 cm de longueur, c'est la plus grande espèce de son genre. Elle a le ventre et la tête
jaune avec les joues bleues et une bande frontale rouge au-dessus du bec. Les plumes du dos et
des ailes sont noires bordées de vert, la croupe olive et la longue queue verte bordée de bleu.
Les plumes les plus latérales des ailes sont bleu pâle. L'iris est brun, tandis que les pattes sont
grises et le bec d'un vert bronze pâle. La femelle est de la même couleur et généralement un peu
plus petite que le mâle. Les juvéniles ont la tête et le ventre d'un jaune-vert terne, le dos d'un vert
terne, les ailes ont une bande1.
Répartition
On la trouve dans toute la Tasmanie et les îles du détroit de Bass pourvu que l'endroit possède
quelques arbres1.
Alimentation
Elle est essentiellement végétarienne se nourrissant de graines, de fruits et de fleurs mais elle
peut consommer aussi des insectes adultes ou leurs larves.
Reproduction
La saison de reproduction va d'octobre à janvier avec une seule ponte par an. Le site de
nidification est généralement le creux d'un tronc d'arbre de plus de 1 m de profondeur situé jusqu'à
30 m au-dessus du sol. La femelle pond quatre ou cinq œufs blancs légèrement brillants,
mesurant 30 x 24 mm2 . Les oisillons quittent le nid environ cinq semaines après l'éclosion et
restent avec leurs parents pour un mois supplémentaire.
Élevage
Elle a la réputation d'être plus résistante et plus facile à garder en captivité que les autres
espèces de son genre
108
Perruche adélaïde - Platycercus adelaidae


Envoyer à un ami
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
Ordre :
Famille :
Genre :
Nom scientifique :
Origine :
Dimorphisme sexuel :
Taille :
Saison de reproduction :
Nombre d'œufs :
Incubation :
Alimentation :
Compléments :
Habitat :
Longévité moyenne :
Agrandir
Psittaciformes
Psittacides
Platycercus
Platycercus adelaidae
Australie
non
34 cm
Printemps/Eté
4à8
21 jours
Mélange de graines grandes
perruches
Os de seiche, grit, millet en
grappes, pâtée aux œufs,
fruits
Grande cage, Volière
15 ans
109
Perruche alexandre
Classification (COI)
Règne
Animalia
Embranchement
Chordata
Sous-embr.
Vertebrata
Classe
Aves
Ordre
Psittaciformes
Famille
Psittacidae
Genre
Psittacula
Nom binominal
Psittacula eupatria
(Linnaeus, 1766)
Statut de conservation UICN
LC : Préoccupation mineure
110
La Perruche alexandre (Psittacula eupatria) est une espèce d'oiseaux de la famille des psittacidés.
Elle a été nommée en mémoire de l'empereur Alexandre le Grand qui en fit exporter vers divers
pays et régions d'Europe et de la Méditerranée.
Son nom scientifique latin eupatria pourrait-être une combinaison grecquo-latine. Le préfixe 'eu'
se traduierait du latin par 'bien ou noble' en français et où le suffixe 'patria' est un mot latin qui se
traduit ou signifie 'patrie' en français. L'appellation scientifique eupatria signifierait alors 'de noble
patrie'.
Sous-espèces et distribution
D'après le Congrès ornithologique international, cette espèce est constituée des cinq sousespèces suivantes :

P. e. eupatria ; sud de l’Inde, jusqu’au Hyderabad, Andhra Pradesh, Sri Lanka.

P. e. nipalensis ; est de l’Afghanistan, est et ouest du Pakistan, nord et centre de l’Inde,
Népal, Buthan, Assam.

P. e. magnirostris ; Îles d’Andaman.

P. e. avensis ; district de Cachar, d’Assam à Amherst, Birmanie.

P. e. siamensis ; Viêt Nam, Cambodge, Laos, nord et est de la Thaïlande.
Cette espèce s'est par ailleurs naturalisée (espèce étrangère survivant et se reproduisant hors de
ses aires de distribution naturelles) dans de nombreux pays européens. Notamment en
Allemagne, au sud de l'Angleterre, en Belgique, en Hollande… où elle vit généralement parmi
et/ou auprès des bandes de Psittacula krameri (Perruche à collier-rose) naturalisées et vivant
aussi en ces pays.
Description
La sous-espèce P. e. eupatria est une très grande perruche mesurant 58 cm (23 pouces),
présentant une envergure de 18,9 à 21,5 cm. Elle est majoritairement verte bien que ses joues et
sa nuque présente des reflets gris bleu (surtout chez les mâles adultes). L'abdomen est vertjaunâtre, le dessus des plumes centrales de la queue sont vertes-bleutées à pointes jaunes, les
plumes externes de la queue sont vertes alors que le dessous de la queue est jaune. Toutes les
perruches alexandre (quels que soient leur âge, leur sexe et/ou leur sous-espèce) présentent une
tache oblongue marron (rouge-brunâtre) sur le haut des plumes de couverture allaire et ceci dès
leur 1er emplumage à l'intérieur du nid. Les mandibules inférieur et supérieur sont d'un rougefranc à pointes jaunes. L'iris est blanc-jaunâtre et le cercle-périophtalmique (cercle-oculaire) est
gris-pâle. Les pattes sont grises sauf chez la sous-espèce siamoise (P. e. siamensis) où elles
111
sont grises-jaunâtres. Les mâles adultes (plus de 2-3 ans) n’ont souvent qu’une petite bande grisbleuté au-dessus de leur bande-nuquale rose.
Les mâles adultes (plus de 3 ans) présentent chez chacune des sous-espèces un collier noir de
jais ainsi qu'une large bande-nuquale rose.
Les femelles adultes (plus de 3 ans) présentent souvent un ombrage de collier gris-clair à grismoyen et une bande-nuquale d'une teinte plus pâle que la couleur de leur corps (vert lime chez
les femelles vertes sauvages).
Les immatures chez les 2 sexes sont très similaires aux femelles adultes mais comme chez
toutes les espèces de perruches, les jeunes Grand-Alexandre présentent toujours des caudales
centrales (et donc des queues) beaucoup plus courtes. Leur plumage d'adulte est acquis
habituellement entre 18 et 30 mois (1½-2½ an), mais peut parfois apparaître aussitôt qu'à 12
mois ou encore aussi tard qu'à 36 mois (3 ans). Conséquemment, le sexage-visuel des
perruches alexandre n'est véritablement assuré et connu que lorsque celles-ci ont atteint l'âge de
36 mois (3 ans). Le mâle est sexé visuellement avec assurance dès l'apparition d'une (ou
plusieurs) plume noire de jais du collier et/ou encore d'une (ou plusieurs) plume rose de la bande
nuquale. Alors que les individus âgés de 36 mois (3 ans) et plus ne présentant aucune plumes
noir de jais au collier, ni de plume rose à la bande-nuquale sont alors assurément femelles.
La sous-espèce P. e. nipalensis est la plus grande de l’espèce mesurant 62 cm, elle présente
une envergure de 20 à 24 cm et est de ce fait la plus grande perruche du monde. Elle ressemble
beaucoup à la sous-espèce nominale P. e. eupatria. Par contre, les plumes de la poitrine et de
l’abdomen chez les deux sexes présentent des reflets gris-blanchâtre, les joues et nuques sont
nuancées de bleu et les mâles adultes présentent une large bande-nuquale rose.
La sous-espèce P. e. magnirostris est légèrement plus grande, 60 cm, que P. e. eupatria et
présente une envergure de 20 à 22,5 cm . Elle ressemble aussi beaucoup à la sous-espèce
nominale. Par contre, les plumes de la poitrine et de l’abdomen chez les deux sexes présentent
des reflets gris-bleu. La tache marron sur leurs épaules est typiquement plus rougeâtre (ou moins
brunâtre) que chez la ssp. nominale. Leur bec est plus large et plus massif. Les mâles adultes
présentent une large bande-nuquale rose, les nuances de bleu au-dessus de la bande-nuquale
sont très restreintes ou parfois absentes chez certains spécimens.
La sous-espèce P. e. avensis est de même taille que P. e. eupatria, mesure 58 cm, présente une
envergure de 19,4 à 22 cm et ressemble donc beaucoup à cette dernière. Par contre, le dessus
de la tête et la nuque sont d’un vert-jaunâtre, les reflets bleus sont restreint aux joues et donc
absents de la nuque. Les mâles adultes présentent une bande-nuquale plus mince et d’un rose
plus franc.
La sous-espèce P. e. siamensis est légèrement plus petite que P. e. eupatria, mesure 56 cm,
présente une envergure de 17,9 à 20,5 cm et ressemble beaucoup à la sous-espèce nominale.
112
Par contre, le dessus de la tête et de la nuque présente des reflets bleu-pâle, qui s’étendent à la
couronne chez certains spécimens. Les joues sont vertes-jaunâtre, la tache marron de l’épaule
est d'un rouge quasi exempt de teinte brunâtre et leurs pattes présentent une teinte jaunâtre
prononcée. Les mâles adultes présentent une bande-nuquale plus mince et d’un rose plus franc.
Aviculture
On peut facilement amener ces oiseaux à se reproduire en isolant un couple dans une grande
volière. La couvée moyenne contient de 2 à 4 œufs qui mesurent 34 x 26,9 mm, l'incubation
moyenne est de 28 jours débutant généralement au 2e ou 3e œuf pondu. Les oisillons font leurs
premières sorties du nid à environ 7 semaines ; ils sont éduqués, nourris et soignés durant les 21
jours (3 semaines) suivants et sont typiquement sevrés à l'âge de 3 à 4 mois (12 à 16 semaines).
Ces perruches peuvent passer l'hiver à l'extérieur à condition d'avoir un abri où elles ne risquent
pas les engelures aux pattes.
La perruche alexandre est l’une des plus anciennes espèces de psittacidés ayant été gardées en
captivité. L'espèce tire son nom commun de son illustre découvreur, le légendaire Alexandre Le
Grand, qui fit exporter de nombreux spécimens par ses troupes de légionnaires. Dès lors cette
perruche partagea la vie et fut élevée auprès des fortunés, nobles et monarques alexandrins,
égyptiens, grecques, perses, romains etc. et autres peuples d'Asie Mineure, européens et
méditerranéens.
Captivité
Cette perruche peut-être moyennement bruyante selon que le sujet adopté a été ou non
apprivoisé, élevé et socialisé loin de ses congénères et/ou de perroquets bruyants. Les vocalises
des perruches alexandre sont puissantes mais plus graves que celles de sa cousine Psittacula
krameri(Perruche à collier-rose). Espèce active, amoureuse de l'eau, très gourmande, acceptant
très facilement la nouveauté et la diversité alimentaire. Elle grignote vigoureusement et il est
donc impératif de lui offrir un apport régulier en matériaux à grignoter tels que branches et/ou
bois non-toxique (bouleau, pin, pommier, poirier, saule, tremble) et n'ayant jamais été traités
d'aucun type de produit chimique (désinfectant, eau-de-javel, fongicide, insecticide, pesticide)
L'espèce est résistante et vigoureuse lorsqu’acclimatée. Les couples doivent être absolument
isolés un couple par cage/volière durant la saison de reproduction, car les femelles chez le
genre Psittacula deviennent alors très intolérantes et territoriales.
La perruche alexandre a une espérance de vie moyenne de 40 ans et figure parmi les 5 grands
champions de l'imitation chez les perroquets aux côtés de leur espèces cousines du
Genre Psittacula, des perroquets gris d'Afrique (du Cameroun/Congo/Gabon/Ghana/Princeps et
du Timneh), des amazones, des Éclectus et des Perruches ondulées mâles. Les sujets ayant été
apprivoisés et socialisés dès leur plus jeune âge deviennent d'excellents perroquets de
compagnie.
113
Ces perruches sont de nature docile, enjouée, gourmande, placide, sociable, tolérante et
présentent une intelligence aussi étonnante.
Reproduction naturelle
Saison de reproduction de novembre à avril dans leurs aires de distribution naturelles. Couvées
moyenne de 2 à 4 œufs mesurant 34,0 x 26,9 mm (1 x 1 1/3 pouces), incubation moyenne de 28
jours débutant généralement au 2e ou 3e œuf pondu. Premières sorties du nid à environ 7
semaines. Les jeunes deviennent indépendants environ 60 jours (2 mois) plus tard et sont sevrés
à l'âge de 3 à 4 mois (12 à 16 semaines).
Alimentation naturelle
Dans la nature, cet oiseau consomme des graines, des noix, des fruits, des baies, des
bourgeons, des fleurs et des nectars (Salmalia, Butea, Erythrina, Bassia latifolia). Il cause aussi
des dommages considérables aux cultures de grains, de riz, de maïs et de fruits.
114
Perruche d'Alexandra / Princesse de galles
Classification (COI)
Règne
Animalia
Embranchement
Chordata
Sous-embr.
Vertebrata
Classe
Aves
Ordre
Psittaciformes
Famille
Psittacidae
Genre
Polytelis
115
Nom binominal
Polytelis alexandrae
Gould, 1863
Statut de conservation UICN
NT : Quasi menacé
Statut CITES
Annexe II , Rév. du 04/02/77
La Perruche Alexandra (Polytelis alexandrae) est une espèce australienne de perruche.
D'après Alan P. Peterson, c'est une espècemonotypique.
116
Perruche de Barraband
La Perruche de Barraband (Polytelis swainsonii) est une perruche du Sud-Est de l'Australie. C'est
une espèce menacée (il n'en reste plus que quelques milliers) par disparition des vieux
eucalyptus où elle va nicher.
Statut légal:annexe 2B de la convention de washington
Description
C'est un oiseau de 40 cm. de long avec une longue queue étroite. Le plumage est vert avec un
vert plus brillant chez le mâle. Chez le mâle le front et les joues sont jaunes avec une bande
rouge barrant le cou. Le bout des ailes est bleu. La femelle a la tête bleutée.
Distribution et habitat
Elle habite les bois d'eucalyptus, dans la vallée du fleuve Murray, au Nord de l'État de Victoria et
au sud-Est de la Nouvelle-Galles du Sud.
Alimentation
Elle se nourrit de fleurs d'eucalyptus, de bourgeons, de graines, de nectar et de pollen.
Mode de vie
Elle vit souvent en bandes, quelquefois uniquement en couples dans la canopée
117
Perruche de Barnard
PERRUCHE DE BARNARD
Barnardius zonarius barnardi
((Vigors Horsfield, 1827))
Ordre : Psittaciformes
Famille : Psittacidés
Genre : Barnardius
Espèce : zonarius
Espèce monotypique
Biométrie :
Taille : 37 cm
Envergure : Poids : 110 à 150 g
Statut de conservation IUCN :
évalué
EX EW CR EN VU NT LC NE
Synonymes : Barnardsittich (de), Perico de Barnard (es), Parrocchetto di Barnard (it),
Barnard-parkiet (nl)
Identification :
Chez cette perruche dont le plumage est à dominante verte, le
capuchon et les côtés de la tête sont vert brillant mais les joues sont légèrement teintées de
bleu. Une petite bande rouge traverse le front. La nuque brun-olive est soulignée par un
collier jaune qui encercle l'arrière du cou. Le bas du dos est bleu sombre. La poitrine et
l'abdomen sont bleu-turquoise, séparés l'un de l'autre par une bande transversale jaune qui
est plus ou moins large. La courbure de l'aileaffiche une couleur bleu-vert qui déborde sur
les petites couvertures. Les grandes couvertures sont vert jaunâtre. Les secondaires sont
bleu terne, contrastant avec les primaires et les couvertures primaires qui sont bleu foncé.
Le dessous des ailes est bleu. Le dessus de la queue est formé de rectrices centrales vert
foncé avec des pointes bleues et desrectrices extérieures bleues avec des pointes pâles.
Le bec est gris blanchâtre. L'étroit anneau orbital est gris uni. L'iris est brun sombre,
lespattes grises.
La femelle a des couleurs plus ternes que son partenaire. Le dos et le bas du dos affichent
une couleur gris-vert foncé. Le dessous des ailes est grisâtre, avec une bande claire plus ou
moins visible. Les immatures sont encore plus ternes que les femelles. Ils ont la nuque et
l'arrière du capuchon brunâtres. Le bleu des joues est souvent plus développé. Le dos et le
croupion sont gris-vert. La bande sous-alaire est habituellement visible.
118
Chant : Les perruches de Barnard sont généralement moins bruyantes que les perruches
à collier jaune. Leur répertoire, moins fourni, comprend un cri d'alarme rude et métallique
ainsi qu'une sonnerie aiguë "kling-kling-king" ou "put-kleep, put-kleep", assez semblable
mais moins stridente que celle de leur proche cousine. Les perruches de Barnard émettent
également des "chuk-chuk-chuk" ou des "kwink-kwink" quand elles se nourrissent dans les
arbres. Elles sont plus silencieuses quand elles sont à terre.
Habitat : Les perruches de Barnard occupent les zones arides de mallee composées
presque exclusivement d'Eucalyptus gracilis. On les trouve également dans les broussailles
d'acacias et de cyprès avoisinantes ainsi que dans une grande variété d'habitats assez
semblables. La race qui vit dans le nord marque une nette préférence pour les gommiers
rouges (E. camalduensis) qui bordent les cours d'eau temporaires et affiche un mode de vie
plus arboricole. Les perruches de Barnard sont généralement moins répandues dans les
zones habitées et dans les régions plus humides.
Distribution : Cette espèce est endémique du sud-est et du centre-est de l'Australie.
Son bastion est constitué par les Nouvelles-Galles-du-Sud mais son aire déborde également
sur l'état de Victoria et l'Australie Méridionale au sud, ainsi que sur le Queensland et le
Northern Territory au nord. Deux sous-espèces sont officiellement reconnues : B.b.
barnardi (centre du Queensland, Nouvelles-Galles-du-Sud, Victoria, sud-est de l'Australie
Méridionale) - B.b. macgillivrayi (nord-ouest du Queensland et Territoire du Nord
avoisinant).
Comportements : Les couples et les petits groupes familiaux constituent
généralement les unités sociales de base, les grandes bandes sont rares. Les perruches de
Barnard sont moins hardies et moins curieuses que les perruches à collier jaune, mais dans
l'ensemble, elles partagent les mêmes habitudes et les mêmes parades. Elles sont
particulièrement minutieuses et mettent un long moment pour préparer leur nid,
remplissant le fond de la cavité de copeaux et de sciure de bois et y aménageant une petite
dépression douillette pour y déposer leur ponte. Le mâle qui courtise bavarde
continuellement et se tapit devant sa promise. Pendant la parade, il hausse les épaules et
les ailes, les faisant vibrer légèrement. Comme la plupart des autres espèces de perroquets,
ces oiseaux rongent et mâchouillent le bois, soit pour apposer leur marque personnelle à
leur arbre favori, soit pour élargir l'entrée de la cavité. Cette activité leur permet de
maintenir leur bec en bonne condition.
Les perruches de Barnard adoptent des mœurs sédentaires, mais elles peuvent parfois
effectuer de courtes migrations en raison des changements climatiques.
Nidification : Le nid est situé dans une cavité naturelle d'arbre. La ponte comprend
généralement 4 ou 5 oeufs qui sont déposés sur une couche de petits morceaux de bois en
décomposition. Dans le nord, le début de la nidification est fortement influencé par les
conditions climatiques et la reproduction coïncide habituellement avec l'apparition des
premières graines après la saison des pluies. Dans le sud, la période des nids commence en
juillet ou en août et la saison peut se prolonger jusqu'au mois de janvier quand il y a une
seconde couvée. L'incubation dure environ une vingtaine de jours. La femelle couve seule.
Les jeunes oisillons quittent le nid au bout de 5 semaines mais restent au sein du groupe
familial en compagnie de leurs parents pendant quelques temps encore. Dans la chaîne des
Flinders, en Australie Méridionale, les perruches de Barnard s'hybrident avec les perruches
à collier jaune et produisent une race connue en taxonomie sous le nom de B.b. whitei.
Régime : Les perruches de Barnard partagent les mêmes habitudes alimentaires que
les perruches à collier jaune. Elles sont principalement végétariennes, consommant des
119
graines, des fruits, du nectar et des fleurs. Leur menu est complété par des insectes et
des larves. Quand elles se restaurent, elles recherchent leur nourriture en compagnie de
perruches flavéoles, à tête pâle ou à bonnet bleu. Elles partagent également la compagnie
de perruches à croupion rouge (Psephotus haematonotus).
Protection / Menaces : L'espèce est considérée comme commune sur l'ensemble
de son aire de distribution. La population mondiale est évaluée à environ 500 000
individus et elle paraît stable. Néanmoins, elle paraît moins capable de s'adapter aux
changements qui sont intervenus dans son habitat que la perruche à collier jaune. La
perruche de Barnard est appréciée comme oiseau de compagnie mais les oiseaux en
captivité sont relativement peu nombreux.
120
Perruche de Bourke
Classification (COI)
Règne
Animalia
Embranchement
Chordata
Sous-embr.
Vertebrata
Classe
Aves
Ordre
Psittaciformes
Famille
Psittacidae
Genre
Neopsephotus
Mathews, 1912
Nom binominal
Neopsephotus bourkii
(Gould, 1841)
Statut de conservation UICN
LC : Préoccupation mineure
121
La Perruche de Bourke (Neopsephotus bourkii) est une petite espèce de perruche australienne.
Elle est parfois placée dans le genreNeophema. C'est la seule espèce du genre Neopsephotus.
Description
Cet oiseau mesure de 19 à 21 cm de longueur et pour un poids de 40 à 50 grammes. Sa
coloration générale est brun clair avec des reflets rosés. Le front est bleu ciel chez le mâle et
blanc chez la femelle. Le bas de la poitrine est rose, le ventre bleu ciel et les régions
périophtalmiques blanchâtres. Une coloration bleue marque nettement les épaules, les rémiges
et la queue. Le bec est noir, les yeux et les pattes sont marron.
Les jeunes sont plus ternes et acquièrent le plumage adulte vers l'âge de neuf mois.
Répartition
Cette espèce peuple l'Australie : Nouvelle-Galles du Sud, centre et Australie-Occidentale.
Comportement
Cet oiseau présente des mœurs crépusculaires et parfois même nocturnes. Il vit le plus souvent
en petits groupes pouvant comporter une dizaine d'individus.
Mutation
La mutation rose est la plus répandue dans les élevages.
122
Perruche de Derby
Classification (COI)
Règne
Animalia
Embranchement
Chordata
Classe
Aves
Ordre
Psittaciformes
Famille
Psittacidae
Genre
Psittacula
Nom binominal
Psittacula derbiana
(Fraser, 1852)
Statut de conservation UICN
LC : Préoccupation mineure
La Perruche de Derby (Psittacula derbiana) est une espèce d'oiseau appartenant à
la famille des Psittacidae, cette espèce est endémique d'Inde
123
Perruche de Latham
Classification (COI)
Règne
Animalia
Embranchement
Chordata
Sous-embr.
Vertebrata
Classe
Aves
Ordre
Psittaciformes
Famille
Psittacidae
Genre
Lathamus
Lesson, 1830
Nom binominal
Lathamus discolor
(White, 1790)
Statut de conservation UICN
EN : En danger
124
La Perruche de Latham (Lathamus discolor) est une espèce de psittacidé,
seule espèce du genre Lathamus. Son nom commémore l'ornithologue John Latham (1740-1837).
Description
Il s'agit d'une perruche très mince à queue longue. Cet oiseau mesure environ 25 cm.
Habitat
Cette espèce peuple les forêts d'eucalyptus.
Alimentation
Son régime alimentaire est à base de pollen et de nectars extraits des fleurs d'eucalyptus mais
cet oiseau mange aussi des insectes, des larves, des baies, des graines et des fruits
125
Perruche de l'Himalaya
Classification (COI)
Règne
Animalia
Embranchement
Chordata
Sous-embr.
Vertebrata
Classe
Aves
Ordre
Psittaciformes
Famille
Psittacidae
Genre
Psittacula
Nom binominal
Psittacula himalayana
(Lesson, 1831)
Statut de conservation UICN
LC : Préoccupation mineure
126
La Perruche de l'Himalaya ou Perruche à tête ardoisée (Psittacula himalayana) est
une espèce d'oiseau appartenant à la famille desPsittacidae.
Description
Cette espèce se distingue de la Perruche à tête de prune par la couleur de la tête gris violacé et une
taille plus grande (environ 40 cm au lieu de 33 ou 34).
Répartition
Elle vit dans l'Himalaya entre 1 350 et 2 500 m. L'aire de répartition de la perruche de l'Himalaya
correspond au versant sud de l'Himalaya, la perruche de l'Himalaya vit essentiellement en Inde,
au Népal et au Bhoutan, une petite population vit au nord-est du Myanmar. Cette espèce est
présente depuis les collines et les contreforts du Jammu jusque aux vallées montagneuse de l'est
de l'état indien d'Arunachal Pradesh
127
Perruche de Malabar
Classification (COI)
Règne
Animalia
Embranchement
Chordata
Sous-embr.
Vertebrata
Classe
Aves
Ordre
Psittaciformes
Famille
Psittacidae
Genre
Psittacula
Nom binominal
Psittacula columboides
(Vigors, 1830)
Statut de conservation UICN
LC : Préoccupation mineure
128
La Perruche de Malabar (Psittacula columboides) est une espèce d'oiseau appartenant à
la famille des Psittacidae, cette espèce est souvent confondu avec la perruche de Layard. La
perruche de Malabar est une espèce endémique de l'Inde.
Aire de Répartition
Comme son nom l'indique, la perruche de Malabar est présente dans la région du Malabar
au Kerala mais aussi le long des Ghâts Occidentaux, ce qui fait que son aire de répartition mesure
plus de 1200 km.
129
Perruche de Pennant
Classification (COI)
Règne
Animalia
Embranchement
Chordata
Classe
Aves
Ordre
Psittaciformes
Famille
Psittacidae
Genre
Platycercus
Nom binominal
Platycercus elegans
Gmelin, 1788
Statut de conservation UICN
LC 3.1 : Préoccupation mineure
130
Répartition géographique
La Perruche de Pennant (Platycercus elegans) est une espèce de perruche originaire de l'Est et
du Sud-Est de l'Australie qui a été introduite en Nouvelle-Zélande et dans l'île Norfolk.
Le nom de cette perruche commémore le naturaliste Thomas Pennant (1726-1798).
Description
La perruche de Pennant mesure de 32 à 36 cm de longueur pour une masse de 130 g.
Certaines sous-espèces arborant des plumages très différents, la description suivante
correspond à la forme type.
Le plumage de cet oiseau présente une dominante rouge avec des taches noires sur le dos et les
ailes. Les bordures ailaires, la gorge et le menton sont bleues, coloration débordant quelque peu
sur l'avant des joues. La queue est multicolore : les quatre rectrices centrales sont vertes et les
latérales noires bordées de bleu. Le bec et les pattes sont gris clair, les iris bruns.
Le dimorphisme sexuel est peu marqué : la femelle présente une tête et une poitrine d'un rouge
moins pur que le mâle ainsi que la tête et le bec moins larges.
Les immatures ont le haut du corps et la queue vert. Cette coloration disparaîtra progressivement
au cours des deux premières années de vie.
131
Sous-espèces
D'après Alan P. Peterson, il existe six sous-espèces :

Platycercus elegans elegans (Gmelin, 1788) ;

Platycercus elegans flaveolus Gould, 1837 — Perruche flavéole

Elle peuple la Nouvelle-Galles du Sud, l'État de Victoria et celui d'AustralieMéridionale ; elle mesure environ 33 cm ; sur cette sous-espèce, le rouge des autres
sous-espèces est remplacé par du jaune ; la femelle se distingue du mâle par la
présence de marques rouge orangé sur la poitrine ; elle est parfois considérée par
certains auteurs comme une espèce à part entière ; le croisement de cette sous-espèce
avec les autres sous-espèces donne un « hybride » stable, la Perruche d'Adélaïde ;

Platycercus elegans fleurieuensis Ashby, 1917 ;

Platycercus elegans melanopterus North, 1906 ;

Platycercus elegans nigrescens E.P. Ramsay, 1888 ;

Platycercus elegans subadelaidae Mathews, 1912.
La couleur de la Perruche d'Adélaïde témoigne qu'elle est le résultat d'une hybridation entre P. e.
flaveolus et les autres sous-espèces : le rouge a tendance à passer et à présenter des nuances
dorées variables d'un individu à l'autre. Elle mesure environ 36 cm, comme à peu près toutes les
autres sous-espèces. Elle a colonisé une vaste zone de l'Australie-Méridionale où elle est
répandue.
Habitat
Elle est très courante dans les zones boisées parsemées de milieux cultivés, les forêts et les
jardins de montagne.
Répartition
Deux populations distinctes peuplent le Sud-Est de l'Australie : l'une habite la côte Nord-Est
du Queensland et l'autre le Sud-Est de cet État et celui de l'Australie-Méridionale. Cet oiseau a été
introduit en Nouvelle-Zélande et sur l'Île Norfolk.
132
Comportement
Presque toutes les Perruches de Pennant sont sédentaires, même si parfois quelques
populations sont considérées comme nomades, aucune n'est vraiment migratrice. En dehors de
la saison de reproduction, elles ont tendance à se rassembler en couples ou en petits groupes et
à s'alimenter ensemble. Les groupes les plus importants sont généralement composés de jeunes
qui se réunissent en bandes pouvant aller jusqu'à 20 individus. Quand ils cherchent leur
nourriture sur le sol, ils sont bien visibles et bruyants. Les Perruches de Pennant sontmonogames,
et pendant la saison de reproduction, les oiseaux adultes ne se rassemblent pas en groupes et
restent avec leur partenaire pour se nourrir.
Alimentation
Les perruches de Pennant se nourrissent de graines d'eucalyptus, de bourgeons et d'herbes mais
aussi de fruits et d'insectes. il est facile de les apprivoiser en disposant des boules de graines à
leur disposition et à les mener ainsi à venir progressivement manger dans la main humaine.
Reproduction
Les perruches se font un nid dans un creux d'arbre où la femelle pond 5 œufs qu'elle couvera
seule pendant 20 ou 21 jours. Les deux parents nourriront les petits pendant un mois avant qu'ils
ne s'envolent.
Seules certaines variétés sont considérées comme domestiques.
133
Perruche de Sparrman
Classification (COI)
Règne
Animalia
Embranchement
Chordata
Sous-embr.
Vertebrata
Classe
Aves
Ordre
Psittaciformes
Famille
Psittacidae
Genre
Cyanoramphus
Nom binominal
Cyanoramphus novaezelandiae
(Sparrman, 1787)
Statut de conservation UICN
VU B1ab(i,ii,v) : Vulnérable
Statut CITES
Annexe II , Rév. du 01/07/75
134
La Perruche de Sparrman ou Kakariki à front rouge (Cyanoramphus novaezelandiae) est
l'espèce la plus commune du genre. Le nom de Sparrman commémore le descripteur de
l'espèce, le naturaliste suédois Anders Sparrman (1748-1820). Au niveau de son statut légal, cet
oiseau figure en annexe 2B de la convention de Washington.
Sous-espèces
La Perruche de Sparrman comporte six sous-espèces (dont deux éteintes)1,2,3 :

Cyanoramphus novaezelandiae chathamensis Oliver 1930 des îles Chatham, mesurant
environ 28 cm et présentant la tête vert émeraude brillant et l'abdomen un peu plus jaune
que la forme nominale ;

Cyanoramphus novaezelandiae cyanurus Salvadori, 1891 des îles Kermadec, sousespèce au plumage un peu moins jaunâtre sur le dessous du corps que la sous-espèce type
et mesurant environ 29 cm ;

Cyanoramphus novaezelandiae erythrotis† (Wagler, 1832) de l'ïle Macquarie ;

Cyanoramphus novaezelandiae hochstetteri (Reischek, 1889) des îles Antipodes ;

Cyanoramphus novaezelandiae novaezelandiae (Sparrman, 1787) de Nouvelle-Zélande,
sous-espèce mesurant environ 27 cm ;

Cyanoramphus novaezelandiae subflavescens† Salvadori, 1891 de l'île de Lord
Howe (disparu vers 1870).
D'autres taxons, auparavant considérés comme des sous-espèces, sont actuellement élevés au
rang d'espèce : Perruche de Nouvelle-Calédonie, Perruche de Norfolk et Perruche de Malherbe.
Description
Cet oiseau présente un plumage essentiellement vert. Le front est rouge. Cette coloration s'étend
au-delà des yeux sous la forme d'une virgule. Les rémiges sont bleues.
Le mâle est un peu plus grand que la femelle et possède un bec plus massif.
Cette espèce mesure entre 27 et 29 cm de longueur et pèse entre 43 et 113 g4.
Répartition
Celle-ci est détaillée au paragraphe Sous-espèces.
Alimentation
Cet oiseau s'alimente fréquemment au sol de graines, d'invertébrés et parfois de cadavres4.
135
Captivité
Cet oiseau est un Psittacinae très commun dans les élevages sous sa forme sauvage et ses
mutations (panachée et lutino).
136
Perruche élégante
Classification (COI)
Règne
Animalia
Embranchement
Chordata
Sous-embr.
Vertebrata
Classe
Aves
Ordre
Psittaciformes
Famille
Psittacidae
Genre
Neophema
Nom binominal
Neophema elegans
(Gould, 1837)
Statut de conservation UICN
LC : Préoccupation mineure
137
La Perruche élégante (Neophema elegans) est une des six espèces du
genre Neophema appartenant à la famille des Psittacidae.
Description
Cet oiseau mesure environ 23 cm de longueur. Son plumage possède une couleur de base vert
olive en particulier au niveau du dos. Les rémiges bordées de bleu sont noires chez le mâle et
marron chez la femelle. Le front est marqué d'une bande bleue. Un petit triangle jaune orangé se
trouve entre le bec et les yeux. Le ventre est jaune verdâtre. Il est marqué de quelques plumes
orange chez le mâle. Le bec est noir.
La femelle présente une coloration générale un peu moins vive que le mâle. Cette différence se
remarque dès la sortie du nid. A six mois, le jeune a achevé sa première mue et ressemble à
l'adulte.
Répartition
Cet oiseau vit en Australie dans le sud de la Nouvelle-Galles du Sud, dans l'ouest du Victoria,
en Australie-Méridionale, dans le sud-ouest de l'Australie-Occidentale et sur l'Île Kangourou.
Habitat
Cette espèce vit près des bois, dans les pâturages et les plantations récentes. Elle apprécie la
proximité des habitations et le littoral.
Comportement
Cet oiseau migrateur vit en couples ou en petits groupes.
Alimentation
Cet oiseau se nourrit de graines, principalement celles de graminées.
Sous-espèces
Considérée comme une espèce monotypique par certains auteurs1, la liste d'Alan P. Peterson la
subdivise en 2 sous-espèces :

