samedi 23 avril 2016 – 20h30

publicité
Le faux du vrai
Poésies et chansons sociales
De Richard Frech
Durée : 1h15
Tout Public
à partir de 8 ans
« Longtemps ils y ont cru !
Depuis qu'on leur promit une vie meilleure.
Loin des champs, de cette vie de labeur…
Alors ils ont tout lâché et se sont retrouvés dans les villes, ouvriers !
Mais on avait fait main basse sur leurs rêves.
Et un jour viendrait, ils en étaient sûrs,
où leurs voix seront plus fortes que celles des puissants... »
La poussière aurait dû rester là où elle était.
Pas seulement sur les rêves perdus
Mais sur les immondices…
Mais sur ces idées noires…
Mais sur ces aigreurs humides trempées de sueur,
De fins de mois difficiles et d’envies refoulées.
Ça grouille dans ces terreaux nauséabonds.
Ça grouille….
Une bête immonde se repait de ces désillusions.
Et qu’as-tu fait, ouvrier mon frère, quand on a
cassé ton outil de travail ?
Qu’as-tu fait dans ton malheur à aller voir à
l’extrême-droite ?
Ça grouille
Extrait « Le Faux du Vrai »
Scéno Salle des pendus
Prendre les choses sous un autre angle
Dans le verbe être et non l’avoir
Se demander pourquoi, sans laisser choir
Lutter toujours sans être exsangue.
Why not ?
Extrait « Le Faux du vrai »
Embruns cinglants sur le visage
«C
urieusement, ces textes écrits à différents instants de ma vie parlent tous d’une
certaine mélancolie du monde ouvrier et de ses rêves, de la rage de s’en sortir et de léguer à ses
enfants la fierté d’aller dans le monde avec honnêteté mais aussi des blessures dont j’ai héritées
sans le savoir, celles de ma famille espagnole fuyant le fascisme puis la guerre d’Algérie.
Des blessures aussi de ceux qui ont osé lever la tête un jour face à l’oppresseur ou l’injustice.
Mon cœur se serre toujours à l’évocation des mutins de 1917, comme des fusillés de Fournies un
certain 1er Mai 1891, des mineurs qui se sont tués à la tâche, comme des ouvrières bangladaises
uns cinglants
le visage
véritablessur
esclaves
contemporaines pour l’industrie textile occidentale. « Le faux du vrai » veut
rendre hommage à tous ces passeurs d’espoir et être en retour le passeur d’espoir de ceux qui
souffrent comme pour gommer un siècle de rêves perdus. »
Richard Frech
Alors si j’fais ça, c’est de l’art ?
SAMEDI 23 AVRIL 2016 – 20H30
USINE DE LA REDONNE
PAF : 8 euros
RESA : [email protected] 06 84 63 36 51
Téléchargement