La Fondation Terry Fox La recherche sur le cancer : Ça donne des résultats Pour des millions de personnes partout dans le monde, Terry Fox représente la recherche sur le cancer. Son Marathon de l’espoir a inspiré tout un pays, et La Journée Terry Fox, maintenant dans sa quatrième décennie d’existence, continue de mobiliser les gens ici au Canada et partout dans le monde. À ce jour, plus de 700 millions de dollars ont été recueillis en soutien à la cause de Terry. La Fondation Terry Fox continue d’être l’un des principaux investisseurs canadiens dans la recherche sur le cancer. En 2015-2016, elle a investi 26,6 millions de dollars dans ses programmes de recherche sur le cancer. Dépistage et prévention de tumeurs chez les familles ayant le syndrome de Li-Fraumeni Que feriez-vous si on vous annonçait que vous avez une maladie rare qui fait que les personnes qui en sont atteintes ont près de 100 pour 100 de risque d’être atteintes d’un cancer au cours de leur vie – à n’importe quel endroit de leur corps et à tout âge – et que les options de traitements sont limitées? Ce n’est là que l’un des dilemmes que pose le syndrome de Li-Fraumeni (SLF), une maladie rare principalement héréditaire sur laquelle se penchent le docteur et chercheur torontois David Malkin et son équipe. Ces derniers élaborent un modèle prédictif permettant de déterminer le type de cancer et l’âge auquel la personne risque d’en être atteinte en mettant au point un test sanguin de dépistage pour détecter les tumeurs chez les personnes atteintes du SLF avant même que les symptômes apparaissent et en se servant de poissons-zèbres mutants pour trouver quels médicaments pourraient prévenir la formation de tumeurs. Travaux en cours : Le taux de survie relative sur cinq ans est de 63 %, ce qui représente une hausse de près de huit pour cent entre 1992-1994 et 2004-2006. Les taux de survie relative les plus élevés sont ceux associés aux cancers de la thyroïde (98 %), des testicules (97 %), de la prostate (96 %), aux mélanomes (89 %), au cancer du sein (88 %) et aux lymphomes hodgkiniens (85 %). Référence : Statistiques canadiennes sur le cancer 2015 L’équipe de rêve s’attaque au cancer avec des vaccins novateurs Il faut de nombreux partenaires et beaucoup de fonds pour la recherche pour qu’une nouvelle thérapie, comme un vaccin, fasse l’objet d’essais cliniques. Le financement de La Fondation Terry Fox a aidé ce groupe de recherche de calibre mondial, établi à Ottawa, à réaliser des études précliniques afin que son vaccin puisse être testé dans un essai clinique sur les humains. Contrairement à la chimiothérapie, les virus oncolytiques ont l’avantage de ne détruire que les cellules cancéreuses, et non les cellules saines. Ainsi, le système immunitaire de la personne atteinte du cancer peut contribuer à éradiquer les cellules tueuses. Pour cet essai clinique de 24 mois, on prévoit recruter jusqu’à 70 personnes ayant des tumeurs solides afin de faire des essais plus poussés quant à l’innocuité et à l’efficacité du vaccin hors des laboratoires. De l’oxygène dans les tumeurs cancéreuses pancréatiques pour améliorer les résultats des traitements Les projets de recherche Terry Fox portent sur une variété de sites de cancers. Voici quelques-un de ces projets : • • • • • Consortium pancanadien du cancer colorectal Leucémie myéloïde aiguë à risque élevé chez les enfants Ultrasons et IRM pour les traitements contre le cancer Réponse thérapeutique dans le traitement du cancer du sein métastatique Le projet CŒUR (Canadian Ovarian Experimental Unified Resource) Alors que les taux de survie pour de nombreux cancers ont augmenté au cours des 10 dernières années, les taux de guérison pour certains autres types de cancers – comme le cancer du pancréas – demeurent aussi faibles que deux ou trois pour cent. Le Dr Ralph DaCosta, un chercheur en imagerie moléculaire du Princess Margaret Cancer Centre, UHN, de Toronto, et son équipe ont élaboré une nouvelle formule de nanoparticules injectable contenant du dioxyde de manganèse qui produit de l’oxygène in vivo et rend la tumeur moins hypoxique. Comme les tumeurs hypoxiques sont pauvres en oxygène, l’efficacité des traitements s’en trouve diminuée, et les risques que la tumeur évolue et se propage rapidement sont plus grands. Les résultats préliminaires donnent à penser que, lorsqu’on combine ce traitement à la radiothérapie traditionnelle, les cellules cancéreuses peuvent être détruites plus facilement et en administrant un traitement à doses plus faibles. JOURNEETERRYFOX.ORG / 1 888 836-9786 John Bell, Ph.D. L’Hôpital d’Ottawa, Université d’Ottawa