Neophema elegans carteri (Mathews, 1912) ;

Neophema elegans elegans (Gould, 1837).
138
Perruche érythroptère
Classification (COI)
Règne
Animalia
Embranchement
Chordata
Sous-embr.
Vertebrata
Classe
Aves
Ordre
Psittaciformes
Famille
Psittacidae
Genre
Aprosmictus
Nom binominal
Aprosmictus erythropterus
(Gmelin, 1788)
Statut de conservation UICN
LC : Préoccupation mineure
Statut CITES
Annexe II , Rév. du 06/06/81
139
La Perruche érythroptère (Aprosmictus erythropterus) est une espèce d'oiseau appartenant à
la famille des Psittacidae.
Description
Cet oiseau mesure environ 32 cm de long. Le plumage est vert, plus sombre sur les parties
supérieures que sur les inférieures. Le croupion est bleu ciel.
Le mâle a les iris orange, les couvertures primaires et secondaires rouges et des nuances bleu
noirâtre sur le reste des ailes.
La femelle a les iris brun orangé, les couvertures rouges comme le mâle mais d'une nuance
moins intense et le reste des ailes vert.
Répartition
Cette espèce vit au nord de la Nouvelle-Guinée et au nord-ouest de l'Australie.
Sous-espèces
Selon Avibase, cet oiseau est représenté par trois sous-espèces :

Aprosmictus erythropterus erythropterus (Gmelin, 1788) ;

Aprosmictus erythropterus coccineopterus (Gould,1865) ;

Aprosmictus erythropterus papua Mayr & Rand, 1936.
140
Perruche gracieuse
Classification (COI)
Règne
Animalia
Embranchement
Chordata
Sous-embr.
Vertebrata
Classe
Aves
Ordre
Psittaciformes
Famille
Psittacidae
Genre
Platycercus
Nom binominal
Platycercus venustus
(Kuhl, 1820)
Statut de conservation UICN
LC : Préoccupation mineure
141
La Perruche gracieuse ou Perruche de Brown (Platycercus venustus) est une perruche vivant
dans le Top End de l'Australie.
Description
Cet oiseau est de couleur inhabituelle pour une espèce de ce genre, avec une couronne noire et
des joues blanches comme ses parents laPerruche à tête pâle et la Perruche omnicolore.
Longue de 28 cm, c'est la plus petite de toutes les perruches de son genre après la Perruche à
oreilles jaunes. Le front, la nuque et la couronne sont de couleur noire avec les joues blanches à
reflets bleutés. Le dos et les plumes des ailes sont noirâtres bordées de jaune, tandis que les
plumes du ventre, de la poitrine et du croupion sont de couleur jaune pâle bordées de noir
donnant un aspect festonné. La longue queue est bleu-vert. Le bec est gris pâle et l'iris sombre.
Les juvéniles sont semblables aux adultes mais plus ternes.
Répartition
La Perruche gracieuse vit au pourtour du golfe de Carpentarie, dans les paysages de savane
depuis la Terre d'Arnhem jusqu'au Kimberley.
Comportement
Ce n'est pas un oiseau grégaire, mais vivant en solitaire ou en couple.
Nidification
Il niche en hiver dans un arbre creux, où la femelle pond de deux à quatre œufs.
Captivité
En captivité, elle continue de pondre en hiver, ce qui n'est pas un problème en Australie mais est
plus ennuyeux dans d'autres pays.
Sous-espèces
Platycercus venustus aurait deux sous-espèces mais il n'y a pas de consensus sur ce sujet :

Platycercus venustus venustus ;

Platycercus venustus hilli.
142
Perruche mélanure
Classification (COI)
Règne
Animalia
Embranchement
Chordata
Sous-embr.
Vertebrata
Classe
Aves
Ordre
Psittaciformes
Famille
Psittacidae
Genre
Polytelis
Nom binominal
Polytelis anthopeplus
(Lear, 1831)
Statut de conservation UICN
LC : Préoccupation mineure
143
La Perruche mélanure (Polytelis anthopeplus (Lear, 1831)) est une espèce d'oiseau appartenant à
la famille des Psittacidae.
Statut légal:annexe 2B de la convention de washington
Sous-espèces
D'après Alan P. Peterson, il existe deux sous-espèces :

Polytelis anthopeplus anthopeplus (Lear, 1831)

Polytelis anthopeplus monarchoides Schodde, 1993
144
Perruche multicolore
Classification (COI)
Règne
Animalia
Embranchement
Chordata
Sous-embr.
Vertebrata
Classe
Aves
Ordre
Psittaciformes
Famille
Psittacidae
Genre
Psephotus
Nom binominal
Psephotus varius
Clark, 1910
Statut de conservation UICN
LC : Préoccupation mineure
145
La Perruche multicolore (Psephotus varius) est une perruche du centre de l'Australie.
Description
Elle mesure entre 27 et 28 cm de longueur. Le mâle a la tête, le cou et la poitrine verts, le front, la
face inférieure de la queue et une bande de l'aile est jaune. Le dos et les ailes sont vert foncé. Il y
a une tâche rouge sur le sommet de la tête. Le bord des ailes est bleu. La femelle est à
dominante grise.
Distribution
Elle habite l'intérieur des terres de la moitié Sud de l'Australie.
Habitat
Elle habite dans les bois des régions sèches surtout les mulgas.
Alimentation
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue !
Elle est herbivore et se nourrit sur le sol de graines de fruits et d'herbes.
Mode de vie
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Elle vit en couples ou en petits groupes
Reproduction
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Elle niche dans les arbres d'août à décembre. Elle pond 5 œufs qu'elle couve 19 jours.
146
Perruche omnicolore
Classification (COI)
Règne
Animalia
Embranchement
Chordata
Sous-embr.
Vertebrata
Classe
Aves
Ordre
Psittaciformes
Famille
Psittacidae
Genre
Platycercus
Nom binominal
Platycercus eximius
(Shaw, 1792)
Statut de conservation UICN
LC : Préoccupation mineure
147
La Perruche omnicolore (Platycercus eximius) est une espèce d'oiseau de
la famille des Psittacidae.
Description
D'une longueur moyenne comprise entre 29 et 33 cm pour une masse de 70 à 100 g, la Perruche
omnicolore est, comme son nom l'indique, dotée d'un plumage très coloré. Les plumes du dos sont
noires bordées de jaune et de jaune-vert, la tête et le haut de poitrine sont rouge vif, le ventre est
jaune, les joues et le menton sont blanc laiteux, le bas de la poitrine est jaune, l'abdomen est vert
clair, le croupion bleu clair, le bec gris, les yeux brun foncé, et les pattes grises.
L'espèce présente un dimorphisme sexuel puisque la femelle a la tête et la poitrine moins rouge
que le mâle, une bande sous-alaire blanche, des joues blanches tirant légèrement sur le gris,
ainsi qu'une coloration plus terne que celle du mâle. Le mâle quant à lui a le crâne plus aplati que
la femelle. Les jeunes ressemblent à la femelle, l'arrière de leur tête et leur nuque sont verts.
Longévité
Si sa longévité est de l'ordre de 12 à 15 ans à l'état sauvage, elle peut dépasser les 20 ans
en captivité, âge auquel elle arrive encore à se reproduire.
Habitat
Cette espèce se rencontre principalement dans les régions boisées et les savanes jusqu'à 1 300
mètres d'altitude, toujours à proximité de cours d'eau, d'habitations et de champs cultivés ou
de vergers, où elle peut faire de gros dégâts. Elle se protège de la chaleur de la pleine journée en
se cachant dans les eucalyptus.
Distribution
Cette espèce peuple le sud-est de l'Australie, la Nouvelle-Zélande (où elle a été introduite), et
la Tasmanie,
Alimentation
Elle se nourrit principalement de graines, de fleurs, de fruits, et parfois d'insectes. Elle raffole des
baies de pyracantha et d'aubépine, et cherche aussi les graminées sur le sol, mais parfois la
perruche omnicolore aime aussi déguster des cacahuètes.
Mode de vie
Les perruches omnicolores sont d'un caractère très sociable et vivent par petits groupes
en hiver et se séparent par couple pour la reproduction.
148
Reproduction
La saison de reproduction se situe au printemps, et si un trou d'arbre lui sert habituellement de nid,
elle peut tout aussi bien loger dans une souche au sol, voire un terrier de lapin.
La femelle, qui peut se reproduire plusieurs fois dans l'année, pond entre 4 et 6 œufs blancs
qu'elle va couver durant 21 jours. Les premiers jours, les petits sont nourris uniquement par leur
mère puis, plus tard, par le père également. Après 4 à 5 semaines ils ont pris leur premier
plumage, mais seront nourris par les parents jusqu’à leur indépendance. Au bout de 5 à 6
semaines après leur naissance, ils quittent le nid, mais seront encore dépendants des parents
pour 2 semaines. Ils acquièrent leur plumage d’adulte vers la fin de leur première année
d'existence.
Mutations
Les mutations sont très nombreuses au sein de cette espèce, et pour n'en citer que quelquesunes :

à ailes blanches

bleue

cinnamon

jaune aux yeux noirs

mélanique = noire

opaline = rouge

pastel

lutino
Récemment est apparue une mutation « dorée », qui reste un cas exceptionnel, puisqu'elle ne
concerne à l'heure actuelle que moins d'une dizaine de perruches omnicolores dans le monde.
Seules certaines variétés sont considérées comme domestiques.
149
Perruche ondulée
Classification (COI)
Règne
Animalia
Embranchement
Chordata
Classe
Aves
Ordre
Psittaciformes
Famille
Psittacidae
Tribu
Melopsittacini
Shaw, 1805
Genre
Melopsittacus Gould, 1840
Nom binominal
Melopsittacus undulatus (Shaw, 1805)
Statut de conservation UICN
LC : Préoccupation mineure
150
La Perruche ondulée (Melopsittacus undulatus (Shaw)) est
une espèce d'oiseau australien appartenant à la famille des Psittacidae(communément appelés
Perruches et Perroquets typiques) Il s'agit de la seule espèce du genre Melopsittacus et de la
tribu desMelopsittacini.
On la trouve dans toutes les régions arides et semi-arides de l'Australie.
Le nom du genre Melopsittacus vient du grec et signifie « Mélodieux Perroquet ».
Description
Les perruches ondulées ont une taille d'environ 18 centimètres de longueur, une envergure de 30
centimètres et pèsent entre 29 et40 grammes. Elles acquièrent leur plumage adulte vers l'âge de
3 ou 4 mois. Elles peuvent vivre 10 ans et plus.
Le sexage d'une perruche ondulée n'est pas évident durant la première partie de sa vie. En effet,
le seul véritable moyen est le test ADN, qui reste le plus sûr. Il existe néanmoins quelques
astuces pour reconnaître les sexes :

La femelle a une cire composée de plusieurs couches superposées. La couleur de fond
est bleu pâle, suivie d'une couche blanche puis beige/brun. Il y a beaucoup de variations de
teintes, formes, épaisseur et textures pour la cire d'une femelle. En période de montée
hormonale, la cire devient plus épaisse (croûteuse) et brune, tandis qu'en période de baisse
hormonale, la cire est très souvent bleu pâle avec les narines cerclées de blanc. Les jeunes
femelles (mois de 3-4 mois) ont une cire semblable aux périodes de baisse hormonale.

La cire d'un mâle quant à elle, n'est composée que d'une seule strate, le bleu. Sa cire ne
présente pas autant de variations que celle de la femelle, et est, chez les sujets adultes, d'un
bleu franc et lisse, indigo ou un mélange (parfois avec un peu de blanc autour des narines,
mais jamais un bleu pâle).
Chez certaines mutations, le sexage sera différent. Le mâle aura alors toute sa vie une cire rose
violacé. Cela s'applique généralement pour les perruches ondulées de mutations telles que les
inos, les fallows, les pies danoises, etc. le mâle a le dessus du bec bleu et la femelle rose ou
marron clair. Les variétés domestiques existent avec de nombreux coloris. Quelques mutations,
telles que jaune (lutino) et bleu, sont déterminées par un gène simple et ont surgi spontanément.
La combinaison des mutations peut avoir comme conséquence de nouvelles couleurs (lutino et
résultats bleus dans l'albinos). D'autres variétés de couleur sont le résultat de la multiplication
sélective ayant pour résultat des modèles plus complexes.
La Perruche ondulée peut avoir des mutations de couleurs et des mutations de dessins. Il existe
deux séries de couleur de base :
151

la série verte où l'oiseau est capable de synthétiser dans ses plumes le colorant jaune :
la psittacine.
Lorsque l'oiseau sait aussi synthétiser de la couleur noire (mélanisation) il se produit un effet bleu.
La combinaison naturelle du jaune et du bleu donne la perruche ondulée verte (ou toutes les
autres perruches ou perroquets de teinte verte).

La série bleue comprend des oiseaux qui n'arrivent pas (génétiquement) à synthétiser
des pigments jaunes. Il ne reste que les mélanines qui par reflet particulier appelé effet
Tyndall (du chercheur qui l'a mis en évidence), donnent la couleur bleue.
Lorsque l'oiseau ne peut synthétiser les mélanines, l'oiseau peut apparaître :

soit jaune parce qu'il arrive à synthétiser le pigment jaune appelé psittacine ; c'est la
perruche lutino, aux yeux rouges car la mélanine a complètement disparu ;

soit blanc (c'est l'albino) qui ne fait aucune mélanine car c'est un lutino, mais aucune
psittacine car c'est aussi un bleu.
Une mutation qui ajoute deux couleurs de base : le gris.
Une mutation de couleur importante chez la perruche ondulée s'appelle le gris, dans la série
bleue.
Lorsque cette mutation se trouve dans la série verte, il n'y a pas de dominance entre le vert et le
gris, ils se mélangent ce qui donne le gris-vert qui fait penser aux couleurs des vêtements
militaires vert terne dit kaki.
Ainsi en compétition de perruches ondulées on juge dans les 4 séries : verte, bleue, gris-vert et
grise.
Une perruche ondulée peut aussi avoir des mutations de dessins :

Les lignes du dos du dessus de la tête jusqu'entre les épaules sont réduites voire
disparues, mais les écailles noires des ailes sont présentes, c'est la mutation opaline. La
couleur du ventre reste inchangée, elle peut s'apercevoir sur l'épaule entre les écailles noires
des plumes de l'aile. Il existe des opalines dans le vert, le bleu, le gris et le gris-vert.

La répartition des dessins peut être irrégulièrement placée sur le corps de l'oiseau, ce
sont les perruches de couleur pie.
Deux mutations pies sont connues :

Les pies australiennes (du pays, où on les a découvertes) qui présentent une barre
blanche (série bleue) ou jaune (série verte) horizontale sur le ventre, les écailles du dos sont
placées au hasard. Les grandes plumes des ailes et de la queue sont blanches ou jaunes
selon la série.
152

La mutation pie danoise donne des oiseaux peu marqués de taches noires, et à fond
blanc pour la série bleue, ou à fond jaune pour la série verte, ou à fond gris pour la série
grise ou à fond gris-vert pour la série gris-vert. Une partie des grandes plumes des ailes et de
la queue (les rectrices) sont noires d'autres sont décolorées soit en blanc (série bleue ou
grise) soit en jaune (série verte ou gris-vert).
La mutation perlée déplace la partie noire d'une plume normale des ailes (les tectrices) au bord
externe contrairement à la couleur sauvage qui place à l'extérieur une couleur sans noir (du blanc
ou du jaune), et ensuite la tâche noire. Les perlées sont récentes (1980) mais leur transmission
dominante (voir la génétique) permet une multiplication de cette couleur rapidement. Là encore il
existe des vertes perlées, des bleues perlées, des grises perlées des gris-vert perlées, qui
peuvent être opaline (plus de lignes d'ondulation de la tête jusqu'entre les ailes et le milieu du
dos).
La mutation cinnamon (cannelle en anglais) modifie la mélanine et les zones noires du plumage
deviennent brunes. Les grandes plumes des ailes, de la queue, les écailles du dos de l'aile sont
diluées en brun plutôt qu'en noir, la couleur sauvage. Le cinnamon est dans les 4 couleurs de
base. Il peut aussi se combiner avec l'opaline. La couleur du ventre quand la perruche est
cinnamon est un peu éclaircie, avec la mutation opaline, la couleur change encore, ce qui donne
des oiseaux couleur moutarde qui sont des gris-vert opaline cinnamon.
Pour continuer les facteurs foncés sont aussi des mutations qui modifient la couleur de l'oiseau.
Ce sont des mutations à deux vitesses, l'oiseau hérite d'un de ses parents (indifféremment du
sexe) un seul des facteurs foncés, il est dit à simple facteur foncé. C'est le vert foncé et le bleu
cobalt (ou cobalt tout simplement). Si les oiseaux ont hérité 2 facteurs foncés, ils sont appelés
vert olive et mauve (série bleue). Chez les gris et gris vert on ne voit pas les facteurs foncés.
Les facteurs foncés sont recherchés dans la série bleue, car les cobalts sont des oiseaux très
impressionnants. Une mutation violet peut s'ajouter à ces facteurs foncés, les violets les plus
spectaculaires sont les cobalts violets.
La mutation Blackface est une mutation rare et originale chez la Perruche ondulée, qui comme
son nom anglais l'indique, consiste en une sur-mélanisation de la tête, en particulier de la face.
Des mutations rares également concernent la structure des plumes.
Reproduction
Leur maturité sexuelle est d'au moins 6 mois. Après 18 jours d'incubation, ils pondent de 4 à 6
œufs. Le sevrage se situe autour de la 5e semaine.
153
Habitat et comportement
Les perruches ondulées sont des oiseaux nomades vivant dans des habitats ouverts,
principalement les milieux de type garrigue en Australie, les régions boisées ouvertes et la prairie.
Normalement les oiseaux se trouvent en petites bandes mais, dans des conditions favorables,
peuvent former des bandes très nombreuses. L'espèce est extrêmement nomade et le
mouvement des bandes est lié à la disponibilité de nourriture et d'eau. La sécheresse peut
conduire des bandes dans un habitat plus boisé ou des secteurs côtiers. Elles se nourrissent
degraines de spinifex, d'herbes et parfois de céréales cultivées.
La période de reproduction s'étale généralement entre juin et septembre dans le nord et entre
août et janvier dans le sud mais dépend des pluies qui entraînent une plus grande abondance de
graines. Les populations de certains secteurs ont augmenté en raison de la disponibilité d'eau
accrue grâce aux fermes. Elles nichent dans des trous d'arbres, les poteaux de clôture ou même
des troncs couchés à terre. Les 4 à 6 œufs sont incubés pendant 17 à 19 jours, et les plumes
poussent environ 30 jours après l'éclosion.
Les perruches mâles et femelles chantent et peuvent apprendre à imiter des sons, cependant
le chant et l'imitation ne sont pas plus prononcés chez les mâles, contrairement à ce que peuvent
penser la plupart des gens, cette caractéristique n'a aucun rapport avec le sexe de l'animal.
Développement du perruchon
Le perruchon porte encore sur le milieu du bec mou une espèce de dent acérée : le "diamant".
Cet instrument lui permet dans l'œuf, où il tourne sur lui-même, de perforer une série de trous en
cercle. Chez les jeunes, on constate aussi que le bout du bec est noir, et qu'ils ont encore des
rayures sur le front, et leur iris est noir. Mais quand l'enveloppe interne est trop rêche, il n'arrive
pas à se libérer tout seul. Ses cris et son agitation déclenchent alors chez la mère une vocation
d'"accoucheuse". On la voit d'abord picorer la gangue de calcaire jusqu'à couper l'œuf en deux.
Elle arrache ensuite le petit à sa prison et gobe le chorion, une membrane souple qui tapisse la
coquille, avant de recueillir le nouveau-né dans le giron douillet de ses plumes ventrales.
Les piaillements et les gesticulations des rejetons dictent aux parents le rythme et l'abondance
des becquées. Dès qu'ils ont avalé leur soûl de graines; ils ordonnent à grands cris la fin du
repas, se convulsent en gigotant des pattes comme des désespérés. À ces signaux, le père et la
mère obéissent sans broncher. Les premiers jours, les petits sont tout nus, incapables de réguler
seuls leur température corporelle. Aussi réclament-ils en permanence les soins maternels. Déjà,
on observe que leurs doigts sont disposés en pince comme ceux des autres oiseaux grimpeurs
(perroquets, loris, etc.) : une paire vers l'avant, une autre vers l'arrière. L'évacuation des fientes est
assurée par la mère, pour ne pas salir le nid : avec son bec elle prend la poche où les fientes se
sont formées et elle les jette à l'extérieur.
154
En volière, l'élevage d'un perruchon prend plus de quatre mois. La mère le renverse sur le dos
pour le gaver de graines apportées par le père. Puis les deux parents collaborent à égalité au
nourrissage. À onze jours, le petit a revêtu sa robe de duvet où pointent les premières plumes de
vol, Le jour 21, l'enveloppe de kératine qui recouvre les plumes s'ouvre, les plumes se déploient
et prennent leur couleurs. Le plumage juvénile ne sera complet qu'au bout de cinq semaines.
Dès le quatrième mois, la livrée à l'âge adulte à peine achevée, les jeunes commencent à se
faire la cour. Ils formeront des couples inséparables jusqu'à la mort, leur longévité est d'environ
5-20 ans, pour les plus vieux. En liberté, les perruches australiennes vivent et volent en bandes
avant de s'isoler par deux pour la nidification et l'accouplement.
Alimentation
Le mélange de graines adapté aux perruches est le premier élément de l'alimentation. Puis elles
ont besoin des fruits et légumes, essentiels pour leur bon développement et leur apport en
vitamines (A). On peut également leur donner des germinations qui sont nutritives, équilibrées et
concentrées en vitamines. Il leur faut également des extrudés, car il contiennent toutes les
vitamines et minéraux nécessaires. La moulé, (granulé, extrudé) est un aliment plus complet que
les graines. Puis il leur faut de la pâté aux œufs, indispensable en période de mue et de
reproduction, cela évite que nos oiseaux puisent dans leur réserves, se vident d'énergie et se
fragilisent. Enfin, Le calcium (os de seiche) leur est indispensable, c'est le minéral prédominant.
Le calcium sert à la formation des os, à la production de la coquille d'œuf et à la coagulation du
sang, surtout pour la femelle en période reproductive. Mais, puisque ce-dernier ne contient que
du calcium et légèrement de phosophore. Il est fondamental de maintenir un bloc-minéral
(idéalement enrichi d'iode pour la perruche ondulée et la calopsitte) en permanence constante
dans la cage afin d'offrir tous les minéraux essentiels.
Ainsi, l’alimentation des perruches ondulées ne se compose pas uniquement du mélange de
graines. Il est essentiel d’apporter à vos perruches des fruits et légumes frais, au moins une fois
par jour.
Pourquoi? Tout d’abord, pour éviter toutes carences et plus précisément les carences en
vitamine A ou hypovitaminose A. Car cela engendre des infections à plusieurs niveaux, des plus
destructrices pour la perruche et des plus couteuses pour le propriétaire. Une alimentation à base
de graines et de pâtée ne suffit pas, la perruche aura toutes les chances d’être carencé. Lors de
carences en vitamine A, les cellules de l’appareil respiratoire sont fragilisées ou en partie
détruites, ce qui affaiblit par la suite les muqueuses qui sont responsables de la protection contre
la contamination par des pathogènes. Les carences en vitamine A aident les bactéries et autres
microorganismes à infecter l’organisme de façon considérable. S’ensuivront des infections
diverses. Ils sont granivores(graines) et frugivores(fruits).
155
Animal de compagnie
L'Élevage de la perruche ondulée s'avère très simple si tant est que quelques conditions de base soient réunies
La Perruche ondulée est l'une des quelques espèces de Psittacidae domestiquées comme animal de
compagnie. On estime que c'est le perroquet le plus commun comme animal de compagnie dans
le monde et probablement le deuxième oiseau après le Canari, elle est élevée en captivité depuis
les années 1850.
Les sélectionneurs ont travaillé pendant des décennies pour produire un éventail de mutations de
couleur et de plume, telles que le jaune, le bleu, le blanc, le violet, l'olive, l'albino, le lutino et bien
d'autres. Les mutations de plumes peuvent produire des crêtes ou des plumes très allongées.
Les perruches modernes d'exposition sont plus grandes que leurs cousins sauvages, avec les
plumes principales gonflées. Les yeux et le bec peuvent être presque totalement masquées par
des plumes.
On peut leur apprendre à parler, siffler des airs, et jouer avec des humains. Ce sont des animaux
intelligents et sociaux qui apprécient la stimulation des jouets et de l'interaction avec les humains
aussi bien qu'avec leurs congénères. Un comportement courant est la mastication du matériel tel
que le bois, particulièrement pour les femelles.
En captivité, on rapporte que ces perruches vivent 7 à 9 ans, parfois même 17 ans si elles sont
bien soignées. La durée de vie dépend de la race (généralement les variétés d'exposition ne
vivent pas aussi longtemps que les variétés communes) et de la santé individuelle de l'oiseau,
qui est influencée par l'exercice et le régime.
Bien que les perruches sauvages mangent presque exclusivement des graines d'herbe, les
vétérinaires aviaires et d'autres nourritures humaines saines, et également des aliments conçus
pour de petits perroquets. Un tel régime fournit des compléments alimentaires et peut empêcher
l'obésité. Les perruches ne s'adaptent pas toujours aisément aux ajouts alimentaires cependant.
Le chocolat et l'avocat sont identifiés en tant que toxines potentielles. Le mieux pour votre
perruche ondulée est une aire de jeu, il suffit d'un plateau, quelques branches, un miroir, de
l'essuie-tout pour la litière, un coupelle d'eau et un autre de graines et tous cela ravira votre/vos
perruche(s) ondulée(s). Attention : Avant d'acheter une perruche, penser à la cage qu'il faudra
acheter, la nourriture, les accessoires (miroir, balançoire…), les friandises : Millet (blanc, jaune…)
ou même un compagnon, mais surtout pas de chien, chat ou autre oiseau plus gros (colombe,
perroquet…).
156
La Perruche Paille
Origine et habitat
Aussi appelée la perruche Flavéole (Platycercus Flaveolus), vit dans le sud est de l'Australie,
le long des rivières Murray Murumbidgee en Nouvelles Galles du Sud, Victoria, Australie
méridionale. Elle vit par couples ou en petits groupes le long des rives bordées d'eucalyptus,
les savanes, les plaines marécageuses.
Description
Famille : PSITTACIDES
Genre : PLATYCERCUS
Taille : 33 cm
Longévité : 15 ans
DIMORPHISME SEXUEL
Plumage principalement jaune clair, la gorge et le haut de la poitrine légèrement marqué de
rouge. La bande frontale est rouge orange. La femelle a la tête plus petite. La bande
frontale est moins large. La bande sous ailaire peut être absente.
157
REPRODUCTION
La femelle pond 4 à 5 oeufs, incubation : 3 semaines
JEUNES
Quittent le nid après 5 semaines, ils ont le dos vert olive avec un peu ou pas de dessin noir, le
dessus du corps est jaune verdâtre, le croupion est vert olive. La bande sous ailaire est
présente.
ALIMENTATION
Millets, alpiste, tournesol, fruits, fleurs d'eucalyptus et leur nectar, baies, semences de
graminées, insectes et leurs larves.
MALADIES
Infections par les vers nématodes.
CONSEILS
Elle est robuste et se reproduit assez facilement. La reproduction et l'élevage sont similaires
au Pennant où à l'Omnicolore.
158
PERRUCHE PORT LINCOLN
Caractéristiques
Autre nom : Barnardius Zonarius
Famille : Psittacidés
Taille : 38 cm
Poids : en moyenne 150 gramme
Espérance de vie : 20 ans
Région d'origine : Australie
Plumage : plusieurs colories, vert, marron, jaune, gris
Yeux : ronds au regard amical et non perçant
Queue : queue à long plumage
Caractère : amical, non agressif, intelligent
Historique
La perruche Port Lincoln, connu sous le nom scientifique le Barnardius zonarius est
un grand perroquet originaire du Sud-ouest d'Australie. Elle est également appelée
Perruche à collier jaune ou Perruche à demi-collier. Elle est élevée depuis 1878 et est
un bon animal de compagnie puisqu'elle peut s'adapter facilement à différents
milieux. La Perruche Port Lincoln vit en groupe dans les troncs d'eucalyptus. En
captivité, elle a une espérance de vie de 18 ans et plus.
Aspect général
La perruche Port Lincoln est un bel oiseau à plusieurs couleurs : presque la
totalité de son corps est vert. Sa tête est noire et marron et un collier de plumes
159
jaune lui a valu son autre appellation de Perruche à collier jaune. Ses ailes sont
noires à tendance bleu foncé et son bec est gris. Ses pattes aussi sont grises avec des
griffes pointues et noires. La perruche Port Lincoln mesure 38 cm et la femelle peut
pondre 4 à 6 œufs.
Comportement et caractère
La perruche de Lincoln est grand perroquet au caractère aimable. Elle n'est
agressive que lorsqu'on la provoque. C'est un animal joueur, curieux et qui peut
montrer beaucoup d'affection pour son maître. La perruche de Lincoln est un oiseau
intelligent, elle est facile à dresser. Elle sait s'intégrer rapidement à son nouvel
habitat même en milieu urbain.
Alimentation
La perruche Port Lincoln est un animal herbivore et granivore. Elle se nourrit
généralement de graines dont tournesol, blé, maïs, des fruits frais tels que les
pommes, les poires. Certains sont insectivores et préfère les petits insectes. La
perruche de Lincoln peut manger du pain, de la nourriture non grasse et moins
sucré ou salé.
160
Perruche royale
Classification (COI)
Règne
Animalia
Embranchement
Chordata
Sous-embr.
Vertebrata
Classe
Aves
Ordre
Psittaciformes
Famille
Psittacidae
Genre
Alisterus
Nom binominal
Alisterus scapularis
(Lichtenstein, 1818)
Statut de conservation UICN
LC : Préoccupation mineure
161
Répartition géographique
La Perruche royale (Alisterus scapularis) est une espèce de perruches endémiques de l'Est de
l'Australie
Sous-espèces
La Perruche royale est représentée par deux sous-espèces :

Alisterus scapularis scapularis ;

