bons pour la planète

Mathieu JAHNICH
Chargé de communication scientifique
Ministère de l’écologie, du développement et de l’aménagement durables
Les médias et l’information
sur le changement climatique
et la contrainte énergétique
Atelier de prospective – 12 octobre 2007
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« Depuis le début des années 2000,
le nombre de reportages
consacrés aux catastrophes naturelles,
à la disparition d’espèces végétales ou animales,
aux problèmes de santé publique
ou d’autres anomalies
imputables au réchauffement climatique
n’a cessé de croître »
Æ Affirmation confirmée
par de récents travaux de recherche
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Source : Enquête « L’environnement dans les JT » financée par l’Ademe et l’Afsset
pilotée par Suzanne de Cheveigné.
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Source : Enquête « La place de l’environnement dans les médias »
de l’association des Journalistes-écrivains pour la Nature et l’Environnement
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Source : Enquête « La place de l’environnement dans les médias »
de l’association des Journalistes-écrivains pour la Nature et l’Environnement
Æ Signe de l’évolution des médias et de la société
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Autre signe de cette évolution :
la multiplication des campagnes de communication
¾ Campagne Ademe « Économies d’énergie, faisons vite, ça chauffe ! »
B Alerter les Français des dérèglements climatiques
B Inciter à agir pour une cause d’intérêt général
B Montrer des gestes simples à mettre en œuvre en les expliquant
Bilan de la première vague (2004) :
la campagne donne envie
de faire plus attention aux économies d’énergie
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¾ Les acteurs majeurs de l’énergie
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¾ Les nouveaux acteurs de l’énergie
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Analyse des discours
sur le thème du réchauffement climatique
en Grande-Bretagne
¾ Deux registres de discours dominants
B L’alarme. Phénomène terrible, immense, au-delà de toute maîtrise
B Les petits gestes. Faire des actions faciles, ancrées dans le quotidien
¾ Les petits gestes sont souvent accolés aux termes alarmistes
B « 20 gestes pour sauver la planète de la destruction »
B Contraste qui pose problème : risque de rejet
B Question rarement traitée : quelle influence de ces petites actions
sur un phénomène si gigantesque ?
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Et en France ?
¾ Succès du registre des petits gestes
B Campagne du Ministère de l’écologie :
« il n’y a pas de petits gestes quand on est 60 millions à les faire »
¾ Juxtaposition des actes anodins et des phénomènes globaux
B Campagne FNH pour le lancement du Défi pour la Terre
Æ Absence d’explications
concernant la portée de ces gestes
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¾ Les gestes qui sont « bons pour la planète » à la fin du spot météo
B « Par ce froid, la bonne chose à faire pour le chauffage c’est d’avoir
des thermostats d’ambiance, ça permet de réguler la température, et de
faire jusqu’à 25 % d’économies d’énergie, et c’est bon pour la planète »
B « Le bon geste à faire, c’est tout simplement de mettre un couvercle sur
votre casserole, lorsque vous faites cuire des aliments ou que vous
faites chauffer de l’eau. Vous économisez jusqu’à 40 % d’énergie, et
c’est bon pour la planète ! »
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Ce genre de séquence va certainement se multiplier
sur toutes les chaînes et tous les médias
¾ Charte d’engagement des médias en matière de développement durable
B Mettre en place une information quotidienne
sur les « gestes d’engagement de la vie de tous les jours »
au service de la planète.
B Organiser une grande journée de mobilisation et de solidarité
à l’image de Sidaction ou du Téléthon
sur le thème « Sauvons la planète » avant la fin de l’année
B Amplifier les émissions ou les reportages
consacrés aux grandes urgences environnementales
et développer la diffusion d’initiatives et de conseils pratiques
Æ Quels « effets » de ces messages ?
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