Alisterus scapularis minor, plus petite et généralement plus mince.
Description
Le plumage de la Perruche royale est vert pour les parties supérieures et rouge pour les
inférieures. Le croupion est bleu. Les iris sont jaunes et les pattes grises.
Cet oiseau mesure environ 43 cm.
Le dimorphisme sexuel est prononcé : le mâle possède une tête complètement rouge et un bec
orange tandis que la femelle présente une tête et une poitrine vertes ainsi qu'un bec noir.
Les immatures ressemblent à la femelle à l'exception du bec et des iris bruns1.
Répartition
La Perruche royale est présente sur la côte est de l'Australie du nord du Queensland au sud
de Victoria. Elle est assez répandue mais a cependant disparu de certaines régions où
l'Eucalyptus a été arraché pour faire place à des arbres non autochtones comme le Pin de
Monterey Pinus radiata1.
162
Captivité
La Perruche royale est bien connue dans les élevages même si elle n'est pas très répandue. La
première reproduction a été enregistrée en 1880 en Allemagne
163
Perruche splendide
Classification (COI)
Règne
Animalia
Embranchement
Chordata
Sous-embr.
Vertebrata
Classe
Aves
Ordre
Psittaciformes
Famille
Psittacidae
Genre
Neophema
Nom binominal
Neophema splendida
(Gould, 1841)
Statut de conservation UICN
LC UICN3.1 : Préoccupation mineure
Statut CITES
Annexe II , Rév. du 06/06/81
164
La Perruche splendide (Neophema splendida) est une perruche appartenant au
genre Neophema.
Description
La Perruche splendide est l'espèce la plus colorée de ce genre. Son plumage est vert foncé pour
le haut et jaune pour le bas rehaussé par d'autres couleurs qui permettent de différencier les
deux sexes. En effet, la poitrine du mâle est rouge tandis que celle de la femelle est verte. Le
mâle présente également un masque facial bleu ciel, masque nettement plus clair et plus petit
chez la femelle.
Cet oiseau mesure environ 21 cm de longueur. Le bec est noir, les yeux sont marron et les pattes
brun noir.
Répartition
Cette espèce peuple l'ouest de la Nouvelle-Galles du Sud, la région s'étendant du nord de
l'Australie-Méridionale aux zones côtières de laGrande baie australienne et plus ponctuellement à
l'intérieur des terres en Australie-Occidentale.
Habitat
Cet oiseau fréquente les milieux broussailleux secs.
Mutations
Diverses mutations sont apparues en captivité. Dans la série des bleus, nous avons la bleue
poitrine blanche, la turquoise et la vert de mer. Ces mutations résultent de la disparition totale ou
partielle de la psittacine. Chez la bleue poitrine blanche, la perte est totale, si bien que le jaune et
le rouge sont remplacés par le blanc. La turquoise et la vert de mer ne subissant qu'une perte
partielle, le ventre et la poitrine de ces mutations sont légèrement colorées. La vert de mer étant
la plus colorée étant donné que la perte de la psittacine est moins prononcée. En quelque sorte
nous avons différents niveaux de perte de cette psittacine qui font que nous avons 3 sortes de
bleus.
Outre la série des bleus, il existe aussi les mutations cinnamon, pallid, fallow, lutino, grisvert,opaline,edge en simple et double facteur, violette en simple et double facteur ainsi que le
panaché. Quant à la perruche splendide ventre rouge elle est issue d'une sélection dont le
résultat est une perruche avec la poitrine et le ventre complètement rouges.
165
Perruche turquoisine
*
Classification (COI)
Règne
Animalia
Embranchement
Chordata
Sous-embr.
Vertebrata
Classe
Aves
Ordre
Psittaciformes
Famille
Psittacidae
Genre
Neophema
Nom binominal
Neophema pulchella
(Shaw, 1792)
Statut de conservation UICN
LC UICN3.1 : Préoccupation mineure
166
La Perruche turquoisine (Neophema pulchella) est une espèce d'oiseau appartenant à la famille
des Psittacidae et au genre Neophema.
Description
Cet oiseau présente une coloration proche de celle de la Perruche élégante dont elle se distingue
par un masque facial turquoise plus marqué chez le mâle que chez la femelle. Sa taille est
d'environ 20 à 21 cm de longueur.
Le cou, la gorge, le dos et les sus-caudales sont verts. Les parties inférieures sont jaunes
légèrement verdâtres, plus claires vers la queue. Les rémiges et certaines couvertures alaires
sont bleues. Ces dernières forment une large bande sur le bord des ailes, celle-ci est soulignée
chez le mâle par une bande rouge plus étroite. Le dessous de la queue et les rectrices externes
sont jaunes. Le bec est noir, les yeux et les pattes sont brun noir.
Le jeune mâle acquiert rapidement les bandes rouges sur les ailes et le plumage adulte entre huit
et dix mois.
Répartition
Cet oiseau vit en Australie au centre du Queensland et en Nouvelle-Galles du Sud.
Habitat
Cette espèce peuple les milieux herbeux et les bois clairs.
Comportement
Cet oiseau est typiquement crépusculaire. Il vit en couples ou en petits groupes.
167
Pione de Maximilien
Classification (COI)
Règne
Animalia
Embranchement
Chordata
Classe
Aves
Ordre
Psittaciformes
Famille
Psittacidae
Genre
Pionus
Nom binominal
Pionus maximiliani
Kuhl, 1820
Statut de conservation UICN
LC : Préoccupation mineure
168
La pione de Maximilien (Pionus maximiliani), est une espèce appartenant au genre Pionus.
Son nom spécifique provient du prince allemand Maximilian Alexander Philipp zu Wied-Neuwied qui
a travaillé sur ce sujet au Brésil, de 1815 à1817. C'est un oiseau commun dans la nature, mais il
souffre localement de déclin suite à la déforestation et aux captures importantes. Entre1981 et 1990,
près de 68 000 pionus de ce type ont été exportés d'Argentine.
Description
Sa longueur va de 29 à 31 centimètres. C'est le plus grand de la famille Pionus. Il pèse de 225 à
275 grammes. On constate un plumage vert tout en nuances, avec à la tête des plumes vertes
bordées de gris clair. Il possède un large collier mauve à la gorge, des cercles oculaires blancs et
dénudés. Le dessous des rectrices est de couleur rouge vif. On voit chez l'adulte
quelques plumes bleues en bord de queue. Ses yeux sont bruns, son bec couleur corne, ses
pieds et pattes gris.
Distribution
Au sud-est du Brésil et au nord de l'Argentine.
Habitat
Forêt claire et zones boisées découvertes. En couples, en petites ou vastes bandes : on a pu voir
des groupes d'une cinquantaine d'oiseaux.
Nourriture
Granivore, herbivore. Fruits et semences récoltés dans les arbres: noix (Araucaria
angustifolia), figues (Ficus spp), baies.
Reproduction
La femelle pond de 2 à 5 œufs blancs (32 x 24 mm), dans des cavités d'arbres. En général, c'est
elle qui se charge de l'incubation qui dure 26 jours, le mâle s'occupant de la nourrir pendant cette
période. Les jeunes sont sevrés à 10-12 semaines. Maturité sexuelle à 3 ans. Ce type
de Pionus peut également servir de parent adoptif pour des espèces capricieuses.
Sexage
Il n'existe pas de différence visuelle entre mâle et femelle. La façon la plus sûre est d'utiliser
le sexage en réalisant une analyse ADN de l'oiseau, qui se pratique grâce à quelques plumes.
Captivité
Relativement peu commun en aviculture en Europe, mais très répandu en Amérique, dont il est
originaire. Un couple se reproduit facilement en volière et ne montre pas d'agressivité.
169
Le pionus s'apprivoise assez facilement. Il est possible de lui apprendre à siffler un air et à dire
quelques mots. Mettez de nombreux jouets dans la cage pour le stimuler, et alternez les jouets afin
qu'il y trouve toujours du plaisir. Ils sont réputés pour être des oiseaux calmes et ils ne crient que
rarement. Ils cherchent le contact, puisqu'ils aiment être en votre compagnie, mais ils n'aiment
pas tellement être tenus dans les mains. Ils vivent en moyenne 20 à 25 ans, et pourraient
atteindre 40 ans.
Sous-espèces

Pionus maximiliani maximiliani : c'est la première nomination de sous-espèce et elle a été
enregistrée par Heinrich Kuhl en 1820. Le vert sur ces perroquets tend vers des nuances
assez légères.

Pionus maximiliani siy : gorge rouge pourpre avec tache rose-rouge sur le haut, poitrine
pourpre, la coloration verte aurait une nuance de bronze plus prononcée sur l'abdomen, le
dos et les primaires. Répertorié par le baron français Charles de Souance en 1856.

Pionus maximiliani melanoblepharus : la coloration verte sur l'abdomen et sur le dos et la
bande mauve sur le jabot serait plus foncée. Le brésilien Alipio de Miranda Riberio l'a
enregistré en 1920.

Pionus maximiliani lacerus : très semblable à Pionus maximiliani siy, sauf que la nuance
bronze serait plus pâle et la bande sur le jabot aurait une teinte plutôt bleu mauve. Enregistré
la première fois par Ferdinand Heine en 1884.
170
Pione noire
Classification (COI)
Règne
Animalia
Embranchement
Chordata
Classe
Aves
Ordre
Psittaciformes
Famille
Psittacidae
Genre
Pionus
Nom binominal
Pionus chalcopterus
Fraser, 1841
Statut de conservation UICN
LC : Préoccupation mineure
171
La Pione noire (Pionus chalcopterus) est une espèce de Psittacidé.
Description
24 à 28 cm de long. Plumage bleu manne, taché de blanc sur la gorge. Plumes du front lisérées de
rose. Dessous des rectrices rouge. Cercle oculaire rosé, plus vif à la saison des nids. Yeux marron.
Bec jaunâtre, pattes rosé brunâtre.
Distribution
Amérique du Sud : nord-ouest du Venezuela, ouest de la Colombie, Équateur, nord-ouest
du Pérou. Deux sous-espèces.
Habitat
Forêts de montagne, en couples ou en petites bandes.
Élevage
Des oiseaux doux, quoique nerveux, qui viennent parfois à se reproduire dans une
petite volière de jardin, bien que l'on recommande généralement des volières spacieuses. Le
succès n'est cependant pas assuré. À la suite d'un stress, ils peuvent se piquer mutuellement la
tête au point qu'après des mois de séparation, les plumes ont parfois du mal à repousser.
Reproduction
La ponte est de 2 à 4 œufs, l'incubation de 26 jours environ. Le mâle reste une partie du temps sur
le nid en compagnie de la femelle qui assure seule l'incubation.
Nourriture
Granivore, herbivore.
172
Toui à lunettes
Classification (COI)
Règne
Animalia
Embranchement
Chordata
Sous-embr.
Vertebrata
Classe
Aves
Ordre
Psittaciformes
Famille
Psittacidae
Sous-famille
Psittacinae
Genre
Forpus
Nom binominal
Forpus conspicillatus
(Lafresnaye, 1848)
Statut de conservation UICN
LC : Préoccupation mineure
173
Le Toui à lunettes (Forpus conspicillatus) est une espèce d'oiseaux appartenant à
la famille des Psittacidae.
Description
Cet oiseau mesure environ 12 cm.
Son plumage présente une dominante verte. Les épaules, les rémiges et le croupion sont bleus.
Les iris sont bruns, le bec et les pattes gris.
Le mâle arbore des cercles oculaires bleus d'où le nom spécifique tandis que ceux-ci sont vert
émeraude chez la femelle.
Sous-espèces
Cet oiseau est représenté par trois sous-espèces :

conspicillatus ;

caucae ;

metae.
Répartition
Cet oiseau est bien répandu en Colombie, au Panama et au Venezuela.
Habitat
Cette espèce fréquente les forêts tropicales ouvertes jusqu'à 1 600 m d'altitude mais s'alimente
parfois dans les savanes.
Alimentation
Cet oiseau consomme des graines de plantes herbacées mais aussi des fleurs, des bourgeons,
des baies et divers fruits.
Comportement
Cet oiseau vit en groupes importants mais les couples s'isolent pendant la saison de
reproduction.
174
Toui aymara
Classification (COI)
Règne
Animalia
Embranchement
Chordata
Sous-embr.
Vertebrata
Classe
Aves
Ordre
Psittaciformes
Famille
Psittacidae
Genre
Psilopsiagon
Nom binominal
Psilopsiagon aymara
(Orbigny, 1839)
Statut de conservation UICN
LC : Préoccupation mineure
175
Le Toui aymara ou Perruche aymara (Psilopsiagon aymara anciennement Bolborhynchus
aymara) est une espèce d'oiseaux appartenant à la famille des Psittacidae.
Description
Cette espèce mesure 19 à 20 cm. Le plumage présente une dominante verte sur les parties
supérieures avec le front, la calotte et la nuque marron. Les joues et la poitrine sont gris très pâle,
le ventre violet et gris dans des teintes très claires également.
Habitat
Cet oiseau vit sur les pentes sèches se prolongeant par des vallées boisées et herbeuses dans
les régions montagneuses surtout entre 1 800 et 3 000 m d'altitude. En hiver, elles descendent
vers des régions plus basses.
Répartition
Cette espèce peuple le flanc de la Cordillère des Andes depuis le centre de
la Bolivie jusqu'à Mendoza en Argentine.
Alimentation
Cet oiseau consomme des graines, des fruits et des feuilles.
176
Toui catherine
Classification (COI)
Règne
Animalia
Embranchement
Chordata
Sous-embr.
Vertebrata
Classe
Aves
Ordre
Psittaciformes
Famille
Psittacidae
Genre
Bolborhynchus
Nom binominal
Bolborhynchus lineola
(Cassin, 1853)
Statut de conservation UICN
LC : Préoccupation mineure
177
Le Toui catherine ou Perruche catherine (Bolborhynchus lineola) est
une espèce d'oiseaux appartenant à la famille des Psittacidae.
Description
Le Toui catherine est une petite perruche d'environ 16 cm, cette petite taille étant une
caractéristique du genre Bolborhynchus. Sa longévité est d'environ 10 ans, mais elle peut aller
jusqu'à 15.[réf. nécessaire] Sa coloration générale est verte avec un effet rayé sur les parties
inférieures produit par la bordure noire des plumes1. Les rectrices centrales du mâle sont presque
entièrement noires tandis que cette couleur ne concerne que moins de la moitié de la surface de
ces plumes chez la femelle.
Dimorphisme sexuel
Il n'y a qu'un moyen d'être certain du sexe d'un oiseau, c'est de le déterminer par l'ADN. Il est
possible de se baser sur le nombre de plumes noires (uniquement chez les variétés vertes ou
bleues) présentes sur les épaules, les rectrices centrales et les rémiges. En effet, les mâles, en
général, en possèdent davantage. Le seul dimorphisme, s'il y en a, est morphologique, car même
s'il n'est pas rare de trouver des mâles plus calmes que des femelles et vice et versa, cela n'est
pas un critère suffisant pour marquer la différence. Souvent, les mâles sont plus gros (le bec
aussi est plus important), mais la taille ne suffit pas non plus. Chez les variétés lutinos, créminos
et ailes grises, le sexage ADN est indispensable pour connaître le sexe de l'oiseau.
Domestication
La toui catherine est naturellement dotée d'un caractère calme, doux. Chaque geste est reproduit
avec la plus grande des précautions, des prudences et des douceurs. Elle est aussi connue pour
s'apprivoiser sans grande difficulté, bien que la patience soit la clef du succès. Elle préfère
grimper que voler ; elle excelle en tous genres d'acrobaties.
Sous-espèces
La Touï catherine (Bolborhynchus lineola) est représentée par deux sous-espèces :

lineola ;

tigrinus (Souancé, 1856) du nord et de l'ouest du Venezuela, plus sporadique au sud
jusqu'au centre du Pérou.
178
Mutations
En captivité, deux mutations principales ont été obtenues2 : lutino et bleue. D'autres, y compris
des combinaisons de mutations, existent cependant : turquoise, cobalt, vert olive, vert foncé,
crémino, etc. Récemment, une nouvelle mutation appelée edged (ailes grises) est apparue.
179
Toui céleste
Classification (COI)
Règne
Animalia
Embranchement
Chordata
Sous-embr.
Vertebrata
Classe
Aves
Ordre
Psittaciformes
Famille
Psittacidae
Genre
Forpus
Nom binominal
Forpus coelestis
(Lesson, 1847)
Statut de conservation UICN
LC : Préoccupation mineure
180
Le Toui céleste (Forpus coelestis) est un oiseau appartenant à la famille des Psittacidae.
Description
Le Toui céleste (Forpus coelestis) présente un plumage vert, tout comme le Touï été (Forpus
passerinus). Le dimorphisme sexuel est également marqué par une coloration bleue chez le mâle
répartie différemment et d'une nuance bleu ciel. Cette couleur se retrouve au niveau des rémiges
et du croupion et forme une ligne en arrière des yeux1.
Cet oiseau mesure 12 à 13 cm.
Répartition
Cet oiseau vit en Équateur et au Pérou.
Habitat
Cette espèce fréquente les zones boisées et sèches ainsi que les forêts secondaires.
Nidification
La femelle pond 4 à 8 œufs qu'elle couve pendant 18 à 20 jours. Les jeunes quittent le nid vers
l'âge de 30 jours.
Longévité
Cette espèce peut vivre environ de 8 à 30 ans.
Elevage
Le Toui céleste femelle peut avoir un caractère plus agressif que le mâle. Ce sont des oiseaux
très intelligents qui pourront peut-être un jour vous dire quelques mots et vous couvrir d'une
grande affection.
181
Toui tirica
Classification (COI)
Règne
Animalia
Embranchement
Chordata
Sous-embr.
Vertebrata
Classe
Aves
Ordre
Psittaciformes
Famille
Psittacidae
Sous-famille
Psittacinae
Genre
Brotogeris
Nom binominal
Brotogeris tirica
(Gmelin, 1788)
Statut de conservation UICN
LC : Préoccupation mineure
182
Le Touï tirica (Brotogeris tirica) est une espèce d'oiseaux appartenant à la famille des Psittacidae.
Description
Cette espèce mesure environ 23 cm, taille importante pour un touï. Sa silhouette allongée est
une autre caractéristique assez atypique au sein de ce groupe. Cet oiseau présente un plumage
à dominante vert clair rehaussé par des nuances jaunes sur les joues, la nuque et la poitrine. Les
rémiges sont bleues. Les couvertures alaires peuvent présenter des plages brunes. Le bec
d'environ 20 mm est gris rose. Les iris sont bruns et les pattes grisâtres.
Cavia porcellus
Cochon d'Inde, Cobaye domestique, Cobaye
183
Cochon d'Inde classique, profil
Classification selon MSW
Règne
Animalia
Embranchement
Chordata
Classe
Mammalia
Ordre
Rodentia
Sous-ordre
Hystricomorpha
Infra-ordre
Hystricognathi
Famille
Caviidae
Sous-famille
Caviinae
Genre
Cavia
Nom binominal
Cavia porcellus
(Linnaeus, 1758)1
Statut de conservation UICN
LC : Préoccupation mineure
Le Cochon d'Inde (Cavia porcellus) est un rongeur de taille moyenne, appartenant à la famille
des Caviidae et originaire de la cordillère des Andes. C'est l'espècedomestiquée issue
du cobaye sauvage appelé Cavia aperea. D'abord élevé pour sa chair dans les pays andins, puis
comme animal de laboratoire, le cobaye est aussi souvent adopté comme animal de
compagnie par ceux qui apprécient son caractère calme et sa facilité d'élevage.
L'espèce a été décrite pour la première fois en 1758 par le naturaliste suédois Carl von
Linné (1707-1778).
184
Dénominations

Nom scientifique valide : Cavia porcellus (Linnaeus, 1758)1

Synonymes scientifiques : Cavia cobaya, Cavia anolaimae, Cavia cutleri, Cavia
leucopyga, Cavia longipilis2 et Cavia aperea porcellus3.

Nom recommandé ou typique en français : Cochon d'Inde4,5

Autres noms vulgaires (vulgarisation scientifique) : Cobaye domestique4, Cobaye
commun... ou plus simplement Cobaye comme toute espèce du genre Cavia.

Noms vernaculaires (langage courant) : ils sont très nombreux selon les régions
de France ou d'ailleurs. Voir plus bas, section Le cochon d'Inde dans la culture.
Mot « cobaye » viendrait du tupi-guarani « cabiai » . Ce nom amérindien désigne aussi une autre
espèce de rongeur de la même zone géographique, le Grand cabiai ou Capybara (Hydrochaeris
hydrochaeris).
Malgré leur nom, donné par Christophe Colomb qui s'était trompé de continent, les « cochons
d'Inde » ne sont pas des porcs et ne viennent pas d'Inde6. Son nom de cochon d'Inde vient de
son cri semblable à celui du porc et du fait qu'il vienne d'Amérique du Sud appelée autrefois les
Indes.
À noter que son nom dans beaucoup de langues européennes signifie « lapin de mer » du fait
que les premiers importateurs de l'espèce les faisaient venir par bateau.
Description de l'espèce
Les cobayes sont de taille relativement grande pour des rongeurs, puisqu'ils pèsent entre 0,5 et
1,7 kilogramme et mesurent de 12 à 50 centimètres de long. Ils vivent trois à quatre ans en
moyenne, huit au maximum voir rarement 10 ans pour certain d'entre eux7.
Le corps de l'animal adulte est massif. Les pattes sont relativement courtes. Les membres
antérieurs ont quatre doigts et les postérieurs trois, ils se terminent par des griffes acérées. Il n'y
a pas de queue apparente. La tête est située dans le prolongement du corps, sans cou visible.
Elle est terminée par un museau arrondi avec des narines écartées formant des fentes presque
horizontales. Les vibrisses, ou moustaches, sont de taille moyenne, implantées dans toutes les
directions et servent au cochon d'Inde à s'orienter dans l'obscurité.
Les yeux, situés latéralement, couvrent un champ de 340° afin de pouvoir voir arriver les
prédateurs. Ils peuvent être très ronds ou en amandes, légèrement saillants, noirs si le sujet n'est
pas albinos et sans paupières visibles. Leur acuité visuelle est assez mauvaise. Leur vision
scotopique n'est qu'en noir et blanc et leur permet principalement de distinguer les variations de
luminosité.
Les oreilles sont assez courtes, larges, fines, presque translucides chez les animaux clairs,
couvertes d'un poil très court et rare. Elles sont situées vers l'arrière de la tête, de forme
185
ondulante, « en feuille de chou » et parfois repliées vers l'avant avec une zone
d’alopécie derrière chaque oreille. L'audition des cochons d'Inde est bien meilleure que celle de
l'homme.
La bouche est petite, arrondie et située très bas sous le museau. Comme tous les rongeurs ils
ont des grandes incisives qui poussent continûment. Elles s'usent naturellement par frottement
mutuel, sauf si l'animal est atteint d'une malocclusion dentaire8.
L'odorat est le sens le plus développé du cobaye. L'organe de Jacobson (ou organe voméronasal) permet au cochon d'Inde de reconnaître sa nourriture, son territoire et surtout ses
congénères grâce à l'odeur de leur urine et celle des sécrétions corporelles. On peut ainsi faciliter
la cohabitation de deux cochons d'Inde ne se connaissant pas en les plaçant dans une cage
propre après les avoir tous deux bien lavés avec un shampoing identique.
Leur température corporelle se situe entre 37 et 38 °C, leur fréquence respiratoire est de 100 et
leur rythme cardiaque de 250 battements par minute.
Le dimorphisme sexuel est peu apparent.
Le pelage, court, dru et brun à l'origine (agouti), a donné par sélection au sein des élevages de
très nombreuses variantes de coloris, de texture et de longueur. Le cobaye mue deux fois par an
(en automne, il remplace ses fins poils d'été apparus au printemps par des poils plus épais pour
faire face aux rigueurs de l'hiver). Ces périodes peuvent varier si le cobaye est élevé en intérieur
à température constante (ce qui contribue à "dérégler" ces mécanismes naturels).
Variations génétiques
Le cobaye a un génome de 64 chromosomes et des phénotypes très variables. Les cobayes
domestiqués appartiennent à de nombreuses races qui ont été développées depuis leur arrivée
en Europe et en Amérique du Nord. Ces races varient considérablement par leurs robes et leurs
couleurs. On trouve désormais de plus en plus d'éleveurs spécialisés qui proposent différentes
races, couleurs et marquages9 comme :
Cobayes à poils lisses

L'UPL (unicolore poil lisse), le cobaye classique

Le Couronné (avec une rosette sur la tête) Il existe le couronné anglais avec la rosette
de la même couleur que le corps et le couronné américain avec une rosette de couleur
différente.

Cobayes à poils longs

Le Shelty, qui a les poils qui partent vers l'arrière,

Le Coronet (Shelty couronné),
186

Le Péruvien au poil long et lisse dirigé vers l'avant (deux rosettes sur les fesses),

L’Alpaca est un Péruvien aux poils frisés. Comme le Péruvien, il a les poils qui partent
vers l’avant, le pony bouclé, et il possède deux rosettes au bas du dos.

Le Texel au poil long et ondulé qui doit son nom à l'île de Texel aux Pays-Bas où il a dû
apparaître,

Le Mérino (Texel couronné) qui doit son nom au mouton Mérinos,

Le Mohair : c’est un Alpaca avec des rosettes en trop.
Cobayes à poils durs (ou dressés)

L'Abyssinien, cochon d'Inde à huit rosettes (touffes de poil dur sur le corps),

Le Rex a des poils courts, dressés et durs au toucher. Les poils souples sont un défaut et
la longueur de ceux-ci ne doit pas excéder 18 mm.

L'US Teddy', a des poils courts, dressés et durs, il est originaire des États-Unis (d'où US)
contrairement à son cousin rex qui provient d'Angleterre. Il ne s'agit pas du même gène.

CH Teddy ou Teddy Suisse : les poils sont mi-longs, frisés et dressés, sur une longueur
de 6 cm environ.

Le Lunkarya, race suédoise, a le poil long, rêche et frisé comme la laine du mouton.

Sheba Mini Yak, race australienne, le poil est mi-long et ne touche pas le sol. Les favoris
(poils des joues) sont dirigés vers l’avant. Comparable à un Abyssinien à poil long.

Somali : croisement entre Rex et Abyssinien. Il possède le nombre de rosettes de
l’Abyssinien, mais avec la texture de poil du Rex.

Ridgeback : cobayes à échine inversée comme le chien Rhodesian Ridgeback qui leur a
donné leur nom.
Autres types de cobayes

Le « satin » : poil très lisse et brillant, caractéristique qu’on peut retrouver chez la plupart
des races (Shelty, Coronet, Couronné, Péruvien, Abyssinien…). Comme la finesse des poils
induit aussi une plus grande fragilité des os (ostéodystrophie), les satins sont plus chétifs que
les autres races et les femelles allaitantes ont de grands risques de mourir d’hypocalcémie.

Le « skinny » : cobaye nu issu d’une mutation spontanée. Il peut conserver quelques
poils sur les pattes et le museau. Il est plus fragile qu'un cochon d'inde poilu.

Le « Baldwin » : comparable au Skinny mais issu d’une manipulation génétique pour une
utilisation en laboratoire. Les bébés naissent avec des poils mais commencent à les perdre à
partir du cinquième jour pour devenir entièrement nus à deux mois.
187

Le « Cuy », un descendant géant du cochon d'Inde, sélectionné originellement pour sa
chair. Il est beaucoup plus grand et gros que le cochon d'Inde dit « classique ». Il peut en
effet mesurer jusqu'à 50 cm et peser jusqu'à 4 kg. Cette forme est un peu plus peureuse et
met un peu plus de temps à être apprivoisée. Son espérance de vie est moins longue : le cuy
peut vivre jusqu'à cinq ans mais s'il reçoit tous les soins nécessaires et n'a pas trop de
stress, il peut vivre plus longtemps10,11.

L'« angora », correspond à tous les cochons d'inde de type péruvien issus de croisement
et dont on ne peut distinguer la race. Ce n'est donc pas une vraie race.
Toutes ces variétés existent en de multiples couleurs de pelage. Les yeux peuvent être noirs,
rouges, rubis ou avec des reflets rouges selon la couleur de la robe.
Marquages de robe
Les différents « marquages » de robe ont également un nom précis, comme :

L'himalayen ou russe, marquage de type chat siamois, le plus souvent blanc avec le nez
et les oreilles chocolat à noirs et les yeux généralement rouges,

Le hollandais avec l'arrière-train coloré, une bande centrale blanche et une tache de
chaque côté de la tête qui englobe les oreilles et les yeux

Écaille de tortue (ET ou Tortoiseshell) : un cobaye écaille de tortue présente deux
couleurs disposées comme un damier et réparties de chaque côté d’une ligne centrale à
partir du nez jusqu’au bas du dos.

Magpie : comme un écaille de tortue mais avec du blanc et du noir intimement mêlés en
dégradé.

Rouan : un cobaye est rouan quand sa robe présente des poils blancs étroitement mêlés
à une autre couleur principale (sauf au niveau de la tête de couleur unie). Ce marquage est
fixé par un gène létal. Le rouan peut ressembler au magpie ou à certains agoutis, mais ils
sont génétiquement différents.

Le Fauve: Poils roux.

Lilas: Gris plus clair que le Havane.

Havane: Gris plus foncé, parfois proche du noir.

Gold: Un Cochon d'inde gold est un cochon d'inde fauve aux yeux Rouges ( ou rubis /
Rose ).

Buff: Roux, proche de l'orange.
Avec une bonne connaissance de la génétique des cobayes, on peut réussir à obtenir
des croisements de couleur et type de pelages plus ou moins prévisibles
188
Comportement
Les cobayes ont besoin d'espace et de compagnons pour rester en bonne santé.
Ce sont des animaux sociaux qui vivent de préférence en petits groupes de 5 à 10 individus13.
Les cochons d'Inde se déplacent rapidement en ligne droite, le ventre collé à terre. Ils sont
capables de sauter assez bien mais, contrairement à de nombreux rongeurs, ils ne sont pas
dotés d'une queue leur permettant de se maintenir debout ou de grimper.
Les individus communiquent entre eux par différents cris et couinements, allant du cri d'alarme
strident aux petits cris de reconnaissance et aux roucoulements amoureux14,15.
Ce sont des animaux d'un tempérament placide, faciles à apprivoiser bien que vite apeurés, mais
qui sont capables de bagarres féroces entre mâles adultes, et plus rarement et à un degré
moindre entre femelles. Il convient donc de leur assurer un espace assez vaste pour ménager
des territoires à chacun avec des cachettes pour se réfugier en cas de panique. Ils mordent
rarement leur propriétaire13 mais il faut toutefois se méfier lorsqu'on les brosse par exemple ou
lorsqu'on les entend claquer des dents (signe avant-coureur d'une attaque).
Le cobaye est néophobe : il craint l’inconnu. Si on ne prend pas le temps de l’y accoutumer, la
simple installation d’un biberon renversé pour remplacer son récipient habituel peut inhiber sa
consommation d’eau au point de le faire dépérir
On ne trouve normalement pas cette espèce domestiquée dans la nature mais le mode d'élevage
en semi captivité pratiqué dans les Andes a certainement donné lieu à dumarronage
Le cochon d'Inde a une activité continue diurne et nocturne avec en alternance des courtes
phases d'activité et de repos d'importance égale, réparties sur l'ensemble du nycthémère. On
peut aussi observer quelques pics d'activité crépusculaire.
Reproduction
Les cochons d'Inde sont capables de se reproduire toute l'année avec un pic de fécondité au
printemps. Le cycle de la femelle est tous les 15/17 jours pendant 2 ou 3 jours. Elle peut avoir
jusqu'à 5 portées par an13 mais il est déconseillé de les faire reproduire plus de deux fois par an17.
Les besoins alimentaires de la future mère sont doublés, voire triplés pendant sa gestation.
La durée de gestation dépend du nombre de petits dans la portée, plus ils sont nombreux plus la
gestation est courte. Elle varie entre 60 et 70 jours, ce qui est assez rare pour un animal aussi
petit. Cette durée de gestation est équivalente à celle des chats, mais contrairement à eux, les
petits cochons d'Inde sont déjà bien développés quand ils naissent (espèce nidifuge). Les petits
pèsent environ 90g (ou plus de 100g en cas de portée ne comprenant qu'un petit), ont de la
fourrure, des dents, des griffes et les yeux ouverts18. Dès la naissance, les petits sont déjà
autonomes, grignotent du foin quelques heures plus tard, et au bout de deux jours sont déjà
capables de manger comme leur mère qui continue cependant à les allaiter jusqu'à quatre
semaines, bien qu'ils soient capables de survivre après cinq jours d'allaitement au minimum13.
189
Les portées peuvent compter de un à huit jeunes, quatre étant la moyenne même si il y a
généralement un petit nombre de bébés durant les premières portées13. Le nombre de jeunes
peut aller jusqu'à douze[réf. nécessaire].
La femelle est fécondable immédiatement après la mise-bas, pendant une demi-journée environ.
Dans les groupes importants le mâle dominant dispute alors le droit de la féconder et de la
protéger ensuite des assauts des autres mâles13. Pour limiter les naissances il convient donc de
séparer les couples un peu avant la date prévue pour la naissance.
Dans les petites portées, des difficultés peuvent se produire pendant la mise bas, dues aux petits
surdimensionnés. Jusqu'à la moitié des jeunes peut être perdue dans de plus grandes portées,
car la mère ne peut pas s'occuper des nouveau-nés assez rapidement. Si un grand nombre
survit, il est probable que les plus faibles soient insuffisamment nourris, avec comme
conséquence la mort d'un ou deux petits. Néanmoins, les petits peuvent être allaités par une
autre femelle du groupe (Pseudocyesis), ce qui permet de sauver les petits qui auraient été
autrement perdus.
Les femelles atteignent leur maturité sexuelle vers quatre à cinq semaines mais les mâles ne
sont capables de se reproduire vraiment qu'à neuf semaines, même si leur activité sexuelle
commence plus tôt19. Si on les laisse ensemble plus de deux mois après la naissance, un petit
mâle peut féconder sa mère. Les tares de consanguinité sont assez rares chez le cobaye, le
principal risque étant une chute de la fécondité et une augmentation du nombre de doigts
(polydactylie)20.
Contrairement aux idées reçues, il n'a jamais était démontré que les femelles de plus de sept
mois qui n'avait jamais eu de portées avaient les os pelviens soudés. C'est une rumeur que bon
nombre d'éleveurs ont démontré comme fausse[réf. nécessaire].
La stérilisation d'animaux de cette taille comporte des risques, surtout pour les femelles. En cas
de nécessité, elle doit être pratiquée par un vétérinaire très expérimenté. Un mâle castré n'est
totalement stérile que six semaines après l'opération, il faut donc le tenir encore éloigné de la
femelle durant cette période si on veut éviter une grossesse indésirée
Alimentation
Le cobaye est un herbivore strict
En captivité, la base nutritionnelle du cochon d’inde est le foin de bonne qualité (exclure les foins
uniquement constitués de luzerne qui sont trop riches en protéines), essentiel pour les dents et
aussi sa santé et des extrudés. Ne donnez surtout pas de mélange de graines car il aura
tendance à les trier et il n'est pas granivore.
Il doit avoir toujours à disposition de l'eau propre en abondance et le foin à volonté.
Il n'a que deux repas principaux : le petit déjeuner et le dîner mais il grignote quand même
pendant la journée. Il aime manger à la même heure tous les jours.
190
Il mange aussi des aliments frais : plantes, légumes (endive, concombre, carotte en petite
quantité, poivron, fenouil ...) et fruits, dont on se sera assuré au préalable qu'ils ne sont
pas toxiques ou susceptibles de provoquer des diarrhées et autres désordres alimentaires dans
des publications spécialisées22,23,24.
Les produits frais sont en effet indispensables afin d'assurer un apport quotidien en vitamine C.
Le poivron doux rouge ou vert, le kiwi, le cassis, et le persil (pas plus d'une demi-botte par
semaine car il contient aussi beaucoup de calcium) en contiennent beaucoup. Le cochon d'Inde
est un des rares rongeurs à ne pas stocker cette vitamine. Sans apport constant de vitamine C, il
souffrirait de problèmes de peau, du scorbut et pourrait s’affaiblir rapidement, être paralysé des
pattes postérieures ou antérieures, avoir des problèmes digestifs graves et même mourir. À
défaut d'une alimentation fraîche et équilibrée, il est nécessaire d'assurer un apport de vitamine C
sous forme de complément alimentaire ou de gouttes25. Ne donnez pas de persil à une femelle
gestante, cela coupe la lactation. Il faut donner minimum 1/10 eme du poids de votre cochon
d'inde en légumes ou fruit.
Ils doivent aussi compléter leur alimentation par coprophagie. Cependant, ils ne consomment que
leurs excréments mous, appelé caecotropes, qui recyclent des vitamines B, des fibres, et les
bactéries nécessaires à une bonne digestion. Les caecotropes sont consommés directement à
partir de l'anus, à moins que le cochon d'Inde soit enceinte ou obèse.
On recommande de choisir des granulés tous semblables et enrichis en vitamine C pour
équilibrer la ration alimentaire quotidienne26, mais sans excès car l'animal a tendance à
l'obésité27.
On doit aussi leur donner du bois à ronger28. Preférez les branches de pommiers et faites
attention car certaines sont toxiques.
Hygiène
Des mesures préventives évitent la plupart des décès prématurés. Les erreurs les plus
répandues sont : une nourriture inadaptée ou en trop grosse quantité, un changement brusque
de régime, le manque d'eau, des courants d'air, une litière trempée, l'élevage en solitaire et pas
assez d'espace pour se dépenser29.
La température idéale pour un cobaye se situe entre 18 et 24 °C. Les particuliers peuvent donc le
garder en intérieur. Toutefois, il est possible d'élever un cobaye en extérieur toute l'année dans
un clapier, un jardin ou sur un balcon si celui-ci ne vit pas seul, s'il est correctement protégé des
prédateurs et des intempéries (paille au sol et petite cabane pour s'abriter) et s'il est acclimaté
progressivement à son nouvel environnement30.
On conseille de retirer quotidiennement les fruits et légumes qu'il n'a pas mangé, de changer
l'eau chaque jour et de nettoyer toutes les semaines la cage à l'eau et au vinaigre blanc.
La litière idéale se compose de litière de chanvre ou de lin31, les autres matériaux pouvant
occasionner des problèmes d'allergie, respiratoires ou de toxicité32.
191
La toilette consistera à laver le cochon d'inde à l'eau tiède s'il a des excréments collés ou tout
simplement au moins une fois par an. Il faut lui couper les ongles lorsqu'ils sont trop longs avec
un coupe-ongle spécial pour les rongeurs afin d'éviter de le blesser, en effet, il a des petites
veines au bout de ses pattes qui descendent jusqu'aux ongles.Il faut donc y faire attention, sous
risque d'une hémorragie33.
Le cochon d'Inde doit disposer d'assez d'espace pour courir et de distractions. À défaut on doit le
sortir de sa cage sous étroite surveillance. Le cochon d'Inde a besoin de compagnie au moins
deux heures par jour s'il vit seul et une heure par jour s'ils vivent à plusieurs
Santé
Le cobaye transmet peu de maladies à l'homme, il peut toutefois être vecteur d'acariens et de
la gale
Les affections les plus courantes sont d'ordre respiratoire, digestif ou parasitaire, manque
de vitamine C et méningite.
Le rhume (bronchite ou coryza) est dû au stress, à des courants d'air, des variations de
température, un virus ou une bactérie. Les symptômes en sont un écoulement nasal d'abord clair
puis purulent, de la fièvre, une grande fatigue, une respiration difficile, des éternuements et un
larmoiement. Comme la diarrhée, cette maladie peut dégénérer rapidement et entraîner le décès
du cochon d'Inde. Un traitement antibiotique est nécessaire.
L'otite : elle est due à un coup de froid ou tout simplement à une petite mycose mal soignée sur
l'oreille. Les symptômes sont la tête penchée sur un côté et une difficulté à marcher. Le
traitement vétérinaire consiste en pommades, lotions ou antibiotiques, faute de quoi l'animal peut
en mourir.
Les ballonnements (Tympanite) : changement de nourriture brusque, trop de fourrage vert, qui
se soignent bien par un régime à base de foin.
La diarrhée doit être traitée rapidement sous peine d'entraîner le décès du cochon d'Inde en 2472 heures. Les symptômes en sont des crottes molles, des cris (assez forts) quand il fait ses
crottes, un manque d'appétit, une faiblesse (apathie), de la fièvre, des douleurs au ventre
importantes. Sur avis vétérinaire la diarrhée se soigne par un régime à base de foin et en
donnant si possible à manger les crottes de cobayes sains.
L'empoisonnement de cause alimentaire ou autre. Les symptômes sont la perte d'appétit,
l'animal ne boit plus, reste toute la journée allongé sur le côté et lorsqu'on le saisit sa tête penche
sur le côté. Il faut aller très vite chez le vétérinaire car en moins de 24 heures le cochon d'Inde
meurt.
Les problèmes dentaires : si une dent se casse, elle repoussera car les dents des rongeurs
poussent en continu tout au long de leur vie, mais il peut y avoir un risque de malnutrition
192
temporaire. L'espèce est aussi sujette à la malocclusion dentaire due à un mauvais
positionnement des dents qui ne peuvent plus s'user et poussent de façon excessive29.
La croissance excessive des griffes : due à un manque d'espace pour bouger ou un sol très
mou29. Elles s'allongent et se déforment, handicapant l'animal. Un vétérinaire peut les couper.
Le scorbut : comme les humains mais à la différence de la plupart des autres mammifères, les
cobayes ne peuvent pas synthétiser leur propre vitamine C mais doivent obtenir cet aliment
essentiel de la nourriture qu'ils mangent. Comme les humains, si les cobayes ne peuvent pas
obtenir assez de vitamine C ils souffriront du scorbut13 pour finalement mourir.
Les problèmes urinaires : calculs et cystites à répétition35.
Les parasitoses : Teigne36, poux et acariens de la gale peuvent provoquer de fortes
démangeaisons, inflammations, croûtes et chutes de poils29.
La méningite : grave infection à méningocoques ou virale29.
La toxémie de gestation: dégénérescence du foie ayant lieu en fin de gestation et début de
lactation. Maladie mortelle en 12 heures. Il faut veiller à ce que la femelle ne s'empâte pas36.
Les cochons d'Inde peuvent également développer des tumeurs. Si elles sont traitées à temps et
accessibles elles peuvent être opérées avec un bon pronostic.
Il existe des vétérinaires spécialisés pour les NAC.
L'espèce et l'homme
Le cobaye a été domestiqué à l'époque précolombienne, en élevant un cochon d'Inde
sauvage, Cavia aperea. Le cobaye est toujours élevé traditionnellement dans les Andes pour sa
chair38, en particulier en Équateur, au Pérou et en Bolivie13.
Les commerçants hollandais découvrent en Guyane cet animal exotique élevé par les indiens
locaux. Ils le rapportent en Europe, comme animal de compagnie pour leurs enfants, en 1670.
En 1880, très prolifiques, des individus sont vendus jusqu'en Angleterre et enFrance. D'abord
réservés à une élite, les cobayes, faciles à élever, sont rapidement devenus populaires en tant
qu'animaux exotiques de compagnie mais aussi de laboratoire39.
En 2007, des fouilles dans un sous-sol du centre-ville de Mons en Belgique mettent au jour des
restes d'un cochon d'Inde datant duXVIe siècle, c'est-à-dire de l'époque où l'animal vient à peine
d'être découvert en Amérique40. Une découverte antérieure en Grande-Bretagne laissait croire
que détenir un cobaye à la Renaissance était un signe de grande richesse, il s'avère que cet
animal de compagnie, qui se reproduit très facilement, était déjà à la portée d'un plus large
échantillon de la population.
193
Animal de concours
Les concours de cochons d'Inde sont surtout en vogue en Allemagne et dans les pays anglosaxons. Les lignées sont sélectionnées avec patience selon des critères très précis48 et les
individus choisis pour concourir sont soignés tout particulièrement dans les deux ou trois mois
avant la date d'exposition : cage individuelle pour les mâles, petits groupes de 2 ou 3 pour les
femelles, nourriture et litière de choix, toilettage, etc. Toutes les dispositions sont prises pour que
l'animal soit au mieux de sa forme le jour J afin d'être le gagnant de sa catégorie
Animal de compagnie
Vers 1950, le cobaye sort des laboratoires grâce à son comportement placide, il devient l’animal
de compagnie dont le succès n’est plus contesté.
Le cochon d'Inde est un animal domestique de plus en plus courant en raison de son faible coût
et de sa non agressivité vis-à-vis des humains. Il est souvent choisi comme compagnon pour un
enfant et lorsque l'on ne dispose pas d'assez d'espace pour adopter un chat ou un chien.
Contrairement à d'autres rongeurs, souris et rats notamment, le cobaye ne dégage qu'une faible
odeur. Toutefois, le mâle une fois à maturité sent plus fort que la femelle.
Mieux vaut éviter le moindre contact entre le cochon d'Inde et d'autres animaux. Certaines
personnes les mettent avec des lapins (nains ou pas) mais c’est une erreur car le comportement
du lapin peut être agressif et le cochon d’inde ne pourra pas se défendre50.
Il vaut mieux éviter aussi de mettre deux cochons d'Inde de sexe différent dans la même cage
sauf si l'un d'entre eux est stérilisé. Les cochons d'Inde ont un taux de reproduction exponentiel,
ce qui serait à la fois mauvais pour la santé de la femelle et indésirable vu le nombre de petits
conçus. La meilleure option est d'avoir deux cages situées l'une à côté de l'autre. Il est possible
de mettre deux mâles dans la même cage, à condition qu'ils aient grandi ensemble depuis leur
naissance, préférez tout de même deux femelles.
On dit qu'il ne faut jamais rien faire tourner au-dessus de leur tête car cela leur rappelle le
mouvement des prédateurs et des rapaces. L'animal risque d'être terrorisé.
Un cochon d'Inde a besoin d'un minimum d'espace vital. La majorité des cages vendues dans le
commerce ne constituent pas un espace assez grand pour que votre cochon d'inde puisse courir
et être heureux. Préférez à ce modèle les cages faisant au moins 80 cm pour un cobaye tout seul
ou 1,20 m pour deux cobayes51. On peut aussi les garder dans un enclos extérieur sous certaines
conditions, en prenant garde aux prédateurs.
194
Lapin nain
Les lapins nains sont des lapins issus de la sélection au sein d'élevages des lapins de petite
taille de race hermine. Comme tous les lapins domestiques ils sont tous issus duLapin
européen (Oryctolagus cuniculus). Les races naines ont été créées pour l'agrément,
comme animal de compagnie ou de concours. Ce sont des lapins pesant moins de1,5 kg,
souvent moins prolifiques et plus fragiles que les lapins ordinaires.
Critères de sélection
La masse idéale du lapin nain de race à l'âge adulte se situe entre 1 kg et 1,25 kg (admis
de 0,8 kg minimum jusqu'à 1,5 kg. C'est un point important1. Un lapin nain de pure race se
distingue d'un lapin hybride par sa tête plus ronde, posée sur un corps cylindrique, ses pattes
courtes et surtout par des oreilles beaucoup plus courtes que celle des autres lapins : leur taille
idéale se situe entre 5 cm et 5,5 cm, parfois moins, mais ne doivent en aucun cas dépasser 6 cm
Histoire
Le lapin de race hermine est l'ancêtre de toutes les races naines. Il est nommé ainsi parce qu'il
est blanc comme le petit carnivore connu sous le nom d'hermine. C'est un lapin de petite taille au
pelage blanc avec des yeux rouges ou bleu et aux oreilles courtes.
Le premier standard français du lapin hermine a été établi en 1910 par le Club des Éleveurs de
Lapins et il a été adopté le 17 janvier 1921 par la Commission des Standards de la Société
Française de Cuniculture. Le poids maximum était fixé à 1,500 kg 1.
Le premier vrai lapin nain a été créé en 1940, issu du croisement d'un lapin hermine et d'un lapin
sauvage3.
Les races et variétés naines
Les races officielles
10 races naines sont reconnues par la Fédération française de cuniculiculture1:

Hermine ou Polonais, race blanche, à oreilles droites et très courtes, pesant entre 1
et 1,25 kg.



variété : Hermine aux yeux bleus ou Hermine de Saxe
Hermine de Lutterbach, blanc à part les oreilles

variété : Hermine de Lutterbach à oreilles colorées

variété : Hermine de Lutterbach à oreilles panachées
Nain de couleur, race issue du Polonais mais qui admet de nombreuses variétés au
pelage agouti, unicolor, argenté, himalayen ou multicolore, déclinées dans différentes
couleurs (noir, blanc, bleu, gris, brun, havane, crème, écru…) et aspects (feu, cendré,
chinchilla, loutre, lynx, martre, chamois, siamois, dalmatien…)

Nain de couleur cendré écru, race très rare, issue du croisement d'un nain de couleur
chinchilla et d'un nain de couleur agouti brun.
195

Nain bélier, race issue du croisement de lapins nains avec des lapins béliers. Du nain de
couleur, elle a hérité la taille réduite et les nombreuses variétés colorées. Du bélier, elle a les
oreilles tombantes et une taille un peu plus grosse que les autres lapins nains, entre 1,4
et 1,7 kg.

Nain bélier rex, race assez rare, issue du croisement de lapins nains béliers avec
des lapins rex, et alliant le standard des premiers avec le pelage semblable à du velours
caractéristique des rex.

Nain angora, race peu répandue, issue du croisement de lapins nains avec des lapins
angoras dont elle a hérité l'aspect « boule de poil ». Cette race est un peu plus grosse que
les nains classiques avec un poids allant de 1,2 à 1,5 kg. Plusieurs variétés de couleurs.

Nain renard, race issue du croisement de lapins nains et avec des lapins renard, c'est-àdire au pelage plus long et luisant comme celui d'un renard. Cette race admet plusieurs
variétés de couleurs avec des poils de 3,5 à 5 cm et doit se situer entre 1,1 et 1,35 kg.

Nain rex, race peu répandue, issue du croisement de lapins nains avec des lapins rex,
dont ils ont le pelage semblable à du velours. Elle admet plusieurs variétés de couleur et un
poids situé entre 1 et 1,5 kg.

Lapin Nain Satin, race peu répandue, issue du croisement de lapins nains avec
des lapins satin, dont ils ont le pelage brillant et soyeux. Elle admet également plusieurs
variétés de couleur pour un poids situé entre 1 et 1,5 kg.

Variétés non stabilisées

Nain Tête de lion

Nain fuzzylop ou cashemire, poil long sauf sur la tête entre renard et angora4
Appellations commerciales

Mini-nain, extra nain ou lapin toy. Une appellation souvent utilisée par les animaleries
ou par les particuliers pour désigner un animal très petite taille car sevré trop tôt. Si le
lapereau survit à cette séparation prématurée d'avec sa mère, il pourra même dépasser 2 kg.
Ce n'est donc pas une race naine. De plus, un lapereau séparé de sa mère trop tôt a de
grandes chances de décèder prématurement5. Le « lapin extra nain » n'est pas un caractère
stable et reconnu. Il n'y a pas de race plus petite que le « nain ».

Nain bouclette, est un lapin rex nain au poil anormalement ondulé4.

Nain nounours, appellation d'animalerie ne correspondant pas à une race précise qui
désigne un lapin tête de lion très poilu4

Nain teddy, appellation anglicisée du lapin nain angora4
196
Spécificités biologiques du lapin nain
Hormis leur taille réduite, la biologie générale du lapin nain diffère peu de celle du lapin
domestique de taille normale. Les individus ont les mêmes besoins que les grandes races, si ce
n'est que le nombre de lapereaux par portée est généralement moins élevé que chez le lapin de
taille normale. Les lapins nains sont aussi plus souvent sujets à la malocclusion dentaire6.
Le lapin nain a une longévité moyenne, ou espérance de vie, de 8 années mais peut dépasser
les 10 ans en bonne santé7. Il est tout de même conseillé de vacciner votre lapin contre la VHD et
la myxomatose.
Alimentation
Le lapin nain est un herbivore strict, son alimentation se compose essentiellement de fibres. Le
foin est indispensable à l'alimentation du lapin, il doit être distribué à volonté. Les granulés
doivent être composés non pas de céréales, mais de plantes ou légumes, la luzerne est à éviter
chez le lapin adulte car très riche en calcium elle peut générer des troubles urinaires. La verdure
est elle aussi primordiale, et sa ration est estimée 8 à 10% du poids du lapin par jour. Pour les
lapins non habitués, on prendra garde à introduire progressivement chaque aliment. Cette ration
de verdure peut se composer de salade (sauf laitue), endive, fenouil, plantes aromatiques (sauf
laurier), topinambour, céleri rave ou branche, panais... Les carottes ne sont à distribuer
qu'occasionnellement, car elles sont très sucrées8
Reproduction
Le lapin nain femelle est mature sexuellement dès environ trois mois, tandis que le mâle l'est
vers quatre. Toutefois, il vaut mieux attendre que la femelle ait sept à huit mois avant sa
fécondation : une portée prématurée pourrait nuire à sa santé9.
Les portées comportent généralement de 3 à 5 lapereaux, mais elles peuvent aller jusque 7-8
bébés. Les lapereaux doivent rester avec leur mère au minimum 8 semaines[réf. nécessaire].
Animal de compagnie
En raison de sa petite taille, le lapin nain est considéré comme un animal de compagnie. Très
apprécié par les enfants, il s'élève bien en appartement, à condition de recevoir des soins
appropriés et de disposer d'un espace suffisant6
197
Plan des installations
198
199
Espace Vente - 16m x 8m
Bureau - 4m x 12 m
voliere 1 - 16m x 12m
voliere 2 - 16m x 8m
voliere 3 - 16m x 12m
voliere 4 - 16m x 28m
voliere 5 - 16m x 16m
Espace Eam - 3m x 9m
voliere 7 - 16m x 28m
voliere 8 - 16m x 18m
200
201
202
203
204
205
Description des installations
Description détaillée de installations intérieurs et extérieurs
Type de cage
Type de mangeoires
Type d’abreuvoirs ( automatique ou pas )
Dispositions particulières qui améliorent la vie de vos oiseaux.]
Nota : vous pouvez agrémentez votre dossier de photos des installations, et c’est un plus qui
est très appréciés
206
Régime alimentaire
Les oiseaux de volières sont communément alimentés à l’aide de mélanges de graines
plus ou moins élaborés et équilibrés.
Nos oiseaux n’échappent pas à cette règle, suivant les espèces, la saison et le climat, je
varie ces mélanges.
Les graines qui composent ces mélanges.
Alpiste :
Graine de base pour tous nos oiseaux, cette
graine plate de 5 à 6 mm de long et 2 mm de
large, de couleur jaune brun, est riche en
protéines brutes.Sa composition en fait une
graine assez bien équilibrée.
Protéines brutes: 16.5%
Lipide : 5%
Glucides : 49%
Phosphore : 0.4 %
Calcium : 0.05 %
Vitamines : B,E
Millet :
Il en existe plusieurs sortes : blanc, jaune, rouge,
japonais, en grappes ...
Les graines de millet sont rondes d'un diamètre de
3mm environ, suivant les variétés.
C'est une graine déficiente en acides aminés et son
taux de protéines est moins élevé que
celui de l'alpiste.
Protéines brutes: 10 à 12%
Lipide : 4%
Glucides : 70%
Phosphore : 0.05 à 0.3%
Calcium : 0.05 à 0.28%
Vitamines : Presque toutes sauf C
Les oiseaux en raffolent sous la forme de grappe... très utile pour gaver les jeunes,
mais assez pauvre.
207
Gruau d’avoine :
Cette graine est semblable à un grain de blé, 7 à 8 mm
de long , de diamètre 2 mm.
Son taux de protéine est assez faible, mais c'est une
graine riche en énergie.
Protéines brutes: 13%
Lipide : 8%
Glucides : 68%
Phosphore : 0.4%
Calcium : 0.09%
Nous en rajoutons à notre mélange de base, pendant la période de reproduction /
nourrissage.
Riz paddy :
C'est un grain de riz non décortiqué, de 7 à 8 mm
de long et 3 mm de large, de couleur brun jaune.
Cette graine est riche en énergie mais assez
pauvre en protéines.
Elle est très équilibrée en acides aminés
indispensables.
Protéines brutes: 7%
Lipide : 2%
Glucides : Phosphore : 0.21%
Calcium : 0.06%
Elle vient, comme le gruau, compléter le mélange pendant la reproduction.
208
Tournesol :
Cette graine ovale et aplatie, est de grosseur variable
suivant sa couleur.
Son taux de protéines est élevé, ainsi que ses matières
grasses (50%).
Nous n'en distribuons que l'hiver, lorsque la
température est basse.
Protéines brutes: 25%
Lipide : 30%
Glucides : 19%
Phosphore : 0.83%
Calcium : 0.12%
Vitamines : E,A, groupe B
Sarrazin ou blé noir:
D'une forme triangulaire et noirâtre, cette graine est riche en protides, lipides et
glucides
Elle contient des acides aminés indispensables.
Lin :
C'est une graine ovale et plate, de 5 à 6 mm de
long, de couleur marron-roux.
C'est un régulateur de l'intestin, elle contient la
vitamine F.
Nous en distribuons surtout en période de mue
( juin - septembre).
Protéines brutes: 23%
Lipide : 33%
Glucides : 25%
Phosphore : 0.6%
Calcium : 0.26%
Vitamines : F
209
Chènevis :
C'est une graine ronde, grisâtre, de 3 à 5 mm de diamètre.
C'est une oléagineuse, très excitante, elle favorise la
pigmentation.
Nous en distribuons avant la période de reproduction (
février mars), avec parcimonie
suivant les espèces.
Protéines brutes: 23%
Lipide : 30%
Glucides : 21%
Phosphore : 0.85%
Calcium : 0.20%
Vitamines : Liposolubles
Mélange pour becs crochus
Pour ma part, j’utilise un mélange que mon détaillant en graines, a élaboré en
collaboration avec plusieurs éleveurs compétents.
Cette composition à base de mélange grande perruche ne comporte pas de tournesol.
Il me semble utile de supprimer cette graine en période estivale,par contre, j’en
rajoute quand les premiers froids font leur apparition.
Je précise que notre région Toulousaine est baignée par un climat assez doux.
Nous ne subissons que rarement des températures inférieures à -5°C, à l’exception de
cet hiver 2001 où le thermomètre est descendu à -12°C (une fois n’est pas
coutume….).
Le mélange que nous utilisons est composé de :
Alpiste
Millet Jaune
Millet Blanc
Millet rouge
Cardy
Gruau d’avoine
Riz paddy
Tournesol
Sarasin
Lin
Niger
Chènevis
50%
15%
10%
3%
5%
3.5%
4%
0%
3.5%
2.5%
1%
2.5%
210
A noter les fortes proportions d'alpiste et de millet.
Du chènevis est rajouté (avec modération) avant la période de reproduction (début
mars).
Avant la période d’élevage, j’enrichis le mélange avec 5% de gruau d’avoine et de riz
paddy.
La graine de lin vient compléter le mélange vers les mois de juin/juillet (mue).
Le tournesol est rajouté lors de l'arrivée des premiers froids.
Nous mettons également à disposition dans chaque volière : un os de seiche, un auget
de pâtée d'élevage et un auget de Grit.
Des légumes et fruits viennent compléter l'alimentation quotidienne de nos oiseaux.
Préparer les graines germées
A mon avis,et il n’engage que moi …
il est nécessaire, si l’on veut réussir l’élevage, d’utiliser cette technique d'alimentation.
Voici ma manière de procéder pour la préparation de mes graines germées.
Nos graines germées sont composées à
30% du mélange de base grande
perruche, 30% d’un mélange constitué de
pois, de lentilles blondes et vertes et de
40% de blé.
Je dépose la valeur de 4 verres dans une
boîte en plastique alimentaire et
j’ajoute le double du volume en eaupour
gonfler et humidifier les graines.
Je mets cette boîte sur le couvercle du néon de notre aquarium : la chaleur accélère la
germination, pendant 12 heures.
Ensuite, j’égoutte au maximum à l’aide d’une passoire et je rince abondamment le
mélange : les graines ont déjà commencé à gonfler.
211
La passoire est alors posée sur la boîte pendant 12 heures, je la remue et je la laisse
encore 12 heures.
Ce laps de temps écoulé, les germes ne dépassent pas le millimètre, ce qui doit être
une règle pour obtenir un apport en vitamine optimum.
Je mélange ces graines des
graines de couscous.
Ce couscous de consommation
est plongé dans l'eau
bouillante, il gonfle et après
avoir refroidi je l'incorpore au
mélange de graine.
.
Je rajoute à ces graines de la pâtée
d’élevage pour obtenir un mélange
onctueux et non collant.
On obtient la bonne onctuosité en
augmentant la quantité de pâtée
d'élevage.
212
Cette préparation est accompagnée de
carottes râpées et occasionnellement de
complexes vitaminés ou de compléments
minéraux.
La distribution a lieu le matin très tôt, dans des assiettes plates, ce qui facilite le
nettoyage, à raison d’une grosse cuillère à soupe par oiseau.Les assiettes sont retirées
dans l’après-midi pour éviter tous risques de moisissure.
Les pâtées d'élevage
Elles font parties des composants incontournables de l'alimentation de nos amis
ailés.
Cet apport alimentaire est un sujet à polémique!
Chaque éleveur a sa marque fétiche, sa recette personnelle et l’usage qu’il en fait reste
souvent très mystérieux.
Pour les becs crochus, après
de nombreux essais et
comparatifs, ma préférence
va vers une marque
Hollandaise qui est
conditionnée en seau de 5
kg de couleur
blanc/jaune.
213
Composition de la pâtée pour bec crochus (à titre indicatif): farine, d'oeufs, de
sucres (miel), de graines diverses et variées et de compléments vitaminés et
minéraux.
Protéine brute
15.8%
Vitamine A
19.500
U.I/kg
Calcium
0.9%
Mat. grasse
brute
6.5%
Vitamine D3
2.000
U.I/kg
Phosphore
0.4%
Sucres et
amidon
53.5%
Vitamine E
18 mg/kg Sodium
0.5%
Cellulose brute
4.2%
Vitamine B1
12 mg
Magnésium
125 mg
Cendres brute
5%
Vitamine B2
38 mg
Manganèse
80 mg
Humidité
10%
Vitamine B3
55mg
Zinc
58mg
Sa distribution ( à volonté)
Nous donnons la pâtée dans des augets suspendus, il faut vérifier fréquemment la
propreté de la pâtée ( salissures, humidité...).
Cette distribution augmente considérablement avant et pendant la période de
reproduction.
En effet, nous rajoutons entre 20 et 30% de pâtée d'élevage à nos graines
germées pour optimiser qualitativement leurs compositions et pour obtenir un
mélange onctueux et non collant.
Cet apport a aussi la particularité de fidéliser nos jeunes oiseaux aux goût/texture de
la pâtée choisie.
N'oublions pas que la distribution de graines germées + pâtée d'élevage + graine de
couscous, évite les problèmes d'alimentation trop sèche des oisillons, raison de
mortalité au nid.
Elle facilite, si nécessaire, la distribution de complexes vitaminés de manière sure,
rapide et homogène.
Nous commençons cette distribution hebdomadaire dés le mois de janvier.
La fréquence est augmentée progressivement pour arriver à une distribution
quotidienne début avril.
Les compléments
Malgré tous nos efforts pour apporter à nos oiseaux une alimentation des plus
214
équilibrée,
je ne crois pas que nos mélanges suffisent à tous leurs besoins.
L’os de seiche est un composant
alimentaire qui me parait
indispensable.
L’apport en calcium est nécessaire aux
femelles pour fabriquer les coquilles
lors de la ponte et aux jeunes pour le
développement de leur squelette.
La fixation de l'os est assurée par un fil de fer fin qui le
traverse.
Il faut au préalable faire 2 petits trous de 3mm à l'aide d'une
perceuse.
Nous faisons une boucle de fil de fer que nous passons dans
les trous et
nous torsadons les extrémités contre le grillage.
215
Le bloc minéral, du type pigeon, à
deux intérêts : l’apport en argile et
l’usure du bec qu’il engendre.
Ceux que j’utilise sont composés de
27% de calcium, 0.3% de phosphore,
2% de sodium, 15% de cendres brutes
et ils sont parfumés à l’anis…
Petit inconvénient du bloc minéral: il
craint l’humidité.
Ces blocs de 950Gr sont découpés en
quatre à la scie à bois et mis dans de
petits pots en argile.
Le grit: ce sont des
coquilles d'huîtres broyées
finement (2 à 3mm).
Elles facilitent la digestion
de nos oiseaux.
Il est distribué dans un auget
mélangé au Calseagrit.
216
Ect ; ; ; ; ; ;
Chaque détails compte
Photos des aliments si possibles
217
Espèces dont la reproduction a été obtenue
Depuis que vous pratiquez l’élevage c’est à dire depuis que vous avez 5
exemple!!!!!
Exemple :
Du 01/01/2013 au 31/12/2013
Total des œufs : 159
Taux de fecondité : 70/159 = 44.03%
Taux de reussite (œufs) : 62/159 = 38.99%
Taux de reussite (oiseaux) : (63-13)/63 = 79.37%
218
ans et demi par
Résultats d’élevage des trois dernières
années
Etablir sous forme de tableau
Année 2013
Nom commun
Nom
Nombres de
Nombres de
scientifique
couples
jeunes sevrés
Verdier d’Europe Carduelis chloris 10
37
219
Politique en matière de santé des oiseaux
[Insister sur la prévention des parasites, maladies, prédateurs…]
lutte contre les souris piéges , appâts empoisonnés,
pour les volières extérieures doubles grillages contre les rapaces nocturnes, diurnes et les
chats
nous ne sommes pas des vétérinaires et il vaut mieux consulter les spécialistes
220
Conduite de l’élevage
[Indiquer le détail de votre gestion de l’élevage : soins quotidiens aux oiseaux, préparation à
la reproduction, élevage proprement dit, période de repos, la mue , en tout !!!!! ce que vous
faites etc…]
221
Estimatif financier
[En tant qu’éleveur amateur, vous devez avoir un bilan financier nécessairement négatif.
Indiquez le coût annuel de votre activité d’élevage, par exemple :
L’investissement en cages ou volières
L’ aménagement du local d’élevage
Les consommations d’eau et d’électricité dû à l’incidence de l’élevage
Le poste nourriture pour l’entretien des animaux
Les abonnements à des clubs , revues…..
Les déplacements dans des réunions ou expositions
Même si vous déduisez le montant de quelques-uns de vos oiseaux
Votre bilan doit être négatif je pense et approximatif
222
Copie des pièces de contrôle
Documents administratifs
Livre entrées et sorties
Livres des mouvements
A ce procurer à la librairie de l’U O F COM France ou de la librairie officielle nationale, mais
là vous en paierez le quintuple du prix.
Fiche vétérinaire
223
La réglementation sur les animaux sauvages en captivité
15 décembre 2009 (mis à jour le 2 juillet 2012)
La détention d’animaux sauvages en captivité est aujourd’hui
régie par le code de l’environnement, articles L. 413-1 à L.
413-5 (PDF - 59 Ko) et articles R. 413-1 à R. 413-50 (PDF 92 Ko) et ses textes d’application. Ces dispositions
complètent les règles particulières de protection des espèces
animales sauvages interdisant ou réglementant certaines
activités (espèces animales protégées sur le territoire
français, espèces protégées au niveau européen, espèces
visées par la Convention CITES).
La réglementation relative à la détention des animaux sauvages vise plusieurs objectifs :




Respecter les équilibres écologiques et préserver la biodiversité, notamment en
fixant des seuils sur le nombre de spécimens qu’une personne ou un établissement peut
posséder. Dans les cas où l’élevage contribue à la préservation de la biodiversité (cas des
espèces menacées d’extinction), l’objectif est de développer la qualité des techniques
d’élevage ---. Il importe également de prévenir les évasions d’espèces qui pourraient créer
des déséquilibres dans le milieu naturel.·
Garantir la sécurité et la santé des personnes. Ainsi, les parcs zoologiques, les
cirques et aquariums sont par exemple soumis à des contrôles stricts pour éviter les blessures
des personnes par des animaux ou la transmission de maladies (zoonoses). ·
S’assurer du bien-être des animaux dans les structures qui les accueillent. ·
Promouvoir la qualité des établissements et la technicité des éleveurs. Les conditions
d’hébergement doivent être en effet adaptées aux caractéristiques biologiques des animaux
et ainsi leurs permettrent de satisfaire leurs besoins physiologiques.
224
CODE DE L'ENVIRONNEMENT
(Partie Législative)
Livre IV Faune et flore
Titre Ier Protection de la faune et de la flore
Chapitre III : Etablissements détenant des animaux d'espèces non domestiques
Article L413-1
Les dispositions du présent chapitre ne s'appliquent pas aux produits de la pêche maritime et
de la conchyliculture
destinés à la consommation ni aux établissements de pêche et aux instituts chargés de leur
contrôle.
Article L413-2
Les responsables des établissements d'élevage d'animaux d'espèces non domestiques, de
vente, de location, de
transit, ainsi que ceux des établissements destinés à la présentation au public de spécimens
vivants de la faune locale
ou étrangère, doivent être titulaires d'un certificat de capacité pour l'entretien de ces animaux.
Les dispositions du présent article s'appliquent également aux établissements existants au 14
juillet 1976 dans les
délais et selon les modalités fixés par décret en Conseil d'Etat.
Article L413-3
Sans préjudice des dispositions en vigueur relatives aux installations classées pour la
protection de l'environnement,
l'ouverture des établissements d'élevage d'animaux d'espèces non domestiques, de vente, de
location, de transit, ainsi
que l'ouverture des établissements destinés à la présentation au public de spécimens vivants
de la faune locale ou
étrangère, doivent faire l'objet d'une autorisation délivrée dans les conditions et selon les
modalités fixées par un décret
en Conseil d'Etat.
Les dispositions du présent article s'appliquent également aux établissements existants au 14
juillet 1976 dans les
délais et selon les modalités fixés par décret en Conseil d'Etat.
Article L413-4
(Loi nº 2005-157 du 23 février 2005 art. 167 I Journal Officiel du 24 février 2005)
I. - Sont soumis au contrôle de l'autorité administrative lorsqu'ils détiennent des animaux
d'espèces non domestiques :
1º Les établissements définis à l'article L. 413-3 ;
2º Les établissements scientifiques ;
3º Les établissements d'enseignement ;
4º Les établissements et instituts spécialisés dans la recherche biomédicale, dans le contrôle
biologique et dans les
productions biologiques ;
5º Les établissements professionnels de chasse à caractère commercial visés à l'article L. 4243.
225
II. - Un décret en Conseil d'Etat précise les modalités d'application du présent article.
Article L413-5
(Loi nº 2005-157 du 23 février 2005 art. 158 I Journal Officiel du 24 février 2005)
Indépendamment des poursuites pénales qui peuvent être exercées en application du présent
titre, des mesures
administratives pouvant aller jusqu'à la fermeture de l'établissement peuvent être prescrites
par l'autorité administrative.
Un décret en Conseil d'Etat précise les modalités d'application du présent article.
226
CODE DE L'ENVIRONNEMENT
(Partie Réglementaire)
Chapitre III : Etablissements détenant des animaux d'espèces non domestiques
Article R413-1
I. - Ne sont pas soumis aux dispositions du présent chapitre :
1º Les établissements de pisciculture et d'aquaculture ;
2º Les établissements et instituts mentionnés à l'article L. 413-1 ;
3º Les établissements, expositions, foires ou marchés ne comprenant que des animaux
d'espèces domestiques.
II. - Sont soumis aux dispositions des sections 1, 4 et 5 du présent chapitre les établissements
détenant des animaux non
domestiques autres que les établissements d'élevage, de vente et de transit des espèces de
gibier dont la chasse est autorisée.
III. - Sont soumis aux dispositions des sections 2, 4 et 5 du présent chapitre les établissements
d'élevage, de vente et de transit des
espèces de gibier dont la chasse est autorisée.
IV. - Sont soumis aux dispositions des sections 1 ou 2 relatives aux certificats de capacité,
selon les espèces qu'ils détiennent et les
activités auxquelles ils se livrent, ainsi qu'aux dispositions des sections 3, 4 et 5 du présent
chapitre, les établissements scientifiques,
les établissements d'enseignement ainsi que les établissements et instituts spécialisés dans la
recherche biologique, dans le contrôle
biologique et dans les productions biologiques.
V. - Les dispositions du présent chapitre s'appliquent sans préjudice de celles de l'article L.
214-3 du code rural.
Article R413-2
Une commission nationale consultative pour la faune sauvage captive, comprenant en
nombre égal des représentants des ministères
intéressés, des représentants d'établissements soumis aux dispositions du présent chapitre et
des personnalités qualifiées, est
instituée auprès du ministre chargé de la protection de la nature, qui en fixe par arrêté
l'organisation et le fonctionnement et en nomme
les membres.
Cette commission peut être consultée par le ministre sur les moyens propres à améliorer les
conditions d'entretien ainsi que de
présentation au public des animaux d'espèces non domestiques tenus en captivité. Elle donne
son avis sur les demandes de certificats
de capacité dans les cas prévus par le premier alinéa de l'article R. 413-6.
Sous-section 1 : Certificat de capacité
Article R413-3
Le certificat de capacité prévu à l'article L. 413-2 est personnel.
Article R413-4
I. - Pour obtenir le certificat de capacité, le requérant doit présenter au préfet du département
de son domicile une demande précisant
ses nom, prénoms, domicile et le type de qualification générale ou spéciale sollicitée.
II. - Les requérants qui ne sont domiciliés ni dans un département français ni à Saint-Pierreet-Miquelon adressent leur demande au
préfet de police de Paris.
227
III. - La demande doit être accompagnée :
1º Des diplômes ou certificats justifiant des connaissances du candidat ou de son expérience
professionnelle ;
2º De tout document permettant d'apprécier la compétence du candidat pour assurer
l'entretien des animaux ainsi que
l'aménagement et le fonctionnement de l'établissement qui les accueille.
Article R413-5
Le certificat de capacité est délivré par le préfet.
Le ministre chargé de la protection de la nature fixe par arrêté, pris après avis de la
commission instituée par l'article R. 413-2, les
diplômes ou les conditions d'expérience professionnelle exigés à l'appui de la demande prévue
par l'article R. 413-4.
Article R413-6
Lorsque l'objet principal des établissements fixes ou mobiles est la présentation au public
d'animaux appartenant à des espèces non
domestiques autres que celles figurant sur une liste arrêtée par le ministre chargé de la
protection de la nature, le préfet saisit la
commission nationale instituée par l'article R. 413-2.
Lorsque l'objet de l'établissement est différent de celui mentionné à l'alinéa précédent ou que
la présentation au public porte sur des
animaux figurant sur la liste prévue au même alinéa, le certificat de capacité est délivré après
avis de la commission départementale
des sites, perspectives et paysages siégeant dans la formation de faune sauvage captive.
Un arrêté du ministre chargé de la protection de la nature, pris après avis de la commission
instituée par l'article R. 413-2, fixe, en
fonction des diplômes et des conditions d'expérience, ainsi, éventuellement, que des espèces
animales concernées, les cas où le
certificat de capacité peut être délivré sans consultation de la commission départementale des
sites, perspectives et paysages.
Article R413-7
Le certificat de capacité peut être accordé pour une durée indéterminée ou limitée. Il peut être
suspendu ou retiré, après que son
détenteur a été mis à même de présenter ses observations.
Le certificat de capacité mentionne les espèces ou groupes d'espèces et le type d'activités
pour lesquels il est accordé, ainsi,
éventuellement, que le nombre d'animaux dont l'entretien est autorisé.
Le bénéficiaire du certificat peut demander sa modification, laquelle est instruite dans les
conditions prévues par le présent article et
les articles R. 413-5 et R. 413-6.
Sous-section 2 : Autorisations d'ouverture des établissements
Article R413-8
L'ouverture des établissements d'élevage, de vente, de location ou de transit d'animaux
d'espèces non domestiques, ainsi que des
établissements fixes ou mobiles destinés à la présentation au public de spécimens vivants de
la faune locale ou étrangère, fait l'objet
d'une autorisation préalable dans les conditions définies par la présente sous-section.
Sont considérés comme appartenant à des espèces non domestiques les animaux n'ayant pas
subi de modification par sélection de
228
la part de l'homme.
Article R413-9
Les caractéristiques auxquelles doivent répondre les installations fixes ou mobiles ainsi que
les règles générales de fonctionnement
ou de transport et les méthodes d'identification des animaux détenus sont fixées par arrêtés
conjoints des ministres chargés de la
protection de la nature et de l'agriculture, après avis du Conseil national de la protection de la
nature.
Ces arrêtés peuvent exempter d'une partie de leurs dispositions certaines catégories
d'établissements, notamment en raison du faible
nombre d'animaux ou d'espèces qu'ils hébergent, dans la mesure où ces exemptions ne portent
pas atteinte aux objectifs de protection
de la nature et des animaux.
Paragraphe 1 : Demande d'autorisation
Article R413-10
La demande d'autorisation d'ouverture est adressée au préfet du département dans lequel est
situé l'établissement.
Dans le cas des établissements mobiles, la demande est adressée au préfet du département
dans lequel le demandeur a son
domicile.
Pour Paris, ou lorsqu'un établissement mobile n'a son domicile ni dans un département
français ni à Saint-Pierre-et-Miquelon, la
demande est adressée au préfet de police de Paris.
Article R413-11
La demande d'autorisation, remise en sept exemplaires, mentionne :
1º S'il s'agit d'une personne physique, ses nom, prénoms et domicile et, s'il s'agit d'une
personne morale, sa dénomination ou sa
raison sociale, sa forme juridique, l'adresse de son siège social ainsi que la qualité du
signataire de la demande ;
2º La nature des activités que le demandeur se propose d'exercer ;
3º La dénomination ou la raison sociale de l'établissement ; celle-ci ne doit pas comporter de
termes servant à désigner des
institutions faisant l'objet de dispositions législatives ou réglementaires telles que « parc
national », « réserve naturelle » ou
« conservatoire ».
Article R413-12
Lorsque l'établissement est soumis à autorisation en application de l'article L. 512-1, la
demande d'autorisation présentée à ce titre
vaut demande d'autorisation au titre de la présente sous-section.
Article R413-13
Le dossier présenté par le demandeur conformément aux dispositions des articles R. 413-10 à
R. 413-12 doit en outre comprendre :
1º La liste des équipements fixes ou mobiles et le plan des installations ;
2º La liste des espèces et le nombre d'animaux de chaque espèce dont la détention est
demandée, ainsi que le plan de leur
229
répartition dans l'établissement ;
3º Une notice indiquant les conditions de fonctionnement prévues ;
4º Le certificat de capacité du ou des responsables de l'établissement.
Article R413-14
Les établissements d'élevage, de vente, de location, de transit ou de présentation au public
d'animaux vivants d'espèces non
domestiques sont classés, par arrêté du ministre chargé de la protection de la nature, en deux
catégories.
La première catégorie regroupe les établissements qui présentent des dangers ou
inconvénients graves pour les espèces sauvages
et les milieux naturels ainsi que pour la sécurité des personnes.
La seconde catégorie regroupe les établissements qui, ne présentant pas de tels dangers ou
inconvénients, doivent néanmoins
respecter les prescriptions édictées en application de l'article R. 413-9 pour assurer la
protection des espèces sauvages et des milieux
naturels ainsi que la sécurité des personnes.
Paragraphe 2 : Instruction pour les établissements de la première catégorie
Article R413-15
Pour les établissements de la première catégorie, le préfet recueille l'avis des collectivités
territoriales intéressées, qui doivent se
prononcer dans le délai de quarante-cinq jours. Faute de réponse dans ce délai, les avis sont
réputés favorables.
Article R413-16
Lorsque l'établissement est soumis à autorisation en application de l'article L. 512-1, le préfet
procède à l'enquête publique et aux
consultations conformément aux dispositions des articles 5 à 10 du décret nº 77-1133 du 21
septembre 1977 modifié pris pour
l'application de la loi nº 76-663 du 19 juillet 1976 relative aux installations classées pour la
protection de l'environnement.
Article R413-17
Dans tous les cas, le préfet recueille également l'avis de la commission départementale des
sites, perspectives et paysages siégeant
en formation dite de la faune sauvage captive, à laquelle il soumet ses propositions concernant
soit le refus de la demande, soit les
prescriptions envisagées.
Le demandeur a la faculté de se faire entendre par la commission. Il doit être informé par le
préfet au moins huit jours à l'avance de la
date et du lieu de la réunion de la commission et reçoit simultanément un exemplaire des
propositions du préfet.
Article R413-18
Le préfet statue dans les cinq mois du jour de réception par la préfecture du dossier complet
de demande d'autorisation. En cas
d'impossibilité de statuer dans ce délai, le préfet, par arrêté motivé, fixe un nouveau délai.
Article R413-19
230
I. - L'arrêté d'autorisation d'ouverture fixe la liste des espèces ou groupe d'espèces, le nombre
des animaux de chaque espèce ou
groupe que l'établissement peut détenir ainsi que les activités susceptibles d'être pratiquées
dans l'établissement.
Cette liste est arrêtée en fonction notamment des impératifs de protection des espèces, de la
qualité des équipements d'accueil des
animaux et des activités qui leur sont offertes.
II. - L'arrêté d'autorisation d'ouverture fixe également les prescriptions nécessaires en ce qui
concerne :
1º La sécurité et la santé publiques ;
2º L'identification, le contrôle sanitaire et la protection des animaux ;
3º La prévention de la fuite d'animaux afin d'éviter d'éventuels dangers écologiques pour les
espèces indigènes et la prévention de
l'introduction d'organismes nuisibles extérieurs.
III. - Dans le cas des établissements présentant au public des spécimens vivants de la faune
locale ou étrangère, l'arrêté
d'autorisation d'ouverture fixe également les prescriptions nécessaires en ce qui concerne :
1º La détention des animaux dans des conditions visant à satisfaire les besoins biologiques et
de conservation des différentes
espèces, en prévoyant, notamment, un aménagement adapté des enclos en fonction de chaque
espèce et le maintien de conditions
d'élevage de qualité, assorti d'un programme étendu de nutrition et de soins vétérinaires
prophylactiques et curatifs ;
2º La promotion de l'éducation et de la sensibilisation du public en ce qui concerne la
conservation biologique, notamment par la
fourniture de renseignements sur les espèces exposées et leurs habitats naturels ;
3º La participation aux activités favorisant la conservation des espèces animales.
Toutefois, peuvent être dispensés de tout ou partie de ces prescriptions particulières, dans des
conditions prévues par arrêté des
ministres chargés de la protection de la nature et de l'agriculture, les établissements présentant
au public des spécimens vivants de la
faune locale ou étrangère qui bénéficient des mesures d'exemption prévues à l'article R. 4139.
IV. - L'autorisation d'ouverture des établissements mobiles ne peut être accordée que si les
animaux d'espèces non domestiques
présentés au public participent à un spectacle dans les conditions prévues par les articles R.*
214-84 à R.* 214-86 et R.* 215-9 du code
rural.
Article R413-20
En vue de l'information des tiers, une copie de l'arrêté d'autorisation et, le cas échéant, des
arrêtés qui le complètent ou le modifient,
est déposée à la mairie de la commune dans laquelle l'établissement est situé. Dans le cas des
établissements mobiles, la mairie est
celle de la commune de rattachement du titulaire de l'autorisation. Un extrait de ces arrêtés,
énumérant notamment les conditions auxquelles l'établissement est soumis, est affiché à la
mairie pendant
une durée minimum d'un mois. Procès-verbal de l'accomplissement de ces formalités est
dressé par le maire.
231
Le même extrait est affiché en permanence de façon visible, à l'entrée de l'établissement, par
les soins du bénéficiaire de
l'autorisation.
Une copie de l'arrêté est adressée aux collectivités locales consultées.
Un avis est inséré par le préfet, aux frais de l'exploitant, dans deux journaux locaux ou
régionaux diffusés dans tout le département.
Paragraphe 3 : Instruction pour les établissements de la deuxième catégorie
Article R413-21
Pour les établissements de la deuxième catégorie prévue à l'article R. 413-14, le préfet
examine la conformité du dossier de
demande prévu aux articles R. 413-11 et R. 413-13, avec les impératifs mentionnés à l'article
R. 413-19 ainsi qu'avec les prescriptions
édictées en application de l'article R. 413-9.
En cas d'autorisation expresse, l'arrêté d'autorisation d'ouverture est rédigé conformément aux
dispositions de l'article R. 413-19.
A défaut d'autorisation expresse ou de refus motivé du préfet avant l'expiration d'un délai de
deux mois suivant la date du récépissé
du dossier de la demande d'autorisation prévue aux articles R. 413-11 et R. 413-13,
l'autorisation d'ouverture est réputée accordée.
Sous-section 3 : Modifications concernant l'exploitation ou le changement d'exploitant
Article R413-22
Toute modification apportée aux installations ou aux conditions de fonctionnement entraînant
un changement notable du dossier de
demande d'autorisation, tout transfert sur un autre emplacement de l'établissement ou d'une
partie de l'établissement, nécessite une
nouvelle demande d'autorisation qui est soumise aux mêmes formalités que la demande
initiale.
Toutefois, les modifications tendant à mieux assurer le respect des prescriptions mentionnées
aux articles R. 413-9 et R. 413-19
peuvent être apportées aux installations ou aux conditions de fonctionnement avec l'accord du
préfet.
Article R413-23
Lorsqu'un établissement autorisé change d'exploitant, le nouvel exploitant doit en faire la
déclaration au préfet dans le mois qui suit la
prise en charge de l'établissement. Il est délivré un récépissé sans frais de cette déclaration.
Le nouveau responsable de l'établissement doit produire un certificat de capacité.
Toute cessation d'activité d'un établissement est déclarée au préfet, au plus tard dans le mois
qui suit. Le titulaire de l'autorisation
indique dans sa déclaration la destination qui sera donnée aux animaux sous le contrôle de
l'administration.
Section 2 : Autorisation d'ouverture pour les établissements d'élevage, de vente et de transit
des espèces
de gibier dont la chasse est autorisée
Article R413-24
I. - Les établissements se livrant à l'élevage, à la vente ou au transit des espèces de gibier
dont la chasse est autorisée sont répartis
en deux catégories :
232
1º Les établissements dont tout ou partie des animaux qu'ils détiennent sont destinés
directement ou par leur descendance à être
introduits dans la nature ; ces établissements constituent la catégorie A ;
2º Les établissements dont tous les animaux qu'ils détiennent ont une autre destination,
notamment la production de viande ; ces
établissements constituent la catégorie B.
II. - Ces deux catégories sont désignées respectivement par l'expression « catégorie A » et «
catégorie B », dans la présente section.
Sous-section 1 : Certificat de capacité
Article R413-25
Le certificat de capacité prévu par l'article L. 413-2 est personnel.
Article R413-26
Pour obtenir le certificat de capacité, le requérant doit présenter au préfet une demande
précisant ses nom, prénoms, domicile et le
type de qualification générale ou spécialisée sollicitée.
La demande doit être accompagnée des diplômes, des certificats et de toute autre pièce
justifiant des connaissances du requérant ou
de son expérience professionnelle.
Article R413-27
Le préfet délivre le certificat de capacité après avis du président de la chambre
départementale d'agriculture.
Sous-section 2 : Autorisation d'ouverture des établissements
Article R413-28
L'ouverture des établissements se livrant à l'élevage, la vente ou le transit des espèces de
gibier dont la chasse est autorisée fait
l'objet d'une autorisation préalable dans les conditions définies à la présente sous-section.
Ne peuvent être autorisés au titre de la catégorie A les établissements détenant des animaux
d'espèces interfécondes ou de variétés
différentes d'une même espèce ou des animaux issus de leurs croisements. Toutefois, les
ministres chargés de la chasse et de
l'agriculture peuvent déterminer une liste d'animaux issus de tels croisements, d'espèces ou de
variétés dont la détention peut être
autorisée, lorsque leur introduction dans la nature ne présente aucun risque pour la
préservation des espèces animales et de leurs
variétés, ainsi que pour le maintien des équilibres biologiques auxquels ils participent. Ces
arrêtés sont pris après avis du Conseil
national de la chasse et de la faune sauvage et du Conseil national de la protection de la
nature.
Ne peuvent être autorisés au titre de la catégorie B les établissements détenant des animaux
d'espèces interfécondes ou issus de
tels reproducteurs.
Article R413-29
I. - Les caractéristiques auxquelles doivent répondre les installations des établissements de la
catégorie A ainsi que leurs règles
générales de fonctionnement sont fixées par arrêtés des ministres chargés de la chasse et de
l'agriculture.
233
II. - Ces dispositions tendent notamment à garantir le bien-être des animaux, la qualité des
produits et la protection du patrimoine
naturel.
III. - Les arrêtés précisent notamment :
1º Les modalités d'élevage, d'entretien et de préparation à l'introduction dans le milieu naturel
;
2º Les règles sanitaires complétant les règles du code rural en matière de lutte contre les
maladies des animaux ;
3º Les exigences en termes de caractéristiques génétiques, morphologiques et éthologiques
des animaux.
Article R413-30
Tout animal détenu dans un établissement doit être muni, dès son arrivée dans l'établissement
ou le plus tôt possible après sa
naissance, d'une marque inamovible permettant d'identifier sa provenance. Des arrêtés des
ministres chargés de la chasse et de
l'agriculture fixent les conditions dans lesquelles est effectué ce marquage. Ils prévoient
également un dispositif particulier
d'identification pour les animaux détenus dans des établissements de catégorie B permettant
de les distinguer des animaux de même
espèce destinés à l'introduction dans le milieu naturel.
Paragraphe 1 : Demande d'autorisation
Article R413-31
La demande d'autorisation est adressée par lettre recommandée, avec demande d'avis de
réception, au préfet du département dans
lequel l'établissement est situé.
Article R413-32
La demande d'autorisation mentionne :
1º S'il s'agit d'une personne physique, ses nom, prénoms et domicile et, s'il s'agit d'une
personne morale, sa dénomination ou sa
raison sociale, sa forme juridique, l'adresse de son siège social ainsi que la qualité du
signataire de la demande ;
2º Le type de production que le demandeur se propose de réaliser, en précisant notamment la
destination des produits ;
3º L'emplacement de l'établissement et, le cas échéant, sa dénomination.
Article R413-33
Lorsque l'établissement est soumis à déclaration en application de l'article L. 512-8, une
copie de la déclaration est jointe à la
demande d'autorisation.
Article R413-34
La demande d'autorisation est accompagnée d'un dossier qui comprend :
1º Le plan de situation ainsi qu'une notice descriptive de l'établissement et de ses abords ;
2º La liste des installations, des équipements et des clôtures, accompagnée de notices
descriptives, ainsi que de plans à une échelle
convenable pour l'étude du dossier ; 3º La liste des espèces dont l'élevage ou la détention sont
envisagés, précisant, pour chacune d'entre elles, le volume des activités
prévues ainsi que l'emplacement des animaux dans l'établissement ;
234
4º Une notice indiquant les modalités de fonctionnement prévues et comportant un plan
sanitaire ;
5º Le certificat de capacité du responsable de la gestion de l'établissement.
Paragraphe 2 : Instruction de la demande
Article R413-35
I. - Le préfet s'assure préalablement :
1º En ce qui concerne les établissements de catégorie A, que les locaux, installations,
aménagements ou équipements prévus, ainsi
que les conditions de fonctionnement envisagées, sont conformes aux prescriptions
mentionnées à l'article R. 413-29 ;
2º En ce qui concerne les établissements de catégorie B, que les clôtures isolent
complètement et durablement de l'espace ouvert les
animaux détenus ;
3º Que les locaux, installations, aménagements ou équipements prévus, ainsi que les
conditions de fonctionnement envisagées,
tiennent compte des prescriptions relatives à la protection de la nature, au contrôle sanitaire, à
la protection des animaux et à la santé
publique.
II. - Le préfet statue :
1º Pour les établissements de la catégorie A, après avis du directeur départemental de
l'agriculture et de la forêt, du président de la
chambre départementale d'agriculture, du président de la fédération départementale des
chasseurs et d'un représentant d'une
organisation professionnelle d'élevage du gibier ;
2º Pour les établissements de la catégorie B, après avis du directeur départemental de
l'agriculture et de la forêt, du président de la
chambre départementale d'agriculture et d'un représentant d'une organisation professionnelle
d'élevage du gibier.
Article R413-36
L'arrêté d'autorisation d'ouverture fixe les conditions nécessaires pour assurer la conformité
de l'établissement avec les prescriptions
mentionnées aux articles R. 413-28 à R. 413-30 et R. 413-35, ainsi que la liste des espèces et
variétés dont la détention est autorisée.
Il précise également le volume maximum des activités.
Article R413-37
En vue de l'information des tiers, une copie de l'arrêté d'autorisation et, le cas échéant, des
arrêtés qui le complètent ou le modifient,
est déposée à la mairie de la commune dans laquelle l'établissement est situé.
Un extrait de cet arrêté, énumérant notamment les conditions auxquelles l'établissement est
soumis, est affiché à la mairie pendant
une durée minimum d'un mois. Procès-verbal de l'accomplissement de ces formalités est
dressé par le maire.
Un avis est inséré par le préfet, aux frais de l'exploitant, au Recueil des actes administratifs.
Sous-section 3 : Modifications concernant l'exploitation ou le changement d'exploitant
Article R413-38
I. - Toute transformation, extension ou modification d'un établissement entraînant un
changement notable des éléments qui
235
constituent le dossier ayant donné lieu à autorisation est déclarée au préfet par lettre
recommandée avec demande d'avis de réception
deux mois au moins au préalable.
II. - Le préfet peut imposer :
1º Soit des prescriptions nécessaires à la mise en conformité des installations avec les
dispositions de la présente section ;
2º Soit le dépôt d'une nouvelle demande d'autorisation.
III. - Si, en cours d'exploitation, les conditions ayant donné lieu à autorisation viennent à ne
plus être réunies, le préfet met en
demeure le titulaire de l'autorisation de satisfaire à ces conditions dans un délai déterminé, en
tenant compte de l'importance des
modifications à réaliser.
Article R413-39
Toute cession d'un établissement autorisé donne lieu de la part du bénéficiaire de la cession,
dans le mois qui suit sa prise en charge
de l'établissement, à déclaration au préfet dans les formes prévues aux articles R. 413-34 et R.
413-35. Le préfet procède alors au
transfert de l'autorisation antérieure.
Lorsque le responsable de la gestion de l'établissement change, le titulaire de l'autorisation en
fait la déclaration dans le mois qui suit,
par lettre recommandée avec demande d'avis de réception, en y joignant le certificat de
capacité du nouveau responsable.
Toute cessation d'activité d'un établissement est déclarée au préfet, au plus tard dans le mois
qui suit. Le titulaire de l'autorisation
indique dans sa déclaration la destination qui sera donnée aux animaux sous le contrôle de
l'administration.
Section 3 : Etablissements soumis à déclaration
Article R413-40
Sont soumis à déclaration par le responsable de l'établissement au préfet du département où
l'établissement est situé :
1º Dans la mesure où ils détiennent des animaux d'espèces non domestiques, l'ouverture des
établissements scientifiques, des établissements d'enseignement ainsi que des établissements
et instituts spécialisés dans la recherche biologique, dans le contrôle
biologique et dans les productions biologiques ;
2º La fermeture de ces établissements ;
3º Les modifications affectant de façon substantielle les conditions de détention des animaux
au sein de ces établissements.
Article R413-41
En cas de fermeture ou de modifications, le préfet fixe un délai au terme duquel le
responsable de l'établissement doit assurer, sous
le contrôle de l'administration, le placement de tous les animaux qu'il cesse de détenir.
Section 4 : Contrôle de l'autorité administrative
Article R413-42
Les établissements soumis aux dispositions du présent chapitre doivent tenir tous registres et
documents administratifs permettant
236
aux agents et services habilités d'en effectuer le contrôle. La liste et la nature de ces
documents ainsi que les conditions de leur tenue
sont précisées pour chaque catégorie d'établissements par arrêtés conjoints du ministre chargé
de la protection de la nature et du
ministre dont relève l'établissement.
Article R413-43
Des arrêtés conjoints des ministres mentionnés à l'article R. 413-9 fixent les règles de
détention des animaux dans les
établissements soumis aux dispositions du présent chapitre sans préjudice des dispositions
relatives à l'expérimentation animale.
Article R413-44
I. - Les agents mentionnés à l'article L. 415-1 sont habilités à contrôler pour les
établissements soumis aux dispositions du présent
chapitre :
1º L'application des dispositions du présent chapitre ;
2º Le respect des conditions posées par l'arrêté d'autorisation ;
3º L'application des règles de détention des animaux.
II. - Sous l'autorité du préfet, il est procédé à des contrôles réguliers des établissements
soumis aux dispositions du présent chapitre.
Dans le cas des établissements présentant au public des spécimens vivants de la faune locale
ou étrangère, ces contrôles ont lieu au
moins une fois par an.
Sous-section 1 : Dispositions applicables en cas d'absence d'autorisation ou de déclaration
Article R413-45
Lorsqu'un établissement soumis aux dispositions du présent chapitre est exploité sans avoir
fait l'objet de l'autorisation ou de la
déclaration prévues aux articles R. 413-8, R. 413-28 et R. 413-40, le préfet met l'exploitant en
demeure, pour régulariser sa situation,
de déposer, dans un délai déterminé, suivant le cas, une demande d'autorisation ou une
déclaration.
Il peut par arrêté motivé suspendre l'exploitation de l'établissement jusqu'à la décision
relative à la demande d'autorisation ou
jusqu'au dépôt de la déclaration.
Il peut prescrire les mesures d'urgence nécessitées par le bien-être des animaux et la
protection de l'environnement, des biens et des
personnes.
Article R413-46
Si l'exploitant n'a pas obtempéré dans le délai fixé, le préfet peut :
1º Soit faire procéder d'office, aux frais de l'exploitant, à l'exécution des mesures prescrites ;
2º Soit obliger l'exploitant à consigner entre les mains d'un comptable public une somme
répondant du montant des travaux à
réaliser, laquelle sera restituée à l'exploitant au fur et à mesure de l'exécution des travaux ; il
est, le cas échéant, procédé au
recouvrement de cette somme comme en matière de créances étrangères à l'impôt et aux
domaines.
Article R413-47
237
Si l'exploitant ne défère pas à la mise en demeure de régulariser sa situation ou si sa demande
d'autorisation est rejetée, le préfet
peut ordonner, en cas de nécessité, la fermeture ou la suppression de l'établissement.
Sous-section 2 : Dispositions applicables en cas de méconnaissance des prescriptions
imposées
Article R413-48
Indépendamment des poursuites pénales qui peuvent être exercées et lorsqu'un agent
mentionné à l'article L. 415-1 a constaté
l'inobservation des conditions imposées à l'exploitant d'un établissement soumis aux
dispositions du présent chapitre ou des règles de
détention des animaux, le préfet met ce dernier en demeure de satisfaire à ces conditions ou de
se conformer à ces règles dans un
délai déterminé.
Article R413-49
Si, à l'expiration du délai imparti par le préfet en application de l'article R. 413-49,
l'exploitant n'a pas obtempéré à cette injonction, le
préfet peut :
1º Soit faire procéder d'office, aux frais de l'exploitant, à l'exécution des mesures prescrites ;
2º Soit obliger l'exploitant à consigner entre les mains d'un comptable public une somme
répondant du montant des travaux à
réaliser, laquelle sera restituée à l'exploitant au fur et mesure de l'exécution des travaux ; il est,
le cas échéant, procédé au
recouvrement de cette somme comme en matière de créances étrangères à l'impôt et aux
domaines ;
3º Soit, après avis de la commission départementale des sites, perspectives et paysages,
réunie en sa formation de la faune sauvage
captive sauf cas d'urgence, suspendre par arrêté le fonctionnement de l'établissement jusqu'à
exécution des conditions imposées ou
ordonner, après avis de la même commission, la fermeture de l'établissement.
NOTA : Au premier alinéa, il faut lire "R. 413-48" au lieu de "R. 413-49".
Sous-section 3 : Dispositions communes
Article R413-50
La fermeture de tout ou partie des établissements mentionnés à l'article L. 413-4 qui
persistent à fonctionner irrégulièrement, est
ordonnée dans un délai n'excédant pas deux ans à compter de la mise en demeure mentionnée
aux articles R. 413-45 et R. 413-48.
Le préfet peut faire procéder, par un agent de la force publique, à l'apposition des scellés sur
un établissement qui est maintenu en
fonctionnement, soit en infraction à une mesure de fermeture ou de suspension prise en
application des articles R. 413-45, R. 413-47,
R. 413-49 ou du premier alinéa du présent article, soit en dépit d'un arrêté de refus
d'autorisation.
Article R413-51
Pendant la durée de la suspension de fonctionnement prononcée en application des articles R.
413-45 ou R. 413-49, l'exploitant est
tenu d'assurer à son personnel le paiement des salaires, indemnités et rémunérations de toute
nature auxquels il avait droit jusqu'alors.
238
Lorsque la fermeture de l'établissement est ordonnée en application des articles R. 413-47, R.
413-49 ou R. 413-50, l'exploitant est
tenu d'assurer, sous le contrôle de l'administration, le placement des animaux. A défaut de
pouvoir assurer ce placement, il peut être
procédé à l'euthanasie des animaux, sauf si cette mesure porte préjudice à la protection de la
faune sauvage ou à la préservation de la
biodiversité.
239
Les établissements d’élevage et les élevages d’agrément
15 décembre 2009 (mis à jour le 2 juillet 2012)
Le code de l’environnement et ses textes d’application distinguent deux catégories de
détenteurs d’animaux sauvages : les établissements d’élevage et les élevages d’agrément.
Les établissements d’élevage
Sont considérés comme des établissement d’élevage :


les élevages à but lucratif,
les élevages détenant certaines des espèces protégées sur le territoire français,
inscrites à l’annexe A du règlement d’application de la CITES, ou dangereuses, ou difficiles
d’entretien en captivité ou encore ayant un caractère invasif en cas de relâchers dans la
nature,

les élevages dont les effectifs dépassent les seuils fixés réglementairement par
groupes d’espèces.
Parmi cette catégorie, on retrouve donc essentiellement les établissements de présentation au
public (parcs zoologiques, aquariums, cirques), les animaleries, les établissements d’élevage
de gibier dont la chasse est autorisée, les centres de soin pour les animaux de la faune sauvage
mais également des éleveurs amateurs détenant des espèces protégées, ou dangereuses, ou
potentiellement envahissantes ou encore des effectifs de spécimens les faisant entrer dans
cette catégorie.
Les élevages d’agrément
Sont considérés comme des élevages d’agrément tous les élevages qui ne répondent pas aux
critères de la catégorie des établissements. Il s’agit donc exclusivement de particuliers
(éleveurs amateurs) qui ne détiennent que des espèces sauvages courantes en captivité,
relativement faciles d’entretien et en nombre limité.
Cette distinction entre les établissements d’élevage et les élevages d’agrément est importante
car les obligations réglementaires liées à ces 2 catégories ne sont pas du tout les mêmes.
Certains élevages d’agrément d’animaux pourront être ainsi effectué en toute liberté, alors que
d’autres nécessiteront un régime d’autorisation particulier. Quant aux établissements
d’élevage, ils doivent respecter une réglementation encore plus exigeante et obtenir deux
autorisations administratives complémentaires prévues aux articles L. 413-2 et L. 413-3 du
code de l’environnement : l’une attestant de la compétence des personnes responsables des
animaux dénommée certificat de capacité ; l’autre s’attachant à la conformité des
installations où sont détenus les animaux, appelée autorisation d’ouverture de
l’établissement (terme réglementaire, mais qui ne signifie pas par ailleurs que cet
établissement soit forcément ouvert au public).
Pour plus de précisions, se reporter à :


l’arrêté du 10 août 2004 (PDF - 164 Ko) modifié relatif aux élevages d’agrément
d’animaux d’espèces non domestiques
l’arrêté du 10 août 2004 (PDF - 153 Ko) modifié relatif aux établissements d’élevage,
de vente, de location, de transit ou de présentation au public d’animaux d’espèces non
domestiques.
240
Arrêté du 10 août 2004
fixant les conditions d'autorisation de détention d'animaux
de certaines espèces non domestiques dans les établissements d'élevage,
de vente, de location, de transit ou de présentation au public
d'animaux d'espèces non domestiques
(JORF du 30/09/2004)
modifié par :
*1* Arrêté du 24 mars 2005 (JORF du 23/04/2005)
Le ministre de l'agriculture, de l'alimentation, de la
pêche et des affaires rurales et le ministre de l'écologie et du
développement durable,
Vu le règlement (CE) n° 338/97 du Conseil du
9 décembre 1996 modifié relatif à la protection des espèces de
faune et de flore sauvages par le contrôle de leur commerce ;
Vu le règlement (CE) n° 1808/2001 de la Commission
du 30 août 2001 portant modalités d'application du règlement
(CE) n° 338/97 du Conseil du 9 décembre 1996 relatif à la
protection des espèces de faune et de flore sauvages par le
contrôle de leur commerce ;
Vu le code de l'environnement, et notamment ses
articles L. 411-1, L. 411-2, L. 411-3, L. 412-1, L. 413-2 à
L. 413-4, R.* 212-1 à R.* 212-5, R.* 212-7 et R.* 213-6 ;
Vu le code rural, notamment ses articles L. 214-1 à
L. 214-3, L. 214-5 et R. 214-17 ;
Vu l'arrêté du 25 octobre 1982 modifié relatif à
l'élevage, la garde et la détention des animaux ;
Vu l'arrêté du 21 novembre 1997 définissant deux
catégories d'établissements autres que les établissements
d'élevage, de vente et de transit des espèces de gibier dont la
chasse est autorisée, détenant des animaux d'espèces non
domestiques ;
Vu l'avis du Conseil national de la protection de la
nature ;
Vu l'avis du Conseil national de la chasse et de la
faune sauvage,
Arrêtent :
CHAPITRE Ier
De l'autorisation de détention de certaines espèces
animales non domestiques dans un établissement détenant
des animaux d'espèces non domestiques
Art. 1er. - Dans un établissement détenant des animaux
d'espèces non domestiques, la détention d'animaux appartenant
aux espèces ou groupes d'espèces inscrits aux annexes 1 et 2
du présent arrêté est soumise à autorisation préfectorale
préalable en application de l'article L. 412-1 du code de
l'environnement.
En ce qui concerne les espèces ou groupes d'espèces
inscrits à l'annexe 2 du présent arrêté, seuls des établissements
d'élevage ou de présentation au public d'animaux d'espèces non
domestiques bénéficiant d'une autorisation d'ouverture en
241
application des articles L. 413-3 et L. 413-4 du code de
l'environnement peuvent obtenir une telle autorisation.
Toutefois, en ce qui concerne celles de ces espèces
qui ne sont pas reprises à l'annexe A du règlement (CE)
n° 338/97 du Conseil des Communautés européennes du
9 décembre 1996 susvisé ou qui ne figurent pas sur les listes
établies pour l'application des articles L. 411-1 et L. 411-2 du
code de l'environnement ou qui ne sont pas considérées comme
dangereuses au sens de l'arrêté du 21 novembre 1997 susvisé,
les personnes autres que les responsables des établissements
détenant des animaux d'espèces non domestiques, qui
détiennent au moment de l'entrée en vigueur du présent arrêté,
dans la limite de six spécimens, de tels animaux peuvent
continuer, sans bénéficier de l'autorisation d'ouverture
mentionnée à l'alinéa précédent, à détenir ces animaux jusqu'à
la mort de ces derniers s'ils sont marqués conformément aux
dispositions du chapitre II du présent arrêté, *1 avant le 31
décembre 2005 1*.
Art. 2. - I. - Lorsque l'autorisation d'ouverture de l'établissement
délivrée en application de l'article L. 413-3 du code de
l'environnement permet l'hébergement d'animaux appartenant
aux espèces ou groupes d'espèces inscrits aux annexes 1 et 2
du présent arrêté, celle-ci vaut autorisation préfectorale
préalable de détention au titre du présent arrêté, pour les
espèces considérées.
Un tel établissement ne peut bénéficier de
l'autorisation mentionnée à l'article 1er du présent arrêté que
dans le cadre des dispositions mentionnées à l'alinéa précédent.
II. - En ce qui concerne l'espèce Canis lupus, seules
sont applicables les dispositions fixées par l'arrêté du 19 mai
2000 soumettant à autorisation la détention de loups.
Art. 3. - L'autorisation doit être présentée à toute réquisition des
agents mentionnés à l'article L. 415-1 du code de
l'environnement.
Art. 4. - Le maintien de l'autorisation est subordonné à la preuve
par le bénéficiaire que les animaux qu'il détient sont obtenus
conformément à la législation sur la protection de l'espèce
concernée.
A cette fin, les animaux peuvent, à la demande de
l'administration et sous le contrôle d'un agent désigné par
l'article L. 415-1 du code de l'environnement, faire l'objet de
prélèvements adressés à un laboratoire qualifié pour qu'il
procède aux analyses, notamment génétiques, de nature à
établir leur origine licite.
Le maintien de l'autorisation est subordonné au
marquage des animaux dans les conditions indiquées au
chapitre II du présent arrêté.
Art. 5. - I. - Lorsqu'il est constaté que l'une des conditions de
l'autorisation n'est pas respectée, le préfet peut suspendre ou
retirer cette autorisation, le bénéficiaire ayant été entendu, sans
242
préjudice des poursuites pénales.
II. - En cas de refus, de suspension ou de retrait de
l'autorisation, le détenteur dispose d'un délai de trois mois pour
céder les animaux détenus à un établissement détenant des
animaux d'espèces non domestiques ou à un élevage
d'agrément d'animaux d'espèces non domestiques, titulaires
d'une autorisation de détention pour ces animaux. Passé ce
délai, le préfet peut faire procéder aux frais du détenteur au
placement d'office des animaux ou en cas d'impossibilité, à leur
euthanasie, cette mesure ne pouvant être retenue que si elle ne
porte préjudice ni à la protection de la faune sauvage ni à la
préservation de la biodiversité.
CHAPITRE II
Du marquage des animaux
Art. 6. - I. - Au sein des établissements autorisés à les détenir,
les animaux des espèces ou groupes d'espèces inscrits à
l'annexe 1 du présent arrêté ainsi que les animaux de certaines
espèces ou groupes d'espèces inscrits à l'annexe 2 du présent
arrêté doivent être munis d'un marquage individuel et
permanent, effectué, selon les procédés et les modalités
techniques définis en annexe A du présent arrêté, sous la
responsabilité du détenteur, dans le délai d'un mois suivant leur
naissance.
II. - Ces obligations s'appliquent aux animaux des
seules espèces pour lesquelles l'annexe A au présent arrêté
définit des procédés de marquage.
III. - Les mammifères des espèces reprises à l'annexe
A du règlement CE n° 338/97 modifié du Conseil du 9 décembre
1996 susvisé, doivent être marqués, en priorité, par
transpondeurs à radiofréquences ou, à défaut, si ce procédé ne
peut être appliqué en raison des propriétés physiques ou
comportementales des spécimens ou de l'espèce, par l'un des
autres procédés de marquage définis en annexe A au présent
arrêté.
Les oiseaux nés et élevés en captivité des espèces
reprises à l'annexe A du règlement CE n° 338/97 modifié du
Conseil du 9 décembre 1996 susvisé, doivent être marqués, en
priorité, par bague fermée ou, à défaut, si ce procédé ne peut
être appliqué en raison des propriétés physiques ou
comportementales de l'espèce, par l'un des autres procédés de
marquage définis en annexe A au présent arrêté.
Art. 7. - En cas d'impossibilité biologique, dûment justifiée, de
procéder au marquage dans le délai fixé au premier alinéa de
l'article précédent, celui-ci peut intervenir plus tardivement mais
en tout état de cause doit être réalisé avant la sortie de l'animal
de l'élevage.
Toutefois, dans le cas des reptiles et des amphibiens,
lorsque le marquage par transpondeurs à radiofréquences ne
peut être pratiqué en raison des caractéristiques de leur biologie
ou de leur morphologie, la sortie des animaux de l'élevage peut
243
être autorisée par le préfet à condition qu'ils soient rendus
identifiables par tout autre moyen approprié. Ces animaux
doivent être ultérieurement marqués conformément au présent
arrêté dès que leurs caractéristiques le permettent.
Dans le cas d'élevage en semi-liberté ou en groupe,
ou lorsque la capture présente un risque pour l'animal ou la
sécurité des intervenants, le marquage peut être différé jusqu'à
la première reprise d'animaux du groupe ; il doit être pratiqué
avant la sortie de l'animal pour une nouvelle destination.
Dans le cas où le dispositif de marquage d'un animal
doit être retiré à l'occasion d'un traitement vétérinaire, un
nouveau marquage doit être effectué dans un délai maximum
d'un mois.
En cas de naturalisation du spécimen, la marque doit
être conservée sur la dépouille.
Art. 8. - I. - Pour les animaux d'espèces protégées en
application des articles L. 411-1 et L. 411-2 du code de
l'environnement, et pour lesquels le détenteur a obtenu une
autorisation exceptionnelle de capture ou de prélèvement dans
le milieu naturel, le marquage doit être effectué immédiatement
ou au plus tard dans les huit jours suivant la capture ou le
prélèvement.
II. - Pour les animaux provenant d'un pays autre que la
France, le marquage doit être effectué dans les huit jours
suivant l'arrivée au lieu de détention. Toutefois, cette disposition
ne s'applique pas :
- aux animaux déjà identifiés par marquage à l'aide
d'un procédé autorisé dans le pays de provenance
et dont le séjour en France n'excède pas trois mois ;
- aux animaux déjà marqués à l'aide d'un
transpondeur à radiofréquence si celui-ci peut être lu
par un lecteur conforme à la norme ISO 11785 ;
- aux animaux provenant d'un Etat membre de l'Union
européenne et déjà identifiés par un procédé de
marquage approuvé par les autorités de cet Etat
conformément aux dispositions de l'article 36 du
règlement CE n° 1808/2001 de la Commission du 30
août 2001 susvisé.
III. - Dans les cas prévus aux points I et II du présent
article, le marquage ne doit être pratiqué que sous le contrôle
d'un agent désigné par l'article L. 415-1 du code de
l'environnement qui doit procéder à la vérification de l'origine
licite du spécimen.
Art. 9. - I. - Le numéro d'identification attribué à un animal est
unique et ne peut pas être attribué une nouvelle fois.
Il ne doit pas être procédé au marquage d'un animal
déjà identifié en application du présent arrêté.
II. - Le marquage à l'aide des procédés autorisés
définis en annexe A du présent arrêté doit être pratiqué par un
vétérinaire en exercice de plein droit au sens de l'article L. 243-1
244
du code rural.
Il peut cependant être pratiqué :
- par le responsable d'un établissement pratiquant
l'élevage des oiseaux, dûment autorisé à détenir des
spécimens d'espèces ou groupes d'espèces inscrits
en annexes 1 ou 2 du présent arrêté, pour le
marquage par bagues fermées des spécimens nés
dans son propre établissement ;
- par un agent de l'administration désigné par l'article
L. 415-1 du code de l'environnement, soit, sous le
contrôle d'un tel agent, sans l'intervention d'un
vétérinaire, pour le marquage par bagues ou
boucles à sertir.
Art. 10. - I. - Les vétérinaires ou les agents désignés par l'article
L. 415-1 du code de l'environnement procédant, conformément
aux dispositions de l'article précédent, au marquage ou à un
nouveau marquage d'un animal d'une espèce ou d'un groupe
d'espèces inscrits en annexes 1 ou 2 du présent arrêté ;
- établissent et délivrent immédiatement au détenteur
de l'animal une déclaration de marquage de
l'animal ; ils lui en délivrent également une copie ;
ces documents sont conservés par le détenteur de
l'animal ;
- en cas de nouveau marquage, mentionnent sur la
déclaration de marquage l'ancien numéro
d'identification de l'animal ;
- conservent une copie de la déclaration de marquage
pendant au moins cinq ans.
II. - La déclaration de marquage mentionnée au
présent arrêté comprend les éléments suivants :
- le signalement de l'animal ;
- l'identification du détenteur de l'animal au moment du
marquage ;
- l'identification de la personne ayant procédé au
marquage.
III. - Lorsque, conformément aux dispositions de
l'article précédent, le marquage est réalisé par un éleveur, celuici
établit immédiatement une déclaration de marquage qu'il
conserve.
Dans le cas particulier où le marquage est effectué
sous le contrôle d'un agent désigné par l'article L. 415-1 du code
de l'environnement, celui-ci contresigne la déclaration de
marquage et en garde une copie pendant au moins cinq ans.
Dans le cas des animaux déjà marqués au moment de
l'entrée en vigueur du présent arrêté dont l'identification peut
être prise en compte conformément aux dispositions de
l'*1 annexe A 1* au présent arrêté, le détenteur établit une
déclaration de marquage qu'il conserve.
Dans le cas des animaux provenant d'un pays autre
que la France, dont l'identification peut être prise en compte
245
conformément aux dispositions de l'article 8 du présent arrêté et
qui séjournent plus de trois mois sur le territoire national, le
détenteur établit une déclaration de marquage qu'il conserve.
IV. - En cas de cession ou de prêt d'un animal marqué
conformément au présent arrêté, le cédant ou le prêteur fournit
au nouveau détenteur l'original de la déclaration de marquage
de l'animal et en conserve une copie. L'original de la déclaration
de marquage de l'animal est restitué au prêteur en même temps
que l'animal.
Art. 11. - Aux fins du présent arrêté, seules sont habilitées à
délivrer les bagues ou les boucles dont les caractéristiques sont
définies en annexe A au présent arrêté les organisations ayant
établi à cette fin une convention avec le ministère chargé de la
protection de la nature (direction de la nature et des paysages).
Dans le cas de faute grave commise à l'occasion
d'opérations de marquage par un éleveur procédant au
marquage d'oiseaux de son élevage, l'envoi des bagues est
interrompu pour une période qui ne pourra être inférieure à deux
ans, sans préjudice de poursuites pénales.
CHAPITRE III
De la chasse au vol
Art. 12. - La détention, le transport et l'utilisation des rapaces
détenus au sein des établissements détenant des animaux
d'espèces non domestiques, pour l'exercice de la chasse au vol,
sont soumis à autorisation préfectorale préalable en application
de l'article L. 412-1 du code de l'environnement.
L'autorisation d'ouverture des établissements détenant
des animaux d'espèces non domestiques, prévue à l'article L.
413-3 du code de l'environnement, vaut autorisation au sens du
premier alinéa du présent article, sous réserve que cette
autorisation d'ouverture autorise explicitement l'exercice de la
chasse au vol.
Art. 13. - I. - Pour l'exercice de la chasse au vol, seule peut être
autorisée l'utilisation de rapaces diurnes falconiformes et de
grands ducs, dressés uniquement à cet effet et appartenant aux
espèces ou groupes d'espèces inscrits à l'annexe 1 du présent
arrêté.
II. - L'autorisation est assortie, en tant que de besoin,
de prescriptions visant à assurer la qualité des conditions de
transport et d'utilisation des animaux.
III. - L'autorisation permet l'exercice de la chasse au
vol pendant le temps où la chasse est ouverte. Elle permet en
outre la mise en condition et l'entraînement des oiseaux après la
date de la clôture générale de la chasse en application de
l'article R. 227-23 du code de l'environnement, à condition que
cet entraînement soit effectué sur des animaux d'espèces
classées nuisibles dans le département et à partir du 1er juillet
jusqu'à la date d'ouverture de la chasse, à condition que cet
entraînement soit effectué sur du gibier d'élevage marqué.
Sont en outre autorisés la détention et le transport de
246
ces oiseaux pour toutes les activités nécessaires à leur
entretien.
Art. 14. - I. - Les oiseaux utilisés pour la chasse au vol doivent
bénéficier d'une carte d'identification comportant, outre les
indications relatives à leur détenteur, celles relatives à leur
identification, à savoir :
- les noms scientifique et français de l'espèce ;
- la date de naissance de l'oiseau et son origine ;
- le numéro de la marque telle que définie à l'article 6
du présent arrêté ou de la marque posée
conformément à l'arrêté du 30 juillet 1981 relatif à
l'utilisation de rapaces pour la chasse au vol ;
- les signes distinctifs de l'individu, s'il y a lieu.
II. - La déclaration de marquage mentionnée à l'article
10 du présent arrêté tient lieu de carte d'identification jusqu'à ce
que, dans la mesure où la délivrance de celle-ci a été sollicitée
par lettre recommandée avec demande d'avis de réception, le
détenteur obtienne cette carte.
Art. 15. - Les autorisations de détention, d'utilisation et de
transport de rapaces délivrées en application de l'arrêté du 30
juillet 1981 relatif à l'utilisation de rapaces pour la chasse au vol
sont valables au titre du présent arrêté jusqu'à la mort des
oiseaux pour l'utilisation desquels elles avaient été accordées.
CHAPITRE IV
Dispositions particulières
Art. 16. - Par dérogation aux articles 6 à 11 du présent arrêté,
en ce qui concerne les établissements autorisés, conformément
à l'article L. 413-3 du code de l'environnement, qui pratiquent
des soins sur les animaux de la faune sauvage, les animaux qui
y sont détenus et qui doivent être réinsérés dans le milieu
naturel ne sont pas marqués selon les dispositions du présent
arrêté.
Toutefois, cette dérogation ne s'applique plus dans
l'hypothèse où des animaux initialement destinés à être
réinsérés dans le milieu naturel seraient maintenus en captivité.
Art. 17. - En cas de prêt d'un animal qui appartient à une
espèce ou un groupe d'espèces figurant en annexe 1 ou 2 du
présent arrêté et dont la détention a été autorisée, l'emprunteur
doit être lui-même autorisé à détenir un ou plusieurs animaux de
la même espèce ou du même groupe d'espèces que celui de
l'animal emprunté.
Pour un animal qui appartient à une espèce ou un
groupe d'espèces figurant à l'annexe 1 ou 2 du présent arrêté,
l'emprunteur doit présenter à toute réquisition des agents
mentionnés à l'article L. 415-1 du code de l'environnement une
attestation de prêt signée par le détenteur habituel de l'animal.
Art. 18. - A la mort d'un animal marqué en application du
présent arrêté, sauf s'il est naturalisé, le détenteur est tenu de
renvoyer à l'organisation qui l'a délivrée la marque intacte portée
par l'animal, lorsque celle-ci est amovible, après la mort de
247
l'animal.
CHAPITRE V
Dispositions finales
Art. 19. - *1 Les obligations de marquage des animaux, prévues
au chapitre II du présent arrêté, s'appliquent à compter du 1er
janvier 2006. 1*
Art. 20. - Un arrêté du ministre chargé de la protection de la
nature et du ministre chargé de l'agriculture fixe les modalités
d'enregistrement dans un fichier national des informations
relatives aux animaux de certaines espèces animales dont la
détention est soumise à autorisation en application du présent
arrêté.
Art. 21. - Le directeur de la nature et des paysages au ministère
de l'écologie et du développement durable et le directeur
général de l'alimentation au ministère de l'agriculture, de
l'alimentation, de la pêche et des affaires rurales sont chargés,
chacun en ce qui le concerne, de l'exécution du présent arrêté,
qui sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait à Paris, le 10 août 2004.
Le ministre de l'écologie et du développement durable, Pour le
ministre et par délégation : Le directeur de la nature et des
paysages, J.-M. MICHEL
Le ministre de l'agriculture, de l'alimentation, de la pêche et des
affaires rurales, Pour le ministre et par délégation : Par
empêchement du directeur général de l'alimentation : La chef de
service, I. CHMITELIN
ANNEXE 1
A L'ARRETE FIXANT LES CONDITIONS D'AUTORISATION DE DETENTION
D'ANIMAUX DE CERTAINES ESPECES NON
DOMESTIQUES DANS LES ETABLISSEMENTS D'ELEVAGE, DE VENTE, DE
LOCATION, DE TRANSIT OU DE
PRESENTATION AU PUBLIC D'ANIMAUX D'ESPECES NON DOMESTIQUES
Liste des espèces non domestiques dont la détention est soumise à
autorisation préfectorale
et dont le marquage est obligatoire
(Pour les mammifères, la taxonomie de référence est celle de Wilson et Reeder :
Mammal species of the world, édition de 1993)
(Pour les oiseaux, la taxonomie de référence est celle de Howard et Moore : A
complete checklist of the birds of the world, édition de
1980)
Les signes (*) (**) et (***) renvoient aux précisions figurant à la fin de la présente
annexe.
ESPÈCES SOUMISES À AUTORISATION PRÉFECTORALE DE DÉTENTION
et dont le marquage des spécimens est obligatoire
Mammifères
Carnivores. Mustelidés spp. (*) (**). Hermines, putois, belettes, martres, visons,
loutres, blaireaux, moufettes, gloutons, zorilles.
Oiseaux
Pélécaniformes. Phalacrocoracidés spp. (**). Cormorans.
Ansériformes. Anatidés spp. (*) (**) (***). Dendrocygnes, cygnes, oies, canards.
248
Galliformes Phasianidés spp. (*) (**) (***). Perdrix, cailles, faisans, paons.
Accipiter spp. Autours, éperviers.
Buteogallus spp. Buses.
Parabuteo spp. Buses.
Buteo spp. Buses.
Aquila spp. Aigles.
Hieraaetus spp. Aigles.
Spizaetus spp. Spizaètes.
Falconiformes.
Falco spp. Faucons.
Gruiformes. Gruidés spp. (*) (**). Grues
Rallidés spp. (*) (**). Râles, marouettes, foulques.
Columbiformes. Colombidés spp. (*) (**) (***). Colombes, tourterelles, pigeons.
Psittaciformes. Psittaciformes (*) (**) (***). Perruches, loris, perroquets, cacatoès.
Cuculiformes. Musophagidés spp. (*). Musophages, touracos.
Strigiformes. Bubo bubo. Grand duc.
Passeriformes. Passérinés spp. (**). Moineaux, niverolles.
Carduelis cucullata. Tarin rouge.
Reptiles
Chelonia. Testudo spp. (*) (**). Tortues terrestres vraies.
Astrochelys radiata. Tortue radiée de Madagascar.
(*) L'autorisation et le marquage ne concernent que les animaux des espèces du
taxon indiqué sur la liste, reprises à l'annexe
A du règlement n° 338/97 du Conseil des Communautés européennes du 9
décembre 1996 modifié relatif à la protection des espèces
de faune et de flore sauvages par le contrôle de leur commerce.
(**) L'autorisation et le marquage ne concernent que les animaux appartenant aux
espèces du taxon indiqué sur la liste,
reprises sur les listes établies pour l'application des articles L. 411-1 et L. 411-2 du
code de l'environnement. Toutefois :
- en ce qui concerne les animaux autres que ceux prélevés dans la nature,
l'autorisation et le marquage ne s'appliquent
qu'à ceux appartenant à des espèces pour lesquelles les arrêtés pris en application
des articles précités du code de
l'environnement prévoient des interdictions d'activités applicables à ce type
d'animaux.
- en ce qui concerne les espèces pour lesquelles les arrêtés pris en application des
articles précités du code de
l'environnement fixent des interdictions de transport sur une partie seulement du
territoire national, l'autorisation et le
marquage ne s'appliquent qu'aux animaux des espèces considérées, détenus sur
cette partie du territoire national.
(***) Pour les espèces suivantes, l'autorisation n'est délivrée qu'au profit d'un
établissement d'élevage ou de présentation au
public d'animaux d'espèces non domestiques autorisé conformément aux articles L.
413-2 et L. 413-3 du code de l'environnement à
détenir des animaux de l'espèce considérée :
Anatidés :
Nettapus spp. Anserelles.
Merganetta spp. Merganettes.
249
Phasianidés :
Ithaginis cruentus spp. Ithagine ensanglanté.
Tragopan blythii. Tragopan de Blyth.
Tragopan caboti. Tragopan de Cabot.
Tragopan melanocephalus. Tragopan de Hastings.
Lophura bulweri. Faisan de Bulwer.
Lophura erythrophthalma spp. Faisan à queue rousse.
Lophura inomata. Faisan de Salvadori.
Polyplectron malacense. Eperonnier de Hardwick.
Polyplectron inopinatum. Eperonnier de Rothschild.
Polyplectron schleiermacheri. Eperonnier de Bornéo.
Rheinartia ocellata. Rheinarte ocellé.
Argusianus argus. Argus géant.
Pavo congensis. Paon du Congo.
Tétraoninés spp. Tétras, Lagopèdes, Cupidon.
Colombidés :
Goura spp. Gouras.
Otidiphaps nobilis. Otidiphaps noble.
Psittaciformes :
Vini spp. Vinis.
Cyclopsitta spp. Psittacules.
Prosopeia spp. Prosopéias.
Psittaculirostris spp. Psittacules.
Coracopsis nigra barklyi. Vasa de Praslin.
Calyptorhynchus banksii graptogyne. Cacatoès de Banks.
Eunymphicus cornutus uvaeensis. Perruche cornue d’Ouvéa.
Aratinga euops. Conure de Cuba.
Amazona dufresniana. Amazone de Dufresne.
Amazona arausiaca. Amazone de Bouquet.
Amazona guildingii. Amazone de Saint-Vincent.
Amazona imperialis. Amazone impériale.
Amazona leucocephala hesterna. Amazone de Cuba.
Amazona leucocephala bahamensis. Amazone des Bahamas.
Amazona pretrei. Amazone de Prêtre.
Amazona versicolor. Amazone de Sainte-Lucie.
Amazona vittata. Amazone de Porto Rico.
Anodorhynchus leari. Ara de Lear.
Cyanopsitta spixii. Ara de Spix.
Neophema chrysogaster. Perruche à ventre orange.
Ognorhynchus icterotis. Conure à joues d’or.
Psephotus pulcherrimus. Perruche de paradis.
Psittacula echo. Perruche echo.
Strigops habroptilus. Kakapo.
Pezoporus occidentalis. Perruche nocturne.
Pezoporus wallicus. Perruche terrestre.
Psittrichas fulgidus. Perroquet de Pesquet.
Cyanoramphus auriceps forbesi. Kakariki à front jaune de Forbes.
Forpus sclateri. Perruche moineau de Sclater.
Brotogeris chrysopterus. Conure ou Toui para.
Touit batavica. Toui septicolor.
250
Touit purpurea. Toui à queue pourprée.
ANNEXE 2
A L'ARRETE FIXANT LES CONDITIONS D'AUTORISATION DE DETENTION
D'ANIMAUX DE CERTAINES ESPECES NON
DOMESTIQUES DANS LES ETABLISSEMENTS D'ELEVAGE, DE VENTE, DE
LOCATION, DE TRANSIT OU DE
PRESENTATION AU PUBLIC D'ANIMAUX D'ESPECES NON DOMESTIQUES
Liste des espèces non domestiques dont la détention ne peut être autorisée,
avec obligation de marquage ou non, qu'au sein
d'un établissement d'élevage ou de présentation au public d'animaux
d'espèces non domestiques autorisé
conformément aux articles L. 413-2 et L. 413-3 du code de l'environnement à
détenir des animaux de l'espèce
considérée
(Pour les mammifères, la taxonomie de référence est celle de Wilson et Reeder :
Mammal species of the world, édition de
1993)
(Pour les oiseaux, la taxonomie de référence est celle de Howard et Moore : A
complete checklist of the birds of the world,
édition de 1980)
ESPECES DONT LA DETENTION NE PEUT ETRE AUTORISEE,
avec obligation de marquage ou non, qu’au sein d’un établissement d’élevage ou de
présentation
au public d’animaux d’espèces non domestiques autorisé conformément aux articles
L. 413-2 et
L. 413-3 du code de l’environnement à détenir des animaux de l’espèce considérée
1. Toutes les espèces reprises à l’annexe A du règlement du Conseil des
Communautés
européennes n° 338/97 du 9 décembre 1996 modifié relatif à la protection des
espèces de
faune et de flore sauvages par le contrôle de leur commerce, à l’exception des
espèces
inscrites en annexe 1 au présent arrêté. (tous les animaux de ces espèces doivent
être
marqués si l’annexe A au présent arrêté définit un ou plusieurs procédés de
marquage
autorisés pour l’espèce considérée).
2. Toutes les espèces figurant sur les listes établies pour l’application des articles L.
411-1 et L.
411-2 du code de l’environnement (*), à l’exception des espèces inscrites en annexe
1 au
présent arrêté. (tous les animaux de ces espèces doivent être marqués si l’annexe A
au
présent arrêté définit un ou plusieurs procédés de marquage autorisés pour l’espèce
considérée).
3. Toutes les espèces considérées comme dangereuses au sens de l’arrêté du 21
novembre
1997 définissant deux catégories d’établissements autres que les établissements
d’élevage,
251
de vente et de transit des espèces de gibier dont la chasse est autorisée, détenant
des
animaux d’espèces non domestiques, à l’exception des espèces inscrites en annexe
1 au
présent arrêté et des espèces figurant au (**) de la présente annexe (sans obligation
de
marquage si ces espèces ne sont pas reprises aux points 1 ou 2 ci-dessus).
4. Toutes les espèces suivantes non reprises aux points 1, 2 ou 3 ci-dessus sans
obligation de
marquage :
Mammifères
Monotrèmes. Tachyglossidés spp. Echidnés.
Ornithorhynchidés spp. Ornithorhynques.
Didelphimorphes. Didelphidés spp. Oppossums.
Paucituberculés. Caenolestidés spp. Oppossums rats.
Microbiothères. Microbiothériidés spp. Monitos del monte ou colocolos.
Dasyuridés spp. Souris et rats marsupiaux, dasyures.
Thylacinidés spp. Loup marsupial.
Dasyuromorphes.
Myrmécobiidés spp. Numbat ou fourmilier marsupial.
Péramélémorphes. Péramélidés spp. Bandicoots.
Péroryctidés spp. Bandicoots.
Notoryctémorphes. Notoryctidés spp. Taupes marsupiales.
Phascolarctidés spp. Koala.
Vombatidés spp. Wombats.
Phalangéridés spp. Phalangers.
Potoroidés spp. Kangourous rats.
Macropodidés spp., à l’exception de
Macropus rufogriseus. (***)
Kangourous, wallabys.
Burramyidés spp. Possum pygmé de montagne.
Pseudochéiridés spp. Phalangers.
Petauridés spp. Phalangers volants.
Tarsipédidés spp. Possum méliphage.
Diprotodontes.
Acrobatidés spp. Possums volants pygmés.
Bradypodidés spp. Paresseux à trois doigts.
Mégalonychidés spp. Paresseux à deux doigts.
Dasypodidés spp. Tatous.
Xénarthres.
Myrmécophagidés spp. Fourmiliers
Solénodontidés spp. Solénodons.
Tenrécidés spp. Tenrecs.
Chrysochloridés spp. Taupes dorées.
Erinacéidés spp. Hérissons.
Insectivores.
Soricidés spp. Musaraignes.
Talpidés spp. Taupes.
Scandentes. Tupaiidés spp. Tupayes.
Dermoptères. Cynocéphalidés spp. Dermoptères.
252
Ptéropodidés spp. Roussettes.
Rhinopomatidés spp. Rhinopomes.
Craséonyctéridés spp. Chauve-souris à nez de cochon de Kitti.
Emballonuridés spp. Taphiens.
Nyctéridés spp. Nyctères.
Mégadermatidés spp. Mégadermes.
Rhinolophidés spp. Rhinolophes.
Noctilionidés spp. Chauves-souris bouledogues.
Mormoopidés spp. Chauves-souris à dos nu.
Phyllostomidés spp. Phyllostomes.
Natalidés spp. Chauves-souris à oreilles en entonnoir.
Furiptéridés spp. Chauves-souris sans pouce.
Thyroptéridés spp. Thyroptères.
Myzopodidés spp. Chauves-souris à ventouse de Madagascar.
Vespertilionidés spp. Vespertilions, pipistrelles, sérotines, oreillards.
Mystacinidés spp. Chauves-souris de Nouvelle-Zélande.
Chiroptères.
Molossidés spp. Molosses.
Procyonidés spp. Ratons laveur, kinkajou, bassaricyon, coatis.
Viverridés spp. Civettes, genettes.
Carnivores.
Herpestidés spp. Mangoustes.
Siréniens. Siréniens spp. Lamentins, dugong.
Hyracoïdes. Procaviidés spp. Damans.
Tubulidentés. Oryctéropodidés spp. Oryctéropes.
Camélidés spp. Chameaux, lamas, vigognes.
Tragulidés spp. Chevrotains.
Moschidés spp. Chevrotins porte musc.
Cervidés spp, à l’exception de Dama dama.
(***)
Cerfs, daims, chevreuils, élans, rennes.
Antilocapridés spp. Antilocapres.
Artiodactyles.
Bovidés spp. avec pour Capra spp. et Ovis spp.
Les seules espèces dont le poids adulte est
égal ou supérieur à 50 kilogrammes.
Antilopes, gazelles, bovins, chèvres, moutons,
mouflons.
Pholidotes. Manidés spp. Pangolins.
Aplodontidés spp. Castor de montagne.
Callosciurus spp. Ecureuils tricolores.
Cynomys spp. Chiens de prairies.
Marmota spp. Marmottes.
Ratufa spp. Ecureuils géants d’Asie.
Castoridés spp. Castors.
Dipodidés spp. Gerboises.
Dendromurinés spp. Rats arboricoles africains.
Carpomys spp. Rats des Philippines.
Celaenomys spp. Rat musaraigne.
Chiruromys spp. Rats à queue préhensile.
253
Chrotomys spp. Rats des Philippines.
Coccymys spp. Rats de Nouvelle-Guinée.
Crateromys spp. Rats des nuages.
Cremnomys spp. Rats indiens.
Crossomys spp. Rats de Nouvelle-Guinée.
Crunomys spp. Rats des Philippines.
Hyomys spp. Rats de Nouvelle-Guinée.
Lenomys spp. Rat des Célèbes.
Leporillus spp. Rats australiens.
Leptomys spp. Rats de Nouvelle-Guinée.
Lorentzimys spp. Rats de Nouvelle-Guinée.
Mallomys spp. Rats de Nouvelle-Guinée.
Mayermys spp. Rats de Nouvelle-Guinée.
Melasmothrix spp. Rat des Célèbes.
Melomys spp. Rats des bananes.
Paraleptomys spp. Rats de Nouvelle-Guinée.
Phloeomys spp. Rat des nuages.
Pogonomelomys spp. Rats de Rummler.
Pogonomys spp. Rats à queue préhensile.
Rhynchomys spp. Rat musaraigne.
Solomys spp. Rats des îles Salomon.
Stenomys spp. Rat de l’île Céram.
Uromys spp. Rat géant à queue nue.
Myospalacinés spp. Zokors.
Nésomyinés spp. Rats de Madagascar.
Spalacinés spp. Spalaxs.
Anomaluridés spp. Ecureuils volants africains.
Pédétidés spp. Lièvre du Cap.
Rongeurs.
Cténodactylidés spp. Gundis.
Bathyergidés spp. Rats-taupes africains.
Hystrichidés spp. Porcs-épics.
Pétromuridés spp. Rat des rochers.
Thryonomyidés spp. Aulacodes.
Erethizontidés spp. Couendous.
Dinomyidés spp. Pacarana.
Dolichotinés spp. Maras ou lièvres de Patagonie.
Hydrochaeridés spp. Capybaras.
Dasyproctidés spp. Agoutis.
Agoutidés spp. Pacas.
Echimyidés spp. Rats épineux.
Ochotonidés spp. Pikas.
Bunolagus spp. Lapin hottentot.
Caprolagus spp. Lapin de l’Assam.
Nesolagus spp. Lapin de Sumatra.
Pentalagus spp. Lapin des Ryukyu.
Lagomorphes.
Romerolagus spp. Lapin des volcans.
Macroscélidés. Macroscélididés spp. Rats à trompe.
Oiseaux
254
Aptérygiformes. Aptérygidés spp. Kiwis.
Tinamiformes. Tinamidés spp. Tinamous.
Sphéniciformes spp. Sphénicidés spp. Manchots.
Gaviiformes. Gaviidés spp. Plongeons.
Podicipédiformes. Podicipédidés spp. Grèbes.
Diomèdéidés spp. Albatros, océanites.
Procellariidés spp. Pétrels, fulmars, puffins.
Hydrobatidés spp. Pétrels tempête.
Procellariiformes.
Pélécanoïdidés spp. Pétrels plongeurs.
Phaethontidés spp. Phaétons.
Pélécanidés spp. Pélicans
Sulidés spp. Fous.
Anhingidés spp. Anhingas.
Pélécaniformes.
Frégatidés spp. Frégates.
Ardéidés spp. Hérons, butors, aigrettes.
Balaenicipitidés spp. Bec en sabot.
Scopidés spp. Ombrette.
Ciconiidés spp. Cigognes, tantales, jabirus, marabouts.
Ciconiiformes.
Phoenicoptéridés spp. Flamants.
Anhimidés spp. Kamichis.
Nettapus spp. Anserelles.
Ansériformes.
Merganetta spp. Merganettes.
Cathartidés spp. Vautours du Nouveau Monde.
Pandionidés spp. Balbuzards.
Accipitridés spp., à l’exception de : Autours, éperviers, buses, aigles…
Accipiter spp. (***) ; Autours, éperviers ;
Buteogallus spp. (***) ; Buses ;
Parabuteo spp. (***) ; Buses ;
Buteo spp. (***) ; Buses ;
Aquila spp. (***) ; Aigles ;
Hieraetus spp. (***) ; Aigles ;
Spizaetus spp. (***) ; Spizaètes ;
Sagittariidés spp. Serpentaires.
Falconiformes.
Falconidés spp., à l’exception de : Falco spp.
(***).
Faucons, caracaras, à l’exception des faucons du
genre Falco.
Mégapodidés spp. Talégalles et leipoa.
Cracidés spp. Hoccos, ortalides et pénélopes.
Ithaginis cruentus spp. Ithagine ensanglanté.
Tragopan blythii. Tragopan de Blyth.
Tragopan caboti. Tragopan de Cabot.
Tragopan melanocephalus. Tragopan de Hastings.
Lophura bulweri. Faisan de Bulwer.
Lophura erythrophthalma spp. Faisan à queue rousse.
255
Lophura inomata. Faisan de Salvadori.
Polyplectron malacense. Eperonnier de Hardwick.
Polyplectron inopinatum. Eperonnier de Rothschild.
Polyplectron schleiermacheri. Eperonnier de Bornéo.
Rheinardia ocellata. Rheinarte ocellé.
Argusianus argus. Argus géant.
Pavo congensis. Paon du Congo.
Galliformes.
Tétraoninés spp. Tétras, lagopèdes, cupidon.
Gruiformes. Otididés spp. Outardes.
Cariamidés spp. Cariamas.
Charadriiformes. Jacanidés spp. Jacanas.
Stercorariidés spp. Labbes.
Laridés spp. Goélands, mouettes, sternes.
Rynchopidés spp. Becs-en-ciseaux.
Alcidés spp. Guillemots, pingouins, macareux.
Columbiformes. Goura spp. Gouras.
Otidiphaps nobilis. Otidiphaps noble.
Vini spp. Vinis.
Cyclopsitta spp. Psittacules.
Prosopeia spp. Prosopéias.
Psittaculirostris spp. Psittacules.
Coracopsis nigra barklyi. Vasa de Praslin.
Calyptorhynchus banksii graptogyne. Cacatoès de Banks.
Eunymphicus cornutus uvaeensis. Perruche cornue d’Ouvéa.
Aratinga euops. Conure de Cuba.
Amazona dufresniana. Amazone de Dufresne.
Amazona arausiaca. Amazone de Bouquet.
Amazona guildingii. Amazone de Saint-Vincent.
Amazona imperialis. Amazone impériale.
Amazona leucocephala hesterna. Amazone de Cuba.
Amazona leucocephala bahamensis. Amazone des Bahamas.
Amazona pretrei. Amazone de Prêtre.
Amazona versicolor. Amazone de Sainte-Lucie.
Amazona vittata. Amazone de Porto Rico.
Anodorhynchus leari. Ara de Lear.
Cyanopsitta spixii. Ara de Spix.
Neophema chrysogaster. Perruche à ventre orange.
Ognorhynchus icterotis. Conure à joues d’or.
Psephotus pulcherrimus. Perruche de paradis.
Psittacula écho. Perruche echo.
Strigops habroptilus. Kakapo.
Pezoporus occidentalis. Perruche nocturne.
Pezoporus wallicus. Perruche terrestre.
Psittrichas fulgidus. Perroquet de Pesquet.
Cyanoramphus auriceps forbesi. Kakariki à front jaune de Forbes.
Forpus sclateri. Perruche-moineau de Sclater.
Brotogeris chrysopterus. Conure ou toui para.
Touit batavica. Toui septicolor.
.
256
Psittaciformes.
Touit purpurea. Toui à queue pourprée.
Strigiformes. Tytonidés spp. Chouettes.
Strigidés spp., à l’exception de Bubo bubo. (***) Chouettes, hibous, à l’exception du
grand duc.
Stéatornithidés spp. Guacharo.
Podargidés spp. Podarges.
Nyctibiidés spp. Ibijau.
Aegothélidés spp.. Egothèles.
Caprimulgiformes.
Caprimulgidés spp. Engoulevents.
Apodidés spp. Martinets, salanganes.
Hémiprocnidés spp. Hémiprocnées.
Apodiformes.
Trochilidés spp. Colibris.
Trogoniformes. Trogonidés spp. Trogons.
Alcédinidés spp. Martins-pêcheurs, martins-chasseurs.
Todidés spp. Todiers.
Momotidés spp. Motmots.
Méropidés spp. Guépiers.
Coraciidés spp. Rolliers.
Brachyptéraciidés spp. Rolliers.
Leptosomatidés spp. Rolliers.
Upupidés spp. Huppes.
Phoeniculidés spp. Moqueurs.
Coraciiformes.
Bucérotidés spp. Calaos.
Piciformes. Ramphastinés spp. Toucans, toucanets.
Eurylaimidés spp. Eurylaimes.
Cotingidés spp. Cotingas.
Pipridés spp. Manakins.
Ptilonorhynchidés spp. Oiseaux à berceaux, oiseaux jardiniers.
Paradisaeidés spp. Paradisiers.
Dicruridés spp. Drongos.
Cinclidés spp. Cincles.
Nectaridés spp. Souimangas.
Pipraeidea spp. Organistes.
Euphonia spp. Organistes.
Chlorophonia spp. Organistes.
Chlorochrysa spp. Organistes.
Passériformes.
Tangara spp. Callistes.
Reptiles
Trionychidés spp. Tortues à carapace molle.
Carettochélyidés spp. Tortues fluviatiles de Nouvelle-Guinée et
d’Australie.
Platysternidés spp. Tortues à grosse tête orientales.
Kinosternon subrubrum. Tortue bourbeuse roussâtre.
Kinosternon flavescens. Tortue bourbeuse jaunâtre.
Sternotherus odoratus. Tortue musquée.
257
Chinemys reevesi. Chinémide de Reeves.
Emydoidea blandingii. Tortue de Blanding.
Deirochelys reticularia. Tortue-poulet.
Chrysemys spp. Tortue peinte.
Pseudemys spp. Pseudémydes.
Trachemys spp. Trachémydes.
Graptemys spp. Graptémydes.
Malaclemys terrapin. Tortue à dos diamanté.
Terrapene spp. Tortues-boîtes.
Clemmys spp. Clemmydes.
Dipsochelys elephantina (Testudo gigantea). Tortue éléphantine d’Albadra.
Orlitia borneensis. Tortue fluviatile géante de Bornéo.
Callagur borneoensis. Tortue peinte de Bornéo.
Dermatémydidés spp. Tortues fluviatiles d’Amérique centrale.
Kinixys spp. Tortues à dos articulé.
. Chelonia.
Gopherus spp. Tortues fouisseuses américaines.
Squamata :
Uromastyx spp. Fouette-queues.
Draco spp. Lézards volants.
Chamaeléontidés spp. Sauf : Caméléons sauf
Chamaeleo calyptratus. caméléon casqué.
Chamaeleo jacksoni. Caméléon de Jackson.
Chamaeleo pardalis. Caméléon-panthère.
Lacerta spp. Grands lézards communs.
Podarcis spp. Petits lézards communs.
Dibamidés spp. Lézards-serpents.
Xénosauridés spp. Lézards-crocodiles.
Lanthanotidés spp. Lézards sans oreille de Bornéo.
Varanus albigularis. Varan des steppes d’Afrique orientale.
Varanus auffenbergi. Varan d’Auffenberg.
Varanus caerulivirens. Varan à reflets bleus.
Varanus cerambonensis. Varan de Céram.
Varanus doreanus. Varan à queue bleue.
Varanus dumerilii. Varan de Duméril.
Varanus finschi. Varan de Finsch.
Varanus flavirufus. Varan des sables d’Australie.
Varanus giganteus. Varan Perenti.
Varanus glebopalma. Varan crépusculaire.
Varanus gouldii. Varan de Gould.
Varanus indicus. Varan du Pacifique.
Varanus jobiensis. Varan de Sepik.
Varanus mabitang. Varan mabitang.
Varanus macraei. Varan de Mac Rae.
Varanus melinus. Varan jaune coing.
Varanus mertensi. Varan de Mertens.
Varanus niloticus. Varan du Nil.
Varanus ornatus. Varan orné.
Varanus panoptes. Varan des sables.
Varanus rosenbergi. Varan de Rosenberg.
258
Varanus rudicollis. Varan à cou rugueux.
Varanus salvadorii. Varan-crocodile.
Varanus salvator. Varan malais.
Varanus spenceri. Varan de Spencer.
Varanus spinulosus. Varan à épines.
Varanus varius. Varan bigarré.
Varanus yemensis. Varan du Yémen.
Sauria
Varanus yuwonoi. Varan de Yuwono.
Bipédidés spp. Lézards-vers à deux pattes.
Amphisbénidés spp. Lézards-vers annelés.
Trogonophidés spp. Lézards-vers à queue pointue.
. Amphisbenia.
Rhineuridés spp. Lézards-vers de Floride.
Anomalépididés spp. Serpents aveugles américains.
Typhlopidés spp. Serpents minute.
Leptotyphlopidés spp. Serpents-vers.
Serpentes.
Aniliidés spp. Serpents-tuyaux.
Uropeltidés spp. Serpents à queue cuirassée.
Ahaetulla spp. Serpents lianes bronzés d’Amérique.
Alsophis spp. Couleuvres des Antilles.
Amplorhinus spp. Couleuvres tachetées du Cap.
Apostolepis spp. Couleuvres terrestres d’Amérique du Sud.
Balanophis spp. Couleuvres de Ceylan.
Cerberus spp. Couleuvres cynocéphales.
Clelia spp. Mussuranas.
Coniophanes spp. Couleuvres à bandes noires d’Amérique.
Conophis spp. Couleuvres perfides d’Amérique.
Crotaphopeltis spp. Couleuvres à lèvres jaunes d’Afrique.
Diadophis spp. Couleuvres à collier d’Amérique du Nord.
Dipsadoboa spp. Couleuvres arboricoles vertes d’Afrique.
Elapomorphus spp. Couleuvres d’Amérique du Sud.
Enhydris spp. Couleuvres aquatiques d’Asie.
Erythrolamprus spp. Faux serpents corail.
Hydrodynastes spp. Faux cobras aquatiques d’Amérique du Sud.
Langaha spp. Serpents à nez de feuille.
Leptodeira spp. Couleuvres forestières d’Amérique du Sud.
Leptophis spp. Couleuvres arboricoles vertes d’Amérique.
Macrelaps spp. Couleuvres noires d’Afrique australe.
Madagascarophis spp. Couleuvres nocturnes de Madagascar.
Malpolon spp. Couleuvres de Montpellier.
Opheodrys spp. Serpents des buissons.
Oxybelis spp. Serpents-lianes à nez pointu d’Amérique du Sud.
Phalotris spp. Couleuvres à collier d’Amérique du Sud.
Philodryas spp. Serpents-lianes perfides d’Amérique du Sud.
Psammophis spp. Serpents des sables.
Psammophylax spp. Serpents des sables d’Afrique australe.
Rhabdophis spp. Couleuvres aquatiques d’Asie orientale.
Stenorrhina spp. Couleuvres à museau étroit.
259
Tachymenis spp. Serpents-fouets d’Amérique du Sud.
Telescopus spp. Serpents-chats.
Trimorphodon spp. Serpents-lyres.
Xenodon spp. Couleuvres à dents inégales d’Amérique du Sud.
Hydrophiidés spp. Serpents marins.
Amphibiens
Cryptobranchidés spp. Salamandres géantes.
Protéidés spp. Protées et nectures.
Triturus spp. Tritons.
Taricha spp. Tritons rugueux.
Dicamptodontidés spp. Salamandres géantes du Pacifique.
Amphiumidés spp. Salamandres anguilles.
Caudata.
Sirénidés spp. Sirènes.
Rhinatrématidés spp. Céciliens à longue queue.
Ichthyophiidés spp. Céciliens-poissons.
Uraeotyphlidés spp. Céciliens-cobras.
Scolécomorphidés spp. Céciliens-vers d’Afrique.
Cécilidés spp. Céciliens-vers.
. Gymnophiona.
Typhlonectidés spp. Céciliens aquatiques.
Léiopelmatidés spp. Grenouilles à queue.
Pipidés sauf Pipa spp.
Discoglossidés spp. Discoglosses, crapauds sonneurs.
Rhinophrynidés spp. Crapauds fouisseurs du Mexique.
Pélobatidés spp. Pélobates, crapauds à couteau.
Pélodytidés spp. Pélodytes, grenouilles persillées.
Sooglossidés spp. Grenouilles des Seychelles.
Rana spp. Rainettes sauf rainette cendrée.
Hyla spp. sauf Hyla cinerea.
Héléophrynidés spp. Grenouilles spectres.
Allophrynidés spp. Grenouilles arboricoles des Guyanes.
Brachycéphalidés spp. Crapauds ensellés.
Anura.
Rhinodermatidés spp. Grenouilles à nez pointu.
(*) Toutefois l'obligation d'autorisation et de marquage ne s'applique pas :
- aux animaux autres que ceux prélevés dans la nature et appartenant à des
espèces pour lesquelles les arrêtés pris
en application des articles L. 411-1 et L. 411-2 du code de l'environnement ne
prévoient pas d'interdiction d'activités
applicables à ce type d'animaux ;
- en ce qui concerne les espèces pour lesquelles les arrêtés pris en application des
articles L. 411-1 et L. 411-2 du
code de l'environnement fixent des interdictions de transport sur une partie
seulement du territoire national, aux
animaux des espèces considérées qui ne sont pas détenus sur cette partie du
territoire national.
(**) Espèces concernées :
- Dama dama (détention au sein des élevages d'agrément soumise à autorisation) ;
- Sus scrofa (détention au sein des élevages d'agrément soumise à autorisation) ;
260
- Cebus spp. (la détention des animaux du genre Cebus spp. ne peut être autorisée
qu'au sein des établissements d'élevage
ou de présentation au public sauf si, au sein des élevages d'agrément, les animaux
apportent une aide à des personnes handicapées et
s'ils ont fait l'objet d'un apprentissage spécifique à cet effet) ;
- Boa constrictor.
(***) La détention de ces espèces au sein des élevages d'agrément est soumise à
autorisation.
ANNEXE A
A L'ARRETE FIXANT LES CONDITIONS D'AUTORISATION DE DETENTION
D'ANIMAUX DE CERTAINES ESPECES NON
DOMESTIQUES DANS LES ETABLISSEMENTS D'ELEVAGE, DE VENTE, DE
LOCATION, DE TRANSIT OU DE
PRESENTATION AU PUBLIC D'ANIMAUX D'ESPECES NON DOMESTIQUES
1. Procédés de marquage des mammifères des espèces inscrites aux annexes
1 et 2 de l'arrêté fixant les conditions
d'autorisation de détention d'animaux de certaines espèces non domestiques
dans les établissements d'élevage, de vente,
de location, de transit ou de présentation au public d'animaux d'espèces non
domestiques
A. - Procédés de marquage des mammifères par tatouage
Les mammifères sont marqués :
- soit sur la face interne de l'oreille droite ou, à défaut, de l'oreille gauche ;
- soit sur la face interne de la cuisse droite ou, à défaut, de la cuisse gauche,
par un tatouage faisant figurer :
- la lettre F initiale de la France ;
- l'identifiant de l'animal ; cet identifiant est composé de :
- deux chiffres ou trois chiffres correspondant au numéro minéralogique du
département du lieu de détention de l'animal lors
du marquage ;
- trois chiffres correspondant au numéro du bénéficiaire de l'autorisation de
détention, attribué par le préfet du département ;
- quatre chiffres correspondant au numéro de l'animal chez le bénéficiaire de
l'autorisation de détention.
B. - Procédés de marquage des mammifères par boucles auriculaires
Les mammifères sont marqués sur l'oreille droite ou, à défaut, l'oreille gauche, par
mise en place d'une boucle auriculaire faisant
figurer :
- la lettre F initiale de la France ;
- l'identifiant de l'animal ; cet identifiant est composé de :
- deux chiffres ou trois chiffres correspondant au numéro minéralogique du
département du lieu de détention de l'animal
lors du marquage ;
- trois chiffres correspondant au numéro du bénéficiaire de l'autorisation de
détention, attribué par le préfet du
département ;
- quatre chiffres correspondant au numéro de l'animal chez le bénéficiaire de
l'autorisation de détention.
C. - Procédés de marquage des mammifères par transpondeurs à radiofréquences
261
Les mammifères sont marqués par implantation sous-cutanée ou intramusculaire
d'un microcylindre de verre contenant un
transpondeur à radiofréquences.
a) Modalités d'implantation :
L'implantation doit être effectuée au niveau du tiers postérieur de l'encolure du côté
gauche ou, chez les petites espèces, en
position interscapulaire.
Avant l'implantation, la présence d'un éventuel transpondeur déjà implanté doit être
recherchée. Le transpondeur destiné à
être implanté doit être lu. Après l'implantation, la lisibilité du transpondeur injecté doit
être contrôlée.
b) Caractéristiques du matériel utilisé :
Le transpondeur à radiofréquences utilisé doit être conforme à la norme ISO 11784,
répondant en transmettant son code à
l'activation d'un émetteur-récepteur ou lecteur, appareil portable électronique
permettant d'afficher le code d'identification contenu dans
le transpondeur et de lire ce code à distance, conforme à la norme ISO 11785
d'identification des animaux par radiofréquences.
Les animaux ne peuvent être marqués qu'à l'aide de transpondeurs conformes à la
norme ISO 11784 et dont la structure du
code, exploitable en lecture uniquement, doit répondre aux caractéristiques
suivantes :
- code pays, pour la France 250 ;
- code national d'identification :
- code groupe d'espèce (deux chiffres) : les chiffres de 22 à 19 inclus sont attribués
aux animaux d'espèces non domestiques
et utilisés successivement après épuisement des possibilités de numérotation du
code « groupe d'espèces » précédent ;
- code fabricant (deux chiffres) : les chiffres de 99 à 10 inclus sont attribués aux
fabricants de transpondeurs conjointement
par les ministres chargés de l'agriculture et de la protection de la nature ;
- numéro d'ordre composé de 8 chiffres attribué sous la responsabilité du fabricant
qui en assure l'unicité.
Le transpondeur a le code suivant :
250
DE 22 À 19
DE 99 À 10
X
X
X
X
X
X
X
X
Espèces non domestiques
Code du fabricant
Zone sous la responsabilité du fabricant disposant d’un code
Code pays
Code national d’identification
262
L'attribution, conjointement par le ministre chargé de la protection de la nature et le
ministre chargé de l'agriculture, d'un code
à un fabricant de transpondeurs est subordonnée à la réalisation, par un tiers expert
reconnu par l'administration, des contrôles
suivants :
- la zone d'identification du transpondeur n'est pas accessible en écriture ;
- la zone d'identification du transpondeur est conforme à la codification ci-dessus,
que le transpondeur dispose ou non de
pages complémentaires accessibles en lecture et écriture ;
- les transpondeurs sont lisibles par tous les lecteurs conformes à la norme ISO
11785 ;
- les transpondeurs sont utilisables dans un environnement électromagnétique
légèrement pollué de type résidentiel et
d'industrie légère.
Les lecteurs, conformes à la norme ISO 11785, doivent afficher le résultat de lecture
en format décimal - quelle que soit la
valeur d'un chiffre, y compris le zéro non significatif - et sans fragmentation dans la
présentation des 12 chiffres du code national
d'identification du transpondeur défini ci-dessus, cet affichage pouvant se faire sur
deux lignes.
Pour les animaux marqués à l'aide d'un transpondeur à radiofréquences
préalablement à la publication du présent arrêté, leur
identification est prise en compte si le transpondeur est lisible par un lecteur
conforme à la norme ISO 11785 et aux prescriptions cidessus.
*1 D. - Cas des chiroptères
Aux fins du présent arrêté, les chiroptères peuvent être marqués par des bagues
conformes aux modèles définis par le présent arrêté
pour les oiseaux. 1*
2. Procédés de marquage des oiseaux des espèces inscrites aux annexes 1 et
2 de l'arrêté fixant les conditions d'autorisation
de détention d'animaux de certaines espèces non domestiques dans les
établissements d'élevage, de vente, de location, de
transit ou de présentation au public d'animaux d'espèces non domestiques
A. - Procédés de marquage des oiseaux par bague fermée
Les oiseaux sont marqués sur le tarsométatarse ou le tibiotarse par mise en place
d'une bague d'une dureté au moins égale à
celle de l'aluminium, en forme d'anneau fermé de section aplatie, sans aucune
rupture ou joint, n'ayant subi aucune manipulation
frauduleuse et assurant la permanence des inscriptions qui y sont portées. Le
diamètre, la hauteur et l'épaisseur de la bague sont fixés
en fonction de l'espèce ou du groupe d'espèces d'oiseaux auquel la bague est
destinée. Après avoir été placée dans les premiers jours
de la vie de l'oiseau, la bague ne peut être enlevée de la patte de l'oiseau devenu
adulte.
La bague est conçue selon le déroulé ci-après. Elle porte les inscriptions suivantes :
- la lettre F initiale de la France ;
- les deux derniers chiffres du millésime de l'année d'utilisation ;
- le diamètre de la bague en 1/10 de millimètre jusqu'à 10 mm, en millimètres au-delà
;
- le numéro d'ordre de l'oiseau comportant trois chiffres ;
263
- le sigle de l'organisation qui a délivré la bague ;
- le numéro de l'éleveur comportant quatre chiffres.
Détermination de
l’oiseau
Détermination de
l’éleveur
99
Bague de
diamètre
1,8 à 2,7
mm F 18 001
XXXX
0
3 24
Millésime
Sigle de l’organisation qui a délivré
la bague
99
Bague de
diamètre
2,9 mm
et plus F 32 001
XXXX
0324
France
N° de l’oiseau
Diamètre
en 1/10
ème de
mm
N° de souche de
l’éleveur
B. - Procédés de marquage des oiseaux par bague ouverte
Pour un diamètre de bague inférieur à six millimètres, les oiseaux sont marqués sur
le tarsométatarse par mise en place
d'une bague métallique d'une dureté au moins égale à l'aluminium, composée d'un
anneau ouvert de section aplatie, comportant une
zone de rupture. Le diamètre, la hauteur et l'épaisseur de la bague sont fixés en
fonction de l'espèce ou du groupe d'espèces d'oiseaux
auquel la bague est destinée.
La bague est conçue selon le déroulé ci-après. Elle porte les inscriptions suivantes
gravées en creux :
- la lettre F initiale de la France ;
- le diamètre de la bague en 1/10 de millimètre ;
- le numéro d'ordre de l'oiseau comportant deux lettres et quatre chiffres ;
- le sigle de l'organisation qui a délivré la bague.
Sigle de l’organisation qui a délivré la bague
Bague de
diamètre
Inférieur à
264
6 mm F
32 AA0001
XXXX
France
N° de l’oiseau
Diamètre
En 1/*10
Eme de
Millimètre
La bague est mise en place par resserrage et collage des deux bords de l'anneau à
l'aide d'une colle spéciale pour métaux.
Pour un diamètre de bague égal ou supérieur à six millimètres, les oiseaux sont
marqués sur le tarsométatarse ou le
tibiotarse par mise en place d'une bague métallique d'une dureté au moins égale à
celle de l'aluminium, composée de deux moitiés
égales d'anneau de section cylindrique.
La bague est conçue selon le déroulé ci-après. Elle porte les inscriptions suivantes
gravées en creux :
- sur la première demi-bague, mâle :
- la lettre F initiale de la France ;
- le diamètre de la bague en 1/10 de millimètre jusqu'à 10 mm, en millimètres au-delà
;
- les deux lettres du numéro d'ordre de l'oiseau ;
- sur la deuxième demi-bague, femelle :
- les quatre chiffres du numéro d'ordre de l'oiseau ;
- le sigle de l'organisation qui a délivré la bague.
1ère demi-bague 2ème demi-bague
Bague de
diamètre
égal ou
supérieur
à 6 mm F
62 AA 0001
XXXX
France
N° de l’oiseau
Diamètre
en 1/*10
ème de
millimètre
Les deux demi-bagues sont mises en place par emboîtement et collage à l'aide d'une
colle spéciale pour métaux.
C. - Procédés de marquage des oiseaux par transpondeurs à radiofréquences
Les oiseaux sont marqués par implantation sous-cutanée ou intramusculaire d'un
microcylindre de verre contenant un
transpondeur à radiofréquences.
a) Modalités d'implantation :
L'implantation doit être effectuée au niveau des muscles pectoraux, du côté gauche.
Avant l'implantation, la présence d'un éventuel transpondeur déjà implanté doit être
recherchée. Le transpondeur destiné à
265
être implanté doit être lu. Après l'implantation, la lisibilité du transpondeur injecté doit
être contrôlée.
b) Caractéristiques du matériel utilisé :
Elles sont identiques à celles décrites ci-dessus pour les mammifères.
Pour les animaux marqués à l'aide d'un transpondeur à radiofréquence
préalablement à la publication du présent arrêté, leur
identification est prise en compte si le transpondeur est lisible par un lecteur
conforme à la norme ISO 11785 et aux prescriptions
définies au point 1 (C, b) de la présente annexe.
D. - Cas des oiseaux nés et élevés en captivité marqués préalablement à la date
d'entrée en vigueur de l'obligation de marquage
Aux fins du présent arrêté, le marquage des oiseaux nés et élevés en captivité
effectué préalablement à la date d'entrée en
vigueur de l'obligation de marquage prévue par le présent arrêté *1 (soit avant le 31
décembre 2005) 1* est pris en compte s'il répond
aux conditions suivantes :
- la marque est constituée d'une bague fermée portant un marquage propre à
l'oiseau, en forme d'anneau fermé de section
aplatie, sans aucune rupture ou joint, n'ayant subi aucune manipulation frauduleuse.
Après avoir été placée dans les
premiers jours de la vie de l'oiseau, la bague ne peut être enlevée de la patte de
l'oiseau devenu adulte ;
- la bague a été délivrée par une organisation d'éleveurs pouvant garantir l'unicité de
la marque attribuée.
3. Procédés de marquage des reptiles et des amphibiens des espèces inscrites
aux annexes 1 et 2 de l'arrêté fixant les
conditions d'autorisation de détention d'animaux de certaines espèces non
domestiques dans les établissements d'élevage,
de vente, de location, de transit ou de présentation au public d'animaux
d'espèces non domestiques
Procédés de marquage des reptiles et des amphibiens par transpondeurs à
radiofréquences
Les reptiles et les amphibiens sont marqués par implantation d'un microcylindre de
verre contenant un transpondeur à
radiofréquences.
a) Modalités d'implantation :
1. En ce qui concerne les reptiles, les sites d'implantation des transpondeurs à
radiofréquences sont les suivants :
1.1. Ophidiens :
En sous-cutané : dans le dernier tiers du corps, sur le côté gauche.
En intramusculaire : dans les muscles du dos dans le dernier tiers du corps, sur le
côté gauche.
1.2. Chéloniens :
1.2.1. Tortues de petite taille :
En sous-cutané : en regard de la cuisse gauche ou, dans le cas des animaux
d'espèces dont la peau est trop fine, en
intramusculaire dans le muscle quadriceps fémoral de la cuisse gauche.
Le cas échéant, en intracoelomique, chez les petites espèces.
1.2.2. Tortues de moyenne et de grande taille :
266
En intramusculaire ou en sous-cutané selon la taille, au niveau du muscle quadriceps
fémoral de la cuisse gauche ou face
latérale gauche de la queue.
1.3. Sauriens :
En sous-cutané : face latérale de l'encolure ou dans la région du muscle quadriceps,
sur le côté gauche.
Pour les lézards de petite taille : implantation intra-abdominale, face ventrale à 1 à 2
centimètres du plan médian, sur le côté
gauche.
1.4. Crocodiliens :
En sous-cutané : implantation sur la face latérale gauche de la queue.
2. En ce qui concerne les amphibiens, l'implantation des transpondeurs à
radiofréquences s'effectue dans la cavité
coelomique.
Avant l'implantation, la présence d'un éventuel transpondeur déjà implanté doit être
recherchée. Le transpondeur destiné à
être implanté doit être lu. Après l'implantation, la lisibilité du transpondeur injecté doit
être contrôlée.
b) Caractéristiques du matériel utilisé :
Elles sont identiques à celles décrites ci-dessus pour les mammifères.
Pour les animaux marqués à l'aide d'un transpondeur à radiofréquences
préalablement à la publication du présent arrêté, leur
identification est prise en compte si le transpondeur est lisible par un lecteur
conforme à la norme ISO 11785 et aux prescriptions
définies au point 1 (C, b) de la présente annexe.
267
La détention ou l’acquisition d’un animal non domestique par un
particulier
16 décembre 2009 (mis à jour le 3 octobre 2012)
La détention de certains animaux d’espèces non
domestiques par les particuliers est encadrée
par l’arrêté du 10 août 2004 (PDF - 164 Ko) relatif
aux élevages d’agrément d’animaux d’espèces non
domestiques. Les modalités de cet arrêté sont
précisées par lacirculaire du 17 mai 2005 (PDF - 116
Ko)
Au sens de cette réglementation, la seule détention
d’un animal sauvage constitue unélevage
d’agrément. L’élevage d’agrément est à but nonlucratif (élevage amateur) et le nombre d’animaux qu’il compte doit être limité (respect des
seuils réglementaires).
La détention d’espèces protégées ou particulières
L’objectif de la réglementation sur la détention des espèces sauvages est de garantir des
conditions d’entretien adaptées pour les espèces protégées, menacées, dangereuses, fragiles,
en captivité ou pouvant porter atteintes à l’environnement. Un simple particulier ne pourra
donc pas librement acquérir ou détenir de telles espèces. ·

Néanmoins, pour certaines espèces protégées, une autorisation de détention
préalable peut être obtenue par les particuliers auprès de la direction départementale des
services vétérinaires (DDPP). Ces animaux devront, selon leur espèce être marqués par une
puce (transpondeur à radiofréquence), un tatouage, une bague ou une boucle auriculaire. Les
particuliers conserveront toutefois un statut juridique d’éleveur d’agrément.·

Pour la majorité des espèces protégées, dangereuses, fragiles en captivité ou pouvant
porter atteintes à l’environnement comme par exemple les singes ou les tortues de Floride ;
seuls les éleveurs ayant obtenu du préfet un certificat d’aptitude et une autorisation
d’ouverture pourront les détenir. Ces particuliers auront alors un statut juridique
d’établissement d’élevage non professionnel.
La détention d’espèces protégées, menacées, dangereuses, fragiles en captivité ou pouvant
porter atteintes à l’environnement, sans être titulaire des autorisations requises, constitue
une infraction au code de l’environnement. La sanction peut atteindre six mois
d’emprisonnement et 9000 € d’amende.
Pour connaître le régime de détention de chaque espèce, reportez vous à l’annexe 2 (PDF - 70
Ko)
268
Où vous renseigner ?
Plusieurs structures peuvent fournir des renseignements sur les autorisations administratives
nécessaires selon les espèces que vous souhaitez acquérir et sur la démarche à suivre pour
vous mettre en règle :








les Directions départementales des services vétérinaires (DDSV devenue DDPP)
les services départementaux de l’office national de la chasse et de la faune sauvage
(ONCFS)
les directions régionales de l’environnement (DREAL)
les animaleries
les associations d’éleveurs amateurs
Pour en savoir plus ?
Consultez en ligne notre dépliant faune sauvage captive (PDF - 1488 Ko)
Accéder aux formulaires sur le site "Service Public" destinés aux éleveurs d’agrément
demande d’autorisation de détention : cerfa 12447*01
registre des mouvements d’animaux : cerfa 12448*01
déclaration de marquage : cerfa 12446*01
269
Tout savoir sur les zoos
9 avril 2014
Comment les zoos participent-ils à la conservation des espèces ? Sont-ils uniquement des
lieux de divertissement ? Les animaux des zoos sont-ils nés en captivité ? Pour en savoir
plus, consultez notre question réponse...




A l’occasion de la réouverture du parc zoologique de Paris, le ministère de l’Écologie fait le
point sur le rôle et le fonctionnement des zoos. Sur 300 établissements en France, certains
sont spécifiques aux oiseaux, aux reptiles ou à la faune aquatique (aquariums), d’autres
présentent plusieurs dizaines d’espèces différentes.
Le fonctionnement des zoos suit plusieurs principes pour :
respecter les équilibres écologiques et préserver la biodiversité ;
garantir la sécurité et la santé des personnes ;
s’assurer du bien-être des animaux dans les structures qui les accueillent
promouvoir la qualité des installations et de la pédagogie sur les animaux.
Des établissements engagés pour la biodiversité et la conservation des espèces
Les zoos sont-ils uniquement des lieux de divertissement ?
Non. Les zoos remplissent aussi des missions d’éducation, de recherche et de conservation :

ils sensibilisent les visiteurs à la nécessaire préservation de la biodiversité et
transmettent leurs connaissances ;

ils développent leur expertise des animaux sauvages grâce à des études sur leur
comportement social, leur alimentation, leur maladie, leur reproduction… ;

ils participent à des programmes d’élevage des espèces menacées.
Comment les zoos participent-ils à la conservation des espèces ?
Les zoos veillent à la conservation des espèces à travers des programmes nationaux et
internationaux de reproduction et d’élevage. En Europe, on en compte plus de 350.
L’association européenne des zoos et aquariums (EAZA) () mutualise les connaissances sur
l’élevage en captivité et met à disposition des guides de bonnes pratiques. Contrôlés par des
270
instances scientifiques, des échanges d’animaux permettent notamment de préserver le
patrimoine génétique. Dans le cas des espèces menacées, la réussite de ces programmes est
parfois telle qu’elle permet de réintroduire dans la nature des animaux nés en captivité.
Une activité très encadrée
Quelles sont les autorisations requises pour un zoo ?
Selon le code de l’environnement, pour exercer son activité un zoo doit :


obtenir une autorisation d’ouverture délivrée par le préfet de département ;
avoir dans l’équipe dirigeante une personne titulaire d’un certificat de capacité pour
l’entretien des animaux sauvages en vue de leur présentation au public.
A quelles règles répondent les zoos ?
L’aménagement et le fonctionnement d’un zoo répondent à des règles strictes en matière de
sécurité des animaux, du public, de bien-être animal, de pédagogie sur la biodiversité et de
participation à la conservation des espèces animales. Ces règles sont définies par les
ministères de l’Écologie et de l’Agriculture en application de la réglementation européenne.
Elles sont notamment fixées par l’arrêté ministériel du 25 mars 2004.
Pour présenter les espèces les plus menacées, un zoo doit obtenir des certificats
intracommunautaires délivrés par la direction régionale en charge de l’environnement.
Comment les zoos assurent-ils la sécurité des visiteurs et des personnels ?
Les zoos doivent garantir la sécurité de leurs installations pour les animaux, les visiteurs et le
personnel mais aussi prévenir et empêcher les évasions d’animaux. Ils appliquent des normes
strictes sur les clôtures, l’accès aux cages et aux enclos, l’affichage des consignes de sécurité,
les règles d’hygiène… Les zoos ont aussi l’obligation d’établir et d’appliquer un règlement
intérieur, un règlement de service, un plan de secours, de tenir un dossier sanitaire et de
définir les conditions de circulation.
Qui vérifie l’application de la réglementation dans les zoos ?
Le ministère de l’Écologie demande aux services des préfectures de contrôler les zoos au
moins une fois par an, en coordination avec l’Office national de la chasse et de la faune
sauvage (ONCFS). En 2012, ces services ont réalisé plus de 1 400 inspections dans les lieux
de détention d’animaux sauvages tels que les zoos.
Les animaux, ambassadeurs d’une biodiversité riche mais menacée
Quelles sont les espèces accueillies dans les zoos ?
Les zoos peuvent accueillir tous types d’espèces animales en provenance du monde entier. Par
exemple, le parc zoologique de Paris réunit 180 espèces différentes, des grands prédateurs aux
petits batraciens. Certaines, comme les rhinocéros, font partie des espèces menacées
d’extinction. Leur commerce est réglementé et contrôlé au niveau international parla
Convention de Washington (dite CITES).
Un zoo peut-il accueillir autant d’espèces et d’animaux qu’il le souhaite ?
Les zoos sont libres d’accueillir autant d’espèces et d’animaux qu’ils le souhaitent à condition
que leurs installations soient adaptées et que le responsable des animaux en ait la capacité. Si
271
la taille des enclos est laissée à leur appréciation, les zoos doivent s’assurer du bien-être, du
confort et de la bonne santé de leurs animaux.
Un particulier peut-il acquérir les mêmes animaux qu’un zoo ?
Un particulier peut acquérir librement les animaux sauvages les plus courants comme les
perruches ou les poissons d’aquariums. En revanche, la détention d’animaux des espèces
protégées, dangereuses, fragiles en captivité ou présentant un risque pour l’environnement
répond à des règles strictes. Avant toute démarche, les particuliers intéressés doivent
s’adresser à la préfecture de leur département.
A défaut de pouvoir posséder de telles espèces, certains établissements comme le parc
zoologique de Paris offrent la possibilité de parrainer un de leurs animaux sauvages.
Les animaux des zoos sont-ils nés en captivité ?
Oui, les animaux des zoos sont presque tous nés en captivité. Depuis la mise en œuvre en
1975 de la Convention de Washington (dite CITES), les exportations et importations
d’animaux prélevés dans la nature sont très encadrées. En général, pour obtenir de nouveaux
animaux, les zoos effectuent des échanges gratuits. Le zoo d’accueil ne paie que le transfert
de l’animal.
Que fait la France contre le trafic d’espèces menacées ?
Le trafic d’espèces menacées serait le 4ème au monde, après la drogue, la contrefaçon et le
trafic d’êtres humains. A terme, le risque est l’extinction définitive de certaines espèces
comme les éléphants, les rhinocéros ou les tigres. En France, la lutte contre le braconnage est
l’une des mesures phares du projet de loi biodiversité. Il prévoit l’augmentation des sanctions
à l’encontre des trafiquants et une amélioration des échanges entre organismes compétents
pour renforcer l’action collective. (consulter le dossier de presse sur le projet de loi
biodiversité)
272
Les parcs zoologiques et les aquariums
16 décembre 2009 (mis à jour le 2 juillet 2012)
Au sens de l’Arrêté du 10 août 2004 (PDF - 153 Ko), les parcs zoologiques et les aquariums
constituent des établissements de présentation au public d’animaux sauvages. A ce titre
ils sont autorisés à détenir certaines espèces que les particuliers ne peuvent pas acquérir.
Cependant, ils doivent pour cela bénéficier :

d’une autorisation d’ouverture,

d’un certificat de capacité pour le responsable de l’entretien des animaux
Dans chaque département, l’instruction des demandes d’autorisation est assurée, sous
l’autorité du préfet, par les directions départementales des services vétérinaires (DDPP).
Les modalités d’octroi de ces autorisations sont fixées aux articles R. 413-2 à R. 413-23 (PDF
- 64 Ko) du code de l’environnement au titre de la protection de la nature.
Certains établissements de présentation au public relèvent par ailleurs de la réglementation
relative aux installations classées pour la protection de l’environnement (ICPE) soumise à
autorisation. Ils doivent donc également obtenir une autorisation d’ouverture au titre
de l’article L. 512-1 (PDF - 104 Ko) du code de l’environnement. La procédure d’instruction
de la demande ICPE requiert la conduite d’une enquête publique et la réalisation d’une étude
d’impact, document comprenant une étude des dangers.
L’ouverture de certains établissements de présentation au public doit donc être autorisée à
double titre, les procédures d’instruction s’appliquant concurremment.
Pour plus de précisions sur l’octroi du certificat de capacité
La demande de certificat de capacité sera recevable et instruite par la DDPP à condition que le
requérant justifie des conditions d’expérience et de formation définies par l’arrêté du 12
décembre 2000 modifié (PDF - 117 Ko).
La constitution d’un dossier de demande de certificat de capacité pour la présentation au
public d’animaux sauvages ainsi que les différentes étapes de l’instruction ont été précisées
par une circulaire du 11 avril 2008 (PDF - 128 Ko).
Pour plus de précisions sur l’octroi de l’autorisation d’ouverture
L’instruction de l’autorisation d’ouverture s’effectue sur la base d’une distinction précisée en
application de l’article R. 413-14 du code de l’environnement par l’arrêté du 21 novembre
1997 (PDF - 121 Ko).
Les établissements de présentation au public d’animaux sauvages appartiennent ainsi à
la« première catégorie » présentant des dangers ou inconvénients graves pour les espèces
sauvages et les milieux naturels ainsi que pour la sécurité des personnes.
Au terme de l’instruction de la demande d’ouverture, l’autorisation est formalisée par un
arrêté préfectoral qui fixe les prescriptions que doit suivre un établissement pour se conformer
aux impératifs de protection de la nature et de sécurité des personnes.
Une réglementation spécifique
L’arrêté en date du 25 mars 2004 (PDF - 120 Ko) qui transpose en droit français la directive
européenne dite « Directive zoos » de mars 1999 fixe les caractéristiques générales des
installations et les règles de fonctionnement que doivent satisfaire tous les établissements
zoologiques fixes. Des obligations sont ainsi conférées aux parcs zoologiques en matière de
sécurité des personnes et des animaux, de bien-être des animaux mais également de pédagogie
vis-à-vis du public sur la biodiversité et de participation à la conservation des espèces
animales.
273
Les centres de soins pour les animaux de la faune
16 décembre 2009 (mis à jour le 2 juillet 2012)
Au sens de l’Arrêté du 10 août 2004 (PDF - 153 Ko) modifié les centres de soins constituent
une catégorie particulière d’établissements d’élevage dont l’objectif est de dispenser des
soins aux animaux blessés recueillis dans le milieu naturel. A ce titre les centres sont
autorisés à détenir temporairement pendant la période des soins certaines espèces notamment
protégées que les particuliers ne peuvent pas acquérir. Cependant, ils doivent pour cela
bénéficier :

d’une autorisation d’ouverture

d’un certificat de capacité pour le responsable de l’entretien des animaux
Dans chaque département, l’instruction des demandes d’autorisation est assurée, sous
l’autorité du préfet, par les directions départementales des services vétérinaires (DDPP, exDDSV).
Les modalités d’octroi de ces autorisations sont fixées aux articles R. 413-2 à R. 413-23 (PDF
- 64 Ko) du code de l’environnement.
Pour plus de précisions sur l’octroi du certificat de capacité
La demande de certificat de capacité sera recevable et instruite par la DDPP à condition que le
requérant justifie des conditions d’expérience et de formation définies par l’arrêté du 12
décembre 2000 modifié (PDF - 117 Ko).
La constitution d’un dossier de demande de certificat de capacité pour l’élevage en vue de
soins sur les animaux sauvages ainsi que les différentes étapes de l’instruction ont été
précisées par une circulaire du 11 avril 2008 (PDF - 128 Ko).
Pour plus de précisions sur l’octroi de l’autorisation d’ouverture
L’instruction de l’autorisation d’ouverture s’effectue sur la base d’une distinction précisée en
application de l’article R. 413-14 du code de l’environnement par l’arrêté du 21 novembre
1997 (PDF - 121 Ko).
Les établissements de soins aux animaux sauvages appartiennent ainsi à la « seconde
catégorie » ne présentant pas de dangers ou inconvénients graves pour les espèces, les
milieux naturels ou la sécurité des personnes, s’ils ne détiennent effectivement pas d’espèces
dangereuses. L’autorisation peut être octroyée de manière tacite au terme d’un délai de deux
mois après le dépôt d’une demande si les éléments du dossier garantissent le respect des
objectifs de la réglementation.
Une réglementation spécifique
L’arrêté du 11 septembre 1992 (PDF - 53 Ko) relatif aux centres de sauvegarde de la faune
sauvage précise les conditions de fonctionnement et les caractéristiques des installations des
établissements qui pratiquent des soins sur les animaux de la faune sauvage.
La finalité des centres de soins est uniquement de traiter les spécimens recueillis en vue de
leur réinsertion dans le milieu naturel et en aucun cas de la conserver en captivité. Le séjour
des animaux dans ces établissements a donc vocation à n’être que temporaire.
Les centres de soins ne peuvent ouvrir leurs installations au public. Un contact trop fréquent
avec l’homme des spécimens soignés pourrait en effet compromettre leur bonne réinsertion
dans le milieu naturel.
274
Qui contacter face à un animal blessé ?
Conserver chez soi un animal d’espèce protégée, même blessé, constitue une infraction
sanctionnée par le code de l’environnement.
Il convient donc pour un particulier qui serait amené à recueillir un animal blessé de contacter
les structures suivantes :
en priorité le centre de soins autorisé le plus proche du lieu de découverte de l’animal
blessé,

le cas échéant, un cabinet vétérinaire.
Un réseau d’une quarantaine de centres de soins autorisés répartis sur le territoire français est
fédéré au sein de l’Union française des centres de sauvegarde. La liste des centres par région
est disponible sur le site Internet de l’association UFCS .
Où vous renseigner ?
Plusieurs structures administratives peuvent vous renseigner sur les démarches à suivre face à
un animal blessé :




les directions départementales des services vétérinaires (DDPP)
les directions régionales de l’environnement (DREAL)
les services départementaux de l’office national de la chasse et de la faune sauvage
(ONCFS)
275
Les animaleries
16 décembre 2009 (mis à jour le 2 juillet 2012)
Au sens de l’Arrêté du 10 août 2004 (PDF - 153 Ko) modifié, les animaleries de vente au
détail d’animaux d’espèces non domestiques ou les grossistes ou importateurs entrent dans la
catégorie des établissements de vente et/ou de transit.
Ces établissements de vente ne sont autorisés à détenir et à commercialiser que des espèces
qui seront détenues ensuite par des particuliers.
Compte tenu de la nature de l’activité de commerce exercée par les animaleries, elles
doivent bénéficier :


d’une autorisation d’ouverture,
d’un certificat de capacité pour le responsable de l’entretien des animaux.
Dans chaque département, l’instruction des demandes est assurée, sous l’autorité du préfet,
par les directions départementales des services vétérinaires (DDPP).
Les modalités d’octroi de ces autorisations sont fixées par les articles R. 413-2 à R. 413-23
(PDF - 64 Ko) du code de l’environnement.
Pour plus de précisions sur l’octroi du certificat de capacité
La demande de certificat de capacité sera recevable et instruite par la DDSV à condition que
le requérant justifie des conditions d’expérience et de formation définies par l’arrêté du 12
décembre 2000 modifié (PDF - 117 Ko).
Une procédure d’instruction simplifiée prévue par l’arrêté du 2 juillet 2009 (PDF - 121
Ko)existe pour les requérants ayant satisfait à certaines épreuves du baccalauréat
professionnel « technicien conseil en vente en animalerie ».
La constitution d’un dossier de demande de certificat de capacité pour la vente ou le transit
d’animaux ainsi que les différentes étapes de l’instruction vont être précisées par circulaire (il
s’agit de la circulaire du 29 septembre 2009).
Pour plus de précisions sur l’octroi de l’autorisation d’ouverture
L’instruction de l’autorisation d’ouverture s’effectue sur la base d’une distinction précisée en
application de l’article R. 413-14 du code de l’environnement par l’arrêté du 21 novembre
1997 (PDF - 121 Ko).
Les établissements de vente d’animaux d’espèces non domestiques appartiennent :

à la « première catégorie » présentant des dangers ou inconvénients graves pour les
espèces sauvages et les milieux naturels ainsi que pour la sécurité des personnes, s’ils
commercialisent des spécimens nés en captivité d’ espèces protégées ou menacées,

à la « deuxième catégorie » qui ne présentent pas de tels dangers s’ils ne
commercialisent pas d’espèces protégées ou menacées.
Pour les établissements de « première catégorie » l’autorisation sera formalisée par un arrêté
préfectoral qui fixent les prescriptions que doit suivre un établissement pour se conformer aux
impératifs de protection de la nature et de sécurité des personnes.
Pour les établissements de « deuxième catégorie », l’autorisation peut être octroyée de
manière tacite au terme d’un délai de deux mois après le dépôt d’une demande si les éléments
du dossier garantissent le respect des objectifs de la réglementation.
276
Les établissements d’élevage de gibier dont la chasse est autorisée
16 décembre 2009 (mis à jour le 2 juillet 2012)
L’Arrêté du 10 août 2004 (PDF - 153 Ko) modifié définit les établissements d’élevage, de
vente ou de transit des espèces de gibier dont la chasse est autorisée comme
des établissements d’élevage.
A ce titre, ils sont autorisés à détenir certaines espèces que les particuliers ne peuvent pas
acquérir. Cependant, il doivent pour cela bénéficier :

d’une autorisation d’ouverture

d’un certificat de capacité
Dans chaque département, l’instruction des demandes est assurée, sous l’autorité du préfet,
par les directions départementales de l’agriculture et de la forêt ou les directions
départementales de l’équipement et de l’agriculture.
Pour ces types d’établissement, les modalités d’octroi des autorisations administratives sont
fixées par les articles R. 413-24 à R. 413-39 (PDF - 58 Ko) du code de l’environnement.
En fonction du type de production envisagée : élevage à des fins cynégétiques ou
deproduction de viande ou autres (l’agrément, par exemple), les avis de la chambre
départementale de l’agriculture, de la fédération départementale des chasseurs, d’un
représentant d’une organisation professionnelle d’élevage de gibier, peuvent être sollicités.
Le suivi et le contrôle des établissements
16 décembre 2009 (mis à jour le 2 juillet 2012)
Quel que soit le type d’établissement (parcs zoologiques, centres de soin, animaleries,
établissements d’élevage de gibier, établissements d’élevage amateur), un suivi
administratifet des inspections régulières sont prévus :






contrôle du respect des autorisations, du bien-être des animaux et de l’absence de
risque pour la sécurité des personnes,
contrôle de l’origine licite des animaux et de la bonne identification des espèces dont
le marquage est obligatoire,
inspection documentaire notamment des registres des mouvements d’animaux,
les établissements doivent tenir informée l’autorité administrative des changements
intervenus en leur sein,
les modifications notables sont soumises à une nouvelle autorisation,
les établissements qui ne seront pas en règle s’exposent aux sanctions
administratives et pénales prévues par le code de l’environnement.
Les contrôles des établissements sont assurés essentiellement par les directions
départementales des services vétérinaires (DDPP) ou les services de l’Office national de
la chasse et de la faune sauvage (ONCFS).
277
Le cas particulier de la détention des rapaces pour la chasse au vol
16 décembre 2009 (mis à jour le 2 juillet 2012)
La détention de rapaces pour la chasse au vol par les particuliers et professionnels est soumise
à un régime spécial.
Pour plus d’information, il convient de se reporter à la Circulaire du 17 mai 2005 (PDF - 116
Ko) relative à la détention, au transport, à l’utilisation des rapaces pour la chasse au vol ; au
désairage des Eperviers d’Europe et des Autours des Palombes (puissant rapace diurne de
taille moyenne) pour la chasse au vol.
278
Réglementation des activités liées aux animaux de
compagnie d’espèces domestiques
17/02/2012
Définition et formalités administratives
Conformément à l’article L214-6 du code rural et de la pêche maritime, on entend par
élevage de chiens ou de chats l’activité consistant à détenir des femelles
reproductrices et donnant lieu à la vente d’au moins deux portées d’animaux par an.
Si vous possédez des femelles reproductrices et que vous vendez plus de une
portée de chiots ou chatons par an, vous êtes considéré comme un éleveur
professionnel au sens de la loi.
Formalités administratives
L’élevage, l’exercice à titre commercial des activités de vente, de garde, d’éducation ,
de dressage de chiens ou de chats la gestion d’un refuge ou d’une fourrière,
l’exercice à titre commercial des activités de vente et de présentation au public des
autres animaux de compagnie d’espèces domestiques, toutes ces activités sont
encadrées réglementairement et doivent être déclarées auprès de la Direction
Départementale de la Protection des Populations (DDPP) ou de la Direction
Départementale de la Cohésion sociale et de la Protection des Populations
(DDCSPP) du département où elles s’exercent.

Le formulaire de déclaration est disponible sur le portail Mes Démarches
Remarque importante : Les structures hébergeant plus de 9 chiens de plus de 4
mois sont soumises à la réglementation relative aux Installations Classées. Elles
doivent être déclarées à ce titre si elles hébergent de 10 à 50 chiens de plus de 4
mois, et autorisées si elles hébergent plus de 50 chiens de plus de 4 mois doivent
obtenir une autorisation d’exploiter. Pour tout renseignement sur cette
réglementation

Consulter le site Inspection des installations classées du MEDDTL
Certificat de capacité pour l’exercice d’activité professionnelle liées aux animaux de
compagnie d’espèces domestiques
Conformément à la loi, les activités professionnelles liées aux animaux de
compagnie d’espèces domestiques ne peuvent s’exercer que si au moins une
personne, en contact direct avec les animaux, possède un certificat de capacité
attestant de ses connaissances relatives aux besoins biologiques, physiologiques,
comportementaux et à l’entretien des animaux de compagnie.
Les pièces constitutives du dossier de demande sont définies par l’arrêté arrêté
ministériel du 1er février 2001 relatif aux modalités de demande et de délivrance du
certificat de capacité destiné à l’exercice des activités liées aux animaux de
compagnie d’espèces domestiques.
279
Le certificat de capacité est délivré par le préfet (DD(CS)PP) au regard des
diplômes, titres et certificats du postulant (l’arrêté ministériel du 20 juillet 2001 liste
les diplômes, titres et certificats requis) ou de la justification des connaissances
attestées par le directeur régional de l’alimentation, de l’agriculture et de la forêt
(DRAAF)
S’agissant des animaux d’espèces non domestiques ( Nouveaux animaux de
compagnie) , il existe des règles strictes de détention. Pour tout renseignement sur
cette réglementation,

Consulter le site internet du Ministère de l’Écologie, du Développement
durable, des Transports et du Logement (MEDDTL) sur la règlementation des
animaux - Faune sauvage captive
Règles d’installations et de fonctionnement des établissements
Des conditions d’installation et de fonctionnement doivent être respectées pour
assurer le bien être et la santé des animaux.
Les conditions d’aménagement et de fonctionnement des locaux sont régies par
l’arrêté du 30 juin 1992 relatif à l’aménagement et au fonctionnement des locaux
d’élevage en vue de la vente, la commercialisation, le toilettage, le transit ou la garde
des animaux et l’ arrêté du 25 octobre 1982 relatif à l’élevage, à la garde et à la
détention d’animaux et les articles R214-27-1 et suivants du code rural et de la
pêche maritime.
Les animaux hébergés doivent faire l’objet de soins attentifs et doivent en
permanence avoir à leur disposition une eau propre et potable et recevoir une
nourriture saine et équilibrée.
Le responsable doit, en particulier, tenir à jour :
un registre d’entrées et de sorties. Ce registre doit être dûment renseigné et être
conforme au modèle Cerfa n° 50-4510.
un registre de suivi sanitaire des animaux qui comporte les soins prodigués aux
animaux. Ce registre est conforme au Cerfa n° 50-4511.
Il doit également établir en collaboration avec un vétérinaire de son choix un
règlement sanitairerégissant les conditions d’exercice de son activité.
Remarque importante : S’agissant des règles relatives aux Installations Classées,
les conditions d’aménagement et de fonctionnement des locaux sont régies par deux
arrêtés d’application :
Arrêté du 8 décembre 2006 relatif aux prescriptions générales applicables aux
installations classées soumises à déclaration sous la rubrique n°2120
Arrêté du 8 décembre 2006 fixant les règles techniques auxquelles doivent
satisfaire les installations renfermant des chiens soumises à autorisation au titre du
livre V du code de l’environnement
Pour tout renseignement sur cette réglementation,

Consulter le site Inspection des installations classées du MEDDTL
280
Règles de cession des animaux de compagnie par les professionnels (éleveurs,
animaleries...)
Seuls les chiens et chats âgés de plus de 8 semaines peuvent faire l’objet
d’une cession à titre onéreux ( article L214-8 du code rural et de la pêche
maritime).
Conformément à l’article L212-10 du code rural et de la pêche maritime, les chiens et
chats, préalablement à leur cession, à titre gratuit ou onéreux, doivent être identifiés
par un procédé agréé par le ministre chargé de l’agriculture ( tatouage ou puce
électronique).
Il en est de même, en dehors de toute cession, pour les chiens nés après le 6
janvier 1999 âgés de plus de quatre mois et pour les chats de plus de sept
mois nés après le 1er janvier 2012.
L’identification est à la charge du cédant.
Par ailleurs, et conformément à l’article L214-8 du code rural et de la pêche maritime
toute vente d’animaux de compagnie doit s’accompagner au moment de la livraison à
l’acquéreur, de la délivrance :
d’une attestation de cession ;
d’un document d’information sur les caractéristiques et les besoins de l’animal
contenant également, au besoin, des conseils d’éducation ;
pour les ventes de chiens, d’un certificat vétérinaire.
Enfin, la vente ou la cession d’animaux de compagnie sur la voie publique ou
le trottoir est interdite.
Règles de publication des offres de cession de chats ou de chiens
Seuls les chiens et chats âgés de plus de 8 semaines peuvent faire l’objet
d’une cession à titre onéreux ( article L214-8 du code rural et de la pêche
maritime).
Toute publication d’une offre de cession de chats ou de chiens, quel que soit le
support utilisé, doit mentionner le numéro SIRET du professionnel, et si son auteur
est un particulier (c’est à dire qu’il ne vend pas plus de 1 portée de chiots ou chatons
par an) , mentionner « particulier » et le numéro d’identification de chaque animal ou
le numéro d’identification de la femelle ayant donné naissance aux animaux, ainsi
que le nombre d’animaux de la portée.
Dans cette annonce doivent figurer également l’âge des animaux et l’existence ou
l’absence d’inscription de ceux-ci à un livre généalogique reconnu par le ministre
chargé de l’agriculture ( article L214-8 du code rural et de la pêche maritime).
La mention « de race » est réservée aux chiens et chats inscrits sur un livre
généalogique reconnu par le ministre chargé de l’agriculture.Dans les autres cas, la
281
mention « n’appartient pas à une race » doit être clairement indiquée ( article R21432-1 du code rural et de la pêche maritime).
Si la vente des animaux de compagnie est devenue une composante importante au
plan économique et sociologique, il faut veiller à ce qu’elle n’alimente pas des
réseaux de commerce frauduleux. La traçabilité des animaux, la déclaration des
activités professionnelles et le respect de la réglementation en vigueur sont
essentielles
282
. Animaux d’élevage
La Direction générale de l’alimentation élabore la réglementation relative aux animaux
d’élevage en France. Aidée par les services vétérinaires départementaux de l’État (Direction
départementale de la protection des populations - DDPP), elle veille au bon respect de la
réglementation en vigueur et contrôle avec l’appui des vétérinaires sanitaires, l’identification
des animaux, le bien être des animaux, leur santé, leur alimentation
Ce dispositif permet de déclencher rapidement une alerte dès qu’une anomalie est détectée
dans un élevage et de mettre en place des mesures d’urgence appropriées.
Parmi les différentes missions des DDPP dans le secteur des animaux
d’élevage, l’identificationdes animaux fait partie de l’ensemble de moyens mis en place afin
de suivre les différentes étapes d’élaboration d’un aliment, de l’origine de la matière première
jusqu’à sa commercialisation.
Le bien être animal est devenu une préoccupation du consommateur. C’est la raison pour
laquelle les Directions départementales de la protection des populations aidées par les
vétérinaires sanitaires surveillent les conditions d’élevage et les conditions de transport des
animaux.
Focus
Apiculture : déclaration annuelle des ruches
La déclaration annuelle des ruches est obligatoire depuis le 1er janvier 2010. Elle s’insère
dans le dispositif réglementaire suivant :
Loi n°2009-967 du 3 août 2009 de programmation relative à la mise en œuvre du Grenelle
de l’environnement
Article L.221-1 du code rural
Arrêté ministériel du 11 août 1980 : dispositif sanitaire de lutte contre les maladies des
abeilles modifié
Les GDS départementaux deviennent ‘guichet unique’ pour
les demandes de NUMAGRIT et /ou de numéro d’apiculteur (NAPI),
le dépôt des déclarations des ruches faites sous format ‘papier’ envoyé par courrier, fax,
pièce jointe d’un courriel ou déposée au GDS,
assurer l’appui technique aux apiculteurs qui utilisent TeleRuchers
283
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